Le ministre des Arts et de la Culture indique que le gouvernement en détectant les talents, souhaite éviter une rupture brutale de la production littéraire. Il est donc question de pérenniser cet art.
Le ministère des Arts et de la Culture (Minac) actuellement dirigé par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a lancé le 13 mars 2019, la quatrième édition du Concours littéraire national jeunes auteurs, dans les genres de la nouvelle et de la poésie. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le ministre apporte des précisions sur l’édition de cette année.
Cette compétition s’inscrivant comme une activité importante de son département ministériel, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt déclare «il est tout d’abord important de rappeler que le Concours littéraire national jeunes auteurs a pour principal objectif de déceler et de promouvoir les talents littéraires dont regorge notre pays. Cette activité s’inscrit en droite ligne de l’une des plus grandes missions du Ministère des Arts et de la Culture, qui est d’assurer une production littéraire de qualité, dans le but d’éviter une rupture brutale avec ce que les icônes camerounaises de cet art ont gravé dans la mémoire collective. Ceci, pour rappeler qu’en cinq décennies, pas moins de 14 de nos compatriotes sont lauréats du Grand prix littéraire d’Afrique noire sur la quarantaine que compte cette prestigieuse compétition internationale depuis sa création ».
Le Concours littéraire national jeunes auteurs va se dérouler du 13 mars au 31 mai 2019. Il est ouvert aux jeunes camerounais des deux sexes qui résident dans le pays et à l’étranger. Les jeunes visés par cette compétition doivent être ceux qui n’ont jamais été publiés même par un éditeur numérique. Ce qui apparaît comme une innovation pour cette quatrième édition est l’âge des compétiteurs revu à la baisse. Les enfants âgés de 16 ans peuvent concourir.
« Le but du Concours littéraire national jeunes auteurs est certes de stimuler plus de jeunes à l’écriture, mais aussi de les projeter vers l’excellence, afin de raffermir le leadership du Cameroun en matière de littérature en Afrique noire. Par exemple, la consécration en 2017 du jeune compatriote Blick Bassy comme lauréat Grand prix littéraire d’Afrique noire avec son premier roman Le Moabi cinéma, vient confirmer cette qualité reconnue à nos différentes générations d’écrivains et susciter la nécessité de la préserver. D’où cette préparation à la base qui vise à faire éclore les relais futurs », explique Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.