Il existe encore des millions de personnes à travers le monde qui ont plus ou moins d’enfants qu’elles ne l’auraient souhaité.
Jamais de telles disparités entre les taux de fécondité n’avaient été observées entre les groupes de pays dans l’histoire de l’humanité, selon les responsables du Système des Nations Unies, en conclave ce jour, au Hilton de Yaoundé, en compagnie du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du Territoire.
Dans son discours de circonstance, Paul Tassong, ministre délégué auprès du ministre de l’économie a précisé qu’une fécondité élevée se traduit par un accroissement plus rapide de la population, ainsi qu’une part disproportionnée de la population âgée de 15 ans ou moins. Ce qui crée des difficultés pour les gouvernements, notamment celui du Cameroun qui ont du mal à satisfaire la demande en services de santé et d’éducation, et à préserver les acquis du développement. Il est important de préciser que les pays où les femmes ont en moyenne trois ou quatre enfants sont géographiquement et économiquement diversifiés. Au fur et à mesure que leurs taux de fécondité diminuent, ils prennent également des voies divergentes à des rythmes différents.
Par contre, partout où on vit une fécondité plus élevée, les obstacles économiques, sociaux, institutionnels et géographiques empêchent très souvent aux femmes d’avoir accès à des informations et produits de qualité en matière de planification familiale. Les jeunes, ne sont pas épargnés par ce phénomène. L’on déplore de plus en plus la fait qu’ils se montrent incapables de surmonter les obstacles qu’ils rencontrent. Tous ces facteurs, pris ensemble empêchent des millions de personnes d’exercer leurs droits reproductifs.
En Afrique sub-saharienne, on estime que 21% des femmes souhaitent éviter une grossesse mais n’utilisent pas de moyen contraceptif moderne. Les femmes qui ont au moins suivi un enseignement secondaire préfèrent avoir moins d’enfants que celles qui sont peu ou pas instruites. Celles qui entrent dans la dernière catégorie sont en outre mieux armées pour surmonter plus tard dans leur vie, les obstacles qui les empêchent par exemple d’accéder à des emplois décents et rémunérés.
Un taux global de fécondité de trois ou quatre enfants par femme peut masquer d’importantes disparités au sein des pays : les personnes les plus riches vivant en milieu urbain ont accès à des moyens de contraception, tandis que les minorités ethniques des milieux ruraux ne disposent que d’un accès limité aux programmes de planification familiale. Les adolescents dans certains de ces pays disposent également d’un accès restreint aux informations et services en matière de contraception, ce qui entraîne des taux de grossesses précoces relativement plus élevés
Dans les 12 pays d’Amérique latine et des Caraïbes examinés dans ce chapitre, les taux de fécondité chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans et les jeunes âgés de 20 à 24 ans sont plus élevés que dans les autres régions du monde présentant des taux globaux de fécondité similaires.
Les travaux qui se sont déroulé ce mardi à Yaoundé ont eu pour objectif majeur d’amener le gouvernement camerounais, à travers les accords signés avec ses différents partenaires, de créer des synergies incitatives pour que les zones urbaines soient dotées des structures qui vont permettre aux populations de bénéficier de toutes les commodités nécessaires. Ce qui va réduire le taux de natalité et même l’exode urbaine.
Nicole Ricci Minyem
Le corps médical recommande d’être prudent, car il s’agit là d’une maladie, qu’il qualifie de «tueuse silencieuse».
Le 12 novembre 2018, le Cameroun a célébré la Journée mondiale de lutte contre l’infection pulmonaire. Dans sa parution de lundi dernier, notre confrère Cameroon tribune rapportait que la pneumonie fait partie des maladies qui terrassent les camerounais, même si on a plus pris l’habitude de ne parler que du Sida et du paludisme. Sur les causes de cette maladie, le Dr Ubald Olinga Medjo apporte les éclaircis suivants. «La pneumonie est une infection du poumon profond, autre que la tuberculose. Elle peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons. Mais la forme la plus courante est causée par le pneumocoque. En ce qui concerne la transmission, la maladie ne passe pas d’un être à l’autre comme c’est le cas de la tuberculose. Car le pneumocoque n’est pas un germe qui vient d’ailleurs. Nous l’avons dans nos voies respiratoires. Mais pour une raison ou une autre, ce germe peut décider de descendre plus bas et de créer les problèmes à la personne. Notamment si la personne a une baisse de son système immunitaire», explique-t-il.
Même si au Cameroun, les statistiques concernant cette maladie ne sont pas disponibles, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte que d’après ses sources bien introduites, à l’hôpital Jamot de Yaoundé, c’est la deuxième cause d’hospitalisation. La première étant la tuberculose. Les victimes se recrutent chez les enfants et les personnes du troisième âge. Sur les symptômes de ladite maladie, le Dr Ubald Olinga Medjo, chef des services techniques particuliers à l’hôpital Jamot de Yaoundé déclare «généralement la maladie se manifeste par une forte fièvre entamée brutalement. Une douleur à la poitrine avec une toux sèche au début qui se poursuit avec des crachats couleurs rouille que certains prennent pour le sang. Il y a également beaucoup de fatigue et une altération rapide de l’état de santé du malade. Lorsque la maladie se complique, le malade peut avoir du liquide dans l’enveloppe du poumon. Il peut même arriver que la maladie perce le poumon. Et le même germe de la pneumonie peut également provoquer une méningite».
Comme pour les maladies telles que le paludisme, le Cameroun a mis en place un plan de riposte. L’hôpital Jamot de Yaoundé passe pour être spécialisé dans la lutte contre la pneumonie. La prise en charge estimée à des coûts convenables à toutes les bourses, va des examens médicaux précis à savoir radiographie des poumons, examens des crachats.
