Le 18ème acte des contestations a laissé à voir un bilan inquiétant selon les faits sur le terrain.
De très nombreuses boutiques et restaurants des Champs-Elysées ont été saccagés, incendiés et pillés dont le Fouquet. Un incendie s’était d’abord déclaré dans un immeuble non loin des Champs-Elysées où l’on a enregistré onze blessés légers. Une autre scène peu ordinaire, une femme et son bébé ont été « coincés au deuxième étage ». Heureusement, ils ont été sauvés de cet incendie qui serait parti d’une banque au rez-de-chaussée, ont indiqué les pompiers à l’AFP. Les gilets jaunes ont cette fois-ci fait rassembler 32.000 personnes contre 28.600 le samedi dernier. Soit une augmentation de 3.400 participants. A Paris, il y a eu 10.000, un chiffre croissant qui a entraîné le regain des violences perpétré par des partisans du mouvement.
Les enseignes saccagées sur les Champs-Elysées sont nombreuses. On évoque les cas suivants : Fouquet, Bulgari, Hugo Boss, Lacoste, Long champ et bien d’autres. Au regard des effets produits, l’acte 18 du mouvement des gilets jaunes apparaît comme l’acte inédit depuis le début du mouvement en novembre 2018. Les 5.000 forces de l’ordre déployées n’ont pas pu contenir les manifestants. Néanmoins, des sources proches de la Police française indiquent plus de 237 personnes interpellées.
La réaction immédiate du Gouvernement
Dans une interview accordée au journal Le Parisien, Benjamin Griveaux, le Porte-parole du Gouvernement, par ailleurs aspirant à la mairie de Paris, a déclaré : « la France n’en peut plus. Nous faisons face à une minorité d’enragées. J’ai aussi vu ce samedi dans les rues des gens qui ont calmement manifesté pour le climat, notamment des jeunes, mais aussi des français qui ont débattu dans les conférences citoyennes régionales du Grand débat. Pour moi, ça c’est la France. Une France républicaine, démocrate, qui aime le débat. Ce qu’on a vu sur les Champs-Elysées, ce n’est pas la France. Il n’y a pas d’excuses à chercher quand on participe, encourage, ou qu’on applaudit des violences, des incendies et pillages ».
Le Président Emmanuel Macron pour sa part, a dû écourter son séjour au Ski pour revenir à Paris suites aux violences. Il a présidé la cellule de crise au ministère de l’intérieur à 22 heures 30.
Les gilets jaunes viennent donc de frapper fort et l’Etat Français doit désormais prendre ses responsabilités pour résoudre le problème qui est passe de devenir une crise plus complexe.
Ce lundi 18 mars 2019, à Douala, s’ouvre la 10ème édition du Cameroon Business Forum sous le thème « Émergence et développement de l’investissement privé au Cameroun ». La cérémonie sera présidée par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute.
Plateforme d’échanges entre le secteur public-privé, le Cameroon Business Forum regroupe le Gouvernement, les acteurs des milieux d’affaires ainsi que les partenaires techniques financiers du Cameroun. Placée sous le thème « Émergence et développement de l’investissement privé au Cameroun », cette 10ème édition qui s’ouvre ce lundi 18 mars, dans la capitale économique Douala, se veut un catalyseur du développement du Cameroun.
Les groupements patronaux Gicam et Ecam informent qu’il y aura quatre ateliers. Le premier atelier sera axé sur le thème « Émergence et défi de l’industrialisation ». Il aura comme intervenant principal le ministre en charge de l’Industrie. Et parmi les panélistes, seront présents, Les ministres de l’agriculture, de la Forêt et de la faune ainsi que celui en charge de l’élevage des Pêches et industries animales, qui vont décliner leur vision stratégique.
Le deuxième atelier, quant à lui, portera sur l’amélioration de la politique fiscale pour l’émergence du Cameroun. Le président d’Entreprises du Cameroun (Ecam), Protais Ayangma, et le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, exposeront sur le sujet. Le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, et Minette Libom Li Likeng, en charge des Postes et télécommunications, constitueront le panel.
Pour ce qui est du troisième atelier chargé d’examiner la stratégie d’Import-Export pour l’émergence du pays, les intervenants principaux annoncés sont : le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et le président de la Chambre de commerce, Christophe Eken. Les ministres en charge des Transports, des PME et des représentants du secteur privé participeront aux échanges.
Enfin, le quatrième atelier va s’atteler à définir la feuille de route du Doing Business 2019. Et verra intervenir une plateforme de réflexion conjointe entre acteurs du secteur public et du secteur privé.
Rappelons que, cet événement qui sera désormais à l’image des rendez-vous internationaux tels que le CEO Forum, Rebranding Africa ou encore AG FANAF, s’organise sous la régie de l’entreprise Business Facilities Corporation, et bien évidement l’agence de marketing événementiel EasyGroup, partenaire stratégique et technique du comité d’organisation.
Cet événement, qui mobilise une dizaine d’acteurs événementiels, démontre une réelle volonté du gouvernement de renforcer et d’encourager le partenariat public-privé pour une nation encore plus émergente. Au cours de cette journée, les participants au Cameroun Business – Forum qui auparavant, avaient plaidé pour la mise en place des réformes fortes, efficaces et pragmatiques, vont s’atteler à raffermir et à assainir l’environnement des affaires. L’un des objectifs majeurs de cette plate forme, qui vise par ailleurs à soutenir la croissance économique, tout en contribuant à l’essor économique du pays, grâce à l’amélioration du climat des affaires ainsi qu’à la dynamisation du secteur privé.
Certains de ces étudiants ont signé des contrats de travail le 12 mars 2019.
