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Martin Zoua, Leader de jeune, région de l'Extrême-Nord donne son analyse.

 

Ce qu’il faut comprendre à la base c’est que la république fédérale des USA (il faut bien comprendre fédérale), qui est la première puissance militaire et diplomatique sur le plan mondial est dans une logique de mise en garde avant des représailles. Le régime du président Biya s’est visiblement retrouvé dans un engrainage à l’issu incertaine. C’est un régime qui vit ses dernières années, sinon ses derniers temps. Tous les analystes et observateurs honnêtes et crédibles sont d’accord sur ce constat. Des puissances militaires comme la France, les USA sont en phase de donner le coup de grâce pour y mettre fin. En langage moins diplomatique c’est une manière de dire à Paul Biya « nous ne sommes plus avec toi ». Quand l’Amérique de Donald Trump et l’Union Européenne de Merkel et Macron exigent la libération sans condition de Maurice Kamto, il faut comprendre par là qu’ils ont clairement pris position. Le « Monsieur Afrique » de Trump, Tibor Nagy, est presque dans la même posture que le diplomate qui était de passage à Kinshasa pour faire comprendre à Mobutu que c’était la fin. Naturellement personne ne veut l’admettre, mais cette déclaration incendiaire, voulu comme telle, a toutes les composantes d’un avertissement de dernière minute. 

 

Il a voulu faire passer un message à Paul Biya. Un message clair : « Les USA ne te laisseront pas faire comme d’habitude », il n’est pas passé par quatre chemins pour le dire. Cette posture, ce n’est un secret pour personne, est celle d’un Donald Trump qui ne veut plus de Biya à Etoudi. Les humiliations répétitives, les attaques contre les représentations diplomatiques traduisent clairement le fait que l’occident n’est plus en odeur de sainteté avec le régime de Yaoundé et fait tout pour le discréditer sur le plan international. Observez le Cameroun aujourd’hui, observez le d’assez prêt et vous constaterez que Paul Biya s’est foutu dans le même bourbier que Mobutu. Le syndrome du Zaïre est entré au Cameroun à plus d’un égard. A l’Extrême-nord du Cameroun, il y’a Boko haram qui curieusement résiste face aux assauts de quatre à cinq pays confédérés pour l’éradiquer. Où croyez-vous que Boko Haram trouve sa logistique ? Pensez-vous que ce sont toujours les armes de Kadhafi qui ont agi au Nord Mali, qui se retrouvent en Centrafrique, entre les mains de Boko Haram ?

 

 Il est clair que la présence de Boko haram visait à déstabiliser le Cameroun à ses frontières pour affaiblir le régime de Yaoundé. Ensuite la crise anglophone. Il est aujourd’hui clair que cette crise a pour objectif d’ouvrir les portes du Cameroun aux forces d’interposition entre les factions sécessionnistes et l’armée gouvernementale. On s’est ce que ça a donné en Côte d’ivoire lorsqu’il fallait faire partir Gbagbo par la crise du Nord, au Libéria quand il y’avait la guerre des quatre chefs.  Les mesures gouvernementales n’apportent aucunes accalmies ont un agenda qui n’a rien à voir avec celui du gouvernement. Ensuite il y’a la situation sécuritaire à l’Est et dans l’Adamaoua. Tous ces ingrédients montrent à suffisance que le Cameroun est en plein dans le syndrome du Zaïre. Les discours de terreur du gouvernement (déstabilisation et atteinte à la sureté de l’Etat, forces occultes, ennemis de la république, antipatriotisme), les agissements des forces de défenses, le climat social au Cameroun montrent clairement qu’il y’a une crise au Cameroun. 

 

Et c’est connu de tous, les USA aiment les zones de crise, elle les créée, les alimente et même les pérennise parfois. A votre avis pour quelle raisons ? Ça n’a rien à voir avec l’ingérence, c’est un rapport de force pour le contrôle des ressources. Paul Biya a donné des motifs, beaucoup trop de motifs à la communauté internationale pour qu’elle entre au Cameroun. On ne peut plus parler d’ingérence dans un pays où le climat politique est en putréfaction, où il y’a une crise humanitaire, où des il y’a combat ouvert pour la succession de Paul Biya. Au fond c’est de ça qu’il s’agit. 

