Le Mouvement Socio-Culturel Lonodji a développé un accueil chaleureux en famille par la présence massive de différentes antennes au Minader, Gabriel Mbaïrobe à l'aéroport international de Garoua.
Le peuple Sara du Cameroun a réservé un accueil chaleureux au nouveau ministre de l’Agriculture et du développement rurale à Garoua. L’association Lonodji qui regroupe en son sein tous les fils et filles issus des différentes tribus de la communauté Sara, notamment les Baguirmi, Barma, Nemar, Day, Gor, Goula, Kaba, Kenga, Kere, Laka, Mango, Mbaye, Mouroum, Nar, Ngama, Ngambaï, Pene, Sara-Kaba, entre autres. Ils ont battu le rappel des troupes estimées à près de 50 000 personnes venues fêter leur nouveau ministre mais aussi l’un des jeunes du gouvernement du 4 janvier 2019.
Selon de nombreux témoignages, de mémoire des populations, on n’a jamais observé une telle mobilisation, même comparée à une visite d’un président de la république. Gabriel Mbairobe l’a lui-même reconnu : « Je suis impressionné par la forte mobilisation que je n’ai jamais vécu. C’est un message fort du ralliement total de l’ensemble du département de la Bénoué et la région du Nord à la politique des grandes opportunités du Prédisent Biya ». Le meeting de remerciement à Paul Biya, le dimanche 24 mars 2019 à la place des fêtes de Garoua, pour la nomination du ministre de l’agriculture a battu le rappel des troupes des fils et filles de la Bénoué.
Les militants du RDPC de la section de Bénoué centre 1,2 et 3 n’ont pas caché leur enthousiasme. « C’est le poste ministériel le plus important que nous ayons eu et dont les défis San doute sont énormes » se réjouit une élite. Monsieur Gabriel Mbairobe a par ailleurs reçu l’onction des dignitaires religieux, des chefs traditionnels du Nord, des militants du RDPC de la zone 6, des jeunes par des moto-taximan, des forces vives, élites et de tout l’ensemble des populations du département de la Bénoué.
« Nous allons l’accompagner pour redonner un autre image du RDPC dans la section Bénoué Centre 2 », a laissé entendre le président de la zone 6 du RDPC, Oumarou Sanda Hamasselbe. Le ministre Gabriel Mbairobe a dit merci au président Paul Biya pour le choix porté sur sa modeste personne. « Je suis une fleur pour le département de la Bénoué et nous allons nous battre pour une agriculture de second génération au Cameroun », a-t-il déclaré au milieu des salves d’applaudissements.
Félix Swaboka
A l’issue des assises de la 14è session de la Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, le Chef de l’Etat Camerounais a été désigné par ses pairs, comme le nouveau président de cette instance et, de nombreux défis l’interpelle
Paul Biya succède à Idriss Deby Itno qui, en présentant son bilan le 24 Mars dernier à N’Djamena, a laissé entendre que pour atteindre les objectifs de cette instance, de nombreux défis restent à relever, notamment le dossier de la Taxe communautaire d’intégration qui n’a pas donné les résultats escomptés : « La sécurisation de la TCI aurait sans doute favorisé des résultats hautement appréciables. Or celle-ci, bien que convenue entre tous les États membres, n’est formalisée à ce jour que par le Gabon et le Tchad avec de surcroît, dans ces deux pays, un fonctionnement encore non optimal.», a déclaré Idriss Deby.
Au cours de l’année en cours, la Cemac croit atteindre le montant de 57 milliards FCFA, des fonds qui proviennent de la provenant de la Taxe communautaire d’intégration malgré le potentiel qui est évalué à 99,7 milliards FCFA. Le Président Paul Biya va s’atteler retirer la TCI du circuit des trésors nationaux, pour offrir à la Communauté, les moyens de sa politique et de son ambition.
Le nouveau président de la Cemac va en outre sur le dossier relatif à la relocalisation de la Commission de la Cemac en République Centrafricaine (RCA), son pays de siège statutaire. Débuté en effet dès avril 2017, le processus de relocalisation de la Commission à Bangui s’est heurté à la persistance de la crise sécuritaire, la pénurie des logements pour les fonctionnaires expatriés et les tensions continuelles de trésorerie de la Commission de la Cemac.