19 étudiants, venant de six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), vont avoir la possibilité de poursuivre leurs travaux sur les maladies tropicales négligées. Lors de la cérémonie de lancement des activités d’appui à la recherche pour les étudiants doctorants, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de lutte contre lesdites maladies, certains de ces étudiants ont procédé à la signature des contrats de travail. Cette cérémonie s’est déroulée à Yaoundé.
Il faut savoir que la question des maladies tropicales négligées est à l’ordre du jour des réunions mondiales et africaines. Car il faut noter que selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), plus d’un milliard de personnes sont affectées par ces maladies à travers le monde. Et en Afrique on parle de 40% soit 400 millions de personnes affectées. D’après les experts les causes desdites maladies sont infectieuses. Pour la plupart ce sont des parasitoses transmises par des insectes ou propagées par l’eau, le sol ou l’air contaminés. Leurs cycles de transmissions sont souvent perpétués par un environnement propice, dominé par la chaleur et l’humidité.
« Le tableau est exacerbé par une mauvaise hygiène du milieu, de piètres conditions de vie, avec en toile de fond la pauvreté. Les Mtn sévissent ainsi, beaucoup plus, dans les milieux déshérités et extrêmement pauvres », explique le Dr Manuel-Nso Obiang Ada, le secrétaire exécutif de l’Organisation de coordination de lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac). Pour ce qui est des stratégies de lutte, elles portent essentiellement par la sensibilisation des populations, l’administration des médicaments à grande échelle pour une prévention de masse, la prise en charge des cas diagnostiqués, la surveillance de la santé publique et le contrôle des vecteurs.
« Ces méthodes s’avèrent souvent efficaces contre la plupart de ces Mtn mais, malheureusement il faut souligner qu’elles sont très insuffisamment mises en œuvre, et ce dans le cas particulier de nos pays membres de la Cemac », déplore le secrétaire exécutif de l’Oceac. C’est donc en cela que se justifie la mise en place d’un projet de lutte contre les Mtn en Afrique centrale. Ledit projet est développé avec le soutien financier du gouvernement de la République fédérale d’Allemagne dans le cadre de sa coopération avec la Cemac.
Pour revenir aux 19 étudiants sus mentionnés, il faut noter que parmi eux, sept sont des femmes.
Liliane N.
Ze Essié Guy Régis, sous-préfet de Guidiguis, département du Mayo Kani dan la région de l'Extrême-Nord au Cameroun, est accusé de rançonnement des populations, d'abus de pouvoirs et surtout d'incitation à la révolte. Ça se murmure désormais partout, mais nulle part on n'ose en parler. Surtout à visage découvert, par peur de représailles. L'autorité administrative portée à la tête de cette unité le 22 mai 2017 le sait d'ailleurs. Par une lettre anonyme datée du 18 juillet 2018 adressée au ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, les auteurs ont chargé le chef de terre, que l'on surnomme '' le président de la République de Guidiguis''.
Entre autres, cette correspondance, véritable pamphlet contre le fils de l'Est déroule des faits de détournement de 7 000 000 Fcfa pour la réfection de sa résidence, alors que les travaux ont été faits aux frais des populations. Les auteurs de la lettre l'accusent d'être à la fois "bénéficiaire, maître d'ouvrage, et entrepreneur''. Pourtant, les travaux financés par les populations, à sa demande, ont été bâclés : la toiture coule, pas de carreaux aux toilettes, couloirs et chambres. Pourtant, il a décaissé les fonds y afférents en utilisant l'entête d'une entreprise dénommée KELLE, spécialisée dans la vente de bétails.
L'autre charge et non des moindres, concerne les rackets organisés auprès de 302 chefs traditionnels à hauteur de 20 000 Fcfa chacun. Motif, faciliter leur prise en charge salariale à la direction de l'organisation du territoire. De même, on lui impute le détournement de 450 000 Fcfa, qui représentait l'appui des sénateurs aux comités de vigilance. Au total, « le sous-préfet nous a remis 40 machettes et 40 lampes torches. À l'occasion de la récente fête de la jeunesse, 1 126 000 mobilisés. Curieusement rien n'a été fait de significatif. Même le cocktail prévu par le programme officiel a été annulé sans explication. Pire, un arrêté préfectoral interdisait formellement la collecte de fonds dans le cadre desdites manifestations. À l'initiative du sous-préfet, une collecte de fonds a été organisée pour la construction par la communauté des locaux pour le commissariat local. Là aussi, c'est dans une opacité totale que tout se gère, dénoncent certaines personnes rencontrées. Comment un sous-préfet peut-il faire le porte-à-porte pour exiger aux gens de contribuer pour le commissariat ? Le 23 décembre il s'est rendu lui-même au domicile de Alhadji Yaya Bano pour demander sa contribution. Pourtant, la contribution libre et volontaire. Or, jusqu'ici personne ne peut vous dire avec exactitude ce qui a été mobilisé, qui a donné quoi, où se trouve cet argent ? Tantôt on parle de 4 000 000 fcfa, tantôt c'est plus. Bref, c'est l'opacité totale. Et personne n'a le droit de demander quoi que ce soit », a indiqué un commerçant au marché de Guidiguis. « Et même au deuil, il demande de l'argent pour son carburant. On dirait qu'il n'a même pas une once d'humanité'', a-t-il déploré.
Rencontré, le sous-préfet Guy Régis Essié Ze réfute en bloc toutes ces accusations. Il dit plutôt être victime d'une cabale « pour avoir innové et décidé de restaurer l'autorité de l'état ». Sans se faire prier, l'administrateur y voit les manœuvres du Lamido de Guidiguis, Aliou Ahmadou et du maire de la Commune, David Banmou. ''Je n'ai pas de problèmes avec les populations qui m'apprécient d'ailleurs. Les instigateurs de toute cette cabale contre moi sont le Lamido et le maire. Mais en grande partie, c'est le Lamido parce que mon prédécesseur le lassait faire au point où il était devenu Lamido, maire et sous-préfet à la fois. Je suis venu le recadrer. Et ça ne pouvait pas lui plaire naturellement. Tout est parti de là. Et il a entraîné dans cette manœuvre le maire qui est une victime facile. Pourquoi n'ai-je pas de problèmes avec le canton de Doubané, l'un de deux cantons que compte l'arrondissement'', a réagi le sous-préfet.
