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La consommation de la drogue semble être le passe temps favori des jeunes dans la capitale politique camerounaise. Les établissements scolaires ne sont pas exempts et, les dealers se recrutent dans les salles de classe, auprès des jeunes sensés se rendre à l’école pour préparer leur avenir.

 

Il ne se passe pas une semaine, sans qu’on ne vive une descente des forces de maintien de l’ordre, venues appréhender les vendeurs de drogue et, on voit, désolés des enfants en tenue, menottes aux poignets qu’on emmène dans les postes de police pour exploitation. Ceux qui sont désœuvrés, ont réussi au cours des années, à créer des réseaux de vente de leurs produits et, ils ont facilement accès aux enfants puisqu’ils se baladent sur les cours de recréation et, parfois, c’est devant les portails qu’ils s’approchent de leurs victimes.

 

Une enquête menée il y’a un an, a donné des statistiques effroyables.  12.000 jeunes scolarisés au Cameroun, dont l’âge varie entre 13 à 15 ans, consomment du cannabis, devant le tramadol. Des chiffres qui ont certainement été revu à la hausse et, qui ont incité le Président de la République, lors de son discours le 10 Février dernier à ses jeunes compatriotes n’a pas manqué de le relever, pour le regretter : « Il vous faudra aussi ne pas céder au désœuvrement qui peut conduire à de mauvais comportements, tels que la délinquance, la consommation abusive d’alcool et de drogues… »

 

Les raisons qui amènent les jeunes, en dehors du manque d’encadrement, de la perte des repères ou, pire encore, la volonté de s’auto détruire sont nombreuses. Dans les colonnes de la presse à capitaux publics, le docteur Laure Justine Mengue, psychiatre et sous directeur de la santé mentale au ministère de la Santé publique, avait affirmé que : « la commercialisation et la consommation des drogues relèvent de la santé mentale, c’est-dire d’un comportement anormal vis-vis d’une substance. Ce n’est pas fondamentalement une question médicale -  lorsqu’un individu consomme de la drogue, c’est soit pour se procurer du plaisir parce qu’il est mal à l’aise, soit pour calmer une angoisse ou une anxiété afin d’être dans un état second et continuer à vivre».

 

Le Président de la République Paul Biya, a promis que des mesures adéquates vont être prises, pour que les jeunes camerounais ne soient plus exposés à la commercialisation et à la consommation de la drogue : « Le gouvernement devra prendre des mesures urgentes pour mener un combat sans merci contre ces fléaux qui minent notre jeunesse et qui, à terme, menacent l’avenir de notre pays… ».

 

Les mesures gouvernementales devraient s’accompagner par celles prises en milieu familial, mais plus encore peut être, par des règles mises en place au sein des établissements scolaires où les responsables donnent l’impression de mettre plus d’accent à exiger pour des raisons aussi fallacieuses les unes que les autres, de l’argent aux parents, au lieu d’apporter à leurs apprenants, ce qui est essentiel pour eux et, pour l’avenir de la nation Cameroun.

 

 

Le Bureau national d’état civil (Bunec), dans une étude menée à Maroua dans l'Extrême-nord, révèle que plus de 400.000 élèves de l’enseignement maternel et primaire ne possèdent pas un acte de naissance.

 

« Lors de nos différentes descentes dans les établissements scolaires, nous avons constaté que les enfants n’ont pas d’acte de naissance et que c’est généralement lorsqu’ils sont au cours moyen deuxième année qu’à l’initiative des directeurs d’école notamment, on cherche à leur établir des actes de naissance pour pouvoir se présenter à l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) », rapporte l’étude.

Cette région faisant partie des zones sous-scolarisées du pays avec en moyenne 50% dans l’enseignement primaire et maternel, « on (y) tolère généralement que les enfants aillent à l’école, quitte à exiger ces documents plus tard », précise le document.

Selon le Bunec, une fois que les enfants sont scolarisés, les parents ont la paresse de les établir des actes de naissance, d’où ce nombre élevé d’enfants scolarisés ne disposant pas d’acte de naissance. Des organismes internationaux à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et des ONG militent, depuis quelques temps, pour que l’établissement des actes de naissance dans cette région du pays soit ancré dans l’esprit des parents.

