Le Cameroun piétine encore, malgré les dispositions prises par le gouvernement afin d'implémenter l'accord triennal signé en 2017, avec le Fond Monétaire International.
La mission du FMI qui est arrivé au terme de son séjour au Cameroun a été reçu il y'a quelques jours par Alamine Ousmane Mey, ministre de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire.
Corinne Delechat a loué les efforts du gouvernement camerounais en parlant de " Bons progrès avec la reconstruction des réserves de charge, la consolidation budgétaire au niveau Région ainsi que l'amélioration du taux d'endettement..."
Elle n'a pas voulu donner son avis lorsqu'elle a été interrogée sur les réformes nationales. La Chef de la mission du FMI a simplement affirmé que le Cameroun se doit de parvenir à la conclusion de la 3ème revue sur facilité élargie de crédit, le programme phare qui soutient les réformes économiques et financières .
Néanmoins, Corinne Delechat insisté sur les secteurs qui selon elle, méritent d'être soutenus, à l'exemple de ceux qui vont permettre d'améliorer l'assiette des recettes non pétrolières. Non pas pour avoir de nouvelles mesures, mais plutôt un élargissement de la base de ressources, une meilleure qualité de dépenses ainsi que toutes les autres mesures qui peuvent contribuer à l'amélioration de l'accès des entreprises au crédit, une meilleure visibilité du climat des affaires.
Les propositions faites par les membres de la mission du FMI trouvent un échos favorable auprès de l'État Camerounais, d'autant plus que le 16 juillet dernier, le Cameroun a promulgué une loi fixant les règles de transparence relatives à la gestion des fonds internationaux.
Cette loi se focalise entre autres sur les dépenses militaires, les contrats pétroliers, le contrôle des gestionnaires de fonds publics, par la juridiction des comptes et l'adoption d'un dispositif légal relatif à l'enrichissement illicite.
D'autre part, dans les textes de loi portant code de transparence et de bonne gouvernance, par rapport à la gestion des finances publiques, l'article 42 dispose que: " Les finances publiques et les politiques qu' elles soutiennent sont soumises au contrôle de la juridiction des comptes. Le programme et les méthodes de travail de la juridiction des comptes, ainsi que les décisions et analyses sont établis en toute indépendance des pouvoirs exécutifs et législatifs..".
Il est donc désormais possible, à partir de cette disposition de la loi, de se rassurer de la régularité, de la sincérité et pourquoi pas du professionnalisme du compte général de l'État, des ordonnateurs , des contrôleurs financiers et des comptables, ce qui n'était pas possible il y'a encore peu et dont se réjouit le FMI dont la mission s'achève dans quelques heures.
Nicole Ricci Minyem
Une vidéo montrant l'avancement des travaux du stade d'Olembé. Des images prise par l'Agence Cameroun Presse.
Les images ont été prisent le 10 novembre 2018.
Le général Benson Akinroluyo prend le poste du général Abba Dikko à la tête de l'opération Lafiya Dole, a annoncé le porte-parole de l'armée, Texas Chukwu, dans un communiqué publié samedi.
Akinroluyo devient le cinquième commandant en deux ans à être déployé dans le nord-est pour mener la lutte contre les insurgés islamistes, dans un contexte de recrudescence des attaques, notamment contre des bases militaires, qui ont fait des dizaines de morts, apprend-on.
Le général Dikko n'avait été nommé qu'en juillet dernier et depuis lors, au moins neuf attaques ont été recensées contre des bases militaires, la plupart près des rives du lac Tchad, région contrôlée par la faction du groupe de l'État islamique d'Afrique de l'Ouest (ISWAP), après une possible prise de contrôle par des éléments plus radicaux.
Le conflit a coûté la vie à plus de 27.000 personnes depuis 2009 et près de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas rentrer chez elles dans la région du lac Tchad. Bien que le gouvernement et l'armée nigériane assure régulièrement que la région est sécurisée, le nord-est du Nigeria est toujours frappé par des attaques régulières.
Samedi soir, des centaines de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile lorsque Boko Haram a fait irruption dans le village de Jimmi, près de la ville clé de Maiduguri, incendiant des maisons et pillant le bétail.
Arrivés à bord de camions, des membres de Boko Haram ont attaqué le village de Jimmi, situé à 5 km de Maiduguri, capitale de l’Etat du Borno, vers 18 h 30 GMT, ouvrant le feu et forçant leurs habitants à fuir vers la capitale. Ils ont également attaqué un camp de personnes déplacées par les violences de leur groupe près du village de Kayamla, au niveau de la base militaire de Giwa, incendiant des tentes sous lesquelles elles étaient abritées.