Et de justifier que toutes ces accusations sont infondées. ''Pour le commissariat tout ce que nous avons reçu c'est 325 000 Fcfa que nous avons d’ailleurs utilisé pour fabriquer 18 000 parpaings en utilisant les élèves de notre Cetic pour la main d'œuvre. Au sujet des fonds de chefs de quartiers, effectivement ils m'ont approché pour résoudre leur problème de salaire. J'ai dit que j'allais les aider et c'est ainsi qu'ils se sont mobilisés pour me mettre en mission en payant mon hébergement, restauration, billets d'avion'', s'est-il défendu.
Pour la fête de la jeunesse, ''c'est après concertation avec les chefs d'établissements qu'ils ont plutôt suggéré en lieu et place de cocktail, on ferait mieux de renforcer les prix des élèves avec des fournitures scolaires. Une innovation très appréciée. C'est cette façon de rompre avec les vieilles habitudes qui me valent toute cette agitation et ce sabotage dans un relent tribaliste. Comment peut-on dire que j'ai mal réfectionné ma propre résidence pour enfin encaisser les fonds ? C'est un marché passé dans les règles de l'art et je défie quiconque de me prouver mon implication de près ou de loin dans ce marché. À ce sujet justement, je risque traîner pas mal de gens au tribunal derrière vous'', a t-il conclu.
Le propriétaire de l'établissement Kelle, adjudicataire du marché dit l'avoir gagné à la loyale et confirme que son entreprise existe bel et bien. « J'ai gagné ce marché que j'ai exécuté dans les normes. Et au-delà de ce qui était prévu dans les cahiers de charge, le sous-préfet a demandé que j'équipe son salon. J'ai acheté des meubles pour le satisfaire. Mon établissement fait dans le commerce général, et la vente des matériaux de construction », a-t-il indiqué.
Le Lamido de Guidiguis, Sa Majesté Aliou Ahmadou reconnaît l'existence des problèmes entre lui et l'autorité administrative. Mais se refuse à tout commentaire pour ne pas mettre de l'huile sur le feu. « Nous avons des problèmes avec l'actuel sous-préfet. Ce n'est pas un secret. Mais je n'en dirai pas plus. Un chef traditionnel ne parle pas », a-t-il indiqué.
Même son de cloche du côté du magistrat municipal qui '' reproche '' au sous-préfet ses méthodes. « n ne gère pas les hommes comme on gère les animaux. Si on peut leur renier l'intelligence, il faut néanmoins leur accorder un peu de bon sens. Trouvez-vous normal qu'un chef s'adresse à vous dans une réunion comme on le fait à un enfant : en insultant, humiliant devant vos collaborateurs, vos populations ? Les budgets que nous gérons ont des lignes. Ce n'est pas une boutique où on peut dépenser à notre goût. Ce sont de deniers publics. Et c'est là, la source de nos problèmes. Le 14 avril 2018, à Kourbi il m'a fait des remontrances publiquement, pire qu'un maître à son esclave. Est-ce que c'est normal ? J'ai travaillé avec quatre sous-préfets, je n'ai jamais autant été ridiculisé, je n'ai jamais eu autant de problèmes », a indiqué le maire visiblement dépassé.
Au Cameroun depuis samedi dernier, l'agenda du « Monsieur Afrique » de l'administration américaine avec les officiels du gouvernement ne prend effet que ce lundi 18 mars 2019. Son premier arrêt, en milieu de matinée, aura lieu au ministère des Relations extérieures pour une audience avec le patron des lieux. Le clou de la visite interviendra quelques heures plus tard en début d’après-midi au palais présidentiel, avec la rencontre très attendue avec le président Paul Biya.
En parcourant les rues de Yaoundé, Tibor Nagy a dû être saisi de la présence des forces anti-émeutes à plusieurs endroits stratégiques de la capitale, signe d'un contexte particulièrement tendu depuis la fin de l’élection présidentielle du 7 octobre.
Tibor Nagy, qui a déjà fait part dans divers médias de la préoccupation de Washington de la persistance de ces tensions, aura le loisir d'en discuter avec le président Paul Biya ; notamment des inculpations de plusieurs leaders politiques, dont Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun ( MRC ), considéré par une partie de l'opinion publique camerounaise et internationale comme un prisonnier politique.
Au cœur des préoccupations aussi, la crise dite « anglophone » qui s'enlise, et dont Washington estime que les solutions jusqu’ici engagées par le pouvoir camerounais sont insuffisantes. Et sûrement des échanges commerciaux entre les États-Unis et le Cameroun.
Yaoundé, pour sa part, s'est régulièrement ému ces dernières semaines des sorties du sous-secrétaire américain chargé des Affaires africaines qui sont considérées comme une ingérence flagrante dans les affaires internes du pays et d'une méconnaissance des réalités locales. La rencontre avec Paul Biya permettra-t-elle de concilier les points de vue ? Rien n'est moins sûr.
Rappelons que « Monsieur Afrique » est arrivé au Cameroun par l’aéroport international de Douala en début de soirée de samedi 16 mars 2019. Il a été chaleureusement accueilli par le gouverneur de la Région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua et l’Ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin. Il a passé une nuit dans la capitale économique avant de prendre la route de Yaoundé dimanche en fin de matinée.