Selon la ligue régionale des droits de l’homme, le phénomène et en partie dû à l’ignorance des parents qui ne comprennent pas toujours l’importance vitale de ce document. Pour d’autres, c’est l’extrême pauvreté qui empêche les parents d’établir les actes de naissance à leur progéniture. Le nombre significatif de naissances en dehors des structures sanitaires et la lenteur des procédures administratives, constitueraient aussi un frein à l’enregistrement des enfants.

« Un enfant non enregistré est considéré comme une « marchandise »; plus attirante pour un trafiquant d’enfants. Il n’aura pas la protection minimale -conférée par un certificat de naissance- contre le mariage précoce, le travail des enfants, l’enrôlement dans les milices armées ou encore la détention et les poursuites judiciaires exercées comme à l’égard d’un adulte », dénonce un responsable des Affaires sociales.

Par ailleurs, le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement et certains « mécènes », organise des campagnes visant à faire établir les actes de naissance aux enfants dès leur venue au monde.

Rappelons que 3 enfants sur 10 au Cameroun n’ont pas d’acte de naissance du fait de la négligence des parents, de l’éloignement des centres d’état civil ou encore de la lourdeur des procédures. Ce qui constitue une entrave à leur plein développement, car sans document d’identité officiel, ils ne peuvent pas franchir un certain niveau d’études, ou prétendre appartenir officiellement à une communauté.

 

Le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute, a signé un arrêté octroyant au Chef du gouvernement et aux ministres, une augmentation de salaire grâce à des indemnités de supervision prélevées à hauteur de 10% sur tous les budgets des comités et groupes de travail interministériels.

Selon l’arrêté largement diffusé par la presse locale, ces primes vont coûter à l’Etat plus de 10 milliards FCFA chaque année. Pourtant, dans un rapport publié en fin de semaine dernière, la Banque mondiale (BM) a demandé au Cameroun d’améliorer sa gouvernance publique dans la perspective d’une émergence économique projetée à l’horizon 2035.

Cette mesure est considérée par une certaine opinion comme un gallot d’essai vers une augmentation des salaires de tous les agents de l’Etat. En effet, un rapport de la Banque mondiale dénonce la faible rémunération des agents de l’Etat au Cameroun.

Le salaire mensuel le plus élevé d’un agent de l’Etat au Cameroun est de 330 000 FCFA. Une rémunération qui convient au grade A2, qui est la catégorie la plus élevée de la fonction publique dans notre pays. Les fonctionnaires les moins bien payés touchent 44 000 FCFA/mois. Il s’agit là, des chiffres issus de la dernière grille des salaires, adoptée au Cameroun le 1er juillet 2014.

Ces salaires sont parmi les plus bas de l’Afrique subsaharienne. C’est le constat de la Banque Mondiale, dans un rapport publié en novembre 2018. L’institution de Brettons Woods note à titre de comparaison, que le salaire mensuel le plus élevé de la fonction publique en Zambie, est d’environ 2 446 824 FCFA et de 171 198 FCFA pour le moins élevé. Au Rwanda ces chiffres sont respectivement de 1 251 281 FCFA et 168 923 FCFA.

Dans la « Revue des dépenses publiques » intitulée « Aligner les dépenses publiques aux objectifs de la Vision 2035 », rendue publique le mardi 5 février 2019, la Banque mondiale préconise une augmentation de salaire des agents de l’État.

Dans ses recommandations pour un meilleur contrôle des ressources humaines et de la paie, l’institution de Bretton Woods demande de « clarifier et reclasser les dépenses budgétaires ayant nature de rémunération, par exemple les indemnités journalières, et les inclure dans la masse salariale », conformément aux directives de Gestion des finances publiques.

En clair, note la Banque mondiale, le gouvernement camerounais complète les salaires de la fonction publique par un grand nombre d’allocations et de primes telles que des primes spécifiques et spéciales, des allocations techniques, des primes de performance, de pénibilité, de risque, etc. « Cette pratique a également aggravé les inégalités du système de rémunération du fait que toutes les catégories d’agents de la Fonction publique n’y ont pas accès », déplore la Banque Mondiale.

 

Le chef de l'Etat égyptien a officiellement pris la présidence tournante de l'Union Africaine (UA) lors de la cérémonie d'ouverture du sommet, prévu pour durer deux jours, en insistant sur les « liens entre la mer Méditerranée et le lac Victoria ».

