La consommation de la drogue semble être le passe temps favori des jeunes dans la capitale politique camerounaise. Les établissements scolaires ne sont pas exempts et, les dealers se recrutent dans les salles de classe, auprès des jeunes sensés se rendre à l’école pour préparer leur avenir.
Il ne se passe pas une semaine, sans qu’on ne vive une descente des forces de maintien de l’ordre, venues appréhender les vendeurs de drogue et, on voit, désolés des enfants en tenue, menottes aux poignets qu’on emmène dans les postes de police pour exploitation. Ceux qui sont désœuvrés, ont réussi au cours des années, à créer des réseaux de vente de leurs produits et, ils ont facilement accès aux enfants puisqu’ils se baladent sur les cours de recréation et, parfois, c’est devant les portails qu’ils s’approchent de leurs victimes.
Une enquête menée il y’a un an, a donné des statistiques effroyables. 12.000 jeunes scolarisés au Cameroun, dont l’âge varie entre 13 à 15 ans, consomment du cannabis, devant le tramadol. Des chiffres qui ont certainement été revu à la hausse et, qui ont incité le Président de la République, lors de son discours le 10 Février dernier à ses jeunes compatriotes n’a pas manqué de le relever, pour le regretter : « Il vous faudra aussi ne pas céder au désœuvrement qui peut conduire à de mauvais comportements, tels que la délinquance, la consommation abusive d’alcool et de drogues… »
Les raisons qui amènent les jeunes, en dehors du manque d’encadrement, de la perte des repères ou, pire encore, la volonté de s’auto détruire sont nombreuses. Dans les colonnes de la presse à capitaux publics, le docteur Laure Justine Mengue, psychiatre et sous directeur de la santé mentale au ministère de la Santé publique, avait affirmé que : « la commercialisation et la consommation des drogues relèvent de la santé mentale, c’est-dire d’un comportement anormal vis-vis d’une substance. Ce n’est pas fondamentalement une question médicale - lorsqu’un individu consomme de la drogue, c’est soit pour se procurer du plaisir parce qu’il est mal à l’aise, soit pour calmer une angoisse ou une anxiété afin d’être dans un état second et continuer à vivre».
Le Président de la République Paul Biya, a promis que des mesures adéquates vont être prises, pour que les jeunes camerounais ne soient plus exposés à la commercialisation et à la consommation de la drogue : « Le gouvernement devra prendre des mesures urgentes pour mener un combat sans merci contre ces fléaux qui minent notre jeunesse et qui, à terme, menacent l’avenir de notre pays… ».
Les mesures gouvernementales devraient s’accompagner par celles prises en milieu familial, mais plus encore peut être, par des règles mises en place au sein des établissements scolaires où les responsables donnent l’impression de mettre plus d’accent à exiger pour des raisons aussi fallacieuses les unes que les autres, de l’argent aux parents, au lieu d’apporter à leurs apprenants, ce qui est essentiel pour eux et, pour l’avenir de la nation Cameroun.
« Lors de nos différentes descentes dans les établissements scolaires, nous avons constaté que les enfants n’ont pas d’acte de naissance et que c’est généralement lorsqu’ils sont au cours moyen deuxième année qu’à l’initiative des directeurs d’école notamment, on cherche à leur établir des actes de naissance pour pouvoir se présenter à l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) », rapporte l’étude.
Cette région faisant partie des zones sous-scolarisées du pays avec en moyenne 50% dans l’enseignement primaire et maternel, « on (y) tolère généralement que les enfants aillent à l’école, quitte à exiger ces documents plus tard », précise le document.
Selon le Bunec, une fois que les enfants sont scolarisés, les parents ont la paresse de les établir des actes de naissance, d’où ce nombre élevé d’enfants scolarisés ne disposant pas d’acte de naissance. Des organismes internationaux à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et des ONG militent, depuis quelques temps, pour que l’établissement des actes de naissance dans cette région du pays soit ancré dans l’esprit des parents.
Selon la ligue régionale des droits de l’homme, le phénomène et en partie dû à l’ignorance des parents qui ne comprennent pas toujours l’importance vitale de ce document. Pour d’autres, c’est l’extrême pauvreté qui empêche les parents d’établir les actes de naissance à leur progéniture. Le nombre significatif de naissances en dehors des structures sanitaires et la lenteur des procédures administratives, constitueraient aussi un frein à l’enregistrement des enfants.
« Un enfant non enregistré est considéré comme une « marchandise »; plus attirante pour un trafiquant d’enfants. Il n’aura pas la protection minimale -conférée par un certificat de naissance- contre le mariage précoce, le travail des enfants, l’enrôlement dans les milices armées ou encore la détention et les poursuites judiciaires exercées comme à l’égard d’un adulte », dénonce un responsable des Affaires sociales.
Par ailleurs, le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement et certains « mécènes », organise des campagnes visant à faire établir les actes de naissance aux enfants dès leur venue au monde.