L’on se souvient qu’en février 2018, Idriss Deby Itno avait suspendu le processus de retour à Bangui, et demandé à la Commission de s’installer provisoirement à Malabo en République de Guinée équatoriale. Toutefois, parallèlement à son installation provisoire à Malabo, la commission a entrepris des études pour la réhabilitation du patrimoine de la Cemac à Bangui, préparant ainsi, les conditions de son retour.
En troisième défi, Le Chef de L’Etat du Cameroun va se pencher sur le processus d’élaboration du Code minier communautaire, qui a largement avancé. Ledit processus a nécessité des consultations au sein de tous les Etats membres ainsi qu’une analyse minutieuse de tous les textes nationaux ayant une incidence sur le secteur minier. La première version du Code élaboré, disponible depuis octobre 2017, a fait l’objet de discussions fructueuses entre les experts des États en septembre 2018.
Mais c’est sous Paul Biya que ces discussions sont appelées à se poursuivre pour prendre en compte les suggestions et réserves de certains États membres. Le document issu de ces échanges sera débattu, à une étape ultérieure, avec les acteurs d’entreprises minières et de la société civile avant d’être soumis pour approbation, à la réunion des ministres sectoriels, puis pour adoption au Conseil des ministres de l’Union des Etats de l'Afrique centrale.
Autre chose, les négociations avec l’Union européenne pour un Accord de partenariat économique (APE) à configuration régionale, sont appelées à s’effectuer de concert avec l’Union Africaine, car, il faut rappeler à ce propos que de fortes divergences sur le financement de cet APE, avaient entraîné une rupture des négociations par la partie européenne, le 27 octobre 2016. La relance des négociations aujourd’hui sollicitée devrait se faire sur la base des conclusions du Groupe technique en charge des Affaires douanières (GTAD), ainsi que de l’évaluation des projets de renforcement des capacités productives des Etats de l’Afrique centrale.
Seuls les résultats de ces travaux permettront, à partir de l’offre d’accès au marché figurant dans l’Accord d’étape existant déjà entre le Cameroun et l'Union européenne, de procéder à des ajustements afin de constituer une offre régionale à proposer à la partie européenne. Cette offre sera préalablement soumise pour validation à la réunion des ministres de l’Afrique centrale en charge des négociations de l’APE.
Nicole Ricci Minyem
La 14e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) s’est achevée lundi à Ndjamena, la capitale Tchadienne. Parmi les décisions prises, il y a la finalisation des réformes institutionnelles. Dans son édition de ce mardi, Cameroon Tribune revient sur les moments forts de ce rendez-vous.
Sur le point de la réforme institutionnelle, la Conférence a décidé de l’élection des députés au parlement communautaire de la Cemac au suffrage universel indirect. Elle a invité en conséquence la Commission de la Cemac à lui présenter, à sa prochaine session, les modalités d’organisation de cette élection.
Libre circulation des personnes
Sur l’état de la mise en œuvre de la libre circulation des personnes en zone Cemac, la Conférence a adopté la politique commune d’émigration, d’immigration et de protection des frontières de la Cemac. A cet égard, elle a instruit le président de la Commission de la Cemac, Pr Daniel Ona Ondo, d’accélérer l’application de l’Acte additionnel portant suppression de visa pour tous les ressortissants de la Cemac circulant dans l’espace communautaire d’une part, et d’autre part de mener des actions vigoureuses pour la mise en oeuvre de ladite politique commune.
Rapatriement des recettes d’exportations
S’agissant de la question du rapatriement des recettes d’exportations, en particulier celles des grandes entreprises, la Conférence a donné mission à la Commission de la Cemac de défendre la position commune et solidaire des six Etats membres afin d’amener ces grandes entreprises à respecter strictement la réglementation des changes en vigueur.
