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Le commandant de la légion du Sud et le commandant de la 11e Brigade d’infanterie motorisée ont officiellement pris fonction vendredi dernier lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo. Ils prennent ainsi les commandes de la défense dans le Sud dix jours après leur nomination par le président de la République, Paul Biya.

 

Le nouveau commandant de la Légion de gendarmerie du Sud, le colonel Azew Landry, et le nouveau commandant de la 11e Brigade d’infanterie motorisée (11e Brim) dans cette région, le colonel Bebouraka Jean-Pierre, ont été installés dans leurs fonctions par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. 70 minutes de solennité à la tribune officielle d’Ebolowa pour rappeler les missions qui les attendent sur le terrain.

Dans son discours, rapporte Cameroon Tribune, le Ministre de la Défense a relevé la prégnance de plusieurs phénomènes dans la région du Sud. Notamment, le grand banditisme dans les villes et sur certains axes routiers, l’exploitation illégale des ressources fauniques et forestières par des braconniers, les flux migratoires incessants d’individus, sources d’activités illégales, ainsi que la prolifération d’armes illégales.

Joseph Beti Assomo a invité les deux promus à mettre l’accent sur la surveillance et le contrôle de la zone frontalière avec le Gabon où prospèrent l’immigration clandestine, le braconnage d’espèces protégées et l’orpaillage clandestin, entre autres. «Veillez, en rapport avec vos collègues à ce que notre frontière ne serve jamais de passage aux ennemis des pays frères, amis et voisins», a-t-il recommandé.

Au nouveau patron de la 11e Brigade d’infanterie motorisée, le colonel Bebouraka Jean-Pierre, le Mindef a instruit de «planifier et conduire efficacement les opérations, sous l’autorité du commandant de la 1ère Région militaire interarmées, assurer le relèvement constant des capacités opérationnelles et la sécurisation étanche des frontières avec les pays voisins, ainsi que celle des projets structurants».

Le commandant de la légion de gendarmerie du Sud, le colonel Azew Landry, doit pour sa part, diriger et contrôler la mise en condition des formations, lutter contre la criminalité transfrontalière, veiller au respect des dispositions qui régissent la bonne exécution des missions de la gendarmerie. Les exhortant à veiller à l’état d’esprit et au moral des troupes, Joseph Beti Assomo leur a réitéré sa confiance, au regard de leurs expériences et états de service au sein de l’armée.

Otric N.

Un groupe de travail constitué des femmes issues des régions du Nord et du Sud-ouest, déterminées à faire revenir la paix dans ces deux régions, s’est entretenu avec Faï Yengo Francis, Coordonnateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration.

 

La mission actuelle de ce groupe de travail des femmes des régions du Nord et du Sud-ouest, est de rencontrer les autorités nationales et d’autres partenaires du Cameroun, afin de leurs proposer leur contribution et leur collaboration à toutes les initiatives visant à rétablir la paix dans ces régions nous rapporte Cameroon tribune.

Préoccupées par les conséquences désastreuses de la crise sociopolitique que traversent ces deux régions, ces femmes n’entendent ménager aucun effort pour y faire revenir le calme, la sécurité et la paix. Ladite rencontre s’est tenue le 15 mars dernier.

Après plus de 3 heures d’échanges avec Faï Yengo Francis, Esther Omam, Coordinatrice générale de ce Groupe de travail a déclaré à la presse : « Nous avons vu beaucoup de nos proches mourir, des enfants, des sœurs, nous avons vu tant de sang couler dans nos communautés. En tant que femmes, facteurs de paix et agents de développement, nous avons pensé qu'il était important de commencer à faire du lobbying et du plaidoyer à tous les niveaux, en rencontrant les principales parties prenantes, en essayant de tracer la voie à suivre, de déterminer les problèmes et de trouver des moyens de les atténuer. »

Avant de se rendre au CNDDR indique Cameroun Tribune, les femmes avaient au préalable lu le document relatif aux missions de l’institution et avaient des préoccupations à soulever.

« Tous ces efforts ne visent qu’à voir les différentes parties s’unir afin que nous puissions comme par le passé jouir de la paix dans nos communautés. Nous avons fait part de nos observations, et après avoir écouté, nous avons obtenu des éclaircissements », a renchéri Esther Omam.  Après la réunion, « Nous repartons dans notre groupe, nous rencontrerons les membres, leur présenterons le compte rendu de la réunion, analyserons et verrons ce qui doit être fait. » Parmi les propositions faites, le groupe de travail appelle à des entretiens en face à face et au dialogue.

