C’est la quintessence de la rencontre qui s’est déroulée il y’a quelques jours, dans la salle des conférences du ministère du commerce, suite à une alerte lancée le 31 janvier dernier.
Charles Booto à Ngon, avait alors attiré l’attention du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana et de ses services techniques au sujet de couches jetables pour bébé en provenance de France qui représentaient un risque pour la santé des bébés.
Dans la correspondance adressée au membre du gouvernement, le Directeur général de l’Agence des normes et de la qualité fait mention d’une étude minutieuse menée par l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), qui a conduit aux conclusions selon lesquelles certaines substances (butylphényl méthyle propional , l’hydroxyisohenyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde et les hydrocarbures aromatiques polycycliques de dioxines ou de furanes) dépasseraient les seuils sanitaires requis.
L’Anor précise que lesdites couches jetables ne sont pas soumises au programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (Pecae), ce qui implique que cette situation expose les consommateurs aux risques liés à ces produits à la qualité non éprouvée.
La ligue nationale des consommateurs est elle aussi montée au créneau, pour que ces couches soient retirées des boutiques et, un communiqué a été rendu public à cet effet. Et pour Delor Margellan Kamdem, la ligue est restée dans son rôle de veille : « Nous sommes fiers de la décision prise par le ministre, le 12 février dernier. Nous sommes conscients que cette décision ne sera pas du goût de tout le monde, notamment les jeunes mamans mais, je pense qu’elles seront d’accord que seule, lma santé de nos bébés comptent, au lieu de la préservation de ces ongles. Nous devons nous rassurer que ce qui nous est proposé dans le commerce, répond à toutes les normes et, tant qu’il y’aura un risque, nous allons faire notre travail. Donc, pour nous de la ligue, cette décision est salutaire… ».
Les femmes obligées de revenir à l’ancienne méthode ?
La décision du ministre du commerce, suite à cette alerte par rapport à la santé des bébés n’est pas du goût de tout le monde, notamment de ces dames qui, après l’arrivée des couches jetables sur le marché camerounais avaient jeté leur dévolu sur ces dernières. Elles sont nombreuses, ces mamans qui, au cours des dernières années n’ont plus utilisées les couches en carré, celles qu’affectionnaient les mamans des années 80 – 90 et de la première décennie de 2000. Pour revoir les couchés en coton carré mises à sécher sur les cordes, il fallait aller dans les campagnes et même, comme le précise ici, maman Jacqueline, 55 ans : « Les jeunes filles de maintenant, sont devenues paresseuses et, certaines sont très sales, donc, je comprends que la décision prise par le ministre du commerce et ses collaborateurs, ne va pas leur plaire. Quand j’accouchais mes enfants, j’en ai sept, il arrivait que l’utilise pour les cadets, les couches achetées pour les aînées. Et, je peux vous assurer qu’elles étaient encore bien blanches mais, un peu effilochées. Mes enfants n’ont jamais souffert de gale et, je ne sais quelle autre maladie que les choses des blancs nous apportent maintenant… ».
Nicole Ricci Minyem
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun sont en proie à des ravages sécessionnistes depuis 2016. Au début de ce conflit qui oppose les forces de sécurité à des rebelles, ceux ci s’approvisionnaient à travers des rançons, le vol et la revente des marchandises, entre autres. L’une des sources principales de financement de ces combattants, qui inclut la diaspora et qui prend de l’ampleur, est le “crowdfunding”.
Des levées de fond ont été engagées sur plusieurs plates formes digitales, de plus en plus nombreuses et spécialisées, pour sponsoriser les séparatistes au Cameroun. Plusieurs journaux américains dénoncent en bloc cette pratique engagée par ces camerounais de mauvaise foi qui sont plus ou moins encouragés par le pays de l’Oncle Sam. Ils présentent les “ambazoniens” comme des terroristes à part entière que les Etats-Unis laissent se développer, par l’absence d’une décision interdisant la collecte de fonds à des fins terroristes sur son territoire par la diaspora camerounaise.
Prenant l’exemple du Hezbollah, ces médias démontrent l’indifférence de la législation américaine devant cette situation. En effet, les Etats-Unis, le Canada, l’Union européennes et plusieurs pays dans le monde ont interdit au Hezbollah de se servir du crowdfunding comme moyen de financement alors qu’il voulait diversifier ses sources de revenus.