Liliane N.
Ils se sont retrouvés en Côte d’ivoire dans le cadre du Salon international des équipements et des technologies.
Les acteurs de la filière de l’anacarde reconnaissent qu’il s’agit là d’un domaine porteur. En ce sens qu’il permet non seulement d’avoir une certaine rentabilité économique, mais il offre également une possibilité de créations d’emplois. Pour prendre en exemple le cas de la Côte d’ivoire, les chiffres puisés à bonne source, font état de ce qu’en 2017, ce pays a produit 700 000 tonnes du fruit de la noix d’acajou. Il fait partie de ce côté-là, des cultures les plus phares. Le Bénin, le Sénégal et la Guinée Bissau produisent environ 40 000 tonnes par an.
Lors du Salon international des équipements et des technologies qui a connu la participation du Cameroun représenté à l’évènement par un groupe de producteurs locaux et d’une délégation du Ministères de Mine et de l’Agriculture, l’importance de la filière a été démontrée. Avec l’anacarde on peut avoir plusieurs dérivés. D’ailleurs ce Salon avait pour thème «Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour la jeunesse». Souleymane Diarrasouba Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion de petites et moyennes entreprises a indiqué que son pays la Côte d’ivoire s’est lancé dans la transformation de ce pays et aujourd’hui, il exporte le produit massivement le résultat vers le Bénin, l’Inde et le Vietnam. La Côte d’ivoire transforme l’anacarde en jus et fait des pâtisseries.
Pour spécifiquement parler du cas du Cameroun, il faut savoir que le 17 octobre 2018, il s’est tenu un atelier à Yaoundé, au cours duquel, la stratégie nationale du développement de cette filière a été validée. De cette assise on retient que le pays prévoit d’ici 2023 de vendre sur le marché international au moins 8000 tonnes de noix de cajou par an. Il bénéficie de l’accompagnement de son partenaire la GIZ Cameroun à travers son Programme d’appui au développement rural (PADER). Il faut préciser que la GIZ est un organisme en charge de la coopération allemande. Aussi le projet est piloté par le Ministère camerounais en charge de l’Agriculture et du développement rural.
Pour ce qui est des projections de vente des dérivés de l’anacarde comme les amendes blanches et les amendes grillées de cajou sur la même période, elles se chiffrent au minimum de 200 tonnes chacun par an. La production de 10 000 tonnes d’anacarde par an à l’échéance 2023 pourra générer un chiffre d’affaires annuel d’au moins 5,5 milliards de F au niveau du segment de production. Partant du fait qu’il pourrait avoir une hausse du prix moyen réel qui actuellement avoisine 850 FCFA, le kilogramme de noix de cajou, ce chiffre d’affaires pourrait à moyen et long termes être multiplié par cinq pour passer à 27,5 milliards de FCFA, si toutefois les tendances sur le marché international restent les mêmes.
En ce qui concerne les projections en termes d’emplois, avec la stratégie nationale de développement de cette filière, on s’attend à la création de 151 650 emplois pour la valorisation de 150 000 hectares de plantations. Dans les unités de transformation de noix de cajou, on pourra avoir au moins 110 000 emplois supplémentaires. Il faut noter qu’une unité de transformation d’anacarde d’une capacité de 1 000 tonnes a un besoin de personnel estimé à 275 ouvriers. Et celles qui ont une capacité de 50 tonnes nécessitent environ 20 employés.
Liliane N.
A moins d’une année de la Coupe d’Afrique des Nations de football, le Cameroun pays organisateur de cette compétition continentale, s’active pour être prêt.
Pour abriter une Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la Confédération africaine de football (CAF) demande au pays organisateur, d’être doté d’un certain nombre d’infrastructures qui sont, entre autres, des stades, des hôtels. Le pays doit également être doté de tronçons routiers qui se veulent praticables. Au moment où la quatrième Mission d’inspection de la CAF, observe l’état d’avancement des ouvrages en cours de construction et de réhabilitation, la rédaction d’Agence Cameroun Presse, lance un regard panoramique sur les infrastructures retenues pour la compétition, qui va se dérouler du 15 juin au 13 juillet 2019.
Les Stades retenus
On sait que pour la CAN 2019 le Cameroun a choisi des stades logés dans cinq régions à savoir, le Centre, l’Ouest, le Littoral, le Sud-Ouest et le Nord. La compétition qui se jouera avec six poules se déroulera avec la répartition suivante.
Groupe a | Groupe b | Groupe c | Groupe d | Groupe e | Groupe f |
Logé au stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé, dans la région du Centre.
Il a une capacité de 60 000 places.
Les stades d’entraînements de cette poule sont le stade Annexe Paul Biya 1, le stade Annexe Paul Biya 2 et le stade de la Beac. | Logé à Douala. Il jouera ses matches au stade de Japoma, dans la région du Littoral. Il a une capacité de 50 000 places.
Les stades d’entraînements sont Japoma, Annex stadium, le stade de la Réunification, le stade Mbappe Leppe et le stade de Bonamoussadi.
| Logé au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, dans la région du Centre.
Ledit stade a une capacité de 40 000 places.
Les équipes s’entraîneront au stade annexe Ahmadou Ahidjo 1 et 2 stade militaire | Logé au stade KOUEKONG, dans la ville de Bafoussam, région de l’Ouest. Ce stade a une capacité de 20000 places. | Logé au stade Omnisports de Limbé, dans la région du Sud-Ouest. Il a une capacité de 20 000 places.
