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Il existe encore des millions de personnes à travers le monde qui ont plus ou moins d’enfants qu’elles ne l’auraient souhaité.

Jamais de telles disparités entre les taux de fécondité n’avaient été observées entre les groupes de pays dans l’histoire de l’humanité, selon les responsables du Système des Nations Unies, en conclave ce jour, au Hilton de Yaoundé, en compagnie du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du Territoire.

Dans son discours de circonstance, Paul Tassong, ministre délégué auprès du ministre de l’économie a précisé qu’une fécondité élevée se traduit par un accroissement plus rapide de la population, ainsi qu’une part disproportionnée de la population âgée de 15 ans ou moins. Ce qui crée des difficultés pour les gouvernements, notamment celui du Cameroun qui ont du mal à satisfaire la demande en services de santé et d’éducation, et à préserver les acquis du développement. Il est important de préciser que les pays où les femmes ont en moyenne trois ou quatre enfants sont géographiquement et économiquement diversifiés. Au fur et à mesure que leurs taux de fécondité diminuent, ils prennent également des voies divergentes à des rythmes différents.

Par contre, partout où on vit une fécondité plus élevée, les obstacles économiques, sociaux, institutionnels et géographiques empêchent très souvent aux femmes d’avoir accès à des informations et produits de qualité en matière de planification familiale. Les jeunes, ne sont pas épargnés par ce phénomène. L’on déplore de plus en plus la fait qu’ils se montrent incapables de surmonter les obstacles qu’ils rencontrent. Tous ces facteurs, pris ensemble empêchent des millions de personnes d’exercer leurs droits reproductifs.

En Afrique sub-saharienne, on estime que 21% des femmes souhaitent éviter une grossesse mais n’utilisent pas de moyen contraceptif moderne. Les femmes qui ont au moins suivi un enseignement secondaire préfèrent avoir moins d’enfants que celles qui sont peu ou pas instruites. Celles qui entrent dans la dernière catégorie sont en outre mieux armées pour surmonter plus tard dans leur vie, les obstacles qui les empêchent par exemple d’accéder à des emplois décents et rémunérés.

Un taux global de fécondité de trois ou quatre enfants par femme peut masquer d’importantes disparités au sein des pays : les personnes les plus riches vivant en milieu urbain ont accès à des moyens de contraception, tandis que les minorités ethniques des milieux ruraux ne disposent que d’un accès limité aux programmes de planification familiale. Les adolescents dans certains de ces pays disposent également d’un accès restreint aux informations et services en matière de contraception, ce qui entraîne des taux de grossesses précoces relativement plus élevés

Dans les 12 pays d’Amérique latine et des Caraïbes examinés dans ce chapitre, les taux de fécondité chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans et les jeunes âgés de 20 à 24 ans sont plus élevés que dans les autres régions du monde présentant des taux globaux de fécondité similaires.

Les travaux qui se sont déroulé ce mardi à Yaoundé ont eu pour objectif majeur d’amener le gouvernement camerounais, à travers les accords signés avec ses différents partenaires, de créer des synergies incitatives pour que les zones urbaines soient dotées des structures qui vont permettre aux populations de bénéficier de toutes les commodités nécessaires. Ce qui va réduire le taux de natalité et même l’exode urbaine.

Nicole Ricci Minyem 

Le corps médical recommande d’être prudent, car il s’agit là d’une maladie, qu’il qualifie de «tueuse silencieuse».

Le 12 novembre 2018, le Cameroun a célébré la Journée mondiale de lutte contre l’infection pulmonaire. Dans sa parution de lundi dernier, notre confrère Cameroon tribune rapportait que la pneumonie fait partie des maladies qui terrassent les camerounais, même si on a plus pris l’habitude de ne parler que du Sida et du paludisme. Sur les causes de cette maladie, le Dr Ubald Olinga Medjo apporte les éclaircis suivants. «La pneumonie est une infection du poumon profond, autre que la tuberculose. Elle peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons. Mais la forme la plus courante est causée par le pneumocoque. En ce qui concerne la transmission, la maladie ne passe pas d’un être à l’autre comme c’est le cas de la tuberculose. Car le pneumocoque n’est pas un germe qui vient d’ailleurs. Nous l’avons dans nos voies respiratoires. Mais pour une raison ou une autre, ce germe peut décider de descendre plus bas et de créer les problèmes à la personne. Notamment si la personne a une baisse de son système immunitaire», explique-t-il.