Pourtant, le crowdfunding est fortement promu sur les réseaux sociaux au Cameroun par la diaspora. Elle est pratiquée sur des plates formes interdites au Hezbollah ainsi qu’à d’autres groupes terroristes interdits d’utiliser les levées de fond comme source de financement par des grandes puissances dans un élan de défense des droits de l’Homme.
Cette indifférence des autorités américaines est interprétée par plusieurs internautes comme une sorte de classification du terrorisme par catégories. Les exactions sont pourtant les mêmes, les victimes endurent les mêmes souffrances et les gouvernements rencontrent les mêmes difficultés. La problématique qui est ainsi soulevée est celle de la durée de ce silence dont les conséquences ne cessent de se multiplier au Cameroun. Les terroristes continuent malheureusement à financer leurs actions en toute quiétude.
Leurs actions contre les populations et contre l’Etat se multiplient. La destruction des infrastructures scolaires, publiques et mêmes médicales, les enlèvements, les assassinats et bien d’autres attaques sont devenues le quotidien des populations de ces régions.
Ce qu’il y a à retenir du conseil de sécurité qui s’est déroulé en présence du Lamido de Ngaoundéré est que les chefs traditionnels sont prêts à mettre la main dans la lutte contre l’insécurité qui prévaut actuellement dans la région de l’Adamaoua. On sait que cette région est en proie aux rapts des populations. Les autorités traditionnelles ont indiqué à Paul Atanga Nji qu’elles apportent leur soutien au Chef de l'Etat. Elles ont par ailleurs chargé le Ministre de transmettre au Président de la République leur message de paix et d’accompagnement.
Ceci passe par des séances permanentes de prières pour la paix et la stabilité du Cameroun. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a reçu des mains du Lamido un sabre, symbole du titre de « guerrier du Chef de l’Etat ». Pour sa part, il a tenu à saluer l’implication des autorités traditionnelles et leur engagement à lutter fermement contre le phénomène d’enlèvement des populations.
A titre de rappel, de 2015 à 2018, 311 personnes ont été enlevées, 29 personnes libérées suite à l’intervention des Forces de défense et des comités de vigilance, 70 personnes tuées, 212 personnes libérées après paiement de rançon d’un montant total de 2,1 milliards de FCFA. Ces données sont révélées par le rapport présenté lors de la réunion de crise sur le phénomène d’insécurité dans l’Adamaoua, tenue en janvier dernier. Il avait été révélé que sur les cinq départements qui composent la région, juste celui du Mayo-Banyo n’a enregistré aucune prise d’otages.
Pour contrer et mettre fin au phénomène, le Président de la République comme mesures, a déployé dans la région de l’Adamaoua un contingent de 130 gendarmes. Un peloton du Groupe polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (GPIGN) est parti de Yaoundé le 30 janvier 2019. La hiérarchie de la gendarmerie nationale lui a dit au revoir dans la matinée au cours d’une cérémonie organisée au secrétariat d’Etat à la défense.
Ces hommes doivent y passer 5 mois. Leur mission va consister à neutraliser les preneurs d’otages qui sévissent dans toute la région depuis plusieurs années, semant tristesse, désolation et mort. A ceux partis de Yaoundé, la hiérarchie a proscrit les rackets, les violences gratuites et les actions isolées. Notre confrère du Poste national de la CRTV a indiqué que l’unité spéciale de la gendarmerie camerounaise devra sécuriser l’Adamaoua par des actions fortes et les patrouilles de dissuasion principalement dans les localités de Belel et Bamanga. Il lui est recommandé de coopérer avec les populations dans leur chasse aux preneurs d’otages et autres criminels.
Liliane N.
La célébration de la Fête de la Jeunesse du 11 février 2019 s’est présentée comme une occasion idoine pour sensibiliser les jeunes camerounais sur les méfaits liés à la consommation du tabac. La Coalition camerounaise contre le tabac (C3T) s’est rendue dans le département de l’Océan pour parler aux jeunes. On retient que pour une tranche d’âge comprise entre 13 et 15 ans, 31,2% d’enfants ont déjà eu une expérience avec la cigarette. Et 300 000 camerounais consomment de façon régulière le tabac.
C’est donc au Lycée bilingue de Niété que la C3T a tenu des causeries éducatives et des concertations tripartites. Durant les échanges, la Coalition a fait remarquer qu’en Afrique, environ 77 millions d’adultes fument. Et du fait que l’industrie du tabac est autorisée à fonctionner sans réglementation, il est attendu que le nombre de fumeurs augmente de plus de sept fois au cours du siècle.