 

En Ethiopie, le 32e sommet de l'UA a été marqué par le passage de relais entre le président rwandais Paul Kagame et l'Egyptien Abdel Fattah al- Sissi. Pour son premier discours, Abdel Fattah al-Sissi a dévoilé les trois axes de sa présidence : développer les infrastructures, accélérer l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), créer des emplois aussi pour la jeunesse du continent.

Et pour rassurer ceux qui le soupçonnent d’être plus tourné vers le monde arabe que vers l’Afrique, Abdel Fattah al-Sissi a sorti le grand jeu. Il s’est présenté comme l’héritier de Gamal Abdel Nasser, l’homme qui, en 1963, dans cette même ville d’Addis-Abeba, avait plaidé pour un grand marché unique africain, et il a lui-même lancé « l’Egypte fera tous les efforts nécessaires pour la réforme structurelle et financière de l’UA », sous-entendu, l’Egypte soutiendra - par exemple - le projet de taxes sur les importations qui permettra à l’UA de s’autofinancer.

Néanmoins, fait remarquer RFI, en étant l’allié militaire du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est de la Libye, Abdel Fatah al-Sissi pourrait-il jouer le rôle de médiateur politique qui sied à tout président en exercice de l’Union africaine en cas de conflits ? Sur la Libye, il n’a pas dit un mot dans son discours. Ce qui paraît étrange.

Pour autant, le raïs égyptien n’a pris aucun engagement chiffré à la différence de Paul Kagame, son prédécesseur à la tête de l’Union, il n’a pas fait le comptage des pays qui ont déjà ratifié le traité sur la zone continentale de libre échange ou de ceux qui ont versé leur contribution au fonds africain pour la paix. Une déléguée nous a soufflé « le maréchal al-Sissi s’est payé de mots mais pour l’instant, il n’a rien dit de concret ».

Ce sommet a également été l'occasion de désigner le prochain président de l'UA, en 2020. Il s'agira de l'Afrique du Sud (et donc de son président Cyril Ramaphosa, s'il est confirmé à son poste lors des élections générales qui doivent se tenir cette année). Enfin ce sommet a été marqué par la première participation de deux présidents fraîchement élus. Andry Rajoelina pour Madagascar et Félix Tshisekedi pour la RDC. Passées les critiques sur les résultats contestés des élections au Congo, les chefs d'Etats ont chacun chaleureusement félicité le président congolais comme si de rien n'était.

 

Après une certaine accalmie constatée depuis quelques temps à l’extrême-nord, la spéculation foncière reprend de plus belle. La vente illicite de terrains, l’occupation anarchique de certains sites d’exploitation, l’opposition au bornage de parcelle du domaine national, résurgence du conflit domanial.

 

 Communauté urbaine, préfet, lamido sèment le désespoir chez la jeunesse

L'attitude des autorités de la Communauté urbaine, du préfet et du lamido envers les intérêts des jeunes deviennent de plus en plus incompréhensibles. Des promesses ont été faites et certains ont souvent déclaré qu’ils sont là pour le bonheur de la jeunesse.

Des propos tels que : “Il ne peut y avoir de développement d’un pays sans une jeunesse forte et saine. Et le développement d’une jeunesse passe par celui de la promotion de l’éducation”. Pourtant, ces autorités administratives et traditionnelles ne pouvaient ignorer que cet espace qui devait servir de centre de loisir et pour la construction d’un CES était salvateur. Seulement, ce qui semble compter pour eux, ce sont plutôt les ristournes générées par cette vente.

La parcelle du domaine privée de l’Etat, aménagée comme foret urbaine, située entre la clôture de l’usine Sodecoton et l’institut Camerounais de l’enfance à été vendu illicitement. Selon certaines sources, la commune de Maroua 1er souhaitait y aménager un centre de loisirs et y construire un collège d’Enseignement secondaire, conciliant ainsi la préservation de cette zone boisée en région sahélienne, et le bien être des populations de la ville.  

Comme pour signifier que le souci de l’épanouissement de la jeunesse n’est point le leur. Que dire alors du domaine privée de l’Etat, sis au quartier Missingleo, lieu dit FROLINAT entre la délégation régionale de l’élevage et de l’industrie animale et le secteur de douanes de l’Extrême- nord qui devrait selon des sources recueillies devrait recevoir une laiterie financée par l’union Européenne et la construction de la maison de l’élevage : terrain qui est entièrement vendu aux particuliers.