 

Tout ce qui se passe au Cameroun actuellement est alimenté par le démon de la succession de Paul Biya. Que ce soit la situation avec Maurice Kamto, la situation de sécession anglophone, les guerres tribales en devenirs entre tontinards et sardinards, entre Bulu et Nnanga, les prisonniers politiques comme Marafa Hamidou Yaya, Atangana Mebara et autres, et aujourd’hui la neutralisation crue de Mebe Ngo’o par Ngo’o Ngo’o, il faut comprendre que tout ce qui se passe au Cameroun c’est la guerre de succession et rien d’autre que cela.  Maintenant, est-ce-que l’interventionnisme américain pourra changer la donne ? Pourra faire libérer Kamto, Agbor et Marafa ? Le problème est plus complexe qu’on ne le croit. Kamto n’est pas le premier prisonnier « politique » au Cameroun, il ne sera pas le dernier non plus. 

 

La question n’est pas à sa libération, il peut être libéré et exilé. Mais est-ce qu’au fond c’est l’objectif poursuivis ? Pas du tout. Si les USA veulent vraiment gâter les choses ils s’y engageront. La CIA a des équipes spécialisées pour ça, la CIA est capable de neutraliser le président Biya si c’est l’objectif. Mais ce n’est pas là le but des USA. Les USA sont dans une logique de pressions pour être présent sur la scène diplomatique en Afrique centrale. C’est de ça qu’il s’agit. Les déclarations de l’émissaire de Trump sont loin de faire peur à Paul Biya, en 36 ans de règne il a connu pire. Il est passé par une tentative de coup d’Etat sur laquelle l’histoire n’a pas encore rendu ses copies. 

 

Il est passé par les villes mortes, par les grèves de la faim, par les contestations électorales et aujourd’hui il faut comprendre que Paul Biya est complètement déconnecté des réalités du Cameroun. Il n’y comprend plus grand-chose parce que ce n’est plus son temps, ce n’est plus sa génération, ce n’est plus dans le contexte dans lequel il a gouverné. Les guerres de positionnement à l’intérieur du régime montrent même à qui refuse de voir que c’est déjà la fin. « L’ingérence inadmissible » comme cri Emmanuel René Sadi, « les tentatives accrues de déstabilisation » comme cri Issa Tchiroma Bakari, « les apprentis-sorciers » comme dit Paul Biya lui-même sont essentiellement les discours liés à l’incertitude et aux plaintes vers la communauté internationale.  Moi je pense le glas sonne pour le régime de Yaoundé et que le Président Biya gagnerait à situer les grandes lignes de sa succession pour éviter que le Cameroun devienne une nouvelle Libye. Tels des loups prêts à attaquer, des puissances étrangères rodent autour du Cameroun pour tirer bénéfice de l’après-Biya donc personne ne veut parler. Si le président Biya est dans la logique d’Houphouët, alors là nous courrons droit vers l’irréparable. Cette rencontre Biya-Nagy en vue d’une médiation pour la libération de Kamto, pour l’arrêt des hostilités en zone anglophone est un peu comme le rendez-vous Mobutu – Kabila et Mandela sauf que là il manque un acteur, Maurice Kamto qui est toujours détenu dans la même prison que Mebara, que Mebe Ngo’o, que Marafa, qu’Olanguena, qu’Agbor. Tous des prétendants d’une manière ou d’une autre au fauteuil présidentiel. 

 

A l’issu de cette rencontre de deux choses l’une. Soit Biya aura cédé, ce qui va le décrédibiliser aux yeux des camerounais parce qu’il apparaitra comme un petit président qui ne sait pas tenir tête à l’occident ou alors il aura dit NON, une option qui le mettra dans un conflit sérieux avec ses amis d’hier. De toute façon, Paul Biya est entre le marteau et l’enclume. Il lui reviendra donc de prendre une sage décision pour le sage donc on dit qu’il est, mais cette décision ne devra pas tarder parce que les temps sont assez troubles pour son régime. Comme un brasier, les choses peuvent se compliquer et tourner au vinaigre.

Le sujet était au centre de l’audience accordée jeudi par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute, au représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.

 

C’était une ambiance de retrouvailles à l’Immeuble Étoile entre Joseph Dion Ngute et Mohamed Ibn Chambas. Car, indique Cameroon Tribune, le Premier ministre, chef du gouvernement, et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, ont en commun d’avoir travaillé dans ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler le « dossier Bakassi ».

Le premier, alors qu’il était ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Commonwealth, était également membre de la Commission mixte Nigeria-Cameroun au sein de laquelle a également contribué le Dr Mohamed Ibn Chambas pour le compte des Nations unies. Or, depuis le 4 janvier 2019, Joseph Dion Ngute est devenu Premier ministre, chef du gouvernement au Cameroun. Ce qui ne pouvait que réjouir son hôte d’hier.