Ceux-ci protestent contre la formation du nouveau gouvernement inclusif au sein duquel ils ne sont pas représentés. La fermeture de cet axe, unique voie de ravitaillement de la capitale centrafricaine en marchandises et articles divers, n’est pas sans conséquences. Il s’agit d’une situation a un double impact : premièrement sur les opérateurs économiques et ensuite sur les consommateurs en raison de la hausse du prix des rares denrées qui arrivent sur les marchés.
Augustin Temko, camionneur camerounais résidant à Douala se plaint d’avoir passé plus de temps qu’il ne le fallait : “J’ai quitté Douala il y a presque deux semaines. Je suis arrivé à Garoua et j’ai dû faire une semaine sur place. Je transporte des vivres frais et il arrive que la marchandise soit complètement irrécupérable”.
Le conducteur indique aussi que “les commerçant qui ne sont pas compréhensifs vous rejettent la faute”. Tout comme Augustin, Amanda, jeune commerçante centrafricaine, regrette des dépenses imprévues qui ont affecté son chiffre d’affaire. “J’ai prévu passer un seul jour à Garoua puis rentrer à Bangui mais en raison de la présence des rebelles j’ai dû passer trois à quatre jours et il fallait gérer l’hôtel et la restauration qui n’était pas prévu”.
“Ce n’est pas facile car en plus des dépenses ici, il est difficile de satisfaire les clients qui ont passé des commandes. Je demande au gouvernement de trouver une solution parque nous ne pouvons pas voyager”.
En cas de persistance du blocage, une forte inflation menacerait la RCA dépourvue de façade maritime et dont plus de 80% du volume des marchandises transitent par le port de Douala avant d’être acheminées par route à Bangui, soit une distance de près de 1500 km. Les éléments du FDPC, d’Abdoulaye Miskine basés au village Zoukombo située à 17 km de la frontière avec le Cameroun, ont pris le contrôle de ce principal corridor depuis le retour de leur leader d’exil.
Ils exigent du régime de Bangui, le respect de l’Accord de paix paraphé à Khartoum fin février. Cet accord consacre désormais le partage du pouvoir entre tous les mouvements politico-militaires. Ces bandes armées accusent le pouvoir d’avoir conservé l’essentiel des portefeuilles, une question sur laquelle le Gouvernement centrafricain ne s’est toujours pas prononcé.
Une situation qui met en insécurité les transporteurs camerounais eux qui actuellement menacent de ne plus se rendre en RCA à cause des bandes armées à la frontière.
Selon des sources dignes de fois, Les transporteurs camerounais n’excluent plus l’hypothèse de ne plus approvisionner Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA). Et pour cause, dans une correspondance datée du 4 mars 2019, le président de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (Cgstc), Pierre Nyemeck, a saisi l’ambassade de la RCA au Cameroun pour dénoncer une situation sécuritaire alarmante au niveau de la frontière.
Le président confédéral, révèle que, plusieurs transporteurs camerounais sont immobilisés depuis le 4 mars, au niveau de Zoukombo, à 17 km de la frontière de Garoua-Boulaï, en territoire centrafricain, par une bande de rebelles porteurs de revendications politiques.
Le président de la Cgstc indique que, des situations similaires sont régulièrement le lot des camionneurs camerounais dans cette partie de la RCA, avec le florilège de préjudices économiques que cela entraîne, y compris des pertes en vies humaines, sans réparation quelconque.
La Confédération dit avoir récemment lancé un préavis de grève pour dénoncer, entre autres, ces conditions de maltraitance de ses membres sur la partie centrafricaine du corridor Douala-Bangui. Il s’agit notamment de la perception indue des frais d’escorte des camions d’un montant de 50 000 FCFA, à chaque transporteur camerounais en direction de Bangui, au niveau de Beloko, qui serviraient « entre autres et selon des informations concordantes, au financement et à l’entretien de groupes terroristes ».
Afin d’éviter le risque d’interruption, les transporteurs camerounais sollicitent que « des actions concrètes soient prises dans l’intérêt de tous ».
Principale porte d’entrée de la ville de Garoua, la cité capitale du Nord, en provenance de la partie méridionale du pays, le pont sur la Bénoué revêt une importance stratégique indéniable. Selon les données statistiques glanées par CT auprès du service régional des Transports routiers du Nord, bon, mal an, c’est en moyenne près de 10.000 véhicules qui traversent le pont sur la Bénoué par an. Ouvrage de taille sur le corridor Douala-Ndjamena via Yaoundé-Bertoua-Ngaoundéré-Garoua et Maroua, le pont sur la Bénoué enregistre un flux important de marchandises et biens transportés sur ce tronçon.
Des tonnes de produits viviers à l’instar de l’oignon, l’ail, de l’arachide ou de rente, tels que le coton produit dans le septentrion ou en provenance de la république du Tchad passent par le pont de la Bénoué. Une étude menée en 1985 par le cabinet privé Louis Berger estime à environ 18.000 tonnes les flux de marchandises et biens entre les régions de l’Extrême-Nord et du Nord et vice versa. En incluant les différents produits (oignon, coton, arachide, bétails) en provenance du Tchad ou de la république centrafricaine, la même étude aboutit à une estimation des flux interrégionaux de l’ordre de 500.000 tonnes environ.
Et d’ajouter que 45% de produits importés à partir du port de Douala à destination du septentrion ou en transit pour le Tchad passe par le pont sur la Bénoué. Pour ce qui est de l’arachide par exemple, des données récentes émanant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural indiquent 214.000 tonnes sont produites en moyenne chaque année dans les régions de l’Extrême-Nord et du Nord et acheminées vers le Sud du pays et les pays voisins que sont le Gabon, le Congo, la Guinée Equatoriale, la république centrafricaine via le pont de Garoua.