Financement de la communauté
Abordant la question du financement de la communauté, la Conférence a appelé les ministres des Finances à une stricte application du mécanisme autonome de financement de la communauté et de procéder, au plus tard le 31 décembre 2019, à l’apurement de l’intégralité des arriérés dus au 31 décembre 2018 par les Etats. En outre, la réflexion sur les sources alternatives de financement de la communauté devra être approfondie.
Unification du marché financier
Il a été demandé à la Beac de mettre en application les dispositions de l’Acte additionnel portant unification du marché financier de l’Afrique centrale.
Retour de la Commission à son siège
Examinant la question du retour de la Commission à son siège à Bangui, la Conférence a recommandé au président de la Commission de proposer un calendrier de retour progressif à convenir avec les autorités centrafricaines.
Surveillance multilatérale
En ce qui concerne la surveillance multilatérale, on a noté que l’état de conformité en 2018 aux nouveaux critères de convergence demeure encore contrasté d’un Etat à l’autre. Afin d’y remédier, et surtout, de disposer d’un dispositif fiable d’alerte précoce aux crises, la Conférence a instruit le président de la Commission d’accélérer la mise en place dans les Etats membres des outils pour la redynamisation de l’exercice de surveillance multilatérale, à savoir, les programmes triennaux de convergence (d’ici au 31 juillet 2019), les stratégies crédibles et exhaustives d’apurement des arriérés de paiement (d’ici au 31 décembre 2019) ainsi que des cellules nationales de surveillance multilatérale incluant la mise en place d’un système plus performant en matière d’information statistique.
Négociations entre le Congo, la Guinée équatoriale et le FMI
Tenant compte des signes de sortie d’une longue récession qui a duré quatre ans, la Conférence a demandé le renforcement de la viabilité des finances publiques dans les Etats membres, ainsi que la couverture de notre monnaie par la mise en oeuvre accélérée des mesures prises en vue du rapatriement des recettes d’exportation. La Conférence a également réaffirmé l’engagement à soutenir le Congo et la Guinée équatoriale dans la finalisation des discussions avec le FMI. La 15e session ordinaire de la Conférence se tiendra à Yaoundé, sous la présidence en exercice du président de la République du Cameroun, Paul Biya
Otric N.
Selon le Ministre des Transports (Minstranports), dans un communiqué publié ce mardi 26 mars 2019, un accident de circulation routière s’est produit dans la nuit du 25 mars dernier, aux environs de 21 heures, dans la localité de Mamb, arrondissement de Ngog-Mapubi, département du Nyong et Kelle dans la région du Centre, sur la nationale n° 3, non loin de Boumnyebel. Cet accident a laissé sur le carreau, un blessé grave et plusieurs dégâts matériels.
Dans ledit communiqué, le ministre Jean Ernest Ngallé Bibehé, fait savoir que les mesures ont été prises pour rétablir la circulation sur cet axe et rassure les usagers de la route de la reprise effective de la circulation. Dans un autre communiqué, publié toujours ce mardi, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, relève que le rétablissement de la circulation sur l'axe Yaoundé-Douala a été fait après les travaux qui ont été effectués en urgence.
Selon le Minstransport, cet accident de la circulation a impliqué un véhicule de tourisme sans immatriculation, et un camion des produits de Guinness appartenant à la société Guinness Cameroun S.A. Une enquête a été ouverte auprès du peloton motorisé de Boumnyebel en vue d’établir les responsabilités qui permettront de sanctionner les auteurs de cet accident. Les usagers de cet axe ont été appelés à plus de responsabilité et de civisme, pour éviter des événements aussi fâcheux.
Marie MGUE
En visite de travail dans cette région anglophone le weekend dernier, le ministre de l’Administration territoriale a écouté ces autorités sur la crise socio-politique qui paralyse leur zone d’habitation.
C’est tour à tour que Paul Atanga Nji a accordé des audiences aux autorités religieuses et traditionnelles du Nord-Ouest. L’objectif des deux rencontres était le même: donner la possibilité auxdites de s’exprimer et de faire leurs propositions sur la gestion de la crise qui a débuté depuis la fin de l’année 2016 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Mgr Cornelius Esua Fontem au terme de l’audience avec le patron de l’Administration territoriale au Cameroun a déclaré face à la presse «nous avons exprimé au Ministre ce que nous vivons ici et notre souhait est que des mesures soient prises pour que la situation actuelle soit maîtrisée et que la paix revienne».