Les équipes s’entraîneront au Limbé annex, au Stadium Centunary, au Stadium Molyko, à l’Omnisport stadium et au Municipal stadium. | Logé dans la ville de Garoua, région du Nord. Les matches se joueront au stade Roumde adja. Il a une capacité de 30 000 places.
Les équipes s’entraîneront au Roumde Adja stadium, au Poumpoumre stadium, au Reyre stadium, au Stade du Cenajes Coton sport football camp |
Etat actuel des stades
A titre de rappel, au cours du point de presse du 9 novembre 2018, le Ministre des Sports et de l’Education physique a déclaré que 34 stades, parmi lesquels 7 pour la compétition, sont en phase terminale. Et selon des informations puisées chez l’une de nos sources à savoir Jean Baptiste Biaye, membre du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), à l’heure actuelle, les stades de compétitions logés à Yaoundé (Omnisports Ahmadou Ahidjo) et à Limbe sont prêts, ainsi que les stades d'entraînement. Les stades de Japoma et Olembe sont en cours de finition, ainsi que ceux qui sont à Garoua et à Bafoussam. Pour ce qui des stades d’entraînement situés dans la ville de Douala, ils sont aussi en cours de finition. Il convient de souligner à ce niveau que le stade Olembe et ceux de Garoua ont récemment été inspectés par les experts de la CAF.
Il faut également préciser que le Gouverneur de la région du Littoral, invité du Programme les Matinées de la CRTV, le 13 mars dernier, a indiqué que sur son territoire de commandement, les travaux de chantiers de Douala étaient réalisés à 68%, rendu à la date suscitée. «Le complexe omnisport de Japoma est rendu pratiquement à 68% de taux d’exécution globale des travaux. Ce complexe ne nous fait plus de soucis du tout, parce que la grande difficulté avait été le ravitaillement en matériaux pour la construction de cet ouvrage. Les plateaux sont arrivés à bon port, ça fait que le taux d’exécutif est assez avancé, probablement au plus tard au mois de décembre 2018, nous aurons déjà le stade de Japoma fin prêt», a-t-il déclaré.
Les hôtels de la CAN
Pour ce qui est des structures hôtelières, celles qui ont été retenues sont les suivantes.
Groupe a | Groupe b | Groupe c | Groupe d | Groupe e | Groupe f |
L’hôtel mont febe
Hôtel Djieuga palace
Olembe sport
Complex hôtel | L’hôtel Sawa
Hôtel starland
Hôtel pullman
Hôtel Akwa palace
Résidence la falaise. | Hôtel hilton
Hôtel franco
Hôtel la falaise | Hôtel zingana
Hôtel la vallée de bana
Tagidor garden palace de bangou
Hôtel Bantou | Fini hôtel Parlementarian
stadium Mountain hôtel
Atlantic Beach Hôtel | Hôtel de la Benoue
Hôtel Roumde adja
Hôtel des sports |
Les tronçons routiers
Autant les stades et les structures hôtelières sont nécessaires pour la CAN, les routes le sont également. Sur ce point donc, on retient d’après notre source Jean Baptiste Biaye, de façon générale, les routes qui mènent vers les stades et les hôtels retenus sont aménagées. «Celles qui ne le sont pas encore», le seront. D’ailleurs en répondant aux questions relatives aux voies d’accès, Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral indiquait que «ce ne sont pas des travaux qui prennent des mensualités comme l’ouvrage principal. Faire des routes c’est une question de deux ou trois mois».
Appelé à s’exprimer sur les travaux pour la voie principale, il a déclaré au cours de l’interview réalisée en mars dernier, «nous n’avons Aucune inquiétude pour l’exécution des travaux de route pour les pénétrantes. Parce que ça ne demande pas des délais longs. Au niveau du parking les terrassements indiquent clairement tous les espaces prévus pour ce complexe. Les terrassements ont été faits et autant les pénétrantes que ces zones de parking ne sont pas des travaux qui demandent des longs moments à se faire exécuter. On est sortis de la zone difficile qui demandait à mettre en place des pilonnes qui allaient à la profondeur de 20 à 25 mètres. Tout cela a été fait et maintenant c’est plus des assemblages puisque c’est des pièces préfabriquées qu’on est en train de mettre».
Liliane N.
Henri Eyebe Ayissi le Ministre de l’Agriculture et du développement rural a signé deux accords contractuels avec deux partenaires financiers.
Pour relancer les activités de la Cameroon Development Corporation (CDC), deuxième employeur après l’Etat au Cameroun, il faut débourser la somme de 80 millions de FCFA. Car ladite relance passe par le rajeunissement des plantations, la fourniture des engrais, l'acquisition des équipements, la formation du personnel, la rentabilisation des exploitations et l’accroissement de la production. Le 9 novembre 2018 a donc marqué un tournant important pour cette société qui est au bord du gouffre. En présence du Haut-Commissaire du Canada, du représentant de l’Ambassadeur de France et des responsables des entreprises chargées de la restructuration de la CDC, Henri Eyebe Ayissi a souligné l’importance des accords contractuels conclus avec l’entreprise française Thyllium Sas et l’entreprise canadienne Innovation Trailer Design. «Nous sommes tous engagés dans un grand challenge, celui du processus de sauvegarde et de relance de la CDC à travers sa restructuration», a-t-il déclaré.
Il convient de souligner que ce projet qui concerne la relance de la CDC est porté par Philemon Yang, le Premier Ministre. Et depuis 2015, une équipe du Ministère en charge de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) a assuré la tutelle technique du dossier. Ladite équipe avait comme travail, identifier des partenaires techniques susceptibles de satisfaire les besoins de la CDC. Avec lesdits accords, aujourd’hui la suite de ce dossier revient au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ce département ministériel doit donc s’occuper de la finalisation du financement qui reste encore en négociation avec les deux partenaires financiers.