Le terrain devant accueillir les infrastructures de l’université de Maroua à ZOKOK LADDEO n’a pas échappé à la vente illicite. C’est un chapelet de sites stratégiques devant abriter des infrastructures pour l’éducation et l’épanouissement de la jeunesse de l’extrême-nord qui sont désorientées.  

 Une série de ventes illicites et de spéculation…

C’est une liste non exhaustive des terrains en vente illicite qui en disent long. Dans les trois arrondissements de Maroua, selon nos enquêtes des terrains sont vendus. A Maroua 1er, le domaine privée de l’Etat, ancien aéroport situé à l’entrée de la ville de Maroua est loti et vendu.

Le cimetière de Domayo est sous des emprises, la profanation des tombes est au rendez vous. Un tour dans ce cimetière, on se rend compte que malgré la présence des tombes le cimetière les délimitations matérialisant la vente sont visibles. Des chantiers poussent comme des champignons synonymes du non respect des morts.

 On assiste quelquefois à des conflits domaniaux derrière le stade municipal. Récemment, il ya eu un accrochage entre la propriétaire d’un terrain acheté illicitement au cimetière et les éleveurs qui ont mis sur pied leur enclos à bétail. Le domaine privé de l’Etat, sis derrière la sous préfecture de Maroua 3, est un terrain en cours de lotissement et de vente. C’est la même action pour le domaine situé derrière la commune de Maroua 2 jusqu’au flanc de montagne.

Il ressort de nos investigations que le fruit de ces ventes n’est reversé ni au trésor public, ni à la recette municipale, laissant transparaitre un enrichissement personnel illicite. Chaque jour, on y voit sur les différents sites des personnes brandir leur titre foncier. Ces ventes illicites qui freinent les activités lucratives de la jeunesse.

Plus grave, le cimetière subit la menace des populations qui ont titrés et commencé à y élever les constructions. Des titres fonciers sont établis sur le domaine national sur la base des faux procès-verbaux dressés au bureau sans qu’aucune commission consultative ne se réunisse, ni ne descende  sur le terrain.    

Les autorités saisies

Vu l’évidence de la vente illicites des terrains et espace, certains élites ont voulu connaître les motifs et intentions réels des acteurs dans cette vente. C’est ainsi que deux  lettres de dénonciation ont été envoyés par les magistrats municipaux, parlementaires, et élites du département du Diamaré au gouverneur de l’extrême-nord Midjiyawa Bakary, avec ampliation au ministre des domaines et des affaires foncières et le ministre de l’administration territoriale.

Sollicitant l’annulation pure et simple de ces transactions foncières et des titres fonciers y afférents, afin que la lumière soit faite sur cette affaire préjudicie et compromettant à la fois la vison de l’Etat s’orientant vers un développement local et l’épanouissement des populations qui en subissent les conséquences. Une lettre à ces ministres qui n’auront jamais de suite ; puisqu’elles resteront dans les tiroirs sans suite. Encourageant ainsi la continuité de la vente illicite des terrains au trio mis sur pied avec la complicité des délégués départementaux et régionaux du domaine et cadastre.  

 

Félix Swaboka

Le rouleau compresseur contre le président en exercice autoproclamé de la République Bolivarienne aurait-il été mis en branle ?

 

Soupçonné d’avoir falsifié des données sur ses actifs et reçu des fonds en provenance de l’étranger, il a été annoncé par les autorités vénézuéliennes le lancement d’un audit patrimonial du célèbre opposant au Président Maduro.

Selon Le contrôleur général de la République du Venezuela, monsieur Elvis Amoroso cité par la télévision nationale, Juan Guaido aurait « caché ou falsifié des données sur ses actifs réels ». Ces mêmes autorités pensent avoir des raisons d'estimer qu'il a perçu de l'argent des structures étrangères sans en avoir de fondements légaux. Ce sont ces raisons qui ont motivé la procédure d’audit patrimonial en cours. Jusqu’ici, aucune réaction du principal concerné n’est à noter.

Ceci étant, Nicolas Maduro continue de résister malgré la campagne médiatique féroce des États-Unis et de leurs alliés sud-américains et européens. Il garde le précieux soutien de l’armée ainsi que celui de la Russie bien que commence à poindre à l’horizon, l’idée d’une intervention militaire pour le déloger du pouvoir. En effet, dans la nuit du 09 février dernier les Etats-Unis ont déposé à l’ONU un projet de résolution allant dans ce sens. Dans la même nuit, Moscou a fait pareil en déposant aussi, un projet de résolution  en totale opposition avec le texte américain au Conseil de sécurité.

