Le commandant de la légion du Sud et le commandant de la 11e Brigade d’infanterie motorisée ont officiellement pris fonction vendredi dernier lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo. Ils prennent ainsi les commandes de la défense dans le Sud dix jours après leur nomination par le président de la République, Paul Biya.
Le nouveau commandant de la Légion de gendarmerie du Sud, le colonel Azew Landry, et le nouveau commandant de la 11e Brigade d’infanterie motorisée (11e Brim) dans cette région, le colonel Bebouraka Jean-Pierre, ont été installés dans leurs fonctions par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. 70 minutes de solennité à la tribune officielle d’Ebolowa pour rappeler les missions qui les attendent sur le terrain.
Dans son discours, rapporte Cameroon Tribune, le Ministre de la Défense a relevé la prégnance de plusieurs phénomènes dans la région du Sud. Notamment, le grand banditisme dans les villes et sur certains axes routiers, l’exploitation illégale des ressources fauniques et forestières par des braconniers, les flux migratoires incessants d’individus, sources d’activités illégales, ainsi que la prolifération d’armes illégales.
Joseph Beti Assomo a invité les deux promus à mettre l’accent sur la surveillance et le contrôle de la zone frontalière avec le Gabon où prospèrent l’immigration clandestine, le braconnage d’espèces protégées et l’orpaillage clandestin, entre autres. «Veillez, en rapport avec vos collègues à ce que notre frontière ne serve jamais de passage aux ennemis des pays frères, amis et voisins», a-t-il recommandé.
Au nouveau patron de la 11e Brigade d’infanterie motorisée, le colonel Bebouraka Jean-Pierre, le Mindef a instruit de «planifier et conduire efficacement les opérations, sous l’autorité du commandant de la 1ère Région militaire interarmées, assurer le relèvement constant des capacités opérationnelles et la sécurisation étanche des frontières avec les pays voisins, ainsi que celle des projets structurants».
Le commandant de la légion de gendarmerie du Sud, le colonel Azew Landry, doit pour sa part, diriger et contrôler la mise en condition des formations, lutter contre la criminalité transfrontalière, veiller au respect des dispositions qui régissent la bonne exécution des missions de la gendarmerie. Les exhortant à veiller à l’état d’esprit et au moral des troupes, Joseph Beti Assomo leur a réitéré sa confiance, au regard de leurs expériences et états de service au sein de l’armée.
Otric N.
La mission actuelle de ce groupe de travail des femmes des régions du Nord et du Sud-ouest, est de rencontrer les autorités nationales et d’autres partenaires du Cameroun, afin de leurs proposer leur contribution et leur collaboration à toutes les initiatives visant à rétablir la paix dans ces régions nous rapporte Cameroon tribune.
Préoccupées par les conséquences désastreuses de la crise sociopolitique que traversent ces deux régions, ces femmes n’entendent ménager aucun effort pour y faire revenir le calme, la sécurité et la paix. Ladite rencontre s’est tenue le 15 mars dernier.
Après plus de 3 heures d’échanges avec Faï Yengo Francis, Esther Omam, Coordinatrice générale de ce Groupe de travail a déclaré à la presse : « Nous avons vu beaucoup de nos proches mourir, des enfants, des sœurs, nous avons vu tant de sang couler dans nos communautés. En tant que femmes, facteurs de paix et agents de développement, nous avons pensé qu'il était important de commencer à faire du lobbying et du plaidoyer à tous les niveaux, en rencontrant les principales parties prenantes, en essayant de tracer la voie à suivre, de déterminer les problèmes et de trouver des moyens de les atténuer. »
Avant de se rendre au CNDDR indique Cameroun Tribune, les femmes avaient au préalable lu le document relatif aux missions de l’institution et avaient des préoccupations à soulever.
« Tous ces efforts ne visent qu’à voir les différentes parties s’unir afin que nous puissions comme par le passé jouir de la paix dans nos communautés. Nous avons fait part de nos observations, et après avoir écouté, nous avons obtenu des éclaircissements », a renchéri Esther Omam. Après la réunion, « Nous repartons dans notre groupe, nous rencontrerons les membres, leur présenterons le compte rendu de la réunion, analyserons et verrons ce qui doit être fait. » Parmi les propositions faites, le groupe de travail appelle à des entretiens en face à face et au dialogue.
« Nous croyons en l'écoute, au dialogue, en la discussion et l'action », a-t-elle ajouté. Nicoline Wazeh, l’une des membres du groupe de travail des femmes du Nord et du Sud-ouest, point focal à Yaoundé a dit avoir proposé à Fai Yengo Francis, dans le cadre de la mise en place des actions du CNDDR, d’inclure le Ministère de la promotion de la femme et de la famille.