«Les Boko Haram ont attaqué Jimmi ainsi qu’un camp de déplacés près de Giwa», a déclaré à l’AFP, Musa Ari, le chef des milices civiles qui appuient l’armée nigériane. Cette attaque n’a pas fait de victimes, mais a toutefois provoqué un déploiement de l’armée de l’air sur la zone, causant la panique dans la grande capitale du nord-est, d’habitude plutôt sécurisée, a souligné Ibrahim Liman, un autre milicien.
En avril dernier, des dizaines d’insurgés avaient lancé une attaque sur le camp militaire de Giwa, où sont détenus près d’un millier de personnes, accusées d‘être affiliées au groupe jihadiste. Les attaques, notamment contre les bases militaires, se sont intensifiées au cours des derniers mois, alors que le Nigeria se prépare pour un nouveau scrutin présidentiel en février prochain.
Abubakar Shekau, leader d'une faction de Boko Haram, a diffusé la semaine dernière une vidéo dans laquelle il revendique les dernières attaques du groupe. La vidéo utilise étonnamment le logo arabe et le drapeau noir de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), une faction habituellement rivale de celle de Shekau au sein de Boko Haram, ce qui pourrait indiquer un récent rapprochement entre ces deux groupes.
Si les deux factions agissaient maintenant de concert, cela pourrait s'avérer encore plus problématique pour les militaires nigérians qui n'arrivent toujours pas à réduire Boko Haram, lequel a accentué ses attaques ces dernières semaines.
Otric N.
Cette initiative a été lancée le 8 novembre 2018 au siège de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun à Mvolyé, à travers la Fondation Caritas-Cameroun
Face aux multiples possibilités de précarité, l'église catholique ne croise pas les bras. Aux côtés des pouvoirs publics, elle entreprend de nombreuses actions à l'endroit des personnes pauvres et vulnérables. Dans le sens de la mobilisation des ressources financières et matérielles pour pourvoir répondre aux besoins des populations en eau, santé, éducation, formation et bien d'autres.
Pour y parvenir, l’Eglise catholique a lancé une seconde collecte de fonds en faveur des couches vulnérables, jeudi dernier au siège de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun à Mvolyé. Les évêques, par l’entremise de la Fondation Caritas-Cameroun en partenariat avec le Comité international de la Croix rouge, ont organisé une conférence de lancement placée sur le thème: «la collecte des fonds au service de l'Eglise et/ou de l'humanitaire; innover la mobilisation des ressources financières dans l'Eglise et rendre compte de leur utilisation». Les populations issues de différents horizons ont massivement pris part à cet appel à la générosité.
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée, l’archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga a déroulé la feuille de route de cette campagne: «Notre campagne de cette année naturellement vise les nécessiteux et les urgences. L'année dernière nous étions plus en paix. Et cette année nous avons sur la main des charges humaines extrêmement lourdes. Comment reconstruire le Nord-Ouest et le Sud-ouest. Comment y participer comme chrétien et comment venir en aide à ces familles sinistrées, endeuillées, aux écoles dévastées autant d'appels à la générosité, lancés».
Et de poursuivre: «La Fondation Caritas-Cameroun est la voie des évêques au service des pauvres pour une charité élargie. Les évêques ont décidé de ne plus être indifférents, vis-à-vis de la croissance de la misère. Voilà pourquoi dans une structuration nouvelle, nous avons mis en place, la Caritas Fondation. Qui veut dire que désormais, nous disposons d'un instrument fiable pour sensibiliser toutes les générosités, mobiliser toute l'hospitalité africaine et surtout mobiliser la charité chrétienne.
De telle manière que les réfugiés trouvent place chez nous, les nécessiteux trouvent de l'aide et surtout la mise en place des projets structurants qui permettent de résoudre fondamentalement les pénuries diverses que nous connaissons. Par exemple l'eau, la santé, l'aide aux jeunes, l'aide à l'esprit d'entreprise, la capacité à créer les générosités pour réaliser les projets d'intérêts communs. Autant de perspectives de Caritas qui est une institution de l'aide et de développement.»
Le coordonnateur de la Fondation Caritas, l’abbé Kisito Mballa Onana a emboité le pas à Mgr Jean Mbarga en appelant à tous les Camerounais de venir en aide aux pauvres et populations vulnérables de notre pays.