Rappelons que 3 enfants sur 10 au Cameroun n’ont pas d’acte de naissance du fait de la négligence des parents, de l’éloignement des centres d’état civil ou encore de la lourdeur des procédures. Ce qui constitue une entrave à leur plein développement, car sans document d’identité officiel, ils ne peuvent pas franchir un certain niveau d’études, ou prétendre appartenir officiellement à une communauté.
Le Premier ministre camerounais Joseph Dion Ngute, a signé un arrêté octroyant au Chef du gouvernement et aux ministres, une augmentation de salaire grâce à des indemnités de supervision prélevées à hauteur de 10% sur tous les budgets des comités et groupes de travail interministériels.
Selon l’arrêté largement diffusé par la presse locale, ces primes vont coûter à l’Etat plus de 10 milliards FCFA chaque année. Pourtant, dans un rapport publié en fin de semaine dernière, la Banque mondiale (BM) a demandé au Cameroun d’améliorer sa gouvernance publique dans la perspective d’une émergence économique projetée à l’horizon 2035.
Cette mesure est considérée par une certaine opinion comme un gallot d’essai vers une augmentation des salaires de tous les agents de l’Etat. En effet, un rapport de la Banque mondiale dénonce la faible rémunération des agents de l’Etat au Cameroun.
Le salaire mensuel le plus élevé d’un agent de l’Etat au Cameroun est de 330 000 FCFA. Une rémunération qui convient au grade A2, qui est la catégorie la plus élevée de la fonction publique dans notre pays. Les fonctionnaires les moins bien payés touchent 44 000 FCFA/mois. Il s’agit là, des chiffres issus de la dernière grille des salaires, adoptée au Cameroun le 1er juillet 2014.
Ces salaires sont parmi les plus bas de l’Afrique subsaharienne. C’est le constat de la Banque Mondiale, dans un rapport publié en novembre 2018. L’institution de Brettons Woods note à titre de comparaison, que le salaire mensuel le plus élevé de la fonction publique en Zambie, est d’environ 2 446 824 FCFA et de 171 198 FCFA pour le moins élevé. Au Rwanda ces chiffres sont respectivement de 1 251 281 FCFA et 168 923 FCFA.
Dans la « Revue des dépenses publiques » intitulée « Aligner les dépenses publiques aux objectifs de la Vision 2035 », rendue publique le mardi 5 février 2019, la Banque mondiale préconise une augmentation de salaire des agents de l’État.
Dans ses recommandations pour un meilleur contrôle des ressources humaines et de la paie, l’institution de Bretton Woods demande de « clarifier et reclasser les dépenses budgétaires ayant nature de rémunération, par exemple les indemnités journalières, et les inclure dans la masse salariale », conformément aux directives de Gestion des finances publiques.
En clair, note la Banque mondiale, le gouvernement camerounais complète les salaires de la fonction publique par un grand nombre d’allocations et de primes telles que des primes spécifiques et spéciales, des allocations techniques, des primes de performance, de pénibilité, de risque, etc. « Cette pratique a également aggravé les inégalités du système de rémunération du fait que toutes les catégories d’agents de la Fonction publique n’y ont pas accès », déplore la Banque Mondiale.
En Ethiopie, le 32e sommet de l'UA a été marqué par le passage de relais entre le président rwandais Paul Kagame et l'Egyptien Abdel Fattah al- Sissi. Pour son premier discours, Abdel Fattah al-Sissi a dévoilé les trois axes de sa présidence : développer les infrastructures, accélérer l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), créer des emplois aussi pour la jeunesse du continent.
Et pour rassurer ceux qui le soupçonnent d’être plus tourné vers le monde arabe que vers l’Afrique, Abdel Fattah al-Sissi a sorti le grand jeu. Il s’est présenté comme l’héritier de Gamal Abdel Nasser, l’homme qui, en 1963, dans cette même ville d’Addis-Abeba, avait plaidé pour un grand marché unique africain, et il a lui-même lancé « l’Egypte fera tous les efforts nécessaires pour la réforme structurelle et financière de l’UA », sous-entendu, l’Egypte soutiendra - par exemple - le projet de taxes sur les importations qui permettra à l’UA de s’autofinancer.
Néanmoins, fait remarquer RFI, en étant l’allié militaire du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est de la Libye, Abdel Fatah al-Sissi pourrait-il jouer le rôle de médiateur politique qui sied à tout président en exercice de l’Union africaine en cas de conflits ? Sur la Libye, il n’a pas dit un mot dans son discours. Ce qui paraît étrange.
Pour autant, le raïs égyptien n’a pris aucun engagement chiffré à la différence de Paul Kagame, son prédécesseur à la tête de l’Union, il n’a pas fait le comptage des pays qui ont déjà ratifié le traité sur la zone continentale de libre échange ou de ceux qui ont versé leur contribution au fonds africain pour la paix. Une déléguée nous a soufflé « le maréchal al-Sissi s’est payé de mots mais pour l’instant, il n’a rien dit de concret ».