A titre de rappel, la CDC est une entreprise dont le sous-secteur d'activités porte sur l’Agro-industrie. Elle est logée dans la région du Sud-Ouest en proie à la crise socio-politique. Généralement prise pour cible par les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie, la CDC connait une situation qui la rapproche de plus en plus de la faillite. D’ailleurs le Groupement inter-patronal du Cameroun dans son tout dernier rapport démontre que cette société va mal.
Il se trouve qu’à l’heure actuelle, sur 29 de ses sites, 12 sont en arrêt total d’activités. D’après des sources, certains desdits sites ont été transformés en des camps de base pour des assaillants armés qui ont délogé les travailleurs. 10 sites ne sont plus que partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones.
Pour ce qui des emplois, 6 124 sont déjà perdus sur les sites en arrêt de production et 5 805 autres relevant des sites partiellement opérationnels sont gravement menacés; ce qui représente 71% de l’effectif total employé par la société. Sept sites seulement, dont deux usines (Tiko et Idenau) et cinq plantations (Debundscha, Missellele, Ndongo, Mondoni et Moquo), sont encore entièrement opérationnels.
Dans son rapport le Gicam révèle que les plantations ne sont plus entretenues ni traitées, laissant libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. «La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements», écrit le Groupement.
Toujours dans le but de procéder à la restructuration de la CDC, cette entreprise fait partie de celles qui seront soutenues avec les fonds issus du 5e emprunt obligataire du Cameroun.
Liliane N.
Le fils de l'ancien président Sénégalais Abdoulaye Wade qui est par ailleurs le candidat du parti Démocratique Sénégalais ( PDS) à la présidentielle de février 2019, a annoncé à ses proches qu'il entend revenir bientôt à Dakar, malgré le fait qu'une menace d'incarcération plane au dessus de sa tête.
Pour le gouvernement sénégalais, Karim Wade ancien homme fort de ce pays de l'Afrique de l'Ouest n'a pas été amnistié, mais plutôt gracié par Macky Sall, le chef de l'État actuel. Il n'est pourtant pas acquitté des amendes auxquelles il a été condamné. Il sera donc, en vertu de la loi et de la contrainte par corps, arrêté dès qu'il va fouler le sol sénégalais. Cette même loi stipule que il n'est pas éligible parce que pas inscrit sur les listes électorales. Cette décision a amené ses avocats à faire valoir que la cour de répression de l'enrichissement illicite, la juridiction spéciale qui a condamné Karim Wade a expressément exclu dans sa décision, la déchéance des droits civiques.
Plusieurs chefs d'États en Afrique de l'Ouest comme en Afrique Centrale lui ont pourtant demandé de renoncer à son projet, mais en vain.
Devant la véhémence des propos qu'il a tenu alors que certains de ces aînés lui donnaient les conseils, ils ont fini par abandonner l'idée de lui faire entendre raison.
Lorsque Abdoulaye Wade perd les élections présidentielles, son fils qui occupait entre autres, les fonctions de ministre de la coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l'énergie est inculpé pour enrichissement illicite et incarcéré à Dakar, lorsque le procureur de la cour de répression avait ordonné sa garde à vue. Le magistrat, pour expliquer son acte avait fait observer à l'époque qu'il n'était pas convaincu de la pertinence des explications données par Karim Wade, sur l'origine de sa fortune, estimée à ce moment là à 694 milliards de FCFA.
Le substitut du procureur avait lui aussi parlé d'une véritable ingénierie financière frauduleusement, faite de montagnes complexes et de sociétés à tiroirs.
Ces accusations et bien d'autres ont amené le camp de Abdoulaye Wade à affirmer que tout avait été orchestré par le nouveau pouvoir, soucieux de faire rendre gorge aux dignitaires de l'ancien régime. Il avait été condamné en 2015 à six ans de prison ferme et à plus de 210 millions d'euro d'amende pour les faits qui lui étaient reprochés. Mais, bénéficiant d'une grâce présidentielle, il vit depuis juin 2016 à l'étranger, principalement au Koweït.
Le Chef de l'État sénégalais Macky Sall a laissé entendre que s'il est réélu en février prochain,il pourra, en plus de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, accorder une amnistie générale.
Nicole Ricci Minyem
Au premier semestre 2018, ce déficit a atteint 818,1 milliards, soit une augmentation de 437,7 milliards de FCFA, donc plus de 115,1%, contrairement au premier semestre de l'année dernière. Les chiffres ont été rendu publics lundi 12 novembre, par l'Institut National de la Statistique ( INS).
Une aggravation selon les experts causée par un déficit commercial, résultat de l'augmentation des importations de l'ordre de 20,8%. On ajoute à cela les exportations de l'ordre de 16,8% pendant la période au cours de laquelle les études ont été menées.
Les recettes d'exportation sont en baisse de 16,8% en valeur et 24,7% en quantité. Cela se ressent beaucoup plus au niveau des huiles brutes de pétrole ( - 33,8%), du cacao - (89,4%), du beurre de cacao ( - 90,4%), du café (- 30,1%), de l'aluminium brut ( - 32,8%), et enfin du caoutchouc ( - 33,1%)...
Par rapport aux dépenses d'importation, en hausse de 20,8% en valeur et 27,2% en quantité, par rapport au premier semestre 2017, elles proviennent de l'accroissement des achats des huiles brutes de pétrole ( 829%), de céréales 13% dont 19% pour le riz, des poissons et crustacés 26%, des produits pharmaceutiques 16% et lubrifiants 16%.