Il convient de préciser que les autorités religieuses qui ont échangé avec le Ministre étaient des représentants de l’église catholique. Ils ont été conduits par Mgr Cornelius Esua Fontem l’archevêque de Bamenda. Il y avait aussi le Révérend GodWill Ncham le président exécutif de la Cameroon Baptist Church et les dignitaires musulmans qui avaient à leur tête Sarki Usman le chef de la communauté. «La seule partie qui sera victorieuse de cette situation c’est la partie qui défendra la paix. Nous prions pour cela et nous espérons que tout ira mieux», a déclaré Hamaseribe Mallam le grand imam de la grande mosquée de Bamenda.
Paul Atanga Nji pour sa part a salué la bravoure de la trentaine de chefs traditionnels venus à sa rencontre. Il a interpellé les autorités traditionnelles sur la tenue des élections prévues cette année. Il les a demandé en tant que gardiens de la tradition de servir de relais dans la sensibilisation pour que les groupes armés déposent leur arme. Les Fons ont plaidé auprès du Ministre pour plus d’efficacité dans la synergie d’actions entre les Forces de maintien de l’ordre, les chefs traditionnels et la population.
« Nous avons des défis à relever en ce qui concerne la paix. Chacun doit prêcher à son niveau la paix et la tranquillité parce que le désordre ne profite à personne. Nous avons aussi expliqué tout ce que le Président de la République a fait pour que la paix revienne dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest », a déclaré le Ministre de l’Administration territoriale.
Liliane N.
Ledit projet de loi qui sera défendu par Paul Atanga Nji, Ministre de l’Administration Territoriale, a été reçu ce lundi 25 mars 2019 lors d’une séance plénière présidée par Cavaye Yéguié Djibril.
Jusqu’ici, les ordres nationaux et les médailles de la République étaient régis par une ordonnance datant de 47 ans. Bien qu’ayant connu de nombreuses modifications, la dernière de celles-ci a été faite en 1980.
Selon le quotidien Cameroon Tribune, le texte déposer auprès du Parlement se veut être une synthèse des différents textes de lois existant jusqu’à ce jour. Il vise à actualiser les règles régissant les ordres nationaux et les médailles de la République. Avec les évolutions telles la Constitution de 1996, en plus de la loi portant création de la Croix de la Valeur militaire du Cameroun, ce texte propose un toilettage profond pour s’arrimer à la nouvelle donne.
Des Innovations que propose le nouveau texte
Les innovations majeures contenues dans ce projet concernent, notamment: l’harmonisation des délais de passage de grade dans les Ordres de la valeur et du Mérite camerounais ; l’harmonisation des grades du Mérite sportif avec ce qui se fait pour les autres ordres ; la réduction des délais nécessaires à la promotion à un grade supérieur; ainsi qu’une revue du cérémonial de remise de l’ordre du Mérite camerounais pour une plus grande valorisation de cette distinction.
Le texte, riche de 100 articles se subdivise en quatre titres. Les dispositions générales traitent des catégories d’ordres et de médailles, de leur gestion par la Grande chancellerie et des personnes habilitées à proposer aux nominations.
Le second titre concerne l’organisation et les principes de gestion des ordres, notamment les personnes susceptibles d’être nommées dans les ordres nationaux et les médailles de la République.
Les médailles de la République sont traitées dans le troisième titre, et comprennent la Croix de la valeur militaire, la médaille de la Vaillance et celle de la Force publique. Le projet de loi est bouclé avec des dispositions générales.
Comme souligné en entrée, ce projet de loi sera présenté et défendu devant la commission des Lois constitutionnelles par le ministre de l’Administration territoriale.