«Il s’agit d’abord d’une visite de courtoisie, mais je suis également venu saluer le Premier ministre et le féliciter pour sa nomination à cette fonction par le président Paul Biya», a déclaré le diplomate onusien. Occasion aussi, pour les deux personnalités, de faire le point de la démarcation de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, un processus supervisé par les Nations Unies. Mohamed Ibn Chambas a souligné que sur le terrain, «le travail avance bien malgré quelques difficultés géographiques et sécuritaires. Mais tout va pour le mieux et nous espérons boucler ce dossier bientôt».

Il s’est en outre félicité de la bonne disposition des présidents nigérian Muhammadu Buhari et camerounais Paul Biya à œuvrer dans le sens d’une évolution rapide pour la fin desdits travaux. La frontière à démarquer entre les deux pays est longue d’environ 2 100 km.

Longue de 2100 km, la frontière entre les deux pays fait l’objet d’une démarcation après les Accords de Green three (Etats-Unis) de 2006 signés entre le Cameroun et le Nigeria mettant fin au différend frontalier entre les deux voisins sur la péninsule de Bakassi, dans la région du Sud-Ouest.

Un accord paraphé par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya et son homologue nigérian d’alors Olusegun Obasanjo, en présence du secrétaire général de l’ONU d’alors le Ghanéen Koffi Ata Annan, et devant les pays amis, notamment les Etats-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France alors que les armées nigériane et camerounaise ont eu plusieurs accrochages  pendant une quinzaine d’années.

Territoire riche en hydrocarbures, le Nigeria disputait Bakassi au Cameroun depuis les années 1990, avant de reconnaître officiellement qu’il s’agit bel et bien d’un territoire camerounais nonobstant le fait que la majorité des habitants sont des Nigérians.

 

L’annonce a été faite le 14 mars, par le ministre de la Forêt et de la Faune, Jules Doret Ndongo, qui a par ailleurs affirmé que les autre trafiquants d’espèces animales protégées au Cameroun ont été appréhendés,  alors qu’ils s’apprêtaient à vendre le produit de leur larcin à un fourmilier écailleux.  

 

« Nous avons réussi à interpeller quatre trafiquants qui s’apprêtaient à vendre deux tonnes d‘écailles de pangolin et 200 pointes d’ivoire. C’est une énorme saisie, d’habitude nous saisissons des dizaines, quelques fois des centaines de kilos d‘écailles. Ici on parle de plus de deux tonnes », selon Eric Kaba Tah, directeur adjoint de l’Organisation Non Gouvernementale LAGA.

Les trafiquants qui vont répondre de leurs actes devant les autorités compétentes sont membres d’un réseau qui exporte habituellement leurs produits vers le Nigeria, a-t-il ajouté. 

Cette saisie record est estimée à 150 millions de francs CFA, et, les écailles de pangolins sont recherchées en Asie du Sud-Est, pour leurs prétendues propriétés médicinales contre l’acné, le cancer et l’impuissance. 

Le réseau achetait des pangolins auprès de petits trafiquants du Cameroun, de Centrafrique et de la RDC, explique le responsable du Laga. Les écailles des animaux sont  ensuite expédiées au Nigeria, à partir du Cameroun, avant d'être assemblées pour l'exportation illégale, notamment vers des pays d'Asie, apprend-on encore. La demande asiatique croissante, a renforcé la menace sur le pangolin, une des espèces animales protégées les plus braconnées au monde, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

 

Les écailles du pangolin sont utilisées en médecine traditionnelle chinoise et sa viande est appréciée dans plusieurs pays d'Asie et d'Afrique. Le commerce international de huit espèces (quatre asiatiques et quatre africaines) de ces petits mammifères longs de 30 cm à 80 cm est interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction . Certaines espèces sont classées « en danger », d'autres « en danger critique ».

De plus, le gouvernement de Pékin a interdit en 2016, le commerce du pangolin, de même que de ses écailles. Ce qui n’empêche pas les trafiquants, de rechercher ces produits qui se vendent à prix d’or, dans les marchés de Hong Kong, selon le directeur adjoint de l’Organisation Non Gouvernementale  LAGA.

D’après les statistiques, un million de pangolins ont été chassés dans les forêts d’Afrique et d’Asie au cours des dix dernières années, à mesure que l’appétit pour le quadrupède s’envolait en Chine ou au Vietnam. 

Quant au commerce illégal d’ivoire, il est la troisième forme de trafic le plus rentable après les stupéfiants et les armes. Il est alimenté par une forte demande en Asie et au Moyen-Orient, où les défenses d‘éléphant sont utilisées dans la médecine traditionnelle et en ornementation. Il peut être revendu jusqu‘à 7.000 euros le kilo.

 

 

C’est à cette question que les membres de l’Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs ont organisé un atelier cette semaine, à Yaoundé.