« Nous croyons en l'écoute, au dialogue, en la discussion et l'action », a-t-elle ajouté. Nicoline Wazeh, l’une des membres du groupe de travail des femmes du Nord et du Sud-ouest, point focal à Yaoundé a dit avoir proposé à Fai Yengo Francis, dans le cadre de la mise en place des actions du CNDDR, d’inclure le Ministère de la promotion de la femme et de la famille.

Selon le New York Times cité par sputniknews, nombre de pilotes de Boeing 737 Max n’étaient pas informés de façon appropriée sur les particularités de ces avions et ont appris à les manipuler sur des iPad. Une reconfiguration du logiciel de navigation était envisagée par le constructeur peu de temps avant le crash d’un de ces appareils en mer de java…

 

Ce modèle d’avion du constructeur américain Boeing est celui qui le 10 mars dernier, propriété de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, avec à son bord 157 personnes, s'est écrasé au sud-est d'Addis-Abeba sans laisser de survivants. C’est également ce même modèle appartenant à la compagnie indonésienne Lion Air qui en octobre, s'était abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.

Selon des informations du New York Times, alors que les pilotes passent habituellement de nombreuses heures à s'entraîner sur des simulateurs de vol coûteux, beaucoup de ceux qui pilotaient les Boeing 737 Max n'ont utilisé à ces fins qu'un iPad.

Les syndicats de pilotes des sociétés Southwest Airlines et American Airlines, poursuit le journal, ont à plusieurs reprises demandé à Boeing de mettre au point un simulateur pour le modèle Max. Cependant, leurs demandes sont restées lettre morte, car la société et la Federal Aviation Administration sont parvenues à la conclusion que les pilotes n'avaient pas besoin d'entraînement supplémentaire et se sont contentées de les informer sur les problèmes éventuels ainsi que sur le fonctionnement du nouveau logiciel.

« Ils [Boeing, ndlr] étaient en train d'assembler l'avion et de travailler à sa conception », a déclaré le président de l'association de pilotes de Southwest Airlines, Greg Bowen. « Les données nécessaires pour assembler un simulateur de vol n'étaient pas disponibles avant que l'avion ne soit prêt à voler ».

En outre, ajoute le journal, le groupe de pilotes qui testait le nouveau Boeing 737 Max a rédigé une notice d'utilisation de 13 pages sur les différences entre ce modèle et son prédécesseur, y compris au niveau du tableau de bord et des turbines. Toujours est-il qu'il n'a pas évoqué les particularités du nouveau logiciel MCAS, lequel dirige « le nez » de l'avion vers le bas sous certaines conditions.

Quelques semaines avant le crash d'un avion de ligne Lion Air, la société Boeing s'était engagée à reconfigurer le logiciel, sans toutefois organiser de cours d'entraînement supplémentaires pour les pilotes. Après la catastrophe, les spécialistes ont constaté que le MCAS pouvait s'activer sans raisons apparentes, notamment si les détecteurs fournissent des données erronées, conclut The New York Times.

Source : Sputniknews

C'est un cas de figure de plus en plus mis en scène par la presse ces derniers jours. Une éventualité qui n'est pas du tout mal accueillir dans le camp des mrcistes. Mais est ce possible ?

 
Paul Biya, "le mendiant de la paix" s'est toujours illustré au fil des conflits qu'il a géré comme étant un homme de dialogue. Paul Biya n'est pas un va-t-en-guerre. Il a toujours préconisé et choisi lui même (à chaque fois qu'il en avait l'occasion) la voix du dialogue. Il a fait sienne cette maxime de l'UNESCO qui veut que, puisque c'est dans les cœurs que les crises naissent, il faut bien que ce soit dans les cœurs qu'on les éteignent. De ce point de vue, le Président de la République peut accéder à une invité au dialogue.
 