Le texte en question exprime « l'inquiétude » du Conseil face « aux menaces de recourir à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique » du Venezuela. Le même texte critique aussi « les tentations d'intervenir dans des sujets qui relèvent principalement d'affaires intérieures » à ce pays. Le projet de résolution russe appelle à  « un règlement de la situation actuelle (...) via des moyens pacifiques ». Il apporte aussi son soutien à « toutes les initiatives visant à trouver une solution politique entre les Vénézuéliens, dont le Mécanisme de Montevideo », sur la base d'un dialogue national. Comment Washington compte contourner le refus russe de recourir à la force pour régler cette crise ? Seuls les évènements nous le diront.

Pour rappel, c’est le 23 janvier dernier, après avoir été renvoyé du poste de Président de l'Assemblée Nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême la veille que Juan Guaido s'est autoproclamé dans la rue « Président en exercice » du pays.

A ce jour, il a été reconnu par plus d’une quarantaine de pays dont des pays sud-américains, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France autres.

Depuis sa création, l’Association pour la protection des enfants éloignés de leurs familles au Cameroun (Apeefc) s'active contre ce vice social qui touche particulièrement les enfants et les couches vulnérables.

Si le métier de la mendicité consiste à chercher la charité des autres en vue de se procurer les moyens de subsistance, aujourd’hui force est de reconnaître qu’il a pris des nouvelles formes dans la ville de Maroua. Les enfants sont exploités à bas âge par des gens tapis dans l’ombre qui se fait des revenus conséquents sur leur dos.

La santé et la sécurité des enfants, qui sont souvent victimes d’accident et de sévisses corporelles de toutes sortes, leur disent très peu. Aujourd’hui, le constat est que dans la plus belle des régions, le phénomène d’exploitation des enfants, faute de manque de responsabilité des autorités, prend de l’ampleur. Certains acteurs de la défense et de la protection des enfants sont eux aussi pointés du doigt, face à l’absence de toute mesure de sanction contre ceux qui s’adonnent à cette pratique.

Alors que la protection et l’éducation des enfants impliquent aussi toutes les couches de la société. Vu l’accroissement de ce phénomène d’exploitation des enfants dans la région et l’insécurité, notamment avec la secte islamique Boko haram, l’Association pour la protection des enfants éloignés de leurs familles au Cameroun (Apeefc) ne cesse d’organiser des sensibilisations pour éradiquer ce phénomène.

Cette association a déjà depuis sa création dans la ville de Maroua identifié au moins 350 enfants de la rue, 101 enfants trafiqués, 80 enfants déplacés. Il est à mentionner que l’Apeefc a inscrit à l’école 101 enfants mais aussi 80 enfants trafiqués qui ont retrouvés leur famille.

Avec ses partenaires locaux et internationaux, l’Apeefc entend développer ses activités et faire mieux pour les couches vulnérables dans la région et au-delà ,d’où ce cris de cœur de son coordinateur  qui déclare en ces termes : « Il ne faudrait pas que nous nous désengageons de la situation des enfants vulnérables, que l’Etat prenne ses responsabilités ensemble avec les organisations de la société civile, et ensemble nous pourrons lutter pour éradiquer le phénomène des enfants en détresse ».

Ces enfants de la rue voués à la mendicité sont victimes de viol, prédisposés aux trafics, aux vols, quelquefois accusés ou complices avec la secte islamiste Boko-haram. Face à cette situation alarmante ; l’association locale pour un développement participatif et autogéré (ALDEPA) à organisé récemment un atelier de formation des jeunes sur le thème : « leaders jeunes, acteurs de promotion des droits des enfants et de la lutte contre les violences dans la région de l’extrême-nord ».

Cette initiative consistait à susciter l’émergence d’un leadership jeune porteur de valeurs citoyennes et promoteur des droits des enfants dans la région de l’extrême-nord nous explique Mme Wandou Marthe, coordonatrice ALDEPA .

Des  rencontres similaires des occasions d’outiller les enfants sur  la protection des droits des enfants, d’informer de la mise en œuvre du projet d’appui à la lutte contre l’exploitation économique des enfants par la mendicité. Par ailleurs, signalons que ces nouvelles formes de mendicité sont devenues sources de revenus pour les auteurs et des responsables invalides ou valides qui utilisent ces enfants.