Selon le New York Times cité par sputniknews, nombre de pilotes de Boeing 737 Max n’étaient pas informés de façon appropriée sur les particularités de ces avions et ont appris à les manipuler sur des iPad. Une reconfiguration du logiciel de navigation était envisagée par le constructeur peu de temps avant le crash d’un de ces appareils en mer de java…
Ce modèle d’avion du constructeur américain Boeing est celui qui le 10 mars dernier, propriété de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, avec à son bord 157 personnes, s'est écrasé au sud-est d'Addis-Abeba sans laisser de survivants. C’est également ce même modèle appartenant à la compagnie indonésienne Lion Air qui en octobre, s'était abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.
Selon des informations du New York Times, alors que les pilotes passent habituellement de nombreuses heures à s'entraîner sur des simulateurs de vol coûteux, beaucoup de ceux qui pilotaient les Boeing 737 Max n'ont utilisé à ces fins qu'un iPad.
Les syndicats de pilotes des sociétés Southwest Airlines et American Airlines, poursuit le journal, ont à plusieurs reprises demandé à Boeing de mettre au point un simulateur pour le modèle Max. Cependant, leurs demandes sont restées lettre morte, car la société et la Federal Aviation Administration sont parvenues à la conclusion que les pilotes n'avaient pas besoin d'entraînement supplémentaire et se sont contentées de les informer sur les problèmes éventuels ainsi que sur le fonctionnement du nouveau logiciel.
« Ils [Boeing, ndlr] étaient en train d'assembler l'avion et de travailler à sa conception », a déclaré le président de l'association de pilotes de Southwest Airlines, Greg Bowen. « Les données nécessaires pour assembler un simulateur de vol n'étaient pas disponibles avant que l'avion ne soit prêt à voler ».
En outre, ajoute le journal, le groupe de pilotes qui testait le nouveau Boeing 737 Max a rédigé une notice d'utilisation de 13 pages sur les différences entre ce modèle et son prédécesseur, y compris au niveau du tableau de bord et des turbines. Toujours est-il qu'il n'a pas évoqué les particularités du nouveau logiciel MCAS, lequel dirige « le nez » de l'avion vers le bas sous certaines conditions.
Quelques semaines avant le crash d'un avion de ligne Lion Air, la société Boeing s'était engagée à reconfigurer le logiciel, sans toutefois organiser de cours d'entraînement supplémentaires pour les pilotes. Après la catastrophe, les spécialistes ont constaté que le MCAS pouvait s'activer sans raisons apparentes, notamment si les détecteurs fournissent des données erronées, conclut The New York Times.
Source : Sputniknews
À l’occasion de la 10ème journée CEMAC, célébrée le 16 mars 2019, le président de la république tchadienne, Idriss Déby s’est exprimé sur la crise qui sévit dans les deux régions anglophones du Cameroun.
La 10eme journée CEMAC tenue le 16 mars dernier était placée sous le thème « Libre circulation intégrale dans l’espace CEMAC, pour la Promotion des Échanges intracommunautaires ». À cette occasion, le Chef d’État tchadien, a prononcé un discours, dans lequel, il a appelé les Camerounais, à résorber la crise dans les deux régions dites anglophones du Cameroun.
De ce fait, le président Idriss Déby a exhorté les camerounais a surpasser leurs divergences et à cultiver la paix. « J’invite mes frères camerounais à la sagesse et au dépassement en vue de ramener la quiétude dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du sud-ouest en proie à des violences sur des bases de revendication sectaire et identitaire » a-t-il déclaré.
Par la suite, il a poursuivit en ces mots : « Nous ne pouvons tirer le meilleur parti de la libre circulation intégrale sans la paix dans nos pays et la sécurité à nos frontières. Il est évident que la mise en œuvre optimale de nos multiples projets et programmes de développement ne peut s’opérer dans un espace miné par l’insécurité, les atrocités, les destructions et les conflits. La restauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble de notre espace dit-elle, être pour nous, un impératif de premier ordre. Nous devons davantage mutualiser nos forces, dans un fort élan de solidarité, en vue d’éradiquer les terroristes de Boko Haram qui nous causent tant de préjudices. »
Pour le président tchadien, la restauration de la paix et de la sécurité sur l’ensemble de l’espace doit être pour chacun de nous un impératif catégorique de premier ordre. Ainsi donc, nous devons unir nos forces, être solidaire en vue d'éradiquer les terroristes de Boko Haram qui causent tant de préjudices. Par ailleurs, pour concrétiser davantage la libre circulation, Idriss Déby a invité toutes les parties à privilégier l'intérêt supérieur du pays qui doit être au-dessus de toute autre considération.