Pour le Dr Hélène Flore Ndembiyembe la présidente du C3T il est question que le Cameroun devienne un pays sans tabac. Pour elle cela va contribuer à la réduction des maladies évitables. « Nous sommes disposés à apporter notre assistance technique à tous les responsables d’établissements qui manifesteront leur volonté à lutter contre le tabagisme en milieu jeune et scolaire », a-t-elle ajouté.
La C3T révèle que selon les experts de santé, le tabagisme est la plus importante cause de décès dans le monde. Soit 6 millions de décès par an. Au Cameroun, selon les résultats de l’enquête mondiale sur le tabagisme chez les adultes menées en 2013 par l’Institut national des statistiques en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, résultats rendus publics au mois de janvier, près de 1,1 million d’adultes, soit 8,9% de la population, utilisent des produits du tabac et 6 720 000 personnes sont exposées à la fumée secondaire du tabac dans tous les lieux publics.
La C3T s’est donc donné comme missions : d’assurer la vigilance pour la mise en œuvre de la Convention Cadre de L'OMS pour la Lutte Anti Tabac au Cameroun, Contribuer à la protection des populations camerounaises contre les méfaits du Tabac ; Développer et renforcer les capacités en matière de contrôle des activités de l'industrie du tabac ; Développer et renforcer les capacités d'abstinence face au Tabac. Pour accomplir sa mission, la Coalition dirigée par Flore Ndembiyembe a recours à divers types d'actions qui se résument en une stratégie d'information, de formation, de sensibilisation et de plaidoyer.
Liliane N.
Les responsables du Centre de formation professionnelle d’excellence de Douala notamment Amadou Bobbo le directeur, espèrent que Rhyou- Bok-Ryeol, l’Ambassadeur de la Corée du Sud apportera des solutions aux problèmes rencontrés par la structure qu’ils dirigent. L’un de ces problèmes pressants porte sur le manque de matériel didactique.
La descente dans ce Centre de formation professionnelle a permis à la diplomate coréenne de faire le tour des différents ateliers du centre de formation. Le premier arrêt a été au niveau de l’atelier stylisme-modélisme, qui compte 19 apprenants. Ensuite, l’atelier esthétique-coiffure, où la diplomate a proposé les services d’une de ses collaboratrices spécialisée dans la manipulation des cheveux, le make-up et le massage. La visite s’est poursuivie dans les ateliers d’électrotechnique et mécanique, de plomberie, réparation électronique, appareils ménagers et enfin, par l’atelier sur les métiers du bois.
Rhyou- Bok-Ryeol en faisant le tour du Centre s’est fait une idée des réalisations coréennes au Cameroun, précisément à Douala, et une évaluation du transfert des compétences à opérer dans ce domaine. Après l’inspection l’ambassadeur a eu une séance de travail. La diplomate a rappelé les liens d’amitié qui existent entre leurs deux pays depuis 1961. Elle a également indiqué que son pays a décidé de soutenir le centre.
« Ce n’est pas juste une sorte de coopération mais c’est un partenariat gagnant-gagnant et on voulait partager nos propres expériences avec un pays ami », a-t-elle déclaré. La diplomate a indiqué que son pays restait disposé à accompagner le Cameroun, et que sous peu elle discutera avec le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minfof) des nouveaux axes de coopération en matière de formation professionnelle.
Il convient de rappeler qu’avant la visite au Centre de formation professionnelle d’excellence de Douala, l’Ambassadeur de la Corée au Cameroun était le 26 janvier 2019, sur le chantier de construction de l’Institut de formation des formateurs et de développement des programmes de Yaoundé. Elle a fait cette visite avec une délégation coréenne conduite par l’Honorable Lee Ju-Young.
Au cours de cette visite qui s’est déroulée en présence d’Issa Tchiroma Bakary le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, celui-ci a plaidé pour l’implantation de nouveaux centres de formation des formateurs dans les autres régions du Cameroun. « Tout en saluant l’Institut de formation des formateurs et de développement des programmes de Yaoundé, j’ai également souhaité que la Corée multiplie ces centres de formation dans d’autres régions du pays parce que vaincre le chômage des jeunes aujourd’hui signifie leur donner un métier », a déclaré Issa Tchiroma.
Liliane N.
Après l’attaque de l’hôpital de Kumba par les amba boys et, alors que le monde entier condamnait cet acte, celui qui se fait appeler influenceur web et journaliste, a accusé l’armée camerounaise d’être à l’origine de cet acte. Le chef de la Division communication au ministère de la Défense, a résolu de ne pas garder le silence.
