L’information a été rendue publique, par Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale au cours d’une réunion à laquelle ont pris part les partenaires internationaux.
En faisant le point des différentes actions déjà menées dans le cadre des activités relatives au Plan d’assistance humanitaire d’urgence, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a indiqué que 9 mois après la mise en place, de cette opération de solidarité, pas moins de 75 000 familles ont déjà bénéficié des appuis divers. En présence des partenaires internationaux conduits par S.E Allegria Maria Del Pilar Baiocchi Coordonnateur résident du Système des Nations unies au Cameroun, le Minat a indiqué qu’à l’heure actuelle, il est question après la forte adhésion populaire rencontrée par cette initiative du Chef de l’Etat, de mettre en place un chronogramme de travail avec les collaborateurs de notre pays.
« Les partenaires sont venus. Nous avons discuté. Nous allons nous déployer sur le terrain. Il y a des centres qui vont être créés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest et nous avons expliqué leur fonctionnement. Nous avons le Plan d’assistance humanitaire avec un centre de coordination, mais nous travaillons également en synergie avec le Comité de désarmement, de démobilisation et de réintégration. La rencontre de ce jour a regroupé de nombreux chefs de missions diplomatiques autour de la coordination du Système des Nations unies au Cameroun. Il s’agit là d’une façon d’encourager cette initiative du Président de la République. Dans les jours à venir, nous allons nous déployer sur le terrain avec les partenaires et nous allons définir un cadre de travail », a déclaré Paul Atanga Nji.
S.E Allegria Maria Del Pilar Baiocchi a pour sa part reconnu que la responsabilité de de la protection de la population revient au gouvernement. Et que l’action humanitaire internationale ne vient qu’accompagner les initiatives des autorités nationales.
« La rencontre visait à mettre sur pied un système de coordination que nous voulons établir avec le gouvernement. La responsabilité de la protection de la population revient au gouvernement, tandis que l’action humanitaire vient en appui à ce que font les pouvoirs publics camerounais. Il faut mieux se coordonner. Nous avons parlé des actions à mener sur le terrain, non seulement dans la région de l’Extrême-Nord, mais particulièrement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous avons discuté de la coordination tant au niveau central que sur le terrain à Buea et Bamenda où nous avons des équipes. Il s’agit donc de réfléchir à la façon d’aider ces populations qui souffrent. L’efficacité de notre action est notre objectif commun », a-t-elle déclaré.