La Caritas a lancé l'année dernière une mobilisation dans le cadre la mobilisation des ressources financières. Le but était d'étendre ses capacités d'intervention dans un contexte de précarité. Elle a réuni une cagnotte de près de 126 millions de FCFA ayant servi à la réalisation de plusieurs projets. Cette collecte de fonds rentre en gare le 24 novembre 2018.
Bon à savoir: la Fondation Caritas Cameroun fait partie de cette grande famille de Caritas Internationalis. Créée en 1971 sous l’ancienne appellation BASE (Bureau des Activités socio-économiques), elle jouit d’une personnalité civile depuis 2015. Organisée en un puissant réseau, elle est présente sur toute l’étendue du territoire national camerounais à travers 26 Caritas Diocésaines et plus de 1000 Caritas paroissiales qui s’étendent jusque dans les Communautés Ecclésiales Vivantes. Les actions de cet immense réseau sont animées par un Coordinateur National, sous la présidence de la Commission Episcopale Caritas.
L’affirmation est sans équivoque: l’Eglise Catholique par la Caritas met en œuvre des actions sociales et de promotion humaine ou tout simplement fait du bien. Cependant elle ne fait pas ce bien en premier lieu pour répondre à un besoin social mais pour manifester ce qu’elle est. Aussi son activité sociale plonge-t-il ses racines dans l’Evangile et son enseignement social.
La Fondation Caritas Cameroun, à la lumière de la parole de Dieu, de l’enseignement social de l’Eglise et des orientations socio-pastorales de nos Pères Evêques, « témoigne de l’amour de Dieu en Jésus-Christ dans la fraternité et la solidarité envers tous, surtout les pauvres ». Elle s’engage à « prendre soin de la création une seule famille humaine » en bâtissant des communautés épanouies et unies au Cameroun où l’amour, la réconciliation, la justice, la paix et la prospérité prévalent pour tous.
Otric N.
Introduite dans le programme scolaire de cette année en cours, les apprenants récoltent une mention bien.
Au terme de la 1ère séquence de l’année scolaire 2018-2019, les enseignants affirment être ravis par les notes de leurs élèves en Philosophie qui sont en classe de seconde. Ils ont été interrogés sur les notions introductives de la matière. «On a opté pour les questions de cours parce que nous n’avions pas encore évolué dans le programme. Et puis la pédagogie demande que l’enfant assimile d’abord quelques notions avant de passer à la dissertation ou au commentaire de texte philosophique», explique un enseignant de philosophie dans le numéro N°4235 du journal Mutations. A la suite de celui-ci, un élève affirme avoir été évalué sur un seul cours qui portait effectivement sur l’introduction générale à la philosophie.
Outre les notes qui réjouissent les enseignants, ils reconnaissent la bonne ambiance qui prévaut dans les salles de classe à l’heure du cours de philosophie. Certains demandent que les heures de cours réservées à cette matière nouvelle en classe de seconde soient revues à la hausse. «Il fallait plus de temps pour les cours et la méthodologie car en 2nde, le raisonnement des enfants est précoce. Il faut alors insister ce qui requiert plus de temps», explique un enseignant. Aussi l’autre fait que les maîtres de la craie relève est qu’avec les apprenants de seconde, le cours est plutôt vivant. Par rapport aux élèves de la classe de terminale tenus par la pression de l’examen du Baccaulauréat, ils semblent adopter une attitude qui facilite la dispensation de ce cours.
A titre de rappel, au début de cette année scolaire, certains enseignants étaient inquiets. Parce qu’ils étaient appelés à dispenser une matière nouvellement entrée en seconde, sans avoir les ouvrages. La pénurie des manuels scolaires battant encore son plein. Ils étaient également inquiets de la méthode qu’ils devaient utiliser pour dispenser cette matière. La méthode d’Approche par compétence (APC) embête les formateurs et à laquelle, plusieurs d’entre eux n’ont pas été formés. «Nous n’étions pas préparé à la méthode APC. Nous nous faisons assister par les inspecteurs. Malheureusement ceux qui sont dans les zones retirées n’ont pas cette possibilité. Nous éprouvons tous des difficultés pour pouvoir enseigner. Nous créons des groupes Whatsapp, nous nous soudons les coudes. Nous avons commencé l’année en tâtonnant, chaque enseignant aborde la question avec beaucoup de prudence et cherche à se renseigner pour savoir s’il ne rampe pas à contre-courant», expliquait Laurent Mvogo Etoundi dans les colonnes du quotidien Le Jour.