Source : Cameroon Tribune
A cet effet, Georges Elanga Obam, Le Ministre de la Décentralisation et du Développement local était hier lundi 25 mars 2019, face à la Commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée Nationale pour défendre deux projets de loi en rapport avec l’arsenal juridique qui devra gouverner l’élection des futurs conseillers régionaux.
Un peu plus de cinq heures d’horloge. C’est le temps qu’il a fallu au ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam pour défendre les deux projets de loi déposés mercredi dernier, et dont le but est de mettre sur pied, l’arsenal juridique nécessaire à l’élection des conseillers régionaux au Cameroun nous apprend Cameroon Tribune.
Selon le quotidien, au sortir de cet échange avec les membres de la Commission des lois constitutionnelles, Georges Elanga Obam a tenu à indiquer d’emblée que le fond des textes présentés, dont le premier porte modification du Code électoral et le second fixe le nombre, la proportion et le régime des indemnités des conseillers régionaux, n’était nullement remis en cause.
« Il a plutôt été question de discussions qui, pour un certain nombre de députés portaient sur la nécessité de réviser l’ensemble du Code électoral ou encore des questions liées à l’élection des maires et des députés », a fait observer le ministre de la Décentralisation à la presse à l’issue de la discussion en commission.
Le ministre a dû expliquer à ses interlocuteurs qu’il n’était pas question de la discussion de l’ensemble de la loi portant Code électoral, mais des dispositions de celle-ci qui doivent permettre une meilleure organisation de l’élection des conseillers régionaux, pour la mise en place des régions en vue de l’accélération du processus de décentralisation annoncée par le président de la République.
Autre point de discussion, selon quelques membres de la Commission, c’est le fait que toutes les dix régions du Cameroun, prises comme tel, auront le même nombre de conseillers régionaux. Plus simplement, certains membres de la représentation nationale souhaitaient que le nombre de conseillers régionaux soit proportionnel à la population de chaque région.
Là également des clarifications ont été apportées par le représentant du gouvernement sur l’esprit qui a animé le président de la République dans le choix arrêté, à savoir, 90 conseillers régionaux pour chaque région du pays, avec une possibilité offerte à chacun des 360 arrondissements de se retrouver au sein de cette instance. L’étape d’hier ouvre désormais la voie à l’examen en plénière du texte avant sa transmission au Sénat.
Source : Cameroon Tribune
De l’avis de certains, les pays africains, en quittant le giron occidental pour celui chinois, fuient une colonisation pour s’engouffrer dans une autre plus pernicieuse. Qu’en est-il ? Sputnicknews à ce propos, en a discuter avec un économiste chinois et pas des moindres.
Le financement de l'infrastructure signifie toujours des investissements à long terme, qui n'intéressent pas trop les investisseurs privés. Pourtant, une infrastructure développée crée des conditions pour une croissance économique accélérée, a indiqué à Sputnik Jiang Yuechun, directeur de l'Institut de l'économie mondiale et du développement auprès de l'Académie chinoise des problèmes internationaux contemporains.
C'est ainsi que l'interlocuteur de l'agence a commenté l'importance de l'Initiative chinoise route et ceinture pour les pays en développement, notamment pour l'Afrique.
« La construction de l'infrastructure demande évidemment des investissements, mais ce ne sont pas des investissements dans la consommation, mais dans le développement. […] Aussi, est-il parfaitement erroné de qualifier cette initiative chinoise de "piège de l'endettement" », a déclaré l'expert à propos des allégations de certains pays occidentaux qui accusent la Chine d'asservir économiquement l'Afrique.
Et de rappeler qu'auparavant les pays du G7 avaient opéré de la même façon.
« Le Japon, par exemple, a beaucoup investi à travers le monde. Bien des États ont des dettes, et nul n'en parle. Seulement, certains pays ont des opinions préconçues sur la Chine, ce qui s'explique sans doute par des contradictions d'ordre idéologique », a estimé le Chinois.
L'Éthiopie figure notamment parmi les plus gros bénéficiaires des investissements chinois. En 20 ans, elle a reçu de la Chine plus de 12 milliards de dollars d'investissements. Certains pays occidentaux, dont les États-Unis, affirment qu'à la différence des prêts octroyés par les institutions internationales du développement, telles que la Banque mondiale, les investissements chinois ne sont octroyés qu'à des conditions de marché.