Ce sommet a également été l'occasion de désigner le prochain président de l'UA, en 2020. Il s'agira de l'Afrique du Sud (et donc de son président Cyril Ramaphosa, s'il est confirmé à son poste lors des élections générales qui doivent se tenir cette année). Enfin ce sommet a été marqué par la première participation de deux présidents fraîchement élus. Andry Rajoelina pour Madagascar et Félix Tshisekedi pour la RDC. Passées les critiques sur les résultats contestés des élections au Congo, les chefs d'Etats ont chacun chaleureusement félicité le président congolais comme si de rien n'était.
Après une certaine accalmie constatée depuis quelques temps à l’extrême-nord, la spéculation foncière reprend de plus belle. La vente illicite de terrains, l’occupation anarchique de certains sites d’exploitation, l’opposition au bornage de parcelle du domaine national, résurgence du conflit domanial.
Communauté urbaine, préfet, lamido sèment le désespoir chez la jeunesse
L'attitude des autorités de la Communauté urbaine, du préfet et du lamido envers les intérêts des jeunes deviennent de plus en plus incompréhensibles. Des promesses ont été faites et certains ont souvent déclaré qu’ils sont là pour le bonheur de la jeunesse.
Des propos tels que : “Il ne peut y avoir de développement d’un pays sans une jeunesse forte et saine. Et le développement d’une jeunesse passe par celui de la promotion de l’éducation”. Pourtant, ces autorités administratives et traditionnelles ne pouvaient ignorer que cet espace qui devait servir de centre de loisir et pour la construction d’un CES était salvateur. Seulement, ce qui semble compter pour eux, ce sont plutôt les ristournes générées par cette vente.
La parcelle du domaine privée de l’Etat, aménagée comme foret urbaine, située entre la clôture de l’usine Sodecoton et l’institut Camerounais de l’enfance à été vendu illicitement. Selon certaines sources, la commune de Maroua 1er souhaitait y aménager un centre de loisirs et y construire un collège d’Enseignement secondaire, conciliant ainsi la préservation de cette zone boisée en région sahélienne, et le bien être des populations de la ville.
Comme pour signifier que le souci de l’épanouissement de la jeunesse n’est point le leur. Que dire alors du domaine privée de l’Etat, sis au quartier Missingleo, lieu dit FROLINAT entre la délégation régionale de l’élevage et de l’industrie animale et le secteur de douanes de l’Extrême- nord qui devrait selon des sources recueillies devrait recevoir une laiterie financée par l’union Européenne et la construction de la maison de l’élevage : terrain qui est entièrement vendu aux particuliers.
Le terrain devant accueillir les infrastructures de l’université de Maroua à ZOKOK LADDEO n’a pas échappé à la vente illicite. C’est un chapelet de sites stratégiques devant abriter des infrastructures pour l’éducation et l’épanouissement de la jeunesse de l’extrême-nord qui sont désorientées.
Une série de ventes illicites et de spéculation…
C’est une liste non exhaustive des terrains en vente illicite qui en disent long. Dans les trois arrondissements de Maroua, selon nos enquêtes des terrains sont vendus. A Maroua 1er, le domaine privée de l’Etat, ancien aéroport situé à l’entrée de la ville de Maroua est loti et vendu.
Le cimetière de Domayo est sous des emprises, la profanation des tombes est au rendez vous. Un tour dans ce cimetière, on se rend compte que malgré la présence des tombes le cimetière les délimitations matérialisant la vente sont visibles. Des chantiers poussent comme des champignons synonymes du non respect des morts.
On assiste quelquefois à des conflits domaniaux derrière le stade municipal. Récemment, il ya eu un accrochage entre la propriétaire d’un terrain acheté illicitement au cimetière et les éleveurs qui ont mis sur pied leur enclos à bétail. Le domaine privé de l’Etat, sis derrière la sous préfecture de Maroua 3, est un terrain en cours de lotissement et de vente. C’est la même action pour le domaine situé derrière la commune de Maroua 2 jusqu’au flanc de montagne.
Il ressort de nos investigations que le fruit de ces ventes n’est reversé ni au trésor public, ni à la recette municipale, laissant transparaitre un enrichissement personnel illicite. Chaque jour, on y voit sur les différents sites des personnes brandir leur titre foncier. Ces ventes illicites qui freinent les activités lucratives de la jeunesse.
Plus grave, le cimetière subit la menace des populations qui ont titrés et commencé à y élever les constructions. Des titres fonciers sont établis sur le domaine national sur la base des faux procès-verbaux dressés au bureau sans qu’aucune commission consultative ne se réunisse, ni ne descende sur le terrain.