Même si au Cameroun, les statistiques concernant cette maladie ne sont pas disponibles, le quotidien gouvernemental Cameroon tribune rapporte que d’après ses sources bien introduites, à l’hôpital Jamot de Yaoundé, c’est la deuxième cause d’hospitalisation. La première étant la tuberculose. Les victimes se recrutent chez les enfants et les personnes du troisième âge. Sur les symptômes de ladite maladie, le Dr Ubald Olinga Medjo, chef des services techniques particuliers à l’hôpital Jamot de Yaoundé déclare «généralement la maladie se manifeste par une forte fièvre entamée brutalement. Une douleur à la poitrine avec une toux sèche au début qui se poursuit avec des crachats couleurs rouille que certains prennent pour le sang. Il y a également beaucoup de fatigue et une altération rapide de l’état de santé du malade. Lorsque la maladie se complique, le malade peut avoir du liquide dans l’enveloppe du poumon. Il peut même arriver que la maladie perce le poumon. Et le même germe de la pneumonie peut également provoquer une méningite».

Comme pour les maladies telles que le paludisme, le Cameroun a mis en place un plan de riposte. L’hôpital Jamot de Yaoundé passe pour être spécialisé dans la lutte contre la pneumonie. La prise en charge estimée à des coûts convenables à toutes les bourses, va des examens médicaux précis à savoir radiographie des poumons, examens des crachats.

Liliane N.        

 Ils se sont retrouvés en Côte d’ivoire dans le cadre du Salon international des équipements et des technologies.

Les acteurs de la filière de l’anacarde reconnaissent qu’il s’agit là d’un domaine porteur. En ce sens qu’il permet non seulement d’avoir une certaine rentabilité économique, mais il offre également une possibilité de créations d’emplois. Pour prendre en exemple le cas de la Côte d’ivoire, les chiffres puisés à bonne source, font état de ce qu’en 2017, ce pays a produit 700 000 tonnes du fruit de la noix d’acajou. Il fait partie de ce côté-là, des cultures les plus phares. Le Bénin, le Sénégal et la Guinée Bissau produisent environ 40 000 tonnes par an.

Lors du Salon international des équipements et des technologies qui a connu la participation du Cameroun représenté à l’évènement par un groupe de producteurs locaux et d’une délégation du Ministères de Mine et de l’Agriculture, l’importance de la filière a été démontrée. Avec l’anacarde on peut avoir plusieurs dérivés. D’ailleurs ce Salon avait pour thème «Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour la jeunesse». Souleymane Diarrasouba Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion de petites et moyennes entreprises a indiqué que son pays la Côte d’ivoire s’est lancé dans la transformation de ce pays et aujourd’hui, il exporte le produit massivement le résultat vers le Bénin, l’Inde et le Vietnam. La Côte d’ivoire transforme l’anacarde en jus et fait des pâtisseries.

Pour spécifiquement parler du cas du Cameroun, il faut savoir que le 17 octobre 2018, il s’est tenu un atelier à Yaoundé, au cours duquel, la stratégie nationale du développement de cette filière a été validée. De cette assise on retient que le pays prévoit d’ici 2023 de vendre sur le marché international au moins 8000 tonnes de noix de cajou par an. Il bénéficie de l’accompagnement de son partenaire la GIZ Cameroun à travers son Programme d’appui au développement rural (PADER). Il faut préciser que la GIZ est un organisme en charge de la coopération allemande. Aussi le projet est piloté par le Ministère camerounais en charge de l’Agriculture et du développement rural.

Pour ce qui est des projections de vente des dérivés de l’anacarde comme les amendes blanches et les amendes grillées de cajou sur la même période, elles se chiffrent au minimum de 200 tonnes chacun par an. La production de 10 000 tonnes d’anacarde par an à l’échéance 2023 pourra générer un chiffre d’affaires annuel d’au moins 5,5 milliards de F au niveau du segment de production. Partant du fait qu’il pourrait avoir une hausse du prix moyen réel qui actuellement avoisine 850 FCFA, le kilogramme de noix de cajou, ce chiffre d’affaires pourrait à moyen et long termes être multiplié par cinq pour passer à 27,5 milliards de FCFA, si toutefois les tendances sur le marché international restent les mêmes.

