Les épreuves écrites ont eu lieu samedi dernier, telles que prévues dans l’arrêté portant organisation de ce recrutement.
C’est en sa qualité de Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administratives (Minfopra) que Joseph Le, a effectué samedi dernier, une descente sur le terrain, pour aller s’assurer du bon déroulement des opérations qui se sont déroulées dans plusieurs centres de la ville. Pour 1000 places disposées pour tout le pays, on a enregistré plus de 51 000 candidats. Joseph Le était précisément dans les centres d’examen du Lycée général Leclerc et du Lycée technique, industriel et commercial de Yaoundé. Au cours de sa descente, le MINFOPRA a déclaré «nous sommes en train d’organiser l’un des tests de recrutement les plus costauds qui soit. Il s’agit pour nous de nous assurer que le processus se déroule dans de bonnes conditions. Les trois sites que nous venons de parcourir ne signalent aucun problème particulier. Les échos qui nous viennent des régions ne signalent pas de souci non plus».
Les chiffres officiels en notre possession font état de 17 000 candidats ayant postulé dans la région du Centre, plus de 2000 à l’Est et 6224 à l’Extrême-Nord. «Le souci premier du Chef de l’Etat et du gouvernement c’est de trouver un emploi à chaque jeune à travers divers types de recrutement dans la Fonction publique, mais aussi dans d’autres secteurs d’activités. Pour ce qui est de la fonction publique, la demande est forte. Très forte même. Mais la Fonction publique ne peut pas absorber toute cette demande étant donné la prise en compte de la soutenabilité budgétaire des effectifs à recruter. C’est pour cela que ces textes sont organisés de telle sorte qu’ils soient recrutés par vague chaque année. Des quotas sont arrêtés par le Premier Ministre, chef du gouvernement. Pour ce ca particulier, la soutenabilité budgétaire n’était favorable que pour 1000 instituteurs pour le compte du Ministère de l’Education de base, alors que les besoins en ces personnels restent largement au-dessus. Il ne fait aucun doute qu’au cours des années à venir, d’autres tests ou concours seront organisés. C’est un processus. Il va se poursuivre», a déclaré Joseph Le.
A titre de rappel, c’est le 20 septembre dernier que le Ministère de la Fonction publique a lancé le recrutement de 1000 instituteurs de l’enseignement maternel et primaire relevant du code du travail, pour le compte du ministère d’Education de base au titre de l’exercice 2018. L’arrêté sorti à cet effet, indiquait que les épreuves écrites du test-sélection de ce concours vont se dérouler le 1er décembre 2018 au centre unique de Yaoundé. Pour faire acte de candidature, les Camerounais des deux sexes devaient remplir, entre autres, les conditions qui suivent. Etre âgé de 17 ans au moins et de 40 ans au plus tard janvier 2018 (être né entre le 1er janvier 1978 et le 1er janvier 2001), être titulaire du Certificat d’aptitude pédagogique d’instituteur de l’enseignement maternel et primaire (Capiemp) délivré par un établissement national de formation.
Les dossiers de candidature devaient être reçus contre un récépissé au Ministère de la Fonction publique ou dans les délégations régionales de la Fonction publique jusqu’au 23 novembre 2018. Ils devaient impérativement comprendre, entre autres, pièces: une copie certifiée conforme du diplôme exigé, un extrait de casier judiciaire, une attestation de présentation de l’original du diplôme, un certificat médical, une quittance de versement de la somme de 15 000 FCFA, deux photos de format 4X4, une enveloppe timbrée à 500 FCFA, etc.
Liliane N.