Pour les acteurs du mauvais traitement des enfants, ils s’engagent  à lutter contre toutes formes de menaces pesant sur les enfants, pour un développement efficace et durable, l’éducation et la protection des tout-petits. Les pouvoirs publics sont ainsi interpellés.

 

 

Une promesse de plus, une autre annonce forte, des déclarations du Chef de l'Etat qui n'emballent pas les jeunes camerounais.
 
Tout part du constat fait par le Président de la République : le taux de croissance du Cameroun est à nouveau en hausse. Pour Paul Biya, "Selon les prévisions, après 3,8% en 2018, il pourrait être de 4,4% en 2019 et de 4,7% en 2020, avec les retombées positives pour l’emploi des jeunes." 
 
Une croissance que le Chef de l'État entend redistribuer dans la communauté des chercheurs d'emploi en particulier et des jeunes en général. Toutes choses qui amènent le Président Paul Biya à rappeler, comme pour rassurer les jeunes, que "plus de 500 mille emplois ont été créés en 2018". Bien que cela paraisse surréaliste pour plusieurs, le Chef de l'État justifie ce bilan en faisant savoir que ceci qui a été fait "grâce aux grands chantiers en cours, aux projets agricoles, routiers et infrastructurels, ainsi qu’aux travaux menés par les collectivités territoriales décentralisées."
 
"En 2019, il est prévu de créer au moins 500 mille emplois", poursuit Paul Biya. Une annonce qui s'inscrit dans un programme bien précis mis en route par le gouvernement de la République.
"Le gouvernement poursuivra l’opérationnalisation d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois. Les axes stratégiques du plan d’action prioritaire de la politique nationale de l’emploi continueront d’être mis en œuvre."
 
Par ailleurs, le Président compte s'appuyer sur la formation professionnelle des jeunes camerounais pour assurer la bonne marche du projet de développement qu'il souhaite implémenter. Avec une offre de formation et un accès à la formation bien plus élargie qu'aujourd'hui.
"L’accès à la formation professionnelle sera amélioré, à la fois par la diversification des filières et la densification de l’offre de formation dans de nouveaux centres. Le niveau de celle-ci sera relevé grâce à l’ouverture à Yaoundé de l’Institut National de Formation des Formateurs et du Développement des Programmes. Ce que je viens de dire permet de constater l’ampleur des efforts qui sont faits par les pouvoirs publics pour donner à nos jeunes une formation de qualité et faciliter leur insertion dans la vie active."
 
Des promesses qui inspirent de nombreux jeunes. Avec 500 mille emplois, l'impact devrait être visible dans les statistiques de croissance de notre pays. Par ailleurs, il serait important de distinguer les emplois saisonniers des emplois durables qui permettent une meilleure intégration sociale des travailleurs. De ce fait, il ne serait pas indiqué de compter les emplois créés par les chantiers des infrastructures sportives comme de véritables emplois étant entendu que ceux-ci sont appelés à cesser une fois le chantier terminé. Le risque de retomber au chômage devient donc permanent. 
 
Stéphane Nzesseu

Le chef de l'Etat égyptien a officiellement pris la présidence tournante de l'Union Africaine (UA) lors de la cérémonie d'ouverture du sommet, prévu pour durer deux jours, en insistant sur les « liens entre la mer Méditerranée et le lac Victoria ». 

 

Le président rwandais Paul Kagame, qui a multiplié les initiatives durant son année à la tête de l'Union africaine (UA), a passé le témoin dimanche à l'Egypte, poids lourd régional en quête d'influence sur le continent, lors d'un sommet de l'organisation à Addis Abeba.

L'Egypte souhaite profiter de son année à la tête de l'UA pour « renforcer sa position sur le continent africain et ne pas être considérée comme un pays tourné uniquement vers le monde arabe », souligne Liesl Louw-Vaudran (Institut pour les études sur la sécurité).

« La voie est encore longue » en vue d'atteindre l'objectif de l'UA de « faire taire les armes » d'ici à 2020 sur un continent traversé de nombreux conflits, a souligné M. Sissi, qui a annoncé l'organisation d'un « forum pour la paix et le développement » à Assouan en Egypte courant 2019. Le président égyptien a également insisté sur l'importance de la lutte contre le terrorisme, et à trouver des solutions à ses « racines ».