Rappelons que la crise qui sévit dans les régions anglophones du Cameroun depuis plus de deux ans et qui voit des violences récurrentes entre les sécessionnistes armés et les forces de défenses ne faiblit pas. Elle a déjà fait plusieurs centaines de victimes et environ 500 000 déplacés.
Au nom de la vision intégrale et inclusive de l'humanité, et sur la base de l'écoute et de l'acceptation de l'autre, le ciel de la résidence de Mme Achidi Achu, nommée récemment par décret présidentiel Directeur général de Camtel, a accueilli l'Amicale des anciens élèves du Collège d’enseignement général (CEG) de Batcham devenu à la faveur des évolutions harmonieuses, CES, lycée, et aujourd'hui Lycée Bilingue.
Il est exactement 19h, ce vendredi 15 Mars 2019 quand la forte délégation conduite par Pauline Lambou, experte en genre et développement durable et par ailleurs Founder & Ceo de Wowen Coalition for Agenda 2030 est accueillie par celle qu'on appelait Sunday Judith, Cette dernière a chauffé les bancs du CEG de Batcham vers les années 1980 et semble visiblement heureuse en revoyant certains visages (déjà ridés) avec qui elle a passé une partie de son enfance dans cet arrondissement de Batcham où son père officiait pour de « nobles missions sécuritaires ».
Après les effusions de circonstances, l'installation majestueuse des visiteurs, l'évocation des souvenirs parfois cocasses, d'autres fois douloureux, le souvenir des enseignants encore vivants ou déjà décédés, des interrogations au sujet des autres camarades de classe "Que sont -ils devenus", la présentation des membres de L'Amicale Présents , Marcel Kayo Fouagam, président en exercice prend solennellement la parole pour réitérer les félicitations de L'Amicale à l'endroit de Mme le Directeur général au regard du travail qu'elle a toujours abattu et qui lui a valu cette nomination qui interroge l'Homme dans ce qu'il a de plus essentiel : sa dignité. Une valeur qui ne connait ni frontière, ni nationalité, ni appartenance ethnique, ni classe sociale chez cette dame d'honneur.
Le président de l'Amicale a également dressé la genèse de l'association, en passant par ses objectifs, en brossant un bilan des activités non sans évoquer les difficultés et les actions en perspective notamment la multiplicité des forages d'eau et l'exploitation des foyers agricoles au profit du développement du CEG, lycée Bilingue de Batcham.
Au nom de L'Amicale, la Dg a reçu également quelques présents symboliques : tenue traditionnelle, ensemble sportif estampillé au graphisme de L'Amicale, tout ceci accompagné par le règlement intérieur et le statut de L'Amicale des anciens élèves du CEG de Batcham qui compte aujourd'hui plusieurs antennes tant sur l'ensemble du territoire qu'à l'international.
Fort du caractère noble et persuasif de ses principes, de ses valeurs, de son éthique, de sa philosophie ,de sa vision sur la société en particulier et de l'humanité en général, Mme le Directeur général avec ce large sourire qui la caractérise a à son tour apprécié l'initiative de la création d'une telle Amicale, qui au delà de d'établir un lien entre les générations passées, présentes et futures du CEG, représente une voie royale pour un meilleur vivre ensemble en éloignant dans les consciences chaque jour un peu plus loin, les barrières en faveur de la paix, de la justice, du dialogue, de la liberté, de la dignité, du développement humain et durable.
A ce titre, la Dg a promis sa disponibilité et sa contribution pour bâtir avec L'Amicale cet héritage pour l'éternité. Ce ne sera ni plus, ni moins que des réflexions et des actions concrètes au bénéfice des générations futures, d’une humanité moins cloisonnée et une nation plus forte tant il est vrai que la "nation commence à l'école" comme déclarait un célèbre auteur.
Avant de prendre chacun de l'autre le plus amical congé ici à la résidence de Mme le Directeur général à une heure bien avancée de la nuit,les papilles gustatives des visiteurs ont apprécié et dégusté avec volupté du bon vin,bon champagne et tous les raffinements culinaires prévus à cet effet.
Messieurs, Mbou Tchinda Fulbert, officier de gendarmerie en service à la Présidence, Prince Tatsitsa Gah Théophile , éditeur, Moise Vokeng, Ceo Voks international Sarl, Marcel Yonta, opérateur économique, Merimé Césaire Ngoumtsop (invité spécial), Jeanine Tenda epse Kenne et Maman Viviane qui prenaient également part à ce moment intense ont reconnu cette attraction irrésistible ,cette force légendaire et immortelle, qui font de cette étoile du leadership féminin un partenaire sûr cordial, simple et digne de recevoir toutes les bénédictions et le soutien de tous les fils et filles de l'arrondissement de Batcham.