 

Invités à cette rencontre stratégique, les pâtissiers et autres porteurs de projets, ont porté leur réflexion autour du thème : « Chaîne de valeur des farines locales panifiables au Cameroun ». Durant trois jours, il a été question pour eux de travailler entre autres,  sur la production de ces farines locales planifiables, issues du plantain, de l’igname, des pommes de terre, de la patate douce mais, beaucoup plus du manioc dont les techniques ont semblé plus familières aux participants.

 

En ouvrant les travaux, Bernard Njonga, ingénieur agronome est revenu sur les ambitions qu’ils se sont assignés, au sein de cette association, notamment : - l’identification ainsi que l’accompagnement des producteurs à la base - la mise en place des unités de transformations des tubercules – l’identification de même que l’alimentation des boulangeries et autres vendeuses de beignets en farines locales, pour la production des viennoiseries et pâtisseries – la promotion auprès des consommateurs - la capitalisation des résultats pour les potentiels investisseurs - la mise en place d’une véritable industrie des farines locales camerounaises.

 

Et, les échanges ont démontré la passion qui a animé les uns et les autres, d’autant plus que désormais, ils veulent autant que leurs moyens vont le leur permettre, de se lancer dans la production et l’exploitation de ces tubercules. Pour eux, c’est la meilleure façon de promouvoir le made in Cameroun.

 

L’aspect économique n’a pas été mis à l’écart et, les participants ont été conviés à réfléchir à propos de l’évaluation des gains sur toute la chaîne de valeur. Un sujet qui a soulevé pas mal d’interrogations et, sa compréhension ou alors son appropriation par les différents acteurs a donné lieu à une planification des activités pour les six prochains mois. A ceux là, Bernard Njonga et ses invités ont pensé à la mise en place des entreprises essentiellement porté vers la production du biogaz, grâce à  la transformation des feuilles de manioc en "Kwem".

 

Pour les accompagner, les membres de l’Association Citoyenne de Défense des Intérêts Collectifs ont bénéficié du concours du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, du ministère du Commerce. D’autres partenaires venus du secteur privé, à l’instar des  points focaux de l’usine UTRAM, de la Société Coopérative des producteurs de manioc de Ngoulemakong, des ingénieurs de la faculté d'agronomie et des sciences agricoles mais aussi, du MiISEREOR (une Œuvre de l'Église catholique en Allemagne chargée du développement).

 

À l’instar de la France, le Royaume-Uni, de nombreux pays ont décidé de fermer leur espace aérien aux Boeing 737 MAX. A son tour, le Japon a annoncé l'interdiction d'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX.  Une décision qui fait suite au crash d’un avion d’Ethiopian Airlines le dimanche dernier près d’Addis Abeba.

 

Le Royaume-Uni a été le premier pays européen à suspendre les vols des Boeing 737 MAX dans son espace aérien, par mesure de précaution. Peu après, l’Allemagne, assurant que « la sécurité passe avant tout », a pris pareille décision. Dans la foulée, la France a également interdit les Boeing 737 MAX dans son espace aérien. L’Irlande, l’Autriche et les Pays-Bas en ont fait de même, tout comme l’Italie, à compter de 21 heures le mardi soir.

Par la suite, Le ministère japonais des Transports a annoncé jeudi qu'il interdisait l'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX, dont la plupart sont cloués au sol après deux accidents. Les compagnies japonaises ne possèdent pas encore ce type d'appareil, mais des transporteurs étrangers sont susceptibles de les utiliser, d'où la nouvelle instruction transmise par l'autorité nippone.

Etats-Unis compris, de nombreux pays ont fermé leur espace aérien aux Boeing 737 MAX 8 et 9 et, ou demandé à leurs compagnies d'immobiliser ces modèles, à la suite du crash d'un avion d'Ethiopian Airlines, dimanche près d'Addis Abeba.

De fait, cet accident survenu dimanche à Addis Abeba, et qui a fait 157 morts, est le deuxième en moins de six mois pour le Boeing 737 MAX 8. Dans des circonstances similaires, un avion identique de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer au large de l'Indonésie en octobre dernier, faisant 189 morts. Selon les experts qui ont comparé le profil du vol d'Ethiopian Airlines avec le profil de Lion air, il y a des parallèles dans leurs trajectoires et leurs variations, qui dépassent un seuil de ressemblance quant aux causes possibles de l'écrasement en Éthiopie.

Le groupe japonais ANA Holdings a annoncé en janvier une commande à Boeing de 30 appareils 737 MAX 8 dont 10 en option, mais n'a pas à ce jour remis en cause cet achat, les livraisons étant prévues au-delà de 2021. Aucune autre compagnie japonaise n'a pour le moment fait le choix de cet appareil.