Des données qui démontrent que le Cameroun, à l'aube de ce septennat considéré comme celui des grandes opportunités doit se donner à fond, à travers les départements ministériels dont les secteurs ont été cités il y'a quelques jours, par le Président de la République, lors de discours d'investiture:. Agriculture et Développement Urbain, Industrie et Développement Technologique, Eau et Énergie. Les ministères des finances et de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire n'étaient pas en reste et, on peut en citer de nombreux autres.
Le Chef de l'État avait dit à ses concitoyens qu'il entend poursuivre les réformes structurelles pour une économie plus attractive et plus apte à accueillir les investissements. Le développement des secteurs qui vont permettre de réduire les importations des biens et services afin de rééquilibrer la balance commerciale chroniquement déficitaire.
La réalisation d'une véritable révolution agricole pour conforter le Cameroun dans son statut de grenier de l'Afrique Centrale, la construction d'un secteur industriel performant, pour la réalisation du plan directeur d'industrialisation...
Nicole Ricci Minyem
C'Est la quintessence du message que l'on peut retenir du discours prononcé par André Mama Fouda, ministre de la santé publique, à l'occasion des cérémonies du lancement officiel de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques
La résistance des bactéries aux antibiotiques constitue aujourd'hui, l'une des plus graves menaces pour la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement humain. Si aucune action n'est entreprise elle pourrait conduire chaque année à la mort d'environ 4.15 millions de personnes en Afrique d'ici 2050.
Au Cameroun, les infections contre la pneumonie, la tuberculose, la gonorrhée, la salmonellose et bien d'autres, deviennent de plus en plus difficile à traiter avec les antibiotiques existants. En 2014 par exemple, une étude réalisée avait démontré que 8.7% de patients souffrant de tuberculose pulmonaire présentaient une résistant aux antituberculeux. C'Est la raison pour laquelle, l'Organisation Mondiale de la Santé, en partenariat avec le Centre National de Coordination et Point Focal de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, le ministère de l'Agriculture et du Développement Urbain et le ministère de l'Élevage, des Pêches et des Industries Animales ont décidé depuis Juillet 2018, d'élaborer une approche multisectorielle, pour mener des actions. Notamment, la sensibilisation des populations, des professionnels de santé ainsi que des décideurs politiques pendant une semaine sur la résistance aux antibiotiques afin de préserver leur efficacité pour le long terme, l'amélioration de la manière dont les antibiotiques sont prescrits et dispensés par les professionnels et utilisés par les malades.
Cela concerne les Hommes parce que toute personne, à n'importe quel âge et dans n'importe quel pays est exposée aux risques de la contraction d'une infection bactérienne due à un germe résistant aux antibiotiques. Les animaux, les plantes et l'environnement sont également concernés par ce phénomène.
Les conséquences de développement des résistances aux antibiotiques
La résistance aux antibiotiques réduit la capacité à lutter contre les maladies infectieuses. Ce qui entraîne une augmentation de la durée des hospitalisations, de mortalité de même que des dépenses de santé.
Que faire pour prévenir les infections et préserver les antibiotiques
Même si les mesures sont prises pour mettre au point de nouveaux antibiotiques, la résistance demeure une grave menace sans une modification des comportements. Il est donc urgent de prendre les mesures afin de réduire la propagation des infections
- Au niveau individuel, il est important de prendre les antibiotiques au bon moment, à la bonne dose, pendant la durée recommandée
- Utiliser les antibiotiques uniquement lorsqu'ils sont prescrits par un professionnel de santé qualifié
- Ne pas en prendre de sa propre initiative
- Ne jamais partager ses antibiotiques avec d'autres personnes
- Ne pas utiliser le reste des médicaments sans l'avis d'un professionnel de la santé
- Prévenir les infections, en respectant les règles élémentaires d'hygiène comme le lavage des mains
- Éviter de contaminer les aliments en respectant les règles d'hygiène pendant la préparation.
Les professionnels de santé doivent, entre autres parler aux patients de la prévention des infections, de la prise correcte des antibiotiques, des résistances et des dangers d'une consommation abusive...
Aux professionnels des secteurs animal et environnemental, il est demandé de ne pas donner les antibiotiques aux animaux sans avis du vétérinaire, ne pas en utiliser comme facteur de croissance ou alors pour prévenir les maladies chez les animaux, vacciner les animaux pour réduire le besoin d'antibiotiques et utiliser les solutions de remplacement à ces médicaments s'il en existe
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Nicole Ricci Minyem
Trois otages, dont deux élèves qui avaient été kidnappés début novembre en même temps que 79 autres à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest du Cameroun ont été libérés ce lundi.
Les recherches se poursuivaient pour retrouver les quatre dernières victimes de l’enlèvement survenu au collège presbytérien de Nkwen, à Bamenda, dans la nuit de dimanche à lundi. Selon Joseph Beti Assomo, il s’agit de deux élèves, une enseignante et le responsable dudit établissement scolaire. Ceux-ci auraient «été déplacés par les ravisseurs, avant l’arrivée sur les lieux des unités intervenantes».
Sur quatre otages qui restaient en captivité «trois ont été libérés» lundi, a affirmé un responsable administratif de la région, confirmant une information obtenue auprès d'une source proche de cet établissement. «Les trois otages libérés sont deux élèves et un encadreur. Il reste un dernier encadreur dont nous n'avons pas encore confirmé la libération», a ajouté le responsable administratif, sans donner de précisions sur les conditions de l'opération.
L'encadreur libéré lundi est la directrice de la PSS, qui avait été enlevée en même temps que ses élèves, selon la source proche de cet établissement. «Elle m'a envoyé un message pour me dire qu'elle était libre», a indiqué cette source.