En ce qui concerne les projections en termes d’emplois, avec la stratégie nationale de développement de cette filière, on s’attend à la création de 151 650 emplois pour la valorisation de 150 000 hectares de plantations. Dans les unités de transformation de noix de cajou, on pourra avoir au moins 110 000 emplois supplémentaires. Il faut noter qu’une unité de transformation d’anacarde d’une capacité de 1 000 tonnes a un besoin de personnel estimé à 275 ouvriers. Et celles qui ont une capacité de 50 tonnes nécessitent environ 20 employés.

Liliane N.

 A moins d’une année de la Coupe d’Afrique des Nations de football, le Cameroun pays organisateur de cette compétition continentale, s’active pour être prêt.

Pour abriter une Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la Confédération africaine de football (CAF) demande au pays organisateur, d’être doté d’un certain nombre d’infrastructures qui sont, entre autres, des stades, des hôtels. Le pays doit également être doté de tronçons routiers qui se veulent praticables. Au moment où la quatrième Mission d’inspection de la CAF, observe l’état d’avancement des ouvrages en cours de construction et de réhabilitation, la rédaction d’Agence Cameroun Presse, lance un regard panoramique sur les infrastructures retenues pour la compétition, qui va se dérouler du 15 juin au 13 juillet 2019.

                                           

Les Stades retenus

On sait que pour la CAN 2019 le Cameroun a choisi des stades logés dans cinq régions à savoir, le Centre, l’Ouest, le Littoral, le Sud-Ouest et le Nord. La compétition qui se jouera avec six poules se déroulera avec la répartition suivante.

Groupe a

Groupe b

Groupe c

Groupe d

Groupe e

Groupe f

Logé au stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé, dans la région du Centre.

 

Il a une capacité de 60 000 places.

 

Les stades d’entraînements de cette poule sont le stade Annexe Paul Biya 1, le stade Annexe Paul Biya 2 et le stade de la Beac.

Logé à Douala. Il jouera ses matches au stade de Japoma, dans la région du Littoral.

Il a une capacité de 50 000 places.

 

Les stades d’entraînements sont Japoma, Annex stadium, le stade de la Réunification,

le stade Mbappe Leppe et le stade de Bonamoussadi.  

 

 

Logé au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, dans la région du Centre.

 

Ledit stade a une capacité de 40 000 places.

 

Les équipes s’entraîneront au stade annexe Ahmadou Ahidjo 1 et 2

stade militaire

Logé au stade KOUEKONG, dans la ville de Bafoussam, région de l’Ouest.

Ce stade a une capacité de 20000 places.

Logé au stade Omnisports de Limbé, dans la région du Sud-Ouest.

Il a une capacité de 20 000 places.

 

Les équipes s’entraîneront au Limbé annex, au Stadium Centunary, au  Stadium Molyko, à l’Omnisport stadium et au  

Municipal stadium.

Logé dans la ville de Garoua, région du Nord.

Les matches se joueront au stade Roumde adja.

Il a une capacité de 30 000 places.

 

Les équipes s’entraîneront au Roumde Adja stadium, au Poumpoumre stadium, au

Reyre stadium, au

Stade du Cenajes

Coton sport football camp

 

Etat actuel des stades

A titre de rappel, au cours du point de presse du 9 novembre 2018, le Ministre des Sports et de l’Education physique a déclaré que 34 stades, parmi lesquels 7 pour la compétition, sont en phase terminale. Et selon des informations puisées chez l’une de nos sources à savoir Jean Baptiste Biaye, membre du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), à l’heure actuelle, les stades de compétitions logés à Yaoundé (Omnisports Ahmadou Ahidjo) et à Limbe sont prêts, ainsi que les stades d'entraînement. Les stades de Japoma et Olembe sont en cours de finition, ainsi que ceux qui sont à Garoua et à Bafoussam. Pour ce qui des stades d’entraînement situés dans la ville de Douala, ils sont aussi en cours de finition. Il convient de souligner à ce niveau que le stade Olembe et ceux de Garoua ont récemment été inspectés par les experts de la CAF.

