Le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh indique que sur «hautes instructions» du Chef de l’Etat, les nominations des Directeurs et assimilés dans les entreprises et établissements publics doivent dorénavant être soumises à l’approbation de la présidence de la République.
Si on s’en tient à l’objet de la correspondance adressée au Secrétaire général du premier ministère, la présidence de la République a pour souci la rationalisation de la gestion des ressources humaines dans les établissements et entreprises publics.
En effet, dans ladite correspondance signée par Ferdinand Ngoh Ngoh le ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République, il est demandé que les nominations des Directeurs et assimilés dans les entreprises et établissements publics aient l’approbation de la présidence de la République.
« Les recrutements et la gestion du personnel dans les entreprises et établissements publics respectent les exigences d’équilibre et de représentativité des composantes sociologiques de la Nation », peut-on lire dans la correspondance du ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh.
Pour l’avocat Christian Ntimbane Bomo, la demande de la présidence est illégale.
«Cette haute instruction en circulation, qui soumet la nomination des directeurs des entreprises publiques à capital public ou des établissements publics à l’approbation de la présidence de la République est totalement illégale, dans le fond. Aucune des lois de 2017 visés par ce document ne prévoit que le président de la République devrait approuver la nomination des directeurs et assimilés des établissements publics et entreprises publiques à capital public», a-t-il écrit dans une tribune qu’il a publiée ce 17 juin 2022 sur sa page Facebook.
Liliane N.