Dans son avis au public, le liquidateur désigné en décembre 2018, puis installé le 29 janvier 2019, « invite tous les créanciers au calme, tout en les informant que la procédure en vue de la production de leurs créances est ouverte » depuis le 28 février 2019 nous apprend le site d’information investir au Cameroun.
Pour rappel, Crédit Mutuel avait été placé sous administration provisoire en décembre 2016, à cause des difficultés financières constatées dès le mois d’octobre. En effet, dès ce mois-là, les clients avaient constaté la fermeture des guichets de cette institution financière, qui comptait parmi ses clients de nombreux commerçants des marchés de Yaoundé, Douala et Bafoussam.
Une note signée de la direction générale informait alors les clients de ce que l’institution financière faisait face à de « fortes tensions de trésorerie », suite à des retraits massifs de fonds eux-mêmes consécutifs à ce que la direction générale appelait « rumeurs malveillantes » au sujet de la faillite du Crédit Mutuel.
Selon des sources proches de cette structure financière, cette situation de crise survenait après le décès du promoteur, Joseph Njeunou. Une disparition qui avait fait naître des dissensions entre les membres de la famille du défunt et ses partenaires financiers dans l’affaire, chaque partie voulant prendre le contrôle du Crédit Mutuel. Mis au parfum de ces tiraillements, certains clients importants de cet établissement de microfinance avaient aussitôt effectué des retraits massifs, laissant les caisses de la société exsangues.
La situation au Crédit Mutuel vient rappeler la fragilité des institutions de microfinance au Cameroun, pays qui compte plus de 400 structures de ce type, selon les statistiques du ministère des Finances. A l’instar de Cofinest, Comeci, City Trust Credit Fund, Crédit du Golfe ou encore Fiffa, qui ont fait faillite ces dernières années, ces structures souvent dirigées comme des épiceries finissent souvent par fermer boutique au bout de quelques années de fonctionnement, laissant leurs clients dans le désarroi.
Afin d’inverser cette tendance et de mieux encadrer la gestion des établissements de microfinance dans la zone Cemac, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a adopté en 2018 un nouveau règlement régissant l’activité de microfinance, auquel les établissements assujettis doivent se conformer au plus tard en 2020.
Ce nouveau dispositif règlementaire, mis en place au regard de la «nécessité de structurer cette activité en plein essor, en vue de faciliter une supervision plus efficace», selon les explications de la Cobac, est plus rigoureux en matière de contrôle, de gestion, de profil des dirigeants et de constitution du capital minimum.
De l’avis de nombreux experts, ce dispositif pourrait conduire à la fermeture de nombreuses institutions de microfinance dans la sous-région, les nouvelles règles édictées par la Cobac ne pouvant être suivies par tous les acteurs, parmi lesquels on recense beaucoup d’aventuriers.
Source : Investir au Cameroun
Ces finales ont vu le département de la Menoua caracoler en tête du classement par médaille, remportant ainsi le trophée général des Fenasco ligue B. Il en a remporté au total 18 en or. Il est suivi respectivement des départements de la Mifi, 15 médailles d’or, des Bamboutos, 14 médailles d’or, du Nde, 4 médailles d’or et des départements du Koung-khi et des Hauts-plateaux, une médaille d’or chacun.
Si en règle générale ces finales se sont déroulées dans une ambiance bon enfant et sans soucis majeur, ce qui sera venu ternir ce tableau, aura été la disqualification pour des raisons morphologiques de plusieurs athlètes.
En effet, sur les 992 athlètes présents à Bafoussam, soit 124 par département, 101 d’entre eux représentant 10,18% de l’effectif total se sont vus être disqualifiés par la commission de morphologie.
Pour ce classement peu reluisant, le Haut-Nkam arrivait en tête avec 26 de ses athlètes recalés suivi du département du Noun, 21 athlètes disqualifiés ; du département des Bamboutos, 17 athlètes disqualifiés. Les départements du Kong-Khi, de la Menoua, de la Mifi pour ce classement, ont vu chacun 9 de leurs athlètes recalés. Le département du Ndé s’en est sorti avec 6 athlètes disqualifiés tandis que celui des Hauts-plateaux, certainement heureux de cette dernière place, s’en est tiré avec 4 athlètes disqualifiés seulement, toute chose qui lui a valu de remporter le trophée du fair-play.
