La formation politique du Pr Nkou Mvondo vient de commettre un communiqué y relatif.
Après la Présidentielle 2018, le parti Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (Univers) se prépare déjà pour les élections municipales et législatives de 2019. Dans un communiqué, ce parti montre son envie de conquérir la Mairie de Yaoundé 1er et appelle les camerounais à se prononcer. «Dans le cadre des préparatifs des élections municipales et législatives de 2019, il est porté à la connaissance de tous les potentiels candidats souhaitant se faire investir par le parti Univers dans la Commune de Yaoundé 1er de bien vouloir fournir les pièces suivantes: photocopie d’acte de naissance et photocopie Cni», peut-on lire dans ledit communiqué. Dans ce même document, le parti du Pr Prosper Nkou Mvondo indique avoir tenu une assemblée générale le 8 décembre 2018, au cours de laquelle ont eu lieu les préparatifs des installations des chefs d’antenne de la formation politique.
A titre de rappel, le parti Univers s’est allié au mouvement Onze millions d’inscrits mis sur pied par Cabral Libii. Lors de la Présidentielle 2018, Cabral Libii et Univers ont signé une convention. Univers l’a investi pour cette échéance électorale. Il est arrivé troisième au classement avec un score de 6% de suffrages exprimés. En suivant les pas de Serge Espoir Matomba du Peuple Uni pour la rénovation sociale (Purs), Cabral a lancé un appel pour une coalition de l’opposition en vue de ces élections municipales et législatives prochaines. L’homme politique camerounais a appelé les partis de l’opposition à mutualiser leurs forces contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Une équation qui paraît peu probable pour certains camerounais, qui prennent en exemple, la période de l’élection présidentielle.
En dépit de nombreux appels, les partis politiques de l’opposition n’ont pas pu se mettre ensemble pour présenter un candidat unique au scrutin du 7 octobre 2018. On n’a qu’eu un semblant de coalition qui s’est formée à la veille de la date du scrutin entre Akéré Muna alors investi par le Front pour le développement et Mauric Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Cabral Libii, Serge Espoir Matomba, Garga Haman Adji, Ndifor Afanwi, Joshua Osih et Adamou Ndam Njoya n’avaient pas adhéré à l’initiative. Ils ont fait chacun son bonhomme de chemin de son côté.
Ce qui a posé problème, était le fait que tous ces candidats n’avaient pas pu se mettre d’accord sur les termes de la formation de la coalition. Cabral Libii avait, dans un premier temps, demandé que des primaires soient organisés afin de parvenir à l’élection du porteur de la coalition. Il s’est par la suite ravisé, arguant qu’il s’opposait à une «coalition à deux ou à trois». Cela lui avait valu de vives critiques au sein de l’électorat. Certains y avaient vu les signes d’une trahison.
Pour ces nouvelles échéances électorales, on attend de voir si la donne va changer. Pour l’instant, les partis à l’instar d’Univers et du Purs invitent les camerounais de toutes les couches sociales à se porter candidats aux municipales et législatives 2019.
Liliane N.