« Maurice Kamto est prêt à négocier avec Paul Biya ». L’annonce a été faite par Me Eric Dupont-Moretti, durant une conférence de presse donnée à Yaoundé par le pool des avocats de Maurice Kamto et Cie. « Nous avons rencontré nos clients à la maison d’arrêt, les choses ont été assez simples. Parmi eux, le Pr. Kamto. Il redit ici par ma voix, qu’il est tout à fait prêt à discuter avec le président Paul Biya », a déclaré Dupont-Moretti, tout en expliquant que : « quelqu’un qui revendique sa victoire peut discuter avec celui qui la conteste ».
Maintenant, on se demande bien si Paul Biya peut accepter de rencontrer le leader du Mrc qui, embastillé dans le cadre des marches blanches qu’il a organisées le 26 janvier dernier, fait face à des poursuites judiciaires devant le tribunal militaire de Yaoundé. « Il est parfaitement possible qu’une rencontre soit organisée. C’était presque naturel dans la bouche du Pr. Kamto car il disait, j’ai été ministre de Paul Biya, j’ai déjà conversé avec lui, je souhaite pouvoir discuter avec lui les yeux dans les yeux, lui dire un certain nombre de choses et entendre ce qu’il a à me dire », ajoute-t-il.
Les avocats français, Me Dupont-Moretti accompagné de son associé Me Antoine Vey, disent vouloir œuvrer pour apaiser une situation ubuesque. On peut ainsi constater qu’avant la conférence de presse de Yaoundé, il y a préalablement eu une rencontre entre ces conseils occidentaux de Maurice Kamto et l’ambassadeur de France à Yaoundé. A-t-on voulu utiliser ce dernier comme intermédiaire entre Maurice Kamto et Paul Biya afin de faciliter une rencontre ou autre chose ?
Dans tous les cas, Dupont-Moretti et son associé ont botté cette hypothèse en touche, estimant que « je suis ressortissant français, je suis en terre étrangère. Je suis allé saluer le représentant de la France. C’est une visite de courtoisie. Pour le reste, la France s’est exprimée parce que l’Europe s’est exprimée et ne le fait pas sans la voix de la France ». Peut-on penser qu’avec l’ambassadeur de France, ils n’ont pas évoqué lors de leurs échanges l’affaire Maurice Kamto ?
Dans tous les cas, ils ont promis d’introduire une nouvelle de remise en liberté, après le malheureux destin de la requête en habeas corpus qu’avaient déjà initiée les avocats camerounais de Kamto.
Procès politique
D’autres volets ont été évoqués aucours de cette conférence de presse, notamment les accusations d’incitation au saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris. « Nous allons voir si les autorités camerounaises ont déposé une plainte entre les mains du procureur de Paris. Si le parquet de Paris est saisi par l’ambassadeur, il met en branle l’action publique. Là, on n’a aucun nom et on nous dit que le Pr Kamto est complice par instigation du saccage de l’ambassade, sans que l’on ne sache rien sur ce saccage. Une culpabilité se démontre ou encore une complicité par instigation », souligne l’avocat.
Selon notre confrère Kami Jefferson « L’une des préoccupations des journalistes aura été celle liée au caractère hautement politique de cette affaire. Le Mrc n’ayant de cesse de clamer que l’affaire Kamto est politique, cela présuppose que la décision à venir sera politique ».
Autrement dit, doit-on encore accorder de l’importance à l’aspect judiciaire de la chose ? « Quand les droits sont bafoués, on est dans un cadre juridique. Ce que nous dénonçons, c’est le respect de ce que le Cameroun affiche près de la communauté internationale, c’est-à-dire d’être un Etat démocratique », a répondu Me Antoine Vey.
Dupont-Moretti a clairement indiqué qu’il y a des procédures internationales à envisager, notamment à l’Onu avec le groupe de travail sur la détention arbitraire, à l’Union européenne ou encore des procédures franco-françaises « Il n’est pas possible que cette situation perdure. Nous souhaitons rencontrer la présidence camerounaise pour évoquer cette situation », a-t-il dit.
Ces trois nouveaux cadres recrutés par Camtel, ne sont pas à proprement parler, des transfuges de Mtn Cameroon car installés à leurs propres comptes depuis quelques années. Ils sont : Ngono Onguene Christian Gilbert, ancien directeur technique de MTN Cameroon, qui devient directeur des infrastructures chez Camtel ; Ottou Bounougou Léon Jean Blaise, ancien responsable au service commercial de MTN dans la région du Sud-Ouest qui devient le nouveau directeur commercial de l’opérateur public des télécoms ; et Mpoudi Ngollé Georges, ancien directeur des systèmes d’information chez MTN, qui rejoint Camtel en qualité de directeur des réseaux IP, du multimédia et des services.