Le 5 novembre dernier, 83 personnes, des élèves pour la plupart, avaient été kidnappées au PSS. Deux jours après, les autorités avaient annoncé la libération de 79 élèves en précisant que quatre personnes restaient en captivité. Ils avaient été abandonnés dans les locaux de l’Eglise presbytérienne de Bafut. Ils ont été soumis mercredi à des examens médicaux approfondis et devraient rejoindre leurs foyers incessamment.
L’enlèvement de ces personnes est le deuxième du genre enregistré dans ce collège au courant de la semaine dernière. Une première prise d’otages y avait eu lieu mercredi, 31 octobre, elle concernait onze enfants qui ont été relâchés après le paiement d’une rançon. La scène y relative s’est déroulée en pleine nuit, alors que seules les forces de défense et de sécurité sont présentes dans les rues dans le cadre de leurs patrouilles.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont le théâtre d’une crise socio-politique sans précédent depuis fin 2016. Elle s'est transformée fin 2017 en conflit armé. Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s'y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois.
Les séparatistes ont décrété un boycott des établissements scolaires, estimant que le système scolaire francophone marginalise les étudiants anglophones. Les attaques de séparatistes armés contre des écoles sont nombreuses depuis le début du conflit.
Mi-octobre, six élèves avaient été enlevés dans une attaque de lycée à Bamenda, selon des sources concordantes. Les autorités avaient démenti. Le jour de la rentrée scolaire début septembre, un directeur d'école a été assassiné, un professeur mutilé et plusieurs lycées attaqués. Le conflit armé a redoublé d'intensité dans la région du Nord-Ouest après plusieurs mois d'accalmie.
Le 3 novembre dernier, le sous-préfet de Noni, dans le département de Bui, région du Nord-Ouest a été enlevé par des sécessionnistes. Martin Ngwa Majong est libre depuis le 7 novembre 2018 après quatre jours passés entre les mains des sécessionnistes. Le sous-préfet de l’arrondissement de Noni est apparu vraiment mal en point. Il avait deux bandages sur le visage. Il s’appuyait pour marcher sur des éléments des Forces de défense et de sécurité.
L’armée camerounaise dans un de ses tweets a indiqué le 8 novembre 2018, que l’autorité administrative «a subi des sévices corporels: blessé par plombs à la jambe droite, multiples blessures par gourdin et cross fusil artisanal sur la tête, bras gauche et plante de pied».
Otric N.
Chers touristes, soyez les bienvenus au Cameroun, ce pays dont vous connaissez certainement les exploits notamment sur le plan sportif mais pas seulement j’en suis convaincu, et dont le prochain, en cours de préparation par certains des nôtres, changera à tout jamais le sort de l’humanité toute entière. En effet, grâce au travail acharné de certains compatriotes, Manger le pain-Sardine fera bientôt son entrée dans la bible comme étant le onzième pêché. A vous de voir si vous voulez applaudir ou pas. Quand je pense que l’initiateur de tout ça est l’acteur principal de cette même bible ; lui qui avait multiplié les pains et les sardines pour nourrir la multitude qui le suivait… En tout cas, suivez le guide.
Bienvenus dans mon pays où des bavards inconsistants veulent dicter leur loi, où des illettrés notoires s’érigent en grands professeurs donneurs de leçons, laissant croire à qui leur prête oreille, qu’il existe ici, d’un côté, celui de nos dirigeants, un océan d’idiots et d’incapables et d’un autre, le leur, la crème de l’intelligence et de la compétence.
Bienvenus au Cameroun où ces même gens reconnaissent que Paris, une ville, ne s’est pas construite en un jour mais veulent voir le Cameroun, un pays, l’être en une demie journée et pour ce faire ne fournissent pour seul effort que la critique. Bienvenus dans ce pays qui à l’une des diasporas les nuisibles de la terre entière, diaspora dont certains membres ne brillent que par leurs actes antipatriotiques et dont la contribution à l’essor du pays est quasi nulle ; nous l’appelons affectueusement : « DIASPORA CINQ ETOILES ».
Bienvenus dans ce pays dont certains des enfants appellent de tous leurs vœux la destruction et pour cause, tout le monde est responsable de leurs malheurs sauf eux-mêmes. Ceci n’est pas pour nier les difficultés réelles d’épanouissement que rencontrent certains du fait des agissements irresponsables d’autres. Bienvenus dans mon pays où certains, parce qu’ayant perdu leur mère dans un accident tragique de la circulation, nous ont-ils dit, causé par un membre de la haute sphère administrative, veulent entrainer le pays tout entier dans le chaos et où d’autres, pour quelques billets de banque, n’hésitent à ravaler fierté et honneur pour ternir son image de marque. Pour ces derniers, l’on dit qu’ils veulent « Briss » à tout prix.
Bienvenus au Cameroun, le pays de certains aboyeurs tapis tels des musaraignes ailleurs et qui de cet ailleurs, ne brillent que par leur promptitude à déverser leur haine pestilentielle sur le pays et ses dirigeants. Leurs sales besognes accomplies, ils sont les premiers à trembler tels des feuilles mortes dès qu’ils apprennent qu’un officier supérieur de notre armée est de passage dans leur pays de résidence. L’expression consacrée pour décrire pareille attitude ici est : « C’est le cœur du bandit qui bat ». Bienvenus au Cameroun, ce pays où ces « Jean Sans-peur[1] », des ignares notoires sautent de joie parce que leur président n’assiste pas à une célébration dans un pays étranger, étalant par là même à la face du monde leur ignorance du fait que seuls les pays ayant participé à la guerre aux côté de celui célébrant étaient invités.