Seulement, c'est dans le respect des lois et des règlements que le Chef de l'État a toujours mené ses actions de diplomatie pacifiste. Paul Biya est un légaliste. C'est sur la base d'un ensemble d'encadrement juridiques que le Chef de l'État peut déployer sa stratégie de discussion. Les exemples des règlements de conflits de GreenTree a nécessité le cadre formel des Nations Unies pour ce faire. Sur le plan national, à chaque fois qu'il a souhaité intervenir, il a usité des dispositions de droits permettant de libérer de nombreux camerounais détenus dans le cadre de la crise anglophone. 
 
C'est cette dimension légaliste du Président Camerounais qui nous conforte dans l'idée qu'en l'état actuel de la procédure devant le tribunal militaire de Yaoundé, impliquant Maurice Kamto et les militants du MRC, il n'est pas possible que Paul Biya envisage une rencontre avec le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Ou alors il s'agira de tractations de couloirs entre les deux hommes par personnes interposées. 
 
Qu'adviendrait-t-il ?
 
Que peut bien espérer Maurice Kamto d'une telle rencontre ? Quel peut bien être le thème qui les amène à se retrouver autour d'une table de discussion ? Quelle peut être là pomme de discorde ?
 
Visiblement, difficile d'identifier avec précision ce qui pourrait justifier une rencontre entre le premier et le deuxième au classement de l'élection présidentielle d'Octobre 2018. En effet, le premier est Républicain et a déjà prêté serment devant les corps constitués nationaux sur la base des résultats électoraux proclamés par les institutions assermentées. De l'autre côté, le second s'est lancé dans une voie de revendications populaires avec des conséquences graves sur la sécurité nationale et l'intégrité du territoire, en considérant les attaques des ambassades du Cameroun en France et en Allemagne.
 
Deux trajectoires, deux philosophies politiques qui ne se rencontreront certainement pas.
 
 

À l’occasion de la 10ème journée CEMAC, célébrée le 16 mars 2019, le président de la république tchadienne, Idriss Déby s’est exprimé sur la crise qui sévit dans les deux régions anglophones du Cameroun.

 

La 10eme journée CEMAC tenue le 16 mars dernier était placée sous le thème « Libre circulation intégrale dans l’espace CEMAC, pour la Promotion des Échanges intracommunautaires ». À cette occasion, le Chef d’État tchadien, a prononcé un discours, dans lequel, il a appelé les Camerounais, à résorber la crise dans les deux régions dites anglophones du Cameroun.

De ce fait, le président Idriss Déby a exhorté les camerounais a surpasser leurs divergences et à cultiver la paix. « J’invite mes frères camerounais à la sagesse et au dépassement en vue de ramener la quiétude dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du sud-ouest en proie à des violences sur des bases de revendication sectaire et identitaire » a-t-il déclaré.

Par la suite, il a poursuivit en ces mots : « Nous ne pouvons tirer le meilleur parti de la libre circulation intégrale sans la paix dans nos pays et la sécurité à nos frontières. Il est évident que la mise en œuvre optimale de nos multiples projets et programmes de développement ne peut s’opérer dans un espace miné par l’insécurité, les atrocités, les destructions et les conflits. La restauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble de notre espace dit-elle, être pour nous, un impératif de premier ordre. Nous devons davantage mutualiser nos forces, dans un fort élan de solidarité, en vue d’éradiquer les terroristes de Boko Haram qui nous causent tant de préjudices. »

Pour le président tchadien, la restauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble de l’espace doit être pour chacun de nous un impératif catégorique de premier ordre. Ainsi donc, nous devons unir nos forces, être solidaire en vue d'éradiquer les terroristes de Boko Haram qui causent tant de préjudices. Par ailleurs, pour concrétiser davantage la libre circulation, Idriss Déby a invité toutes les parties à privilégier l'intérêt supérieur du pays qui doit être au-dessus de toute autre considération.

Rappelons que la crise qui sévit dans les régions anglophones du Cameroun depuis plus de deux ans  et qui voit des violences récurrentes entre les sécessionnistes armés et les forces de défenses ne faiblit pas. Elle a déjà fait plusieurs centaines de victimes et environ 500 000 déplacés.  

 

 

Cet hommage à madame la Directrice Générale de la Cameroon and télécommunications est rite d'immortalisation des souvenirs.

 

Au nom de la vision intégrale et inclusive de l'humanité, et sur la base de l'écoute et de l'acceptation de l'autre, le ciel   de la résidence de Mme Achidi Achu, nommée récemment par décret présidentiel Directeur général de Camtel, a accueilli l'Amicale des anciens élèves du Collège d’enseignement général (CEG) de Batcham devenu à la faveur des évolutions harmonieuses, CES, lycée, et aujourd'hui Lycée Bilingue.