Les autorités saisies
Vu l’évidence de la vente illicites des terrains et espace, certains élites ont voulu connaître les motifs et intentions réels des acteurs dans cette vente. C’est ainsi que deux lettres de dénonciation ont été envoyés par les magistrats municipaux, parlementaires, et élites du département du Diamaré au gouverneur de l’extrême-nord Midjiyawa Bakary, avec ampliation au ministre des domaines et des affaires foncières et le ministre de l’administration territoriale.
Sollicitant l’annulation pure et simple de ces transactions foncières et des titres fonciers y afférents, afin que la lumière soit faite sur cette affaire préjudicie et compromettant à la fois la vison de l’Etat s’orientant vers un développement local et l’épanouissement des populations qui en subissent les conséquences. Une lettre à ces ministres qui n’auront jamais de suite ; puisqu’elles resteront dans les tiroirs sans suite. Encourageant ainsi la continuité de la vente illicite des terrains au trio mis sur pied avec la complicité des délégués départementaux et régionaux du domaine et cadastre.
Félix Swaboka
Le rouleau compresseur contre le président en exercice autoproclamé de la République Bolivarienne aurait-il été mis en branle ?
Soupçonné d’avoir falsifié des données sur ses actifs et reçu des fonds en provenance de l’étranger, il a été annoncé par les autorités vénézuéliennes le lancement d’un audit patrimonial du célèbre opposant au Président Maduro.
Selon Le contrôleur général de la République du Venezuela, monsieur Elvis Amoroso cité par la télévision nationale, Juan Guaido aurait « caché ou falsifié des données sur ses actifs réels ». Ces mêmes autorités pensent avoir des raisons d'estimer qu'il a perçu de l'argent des structures étrangères sans en avoir de fondements légaux. Ce sont ces raisons qui ont motivé la procédure d’audit patrimonial en cours. Jusqu’ici, aucune réaction du principal concerné n’est à noter.
Ceci étant, Nicolas Maduro continue de résister malgré la campagne médiatique féroce des États-Unis et de leurs alliés sud-américains et européens. Il garde le précieux soutien de l’armée ainsi que celui de la Russie bien que commence à poindre à l’horizon, l’idée d’une intervention militaire pour le déloger du pouvoir. En effet, dans la nuit du 09 février dernier les Etats-Unis ont déposé à l’ONU un projet de résolution allant dans ce sens. Dans la même nuit, Moscou a fait pareil en déposant aussi, un projet de résolution en totale opposition avec le texte américain au Conseil de sécurité.
Le texte en question exprime « l'inquiétude » du Conseil face « aux menaces de recourir à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique » du Venezuela. Le même texte critique aussi « les tentations d'intervenir dans des sujets qui relèvent principalement d'affaires intérieures » à ce pays. Le projet de résolution russe appelle à « un règlement de la situation actuelle (...) via des moyens pacifiques ». Il apporte aussi son soutien à « toutes les initiatives visant à trouver une solution politique entre les Vénézuéliens, dont le Mécanisme de Montevideo », sur la base d'un dialogue national. Comment Washington compte contourner le refus russe de recourir à la force pour régler cette crise ? Seuls les évènements nous le diront.
Pour rappel, c’est le 23 janvier dernier, après avoir été renvoyé du poste de Président de l'Assemblée Nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême la veille que Juan Guaido s'est autoproclamé dans la rue « Président en exercice » du pays.
A ce jour, il a été reconnu par plus d’une quarantaine de pays dont des pays sud-américains, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France autres.
Depuis sa création, l’Association pour la protection des enfants éloignés de leurs familles au Cameroun (Apeefc) s'active contre ce vice social qui touche particulièrement les enfants et les couches vulnérables.
Si le métier de la mendicité consiste à chercher la charité des autres en vue de se procurer les moyens de subsistance, aujourd’hui force est de reconnaître qu’il a pris des nouvelles formes dans la ville de Maroua. Les enfants sont exploités à bas âge par des gens tapis dans l’ombre qui se fait des revenus conséquents sur leur dos.
La santé et la sécurité des enfants, qui sont souvent victimes d’accident et de sévisses corporelles de toutes sortes, leur disent très peu. Aujourd’hui, le constat est que dans la plus belle des régions, le phénomène d’exploitation des enfants, faute de manque de responsabilité des autorités, prend de l’ampleur. Certains acteurs de la défense et de la protection des enfants sont eux aussi pointés du doigt, face à l’absence de toute mesure de sanction contre ceux qui s’adonnent à cette pratique.
Alors que la protection et l’éducation des enfants impliquent aussi toutes les couches de la société. Vu l’accroissement de ce phénomène d’exploitation des enfants dans la région et l’insécurité, notamment avec la secte islamique Boko haram, l’Association pour la protection des enfants éloignés de leurs familles au Cameroun (Apeefc) ne cesse d’organiser des sensibilisations pour éradiquer ce phénomène.
Cette association a déjà depuis sa création dans la ville de Maroua identifié au moins 350 enfants de la rue, 101 enfants trafiqués, 80 enfants déplacés. Il est à mentionner que l’Apeefc a inscrit à l’école 101 enfants mais aussi 80 enfants trafiqués qui ont retrouvés leur famille.