Il faut également préciser que le Gouverneur de la région du Littoral, invité du Programme les Matinées de la CRTV, le 13 mars dernier, a indiqué que sur son territoire de commandement, les travaux de chantiers de Douala étaient réalisés à 68%, rendu à la date suscitée. «Le complexe omnisport de Japoma est rendu pratiquement à 68% de taux d’exécution globale des travaux. Ce complexe ne nous fait plus de soucis du tout, parce que la grande difficulté avait été le ravitaillement en matériaux pour la construction de cet ouvrage. Les plateaux sont arrivés à bon port, ça fait que le taux d’exécutif est assez avancé, probablement au plus tard au mois de décembre 2018, nous aurons déjà le stade de Japoma fin prêt», a-t-il déclaré.  

                                                             

Les hôtels de la CAN

Pour ce qui est des structures hôtelières, celles qui ont été retenues sont les suivantes.

Groupe a

Groupe b

Groupe c

Groupe d

Groupe e

Groupe f

L’hôtel mont febe

 

Hôtel Djieuga palace

 

Olembe sport

 

Complex hôtel

L’hôtel Sawa

 

Hôtel starland

 

Hôtel pullman

 

Hôtel Akwa palace

 

Résidence la falaise.

Hôtel hilton

 

 

Hôtel franco

 

 

Hôtel la falaise

Hôtel zingana

 

 

Hôtel la vallée de bana

 

Tagidor garden palace de bangou

 

Hôtel Bantou

Fini hôtel

Parlementarian

 

stadium

Mountain hôtel

 

Atlantic Beach Hôtel 

Hôtel de la Benoue

 

Hôtel Roumde adja

 

Hôtel des sports

  

                                                     

Les tronçons routiers

Autant les stades et les structures hôtelières sont nécessaires pour la CAN, les routes le sont également. Sur ce point donc, on retient d’après notre source Jean Baptiste Biaye, de façon générale, les routes qui mènent vers les stades et les hôtels retenus sont aménagées. «Celles qui ne le sont pas encore», le seront. D’ailleurs en répondant aux questions relatives aux voies d’accès, Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral indiquait que «ce ne sont pas des travaux qui prennent des mensualités comme l’ouvrage principal. Faire des routes c’est une question de deux ou trois mois».

Appelé à s’exprimer sur les travaux pour la voie principale, il a déclaré au cours de l’interview réalisée en mars dernier, «nous n’avons Aucune inquiétude pour l’exécution des travaux de route pour les pénétrantes. Parce que ça ne demande pas des délais longs. Au niveau du parking les terrassements indiquent clairement tous les espaces prévus pour ce complexe. Les terrassements ont été faits et autant les pénétrantes que ces zones de parking ne sont pas des travaux qui demandent des longs moments à se faire exécuter. On est sortis de la zone difficile qui demandait à mettre en place des pilonnes qui allaient à la profondeur de 20 à 25 mètres. Tout cela a été fait et maintenant c’est plus des assemblages puisque c’est des pièces préfabriquées qu’on est en train de mettre».

Liliane N.

 
Bernard Ouandji est économiste et ancien fonctionnaire du système des nations unies. Il décrypte pour Agence Cameroun Presse les implications économiques des crises sécuritaires que traverses le Cameroun avec un accent sur la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest du pays.
 
  • Quelles sont les conséquences de la lutte contre Boko Haram et de la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest dans l'économie du Cameroun ?
Vous savez déjà que l'Extrême Nord du Cameroun a une part très réduite dans le Produit Intérieur Brut (PIB). Ce qui fait que sur le plan économique, ici dans le Sud, on ne ressente pas vraiment les effets de ces perturbations occasionnées par Boko Haram. 
En ce qui concerne la crise au Nord Ouest et au Sud Ouest, l'impact aussi est très limité du point de vue des résidents et de consommateurs qui sont à Douala, Yaoundé et Ngaoundéré. C'est paradoxal, parceque le Sud Ouest à lui seul, du fait des richesses pétrolières, contribue à près de 20% des recettes nationales fiscales.
 
  • L'exploitation du pétrole est elle menacée ?
Ce qui est etrange, c'est que le pompage et l'exploitation du pétrole continue comme avant, malgré la crise armée et les violences connues dans le Nord Ouest. Puisqu'il se pompe en Mer et il est chargé dans les navires en Mer, les assaillants ne peuvent pas vraiment perturber son exploitation. Donc ça peut durer pendant des années. 
 