Sissi s'est engagé à poursuivre certains efforts déployés par son prédécesseur, à commencer par l'entrée en vigueur de la Zlec, un des projets clés de l'UA pour renforcer l'intégration du continent.

Après une présidence extrêmement active de M. Kagame placée sous le sceau des réformes, son successeur devrait axer son action sur la sécurité, le maintien de la paix, et la reconstruction post-conflit, des questions étroitement liées au thème de l'UA choisi pour 2019 : Année des « réfugiés, rapatriés et personnes déplacées ».

Présent à ce sommet, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est réjoui d'un « vent d'espoir » qui souffle sur l'Afrique, après une série d'élections pacifiques (RDC, Madagascar, Mali), d'accords de paix (Soudan du Sud, Centrafrique) et de réconciliations (Ethiopie-Erythrée).

Guterres a salué la "solidarité" de l'Afrique, qui accueille près d'un tiers des réfugiés et déplacés du monde. « Malgré ses propres défis sociaux, économiques et sécuritaires, les gouvernements et peuples africains ont maintenu leurs frontières, leurs portes et leurs coeurs ouvertes ». Un exemple « qui n'a pas été suivi partout ».

Malgré la quête d'influence de l'Egypte, les observateurs n'attendent toutefois pas de ce pays un mandat aussi actif que celui de M. Kagame, les grandes puissances étant généralement réticentes à une UA trop forte ou trop intrusive. Surtout, note un diplomate africain, que l'Egypte n'a jamais oublié sa suspension de l'UA en 2013, décidée après la destitution par l'armée de l'islamiste Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu en 2012. 

 

La Banque africaine de développement révèle que les performances macroéconomiques du Cameroun demeurent «incertaines»

Selon l’institution, «en dehors de la poursuite des efforts pour la restauration de l’équilibre de ses comptes publics, de reconstitution des réserves de change et de la consolidation de la parité monétaire régionale, le pays reste sous la menace de la dégradation de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste persistante».

Selon le dernier rapport de la Banque africaine de développement (BAD) cité par l’Agence de presse africaine, si la crise persiste dans cette zone qui abrite d’importantes zones de production agricole ainsi que la Cameroon Development Corporation (CDC) (plus grande entreprise agro-industrielle nationale), elle pourrait accroître le niveau des dépenses de défense et de sécurité, affectant ainsi les prévisions budgétaires de 2019.

Bien que disposant de l’économie la plus résiliente de l’Afrique centrale à travers sa relative diversification, le Cameroun demeure également vulnérable du fait de la faiblesse de sa base de croissance et de sa forte exposition aux variations des cours mondiaux des matières premières.

Le renforcement de cette résilience économique, en dehors de la réalisation de projets de chaînes de valeurs dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutique, passe, selon la Banque, par une amélioration de la compétitivité de l’économie, notamment par un plus grand soutien à la facilitation des transports, au développement du secteur privé et du commerce régional, compte tenu de la position géographique du pays.

En dépit de ces alertes, le rapport des perspectives économiques de la BAD s’attend, pour le Cameroun, à une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 4,4% en 2019 et 4,7% en 2020, grâce à la mise en activité d’infrastructures de production énergétique et de transport, ainsi que la remontée des cours mondiaux du pétrole.

Dans le même temps, le déficit de la balance des transactions courantes devrait se stabiliser autour de 3,1% du PIB en 2019 et 2020, le taux d’inflation projeté devant pour sa part rester inférieur à la norme communautaire qui est de 3%.

S’adressant à ses jeunes compatriotes, dimanche soir dans un discours radiotélévisé à la veille de leur Fête nationale, le président Paul Biya a également énuméré quelques raisons permettant «d’être raisonnablement optimiste» : un taux de croissance à nouveau orienté à la hausse et qui, après 3,8% en 2018, pourrait être de 4,4% en 2019 et de 4,7% en 2020.

L’année 2018 a été marquée dans le pays par une croissance du PIB réel de 3,8% contre 3,5% en 2017 grâce à la demande intérieure, principal soutien de la croissance économique, notamment par la consommation et l’investissement. Le déficit budgétaire a, quant à lui, poursuivi son déclin pour s’établir à 2,6% du PIB en 2018 contre 4,9% en 2017 et 6,2 % en 2016.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01