Avec ses partenaires locaux et internationaux, l’Apeefc entend développer ses activités et faire mieux pour les couches vulnérables dans la région et au-delà ,d’où ce cris de cœur de son coordinateur qui déclare en ces termes : « Il ne faudrait pas que nous nous désengageons de la situation des enfants vulnérables, que l’Etat prenne ses responsabilités ensemble avec les organisations de la société civile, et ensemble nous pourrons lutter pour éradiquer le phénomène des enfants en détresse ».
Ces enfants de la rue voués à la mendicité sont victimes de viol, prédisposés aux trafics, aux vols, quelquefois accusés ou complices avec la secte islamiste Boko-haram. Face à cette situation alarmante ; l’association locale pour un développement participatif et autogéré (ALDEPA) à organisé récemment un atelier de formation des jeunes sur le thème : « leaders jeunes, acteurs de promotion des droits des enfants et de la lutte contre les violences dans la région de l’extrême-nord ».
Cette initiative consistait à susciter l’émergence d’un leadership jeune porteur de valeurs citoyennes et promoteur des droits des enfants dans la région de l’extrême-nord nous explique Mme Wandou Marthe, coordonatrice ALDEPA .
Des rencontres similaires des occasions d’outiller les enfants sur la protection des droits des enfants, d’informer de la mise en œuvre du projet d’appui à la lutte contre l’exploitation économique des enfants par la mendicité. Par ailleurs, signalons que ces nouvelles formes de mendicité sont devenues sources de revenus pour les auteurs et des responsables invalides ou valides qui utilisent ces enfants.
Pour les acteurs du mauvais traitement des enfants, ils s’engagent à lutter contre toutes formes de menaces pesant sur les enfants, pour un développement efficace et durable, l’éducation et la protection des tout-petits. Les pouvoirs publics sont ainsi interpellés.
Le président rwandais Paul Kagame, qui a multiplié les initiatives durant son année à la tête de l'Union africaine (UA), a passé le témoin dimanche à l'Egypte, poids lourd régional en quête d'influence sur le continent, lors d'un sommet de l'organisation à Addis Abeba.
L'Egypte souhaite profiter de son année à la tête de l'UA pour « renforcer sa position sur le continent africain et ne pas être considérée comme un pays tourné uniquement vers le monde arabe », souligne Liesl Louw-Vaudran (Institut pour les études sur la sécurité).
« La voie est encore longue » en vue d'atteindre l'objectif de l'UA de « faire taire les armes » d'ici à 2020 sur un continent traversé de nombreux conflits, a souligné M. Sissi, qui a annoncé l'organisation d'un « forum pour la paix et le développement » à Assouan en Egypte courant 2019. Le président égyptien a également insisté sur l'importance de la lutte contre le terrorisme, et à trouver des solutions à ses « racines ».
Sissi s'est engagé à poursuivre certains efforts déployés par son prédécesseur, à commencer par l'entrée en vigueur de la Zlec, un des projets clés de l'UA pour renforcer l'intégration du continent.
Après une présidence extrêmement active de M. Kagame placée sous le sceau des réformes, son successeur devrait axer son action sur la sécurité, le maintien de la paix, et la reconstruction post-conflit, des questions étroitement liées au thème de l'UA choisi pour 2019 : Année des « réfugiés, rapatriés et personnes déplacées ».
Présent à ce sommet, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est réjoui d'un « vent d'espoir » qui souffle sur l'Afrique, après une série d'élections pacifiques (RDC, Madagascar, Mali), d'accords de paix (Soudan du Sud, Centrafrique) et de réconciliations (Ethiopie-Erythrée).
Guterres a salué la "solidarité" de l'Afrique, qui accueille près d'un tiers des réfugiés et déplacés du monde. « Malgré ses propres défis sociaux, économiques et sécuritaires, les gouvernements et peuples africains ont maintenu leurs frontières, leurs portes et leurs coeurs ouvertes ». Un exemple « qui n'a pas été suivi partout ».
Malgré la quête d'influence de l'Egypte, les observateurs n'attendent toutefois pas de ce pays un mandat aussi actif que celui de M. Kagame, les grandes puissances étant généralement réticentes à une UA trop forte ou trop intrusive. Surtout, note un diplomate africain, que l'Egypte n'a jamais oublié sa suspension de l'UA en 2013, décidée après la destitution par l'armée de l'islamiste Mohamed Morsi, premier président démocratiquement élu en 2012.
La Banque africaine de développement révèle que les performances macroéconomiques du Cameroun demeurent «incertaines»
Selon l’institution, «en dehors de la poursuite des efforts pour la restauration de l’équilibre de ses comptes publics, de reconstitution des réserves de change et de la consolidation de la parité monétaire régionale, le pays reste sous la menace de la dégradation de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à une crise sécessionniste persistante».