En ce qui concerne l’oignon par exemple, une étude menée par l’Institut de Recherches agronomiques pour le Développement (IRAD) estime que 24.000 tonnes en moyenne sont acheminées chaque année des bassins de production des régions de l’Extrême-Nord et du Nord vers les autres régions du pays et les pays voisins via ce pont.
Le processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) constitue un document stratégique, élaboré dans un contexte participatif et démocratique, qui concentre toutes les orientations de développement de la population de la Commune de Touboro. La réforme sur la Décentralisation au Cameroun préconise une participation effective des populations locales dans la gestion des ressources communales. Ainsi, celles-ci sont invitées à prendre part à certaines instances de décision notamment celles liées au diagnostic et à la validation du Plan Communal de Développement (PCD) qui demeure un document d’orientation pouvant cibler les actions prioritaires de la Commune.
La salle des Actes de la commune de Touboro a abrité ce 14 Mars 2016, les travaux de l'atelier de lancement du processus d'actualisation du Plan Communal de Développement (PCD) par le premier adjoint préfectoral en présence du coordonnateur régional du Pndp, Dr Ousmaila Mohamadou. Dans son discours d'ouverture le premier adjoint préfectoral de Tcholliré, Boizeno Bachirou, après avoir installé les membres du comité de pilotage a invité ces derniers à se mettre aussitôt au service du développement local. Tout comme le maire Celestin Yandal, le premier adjoint préfectoral a demandé à tous les acteurs impliqués dans la conception, la rédaction et la validation du PCD et particulièrement la population de tous les villages de l'arrondissement de Touboro à saisir cette occasion pour faire inscrire dans ce document leurs préoccupations par ordre de priorité.
L’élaboration du PCD s’est inspirée du canevas proposé par le PNDP, approuvé par le Minepat, Ministère de tutelle. La démarche qui a été valorisée ici est essentiellement participative. Elle s’articule autour de 07 étapes. Il s’agit en d’autres termes : - La préparation - Le diagnostic - La planification - La mobilisation des ressources - La programmation - La mise en œuvre - Le suivi évaluation Dans les actions préliminaires il a été élaboré le diagnostic de l’espace urbain communal. Celui-ci s’est focalisé sur quelques groupes d’acteurs à savoir, les corps de métiers, les couches vulnérables et également les sectoriels qui ont joué un rôle prépondérant dans ce processus.
Les sectoriels ont apporté une contribution dans l’identification des actions prioritaires en rapport avec leur domaine. Un diagnostic de l’institution communale a été conduit. C’est ce qui a permis au personnel communal, aux conseillers, au cadres de la Commune (SG, RM) et à l’exécutif communal de ressortir les différents blocages que leur institution rencontre dans les domaines de : ressources humaines, des ressources financières, du patrimoine communal et de la gestion des relations. Au sein de l’espace communal cet accompagnement va débuter au sein des villages. Les membres de ces communautés (par groupes socioprofessionnels) ont été invités à l’identification des problèmes qu’ils rencontrent autour de 28 secteurs. Lors de ces assises, les membres des différentes communautés identifient analysent et formulent des solutions à l’endroit des problèmes qu’ils vivent au quotidien. Ainsi, les actions qui peuvent être menées localement sont planifiées au niveau village. Il s’agit de l‘amélioration des conditions des populations en facilitant l’accès à la santé, à l’eau potable, à l’éducation et à une nette amélioration de leur cadre de vie.
Ces actions visent également le développement de l’économie locale par la promotion des activités productives. Elles visent le développement de l’agriculture, de l’élevage, du commerce. Elles apportent un appui aux secteurs formels et informels (par la prise en compte des projets au profit des corps de métier). La réalisation des ces actions est inscrite dans un plan d’actions d’une durée de trois ans.
Les Etats-Unis affirment que l’élection présidentielle de 2018 a été entachée d'irrégularités, notamment d'intimidation des électeurs et des représentants des candidats sur les lieux de vote, d'affichage tardif des lieux de vote et des listes.
Le Cameroun est une république dominée par une présidence forte. Le pays a un système de gouvernement multipartite, mais le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) est au pouvoir depuis sa création en 1985. En pratique, le président conserve le pouvoir de contrôler la législation. Le 07 octobre, les citoyens ont réélu Paul Biya, président du Rdpc, poste qu'il occupe depuis 1982.
Les élections ont été entachées d'irrégularités, notamment d'intimidation des électeurs et des représentants des candidats sur les lieux de vote, d'affichage tardif des lieux de vote et des listes électorales, bourrage de bulletins de vote, électeurs avec plusieurs inscriptions et manipulation présumée des résultats de vote. Le 25 mars 2018, le pays a organisé les deuxièmes élections sénatoriales de son histoire. Ils étaient pacifiques et considérés généralement libres et justes. En 2013, des élections législatives et municipales ont été organisées simultanément.
Et la plupart des observateurs les ont considérés libres et justes. De nouvelles élections législatives et municipales devraient avoir lieu au cours de l’année ; Cependant, en consultation avec le parlement et le conseil constitutionnel, le président Biya a prolongé de 12 mois le mandat des parlementaires et des conseillers municipaux et des élections générales devaient avoir lieu à l'automne 2019 ou au début de 2020.
Les autorités civiles n’ont parfois pas contrôlé efficacement les forces de sécurité, notamment la police et la gendarmerie.
La crise sociopolitique qui a commencé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à la fin de 2016 en raison de la marginalisation apparente s'est transformée en un conflit armé entre les forces gouvernementales et des groupes séparatistes. Le conflit a entraîné de graves violations des droits de l'homme et des exactions commises par les forces gouvernementales et les séparatistes anglophones.