Il est exactement 19h, ce vendredi 15 Mars 2019 quand la forte délégation conduite par Pauline Lambou, experte en genre et développement durable et par ailleurs Founder & Ceo de Wowen Coalition for Agenda 2030 est accueillie par celle qu'on appelait  Sunday Judith, Cette dernière a chauffé les bancs du CEG de Batcham vers les années 1980 et semble visiblement heureuse en revoyant certains visages (déjà ridés) avec qui elle a passé une partie de son enfance dans cet arrondissement de Batcham où son père  officiait pour de « nobles missions sécuritaires ».

Après les effusions de circonstances, l'installation majestueuse des visiteurs, l'évocation des souvenirs parfois cocasses, d'autres fois douloureux, le souvenir des enseignants encore vivants ou déjà décédés, des interrogations au sujet des autres camarades de classe "Que sont -ils devenus", la présentation des membres de  L'Amicale Présents , Marcel Kayo Fouagam, président en exercice prend solennellement la parole pour réitérer les félicitations de L'Amicale à l'endroit de Mme le Directeur général au regard du travail qu'elle a toujours abattu et qui lui a valu cette nomination  qui  interroge l'Homme dans ce qu'il a de plus essentiel : sa dignité. Une valeur qui ne connait ni frontière, ni nationalité, ni appartenance ethnique, ni classe sociale chez cette dame d'honneur.

Le président de l'Amicale a également dressé la genèse de l'association, en passant par ses objectifs, en brossant un bilan des activités non sans évoquer les difficultés et les actions en perspective notamment la multiplicité des forages d'eau et l'exploitation des foyers agricoles au profit du développement du CEG, lycée Bilingue de Batcham.  

Au nom de L'Amicale, la Dg a reçu également quelques présents symboliques : tenue traditionnelle, ensemble sportif estampillé au graphisme de L'Amicale, tout ceci accompagné par le règlement intérieur et le statut de L'Amicale des anciens élèves du CEG de Batcham qui compte aujourd'hui plusieurs antennes tant sur l'ensemble du territoire qu'à l'international.

Fort du caractère noble et persuasif de ses principes, de ses valeurs, de son éthique, de sa philosophie ,de sa vision sur la société en particulier et de l'humanité en général, Mme le Directeur général avec ce large sourire qui la caractérise a à son tour apprécié l'initiative de la création d'une telle Amicale, qui au delà de d'établir un lien entre les générations passées, présentes et futures du CEG, représente une voie royale pour un meilleur vivre ensemble  en éloignant dans les consciences chaque jour un peu plus loin, les barrières en faveur de la paix, de la justice, du dialogue, de la liberté, de la dignité, du développement humain et durable.

A ce titre, la Dg a promis sa disponibilité et sa contribution pour bâtir avec L'Amicale cet héritage pour l'éternité. Ce ne sera ni plus, ni moins que des réflexions et des actions concrètes au bénéfice des générations futures, d’une humanité moins cloisonnée et une nation plus forte tant il est vrai que la "nation commence à l'école" comme déclarait un célèbre auteur.

Avant de prendre chacun de l'autre le plus amical congé ici à la résidence de Mme le Directeur général à une heure bien avancée de la nuit,les papilles gustatives des visiteurs ont apprécié et dégusté avec volupté du bon vin,bon champagne et tous les raffinements culinaires prévus à cet effet.

Messieurs, Mbou Tchinda Fulbert, officier de gendarmerie en service à la Présidence, Prince Tatsitsa Gah Théophile , éditeur, Moise Vokeng, Ceo Voks international Sarl, Marcel Yonta, opérateur économique, Merimé Césaire Ngoumtsop (invité spécial), Jeanine Tenda epse Kenne et Maman Viviane qui prenaient également part à ce moment intense ont reconnu cette attraction irrésistible ,cette force légendaire et immortelle, qui font de cette étoile du leadership féminin un partenaire sûr cordial, simple et digne de recevoir toutes les bénédictions et le soutien de tous les fils et filles de l'arrondissement de Batcham.