Il convient de préciser que l’APC vise à amener l’apprenant à prendre part lui-même à son apprentissage des connaissances. La grande partie des enseignants a été formée à l’approche par objectif dans les écoles normales. Le cours de philosophie a été introduit en classe de seconde le 7 août 2018. C’était lors de l’atelier de validation des programmes de seconde de l’enseignement général.
Liliane N.
Ce lundi 12 novembre 2018, Mimi Mefo Takombo est attendue au Tribunal militaire de Douala pour répondre des faits de «propagation de fausses nouvelles, de nouvelles mensongères susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale, d’outrage aux corps constitués et aux fonctionnaires, incitation à la révolte contre le Gouvernement et les Institutions de la République».
Ecrouée à la prison centrale de Douala du 7 novembre au soir à samedi le 10 novembre 2018, la journaliste avait relayé les propos d'une source affirmant que le missionnaire américain Charles Wesco, décédé le 30 octobre au cours d'un accrochage entre séparatistes anglophones et forces de défense camerounaises dans le Nord-Ouest, aurait été tué par des balles de l'armée régulière.
«C'est le Chef de l'Etat qui, personnellement, a décidé de l'arrêt des poursuites, dans un geste de magnanimité», a indiqué le Colonel Didier Badjeck samedi soir. «Cela ne veut pas dire, loin s'en faut, que cette journaliste est innocente», va-t-il toutefois précisé, ajoutant que Mimi Mefo «devrait par conséquent y tirer tous les enseignements en se gardant de toute récidive. Faute par elle de le faire, elle sera à nouveau interpellée sans complaisance et traduite devant les tribunaux compétents».
«Tous ceux d'entre-deux qui vont s'inscrire en marge de la loi, "se heurteront à la rigueur de la loi". Il ne sert donc à rien de récupérer cette situation et de verser dans des jactances glorifiantes et des revendications ridicules qui n'ont en rien pesé sur la décision du Chef de l'Etat qui vient tout juste de nous exhorter à la construction du projet national» a prévenu le porte-parole du Ministère de la défense.
Lors de son incarcération, l’ « Organisation Non Gouvernementale » (ONG) : « Reporters Sans Frontière » (RSF), a précisé dans une déclaration, que la couverture du conflit entre les forces de défense camerounaise et les séparatistes des régions anglophones, est une mission essentielle des journalistes, et ne constitue ni une forme de soutien, ni un acte criminel relevant des tribunaux militaires.
Dans le même document, RSF signale que « Le septième mandat du Président Paul Biya commence par l’arrestation manifestement arbitraire d’une journaliste. C’est un acte grave, en parfaite violation de l’engagement pris la veille par le chef de l’Etat, lors de sa prestation de serment, de respecter la constitution ».
Mimi Mefo qui a gagné une bataille et non la guerre, est attendue lundi prochain au Tribunal militaire de Douala pour la suite de la procédure. Mais, selon toutes vraisemblances, le gouvernement qui est le plaignant pourrait demander l’abandon des poursuites. Elle sera notamment défendue par un collectif d’avocat conduit par maître Alice Nkom.
Pour apporter le soutien à Mimi Mefo qui comparaît ce lundi 12 novembre à 9 h devant le tribunal militaire de Douala, les journalistes présents dans la ville de Douala sont appelés à se rendre au tribunal habillés en blanc.
Selon Matthieu Nathanaël Njock, secrétaire général du SNJC, cette action vise à « célébrer notre victoire avec l’annonce solennelle du Commissaire du Gouvernement de l’arrêt de toutes les poursuites contre Mimi Mefo. » Toutefois, le syndicat recommande aux journalistes d’avoir une attitude calme au tribunal et de venir surtout avec les caméras et les dictaphones.
Otric N.
Au moment où la quatrième Mission des experts envoyés par la Confédération africaine de football (CAF) poursuit son travail d’inspection, la société Prime Protomac en charge de certains chantiers de construction des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), se veut zen.