Les questions relatives aux droits de l'homme comprenaient des homicides arbitraires et illégaux perpétrés par les forces de sécurité et des séparatistes armés anglophones ; disparitions forcées imputables aux forces de sécurité, à Boko Haram et à des séparatistes; torture par les forces de sécurité et les séparatistes anglophones ; les détentions arbitraires prolongées, notamment de séparatistes anglophones présumés, par les forces de sécurité ; des conditions de détention difficiles et mettant la vie en danger ; atteinte arbitraire ou illégale à la vie privée ; violence et harcèlement à l'encontre de journalistes par des agents du gouvernement ; restrictions périodiques imposées par le gouvernement sur l'accès à Internet; lois autorisant la diffamation criminelle ; atteinte substantielle au droit de réunion pacifique ; le refoulement des réfugiés et des demandeurs d'asile par le gouvernement ; restrictions à la participation politique; la violence à l'égard des femmes, due en partie à l'inaction du gouvernement ; recrutement ou utilisation illégale d'enfants soldats par des séparatistes anglophones, des comités de vigilance appuyés par le gouvernement et Boko Haram; la violence ou les menaces de violence ciblant les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) et la criminalisation des relations consensuelles entre personnes du même sexe; le travail des enfants, y compris le travail forcé des enfants ; et violations des droits des travailleurs.
Bien que le gouvernement ait pris certaines mesures pour identifier, enquêter, poursuivre en justice ou punir les responsables d'atteintes aux droits humains commises dans les forces de sécurité et la fonction publique, il n'a pas souvent rendu publiques ces procédures, et certains auteurs d'infractions, notamment des auteurs d'infractions en série, ont continué agir en toute impunité.
Dans son message, l'homme identifie certains peuples (races) qui sont à l'origine des différents mouvements démographiques dans plusieurs secteurs activités.
Les chinois :
Les chinois évoluent toujours en groupe très fermé. Et si vous voyez un Africain parmi eux, c'est forcément celui qui occupe le plus bas niveau du groupe : chauffeur, agent de sécurité, agent d'entretien. Les Chinois mangent toujours dans des restaurants chinois. Quand ils doivent s'approvisionner, ils privilégient des boutiques chinoises. Quand ils veulent importer des produits en Afrique, ils ne le prennent d'ailleurs que de la Chine.
Les libanais :
Les Libanais restent cloisonnés entre eux. Ils mangent libanais, achètent libanais, envoient leurs enfants dans des écoles libanaises. Les Africains sortent-ils avec les jeunes filles libanaises ?[...] Mais une africaine sera fière de pavaner avec un libanais. Quand les deux partent ensuite au Liban, vous entendez que la jeune africaine est maltraitée, introduite dans des réseaux de prostitution ou même tuée à la grande indifférence des élites et ONG africains.
Les Indo-pakistanais :
Eux, comme les chinois et libanais, restent entre eux. Ils ne mangent pas africains, ne portent pas des vêtements africains. Et comble de paradoxe, ils importent en Afrique des tissus africains. Mais eux-mêmes ne les portent jamais. Et dans les grands marchés d'Afrique, ils détiennent, avec les libanais, des pans entiers des économies des États. Ils repartent toujours chez eux pour se marier aux leurs.
Nous n’allons pas aussi oublier que quand survient un litige entre un libanais et un Africain, c'est le libanais qui nargue l'Africain. Il nargue le nègre... chez lui ! Parfois même avec la complicité de nos autorités, les libanais prennent des terres des africains qui sont mis à la rue [...]
Ces trois groupes sont au sommet de la distribution des produits importés en Afrique. Ils sont grossistes ou semi-grossistes.
Et les nègres que nous sommes, restons de simples détaillants, sur notre propre sol. Des africains peuvent-ils avoir autant de pouvoir dans ces pays ? Je m'interroge.
Les européens :
Les européens constituent quant à eux, un groupe à part. Celui des très supérieurs. Vous ne les verrez jamais détenir une boutique dans un marché africain. C'est trop bas pour eux. Cela va ternir leur peau. Eux, ils viennent sous la dénomination de "coopérants". Avec un BAC+2, ils viennent donner des leçons aux grands diplômés africains, sur des sujets... bien mieux maîtrisés par l'Africain.
Ni l'Européen, ni le Chinois, ni le Libanais, ni l'Indo-pakistanais n'ouvriront jamais d'eux-mêmes, les portes d'un restaurant " Spécialités Africaines».
Chers Africains, lorsque nous achetons chez un Libanais, un Chinois, un Indo-pakistanais, plutôt qu'un Africain, nous enrichissons un étranger qui, un jour, sortira son argent de façon frauduleuse, sans jamais payer une seule taxe. Il ne construira jamais rien de durable dans nos États avant de repartir chez lui. Il n'y a aucun lien.
Par contre, l'Africain lui, est lié, à un niveau donné, à votre famille, proche ou lointaine. Lorsque nous achetons chez un Africain, nous aidons quelque part un membre de notre famille.
« Africaines, Africains prenons conscience, partageons cette conscience ».
Pourquoi devrions-nous mettre assez de temps pour comprendre ceci?
Mais il n'est jamais trop tard pour revenir à la raison. Ça ne nous fait rien d'être les derniers?
Les plus pauvres (sachant qu'on est les plus riches)? Les moins respectés ? Les moins éduqués ? Les moins considérés alors qu'ils ont besoin de nous pour s'enrichir?
Oui ils viennent tous s'enrichir chez nous.
Nous pouvons changer les choses sans compter sur les politiques qui n'ont d'yeux que pour l'argent, le pouvoir, et qui trahissent leurs peuples en ouvrant injustement la porte de notre continent à ces groupes commerciaux.