De l’avis de jean Claude Kenmogne, Délégué départemental du Ministère des sports et de l’éducation physique de la Mifi par ailleurs membre de la commission de morphologie, « les encadreurs n’ont pas compris que la finale nationale étant reportée en juin, ça devait modifier le critère morphologique des âges des enfants, car les enfants nés avant le mois de juin 2007 auront 12 ans et plus lors des finales nationale. Et le règlement dit que les athlètes doivent être âgés de 12 ans à la date de la compétition. »
« Nous avons pris la peine de retirer ceux-là de la compétition car même s’ils sont qualifiés pour les finales régionale, ils ne le seront pas pour les finales nationale. Aussi la dentition des enfants, les encadreurs n’ont peut-être pas pris ça comme un critère morphologique important car nous avons eu plusieurs enfants avec plus de 26 dents. Ceci nous prouve que les encadreurs n’ont pas pris la peine de respecter les critères de morphologie avant les sélections. » A-t-il ajouté.
Pour rappel, les finales nationales se dérouleront du 16 au 23 juin 2019 à Maroua dans la région de l’Extrême-nord. L’Ouest qui sera représentée tentera certainement de conserver la première place acquise lors de l’édition précédente.
Il convient de noter que la conférence de presse donnée hier, s’est tenue en prélude au match Cameroun-Comores qui va se jouer samedi prochain au Stade Ahmadou Ahidjo. Et ledit match va compter pour la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total Egypte 2019. Sur le niveau de ses pouliches, Clarence Seedorf s’est montré confiant. «Tout le monde a vu les progrès que nous avons fait. Tout le monde veut gagner et pour ça il faut être compétitif. Je pense que mon équipe l’est, et nous sommes prêts à remporter cette Can», a-t-il déclaré face à la presse locale.
Même si Clarence Seedorf n’a pas manqué cependant de reconnaître que les Comores sont une équipe dangereuse et qui a de bons joueurs. L’assurance de remporter le match lui vient, dit-il, des séances d’entraînements marqués par la discipline des joueurs. « On s’améliore au fil des matches », a-t-il ajouté.
Le sélectionneur des Lions indomptables s’est également exprimé sur le fait que dans la liste des 23 joueurs convoqués, aucun n’est ressortissant du championnat local. « Le niveau des clubs du Cameroun est très bas par rapport à ceux de l’étranger. Pour une pareille compétition, il faut choisir les meilleurs », a-t-il indiqué. Toutefois le technicien néerlandais a déploré le fait qu’il ne puisse pas faire appel à tout le monde. « S’il nous était possible, nous allons convoquer tout le monde. Malheureusement nous ne pouvons appeler que 23 joueurs », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est du cas de Carlos Idriss Kameni, pour l’entraîneur des Lions indomptables, il peut apporter quelque chose à l’équipe. « Même si Idriss Carlos Kameni n’a pas de club en ce moment, il apporte beaucoup de choses au groupe. C’est un joueur expérimenté. On ne peut pas changer pour changer. Jusqu’au match retour, nous avons passé le temps à rencontrer les joueurs qui ont mis leur carrière internationale en stand-by. S’ils ne sont toujours pas là, c’est leur choix. Nous allons nous concentrer sur ceux qui sont intéressés à évoluer avec nous », a précisé Clarence Seedorf.
En ce qui concerne les cas de Nicolas Nkoulou et de Joel Matip, l’entraîneur des Lions indomptables a indiqué qu’il a fait toutes les démarches possibles et rendu à ce niveau, la balle est dans leur camp.
Liliane N.
Quelques commerçants et consommateurs véreux continuent d’utiliser ces emballages plastiques proscrits dans la région du Nord au Cameroun.
Près de six ans environ après l’entrée en vigueur de la réglementation interdisant l’importation, la commercialisation et l’utilisation des emballages plastiques non biodégradables au Cameroun, quelques poches de résistance sont encore enregistrées ça et là pour ce qui est de la région du Nord.
Ancien Grand marché de Garoua, il est 11h, ce lundi 18 Mars 2019, la place commerciale grouille de monde. Parmi les bouchers qui occupent l’un des grands hangars du marché, Malam Garba emballe dans du sac plastique noir quelques 5 kg de viande de bœuf, commandés par l’un de ses clients habituels. Même si son voisin de gauche, Ahmadou Bouba, importuné par notre présence, s’empresse de brandir les emballages en papier qu’il utilise pour ses clients ; un clin d’œil dans les parages nous fait découvrir le pot aux roses.
