Le diplomate qui a été victime d’une agression à deux pas du palais de l’Unité demande au Cameroun de trouver les auteurs de cet acte mais aussi de renforcer la sécurité de tous les diplomates accrédités au Cameroun.Dans un document sensé resté dans le strict respect de la confidentialité, disponible finalement parce qu’ayant fuité des canaux officiels peut-être par l’action de l’ambassadeur de la fédération de Russie ou bien des fonctionnaires indélicats du ministère de la recherche scientifique, le représentant de Vladimir Poutine revient sur l’incident survenu le 09 septembre aux encablures d’un établissement hôtelier situé non loin du palais de l’Unité. Un lieu fréquenté par des hautes personnalités de la république dans le but d’une remise en forme par la pratique du sport ou pour des balades.
En effet, Anatoly Bashkin dit avoir été « attaqué et blessé par deux bandits armés au cours de sa promenade ». Ce qui pousse le plénipotentiaire de la Russie à exhorté « les autorités camerounaises » à faire « ce qui est nécessaire pour trouver et arrêter les malfaiteurs », et d’« assurer et de renforcer la sécurité des missions diplomatiques et leurs employés ».
Une situation qui intervient alors que la délégation générale à la Sureté nationale a créé la Compagnie de sécurisation des diplomates et représentants des organisations internationales au Cameroun(Csd) depuis 2007.
Qui est pourtant dans le quartier résidentiel de Bastos. Près d’une centaine de fonctionnaires de police ont été affectés à cette autre unité de la police. Lors du lancement officiel des activités de la Csd , Edgar Alain Mebe Ngo ‘o alors Délégué Général à la sureté nationale précisait que «la Csd a été mise en place en exécution des hautes directives du président de la République sur la sécurisation des personnes, des biens et des ressortissants des pays amis… »
Le Dgsn de l’époque mentionnait ensuite que pour « exécuter cette prescription, il fallait mettre en place une police de proximité. Nous identifions les menaces spécifiques aux composantes de la population, et on met en place des dispositions sécuritaires en associant les personnes concernées ». L’on entendra alors durant les allocutions que ladite compagnie « exécutera ses missions en terme de préoccupations sécuritaires des diplomates. Ce n’est pas une unité de police nouvellement créée. Elle relève du Commandement central des Gmi “.
Entre ces promesses et la réalité sur le terrain l’on se pose la question sur l’efficacité de cette compagnie de sécurisation des diplomates dans la mesure où l’interpellation de l’ambassadeur russe vient ainsi démontrer qu’il y aurait une sorte de laxisme au sein du système sécuritaire camerounais, un pays qui reçoit de nombreux touristes et qui est appelé à voir ce nombre augmenter l’an prochain avec la coupe d’Afrique qu’il organise.Insécurité à YaoundéEn mars dernier un diplomate américain avait déjà attiré l’attention de ses concitoyens en vue d’observer certaines dispositions face à l’insécurité grandissante dans la capitale politique. Il invitait alors les américains du Cameroun à « prendre des précautions personnelles adéquates, en particulier dans la zone du Cercle Bastos ». Il était alors question « de marcher seul dans les rues. Marcher en groupes ou voyager en voiture chaque fois que possible, de voyager dans des zones isolées et se garer uniquement dans des zones bien éclairées la nuit, de laisser des objets précieux, tels que les sacs à dos, les ordinateurs portables, les téléphones portables, etc., à l’intérieur de votre véhicule ».
Toujours soucieux du bien-être des compatriotes de Donald Trump, ce diplomate précisait qu’il fallait « avoir un portable » sur soi » et de « rester vigilants » tout en étant « au courant ». Il proscrivait par ailleurs le port « des écouteurs ou » Pour ce qui est des propriétaires de véhicules, ce fonctionnaire en service à l’ambassade des Etats-Unis demandait de « verrouiller immédiatement les portes … dès l’entrée. ». L’ouverture sur le Cameroun.
La France l’avait déjà aussi fait pour ce qui est de la consommation de l’eau issu des robinets camerounais. Les compatriotes d’Emmanuel Macron était en interdits d’ingurgiter cette denrée car elle serait nocive. En voilà qui vient remettre la pression sur le régime de Yaoundé car la sécurité non seulement des populations locales et des invités reste un chantier important pour éviter de tomber sous le prisme de « destination dangereuse”.