C’est un secret de polichinelle, Camtel sur le marché camerounais des télécommunications est largué par ses concurrents qui sont MTN, Orange et Nextell. Par ces recrutements dont la qualité est appréciée par nombre d’experts dans le domaine, la Camtel entend sans doute se repositionner favorablement sur un marché local où elle est malmenée. Une situation des plus ubuesque lorsqu’on sait que la Camtel est le gérant exclusif de la fibre optique qu’elle loue aux autres opérateurs. Un avantage certain dont la sous-capitalisation n’a pas toujours manquée d’étonner plus d’un.
Souvent en proie à des difficultés financières, la gestion de cette entreprise parapublique a à maintes reprises été décriée. Mise sous la sellette, des recrutements pléthoriques dont la qualité, selon certaines indiscrétions, n’obéissait à aucun critère visant la performance, l’efficacité. Etat de chose qui aurait régulièrement conduit l’opérateur public des télécommunications à solliciter des perfusions financières de l’Etat pour payer les salaires de ses employés. Selon toute vraisemblance, par ces recrutements, cette époque semble révolue. La pertinence de ces recrutements sera jugée à l’aune des résultats de l’entreprise en fin d’année. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
Pour rappel, ces recrutements d’anciens cadres de MTN Cameroon surviennent quelques mois seulement après la nomination d’un nouveau top management à la Camtel. A la faveur du décret présidentiel du 14 décembre 2018, madame Judith Yah Sunday épouse Achidi Achu remplaçait David Nkotto Emane qui totalisait 14 ans de direction de cette structure et dont la gestion de l’entreprise a plusieurs fois été questionnée.
Selon l'armée, l'attaque de ce dimanche a été menée par des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa, dit Bamoussa, un ex-colonel ayant rejoint les rangs jihadistes en 2012 et considéré comme un proche du Touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui dirige la principale alliance jihadiste du Sahel.
Situé dans une zone très difficile d’accès où est active depuis plusieurs années la katiba (cellule combattante) Macina, liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique entre la capitale régionale, Mopti, et la frontière mauritanienne, le camp de Dioura a été attaqué aux environs de 06H00 par des terroristes, selon l'armée malienne.
« Les Forces armées maliennes enregistrent des dégâts matériels et des pertes en vies humaines », indique l'armée, qui assure avoir repris le contrôle du poste militaire à 16H00 mais ne donne pas de bilan.
Le chef de la mission de l'ONU au Mali, Mahammad Saleh Annadif, a condamné une attaque ayant engendré de lourdes pertes. La Minusma a organisé dans la journée l'évacuation médicale de plusieurs blessés, selon un communiqué.
L'opposition malienne, réunie au sein du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie, a évoqué un bilan de plus de 20 hommes tués dans les rangs des Forces armées maliennes, une vingtaine de disparus, un nombre indéterminé de blessés, huit véhicules brûlés, dont des camions citernes et huit véhicules équipés d'armes de guerre emportés par les assaillants.
« Le commandant de compagnie, le capitaine Mohamed Sidati Ould Cheikh est parmi les militaires tombés sous les feux des terroristes », ajoute l'opposition, évoquant le plus lourd bilan depuis la cuisante défaite de l'armée malienne face à des groupes rebelles touareg et arabes à Kidal (nord) en mai 2014.
Le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas resté indifférent à ce drame et, il a adressé un message de condoléances alors que les acteurs de l’opposition l’invitent à prendre les mesures d'urgence qui s'imposent : « Toutes nos pensées pour les fiers soldats de l'Armée malienne tombés à Dioura ».
Opérations Barkhane et Minusma
En avril 2018, 14 suspects terroristes arrêtés à Dioura et remis à des militaires maliens avaient été tués suite à une présumée tentative d'évasion, selon l'armée. Une association peule et des proches avaient dénoncé des "exécutions sommaires. Malgré la Minusma, une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G5-Sahel, les violences jihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, selon l'ONU.
Les autorités maliennes et les forces internationales espéraient une baisse des violences dans le centre après avoir donné pour mort, en fin novembre 2018, le chef de la katiba Macina, le prédicateur radical peul Amadou Koufa, lui aussi membre de l'alliance d'Iyad Ag Ghaly. Mais l'homme est réapparu récemment sur une vidéo jugée crédible par l'état-major français, et les violences se sont poursuivies dans la région.