Bon nombre de bouchers font en fait encore usage et de manière très subtile de ces emballages prohibés. Ce, en dépit des multiples campagnes de sensibilisation et autres opérations de contrôle et de répression déjà menées jusqu’ici sur le terrain.
A la délégation départementale de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable de la Bénoué, le maître des lieux, Manou Godjé, fait savoir que depuis l’entrée en vigueur de la réglementation sur les emballages plastiques, des équipes opérationnelles de contrôle et de répression ont été mises sur pied et sont en permanence à pied d’œuvre sur le terrain au niveau de tous les arrondissements du département.
A la date du 18 mars 2019, a-t-il révélé au reporter, 582 tonnes d’emballages plastiques non biodégradables ont été saisis à travers le département. C’est dire, appuie-t-il, qu’aucun effort n’est ménagé quant à la mise en application de ces mesures.
Félix Swaboka
Les employés de l’entreprise Prime Potomac qui faisaient un sit-in devant les services du gouverneur de la région du Nord ont jeté en cellule le vendredi 15 Mars 2019, à la brigade de recherche de gendarmerie de Garoua et au GMI pour avoir refusé une somme de 250 milles F CFA, du gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i qui visait à calmer leurs ardeurs.
Les grévistes revendiquent plusieurs mois d’arriérés de salaires : « Je suis à six mois sans salaire, ma femme a accouché il y’a une semaine, mon enfant ne connaît même pas l’odeur de l’eau de Cologne », lance le chef de fil de gréviste joint au téléphone et en cellule à la brigade de recherche de Garoua par le reporter.
Un autre ajoute l’air menaçant : « Chaque jour, on promet qu’on va nous payer, puis on ne donne rien. Quelqu'un travaille six mois sans salaire, comment vais-je vivre ? Et quand on revendique nos salaires, ont nous jettent en cellule ». L’air abattu, ne cache pas sa galère, rappelant au passage que ses enfants le traitent de « papa menteur parce qu’il ne leur envoie plus d’argent au Sud ».
Face au désarroi face à l’indifférence des responsables de l’entreprise Prime Potomac, les manifestants, qui se sont trouvés le 11 mars dernier devant les services du Gouverneur de la ville, ont entamé leur mouvement d’humeur devant ses services. Jean Abate Edi’ i a donné une somme de 250 milles Fcfa aux employés de l’entreprise américaine qui dormaient depuis quelques jours à la belle étoile.
Une somme refusé par le leader des grévistes. Avec les retards accusés par les chantiers de la CAN qui devaient être livrés en mars 2019 tout le monde panique dans son coin. À cet effet, afin d’éviter des éventuels troubles, le ministre du Tourisme, Bello Bouba Maigari, a décidé le 04 mars 2019 de faire passer les financements par une régie qui va surveiller directement les chantiers des deux hôtels de la CAN de Garoua. Les travaux des chantiers de la Can à Garoua sont aux arrêts. Et les employés réclament les arriérés de salaires.
Félix Swaboka
Les lenteurs dans les procédures portuaires, l’évacuation des produits à partir des bassins de production en saison pluvieuse à cause des pistes impraticables, les problèmes administratifs au niveau de la plateforme dématérialisée, sont autant de difficultés rencontrées par la filière cacao.
Ils ont été débattus jeudi 14 mars 2019 entre le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, et les intervenants dans la chaîne de valeurs cacao (transformateurs, exportateurs, Guichet unique, transitaires, sociétés de contrôle-qualité). Il était question, selon Cameroon Tribune, de voir comment résoudre ces préoccupations pour éviter que le cacao n’arrive en Europe dégradé.
Pour le ministre, ce sont des problèmes qui peuvent trouver des solutions s’il y a une synergie franche entre les différents intervenants. Quelques pistes de solutions ont été proposées. Notamment, la multiplication de rencontres comme celle d’hier pour faire des évaluations, améliorer la qualité des services, faire l’entretien des routes avant le début de la prochaine campagne cacaoyère, mettre sur pied au port, pour 2 ou 3 mois, un couloir spécifique destiné au cacao.
Michael Ndoping, directeur général de l’Office national du caco et du café (Oncc) dira que «le cacao est un bien périssable. Il faut le sortir rapidement. En dehors des solutions proposées, on peut voir avec les entreprises de téléphonie mobile comment améliorer [leur offre, Ndlr] pour que notre plateforme fonctionne de façon optimale».