 

Lors de la conférence de presse de Me Eric Dupont-Moretti, avocat français du leader du Mrc et Cie, donnée samedi dernier Yaoundé, l'homme a aussi annoncé le dépôt d’une nouvelle requête de remise en liberté pour ses clients.

 

« Maurice Kamto est prêt à négocier avec Paul Biya ». L’annonce a été faite par Me Eric Dupont-Moretti, durant une conférence de presse donnée à Yaoundé par le pool des avocats de Maurice Kamto et Cie. « Nous avons rencontré nos clients à la maison d’arrêt, les choses ont été assez simples. Parmi eux, le Pr. Kamto. Il redit ici par ma voix, qu’il est tout à fait prêt à discuter avec le président Paul Biya », a déclaré Dupont-Moretti, tout en expliquant que : « quelqu’un qui revendique sa victoire peut discuter avec celui qui la conteste ».

Maintenant, on se demande bien si Paul Biya peut accepter de rencontrer le leader du Mrc qui, embastillé dans le cadre des marches blanches qu’il a organisées le 26 janvier dernier, fait face à des poursuites judiciaires devant le tribunal militaire de Yaoundé. « Il est parfaitement possible qu’une rencontre soit organisée. C’était presque naturel dans la bouche du Pr. Kamto car il disait, j’ai été ministre de Paul Biya, j’ai déjà conversé avec lui, je souhaite pouvoir discuter avec lui les yeux dans les yeux, lui dire un certain nombre de choses et entendre ce qu’il a à me dire », ajoute-t-il.

Les avocats français, Me Dupont-Moretti accompagné de son associé Me Antoine Vey, disent vouloir œuvrer pour apaiser une situation ubuesque. On peut ainsi constater qu’avant la conférence de presse de Yaoundé, il y a préalablement eu une rencontre entre ces conseils occidentaux de Maurice Kamto et l’ambassadeur de France à Yaoundé. A-t-on voulu utiliser ce dernier comme intermédiaire entre Maurice Kamto et Paul Biya afin de faciliter une rencontre ou autre chose ? 

Dans tous les cas, Dupont-Moretti et son associé ont botté cette hypothèse en touche, estimant que « je suis ressortissant français, je suis en terre étrangère. Je suis allé saluer le représentant de la France. C’est une visite de courtoisie. Pour le reste, la France s’est exprimée parce que l’Europe s’est exprimée et ne le fait pas sans la voix de la France ». Peut-on penser qu’avec l’ambassadeur de France, ils n’ont pas évoqué lors de leurs échanges l’affaire Maurice Kamto ? 

Dans tous les cas, ils ont promis d’introduire une nouvelle de remise en liberté, après le malheureux destin de la requête en habeas corpus qu’avaient déjà initiée les avocats camerounais de Kamto.

 

Procès politique

D’autres volets ont été évoqués aucours de cette conférence de presse, notamment les accusations d’incitation au saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris. « Nous allons voir si les autorités camerounaises ont déposé une plainte entre les mains du procureur de Paris. Si le parquet de Paris est saisi par l’ambassadeur, il met en branle l’action publique. Là, on n’a aucun nom et on nous dit que le Pr Kamto est complice par instigation du saccage de l’ambassade, sans que l’on ne sache rien sur ce saccage. Une culpabilité se démontre ou encore une complicité par instigation », souligne l’avocat.

Selon notre confrère Kami Jefferson « L’une des préoccupations des journalistes aura été celle liée au caractère hautement politique de cette affaire. Le Mrc n’ayant de cesse de clamer que l’affaire Kamto est politique, cela présuppose que la décision à venir sera politique ».

Autrement dit, doit-on encore accorder de l’importance à l’aspect judiciaire de la chose ? « Quand les droits sont bafoués, on est dans un cadre juridique. Ce que nous dénonçons, c’est le respect de ce que le Cameroun affiche près de la communauté internationale, c’est-à-dire d’être un Etat démocratique », a répondu Me Antoine Vey.

Dupont-Moretti a clairement indiqué qu’il y a des procédures internationales à envisager, notamment à l’Onu avec le groupe de travail sur la détention arbitraire, à l’Union européenne ou encore des procédures franco-françaises « Il n’est pas possible que cette situation perdure. Nous souhaitons rencontrer la présidence camerounaise pour évoquer cette situation », a-t-il dit.