Bienvenus au Cameroun, ce pays où certains entrent en transe lorsqu’ils apprennent qu’il y’a eu un accident sur nos routes. Paradoxalement, ils sont les mêmes à dénoncer toute mesure coercitive prise par les autorités administratives pour sanctionner les transporteurs concernés, voyant même souvent en cela, l’envie de nuire à certains. Bienvenus dans ce pays où leur transe continue lorsqu’ils apprennent qu’un pont sur une route s’est affaissé, qu’un chantier accuse un retard, qu’un enfant a disparu, manquant de faire ce qu’il y’a de plus banal, c’est-à-dire remercier lorsque ce même enfant ou un autre est retrouvé. Bienvenus dans ce pays où leur transe atteint son paroxysme lorsqu’une femme décède en voulant donner la vie ; à ce moment, ils oublient volontiers cette Sarah camerounaise qui l’a donnée à un âge avancé et ce du fait de l’expertise camerounaise, au moment où elle même avait perdu tout espoir…
Bienvenus au Cameroun, ce pays où certains ont des poussées d’urticaire lorsqu’après avoir tout fait pour que les Lions Indomptables fassent une mauvaise coupe d’Afrique, ces derniers la remporte haut la main. Bienvenus dans ce pays où certains font des AVC lorsque ne ménageant aucun effort pour saboter l’organisation de la CAN, les évaluations de la CAF à chaque visite d’inspection sont concluantes. Après avoir été sorties de leurs états végétatifs, elles sombrent à nouveau dans des comas qui s’approfondissent à chaque fois qu’est posé un nouveau siège à Japoma, à Olembé et la totale à chaque fois qu’est fixée un pan de la toiture de ces chefs d’œuvres.
Bienvenus au Cameroun, ce pays où des gens attrapent le mal d’estomac lorsqu’ils apprennent que les barrages de Lom Pangar, de Memvele, Mekin sont achevés, que le deuxième pont sur le Wouri est terminé et que ce dernier est un bijou architectural. Bienvenus au Cameroun, ce pays où certains attrapent la migraine lorsqu’ils voient les travaux de l’autoroute Yaoundé-Douala avancer, lorsqu’ils apprennent que l’autoroute Yaoundé-Nsimalen sera bientôt livré. Bienvenus au Cameroun, ce pays où, sous prétexte de faire leur travail, avec une célérité déconcertante, certains ne brillent que par la transmission de nouvelles à charge (même si pouvant être fondées. Ndlr) contre leur pays, leur armée, celle-là même qui leur permet pourtant de faire ledit travail et d’être rémunéré. Bienvenus dans ce pays où des artistes peuvent se voir empêchés de travailler parce qu’ayant soit exprimé leurs opinions ou s’étant produits pour des entités dont certains ne partagent pas l’opinion…
Ne vous y trompez chers touristes, ceci n’est le fait que d’une infime minorité qui ne représentent en rien les diverses communautés ou les diverses composantes qui peuplent cette terre bénie et qui coexistent depuis des lustres en toute fraternité. Le Cameroun est un pays accueillant et chaleureux dans lequel, nonobstant quelques difficultés, il fait bon vivre. Bon an mal an, des efforts sont fournis au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie de tous. Comme illustré à suffisance, le Cameroun est en chantier et un jour, comme cette fiancée qui se dévoile aux yeux de son futur époux après moult efforts pour se faire belle, à la force du travail de la majorité silencieuse, il apparaitra resplendissant aux yeux de tous. Ne manquez pas de nous revenir. Il y’aura toujours de nouvelles et bonnes choses à voir.
Pour les plus jeunes, c’est le héros d’une bande dessinée. Plus peureux que n’existe pas sur cette terre.
L’audience de ce lundi a confirmé l’arrêt des poursuites contre l’employée d’Equinoxe TV.
Son avocate, Me Alice Nkom, annonçait déjà que cette audience devait servir au commissaire du gouvernement le moyen de notifier à sa cliente qu’il ne la poursuit plus et qu’il demande l’arrêt des poursuites.
Ce lundi 12 novembre 2018, Mimi Mefo Takombo, journaliste en service à Equinoxe TV était au Tribunal militaire de Douala pour répondre des faits de «propagation de fausses nouvelles, de nouvelles mensongères susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale, d’outrage aux corps constitués et aux fonctionnaires, incitation à la révolte contre le Gouvernement et les Institutions de la République». L’audience aura duré à peine dix minute, a-t-on appris.
Ecrouée à la prison centrale de Douala le 7 novembre 2018, elle a été libérée le samedi 10 novembre 2018 après une décision du chef de l’Etat, Paul Biya, selon le Colonel Didier Badjeck, chef de la division communication au ministère de la Défense.
Mimi Mefo a donc fait l’objet d’un arrêt des poursuites. C’est différent de la liberté provisoire dans ce sens que c’est prévu dans le code de procédure militaire et dans le code de procédure pénale. «En principe, explique Me Alice Nkom, son avocate, elle ne devrait plus être jugée. Mais cet arrêt de des poursuites doit être confirmé au tribunal, à la demande du commissaire du gouvernement qui va occuper le banc du ministère public. Cette disposition est prévue par la loi. Elle vient directement de la haute hiérarchie, même politique du parquet».
«Le fait qu’elle [Mimi Mefo] soit sortie avant le jugement et après qu’on nous a refusé la possibilité de ne pas l’écrouer, c’est une décision qui est à la fois, juridique, judiciaire et politique ; donc elle vient d’en haut. Cela va donc se terminer par un dernier acte du commissaire du gouvernement, de ce qu’il ne poursuit plus et qu’il demande l’arrêt des poursuites. Et le tribunal va tenir acte», poursuit l’avocate de la journaliste.
