À l’instar de la France, le Royaume-Uni, de nombreux pays ont décidé de fermer leur espace aérien aux Boeing 737 MAX. A son tour, le Japon a annoncé l'interdiction d'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX. Une décision qui fait suite au crash d’un avion d’Ethiopian Airlines le dimanche dernier près d’Addis Abeba.
Le Royaume-Uni a été le premier pays européen à suspendre les vols des Boeing 737 MAX dans son espace aérien, par mesure de précaution. Peu après, l’Allemagne, assurant que « la sécurité passe avant tout », a pris pareille décision. Dans la foulée, la France a également interdit les Boeing 737 MAX dans son espace aérien. L’Irlande, l’Autriche et les Pays-Bas en ont fait de même, tout comme l’Italie, à compter de 21 heures le mardi soir.
Par la suite, Le ministère japonais des Transports a annoncé jeudi qu'il interdisait l'entrée dans son espace aérien des avions américains Boeing 737 MAX, dont la plupart sont cloués au sol après deux accidents. Les compagnies japonaises ne possèdent pas encore ce type d'appareil, mais des transporteurs étrangers sont susceptibles de les utiliser, d'où la nouvelle instruction transmise par l'autorité nippone.
Etats-Unis compris, de nombreux pays ont fermé leur espace aérien aux Boeing 737 MAX 8 et 9 et, ou demandé à leurs compagnies d'immobiliser ces modèles, à la suite du crash d'un avion d'Ethiopian Airlines, dimanche près d'Addis Abeba.
De fait, cet accident survenu dimanche à Addis Abeba, et qui a fait 157 morts, est le deuxième en moins de six mois pour le Boeing 737 MAX 8. Dans des circonstances similaires, un avion identique de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer au large de l'Indonésie en octobre dernier, faisant 189 morts. Selon les experts qui ont comparé le profil du vol d'Ethiopian Airlines avec le profil de Lion air, il y a des parallèles dans leurs trajectoires et leurs variations, qui dépassent un seuil de ressemblance quant aux causes possibles de l'écrasement en Éthiopie.
Le groupe japonais ANA Holdings a annoncé en janvier une commande à Boeing de 30 appareils 737 MAX 8 dont 10 en option, mais n'a pas à ce jour remis en cause cet achat, les livraisons étant prévues au-delà de 2021. Aucune autre compagnie japonaise n'a pour le moment fait le choix de cet appareil.
Une avalanche d’interdictions et de suspensions qui mettent en mal la compagnie aérienne.