Une avalanche d’interdictions et de suspensions qui mettent en mal la compagnie aérienne.

 

Les promesses faites par le Pr Uphie Chinjé Melo, le Recteur de l’Université de Ngaoundéré n’ont pas été respectées.

 

Mercredi dernier, les enseignants de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines (Falsh) ont repris le mouvement d’humeur qu’ils avaient momentanément suspendu. Le 13 mars 2019, le climat était délétère à la Falsh. Les enseignants grévistes dans un communiqué signé par 26 d’entre eux, font savoir la raison pour laquelle, ils grèvent de nouveau. « Aucun virement n’a été effectué en faveur des Enseignants dudit établissement à l’échéance du 12 mars 2019, la grève qui avait été suspendue a repris…Cette grève se poursuivra jusqu’au samedi 16 mars 2019 si entre temps aucune solution n’est apportée aux revendications exprimées», peut-on lire dans leur communiqué.

Une fois de plus, les étudiants de la Falsh n’ont pas pu avoir les cours devant compter pour le deuxième semestre. Dans les colonnes de notre confrère Le Jour N°2892 l’un de ces étudiants en licence niveau 3 de géographie exprime son désarroi. «Nous sommes les victimes de cette grève. Voilà 13 jours que les cours n’ont pas repris. Nous n’avons pas les résultats des examens de rattrapage. C’est dur pour les étudiants», déclare-t-il. Un enseignant gréviste rencontré par notre confrère indique qu’ils ont bel et bien les copies des examens de rattrapage des enfants. Mais ils n’y toucheront pas jusqu’à ce que leurs banquiers leur notifient d’un virement effectué.

Iya Moussa le Doyen  de la Falsh affirme que la grève des enseignants est mal pensée et irresponsable. Surtout que les services financiers de l’Université de Ngaoundéré sur instruction de Madame le Recteur travaillent depuis lundi dernier pour satisfaire le collectif des enseignants de la Falsh.

A titre de rappel, les enseignants grévistes revendiquent depuis le 4 mars 2019, le paiement des primes de recherches, de jurys des examens et des soutenances. Après la réunion de conciliation tenue le lundi 11 mars 2019 avec le Recteur, le Doyen de la Faculté ainsi que le collectif des enseignants de la Falsh, la grève avait été suspendue pour 48 heures. Les responsables de l’Université avaient promis d’accorder une attention particulière aux demandes desdits enseignants.

«Les droits des enseignants de la Faculté seront apurés en fonction des disponibilités. L’urgence pour nous est de rassurer les enseignants de la Falsh que dès ce mardi, ils recevront dans leurs comptes bancaires ce qui les revient de  droits. Les services financiers de l’Université sont à pied d’œuvre», avait déclaré le Pr Uphie Chinjé Melo.

Le Recteur de l’Université de Ngaoundéré avait par ailleurs décidé de créer deux points focaux des enseignants. Lesdits points auront la charge de suivre les dossiers financiers de la Falsh jusqu'à l’agence comptable de l’institution universitaire.

Liliane N.

Vendredi 22 février 2019, le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute, a signé un décret qui fixait la répartition de la dotation générale de la Décentralisation pour l’exercice en cours.

La première grande nouvelle, c’est la dotation des communes, qui s’élève cette année 2019 à 100 millions de FCFA pour chacune des 360. Ainsi, la dotation générale de l’Investissement passe de 5 à 36 milliards FCFA. Cette somme concerne les « projets communaux maturés, arrêtés d’accord avec les bénéficiaires, le ministère chargé des investissements publics et le ministère en charge des collectivités territoriales décentralisées ».

Globalement, le budget total de la Décentralisation est passé de 10 milliards, à 49,8 milliards de nos francs en 2019. Pour les exercices budgétaires antérieurs, la dotation générale d’investissement ne concernait que les communes en difficulté. Par ailleurs, 2 milliards sont réservés à la provision de la rémunération des présidents et membres des bureaux de conseils régionaux. On peut aussi relever une provision de 5 milliards, pour le démarrage de fonctionnement des conseils régionaux.

Mais de nombreuses questions surgissent. René Bakota répond à quelques unes.

 

50 milliards pour le financement de la décentralisation, dans un contexte où l’on dénombre 360 collectivités territoriales décentralisées, en sus de l’arrivée annoncée des conseils régionaux : est-ce suffisant ?