L’autre temps fort de la visite du Ministre du Commerce à Douala a été la visite du laboratoire central de l’Oncc, encore appelé laboratoire central des filières situé à Akwa. Le Dg de l’Oncc a d’ailleurs fait savoir que sa structure est pleinement engagée dans la démarche qualité. En plus cette nouvelle donne, va permettre d’anticiper sur les défis de la chaîne de valeurs.
Rappelons que le prix du kilogramme de cacao a connu une hausse depuis quelques jours, se négociant à plus de 1000 FCFA, contre une moyenne de 900 FCFA en début mars, selon les données compilées obtenues dimanche auprès du Système d’information des filières (SIF). Sur la base de ces statistiques, le kilogramme de cacao dans certaines localités des grands bassins de production du Centre et du Littoral se négocie à 1050 FCFA, contre 900 FCFA il y a encore deux semaines, ce qui représente une augmentation de 150 FCFA.
Il s’agit de la plus importante hausse de prix depuis le début de l’année, et le deuxième la plus importante depuis l’ouverture de la saison cacaoyère en août 2018, qui a connu des pics en novembre et décembre avec le kilogramme de cacao à 1200 FCFA. Selon toute vraisemblance, en ce début de saison des pluies, des producteurs ont compris la nécessité de s’organiser en coopératives ont engrangé des bénéfices substantiels, étant donné que des « petits conceurs » n’ont pas des moyens pour sillonner des zones rurales pendant la saison des pluies.
Avec une production de près de 300 000 tonnes de cacao l’année dernière, le Cameroun pourrait dépasser cette production cette année, même si l’objectif d’une production de 600 000 tonnes par an pour les deux prochaines années semblent difficiles à atteindre.
Otric N.
L’écrit devenu son support de communication privilégié, le président Abdelaziz Bouteflika a opté une fois de plus de s’adresser aux Algériens par ce canal. Pour lui, c’est la voie la mieux autorisée pour désormais faire connaître ses actions et aspirations. Il le fait aussi certainement parce qu’il se sent obligé, car contesté par la rue depuis près de quatre semaines en Algérie. Le président a affirmé dans une lettre diffusée par la chaîne privée Ennahar que la conférence nationale se tiendrait « prochainement ».
La vision dévoilée de Bouteflika dans cette lettre
Dès l'entame de la lecture, on voit un chef d’Etat qui veut reprendre le contrôle de son pouvoir et qui n’entend faiblir à aucun moment. Malgré, la scène socio-politique troublée que connaît son pays, il compte renouveler les institutions de l’Etat afin de mieux faire asseoir son pouvoir. « Notre pays s’apprête à changer son régime de gouvernance et à renouveler ses systèmes politique, économique et social à la faveur de la conférence nationale inclusive qui se tiendra dans un très proche avenir avec la participation de toutes les franges du peuple algérien », a écrit le président Bouteflika, dans un segment de texte publié par Aps. Selon lui, les travaux visent l’édiction d’une nouvelle constitution qui sera soumis à la volonté du peuple par le vote direct.
Le président est aussi conscient qu’une désobéissance civile se met calmement en place. C’est la raison pour laquelle : « la mission de cette conférence est d’autant plus sensible, que c’est à elle que revient la tâche d’émettre des décisions cruciales, à même d’opérer le bond qualitatif que réclame notre peuple, notamment les jeunes, un bond que cristallisera une révision constitutionnelle globale et profonde, laquelle sera soumise à un référendum à l’appréciation du peuple », a poursuivi le chef de l’Etat en ajoutant que cette révision constitutionnelle préludera à un nouveau processus électoral qui verra l’élection d’un nouveau Président .
Cependant, l’on se demande si les propositions du Chef de l’Etat pourront porter des fruits, quand on sait que l’Algérie est le théâtre depuis le 22 février de manifestations monstres réclamant le départ du « système » à la tête de l’Etat notamment celui du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans.
Innocent D.H
Suite aux dégâts causés par un violent orage le 14 Mars 2019 à Meyomessi et qui avait emporté sur son passage des toits des maisons d’habitation, des églises, des écoles et des centres de santé laissant des occupants dans les pleurs et sans abris, le ministre Paul Atanga Nji a effectué une descente dans cette localité. Il était porteur d’un message de réconfort et des dons du Président de la République.