Sa réponse
« Vous savez, les influenceurs pour certains sont transparents. Pour ma part, le combat contre la désinformation est singulier et il faut persécuter cette désinformation jusqu'à son dernier retranchement, certainement pas avec les mêmes moyens, mais tant il est vrai que l'objectif d'une action d'information ou de communication est d'atteindre un maximum de cibles, que dites-vous d'un faiseur d'inepties et de mensonges qui fait des émules même au rang des crédules sincères? Il faut aller dans l'arène, combattre ces imbéciles.
Arrêtons de nous cantonner dans des principes d'aseptie éthique. Détricotons le mensonge comme celui qui circule en ce moment signé des griots de l'outre-méditerranée, payés pour dénigrer le Cameroun. D'après eux, c'est l'armée camerounaise qui aurait brûlé l'hôpital de Kumba? L'infamie n'a donc plus de limites? La cruauté est-elle aussi glaciale que schizophrénique? Quel média sensé peut-il charrier cette horreur perpétrée par des criminels qui doivent être poursuivis pour leurs crimes en transformant le bourreau en victime. Honte à vous, vous qui manifestez votre haine contre la patrie, réfugiés en Europe sous le motif fallacieux d'exilés alors que les combats loyaux vous ont dépassé. Quelle misère »!
Ce n’est pas la première sortie de J. Remy Ngono qui est dans la logique de ceux qui ont décidé de salir le nom du Cameroun à l’étranger. A plusieurs occasions, il a qualifié le Chef de l’Etat de momie du Cameroun ou de revenant. Il prend pour prétexte les apparitions qu’il juge spontanées sur la scène publique tant sur le plan national qu’international du Président Paul Biya. Celui qui passe comme le chroniqueur sportif dans quelques médias européens accuse en sus le chef de l’Etat d’avoir abandonné les populations ainsi que l’armée camerounaise au cœur de la guerre qu’il a déclaré à la secte islamique Boko Haram en 2014, depuis le perron de l’Elysée en France.
Dans les vidéos et autres écrits qu’il publie dans les réseaux sociaux, Il n’a de cesse de faire allusion à la crise anglophone qui secoue les deux régions du Nord et Sud Ouest Cameroun depuis trois ans, l’arrestation et l’incarcération du président du mouvement pour la renaissance du Cameroun, le professeur Maurice Kamto et ses lieutenants, en passant par le saccage des représentations diplomatiques en France et en Allemagne.
Lui, tout comme de nombreux autres « camerounais » qui se sont installés dans les pays européens, semble avoir oublié la terre qui les a vu naître et, comme le disent certains qui ont résolu de mener leur combat à l’intérieur de leur pays : « on peut ne pas aimer un gouvernement et ses dirigeants mais, le Cameroun est sacré et, il faut le protéger et le préserver au-delà de tout… ».
Les terroristes de l’état imaginaire de l’Ambazonie, après les assassinats et autres actes meurtriers perpétrés dans un hôpital de Kumba, ont décidé de revenir à la charge
Cette fois, c’est le cortège du patron de la région, qui a subi les coups de feu nourris des amba boys, alors que Bernard Okalia Bilaî se rendait sur le lieu du sinistre. Une source militaire indique que c’est au niveau de Muyuka que la pluie de plomb s’est abattue sur le cortège : « Nos voitures ont été criblées de balles, mais nous avons pu continuer le voyage jusqu’à Kumba. On est revenu sans un autre assaut, nos forces de défense et de sécurité ont mis tout en œuvre pour protéger nos vies. La voiture du gouverneur a été transpercée par des balles. Mais, il n’était pas à bord. Il était plutôt dans une voiture des militaires. Je crois que c’est grâce à cette diversion qu’on a pu lui sauver la vie »
Le bilan de cette attaque est assez important mais, fort heureusement, on ne déplore aucune perte en vies humaines même si douze personnes ont été blessées parmi lesquelles, le capitaine de vaisseau Eboulou Alain, commandant du Secteur militaire numéro 10.