Après la ville de Yaoundé, la délégation des émissaires de la CAF va se rendre à Garoua dans les chantiers de la CAN tenus par l’entreprise Prime Protomac. Cette dernière affirme dans la réalisation desdits chantiers, avoir pris en considération les instructions de l’instance faîtière du football en Afrique. Il convient quand même de préciser que la CAF attend du Cameroun, en terme de sécurité, qu’il s’assure «que des mesures de sécurité appropriées sont prévues et mises en œuvre afin que soit garanti le niveau de sécurité le plus élevé tout au long du tournoi final». Aussi le cahier de charges de la CAN «Total Cameroun 2019» indique que le pays «doit garantir la sécurité de toutes les personnes (notamment les spectateurs, les membres et personnels de la délégation de la CAF)».
Prime Protomac affirme donc aujourd’hui, que les stades qu’il a réhabilités «sont protégés par un mur d’enceinte doté de guérites de sécurité. L’accès est surveillé par les forces de maintien de l’ordre qui sont appuyées par un système de vidéosurveillance et des détecteurs de métaux. Dans le cadre de la protection incendie, les stades sont équipés d’un poteau d’incendie pour optimiser l’intervention des sapeurs-pompiers. Des blocs autonomes d’éclairage de sécurité facilitent, quant à eux, une évacuation des spectateurs en temps de besoin. Des portes de secours métalliques avec dispositif de résistance au feu servent à renforcer la sécurité des sorties de secours. Un téléphone urbain assure la communication avec les sapeurs-pompiers en cas d’incendie. Toutes ces mesures visent à offrir aux participants à la grande fête africaine de football, des conditions de sécurité irréprochables».
A titre de rappel en octobre dernier, une Commission de sécurité CAF-FIFA a fait une descente sur les sites de la CAN 2019 pilotés par Prime Protomac. Durant ladite descente cette entreprise a été appelée à exposer sur plusieurs aspects. Notamment le contrôle d'accès, la protection d'incendie, l'éclairage de sécurité, le système de vidéo-surveillance, la protection contre la foudre, le service médical. M. Mahi, Directeur technique adjoint de Prime Potomac Cameroon en faisant le point de cette visite avait déclaré juste au terme de cette dernière que «les émissaires ont d'abord tenu à identifier, sur les plans et les sites, l'emplacement de la salle de vidéo-surveillance de chaque chantier. Ensuite, l'une des préoccupations majeures de cette mission était l'emplacement des différentes issues de secours des stades. Cette dernière a entrainé l'inspection d'une issue de secours du stade omnisports de Poumpoumré débouchant sur une route encore non aménagée. Laquelle issue a retenu une attention particulière des émissaires qui paraissaient préoccupés. Mais nous les avons rassurés qu’elle sera aménagée dans les semaines à venir».
Cette Commission des experts en matière de sécurité, était composée du Colonel Major Djibrilla Hima, du président de la Fédération nigériane de football M. Hamidou, Christian Emeruwa du Nigéria, Serges Dumortier de la Suisse et le Général Jean Bosco Kazura du Rwanda.
Liliane N.
Le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative s’est exprimé sur la question au cours d’une réunion extraordinaire, à laquelle les responsables centraux et extérieurs de son département ministériel ont pris part.
Permettre aux fonctionnaires de travailler dans un cadre satisfaisant avec des conditions meilleures, le sujet a fait l’objet d’une réflexion minutieuse menée par Joseph Le et ses collaborateurs. Surtout que le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (MINFOPRA), a été interpellé par le Président de la République, lors de son discours-programme, prononcé le 6 novembre 2018, jour de sa prestation de serment.
«Les grands défis que nécessite l’accès à l’émergence de notre économie, que j’ai rappelés, et les engagements que j’ai pris pour améliorer la qualité de la vie des Camerounais, supposent en premier lieu que des conditions adéquates de stabilité et de sécurité soient réunies. Je puis vous donner l’assurance que je ferai en sorte que ce soit le cas. L’objectif de l’émergence doit être érigé en grande cause nationale qui mobilise l’ensemble de nos concitoyens afin de faire du Cameroun un pays moderne et socialement avancé. Les agents du service public, comme du secteur privé, ont à cet égard un rôle important à jouer. Je connais leurs difficultés. Je prendrai les mesures nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de travail afin de leur permettre de mieux participer au progrès de notre pays», a déclaré le Président de la République Paul Biya.