J'ai été économiste des Nations Unies en Angola pendant 06 ans. Or l'Angola était en guerre depuis 27 ans. À ce moment, le gouvernement central à Luanda, qui était reconnu par la communauté internationale, continuait de bénéficier de l'exploitation du pétrole. Il est arrivé une fois que les rebelles de l'UNITA ont tenté une attaque en direction des plateformes, ce sont les compagnies pétrolières elles mêmes qui se sont chargées de repousser les rebelles. C'est dire que malgré ce qui se passe sur le continent dans le Nord Ouest et le Sud Ouest, le pompage et l'exploitation du pétrole continue comme avant.
 
  • la crise a causé la destruction de plusieurs plantations dans ces localités. Quelles peuvent être les implications sur l'économie de notre pays ?
 
Selon un rapport que j'ai reçu pas plus tard que ce samedi (10/11/2018 ndlr), les plantations sont pratiquement à l'arrêt. La PAMOL, la CDC. En tout cas, ça ne tourne pas à un rythme industriel. Et vous devez savoir que lorsqu'une industrie agricole est en arrêt de la sorte, la remettre en marche ne sera pas facile. L'huile de palme, le caoutchouc, la banane sont très recherchés sur le marché mondial en ce moment.
 
À l'heure actuelle, le Cameroun importe près de 100 mille tonnes d'huile de palme du Gabon. Or il n'y a pas plus de 10ans que le Gabon s'est investi dans la production de ces denrées. C'est "OLAM" une entreprise d'Asie du Sud-Est qui est en charge de la culture et de l'exploitation de l'huile de palme et de l'Heveha au Gabon. Conséquence, le pays d'Ali Bongo nous exporté déjà l'huile de palme.
Tout ceci nous donne de constater que l'économie du Sud Ouest est morte à 80%, excepté bien sûr le pétrole.
 
Propos recueillis par Stéphane Nzesseu
 

Henri Eyebe Ayissi le Ministre de l’Agriculture et du développement rural a signé deux accords contractuels avec deux partenaires financiers.

Pour relancer les activités de la Cameroon Development Corporation (CDC), deuxième employeur après l’Etat au Cameroun, il faut débourser la somme de 80 millions de FCFA. Car ladite relance passe par le rajeunissement des plantations, la fourniture des engrais, l'acquisition des équipements, la formation du personnel, la rentabilisation des exploitations et l’accroissement de la production. Le 9 novembre 2018 a donc marqué un tournant important pour cette société qui est au bord du gouffre. En présence du Haut-Commissaire du Canada, du représentant de l’Ambassadeur de France et des responsables des entreprises chargées de la restructuration de la CDC, Henri Eyebe Ayissi a souligné l’importance des accords contractuels conclus avec l’entreprise française Thyllium Sas et l’entreprise canadienne Innovation Trailer Design. «Nous sommes tous engagés dans un grand challenge, celui du processus de sauvegarde et de relance de la CDC à travers sa restructuration», a-t-il déclaré.

Il convient de souligner que ce projet qui concerne la relance de la CDC est porté par Philemon Yang, le Premier Ministre. Et depuis 2015, une équipe du Ministère en charge de l’Agriculture et du développement rural (MINADER) a assuré la tutelle technique du dossier. Ladite équipe avait comme travail, identifier des partenaires techniques susceptibles de satisfaire les besoins de la CDC. Avec lesdits accords, aujourd’hui la suite de ce dossier revient au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ce département ministériel doit donc s’occuper de la finalisation du financement qui reste encore en négociation avec les deux partenaires financiers.

A titre de rappel, la CDC est une entreprise dont le sous-secteur d'activités porte sur l’Agro-industrie. Elle est logée dans la région du Sud-Ouest en proie à la crise socio-politique. Généralement prise pour cible par les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie, la CDC connait une situation qui la rapproche de plus en plus de la faillite. D’ailleurs le Groupement inter-patronal du Cameroun dans son tout dernier rapport démontre que cette société va mal.

Il se trouve qu’à l’heure actuelle, sur 29 de ses sites, 12 sont en arrêt total d’activités. D’après des sources, certains desdits sites ont été transformés en des camps de base pour des assaillants armés qui ont délogé les travailleurs. 10 sites ne sont plus que partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones.