Il s’agit de 49 milliards et 800 millions plus précisément. Ceci étant dit, les collectivités territoriales camerounaises consacrées au sein de notre constitution à savoir les régions et les communes, ont davantage besoin de ressources financières pour un meilleur déploiement et l’optimisation de la décentralisation. Encore que cette dotation est bien scindée, il y’ai bien de questions qui nécessitent de s’y appesantir. Les futurs conseils régionaux bénéficieront de 7 milliards de FCFA au total pour leur mise en place et leur fonctionnement. Malheureusement les textes précis sur la rémunération des membres des conseils régionaux, présidents et personnels connexes sont toujours attendus. Sur quelles bases financières ou économiques proportionnelles se basent le Gouvernement pour en décider de tels frais. C’est à corriger. Encore qu’il faudrait ceci dit des indemnités et autres avantages, sans oublier la distinction spécifique à concevoir. Les communes disposent de 100 millions chacune peut-on lire dans les différentes colonnes de médias. Attention, ce n’est pas juste, et il est temps que l’opinion s’éduque aux questions locales ou du moins de fiscalité locale. Sur les 100 millions dont bénéficie chaque commune, il sera sous tendu des impôts spécifiques, et en conséquence, cela ne peut plus être 100 millions de FCFA. Quel contenu mettre dans cette dotation d’investissement dédiée aux communes ? Que feront les mairies des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest menacés par la crise dite anglophone et qui ne peuvent plus résider dans leurs communes du fait de la guerre, réussiront t-elles à implémenter cela à distance ? Ce sont des questions de fond qu’il est impératif de se poser. L’on assiste aussi à la hausse du budget de certaines institutions spécialisées dont on ne ressent pas un impact réel dans le panier de la ménagère. Notamment le Fonctionnement du comité national des Finances Locales chiffré à 140.000.000 FCFA, le Comité interministériel des Services Locaux à 210.000.000 de FCFA ou du Conseil National de la décentralisation à 200 millions de FCFA. Les ressources financières à allouer aux CTD sont non négligeables, mais il est plus urgent de miser sur la qualité de la ressource humaine territoriale, les aspects de formation et d’autres thématiques plus pertinentes et prioritaires.

 

Beaucoup d’analystes mettent l’accent sur le fait que ces 50 milliards sont peu et l’on ne s’agrippe que sur l’aspect financier des choses. Est-ce uniquement cela la décentralisation ?

La décentralisation ne se limite pas aux finances, que l’on soit clair. Et il faut ajouter que la décentralisation ou la mise en œuvre des procédés de développement local ne sont pas des faveurs que l’Etat donne aux collectivités, il faudrait que les maires, le personnel communal et les futurs membres des conseils régionaux le retiennent une fois pour toute ! Notre constitution y marque « Etat unitaire décentralisé », mais ce que l’on voit sur le terrain, c’est une « décentralisation centralisée » car bon nombre d’actions le prouvent ; Pourquoi avoir des secrétaires généraux de mairies encore nommés par l’Etat ? Pourquoi des receveurs municipaux encore sous la houlette du Trésor et donc du Ministère des finances et qui ne peuvent faire l’objet de sanctions de la part du Maire ? Pourquoi un conflit au niveau des transferts des compétences ? Du non-respect du dépôt à temps des recettes du fonctionnement des communes en faisant allusion aux centimes additionnels communaux ? Il existe une palette de questions plus intéressantes les unes des autres, la formation des magistrats municipaux, leurs projections pour la mobilisation des financements à l’international, l’équation éternelle du statut de l’élu local. Les acteurs y afférents sous la coupe des organes à l’image du Ministère de la décentralisation et du développement local, le FEICOM, le CEFAM, etc… se doivent de s’atteler à réduire cette marge pour un développement de proximité plus sain.

 

Dans un pays où la concentration du pouvoir est dans l’Adn du système, peut-on dire que le fait d’annoncer le déblocage de 50 milliards pour le financement de la décentralisation, va se matérialiser par un réel transfert des compétences ?

Il faut bien différencier l’urgence du financement effectif de la décentralisation pris dans un sens large, et les questions du transfert de compétences. Il y ait des compétences techniques consignées dans la loi de 2004 sur les règles applicables aux communes qui nécessitent des consensus avec l’Etat, et on mettra une croix pour des questions régaliennes à l’image de la sécurité, de la diplomatie, la défense nationale entre autres. Il existe aussi des compétences mieux calibrées qui nécessitent un approfondissement certain, du fait de leur complexité à l’exemple des activités économiques. Le financement n’équivaut pas à un transfert automatique des compétences, d’ailleurs le chiffre avancé par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute aux assises générales de la commune du 6 au 7 février 2019, de 63 compétences déjà transférées méritent une vérification préalable, parce que voyez-vous, les 360 communes n’ont pas les mêmes réalités, il s’agit de 360 contextes différents. Il faut des études mieux contrôlées pour ces questions et une implication véritable des médias, des citoyens vers un intérêt pour ces questions, car dans moins de 7 mois auront lieux les toutes premières élections régionales au Cameroun, et plus tard municipales et législatives, ce qui est étonnant, c’est que l’espace public est muet à ce sujet. A mon niveau, je suis porteur d’une initiative démarrée il y’a près de deux mois sur Twitter, afin de reconnecter le citoyen aux questions de décentralisation et développement local dans le sillage des échanges spécifiques et éducation au développement de proximité, marquée par le hashtag #MaCommune. Donc, le problème demeure au niveau de ce que l’on décide de transférer, et des préoccupations supplémentaires au développement local.