Selon le dernier rapport de la Banque africaine de développement (BAD) cité par l’Agence de presse africaine, si la crise persiste dans cette zone qui abrite d’importantes zones de production agricole ainsi que la Cameroon Development Corporation (CDC) (plus grande entreprise agro-industrielle nationale), elle pourrait accroître le niveau des dépenses de défense et de sécurité, affectant ainsi les prévisions budgétaires de 2019.
Bien que disposant de l’économie la plus résiliente de l’Afrique centrale à travers sa relative diversification, le Cameroun demeure également vulnérable du fait de la faiblesse de sa base de croissance et de sa forte exposition aux variations des cours mondiaux des matières premières.
Le renforcement de cette résilience économique, en dehors de la réalisation de projets de chaînes de valeurs dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutique, passe, selon la Banque, par une amélioration de la compétitivité de l’économie, notamment par un plus grand soutien à la facilitation des transports, au développement du secteur privé et du commerce régional, compte tenu de la position géographique du pays.
En dépit de ces alertes, le rapport des perspectives économiques de la BAD s’attend, pour le Cameroun, à une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 4,4% en 2019 et 4,7% en 2020, grâce à la mise en activité d’infrastructures de production énergétique et de transport, ainsi que la remontée des cours mondiaux du pétrole.
Dans le même temps, le déficit de la balance des transactions courantes devrait se stabiliser autour de 3,1% du PIB en 2019 et 2020, le taux d’inflation projeté devant pour sa part rester inférieur à la norme communautaire qui est de 3%.
S’adressant à ses jeunes compatriotes, dimanche soir dans un discours radiotélévisé à la veille de leur Fête nationale, le président Paul Biya a également énuméré quelques raisons permettant «d’être raisonnablement optimiste» : un taux de croissance à nouveau orienté à la hausse et qui, après 3,8% en 2018, pourrait être de 4,4% en 2019 et de 4,7% en 2020.
L’année 2018 a été marquée dans le pays par une croissance du PIB réel de 3,8% contre 3,5% en 2017 grâce à la demande intérieure, principal soutien de la croissance économique, notamment par la consommation et l’investissement. Le déficit budgétaire a, quant à lui, poursuivi son déclin pour s’établir à 2,6% du PIB en 2018 contre 4,9% en 2017 et 6,2 % en 2016.
Le Comité de normalisation de la Fédération Ghanéenne de Football, a adressé à cet effet une correspondance à la Fédération Camerounaise de Football.
Les Blacks Stars du Ghana souhaitent avoir une confrontation avec les Lions indomptables du Cameroun dans le cadre d’un match amical. Dans la correspondance adressée à la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), il est dit que ce match devrait se jouer au mois de mars prochain. Pour le Comité de normalisation de la Fédération Ghanéenne de Football, il s’agit par le biais de cette rencontre de lancer la préparation de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 à laquelle le Cameroun et le Ghana vont probablement se qualifier.
Aussi le Ghana dans sa correspondance indique qu’il va s’occuper de toutes les charges. En plus, il est prêt à fournir au Cameroun une cagnotte de 25 000 $. Toutefois le match amical devra se jouer à Accra après le dernier match de qualification pour la Can, même si les deux équipes se sont qualifiées pour ce tournoi en Egypte.
Jusqu’à présent d’après nos sources la Fecafoot dirigée par Seidou Mbombo Njoya n’a pas encore donné de réponse à cette demande. Ce qu’on sait c’est que la dernière et récente actualité à la Fecafoot porte sur la tenue de sa toute première session qui a eu lieu le 8 février 2019. La réflexion a été axée sur ce qu’il y a lieu de faire pour mieux vendre la Fecafoot et ses produits et marques.
Pour parler en bref des sélectionneurs des Lions indomptables, présent dans un événement récemment organisé par la ligue espagnole de football, Patrick Kluivert, l’entraineur adjoint de la sélection fanion de football s’est exprimé au sujet de l’équipe du Cameroun et de son compatriote, Clarence Seedorf.
« Nous avons un excellent personnel technique, médical, tous choisis par nous. Et Clarence est un excellent entraîneur et ensemble, nous faisons un excellent travail, je pense. Nous espérons pouvoir élever cette grande équipe à un autre niveau. Nous avons de grands joueurs dans notre équipe et nous voulons que d’autres grands joueurs que nous n’avons pas encore dans notre équipe rejoignent notre équipe. Mais nous avons déjà une excellente équipe. On ne nous appelle pas pour rien, les Lions indomptables. Physiquement et mentalement, je n’ai aucun doute, mais nous serions prêts et à ce moment-là, ce sera à nous de les amener au niveau supérieur », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Cette déclaration est de l’ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis qui a publié une note ce 08 février pour dénoncer toutes les déclarations faites sur la détérioration des relations entre les deux Nations. L’ambassade du Cameroun aux Etats-Unis a publié ce vendredi 08 février un déclaration dans laquelle elle apporte toutes les clarifications sur l’affaire de l’aide militaire qui défraie la chronique depuis deux jours.