Néanmoins, cité par le South China Morning Post, Toga Chanaka, ambassadeur d'Éthiopie en Chine, l'a démenti formellement, disant que son pays recevait des prêts chinois à différentes conditions, y compris gratuits.
Les spécialistes ont calculé que la réalisation de tous les projets dans le cadre de l'Initiative route et ceinture (BRI) permettrait de réduire de 3% le montant des frais de commerce dans le monde.
Selon les analystes, l'Initiative route et ceinture (BRI) pourrait accroître l'influence politique et économique de la Chine en connectant et en facilitant tous les types de commerce, y compris le commerce numérique, entre la Chine et des pays d'Europe, d'Afrique, du Proche-Orient et d'Asie. Plus de 60 pays y ont déjà adhéré.
Le club de la rive gauche de la Bénoué avait pourtant les arguments pour mieux faire, après cette belle entame de la partie p matérialisée par l’ouverture du score par les visiteurs à la 25e minute de jeu (1-0). Mais ils ont réussi a égalisé à la 45 mn de la première mis temps, à la reprise Avion FC du Nkam a pris le contrôle du jeu, dominant pratiquement dans tous les compartiments Coton sport de Garoua.
Et le nouveau promu a faillit douter les co-équipiers de Simon Omossola à 75e minute. Le club du nord va réussi son entame de la seconde manche à 90e minute. Sur un coup franc à l’entrée de la surface renvoyé par le mur, Bawak Etta a décoché une frappe qui a obligé le portier Désiré Nzogue à bloquer des deux poings. Malheureusement pour lui, à la chute du ballon, se trouvait le jeune Ourmarou Saly qui avait suivi et il ne s’est pas fait prier pour marque le but victorieux de verts et blancs du Nord (2-1).
Les remplacements effectués de part et d’autre n’ont pas permis à Avion FC du Nkam de revenir au score. Après sa victoire lundi 25 mars 2019 contre Avion académie FC 2-1 en match en retard de la 10e journée, l’équipe de Garoua reprend la première place du classement du groupe A avec 15 pts.
Le nouveau leader a désormais pour dauphins Apejes et Union sportive de Douala 14 points chacun. Ça se joue désormais comme dans un mouchoir de poche pour le club du nord qui devrait batailler dur pour prendre du large lors des prochaines journées, tout en espérant des faux pas à ses poursuivants .
Le nouvel entraîneur principal de l’équipe premier de Coton Sport, Emmanuel Ndoumbe Bosso arrivé dimanche 24 mars 2019, a observé le match dans la tribune d’honneur. Le chantier du technicien de Garoua, qui va continuer l'œuvre de ses prédécesseurs, consiste en reprendre la tête du championnat camerounais, lors de la phase retour. Et de maintenir leur rang dans les jours à venir.
Félix Swaboka
Une nouvelle décision de justice complique singulièrement les affaires de l’ancien président français. Le recours de celui est considéré par nombre d’observateurs comme le bourreau du feu frère guide libyen Mouammar Kadhafi contre son renvoi au tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » a été jugé « Irrecevable » par la cour d'appel de Paris ce lundi.
La cour d'appel de Paris a rejeté ce lundi 25 mars le recours de Nicolas Sarkozy contre la décision des juges de le renvoyer devant le tribunal correctionnel dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » à la Cour de cassation, a fait savoir lundi l'AFP en se référant à une source judiciaire.
Les magistrats ont jugé «irrecevable» l'appel de l'ancien Président français contre l'ordonnance des juges d'instruction du 26 mars 2018. Ils ont également refusé de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense pour contester un texte de loi qui a permis cette décision de renvoi.
Jacqueline Laffont, avocate de M. Sarkozy, a annoncé à l'AFP qu'elle formerait un pourvoi en cassation. Pour la défense de l'ancien chef de l'État, la décision rendue lundi ne constitue qu'une « étape ».