Selon Zéphirin Koloko, directeur de publication de l'hebdomadaire bilingue d'informations générales, l’arrestation d’Edgar Alain Mebe Ngo’o a permis de voir à quel niveau les fonctionnaires se situent dans le pillage des caisses de l’Etat. 448 vestes, 3 milliards récupérés en espèces à sa résidence, un parking d’innombrables véhicules, constituent entre autres choses saisies chez ce dernier. Mais pour certains, cette richesse de l’ancien ministre de la Défense représente juste l’arbre qui cache la forêt même s’il n’est pas le fonctionnaire le plus riche. Parmi les ministres, il y en a qui ont une bonne avance sur lui. C’est le cas de Louis Paul Motazé. Lorsqu'on l’a nommé Dg de la Cnps à l’époque, il a déclaré qu’il ne sera plus jamais pauvre. A sa nomination le 02 mars 2018 au ministère des Finances, c’est le Ruinart qui était utilisé pour se laver les mains dans son domicile. Il est donc possible qu’il ait réussi à amasser aussi bien pour lui-même que pour ses enfants et ses petits enfants. Sans amalgame ni contre-vérités, les images de la célébration de son dernier anniversaire ont révolté tous les camerounais.
Il suffit de parcourir l’entrelacs des réseaux sociaux pour comprendre le niveau d’impopularité de ce membre du gouvernement.
Dans notre rédaction, indique Zéphirin Koloko, « on ne compte pas le nombre de dossiers dont on a été saisi contre ce grand argentier présenté comme le dauphin putatif du président Paul Biya. Précisons bien que de manière statutaire, le Minfi a droit à 400 millions par trimestre. A cela s’ajoutent ces affaires : les sociétés d’Etat bradées, le blocage du projet Tnt qui a créé une brouille entre lui et l’ex-ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, le rapport au vitriole sur sa gestion à la Cnps dont nous avons eu copie et sur lequel nous reviendrons ».
On passe le temps à aller sur le marché de la Beac pour chercher des emprunts obligataires, alors qu’il y a des individus qui peuvent les financer. Non. On est en république. Et la chose publique appartient à de tous les camerounais. Aujourd’hui, vous avez le pouvoir. Mais vous finirez par le perdre. A ce moment là, les Camerounais chercheront à savoir ce que vous avez fait de leur argent.
Mebe Ngo’o a compris qu’on ne peut pas se moquer éternellement d’un peuple désabusé et démuni. Même si son affaire est politique, on finit toujours par être rattrapé par sa gestion. Quant à la théâtralisation des arrestations et des procès depuis le retour de l’opération épervier, elle sert à démentir l’idée qu’il existe une justice de classe. Et si le dignitaire déchu est aussi, pour son malheur, un présidentiable crédible, alors à défaut d’obtenir sa condamnation en droit, l’on l’obtient en réputation. Et le peuple, lui, en redemande.
Le parti politique au pouvoir a organisé le 16 mars 2019 à Ebolowa, un séminaire régional de formation des cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Le Rdpc ne veut pas se reposer sur ses lauriers. Le parti souhaite avoir de bons scores lors des prochaines élections législatives et municipales. C’est en cela que le parti du Président Paul Biya a décidé d’organiser un séminaire régional de formation de ses cadres dont les travaux ont été coordonnés par le Dr Madeleine Tchuente. Le Rdpc veut rallier les jeunes et les femmes à sa cause. Trois exposés ont meublé ledit séminaire. Ils ont été présentés par le Dr Madeleine Tchuente la coordonnatrice de cette activité et Cyrus Ngo’o le Directeur Général (Dg) du Port Autonome de Douala (Pad).
Prenant la parole le Pr Jacques Fame Ndongo secrétaire national à la communication du parti par ailleurs Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré « nous sommes permanemment en campagne. Nous devons en tout temps mobiliser nos militants leur dire de travailler en synergie dans la cohérence et la cohésion. Nous devons être mobilisés pour faire triompher les idéaux du parti et faire gagner les candidats du Rdpc aux prochaines échéances électorales ».
Dans la région du Sud, le parti au pouvoir veut réduire au maximum les frustrations, revoir les procédures de sélection des candidats, établir la transparence sur toute la ligne dans les choix des représentants du parti. Un changement de paradigme pour les prochaines élections à caractère local.
Il est question pour le parti du Renouveau d’éviter comme par le passé d’avoir dans ses rangs des traîtres, des incrédules et des militants qui vont le moment venu, aller à l’encontre des idéaux du Rdpc. Une interpellation forte qui passe nécessairement par les inscriptions massives sur les listes électorales.
« Nous devons éviter l’abstention, donc il faut inscrire le maximum de militants mais pas le tout-venant. Nous devons ratisser le terrain, intégrer de plus en plus de jeunes et des femmes qui sont le lectorat le plus important numériquement et même en terme d’énergie et de dynamisme », a ajouté le Pr Jacques Fame Ndongo.
Liliane N.