Au cours donc de cette réunion extraordinaire, il a été question pour Joseph Le et ses collaborateurs de réfléchir sur les solutions à mettre en place pour corriger les problèmes liés aux conditions de travail des agents publics. Pour le chef de ce département ministériel il faut adopter un plan d’actions à implémenter à court et moyen termes. Les points à problème listés ont été la disparité de l’âge de départ à la retraite, les critères d’accès aux cadres des différents corps de la Fonction publique, les inégalités de traitement entre les agents de l’Etat relevant du Code de travail et les fonctionnaires. «Etant donné que le Chef de l’Etat lui-même, après avoir déclaré connaître les difficultés des agents publics, a pris solennel de prendre des mesures nécessaires pour améliorer les conditions de travail», a déclaré Joseph Le.
Il convient de rappeler que dans l’optique d’améliorer la qualité des services de son département ministériel, Joseph Le a entrepris de moderniser l’administration camerounaise. C’est de là qu’a été implémenté au MINFOPRA le recours par les usagers des technologies de l’information et de la communication. A titre d’information il faut savoir que la question relative à l’amélioration des conditions de travail des agents de publics se débat au MINFOPRA parce que c’est le département ministériel, à qui il revient la charge de la gestion des ressources humaines de l’Etat. Par ailleurs le MINFOPRA joue le rôle de conseil du gouvernement pour ce qui est de l’organisation et de la réforme administrative.
Liliane N.
Voici la quintessence du message publié dans le site de l'ambassade des États-Unis: " Les principales compagnies aériennes menacent de suspendre leurs vols à partir de l'aéroport international de Nsimalen à compter du 15 novembre prochain, en l'absence d'un accord sur les procédures de contrôle de sécurité avec les autorités de l'aviation civile du Cameroun. Aucun transporteur américain ne dessert l'aéroport international de Nsimalen.
Les mesures que les ressortissants américains sont invités à respecter
Ayez des documents de voyage à jour et facilement accessibles - Ayez un plan pour voyager à Douala si vous devez entreprendre un voyage international
Surveiller les médias locaux pour les mises à jour
Organiser des plans de voyage pour atténuer le risque de perturbation potentielle
L' organisation de l'aviation civile internationale dépend des Nations Unies. Elle participe à l'élaboration des normes qui permettent la standardisation du transport aéronautique international. Une réglementation mise en place par l'OACI qui a permis depuis des années d'établir des règles afin d'assurer la sécurité du transport aérien au niveau mondial, aussi bien celle des personnes que des biens. Tous les États membres signataires des accords internationaux sur les procédures de contrôle de sécurité ont été invités à y souscrire. Et le Cameroun en a ratifié plusieurs.
La sécurité est une priorité essentielle dans les aéroports et compagnies aériennes. Chaque pays se dote des moyens suffisants et professionnels afin de répondre aux exigences qu' impose la sécurité dans les pays que les avions desservent à l'intérieur comme à l'extérieur de son territoire. Cela permet de créer des environnements sécurisés sans compromettre la liberté de mouvement ou encore l'efficacité opérationnelle.
Les avancées technologiques jouent aujourd'hui un rôle majeur dans le renforcement actuel des niveaux de sécurité très stricts dans les aéroports. Ces mesures doivent intervenir durant les trois étapes, notamment l'embarquement, le contrôle aux frontières ainsi que le contrôle anti - retour.
Ce qui fait intervenir les systèmes de détection les plus avancés qui permettent d'interagir avec les outils d'identification tels que les lecteurs de code - barres 2 D et les scanners biométriques.
Il est par ailleurs impératif que les gestionnaires d'aéroports. Ces derniers doivent se conformer intégralement aux normes et règlements fixés par les autorités compétentes en matière de sûreté aérienne.
En matière d'embarquement, aéroports et compagnies aériennes ont l'obligation de relever un défi majeur. Des appareils transportant de plus en plus des passagers de même que des temps de rotation entre deux vols restant inchangés.
Le niveau de sûreté peut aussi être renforcé par l'apport d'une technologie biométrique, vérifiant l'identité des passagers.
Des mesures révolutionnaires qui sont appliquées dans de nombreux aéroports et dont les avantages vont au delà de ce qui a été énuméré plus haut. Leur diversité permet de même l'accélération et la standardisation des flux d'embarquement - la réduction des coûts d'exploitation - la suppression d'erreurs de contrôle liés aux facteurs humains - l'automatisation du traitement des données ce qui implique la manifeste, les informations passagers, le profilage - le renforcement de la sécurité par intégration de la technologie biométrique - la détection d'unicité de passage...
La sécurité du contrôle aux frontières et la vérification biométrique sont également des éléments incontournables parce que ce sont des secteurs sensibles. A ce niveau, l'on exige une identification précise des passagers arrivants, un ralentissement fréquent des transits...