Dans le cadre de cette affaire, Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir cherché en 2014 à obtenir de Gilbert Azibert, ancien avocat général à la Cour de cassation, des informations confidentielles sur l'affaire Bettencourt en échange d'un coup de pouce pour qu'il décroche un poste à Monaco. Poste que ce dernier n’aura finalement pas eu.
Selon une source médiatique française, Au dernier moment, Nicolas Sarkozy avait renoncé à ces démarches. Ladite source explique ce revirement, en s’appuyant sur des éléments d’enquête, par le fait que Me Herzog et Nicolas Sarkozy avaient compris que leurs téléphones non officiels, dont celui ouvert par l'ex-chef de l'État sous le fameux nom d'emprunt de Paul Bismuth, étaient surveillés. Car il faut le dire, l'affaire avait été révélée par des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog à l'occasion de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007.
Ces écoutes téléphoniques, longtemps contestées par la défense de l’ex président, avaient été validées en mars 2016 par la Cour de cassation, après une âpre bataille judiciaire.
S’agissant de « l’affaire Kadhafi », à ce jour, Nicolas Sarkozy continue de tout nier en bloc. L’enquête y relative a été ouverte en 2013 et porte sur un montant de cinq millions d’euros.
Source : RTL
Contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale afin de faciliter l’accès des femmes aux services de santé en contribuant au paiement de leurs soins de santé dans les formations sanitaires (FOSA) ; Améliorer la qualité des soins dans les formations sanitaires ; Augmenter la fréquentation des FOSA, est l’objectif visé par l’antenne régionale du projet chèque santé dans la région du Nord au Cameroun.
Depuis la mise en œuvre du projet dans cette partie du pays, 30.353 chèque santé ont été vendus de 2015 à 2018 dans les formations sanitaires. Toutefois les chefs de centres de Jésus Sauve et Guérit de Garoua et de l’Hôpital de Batao dans l’arrondissement de Figuil déplore le retard dans le paiement des factures des prestataires, ce qui freine selon eux le projet. Selon le responsable marketing du projet Chèque santé au Nord–Cameroun, Samuel Moussa Sodea, 40 504 chèque santé étaient attendus de 2015 à 2018. Et 30 553 chèques santés ont été vendus avec un taux de vente de 75%.
Le gouvernement camerounais, à travers le ministère de la Santé publique (Minsanté) a mis au point une thérapie de choc. Il s'agit du chèque santé. C'est un système de prise en charge de la femme enceinte depuis les consultations prénatales jusqu'à l'accouchement, et même 42 jours après l'accouchement, maman et bébé compris, et ceci, moyennant le paiement préalable de la somme de 6000 F. Et les résultats sont palpables. Il suffit de se rendre dans l'une ou l'autre des formations sanitaires aussi bien publiques que privées déjà accréditées pour s'en rendre compte.
Ainsi, il est question dans les jours à venir, d’augmenter l’utilisation des services de soins de santé maternelle et infantile, d’améliorer la disponibilité des intrants dans les FOSA, l’amélioration de la qualité des prestations offertes aux femmes, le renforcement du plateau technique et personnel en qualité/quantité formation sanitaire. Toutefois, l’on déplore l’insuffisance des ressources humaines en quantité et qualité et Insuffisance de la qualité des prestations. Retard dans la mise à disposition des fonds pour paiement des factures des prestataires et pour fonctionnement antennes régionales.
Félix Swaboka
Aissa Doumara Ngatansou, la présidente de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) a été récompensée en France pour ses actions en faveur des victimes de viols, violences et mariages forcés au Cameroun.
Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, reçoit ce mardi 26 mars 2019, Aissa Doumara Ngatansou, la lauréate du Prix Simone Veil. La présidente de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) a reçu ce prix lors de la célébration de la 42e journée internationale des droits des femmes en France. Cette distinction dotée de 100 000 euros, a été créé par le chef de l'État français, Emmanuel Macron, en hommage à l'ancienne ministre Simone Veil, décédée en 2017, qui a défendu la loi de 1975 sur la légalisation de l'IVG en France.