La journée du 16 mars 2019, a été peu orthodoxe pour la France. Ce samedi, l’on a assisté à une montée en puissance des actions de violences engagées dans le cadre des manifestations des gilets jaunes. L’acte 18 qui renvoie à la 18ème journée de mobilisation à Paris, a débordé le seuil de la tolérance avec des casses inqualifiables, des incendies à ciel ouverts. Une situation qui ne pouvait laisser indifférente, le Chef de l’Etat. Il a frappé du point sur la table pour que l’ordre règne et que force revienne à la loi. C’était, lors d’une réunion de crise qui a eu lieu au ministère de l’intérieur dans la nuit du samedi.
Des prescriptions fortes du Chef de l’Etat
« Je veux qu’on analyse les choses, et que dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, complémentaires, pour que cela n’advienne plus ». C’est en ces termes que Emmanuel Macron s’exprimait face à ses collaborateurs pour trouver une réponse urgente devant permettre de juguler les débordements observés ce samedi dans le cadre des manifestations instaurées par les gilets jaunes.
Le Président a tout de même reconnu que beaucoup de choses ont été faites depuis novembre. Mais très clairement, il pense que la journée de la plus récente manifestation montre que sur ce sujet-là, beaucoup restent encore à faire.
Ce qu’il faut faire dans l’avenir
L’objectif de cette réunion de crise était justement de trouver des solutions pour que dans l’avenir de telles exactions ne puissent plus advenir. C’est ce qui justifie aussi des propositions faites par les ministres et le Premier ministre. « Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (…) d'abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin », a souligné le Chef de l’Etat lors de la réunion.
Il convient de noter que le Président était à cette réunion entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’intérieur Christophe Castner et de Nicole Belloubet, Ministre français en charge de la justice.
Cette réaction de l’appareil gouvernant, au regard des propositions met en avant des mesures d’ordre sécuritaire, celles politiques n’étant pas privilégiées. On n’oublie surtout pas que le président entrevoyait il y a quelques jours la saisine du Conseil constitutionnel sur la loi anti casseurs. Malgré ces mesures qui ont à priori une dimension répressive, rien a changé dans le concret, au contraire, l’on assiste à une escalade des violences.
Innocent D.H
Ce 12 mars 2019, les responsables du projet hydroélectrique de Lom Pangar, ont organisé une rencontre tripartite entre les plaignants ; la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale. Selon sieur Mejonang, cadre à Edc « Ce jour, il était question pour l'entreprise EDC de faire une présentation générale des requêtes reçues par le comité de gestion des plaintes ». L'État des lieux des plaintes des ex-employés travailleurs victimes d'accidents de travail et de maladies professionnelles Est passé aux peignes fin par le chef de centre CNPS de Bertoua (les plaintes reçues, méthodes de traitement, contexte légal et réglementaire, problèmes rencontrés, solutions proposées et les perspectives).
Le délégué régionale du travail et de la sécurité sociale de L'Est est revenu sur l'État des lieux des plaintes des ex travailleurs victimes d'accident et de maladie sur le site de construction du barrage de retenue d'eau de Lom Pangar. Des exposés qui ont été organisés dans le souci de restaurer à chaque victime le strict minimum de ses droits. Actuellement EDC redynamise son mécanisme de gestion des plaintes et des conflits.
En rappel depuis le 30 juin 2017, Edc, procédait à la réception provisoire du barrage de Lom Pangar, marquant ainsi la fin des travaux de construction en ce qui concerne la partie barrage. Depuis lors, le barrage est entré pleinement en exploitation, assurant ainsi sa mission première qui est la régulation du débit du fleuve Sanaga. La fin des travaux s'est suivie par une accélération de la mise en œuvre du PGES et du PDL, pouvant créer des frustrations ou des conflits au sein des communautés. À ceci viennent s'ajouter le dossier des plaintes résiduelles dont certaines restent malheureusement en instances, malgré plusieurs caravanes de gestion des plaintes.
Selon Adrien Towa, directeur des études et projet, représentant le DG d'Edc : ''la rencontre de Bertoua s'inscrit dans le cadre du suivi des aspects sociaux relatifs à la mise en œuvre du projet hydroélectrique de Lom Pangar, et vise deux objectifs principaux : premièrement, faire un état des lieux de la prise en compte des revendications sociales dans le cadre de la construction du chantier de Lom Pangar ; deuxièmement, vulgariser le mécanisme révisé de gestion des plaintes et prévention des conflits dans le cadre du projet.