 

Lesdits recrutements qui ont été rendus publics le 11 mars dernier par le conseil d’administration, révèlent l’arrivée chez l’opérateur public des télécoms au Cameroun, d’au moins trois anciens cadres de MTN Cameroon.

 

Ces trois nouveaux cadres recrutés par Camtel, ne sont pas à proprement parler, des transfuges de Mtn Cameroon car installés à leurs propres comptes depuis quelques années. Ils sont : Ngono Onguene Christian Gilbert, ancien directeur technique de MTN Cameroon,  qui devient directeur des infrastructures chez Camtel ; Ottou Bounougou Léon Jean Blaise, ancien responsable au service commercial de MTN dans la région du Sud-Ouest qui devient le nouveau directeur commercial de l’opérateur public des télécoms ; et Mpoudi Ngollé Georges, ancien directeur des systèmes d’information chez MTN, qui rejoint Camtel en qualité de directeur des réseaux IP, du multimédia et des services.

C’est un secret de polichinelle, Camtel sur le marché camerounais des télécommunications est largué par ses concurrents qui sont MTN, Orange et Nextell. Par ces recrutements dont la qualité est appréciée par nombre d’experts dans le domaine, la Camtel entend sans doute se repositionner favorablement sur un marché local où elle est malmenée. Une situation des plus ubuesque lorsqu’on sait que la Camtel est le gérant exclusif de la fibre optique qu’elle loue aux autres opérateurs. Un avantage certain dont la sous-capitalisation n’a pas toujours manquée d’étonner plus d’un.

Souvent en proie à des difficultés financières, la gestion de cette entreprise parapublique a à maintes reprises été décriée. Mise sous la sellette, des recrutements pléthoriques dont la qualité, selon certaines indiscrétions, n’obéissait à aucun critère visant la performance, l’efficacité. Etat de chose qui aurait régulièrement conduit l’opérateur public des télécommunications à solliciter des perfusions financières de l’Etat pour payer les salaires de ses employés. Selon toute vraisemblance, par ces recrutements, cette époque semble révolue. La pertinence de ces recrutements sera jugée à l’aune des résultats de l’entreprise en fin d’année. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs.

Pour rappel, ces recrutements d’anciens cadres de MTN Cameroon surviennent quelques mois seulement après la nomination d’un nouveau top management à la Camtel. A la faveur du décret présidentiel du 14 décembre 2018, madame Judith Yah Sunday épouse Achidi Achu remplaçait David Nkotto Emane qui totalisait 14 ans de direction de cette structure et dont la gestion de l’entreprise a plusieurs fois été questionnée.

Ils ont été tués ce dimanche à l'aube dans une attaque contre leur camp à Dioura, dans le centre du Mali, ont indiqué des sources locales, une opération menée selon Bamako par un groupe terroriste dirigé, par un déserteur

 

Selon l'armée, l'attaque de ce dimanche a été menée par des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa, dit Bamoussa, un ex-colonel ayant rejoint les rangs jihadistes en 2012 et considéré comme un proche du Touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui dirige la principale alliance jihadiste du Sahel.

Situé dans une zone très difficile d’accès où est active depuis plusieurs années la katiba (cellule combattante) Macina, liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique entre la capitale régionale, Mopti, et la frontière mauritanienne, le camp de Dioura a été attaqué aux environs de 06H00  par des terroristes, selon l'armée malienne.

« Les Forces armées maliennes enregistrent des dégâts matériels et des pertes en vies humaines », indique l'armée, qui assure avoir repris le contrôle du poste militaire à 16H00 mais ne donne pas de bilan.

Le chef de la mission de l'ONU au Mali, Mahammad Saleh Annadif, a condamné une attaque ayant engendré de lourdes pertes. La Minusma a organisé dans la journée l'évacuation médicale de plusieurs blessés, selon un communiqué.

L'opposition malienne, réunie au sein du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie, a évoqué un bilan de plus de 20 hommes tués dans les rangs des Forces armées maliennes, une vingtaine de disparus, un nombre indéterminé de blessés, huit véhicules brûlés, dont des camions citernes et huit véhicules équipés d'armes de guerre emportés par les assaillants.