Pour ce qui des emplois, 6 124 sont déjà perdus sur les sites en arrêt de production et 5 805 autres relevant des sites partiellement opérationnels sont gravement menacés; ce qui représente 71% de l’effectif total employé par la société. Sept sites seulement, dont deux usines (Tiko et Idenau) et cinq plantations (Debundscha, Missellele, Ndongo, Mondoni et Moquo), sont encore entièrement opérationnels.

Dans son rapport le Gicam révèle que les plantations ne sont plus entretenues ni traitées, laissant libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. «La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements», écrit le Groupement.

Toujours dans le but de procéder à la restructuration de la CDC, cette entreprise fait partie de celles qui seront soutenues avec les fonds issus du 5e emprunt obligataire du Cameroun.

Liliane N.

Can 2019, entretien avec le délégué régional pour le Centre du ministère de l'habitat.
 
 
La coupe d'Afrique des nations avance à grand pas. Parmi les acteurs engagés dans les chantiers préparatoires à la bonne tenue de la phase finale figure en bonne place le ministère de l'habitat et du développement urbain. 
 
Les inspecteurs de la CAF poursuivent leur visite de contrôle sur les chantiers devant abriter la compétition sur l'ensemble du territoire national. Après leur passage à Yaoundé, il a été remarqué l'avancée considérable des travaux sur les voies d'accès au stade d'Olembé, principale responsabilité du ministère de l'habitat et du développement urbain.
 
Le délégué régional pour le Centre, Nicolas Baba est au cœur de l'action. Il nous a fait savoir " qu'en réalité, nous sommes en charge des travaux de réhabilitation de la voirie de la ville de Yaoundé et des voies d'accès aux différents stades de compétition et d'entraînement". Des travaux qui sont à ce jour bien engagés. À Olembe, les défis pour les équipes du ministère sont multiples. Au delà des travaux proprement dit de voies d'accès au stade, les ingénieurs du ministère sont également sur la réalisation d'une route qui desservira la localité de Soa. "À Olembe nous avons deux projets. D'abord les routes attenantes au stade. Mais aussi, la construction d'une route qui part de Fougerolles et de Febe Village pour rejoindre la nationale nro1 à Nkozoa", dixit le délégué régional du ministère de l'habitat pour le Centre.
Dans les villes de Yaoundé, on observe des travaux de rafraîchissement des artères de la capitale politique. Des rues qui reçoivent des pavés, d'autres qui sont bitumées, et d'autres encore sont réaménagés. "Il s'agit d'une prescription du chef de l'Etat, relayé au ministre Jean Claude Mbouentchou par le ministre Secrétaire général à la présidence de la République".
 
À moyen terme, la ville de Yaoundé aura fière allure. L'ensemble des travaux devraient être terminés au plus tard entre Avril et Mai 2019. La circulation sera plus fluide. À cet effet, des mesures sont prises pour le désengorgement des autres voies qui permettront de dequenter la circulation autour des stades. Du côté d'Olembé, l'axe messassi - emana devra connaître des ajustements pour que la circulation soit davantage fluide. Question de faciliter l'accès en aller comme en retour du stade d'Olembé. 
 
Aussi, ces mêmes ajustements sont déjà en cours sur les axes Mobil Omnisports - lycée bilingue - Essos. Cet axe est très importante. Les mesures de sécurité demandent que les stades devraient pouvoir être vide en un temps record. Or celà induit également que les spectateurs puissent quitter les abords des stades dans les mêmes temps. D'où l'intérêt à désengorger les voies d'accès aux abords des stades.
 
 
À Essos, on observe depuis quelques semaines la pose des pavés sur les routes secondaires à l'axe situé entre Hôtel du Plateau et Mobil Essos. Ces travaux se poursuivront avec le bitumage la voie principale de cet axe.
 
 
La difficulté majeure à laquelle fait face les agents du ministère dans l'accompagnement de ces travaux est la retissence des citoyens habitants les zones concernées par les chantiers. Mais le délégué régional rassure "il faut que ceux là sache que les enveloppes pour les indemnisations sont déjà prêtes. Après les formalités administratives en cours, tous ces camerounais seront désintéressés. Il n'y a pas de doute à se faire là-dessus". Les chantiers se poursuivent en toute sérénité et comme le Chef de l'Etat l'a dit, le Cameroun sera prêt le Jour dit.
 