 

On a l’impression que le pouvoir central a aussi fait cette annonce pour démontrer aux yeux du monde que dans le cadre de la crise anglophone, des efforts sont fournis par le gouvernement pour résorber la crise. Mais, avec l’état de pourrissement actuel, est-ce suffisant ?

 

La décentralisation ne se résout pas par un simple décret sur la dotation générale. Et même si l’Etat du Cameroun veut avoir une bonne image à l’international, il est plus qu’urgent que les 34 ministres concernés autour du Ministère de la décentralisation et du développement local sur ces questions fassent les choses correctement. Voyez-vous, ce n’est un secret pour personne, la crise anglophone aurait été évitée si la décentralisation avait été effective plus tôt  surtout après la double consécration juridique de 1996 et 2004. Il faudrait dans une certaine mesure bien circonscrire ce que les communes ont en termes d’opportunités, de priorités, de potentialités, de projections, et ceci n’est pas seulement valable pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les maires de ces régions par exemple, pour une bonne majorité ne peuvent résider et conduire des projets communaux du fait des menaces qui pèsent sur eux et leurs familles, que faire donc ? Une accalmie générale de la crise serait la bienvenue avant toute initiative locale. Est-il légitime d’avoir des élus locaux qui piloteront leurs communes à distance ? Quelles sont les mesures additives en termes de stratégie nationale de la décentralisation à l’endroit des populations de ce côté, cette question est aussi valable pour le reste des 315 communes rurales dont certaines, ne bénéficient pas encore de la pleine mesure de leurs vies financières, ressources humaines, ou accompagnement des services déconcentrés de l’Etat. L’heure n’est pas à la tergiversation, mais plutôt à l’action et au respect définitif de tous les textes qui portent sur la décentralisation sans état d’âmes.

 

Un atelier de renforcement des capacités en faveur des communes de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua est organisé par le Projet de renforcement de la résilience des populations septentrionales du Cameroun (Presec).

 

« Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord font partie des régions les plus pauvres et les plus vulnérables du Cameroun. L’hostilité de l’environnement conjuguée aux effets du changement climatique ont rendu les populations encore plus vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition », selon le Presec. Au regard de cette réalité de précarité extrême, il s’avère nécessaire de reconstruire et de protéger les moyens d’existence des populations à travers des filets sociaux non contributifs, des soins curatifs et la prévention. C’est ainsi, qu’aujourd’hui, les élus locaux et autres acteurs de développement sont plus que jamais appelés à intervenir étant donné qu’ils sont dotés des missions qui les invitent à être à l’écoute des populations à la base. Ils doivent alors développer leurs qualités intrinsèques et leadership pour mieux comprendre les politiques de l’Etat et être à mesure de les traduire dans des faits concrets.

Les caractéristiques des communes ciblées

Les communes qui retiennent l’intérêt du Presec à travers cet atelier sont caractérisées par des faibles capacités dans l’exercice de la maîtrise d’ouvrage essentielle pour une gestion durable des points d’eau, des ouvrages d’assainissement et des aspects nutritionnels. Une telle situation considérée comme une faiblesse ne leur permet pas d’assumer convenablement leurs responsabilités de leader et surtout au moment où actuellement le processus de décentralisation camerounais doit connaître un véritable coup d’accélérateur.

Le Presec compte faciliter les capacités des onze maires des communes de Makary, Goulfey, Waza, Logone Birni, Mora, Mogodé, Lagdo, Guider, Nyambaka, Maïganga et Ngan-Ha sur le leadership et la décentralisation

Démarche méthodologique de formation

La méthodologie adoptée est celle participative. Elle est articulée autour des exposés, des échanges d’expériences entre les différentes communes, des travaux en groupe, ainsi que des études de cas. Toutes ces approches sont mises à contribution pour permettre aux magistrats municipaux de toucher du doigt les réalités propres à chaque commune afin de formuler des esquisses de solutions.