Dans sa note, Henri Etoundi Essomba, ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis, commence par rappeler qu’en août 2018, le gouvernement américain a annoncé le de 300 militaires américains qui formaient et aidaient les forces de défense dans les régions septentrionales du Cameroun. Il précise que ce retrait faisait suite au succès des opérations conjointes de lutte contre la secte terroriste Boko Haram autour du Lac Tchad. “Le Cameroun n’a jamais été notifié d’une quelconque réduction d’aide militaire américaine”, indique-t-il.
La coopération militaire entre le Cameroun et les Etats-Unis, tel qu’évoqué par le diplomate, est porteuse de nombreux fruits, d’abord pour les deux parties, mais aussi pour les autrs Etats de la sous région Afrique Centrale affectés par Boko Haram. Selon lui, “le Cameroun est un partenaire important pour les Etats-Unis d’Amérique. Depuis 2015, ces deux Etats se sont mis ensemble pour former les soldats, ce qui a contribué à une baisse significative du terrorisme dans la région”.
Situation socio politique menacée dans plusieurs régions du pays
Au-delà des efforts éliminer la menace terroriste, le Cameroun fait face à un violent mouvement sécessionniste dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Certains camerounais de la diaspora, y compris celle des Etats-Unis, ont encouragé ces violences, en apportant une assistance financière à ces combattants sécessionnistes. Ces activités illégales sont relayées sur les réseaux sociaux et des Ong telle que Human rights watch (Hrw).
Le Cameroun et le gouvernement américain unissent leurs forces dans la lutte contre l'extrémisme et mettent en avant la sécurité en Afrique.
Devant le parterre de personnalités ayant fait le déplacement du boulevard du 20 Mai, la jeunesse, fer de lance de la nation a su démontrer que le Cameroun peut et doit compter avec elle.
Ils sont venus des établissements scolaires et universitaires, recensés dans les sept arrondissements de la capitale politique camerounaise, ainsi que des instituts de formation et, des associations mises en place par des jeunes. Sur un pas cadencé, au rythme des fanfares ou des chants patriotiques, les jeunes camerounais ont célébré avec honneur et dignité, cette fête qui leur est dédiée. Et, comme pour marquer d’une pierre blanche cette célébration qui intervient àl’aube des grandes opportunités, le climat a contribué à ce que tout se passe sans fausse note.
Signification du thème
Au-delà du volet festif que représente la Onzaine de la fête de la jeunesse, le thème de cette année : « Jeunesse, grandes opportunités et participation à la construction d’un Cameroun en paix, stable et émergent », constitue un appel a la réflexion et une occasion idoine de saisir les grandes opportunités qui sont offertes pour consolider le vivre ensemble harmonieux et préserver la paix et la stabilité dans notre pays, a travers le rejet de toutes les velléités séparatistes d’une part et la mise a contribution de leur intelligence et de leur génie créateur dans l’œuvre de construction du Cameroun d’autre part.
Innovation de la 53ème édition de la fête de la Jeunesse
Pour le système des Nations Unies, la célébration de ce jour, est l’occasion du lancement de l’initiative « Youth Connekt Cameroon » qui est une réponse aux Objectifs de Développement Durable (ODD) pour un monde plus juste, plus durable, et pacifique en 2030.
L’initiative « Youth Connekt Cameroon » fournit une approche spécifique au contexte Africain pour résoudre les problèmes d’asymétrie de l’information sur les opportunités d’emploi et développement des affaires, du chômage et de l’inclusion des jeunes dans les processus socio-économique et politique. Ce concept a pour objectif de relever les défis du développement social, économique, politique, culturel et inclusif de la jeunesse, qui repose sur une stratégie consensuelle contrôlée et orientée vers six (06) composantes a savoir :
- Le Youth Connekt Hangout : une plateforme virtuelle interactive ou les jeunes sont mis en réseau entre eux, avec les partenaires au développement et les experts par le biais des TIC
- Le Youth Connekt Convention : un forum physique, un cadre de concertation pour les jeunes entrepreneurs, les décideurs, les bailleurs de fonds, les partenaires au développement
- Le Youth Connekt Bootcamp : un Camp de renforcement des capacités ou les jeunes sont formes) l’entrepreneuriat, au management, au marketing, a la communication et a la recherche des financements
- Le Youth Connekt Community Service (Month and Holiday) : un cadre dans lequel les jeunes non scolarises et scolarises s’engagent dans les activités de bénévolat et de volontariat communautaires
- Le Youth Connekt Champion : un cadre dans lequel sont primés chaque année les jeunes leaders qui se sont distingués a travers des innovations ou leurs actions dans la société
- Le Youth Connekt dialogue : un cadre de dialogue entre les jeunes sur des questions spécifiques (prévention de l’extrémisme violent, intégration nationale...).
