La commission nationale des Droits de l’Homme et des liberté antenne du Nord a volé au secours de ces dames qui avaient déjà fini de purger leurs peines.
Ces femmes qui sont libre de leurs actions, avaient fini pourtant depuis longtemps de purger leurs peines. Elles ne pouvaient sortir des geôles de la prison centrale de Garoua car ne disposaient des moyens financiers leur permettant de s’acquitter des frais de justice. L’œuvre de la Commission des Droits de l’hommes représentation régionale du Nord intervient dans un contexte précis. Il s’agit bien évidemment du sillage de la célébration de la journée internationale de la Femme dans la région du Nord.
Portée de l’action
« Cette levée d’écrou dont bénéficie ces dames s’inscrit dans une logique de solidarité dont fait preuve la société à l’endroit des femmes et même de l’ensemble des personnes détenues », a déclaré Régine Esseme, Procureur général près la Cour d’Appel du Nord. Un moment qui a ainsi pris les allures d’un avènement empreint de gaieté et de réconfort avec la kyrielle des maillons de la carcérale. D’autres activités ont été menées en marge de la mise en liberté des deux femmes.
D’autres activités ayant colorée l’événement
Il s’agit d’abord des causeries éducatives qui ont donné l’occasion de mieux outiller les femmes détenues de la Prison de Garoua sur les droits et devoirs de la Femme. L’occasion aussi de les rassurer de la constante attention que l’Etat porte sur la Protections des Droits des personnes détenues. Ensuite, des groupes de danses et des défilés de mode sont vénus donner plus d’éclat à la journée du 03 mars à la Prison centrale de Garoua. Enfin, un don important de produits a été remis aux prisonniers par Madame le Procureur général près la Cour d’Appel du Nord. « Nous leur avons apporté des produits d’hygiène et quelques produits alimentaires. Il est question par ce geste simplement symbolique pour nous, de leurs dire que la prison n’est une fin en soi. Il y a une vie après la prison et ils doivent se préparer à cela », a laissé comprendre le Procureur Général.
Pour Guy Armand Ndjock, Régisseur de la Prison centrale de Garoua, « Nous avons un sentiment de joie et de satisfaction qui nous anime. La fête a été belle ».
Un signe de satisfaction qui indique que la semaine de la journée internationale de la femme a été particulier pour les femmes incarcérées de la Prison centrale de Garoua.
Innocent D.H.