Pour les élus locaux venus des communes de Lagdo, Mogodé et Ngang-Ha, bénéficiaires de cette marque d’attention, il est temps de louer les efforts de Presec dans des projets de développement dans leurs collectivités locales respectives. Mama Abakaï, Nana Missa et Yaya Gilbert s’estiment heureux d’impacter positivement sur les conditions de vie de leurs populations.

Le Secrétaire général des services du gouverneur Julien Ndoumba qui présidait ce 12 mars l’ouverture des travaux, reconnaît que les actions du Presec entrent en droite ligne de la politique de l’Etat dans la mise en œuvre de la décentralisation.

Le Presec promet au cours de l’année 2019,  de procéder à la construction des magasins de stockage des produits agricoles, des forages et entend faire distribuer 800 petits ruminants à 400 ménages des communes ciblées, pour ne citer quelques projets car la liste n’est pas exhaustive. L’atelier prend fin ce 15 mars.

 

La Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), filiale du Groupe français Castel, est à la conquête du marché américain. La filiale camerounaise de Castel, vend désormais ses produits aux Etats-Unis.

 

Avec une expérience avérée de plus d’une vingtaine d’années dans la logistique et le commerce international, le Groupe SABC, sous la houlette du lion Emmanuel DE TAILLY, part à la conquête des marchés étrangers pour renforcer le rayonnement du Made in Cameroon à l’international.

C’est dans un communiqué publié ce 14 mars, que la société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) a indiqué que son équipe aux Etats-Unis est actuellement composée d’environ 312 points de vente directs avec quatre centres de distribution au Texas, Maryland, Virginie et New Jersey. « Tout cela témoigne de la reconnaissance de la qualité des produits du Groupe SABC qui répondent aux normes et standards internationaux ; et qui se traduit par des volumes de vente de 54 339 hectolitres de boissons en 2018, en hausse de 63 % sur l’Europe et de 47 % sur les USA par rapport à l’année précédente.».

Cette stratégie a débouché sur la restructuration du service Export avec à la clé le recrutement d’un nouveau responsable afin d’impulser une nouvelle dynamique et créer une croissance tant verticale qu’horizontale. La SABC compte relever le défi américain malgré une législation exigeante en matière de qualité et de packaging. Car, l’objectif selon l’entreprise est de créer un relai de croissance du Groupe SABC à travers le développement des ventes à l’international et de compléter les flux des filiales du groupe Castel sans être des concurrents.

Dans cette optique, et malgré une législation exigeante en matière de qualité et de packaging des produits, le Groupe SABC, à travers ses marques historiques telles que Top, « 33 » Export, Castel, est présent en Europe (France, Belgique, Allemagne…), aux Etats unis (New York, Virginie, Maryland…) et dans la sous-région CEMAC. L’armée Américaine, la MINUSCA  et bien d’autres partenaires en activité dans la sous-région, après plusieurs visites de contrôle à l’usine SEMC continuent leur approvisionnement en Eau Tangui. Tout ceci témoigne de la reconnaissance de la qualité des produits du Groupe SABC, qui répondent aux normes et standards internationaux et qui se traduit par des volumes de vente de 54339 hectolitres de boissons en 2018, en hausse de 63 % sur l’Europe et de 47 % sur les USA par rapport à l’année précédente.

 

 

Les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires  en opération sur le terminal à conteneurs.

 

Le port autonome de Kribi (PAK) met le cap sur l'attractivité. L’entreprise publique chargée de la gestion du Port en eau profonde de Kribi, mise en service le 2 mars 2018, dans la région du Sud Cameroun, a décidé de réduire de 20 à 30% ses coûts de prestations, a informé le 7 mars dernier  à Douala, son  directeur général, Patrice Talom, au cours d’une rencontre d’information, d’imprégnation et d’intéressement des membres du Groupe Inter-patronal du Cameroun (GICAM), à l’offre logistique et industrielle du PAK. « les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires  en opération sur le terminal à conteneurs», précise-t-il.

Doté d’un terminal à conteneurs comptant 315 mètres de quais, concédé au consortium franco-chinois Bolloré-CHEC-CMA CGM, puis d’un terminal polyvalent long de 265 mètres, opéré en régie par le consortium camerounais KPMO, le port en eau profonde de Kribi revendique officiellement un volume de trafic de 6,4 millions de tonnes, pour 264 escales de navires, entre sa mise en service le 2 mars 2018 et le 31 décembre dernier.

Cette infrastructure portuaire est présentée par les experts, avec son tirant d’eau de 16 mètres, comme étant l’une des plus stratégiques sur toute la côte ouest-africaine. La 2ème phase de construction de cette plateforme portuaire prévoit la mise en place d’un second terminal à conteneurs, doté de 750 mètres de quais, et deux autres terminaux minéralier et hydrocarbures.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01