« Le commandant de compagnie, le capitaine Mohamed Sidati Ould Cheikh est parmi les militaires tombés sous les feux des terroristes », ajoute l'opposition, évoquant le plus lourd bilan depuis la cuisante défaite de l'armée malienne face à des groupes rebelles touareg et arabes à Kidal (nord) en mai 2014.

Le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas resté indifférent à ce drame et, il a adressé un message de condoléances alors que les acteurs de l’opposition l’invitent à prendre les mesures d'urgence qui s'imposent : « Toutes nos pensées pour les fiers soldats de l'Armée malienne tombés à Dioura ».

 

Opérations Barkhane et Minusma

En avril 2018, 14 suspects terroristes arrêtés à Dioura et remis à des militaires maliens avaient été tués suite à une présumée tentative d'évasion, selon l'armée. Une association peule et des proches avaient dénoncé des "exécutions sommaires. Malgré la Minusma, une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G5-Sahel, les violences jihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, selon l'ONU.

Les autorités maliennes et les forces internationales espéraient une baisse des violences dans le centre après avoir donné pour mort, en fin novembre 2018, le chef de la katiba Macina, le prédicateur radical peul Amadou Koufa, lui aussi membre de l'alliance d'Iyad Ag Ghaly. Mais l'homme est réapparu récemment sur une vidéo jugée crédible par l'état-major français, et les violences se sont poursuivies dans la région.

 

 

L'éditorial du directeur de publication de l'hebdomadaire l'Avenir paru ce lundi 18 mars 2019, se penche sur le cas du ministre des Finances camerounais. 

 

Selon Zéphirin Koloko, directeur de publication de l'hebdomadaire bilingue d'informations générales, l’arrestation d’Edgar Alain Mebe Ngo’o a permis de voir à quel niveau les fonctionnaires se situent dans le pillage des caisses de l’Etat. 448 vestes, 3 milliards récupérés en espèces à sa résidence, un parking d’innombrables véhicules, constituent entre autres choses saisies chez ce dernier. Mais pour certains, cette richesse de l’ancien ministre de la Défense représente juste l’arbre qui cache la forêt même s’il n’est pas le fonctionnaire le plus riche. Parmi les ministres, il y en a qui ont une bonne avance sur lui. C’est le cas de Louis Paul Motazé. Lorsqu'on l’a nommé Dg de la Cnps à l’époque, il a déclaré qu’il ne sera plus jamais pauvre. A sa nomination le 02 mars 2018 au ministère des Finances, c’est le Ruinart qui était utilisé pour se laver les mains dans son domicile. Il est donc possible qu’il ait réussi à amasser aussi bien pour lui-même que pour ses enfants et ses petits enfants. Sans amalgame ni contre-vérités, les images de la célébration de son dernier anniversaire ont révolté tous les camerounais.

 Il suffit de parcourir l’entrelacs des réseaux sociaux pour comprendre le niveau d’impopularité de ce membre du gouvernement.

Dans notre rédaction, indique Zéphirin Koloko, « on ne compte pas le nombre de dossiers dont on a été saisi contre ce grand argentier présenté comme le dauphin putatif du président Paul Biya. Précisons bien que de manière statutaire, le Minfi a droit à 400 millions par trimestre. A cela s’ajoutent ces affaires : les sociétés d’Etat bradées, le blocage du projet Tnt qui a créé une brouille entre lui et l’ex-ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le rapport au vitriole sur sa gestion à la Cnps dont nous avons eu copie et sur lequel nous reviendrons ».

On passe le temps à aller sur le marché de la Beac pour chercher des emprunts obligataires, alors qu’il y a des individus qui peuvent les financer. Non. On est en république. Et la chose publique appartient à de tous les camerounais. Aujourd’hui, vous avez le pouvoir. Mais vous finirez par le perdre. A ce moment là, les Camerounais chercheront à savoir ce que vous avez fait de leur argent.

Mebe Ngo’o a compris qu’on ne peut pas se moquer éternellement d’un peuple désabusé et démuni. Même si son affaire est politique, on finit toujours par être rattrapé par sa gestion. Quant à la théâtralisation des arrestations et des procès depuis le retour de l’opération épervier, elle sert à démentir l’idée qu’il existe une justice de classe. Et si le dignitaire déchu est aussi, pour son malheur, un présidentiable crédible, alors à défaut d’obtenir sa condamnation en droit, l’on l’obtient en réputation. Et le peuple, lui, en redemande.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01