Une attaque de trop
Il faut le dire, pour le déplorer que le Cameroun doit faire face à ces attaques qui semblent ne devoir jamais prendre fin. Les terroristes, qui n’ont jamais eu aucun respect de la vie ont une fois de plus démontré que rien ne saurait les arrêter, puisqu’ils ont été capable de s’en prendre à des citoyens camerounais, souffrants et incapables de se lever de leurs lits d’hospitalisation. L’ordre des médecins, ainsi que ceux qui semblent vouloir à tout moment donner des leçons des droits de l’Homme au gouvernement camerounais, se sont levés pour condamner cet acte d’une barbarie inqualifiable. Même en temps de guerre, il y’a des édifices que les belligérants évitent, notamment les hôpitaux, les églises et les points d'alimentation.
Un principe que n’a pas pris en compte, ceux qui ont résolu de s’attaquer à l’Institution Cameroun depuis un peu plus de trois ans aujourd’hui, comme l’indiquent quelques acteurs politiques à Yaoundé : « C’est regrettable, selon Denis Fouebo. Il est plus que jamais évident de comprendre que ces gens dont moi je continue de nier l’appartenance à notre pays, ont un autre programme. Leur animalité a atteint le sommet de l’inqualifiable. Je reste encore très choqué, à cause de la mort de ces compatriotes qui, alors qu’ils recherchaient la santé à l’hôpital de Kumbo, ont plutôt perdu la vie. Le Chef de l’Etat camerounais, a à mon sens tort à un moment de se comporter comme un père de famille. Il a le devoir, je dirais même l’impérieux devoir de frapper du point sur la table pour que des mesures plus drastiques soient prises contre les ennemis du Cameroun. C’est cette terre que nous nous battons à laisser comme héritage à notre progéniture… ».
L’École publique du Camp Bertaut est une école qui fait partie du site patrimonial de la ville de Douala dans la région du Littoral au Cameroun.
Le vendredi 7 février dernier, le Directeur Général de BGFIBank Cameroun, Loukoumanou WAIDI, a procédé à l’inauguration du projet de réhabilitation de l'École publique du Camp Bertaut à Douala. Cette cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs autorités administratives, dont le Sous-préfet de l'arrondissement de Douala II, représentant le ministre de l'Education de base (Minedub), le Dr Didier BIDJA et l'Inspecteur de l'Education de base de Douala II, Odile Honorine LOKA.
Implantée en plein cœur du quartier Marché central à Douala, l’École publique du Camp Bertaut est une école qui fait partie du site patrimonial de la ville de Douala. Ce projet a été conçu dans le but d’offrir des conditions d'apprentissage saines et stimulantes aux 3000 élèves que compte l'établissement. "La concrétisation de ce projet est la plus belle démonstration de la confiance que nous avons en l'avenir" a souligné Loukoumanou WAIDI, Directeur Général de BGFIBank Cameroun, qui s’est dit heureux d’avoir pu contribuer à la pérennisation de cette école, qui représente l'un des piliers éducatifs de la ville de Douala.
Les travaux qui se sont déroulés sur une période de 3 mois, de novembre 2018 à fin-janvier 2019, ont nécessité une intervention ciblée pour assurer la pérennité du site, ainsi que la santé et la sécurité des usagers. Pour l'ensemble des six bâtiments concernés par le projet, ces travaux ont conjugué : maçonnerie, charpente et couverture, solivage et plafond, menuiserie métallique, peinture intérieur et extérieur et nettoyage complet du site, pour un montant total de 22 millions de francs CFA, entièrement financé par la Fondation BGFIBank.
À cet égard, le Dr Didier BIDJA, Sous-préfet de l'arrondissement de Douala II, a remercier le Groupe BGFIBank par le biais de sa fondation, pour cet acte de générosité et pour son engagement d’envergure et porteur de sens en faveur de l’éducation, avant de souligner que "Cette action est une réponse concrète donnée à ceux qui n'ont pas encore compris que le développement d'un pays dépend essentiellement de l’accent qu’il met sur le secteur de l’éducation. Nous encourageons BGFIBank à promouvoir l'engagement et la responsabilité sociale chez ses consœurs".
Emmanuel NGOUA, Directeur de l'école, a quant à lui, exprimé sa fierté et sa gratitude vis-à-vis de la Fondation BGFIBank qui a porté son choix sur l'établissement dont il a la charge, établissement qui affiche aujourd'hui un nouveau visage : "Peu d'établissements comme le nôtre peuvent se réjouir d'offrir à leurs enfants de telles conditions d'accueil scolaire".