Stéphane Nzesseu

Le fils de l'ancien président Sénégalais Abdoulaye Wade qui est par ailleurs le candidat du parti Démocratique Sénégalais ( PDS) à la présidentielle de février 2019, a annoncé à ses proches qu'il entend revenir bientôt à Dakar, malgré le fait qu'une menace d'incarcération plane au dessus de sa tête.

Pour le gouvernement sénégalais, Karim Wade ancien homme fort de ce pays de l'Afrique de l'Ouest  n'a pas été amnistié, mais plutôt gracié par Macky Sall, le chef de l'État actuel. Il n'est pourtant pas acquitté des amendes  auxquelles il a été condamné. Il sera donc, en vertu de la loi et de la contrainte par corps, arrêté dès qu'il va fouler le sol sénégalais. Cette même loi stipule que il n'est pas éligible parce que pas inscrit sur les listes électorales. Cette décision a amené ses avocats à faire valoir que la cour de répression de l'enrichissement illicite, la juridiction spéciale qui a condamné Karim Wade a expressément exclu dans sa décision, la déchéance des droits civiques.
Plusieurs chefs d'États en Afrique de l'Ouest comme en Afrique Centrale lui ont pourtant demandé de renoncer à son projet, mais en vain.

Devant la véhémence des propos qu'il a tenu alors que certains de ces aînés lui donnaient les conseils, ils ont fini par abandonner l'idée de lui faire entendre raison. 
Lorsque Abdoulaye Wade perd les élections présidentielles, son fils qui occupait entre autres, les fonctions de ministre de la coopération internationale, des transports aériens, des infrastructures et de l'énergie est inculpé pour enrichissement illicite et incarcéré à Dakar, lorsque le procureur de la cour de répression avait ordonné sa garde à vue. Le magistrat, pour expliquer son acte avait fait observer à l'époque qu'il n'était pas convaincu de la pertinence des explications données par Karim Wade, sur l'origine de sa fortune, estimée à ce moment là à 694 milliards de FCFA. 

Le substitut du procureur avait lui aussi parlé d'une véritable ingénierie financière frauduleusement, faite de montagnes complexes et de sociétés à tiroirs. 
Ces accusations et bien d'autres ont amené le camp de Abdoulaye Wade à affirmer que tout avait été orchestré par le nouveau pouvoir, soucieux de faire rendre gorge aux dignitaires de l'ancien régime. Il avait été condamné en 2015 à six ans de prison ferme et à plus de 210 millions d'euro d'amende pour les faits qui lui étaient reprochés. Mais, bénéficiant d'une grâce présidentielle, il vit depuis juin 2016 à l'étranger, principalement au Koweït.   

Le Chef de l'État sénégalais Macky Sall a laissé entendre que s'il est réélu en février prochain,il pourra, en plus de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, accorder une amnistie générale.

Nicole Ricci Minyem

Au premier semestre 2018, ce déficit a atteint 818,1 milliards, soit une augmentation de 437,7 milliards de FCFA, donc plus de 115,1%, contrairement au premier semestre de l'année dernière. Les chiffres ont été rendu publics lundi 12 novembre, par l'Institut National de la Statistique ( INS). 

Une aggravation selon les experts causée par un déficit commercial, résultat de l'augmentation des importations de l'ordre de 20,8%. On ajoute à cela les exportations de l'ordre de 16,8% pendant la période au cours de laquelle les études ont été menées. 
Les recettes d'exportation sont en baisse de 16,8% en valeur et 24,7% en quantité. Cela se ressent beaucoup plus au niveau des huiles brutes de pétrole ( - 33,8%), du cacao - (89,4%), du beurre de cacao ( - 90,4%), du café (- 30,1%), de l'aluminium brut ( - 32,8%), et enfin du caoutchouc ( - 33,1%)...
Par rapport aux dépenses d'importation, en hausse de 20,8% en valeur et 27,2% en quantité, par rapport au premier semestre 2017, elles proviennent de l'accroissement des achats des huiles brutes de pétrole ( 829%), de céréales 13% dont 19% pour le riz, des poissons et crustacés 26%, des produits pharmaceutiques 16% et lubrifiants 16%.