En effet, lundi 18 mars, le Ministre de l’administration territoriale a effectué une descente à Meyomessi dans le département du Dja et Lobo sur instruction du Président de la République. « Nous avons reçu des autorités régionales qu’il y’avait des vents qui avaient endommagé plusieurs maisons. Nous avons rendu compte au Chef de l’État qui de manière spontanée nous a instruit de se rendre sur les lieux évaluer la situation et apporter son aide aux populations sinistrées ». A-t-il déclaré.
Le Minat est allé remettre aux autorités locales du matériel de construction et des dotations financières en faveur des sinistrés, dons du Président de la République. Un geste de cœur qui n’a pas laissé les populations bénéficiaires indifférentes. Elles ont par l’entremise de leur représentant salué la prompte réaction du Chef de l’État à qui elles ont renouvelé tout leur soutien.
Une manière pour les pouvoirs publics de se tenir continuellement aux côtés des camerounais rendus vulnérables et nécessiteux. Et c’est ainsi qu’il l’a fait savoir : « avec le gouverneur du Sud et les autorités administratives, le Maire, les populations nous sommes dans cet exercice qui consiste à remettre l’aide du Chef de l’État aux populations », et de rassurer les populations en ces terme : « le chef de l’Etat est toujours à l’écoute des populations peu importe la localité. »
Sourire aux lèvres, les bénéficiaires ont remercié le président de la république pour ce geste qu’ils ont dit ne pas pouvoir oublier de sitôt.
Disons que, après Douala au marché Congo, Bangourain dans le Noun et Yaoundé, les pouvoirs publics démontrent leur détermination à être toujours proche des populations. Une politique de proximité qui vient tout de même rassurer les camerounais surtout en ces temps ou notre pays traverse une période difficile avec le phénomène de la crise anglophone.
Danielle Ngono Efondo
Dans la nuit de jeudi 14 à vendredi 15 mars, le cyclone Idai a touché la côte est-africaine près de la ville de Beira, au Mozambique. Les vents violents, associés à des pluies torrentielles qui ont touché la côte avant de poursuivre leur course folle au Zimbabwe et au Malawi ont fait, pour le moment, 173 morts dans les deux pays dont 84 au Mozambique. Ce bilan pourrait considérablement s'aggraver, selon les autorités mozambicaines, notamment à Beira, la deuxième ville du pays.
Dans un communiqué, la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, indique que la ville de Beira, qui compte un demi-million d'habitants, a été dévastée. L'étendue des dégâts y est « énorme et terrifiante ». Les images postées sur les réseaux sociaux montrent des rues de Beira jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre, de tôles emportées. « 90 % de Beira et de ses alentours ont été endommagés ou détruits », écrit la FICR.
Selon plusieurs témoignages des habitants, les rues de la ville sont jonchées d'arbres déracinés, d'éclats de verre et de tôles emportées. Des images aériennes, transmises par l'organisation Mission Aviation Fellowship, montrent aussi des dizaines de personnes bloquées sur les toits de bâtiments en dur, entourés d'eau.
Un bilan provisoire de l'Institut mozambicain de gestion des désastres fait état de 873 maisons emportées dans la région de Beira, 24 hôpitaux détruits et 267 classes d’école partiellement ou complètement englouties.
D’après le président mozambicain, cette situation pourrait encore empirer. Filipe Nyusi était lundi matin à Beira. Et dans une intervention télévisée, à Maputo, il a déclaré « Pour le moment, nous avons officiellement 84 morts mais quand on a survolé la zone, tôt ce matin, pour comprendre ce qui se passe, tout laisse à penser que le bilan pourrait dépasser les 1 000 morts ». Le chef de l'Etat mozambicain en appelle au renforcement des opérations de sauvetage et a également demandé à ses concitoyens qui habitent près des rivières, de quitter la zone pour sauver leurs vies. Plusieurs barrages ont en effet déjà lâché, alors que d'autres ont atteint leur niveau maximum.
Rappelons que, le Mozambique est régulièrement frappé par les intempéries. En 2000 déjà, des crues avaient causé la mort de 800 personnes. Mais selon les météorologistes, Idai serait le cyclone le plus puissant que l’Afrique australe ait connu ses dix dernières années.