Mimi Mefo était accusée d’avoir relayé les propos d'une source affirmant que le missionnaire américain Charles Wesco, décédé le 30 octobre au cours d'un accrochage entre séparatistes anglophones et forces de défense camerounaises dans le Nord-Ouest, aurait été tué par des balles de l'armée régulière.
Lors de son incarcération, l’ « Organisation Non Gouvernementale » (ONG) : « Reporters Sans Frontière » (RSF), a précisé dans une déclaration, que la couverture du conflit entre les forces de défense camerounaise et les séparatistes des régions anglophones, est une mission essentielle des journalistes, et ne constitue ni une forme de soutien, ni un acte criminel relevant des tribunaux militaires.
Dans le même document, RSF signale que « Le septième mandat du Président Paul Biya commence par l’arrestation manifestement arbitraire d’une journaliste. C’est un acte grave, en parfaite violation de l’engagement pris la veille par le chef de l’Etat, lors de sa prestation de serment, de respecter la constitution ».
Après ce dénouement heureux, Mimi Mefo «devrait par conséquent y tirer tous les enseignements en se gardant de toute récidive. Faute par elle de le faire, elle sera à nouveau interpellée sans complaisance et traduite devant les tribunaux compétents».
«Tous ceux d'entre-deux qui vont s'inscrire en marge de la loi, "se heurteront à la rigueur de la loi". Il ne sert donc à rien de récupérer cette situation et de verser dans des jactances glorifiantes et des revendications ridicules qui n'ont en rien pesé sur la décision du Chef de l'Etat qui vient tout juste de nous exhorter à la construction du projet national», a prévenu le porte-parole du Ministère de la défense.
Otric N.
Le projet consiste à concevoir, construire et exploiter un barrage et une usine hydroélectrique de 420 MW (7 turbines de 60 MW) sur le fleuve Sanaga pendant 35 ans. Il comprend aussi la construction d’une ligne d’évacuation de 50 km en technique 225 kV jusqu’à Nyom.
D’un coût de 723 milliards de F CFA, ce projet est financé à 24% par des capitaux propres et à 76% par des emprunts extérieurs. Des accords de prêts ont par conséquent été signés avec diverses institutions étrangères. Notamment avec l’Agence française de développement (97 milliards de Francs CFA), la Banque européenne d’investissement (32, 797 milliards de Francs CFA), le Groupe de la Banque mondiale (520, 829 milliards de Francs CFA) et l’Agence africaine de développement (98,393 milliards de Francs CFA).
Le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal Amont de 420 MW sur le fleuve Sanaga au Cameroun est une priorité pour l’Etat du Cameroun dans la mesure où il lui permettra de disposer d’une source additionnelle importante de production d’électricité stable à l’horizon 2020. Il s’inscrit dans un vaste programme de valorisation du potentiel hydroélectrique du bassin de la Sanaga.
Le projet hydroélectrique Nachtigal-amont (420 MW) en cours de construction à 65 km au Nord-Est de Yaoundé, a franchi une nouvelle étape capitale au cours de ces dernières semaines avec la signature des contrats majeurs appelés «Contrats de projet».
Ainsi, le ministère des Finances, celui de l’Energie et de l’Eau, la Société nationale de transport d’électricité et le concessionnaire Eneo ont signé tour à tour, une convention d’engagement, une licence de vente, l’accord lié au transport et celui relatif à la commercialisation de l’énergie électrique.
Il y a eu également la signature de l’avenant n°1 de la convention de concession de production entre Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie et Augusto Soares Dos Reis (photo), directeur général de Nachtigal Hydro Power Company (Nhpc), la société en charge du développement du barrage.
Par ce contrat, l’Etat du Cameroun confie à Nhpc la construction de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal et de sa ligne d’évacuation d’énergie, ainsi que l’exploitation pour une durée de 35 années de cet aménagement amené à fournir 30% de l’énergie du pays à sa mise en service. En effet, à sa mise en service en 2023, la centrale produira plus de 2 900 GWh/an.
Ces contrats de projet consacrent définitivement la naissance de Nhpc comme acteur à part entière du secteur de l’électricité camerounais.
Le projet comprend la construction: d’un barrage principal en béton compacté au rouleau (BCR) déversant d’une longueur de 1 450 m et d’une hauteur maximale de moins de 15 m, formant, avec un barrage secondaire de fermeture en BCR de 550m de long, une retenue de 421 hectares;
La construction d’un canal usinier en remblai revêtu d’un masque en béton de ciment de 3300 m de longueur environ, capable de transiter 980 m3/s depuis la retenue jusqu’à la centrale hydroélectrique. La hauteur maximale des remblais est d’environ 20 m. Ce canal alimente une centrale hydroélectrique dotée de sept groupes Francis de 60 MW fonctionnant au fil de l’eau;
La construction d’un poste de production ouvert et d’une ligne de transport d’énergie en 225 kV d’une longueur de 50 km pour acheminer l’électricité jusqu’au poste d’arrivée à Nyom 2 à l’entrée nord de Yaoundé;
La construction des ouvrages annexes nécessaires au chantier de construction, à l’exploitation et à la maintenance de la centrale hydroélectrique (routes, cité, bâtiments annexes, réseaux …);
Et enfin la construction d’une microcentrale hydroélectrique implantée en rive gauche du barrage principal pour turbiner le débit réservé de l’aménagement (débit écologique pour maintenir un écoulement dans le tronçon court-circuité entre le barrage et l’usine hydroélectrique principale).
Otric N.