Aissa Doumara Ngatansou, âgée de 47 ans, est mère de trois enfants. Elle est originaire de la région Extrême-Nord du Cameroun. En 1996, elle a cofondé une antenne de l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes (ALVF) dans la ville de Maroua. L’ALVF vient en aide aux survivantes et plaide auprès des décideurs et décideuses pour mettre fin aux mariages précoces et forcés, ainsi qu’aux autres formes de violence basée sur le genre. Grâce au soutien d’ONU Femmes, apporté dans le cadre du programme humanitaire financé par le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies et le gouvernement du Japon, l’ALVF a pu porter secours aux femmes et aux filles victimes de l’insurrection de Boko Haram dans la région et leur fournir des moyens de subsistance et un appui psychosocial.
Selon cette militante de la lutte contre les violences faites aux femmes, le mariage des enfants et le viol des jeunes filles restent des pratiques courantes dans la société camerounaise et l’insurrection de Boko Haram n’a fait qu’aggraver la situation. Elle est, dit-elle, la cause de déplacements massifs de populations dans la région, ainsi que de l’augmentation de la pauvreté et du taux d’abandon scolaire chez les jeunes filles. On assiste aussi à une recrudescence des viols et enlèvements de jeunes filles perpétrés par ce groupe terroriste. « Il faut que le gouvernement mette en place des mesures pour faire appliquer les lois qui existent déjà et permettent de punir les auteurs de la violence sexuelle », souhaite-t-elle.
Marie MGUE
Une fois n’est pas coutume, l’ONG occidentale « des droits de l’Homme » qui semble avoir été créée prioritairement pour l’Afrique et ses dirigeants épingle un pays occidental. Selon elle, la France, en continuant de vendre des armes à l’Arabie saoudite figure parmi les États complices de crimes de guerre au Yémen. L’ONG appelle les élus français à agir pour que Paris rende compte de ses transferts d’armes.
Plusieurs États occidentaux, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, continuent de fournir des armes aux membres de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite « en dépit des éléments accablants prouvant que ces armes ont été utilisées pour commettre des crimes de guerre », indique Amnesty International dans son communiqué publié ce lundi 25 mars. Le 26 mars marquera la quatrième année de l'intervention de la coalition arabe au Yémen.
En qualifiant ces pays occidentaux de « complices », l'ONG semble être particulièrement préoccupée par « l'opacité » du gouvernement français sur les ventes d'armes. Elle appelle donc les parlementaires français à « se mobiliser et agir » pour que le gouvernement « rende compte de ses transferts d'armes, d'équipements connexes, et de prestations d'assistance technique».
« Il s'agit de donner l'assurance aux yéménites et aux français, qu'à aucun moment, les transferts français n'ont pu servir à commettre ou à faciliter des violations graves du droit international humanitaire», souligne l'organisation.
Amnesty International rappelle qu'«en particulier depuis l'affaire Khashoggi », Paris ne cesse de « démentir l'importance des ventes d'armes françaises ».
En novembre dernier, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, a assuré sur France 2 que la France avait « des règles extrêmement strictes pour les ventes d'armes » et qu'elle interdisait « de vendre des armes qui puissent toucher les civils ».
Auditionné le 13 février 2019 à l'Assemblée nationale sur les ventes d'armes, le chef de la diplomatie française a affirmé que l'action militaire de l'Arabie saoudite au Yémen se faisait essentiellement par voie aérienne et que la France ne fournissait «rien à l'armée de l'air saoudienne ».
Le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 opposant le gouvernement issu de la révolution de 2012 aux rebelles Houthis. Le conflit s'est internationalisé en mars 2015 avec l'intervention de nombreux pays musulmans menés par l'Arabie saoudite en soutien au gouvernement en place. L'Iran soutient les rebelles mais dément leur livrer des armes. La situation humanitaire y est qualifiée par l'Onu de « pire crise humanitaire du monde », le dernier bilan du conflit datant de 2016 faisant déjà état de 10.000 morts. La majorité de la population risque la famine et des maladies comme le choléra font rage.
Source : sputniknews