Le couloir de contrôle automatisé permet une accélération des procédures tout en assurant une détection rigoureuse d'unicité de passage...
L'on se souvient qu' à plusieurs reprises, les autorités camerounaises ont annoncé la fermeture des aéroports, notamment celui de Douala qui semblent aujourd'hui répondre aux attentes de l'ambassade des États-Unis!!!
Toutefois, l'on espère avoir bientôt des informations plus précises relativement aux raisons exactes qui ont suscité une telle position.
Jusqu'au 15 novembre, les spéculations vont se poursuivre afin de détecter les raisons " cachées" de ce message d'alerte au sein de la communauté américaine.
Nicole Ricci Minyem
Ce financement va servir pour les travaux de finitions des stades d’entrainement de Coton Sport, de Poumpoumré et du Cenajes.
Le cinquième emprunt obligataire du Cameroun, comme on le sait, va aussi bénéficier aux chantiers de construction et de réhabilitation des ouvrages nécessaires pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qui va se dérouler sur le sol camerounais. C’est dans ce sillage que les chantiers tenus par l’entreprise Prime Protomac à Garoua dans la région du Nord, vont recevoir un financement de 9 milliards de FCFA sur les 150 milliards qui étaient cherchés par l’Etat. Selon Prime Protomac les fonds qu’elle va recevoir va être utilisés pour les travaux de réhabilitation des stades d’entrainement de Coton Sport, de Poumpoumré et du Cenajes, ainsi que leurs voies d’accès. Soit 3 milliards de Francs CFA pour chaque chantier.
Prime Protomac révèle qu’à l’heure actuelle, les trois ouvrages dont il a la charge sont au stade des finitions. «A Coton Sport, les vestiaires sont quasiment terminés. Idem pour les gradins, la pose des sièges et la pelouse. Les travaux concernant les éléments de sécurité sont en cours. Il ne reste plus que les travaux à effectuer au niveau de la main courante et le parking. A Poumpoumré, la tribune est achevée et la pose des sièges est en cours de réalisation. Ne reste plus que le nettoyage des VRD (voiries et réseaux divers) et les plateformes pour les autres disciplines (tennis, basketball, volley-ball et handball) qui sont en cours de réalisation. Au Cenajes, la pelouse et les vestiaires sont presque terminés et les finitions extérieures sont en cours», indique l’entreprise dirigée par Ben Modo.
En plus des stades Poumpoumré, Cenajes et A Coton Sport, Prime Protomac s’occupe également de la conception-réhabilitation du stade de Reyré (encore appelé stade de la gendarmerie). Il faut préciser que ce chantier ne bénéficiera pas du financement issu de l’emprunt obligataire. La raison étant que tout est fin prêt à l’heure où les experts de la Confédération africaine de football sont au Cameroun pour inspecter ces différents ouvrages. «Le chantier est quasi prêt: la tribune et la pelouse sont achevées, les travaux de voirie en cours seront bouclés sous peu», révèle la société. Prime Potomac Cameroon assure aussi la conception-réhabilitation de l’hôtel Bénoué et la conception-réalisation de l’Hôtel des Sports à Garoua. L’enveloppe globale de départ allouée pour l’ensemble de ces chantiers est de 26 milliards de francs CFA.
A titre de rappel c’est le 29 octobre 2018, que le Cameroun s’est officiellement lancé à la recherche de la somme de 150 milliards de FCFA. Les autorités notamment le Ministre des Finances avaient précisé que ce nouvel emprunt va permettre de financer les infrastructures sportives en cours de construction ou de réhabilitation à Yaoundé dans la région du Centre, à Douala dans la région du Littoral, à Bafoussam dans la région de l’Ouest et à Garoua dans la région du Nord dans le cadre de la CAN 2019. La somme de 107 milliards de FCFA doit donc être affectée au financement des travaux de finitions de ces ouvrages.
Liliane N.
Dans son discours prononcé sous l'arc de triomphe, devant ses homologues africains, américain, européens et asiatiques, le président français a délivré un message qui appelle à la paix, ainsi qu'à l'union des peuples. Il est par ailleurs longtemps revenu sur l'historique de cette guerre qui a fait des milliers de victimes.
" C'était l'armistice, la fin de quatre longues années de combats meurtriers. Malheureusement, l'armistice ce n'est pas la paix. Au contraire, d'effroyables guerres se succèderont ...".