L’hôpital de district de Kumba dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest, a été incendié dans la nuit du 10 au 11 février 2019 par « une vingtaine d’individus ». « Lesdits assaillants ont escaladé le portail aux environs de 00h30 minutes, semant la panique par des tirs à l’arme lourde. Ils se sont par ailleurs introduits dans les résidences des personnels et dans les principaux services de l’hôpital, notamment en médecine, chirurgie et en bloc opératoire ; incendiant au total tous les bâtiments abritant ces unités essentiels de l’hôpital de district de Kumba », indique le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi.
« Les États-Unis condamnent l'attaque criminelle contre l'hôpital du district de Kumba, dans la région du Sud-Ouest. L’incendie aurait entraîné la mort de plusieurs patients et causé des dégâts considérables au petit matin du 11 février », a réagi l’Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun mardi.
« Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des victimes et notre admiration pour le personnel médical courageux. Nous appelons le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente sur ce crime, à veiller à ce que les tribunaux tiennent les auteurs pour responsables et à informer le peuple camerounais de ses conclusions », a-t-il poursuivi.
Peter Henry Barlerin a exhorté les deux parties des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun à «permettre un accès sans entraves aux travailleurs humanitaires et aux personnels de santé et à ne jamais attaquer les hôpitaux ni les centres de santé», tout en appelant « les deux côtés du conflit anglophone à renoncer à la violence et à engager un dialogue élargi sans conditions préalables ».
Le gouvernement a pour sa part condamné avec la dernière énergie « ces atrocités innommables et ces actes barbares d’une extrême cruauté ayant causé la mort d’innocents citoyens et entraîné la destruction d’infrastructures hospitalières si nécessaires à la santé des populations et à la sauvegarde des vies humaines ».
Le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi a, au nom de Paul Biya et du gouvernement, adressé « les condoléances les plus attristées ainsi que leurs souhaits de prompt rétablissement aux blessés et aux malades transférés dans les autres établissements hospitaliers, pour lesquels des instructions ont été données en vue de leur prise en charge rapide et optimale ».
Les employés de l’entreprise Américaine Prime Potomac revendiquent six mois d'arriérés de salaires ce mardi 12 Fevrier 2019 à Garoua.
C’est un mardi noir pour, les employés des chantiers de la CAN 2019 de l’entreprise PRIME POTOMAC qui ont manifestés ce mardi 12 Février 2019 à Garoua pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaires. Ils ont pris d’assaut les chantiers de l’entreprise Américaine avec des pancartes à la main pour exprimer leur colère et désarroi face à l’indifférence des responsables de l’entreprise PRIME POTOMAC :
«Chaque jour, on promet qu’on va nous payer, puis on ne donne rien. Quelqu’un travaille six mois sans salaire, comment vais-je vivre? », s’interroge le chef de fil des grévistes ce matin sur le site de l’hôtel Benoué à Garoua.
Renchérit un autre au reporter «Je suis à six mois sans salaire, ma femme a accouché il y’a une semaine, mon enfant ne connaît même pas l’odeur de l’eau de Cologne», lance un ouvrier gréviste sur le site de l’hôtel Bénoué. L’air abattu, ne cache pas sa galère, rappelant au passage que ses enfants le traitent de « papa menteur parce qu’il ne leur envoie plus d’argent ».
Le 31 Décembre 2018 dans son discours de fin d'année accepté la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de retirer l'organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) au Cameroun. "Comme vous le savez, notre pays était engagé à accueillir le grand rendez-vous du football africain en 2019. La Confédération africaine de football au regard de certaines données, a pensé qu’il fallait procéder à un glissement de date. Nous en avons pris acte", a dit M. Biya.
Le chef de l'Etat camerounais a promis que son pays continuerait de se préparer pour abriter le championnat, et que "tous les investissements liés à l'organisation de la CAN seront réalisés". Plus de 1.000 milliards de Francs CFA (plus de 1,5 milliard d'euros)
ont été injectés dans la construction des infrastructures de la CAN avorté.
Depuis quelques jours, les chantiers de l’entreprise prime Potomac est en arrêt dans la ville de Garoua. Rappelons que Prime Potomac Solutions Inc a déjà bénéficié plus de 15 milliards de Fcfa du Trésor public. Un argent versé via la SCB Cameroun à un compte domicilié à l’agence Vogt à Yaoundé à une autre entreprise de droit camerounais du nom de Prime Potomac Cameroun Sa, une entreprise camerounaise qui exerçait déjà dans le pays avant l’arrivée et l’attribution des marchés de la Can à Garoua.
Le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun prévoit d’investir une enveloppe de 47,3 milliards de FCFA au cours de l’année 2019.