Chers frères et sœurs cherchons Africain, trouvons Africain, consommons Africain et Créons Africain. Enrichissons-nous, nous-mêmes et/ou une autre famille Africaine de notre pays, ville, village ou ailleurs du continent Africain. Nous connaîtront la prospérité par ça et cela ne ment pas car ça a fait ses preuves dans la communauté Juive qui est l'une, sinon la plus prospère au monde.
Organisons-nous, nous sommes plus puissants que vous ne le pensiez.
Tout commence un jour... Ils ont pu le faire, pourquoi pas nous?
On a le même nombre de cerveau.
En éradiquant le sentiment d'infériorité qu'ils ont injecté dans nos têtes, nous parviendrons à nous relever et évoluer pour jouir chez nous sans partir à l'étranger ni ailleurs.
Si chaque Africain fait le premier pas, ça fait beaucoup de pas, je vous laisse faire le calcul ».
Propos recuiellis par Bossis Ebo'o
Considérées comme une occasion unique pour les élèves des établissements d’enseignement techniques de montrer leur génie créateur, les journées portes ouvertes sous le thème : « Creuset de la professionnalisation des enseignements et de l’école propre », ont été lancées ce jeudi 14 mars 2019 au lycée technique de Djamboutou.
Consacrée en grande partie aux expositions et des réalisations des objets d’arts conçus par les élèves, ces journées portes ouvertes ont un double objectif tant pour les élèves et les enseignants que pour les visiteurs : témoigner en quoi l’enseignement technique est aujourd’hui un secteur dont la finalité est de permettre aux jeunes en quête d’emploi de s’intégrer dans le monde professionnel et se procurer une des multiples réalisations des élèves dans plusieurs domaines de la vie.
« C’était une grande découverte pour moi de venir voir ce que les élèves sont capables de faire. Et je suis satisfaite de tout ce que j’ai découvert. Profane que je suis dans les domaines dont j’ai vu les réalisations, je crois qu’un élève peut gagner sa vie même s’il lui arrive de laisser les études à ce niveau », estime Mme Asta, qui s’est rendue au lycée technique de Garoua Bibemiré. Cette année, en termes d’exposants, la nouvelle école normale d’instituteurs de l’enseignement technique s’est ajoutée aux effectifs.
Du département de la comptabilité et des sciences de la gestion du ôte qui a présenté le business plan d’un projet jusqu'à celui de l’industrie d’habillement du lycée technique de Garoua Marouaré, les journées portes ouvertes édition 2019 semblent tenir la promesse des fleurs. « En visitant les différents stands nous nous sommes rendu compte de la bonne qualité des produits exposés. Je tiens à saluer les efforts des uns et des autres pour obtenir ces réalisations aussi bonnes que variées, s’il ya un conseil, c’est celui d’encourager les jeunes à travailler sur la finition ; le tout n’est pas de produire mais bien le faire », a soutenu Julien Domba représentant du gouverneur de la région du Nord. Installation d’un système d’électrification d’une ville ou montrer la technicité à mettre en œuvre pour des très bons plats africains, un constat est fait. La maturité des élèves est réelle.
Les défis de l’enseignement technique, faire une adéquation avec ce qui est observé dans la pratique au sein des entreprises, semble t-il est ce qui a conduit à une organisation des JPO tel que observées à Garoua pendant ces deux jours. « Si le fait que les gens disent que l’enseignement technique est une affaire des élèves paresseux qui ont échoués dans l’enseignement général est un préjugé, je crois que c’est prouvé quand nous regardons ces produits faits par nos élèves », a lancé Fika Dang proviseur du lycée technique de Garoua Djamboutou.
C’est évidemment une disposition de la loi du travail de 2016 qui vient d’être dénoncé par le Comité européen des Droits sociaux (Ceds), une institution appartenant au conseil de l’Europe, dans un rapport rendu public ce 15 mars. L’entorse contenu dans cette disposition législative, selon le Comité européen étant la violation flagrante de sa charte sociale. Une question subsiste de ce fait, cette loi va-t-elle réellement être abrogée ?
Hypothèse d’une probable abrogation
Aujourd’hui face aux mesures du Conseil de l’Europe qui, ne cesse de durcir le ton, l’on est tenté de penser que la France soit obligée de faire modifier la disposition querellée de la loi El Khomri.
« Il est difficilement imaginable qu’il n’abroge pas la mesure », estime Clément Geiger, Conseiller confédéral au service juridique du CGT. Pour lui, « si l’on fait un parallèle avec les forfaits-jours, le fait pour la France d’avoir été sanctionnée au niveau européen l’a conduite à modifier la législation en vigueur pour protéger davantage le salarié ». A s’en tenir donc à cette analyse, il faut s’attendre donc à une éventuelle modification de la disposition légale du travail qui fait polémique. Mais, qu’est-ce que la loi El Khomri a introduit comme nouveauté dans le dispositif légal existant ?
Les implications de la loi après son entrée en vigueur
Pour les patrons d’entreprises, ce qui change, c’est le temps de travail. La loi permet aux entreprises de prendre comme référence pour le calcul de la durée du travail de leurs salariés, une période supérieure à un an, laquelle période pouvant aller jusqu’à 3 ans, pour mobiliser les salariés. Moins de trente cinq heures dans les temps creux, plus en période d’activité tendue. L’avantage pour l’employeur ici, c’est que le « lissage » sur une longue période limite mécaniquement les heures supplémentaires.
Il y a aussi le repos qui ne paraît pas adapté. Le CGT, avait pour ce faire saisi depuis deux ans le Ceds. « Cette mesure de flexibilité du travail, qui peut être mise en place sans justification économique et sociale, prive les salariés concernés de la maîtrise de leur temps et de la majoration de leur rémunération pour les heures supplémentaires », a excipé le syndicat au moment d’introduire son recours.
Pour le moment, tous les regards sont tournés vers le Gouvernement français, pour voir si l’hypothèse d’abrogation de la loi El Khomri serait plausible. Pour le moment, toute conclusion serait hâtive. Dans tous les cas, voici une actualité à suivre de plus près.