La fierté d’être djagni a été exprimée lors de la rencontre annuelle à savoir l’assemblée générale qui a regroupé les fils et filles de ce peuple. Moment propice pour eux de réfléchir sur l’amélioration de leurs conditions de vie. L’assemblée générale est donc arrivée à point nommé pour permettre revisiter les actions menées par la communauté au cours de l’année 2018. C’est ainsi que tous les domaines d’activités vont être passés en revue.
« Nous avons commencé par appuyer les enseignants vacataires en payant les salaires. On a essayé d’intervenir en ce qui concerne les dotations en tables bancs, d’autres équipements dans les salles de classe en mobiliers et une centaine d’actes de naissance, ainsi que des denrées alimentaires », a souligné Yerima Saïdou, Président du Codedja. Des actions appuyées par les efforts des pouvoirs publics qui militent au quotidien dans la recherche des solutions pour la lutte contre la pauvreté et partant participer à l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est du moins ce que pense Alassane Kada, cadre contractuel à la Sous-préfecture de Baschéo : « nous les encourageons beaucoup plus puisque que la politique actuelle veut que la communauté se réunisse en groupe. Le Gouvernement ne ménage aucun effort pour soutenir ce peuple. Il fait des efforts pour aider le peuple djagni ».
L’Assemblée générale qui en est à sa septième édition a été rehaussée par le présence des lamibés venus de Maïha et Tongo au Nigéria, de Mayo Tchévi dans l’Extrême-Nord Cameroun et Mayo-oulo.
Une collecte de fond a été instituée à la fin de l’assemblée et a donné 3 millions 200 mille franc CFA. Une somme qui devra être mis à contribution pour soutenir les travaux visant à promouvoir le développement de Kobossi. Le rendez a été pris en 2020 pour l’évaluation du chemin parcouru en 2019. L'événement a permis de mettre à l’étalage de la richesse diversité culturelle du peuple djagni et de communier avec les frères venus du Nigéria voisin. Le Cameroun et le Nigérian ayant en partage l’histoire, la culture et même la géographie. Les deux pays sont tenus de profiter de ces éléments communs pour asseoir leur notoriété et justifier leur rapprochement.
Innocent D.H
L’opérationnalisation de la révolution agricole. C’est le cap visé par le gouvernement en 2019. Il s’agit en fait, selon Cameroon Tribune, d’opérer une véritable révolution agricole en modernisant les moyens de production et en transformant davantage les produits agricoles du terroir.
En lançant vendredi dernier à la place des fêtes de Bangangté, département du Ndé, région de l’Ouest, la campagne agricole 2019 dans les sept régions méridionales (Ouest, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Littoral, Centre, Est et Sud), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a insisté sur ce concept cher au chef de l’Etat qui, lors de son discours de fin d’année le 31 décembre 2018 a prescrit de «revoir à la hausse nos objectifs de production» afin d’infléchir la tendance sur les importations.
Accompagné d’une forte délégation, Gabriel Mbairobe a tout d’abord rappelé le bilan positif de 2018, caractérisé entre autres par l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières agricoles, la promotion de nouvelles spéculations, le développement des chaînes de valeurs agricoles, la formation et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole (570 jeunes agriculteurs ont été installés dans neuf sites aménagés et 2399 jeunes ont été formés et insérés dans le secteur agropastoral)…
Au cours de cette campagne, le Minader entend poursuivre les réformes engagées. Notamment intensifier et renforcer la productivité des principales filières de production et particulièrement le riz et le maïs; lutter contre l’insécurité alimentaire notamment dans les zones à risque ; poursuivre et intensifier le développement des chaînes de valeur agricole…
Gabriel Mbairobe a aussi annoncé la mise à la disposition de semences aux producteurs, ainsi que du matériel végétal de qualité. Soit 1 202 tonnes de semences certifiées de maïs composite, 1 094 000 plants de bananier plantain, 665 tonnes de semences de pommes de terre certifiées, 1 200 000 plants certifiés de cacao, 1 700 000 boutures certifiées de manioc, 205 000 plants certifiés de caféier arabica et 95 000 boutures certifiées de caféier robusta.
Les producteurs agro sylvo-pastoraux de l’Ouest, par la voie de leur porte-parole, Elisabeth Peufo, souhaitent la mise en œuvre de la banque agricole promise par le chef de l’Etat et l’irrigation des bassins de production pour permettre la production agricole en saison et en contre-saison, ainsi que l’aménagement des points d’eau potable, le financement et les appuis adaptés au calendrier agricole… Des appuis matériels et financiers ont été remis aux producteurs.