Cette enveloppe est en augmentation de 30% par rapport à celle de l’année 2018, précise Joël Nana Kontchou, le directeur général de cette entreprise contrôlée par le fonds d’investissements britannique, Actis, dont les propos sont relayés par le magazine Investir au Cameroun.
«26,2 milliards FCfa, soit plus de la moitié de ce montant, est alloué au renouvellement, au renforcement, à la sécurisation et aux extensions de réseaux de distribution d’énergie électrique», a fait savoir le Dg d’Eneo, le 7 février 2019 à Douala, la capitale économique camerounaise. C’était à l’occasion de la mise en œuvre d’une convention de partenariat visant à sécuriser et moderniser les installations électriques des logements de la Société immobilière du Cameroun (SIC).
«Nous travaillons en ce moment à augmenter de plus de 30 ans, la durée de vie du barrage hydroélectrique de Songloulou. Nous diversifions également les sources de production en introduisant le solaire dans le mix énergétique. Après l’expérience pilote à succès à Djoum, dans le Sud, nous allons passer toutes nos centrales isolées en centrales hybrides», a ajouté Joël Nana Kontchou, révélant ainsi, d’autres priorités de l’investissement chez Eneo.
Rappelons que les ménages et les petites entreprises qui consomment moins d'électricité voient leurs factures mensuelles réduites depuis le mois de février 2019. En effet, la Loi de finances 2019 élargit la tranche d’exonération à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans la grille des tarifs d’électricité au Cameroun. C’est ainsi que, cette année 2019, la TVA ne s’applique pas aux consommations des ménages, comprises entre 0 et 220 KWH. Soit 110 KWH de plus non imposables, comparativement aux années précédentes.
Cette évolution est prise en compte sur la facturation, à partir du mois de février 2019. Les index lus sur les compteurs en février déterminent, en effet, les consommations du premier mois de l’année 2019.
Pour bénéficier de ces réductions du coût des consommations électriques, l’entreprise Eneo conseille aux usagers d’avoir derrière un compteur un seul ménage, à l’effet de contenir la consommation dans la marge non taxée. Il faudra également contrôler la consommation électrique, elle-même, dans chaque ménage. Le non-respect de ces quelques conseils, selon le concessionnaire, peut entraîner une hausse d’environ 4% du prix final à payer sur la facture de consommation.
Cette décision a été prise parce que les autorités ont peur des représailles de la part de civils en colère, après plusieurs attaques visant des membres des forces de sécurité notamment, un policier qui aurait été lapidé par des citoyens en colère.
Un mémorandum interne a été distribué vendredi 08 février, demandant aux militaires de ne pas porter leur uniforme en dehors de leur caserne, a rapporté ce mardi 12 Février, les autorités militaires du Zimbabwe : «L’armée nationale du Zimbabwe (ZNA) a ordonné qu’avec effet immédiat, aucun uniforme militaire ne soit porté en dehors des zones de cantonnement.
Cela s’applique aux membres qui se rendent au lieu de travail, ainsi que dans les transports interurbains », indique le mémorandum. «Prenez note qu’après les heures de travail, les membres doivent revêtir des vêtements civils et laisser leurs uniformes dans les zones de cantonnement. Certains membres ont été attaqués par des civils hostiles alors qu’ils étaient en uniforme », peut – on ensuite lire, dans le même document.
Des fonctionnaires en uniforme, pris pour cibles par le public, continuent de faire surface. L’un des incidents les plus graves, concerne un policier, l’agent de police Alexio Maune, âgé de 32 ans, qui a été attaqué et lapidé à mort par des émeutiers. Les soldats patrouillent dans les rues et se concentrent sur les principaux quartiers de la capitale Harare depuis les manifestations de janvier, contre la flambée des prix de l’essence.
Plus de 50 personnes ont été tuées, dans des affrontements avec les forces de sécurité à la suite de la répression des manifestants à Bulawayo et à Harare. Mais, l’armée a déclaré dans un communiqué, qu’elle n’est intervenue, que lorsque la police a été incapable de faire face à l’escalade de la situation sur le terrain.
Au cours des troubles qui se sont déroulés dans le pays du 14 au 16 janvier dernier, les manifestants ont pris pour cible, des postes de police et des membres de cette force contre lesquels ils ont exaspéré leur colère. En conséquence, la police a demandé l’aide des forces de défense du Zimbabwe (ZDF) pour réprimer les éléments bruyants dans les rues », a déclaré le communiqué. L’inspecteur général de la ZDF, le major général Douglas Nyikayaramba, a déclaré la semaine dernière, que si les forces armées n’étaient pas intervenues, le pays aurait été pillé.