Les participants ont été édifié sur les contours de ce dispositif innovant qu'est le mécanisme de gestion des plaintes et prévention des conflits qui intervient dans un contexte marqué par la fin des activités de chantier et la démobilisation des chantiers sur le site de Lom Pangar, puis la perspective annoncée de la clôture de certains programmes d'accompagnement des populations dans le cadre des mesures sociales et environnementales du projet Lom Pangar'', a-t-il déclaré. Au cours de cet atelier de deux jours, les employés du barrage de Lom Pangar, les autorités administratives et traditionnelles, les représentants des populations affectées par le projet, les organisations de la société civile, les syndicats et organismes de protection des droits humains ont suivi l'architecture ainsi que le fonctionnement de ce mécanisme révisé. Une occasion pour Edc et son partenaire la Banque Mondiale de recueillir les témoignages et contributions d'acteurs en vue d'améliorer le système. ''À travers l'organisation de cet atelier post chantier, Edc, maître d'ouvrage du projet Lom Pangar s'engage comme par le passé dans la recherche des solutions réparatrices juste et équitables aux revendications sociales qui ont jalonné la marche du projet depuis les indemnisations jusqu'à la mise en service du barrage, en passant par les impacts induits par le remplissage du réservoir et la mise en œuvre des mesures sociales et environnementales.
C'est une démarche plutôt rare dans la mise en œuvre des grands projets tels qu'ils ont fonctionné jusqu'ici au Cameroun. Les performances et les bonnes pratiques d'un mécanisme méritent à juste titre d'être partagées pour servir à des expériences futures.'' Dixit Roger Taakam, spécialiste communication à Edc. Lors de l'atelier de suivi post chantier des ex-employés du barrage et de vulgarisation du mécanisme révisé de gestion des plaintes à Bertoua présidé par Godlive, représentant le gouverneur Grégoire Mvongo de la région de L'Est, les parties prenantes ont été édifié sur les différentes voies de recours face aux difficultés que pourraient ou ont engendrés les travaux du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.
Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production de l'électricité et de la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 6 milliards de mettre cube (m3) d'eau, c'est le plus grand recevoir jamais réalisé au Cameroun.
Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts (MW), et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de L'Est, ainsi que de la mise en œuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéficie des populations riveraines. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé respectivement par le gouvernement camerounais et la Banque Mondiale, l'Agence Française de Développement, la BEI, la BVAD et la BDEAC.
La coopération commerciale entre les exportateurs d’ananas et leurs partenaires de France va mal depuis la survenue du mouvement des gilets jaunes. Comme témoignent les producteurs locaux de ce fruit, ils enregistrent d’énormes pertes. Jean Pierre Tchatou l’un desdits producteurs affirme avoir même perdu le sommeil. « C’est 10 millions que je viens de perdre là, rien qu’en une semaine. Depuis le début de la grève des gilets jaunes en France c’est le même rythme », déclare-t-il dans les colonnes de notre confrère Le Messager N°5260. Jean Pierre Tchatou est le propriétaire de l’entreprise Exotropique fruit. C’est la plus grande société camerounaise exportatrice d’ananas en France. En temps normal elle exporte par semaines, plus de 30 tonnes de ce fruit.
Du fait de la grève de nombreux centres de commerces sont fermés et ils ne veulent pas recevoir les fruits en provenance du Cameroun. « Les marchandises que nous avons envoyées sont restées dans les maisons ou les camions en France. Nous subissons beaucoup de pertes. Les commandes sont tellement réduites qu’on arrive plus à exporter », témoigne Nestor Soh un autre exportateur, Directeur général (Dg) de Tropical fruit. Répondant à la question de savoir ce qui est fait des ananas non exportés, Nestor Soh déclare «quand on n’arrive pas à exporter on vend localement sur le marché de Mfoundi, de Douala et autre. Mais quand on vend ainsi les pertes sont tellement énormes. Vous savez dans les affaires on emprunte de l’argent dans les tontines, dans les banques, et avec ces genres de problèmes, on a les difficultés pour rembourser ».
Nestor Soh souligne qu’ici c’est seulement l’exportateur qui perd sur toute la ligne. « Le marché de fruits et légumes est assez particulier. On a une façon de travailler. On vend en commission, c’est l’exportateur qui subit les pertes. Le client en France ne te paie rien, au contraire il te fait même payer les frais d’avions et d’autres dépenses que lui-même a faites. C’est très difficile pour nous », ajoute-t-il.
A titre de rappel, c’est en octobre 2018 que le mouvement des gilets jaunes a apparu en France. Il est rendu à son acte 18. Ce weekend, le mouvement a rassemblé dans toute la France, 32.000 personnes (dont 10.000 à Paris). A titre de comparaison, ils étaient 28.600 la semaine précédente. Les forces de l'ordre dénombrent 29 blessés ( 20 policiers, 9 gendarmes), un pompier est également blessé ainsi qu'une soixantaine de manifestants.
Liliane N.