Emmanuel Macron a ajouté " Quatre années où l'Europe tenta de se suicider (....) La leçon de la grande guerre ne peut être la rancoeur d'un peuple contre un autre...Il faut additionner les espoirs au lieu d'opposer les peurs . Combattre pour la préservation de la paix au delà de tout et refuser le repli, la violence et la domination..."
Dans la suite de son discours, l'hôte des chefs d'États et de gouvernement a porté critique au nationalisme dont se revendique depuis plusieurs semaines aujourd'hui le président américain Donald Trump. " Le patriotisme est l'exact contraire du nationalisme ... Et ce dernier en est sa trahison.... Cent ans après un massacre dont la cicatrice est encore visible sur la face du monde, puisse ce rassemblement ne pas être seulement celui d'un jour".
Au delà de ce discours, la phase protocolaire a été marquée par un côté culturel avec la prestation de le célèbre violoncelliste américain Yo - Yo Ma'a qui a interprété la sarabande de la suite n'5 pour violoncelle en do mineur de Jean Sébastien Back. Un moment de pur délice pour tous les invités de marque du couple présidentiel français.
Et que dire de la prestance avec laquelle Angélique Kidjo a interprété un hymne en mémoire des troupes coloniales. L'émotion était forte aussi bien dans les tribunes que parmi les foules qui ont pris d'assaut l'esplanade de même que les alentours de l'arc de triomphe.
Dans ce chapitre culturel, on ne peut ne pas mentionner, le passage de ces jeunes lycéens qui sont venus lire les témoignages de 1918, dans différentes langues: L'anglais, le russe, le français, l'allemand...
Le Boléro de Ravel a enfin retenti, quelques minutes avant que Emmanuel Macron ne ravive la flamme du soldat inconnu.
10 mille membres des forces de maintien de l'ordre ont été mobilisés ce 11 novembre pour assurer la protection des 70 chefs d'États et de gouvernement venus commémorer avec faste, le Centenaire de l'armistice de la grande guerre. Un rassemblement exceptionnel que le président français Emmanuel Macron a mis au profit du multilatéralisme dans les relations internationales.
Nicole Ricci Minyem
L’Ambassadeur de l’UE Hans-Petre SCHADEK , au terme de sa visite le 09 Novembre 2018 ,a visité les initiatives portées par le projet d’appui à la résilience socio économique des jeunes vulnérables (PARSE).
L’équipe du Projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes vulnérables pour le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua (PARSE) s’attèle depuis le lancement des activités à mettre également en place des activités promouvant l’insertion économique des jeunes et leur employabilité, à travers des activités à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus (AGR), notamment l’auto-emploi. L'objectif poursuivi par cet axe du projet est de sélectionner une centaine de jeunes vulnérables dans les 18 communes prévues, sur la base de critères bien définis, tout en respectant l’indicateur des 30% des jeunes femmes dans le recrutement.
A l'issue de leur formation, les jeunes se sont mis à l'exercice du métier pour lequel ils ont été formés. La menuiserie, la maçonnerie, la boulangerie, la restauration, la couture, la coiffure, l’agriculture et l’élevage, la mécanique auto. Au cours de son séjour dans cette partie du pays, son excellence Hans-Petre SCHADEK a échangé avec des jeunes sur des questions d’intérêt commun qui engagent leur avenir dans la région du Nord .Marie Bahane âgée de 25 ans, grâce à son restaurant , est devenue plus indépendante du point de vue financier et se sent plus épanouie ; ce qui rend sa famille très fière d’elle . Elle a quitté l’école en 2016 après la classe de 1ere ; bien avant son implication dans le projet PARSE, elle vendait des beignets devant la maison de ses parents. Elle a alors profité de la visite de L’Ambassadeur de l’UE Hans-Petre SCHADEK, dans son restaurant sis au quartier Bibemiré à Garoua Pour remercier le chef de la délégation de l’Union européenne, qui selon elle sans l’UE ;elle serait certainement encore au point le plus bas. Hans-Petre SCHADEK, a annoncé l’appui de l’Union européenne pour la réinsertion de 5000 jeunes dans la région du Nord à travers le projet PARSE.
Au final, les premières démarches effectuées dévoilent que le dit projet a trouvé un écho favorable auprès des populations du grand Nord. La mise en œuvre des activités de l’axe 1 est assurée par des ONG nationales et internationales, à l’instar de APROSPEN, CARE, JAPSSO, PLAN International et SNV.
Félix SWABOKA.