Une troisième série de Master-classes de deux semaines sur l'entreprenariat, le développement des entreprises et la gestion financière pour femmes chefs d'entreprise, organisée par la Banque africaine de développement en partenariat avec Entreprenarium, a débuté jeudi au Kenya dans le cadre du programme phare Affirative Finance Action for Women in Africa (AFAWA) programme.
Deux cents femmes entrepreneurs kényanes, qui se sont qualifiées via un processus en ligne, ont été sélectionnées pour assister aux Master-classes. Entreprenarium est spécialisé dans le soutien aux entreprises et l’accès au financement pour les femmes et les jeunes entrepreneurs à travers l’Afrique.
La formation fait partie de la volonté de la Banque de soutenir plus de 1 000 femmes entrepreneurs en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Kenya et en Tunisie. En Afrique occidentale et centrale, des sessions de formation ont eu lieu à Abidjan (Côte d’Ivoire) et à Libreville (Gabon) en décembre 2018, et les demandes de financement sont en cours d’examen pour soutenir les projets les plus prometteurs.
« Cette initiative est essentielle car elle renforcera l’esprit d’entreprise des femmes en Afrique en ouvrant des possibilités de mise en réseau, de coaching et de mentorat pour les petites et moyennes entreprises détenues ou dirigées par des femmes », a déclaré Gabriel Negatu, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Est. Région Afrique.
La note par pays de la Banque sur le genre pour le Kenya, produite en 2017, souligne que le Kenya a le taux le plus élevé de participation des femmes à la propriété d’entreprise en Afrique de l’Est, avec 48,7%. Les femmes possèdent près de la moitié des 1,3 million de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) au Kenya, dont 85% sont des PME appartenant au secteur informel, selon le Bureau national des statistiques du Kenya. Dans le secteur agricole, les femmes constituent une force majeure, gérant plus de 40% de toutes les petites exploitations agricoles du pays.
Cependant, les femmes entrepreneures sont toujours confrontées à des contraintes majeures limitant leur accès au financement, notamment le manque d’accès aux ressources et à certaines normes socioculturelles. La principale source de capital pour les entreprises reste la famille ou les fonds propres, indique le rapport du Bureau des statistiques.
« Les femmes entrepreneures au Kenya représentent une part importante des propriétaires d’entreprises du pays, mais la plupart d’entre elles le font de manière informelle. C’est pourquoi nous avons développé ce programme qui contribue à renforcer leur autonomie financière de manière durable », a soutenu Frédéric Ngirabacu. , Chef des opérations d’Entreprenarium.
En plus de la mise en œuvre de son programme AFAWA, l’appui de la Banque aux femmes entrepreneurs comprend des initiatives telles que la reconnaissance du rôle joué par les femmes dans l’agriculture et le financement des plateformes de réseau 50 Million Women Speak et Fashionomics.
À propos d’AFAWA
AFAWA a été lancée lors de la réunion annuelle de la Banque africaine de développement en mai 2016 à Lusaka, en Zambie. Il s’agit d’une initiative panafricaine dont l’objectif principal est de combler le déficit de financement des femmes en Afrique et de libérer leur capacité entrepreneuriale. AFAWA adopte une approche globale reposant sur trois piliers: renforcement de l’accès au financement pour les entreprises appartenant à des femmes et dirigées par des femmes, renforcement des capacités des femmes entrepreneurs et des institutions financières, ainsi que l’engagement et le soutien des gouvernements africains pour assurer des réformes juridiques, politiques et réglementaires nécessaires pour accélérer l’entreprenariat féminin.
L’Entreprenarium
L’Entreprenarium est la première fondation panafricaine qui investit du capital philanthropique dans la formation et le financement de femmes et de jeunes entrepreneurs. Entreprenarium conçoit et exécute des programmes dans le but de doter les entrepreneurs de toute l’Afrique des compétences, connaissances et ressources nécessaires pour réussir dans la création et le développement de leurs petites et moyennes entreprises.
Depuis 2014, plus de 2 000 entrepreneurs ont été formés et un capital initial de 2,1 millions de dollars américains a été investi dans l’assistance technique et dans le financement de 52 projets. Une attention particulière est accordée aux femmes entrepreneurs par le biais de programmes spécialisés.
Nicole Ricci Minyem