Au Cameroun, la vision du Chef de l’Etat, est celle de l’émergence d’une jeunesse épanouie, responsable, créative, dynamique et pleinement engagée dans la réalisation des objectifs de développement de la Nation. Cependant, le pays connait depuis 2014, une crise sécuritaire, humanitaire, politique, éthique et culturelle sans précédent qui a révélé au grand jour les vulnérabilités socio-économiques et les pesanteurs culturelles, lesquelles sapent l’insertion des couches défavorisées, particulièrement les jeunes.
Dans ce contexte, le pays, membre de plusieurs organisations internationales et signataire de la quasi-totalité des textes, chartes, conventions en faveur de la jeunesse, met en œuvre, avec les partenaires au développement, des programmes de prévention de conflits, spécialement orientes vers l’encadrement de la jeunesse, avec en toile de fond les objectifs tels que : susciter chez les jeunes plus d’engagement a œuvrer pour le développement du pays - mobiliser les jeunes a adhérer massivement aux projets et programmes gouvernementaux élaborés en leur faveur - promouvoir l’auto emploi et l’option d’encadrement de proximité a travers le programme . CMPJIncubator encourager l’esprit de créativité et d’initiative et célébrer l’excellence - développer la saine émulation au sein de la jeunesse - promouvoir le patriotisme, la solidarité et la culture de la paix en milieu jeune - susciter et encourager le bénévolat et le volontariat en milieu jeune - améliorer les mécanismes d’informations et de sensibilisation des jeunes sur Le respect des symboles et emblèmes de la République - L’usage responsable des outils de Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) - les migrations clandestines et irrégulières - les dangers de l’extrémisme violent et l’enrôlement des jeunes dans les milices - la consommation, le trafic et la commercialisation des drogues et autres substances psychotropes.
Cette découverte, qui permettra d’ouvrir une nouvelle province des hydrocarbures en Afrique du Sud, pourrait prouver la présence de milliards de barils d’équivalent pétrole dans les eaux sud-africaines
La découverte de gaz dans le bassin offshore d’Ooutiqua témoigne du potentiel caché de pétrole et de gaz de l’Afrique du Sud; donne l’occasion d’un dialogue constructif sur une législation attrayante et le développement de contenu local.
La Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) se félicite de la récente découverte de condensat de gaz par Total dans le bloc 11B / 12B, à 175 km de la côte sud de l'Afrique du Sud. C’est un excellent premier pas pour le pays, qui dépend toujours des importations de pétrole et de gaz malgré les importantes réserves qui se trouvent probablement dans ses sols et ses eaux.
Cette découverte, qui permettra d’ouvrir une nouvelle province des hydrocarbures en Afrique du Sud, pourrait prouver la présence de milliards de barils d’équivalent pétrole dans les eaux sud-africaines, ce qui modifiera sans aucun doute le cours de l’économie du pays et contribuera à réduire sa dépendance à l’égard des importations.
« L’industrie pétrolière espère que cela stimulera et encouragera tous les décideurs politiques à créer un environnement commercial favorable aux activités d’exploration et de forage en Afrique du Sud, » a déclaré NJ Ayuk, Président de la Chambre.
« Nous pensons que l’Afrique du Sud a le potentiel pour que de nombreuses autres découvertes de ce type soient faites au cours des prochaines années. Le moment est venu d’engager un dialogue constructif sur le développement du contenu local pour que le secteur profite à tous les travailleurs et entrepreneurs sud-africains sur toute la chaîne de valeur et crée des emplois pour les les communautés. »
La découverte de gaz est opportune car le gouvernement sud-africain travaille actuellement sur une nouvelle législation séparant le pétrole et le gaz des minéraux traditionnels, et a publié l'an dernier un nouveau plan de ressources intégré (IRP 2018) qui ambitionne d'installer 8 100 MW supplémentaires en capacité de production d'électricité à partir de gaz en Afrique du Sud d'ici 2030.
Cela fait également écho à l'engagement accru du gouvernement sud-africain avec l'industrie pétrolière africaine et mondiale. Depuis sa nomination au poste de ministre de l'Énergie en 2018, Jeff Radebe a dirigé une forte campagne sud-africaine sur les marchés pétroliers en Afrique tels que le Nigéria, la Guinée équatoriale, l'Angola, le Sud-Soudan et de nombreux producteurs du Moyen-Orient, et a assisté aux réunions de l'Organisation des pays exportateurs de
Pétrole (Opep) à Vienne. Il a aussi grandement contribué à la recherche de contrats pour les sociétés d’État sud-africaines telles que le Central Energy Fund et PetroSA.
« Les sociétés pétrolières veulent voir un leadership et une gouvernance saine où qu'elles investissent », a ajouté NJ Ayuk. « L'Afrique du Sud faisant preuve d'un engagement en faveur de réformes et de la création d'un environnement favorable aux affaires, l'industrie pétrolière est convaincue que le pays peut attirer les investissements nécessaires à sa révolution énergétique. »