En plus de cette riche expérience achevée le dimanche 17 mars 2019 à Yassa, la formation sanitaire explore d’autres pistes de partenariat.
Renforcer les liens de la coopération médicale entre l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala (Hgoped) et les institutions de la ville de Bordeaux, au-delà de la collaboration avec l’association bordelaise TEO Aquitaine. C’est dans cette optique que le Pr. Emile Mboudou, directeur général de l’Hgoped, a reçu la visite d’une délégation de Bordeaux Métropole ce 14 mars 2019 à Yassa, en même temps que s’achevait la 4e mission humanitaire de TEO Aquitaine, débutée le 11.
Selon Cameroon Tribune, les soins aux enfants souffrant d’hydrocéphalie et de spina bifida à l’Hgoped et à l’hôpital Laquintinie administrés par TEO Aquitaine rentrent dans le volet santé de l’accord-cadre d’octobre 2016 entre les villes de Bordeaux et Douala.
Et pour le cas spécifique de l’Hgoped, le Pr Mboudou a résumé les retombées des quatre missions humanitaires : 25 jeunes patients opérés et plus de 400 malades consultés. Il a aussi été question de partage d’expériences entre personnels sanitaires, de petites formations. Et le Dg de l’Hgoped a saisi l’occasion de la présence de Bordeaux Métropole pour présenter les attentes de son hôpital au-delà de l’habituelle coopération avec TEO. Il a souhaité qu’elle aille plus loin que la pédiatrie et tienne compte d’autres domaines de la médecine.
Dans ce sens d’ailleurs, rapporte le journal, il a offert un tour de la formation sanitaire à la délégation bordelaise. Une autre attente est la pérennisation et la facilitation des séjours d’échanges et de formation. En ce moment par exemple, trois étudiantes infirmières du CHU de Bordeaux sont dans les murs de l’Hgoped pour dix semaines. Un souhait également, que les médecins de l’hôpital gynéco aient une facilité d’accès aux formations diplômantes dans des centres dédiés de Bordeaux.
Le Dg a rappelé les accords signés avec la faculté de médecine et le CHU de Bordeaux en novembre 2017. Une préoccupation que les responsables de l’hôpital souhaiteraient également voir résolue, c’est le problème d’électricité. En réponse à ce dernier point, Michel Vernejoul, vice-président de Bordeaux Métropole en charge des relations internationales, a promis : « nous envisageons, dans le cadre d’une prochaine visite du directeur à Bordeaux, de le mettre en lien avec des entreprises, des gens qui forment aussi le personnel, en matière d’électricité. »
De plus, la délégation avait dans ses rangs des opérateurs qui pourraient nouer des liens avec l’Hgoped. Mais déjà, le Pr Emile Mboudou a apprécié le geste du Grand port maritime de Bordeaux de mettre à disposition des containers vides pour le transport de matériel pour l’hôpital.
Otric N.
Les régions camerounaises frontalières avec le Nigéria et la République Centrafricaine font face à de nombreux enjeux liés à la migration intracontinentale engendrée par les conflits passés ou en cours. Dans l’Extrême-Nord, 90.701 réfugiés nigérians sont enregistrés par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (UNHCR) et 215 000 personnes déplacées internes (PDI) ont été recensées par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Les personnes réfugiées dépendent majoritairement de l’aide humanitaire, notamment de l’aide alimentaire fournie par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), dans des régions déjà marquées par des périodes d’insécurité alimentaire et de malnutrition chronique. Cette augmentation de la population génère des déséquilibres socio-économiques, crée une pression sur les ressources naturelles et entraîne des tensions autour de celles-ci et de l’accès aux services de base (Eau, Hygiène, Assainissement, Santé, Education).
Pour répondre à cette problématique, l’Union Européenne (UE), à travers le fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique, a accordé un financement de 20 millions d’euros à deux consortia composés d’organisation non-gouvernementales locales et internationales, pour la mise en œuvre de deux programmes portant sur le redressement économique et social inclusif, et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord du Cameroun.