Enseignants, étudiants et autres responsables en charge de cette jeune faculté qui a vu le jour en 2018, étaient en conclave pour une assemblée générale. Plus qu’un simple rituel sur le fonctionnement de la faculté, le moment était plutôt opportun pour l’assistance de magnifier les efforts incommensurables du chef de l’Etat en faveur de l’Enseignement supérieur dans la Région du Nord.
L’objet réel de cette assemblée
On sait que la capitale régionale du Nord abrite deux autres jeunes facultés à savoir celle des sciences juridiques et politiques et surtout la faculté de médecine et des sciences biomédicales. Toutes ces réalisations à mettre à l’actif du chef de l’Etat, méritaient ainsi la reconnaisse de la communauté universitaire dans son ensemble. La présence du Pr Chinje Melo, Recteur de l’Université de Ngaoundéré à cette assemblée générale n’est pas un fait anodin. Celle-ci a reconnu qu’en temps normal, l’assemblée générale de l’établissement devrait faire réunir exclusivement les responsables de la faculté annexe autour du doyen. Elle a reconnu que sa présence et celle du Gouverneur de la Région du Nord Jean Abate Edi’i sont des marqueurs pour dire merci au chef de l’Etat et que la communauté universitaire, ainsi que toutes les populations du Nord sont conscients du fait que Garoua peut désormais se targuer comme étant l’une des grandes villes du pays qui bénéficient de l’attention particulière du chef de l’Etat dans la mise en œuvre de sa politique nationale en faveur de l’éducation en générale et de la professionnalisation des enseignements en particulier.
L’assemblée générale était aussi le lieu indiqué pour le Recteur d’annoncer la tenue imminente à Ngaoundéré d’une cérémonie sur les innovations pédagogiques de la faculté, sous la présidence du ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur.
Offres de formation
Le doyen de la jeune faculté des sciences de l’éducation, a profité pour sa part de la circonstance pour décliner les objectifs de l’institution dont il a la charge de diriger. Le Pr Germain Fabrice Meyengah a précisé que la faculté a pour objectif de former les jeunes dans le domaine de l’éducation en général, lequel domaine étant segmenté en aspects spécifiques. Les étudiants sont ainsi capacités principalement en méthodes techniques d’enseignement. Ensuite, elle forme les apprenants quant aux problématiques relatives à l’orientation conseil. Celle-ci ayant été pensé pour aider les jeunes à opérer aisément le choix de leur emploi, une fois le cursus académique arrivé à son terme. Par ailleurs, la faculté des sciences de l’éducation dote les étudiants des méthodes managériales car à côté des techniques d’enseignements, il faut mettre à la disposition des étudiants les rudiments de management car demain, ils peuvent être sollicité à officier comme administrateurs des structures éducatives. Enfin, la science de l’éducation fait sienne la formation en éducation physique et sportive, les domaines de la santé et des loisirs, ainsi que les sciences sociales, qui sont aussi importants.
L’assemblée générale s’est achevée par un appel à l’endroit des étudiants à faire confiance à leur faculté car elle est porteuse d’une niche d’emplois.
L’attentat survenu ce vendredi 15 mars à 13 heures 40 (heure locale) aurait provoqué un bilan de 49 morts dans cette ville située au Sud du pays.
Reconnu par son faible taux de criminalité, la Nouvelle-Zélande est un pays dont « l’usage d’armes à feu pour commettre des crimes reste un événement rare », a écrit le département d’Etat américain dans ses conseils aux voyageurs. En 2013, le recensement de la population totale de la Nouvelle-Zélande, a révélé 46 000 personnes qui sont d’obédience musulmane. L’attentat de ce vendredi au niveau des deux mosquées de Christchurch vient désormais remettre en cause la quiétude et la tranquillité établies en Nouvelle-Zélande. Mais, qu’est-ce qui s’est véritablement passé ?
Rappel des faits
Ce vendredi vers 13 heures 40, deux fusillades ont lieu à Christchurch, une localité qui se trouve au Sud de la Nouvelle-Zélande. Au moins 40 personnes ont perdu la vie dans cet attentat et une vingtaine sont grièvement blessées, a annoncé la Première ministre Jacinda Arden alors que la police parle de 49 morts. Une situation qui a amené le Gouvernement à décréter l’état de siège. Ce qui a permis de faire interpeller un homme qui pourrait être un auteur des attaques. Des recherches sont en cours pour faire la lumière sur les faits et déterminer les coupables afin d’établir les responsabilités. Pour l’instant, trois autres personnes sont arrêtées.
La Première ministre Jacinda Arden, a déclaré que son pays connaissait là, l’une de ses journées « les plus sombres », après des « fusillades sans précédent ».
La réaction de la population
Il s’agit d’un assassinat qui a meurtri le cœur des populations de Christchurch qui, avouent d’être « déboussolées », mais appellent à la solidarité pour contenir l’émoi qui les traversent. Quelques heures après l’incident au Centre-ville Masjid al Noor et celle, plus petite, à Linwood, en banlieue, des membres de la communauté musulmane se sont retrouvées pour se recueillir en silence au Parc Hagley.
Cet attentat vient donc interpeller, le Gouvernement à optimiser son niveau d’alerte sécuritaire pour éviter d’éventuelles attaques dans le futur. Et pour alléger la tâche, il ne revient pas seulement aux forces de sécurité d’assurer la veille, mais aussi et surtout toutes les populations néo-zélandaises sont invitées à faire preuve de plus de collaboration pour dénoncer tout suspect. Dans cet état des choses, l’heure n’est plus aux blagues, car comme le dit si bien l’adage « l’ennemi ne dort jamais ».