Des données qui démontrent que le Cameroun, à l'aube de ce septennat considéré comme celui des grandes opportunités doit se donner à fond, à travers les départements ministériels dont les secteurs ont été cités il y'a quelques jours, par le Président de la République, lors de discours d'investiture:. Agriculture et Développement Urbain, Industrie et Développement Technologique, Eau et Énergie. Les ministères des finances et de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire n'étaient pas en reste et, on peut en citer de nombreux autres. 
Le Chef de l'État avait dit à ses concitoyens  qu'il entend  poursuivre les réformes structurelles pour une économie plus attractive et plus apte à accueillir les investissements. Le développement des secteurs qui vont permettre de réduire les importations des biens et services afin de rééquilibrer la balance commerciale chroniquement déficitaire.
La réalisation d'une véritable révolution agricole pour conforter le Cameroun dans son statut de grenier de l'Afrique Centrale, la construction d'un secteur industriel performant, pour la réalisation du plan directeur d'industrialisation...

Nicole Ricci Minyem

C'Est la quintessence du message que l'on peut retenir du discours prononcé par André Mama Fouda, ministre de la santé publique, à l'occasion des cérémonies du lancement officiel de la semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques

La résistance des bactéries aux antibiotiques constitue aujourd'hui, l'une des plus graves menaces pour la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement humain. Si aucune action n'est entreprise elle pourrait conduire chaque année à la mort d'environ 4.15 millions de personnes en Afrique d'ici 2050. 
Au Cameroun, les infections contre la pneumonie, la tuberculose, la gonorrhée, la salmonellose et bien d'autres, deviennent de plus en plus difficile à traiter avec les antibiotiques existants.  En 2014 par exemple, une étude réalisée avait démontré que 8.7% de patients souffrant de tuberculose pulmonaire présentaient une résistant aux antituberculeux. C'Est la raison pour laquelle, l'Organisation Mondiale de la Santé, en partenariat avec le Centre National de Coordination et Point Focal de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, le ministère de l'Agriculture et du Développement Urbain et le ministère de l'Élevage, des Pêches et des Industries Animales ont décidé depuis  Juillet 2018, d'élaborer une approche multisectorielle, pour mener des actions. Notamment, la sensibilisation des populations, des professionnels de santé ainsi que des décideurs politiques pendant une semaine sur la résistance aux antibiotiques afin de préserver leur efficacité pour le long terme, l'amélioration de la manière dont les antibiotiques sont prescrits et dispensés par les professionnels et utilisés par les malades. 
Cela concerne les Hommes parce que toute personne, à n'importe quel âge et dans n'importe quel pays est exposée aux risques de la contraction d'une infection bactérienne due à un germe résistant aux antibiotiques. Les animaux, les plantes et l'environnement sont également concernés par ce phénomène.

Les conséquences de développement des résistances aux antibiotiques

La résistance aux antibiotiques réduit la capacité à lutter contre les maladies infectieuses. Ce qui entraîne une augmentation de la durée des hospitalisations, de mortalité de même que des dépenses de santé.

Que faire pour prévenir les infections et préserver les antibiotiques

Même si les mesures sont prises pour mettre au point de nouveaux antibiotiques, la résistance demeure une grave menace sans une modification des comportements. Il est donc urgent de prendre les mesures afin de réduire la propagation des infections
-  Au niveau individuel, il est important de prendre les antibiotiques au bon moment, à la bonne dose, pendant la durée recommandée 
-  Utiliser les antibiotiques uniquement lorsqu'ils sont prescrits par un professionnel de santé qualifié
-  Ne pas en prendre de sa propre initiative
-  Ne jamais partager ses antibiotiques avec d'autres personnes
-  Ne pas utiliser le reste des médicaments sans l'avis d'un professionnel de la santé
-  Prévenir les infections, en respectant les règles élémentaires d'hygiène comme le lavage des mains
-  Éviter de contaminer les aliments en respectant les règles d'hygiène pendant la préparation.

Les professionnels de santé doivent, entre autres parler aux patients de la prévention des infections, de la prise correcte des antibiotiques, des résistances et des dangers d'une consommation abusive...

Aux professionnels des secteurs animal et environnemental, il est demandé de ne pas donner les antibiotiques aux animaux sans avis du vétérinaire, ne pas en utiliser comme facteur de croissance ou alors pour prévenir les maladies chez les animaux, vacciner les animaux pour réduire le besoin d'antibiotiques et utiliser les solutions de remplacement à ces médicaments s'il en existe
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Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01