Nom: Adji
Prénom: Garga Haman
Date de naissance: 27 janvier 1944
Lieu de naissance: Cameroun - Région Extrême-Nord - Département du Diamaré - Commune de Maroua
Statut marital : mariés (polygame)
Parti politique: Alliance pour la démocratie et le développement (ADD)
Précédente participation à l’élection présidentielle : 2004 - 2011
BIOGRAPHIE:
Garga Haman Adji vient d’une famille musulmane polygamique de l’Extrême-Nord.
Après un début de scolarité primaire à l’école principale de Maroua, il poursuit ses études secondaires à Garoua, actuelle capitale du Nord.
Après avoir obtenu une licence en droits et sciences économiques à l’Université de Yaoundé, il part en France afin d’obtenir un diplôme d’études supérieures en sciences politique à l’Université de Poitiers.
De retour au Cameroun, il sort de l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) diplômé en tant qu’administrateur civil.
Dès l’âge de 17 ans, en 1961, il a occupé le poste d'administrateur adjoint auxiliaire à la préfecture de Yagoua au moment de la proclamation par le président Ahmadou Ahidjo.
Un an plus tard, il est nommé au secrétariat du sous-préfet de Kar-Hay comme chef de service, dans le département du Mayo-Danay.
En 1971-1972, il devient adjoint au directeur de l'administration générale au ministère des finances.
Le 3 novembre 1972, il est désigné secrétaire général au ministère de la fonction publique.
De 1974 à 1981, il décroche le poste de directeur comptable et financier de la Société Nationale D'Électricité (SONEL).
En 1981, Ahmadou Ahidjo le désigne comme inspecteur général de l'état et conserve son affectation à ce poste au début de la présidence de Paul Biya.
Après la tentative de coup d’État, étant originaire, comme la plupart des putschistes, des régions septentrionales du pays, il est placé aux arrêts le temps de l’enquête dont il sortira innocenté.
Paul Biya le désigne le 24 octobre 1984 administrateur-directeur général de la Boston Bank Cameroon, et ce jusqu’en 1986.
Garga Haman Adji devient ministre de la fonction publique et contrôle supérieur de l'état sous le gouvernement du premier ministre Sadou Hayatou, le 7 novembre 1990. Il démissionne le 27 août 1992.
À ce moment, il avait déjà fondé son parti ADD le 4 juin 1991, après l’autorisation du multipartisme l’année précédente.
En 1992, il se range derrière Ni John Fru Ndi du SDF pour les élections présidentielles.
Il se présente en 2004 et obtient 3,73% des suffrages exprimés, puis en 2011, avec 3,21% des votes.
Le 29 septembre 2016, il annonce sa candidature pour les prochaines élection présidentielles de 2018 pendant une conférence de presse.
Tombé gravement malade, il déclare devoir sa vie au Président Biya dans une allocution en 2015: "Je saisis ici l'occasion de la manière la plus solennelle pour remercier le président Paul Biya et pour lui rester à jamais reconnaissant. C'est en effet lui qui s'était inquiété et qui s'était préoccupé de ma guérison au point de faire venir de Paris un avion médicalisé pour ma modeste personne, de surcroît sérieusement malade. Je l'ai déjà remercié par écrit et de vive voix pour avoir ainsi réussi à me faire ressusciter."
LES PROMESSES DE CAMPAGNE:
Garga Haman Adji entend autonimiser les trois pouvoirs que sont l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Il entend par ailleurs restaurer wl’autorité traditionnelle ainsi que institutionnaliser le pouvoir informel qui sera chargé de la gestion objective des médias et des TIC.
- Plan économique et socio culturel
- Le candidat de l’ADD veut réconcilier le capital et le travail dont le rapprochement s’assimile à un jumelage ayant pour vocation d’entretenir une politique de création rationnelle et permanente des emplois.
- Éradiquer la notion de chômage, transformer les matières premières sur place.
- Assurer dans une certaine mesure la gratuité de l’instruction publique ainsi que des soins de santé.
- Politique Internationale
- L’Alliance pour la Démocratie et le Développement veut mettre en place avec d’autres États africains, les bases d’une unité qui va se muer en une intégration des peuples africains; donnant ainsi naissance à une monnaie unique et dont le Cameroun deviendra l’un des États fédérés.