Le premier consortium est constitué d’Action Contre la Faim (ACF), Première Urgence Internationale (PUI), Croix-Rouge Française (CRF), Care France (CARE) et Solidarités Internationale (SI), et bénéficie d’un financement de 13 millions d’euros sur trois ans pour la mise en œuvre du Programme de Redressement Économique et Social Inclusif et de Lutte contre l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Territoires du Nord et de l’Extrême Nord (RESILIANT). Le deuxième consortium est constitué de SNV, APROSPEN et CADEPI, et bénéficie d’un financement de 07 millions d’euros pour la mise en œuvre du Projet de Renforcement de la Résilience des Populations des Régions Septentrionales au Cameroun (PRESEC) dont les objectifs sont les mêmes que ceux du programme RESILI(A)NT mais avec des interventions étendues à la Région de l’Adamaoua.
Les Actions RESILI(A)NT et PRESEC couvrent 23 Communes des régions ciblées dont 15 pour la Région de l’Extrême-Nord. Ces Actions visent à répondre à des besoins identifiés conjointement avec plusieurs Ministères. La réponse à ces besoins se décline en trois objectifs spécifiques : (i) améliorer la situation sanitaire et le statut nutritionnel des populations vulnérables, en particulier les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 5 ans ; (ii) améliorer l’accès des communautés aux opportunités économiques et à une alimentation adéquate de manière durable et sensible à la cohésion sociale ; (iii) favoriser l’appropriation, la pérennisation et la mise à l’échelle des bonnes pratiques par les institutions locales et nationales.
L’approche d’intervention retenue par les deux Actions associe l’aide d’urgence, la réhabilitation et le développement afin de répondre aux problématiques à la fois conjoncturelles et structurelles que rencontre la Région. Pendant l’année 2018, les deux consortia ont démarré la mise en œuvre de leurs activités sur le terrain. Plusieurs résultats ont été atteints bien que rencontrant certaines difficultés sur le terrain.
La deuxième réunion du COPER de la Région du Nord (COPER-Nord) avait donc pour objectif de suivre le niveau de réalisation des activités des consortia RESILI(A)NT et PRESEC au 31 Décembre 2018 afin de bénéficier de leur accompagnement en termes d’amélioration des performances des Actions.
Félix Swaboka
La Déclaration statistique fiscale (Dsf) est une déclaration à laquelle toute entreprise est tenue de souscrire au terme d’une année (exercice fiscal) pour des besoins légaux, des statistiques nationales et même des partenaires. C’est donc cette procédure qui se fera désormais exclusivement par voie électronique, conformément aux nouvelles dispositions de la loi de finances 2019. L’information est contenue dans un communiqué du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, relayé par Cameroon Tribune.
Le même communiqué indique que le délai de transmission électronique des Dsf au titre de l’exercice 2019 est prorogé au 30 juin de l’année en cours alors même que les paiements pour le compte de l’exercice 2018 s’achevaient le 15 mars dernier. Les paiements qui se font sur la plateforme de déclarations des soldes disponible sur le site de la direction générale des impôts visent plusieurs objectifs.
« Les contribuables concernés sont invités à respecter l’échéance de paiement des soldes afin d’éviter les désagréments qu’engendrerait la mise en œuvre des sanctions pour défaut de paiement», prévient le ministre des Finances.
D’après une source au sein de cette direction, cette option de paiement s’inscrit dans «la poursuite de la dématérialisation des procédures qui vise à réduire le coût de la discipline fiscale pour les entreprises, notamment les déplacements multiples, les impressions onéreuses des documents en plusieurs exemplaires, les délais, etc. Mais aussi à limiter le contact physique entre les usagers et l’administration et la conservation électronique des documents plus simple et moins dévoreuse d’espace».
Il faut d’ailleurs noter que la version électronique est en fait envoyée sur une plateforme interconnectée impôts-douanes-Institut national de la statistique.
Quant à savoir pourquoi le délai de l’exercice 2019 a été prorogé, notre source explique que « le système comptable Ohada a été reformé en 2017 et entre en vigueur pour les Dsf 2018 attendues normalement au 15 mars 2019 (vendredi dernier, ndlr). Seulement, cette réforme débouche sur un nouveau format de Dsf. Le dernier format institué par un décret du Premier ministre de 2004 doit être consacré par un nouveau décret du PM, actuellement en cours d’examen ».
Il faudrait que le nouveau décret intervienne pour que les entreprises puissent faire leur déclaration. Rappelons que depuis la mise en œuvre de la dématérialisation, l’administration fiscale camerounaise se félicite d’avoir amélioré ses performances en mobilisant en 2018, un montant de 2 200 milliards FCFA contre 1 700 milliards en 2017.
Otric N.