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S’il a reconnu des manquements aux systèmes antérieurs vendredi dernier à l’Assemblée nationale, Joseph LE a surtout montré les avancées de la formule à venir.

 

L’honorable Datouo Théodore a porté la préoccupation au perchoir. Qu’est-ce qui bloque l’implémentation du Système informatique de gestion intégré des personnels de l’Etat et de la solde (Sigipes) ? Quatre ans après le basculement vers la phase II, qu’est-ce qui bloque ? Le Sigipes I toujours mis en œuvre ne va-t-il pas continuer à plomber les carrières des personnels de l’Etat ?

Pour y répondre, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Joseph LE a expliqué l’implémentation du Sigipes depuis le commencement, autant qu’il a présenté les réformes à venir. Elles prennent en compte les nouveaux besoins des usagers.

De prime abord, rapporte Cameroon Tribune, le Minfopra a reconnu les insuffisances de cet outil informatique d’accompagnement de la réforme de déconcentration de la gestion du personnel et de la solde, notamment Sigipes I et Antilope (système antérieurs). Avec notamment la création de matricules multiples, l’incohérence des référentiels entre Sigipes I et Antilope (système antérieur), ainsi que la faible maîtrise desdits systèmes.

Sigipes II est mis en place en 2015, suite à un contrat signé entre l’Etat du Cameroun et le Cameroun Audit Conseil (CAC). Suite à plusieurs problèmes, il faut aujourd'hui « prendre en compte les besoins qui n’avaient pas été inclus dans le cahier de charges du Sigipes II), a relevé Joseph LE.

Des éléments tels que la biométrie, l’amélioration de l’assiduité des agents à leur poste de travail, l’éradication des problèmes d’agents fictifs et d’indemnités indues, ainsi que la numérisation des archives sont à inclure dans la nouvelle formule. A en croire le ministre, la biométrie permettra de garantir l’identification des agents, autant qu’il est important de dématérialiser les procédures administratives et les archives.

Ce à quoi s’attèle un groupe de travail interministériel depuis fin 2018. « Tout est mis en œuvre pour la finalisation de ce projet actualisé à la lumière des nouveaux besoins », a rassuré le ministre.

En attendant, les agents de l’Etat continuent de subir le calvaire dans le suivi de leurs dossiers. Les agents de l’Etat des différentes régions continuent d’effectuer le déplacement pour Yaoundé pour le suivi de leur carrière et de leur solde.

 

Otric N.

Pour la première fois en 2019, les députés ont procédé vendredi dernier, à une séance de questions orales aux membres du gouvernement. 

 

Au cours de la séance plénière conduite par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, a ouvert le bal. Au menu, le fonctionnement des pylônes installés à Bakassi depuis 2017.

Dans sa question, l’honorable Ngalle Daniel s’est inquiété de ce que la péninsule de Bakassi soit coupée du Cameroun, malgré la construction de quatre pylônes de communication par le Génie militaire. Des infrastructures livrées en 2017. Or, le réseau est absent, à en croire le député. Interpellé sur ce sujet, le Mindef a rappelé le contexte et le cadre de ce projet. «Joseph Beti Assomo a indiqué que le Génie militaire a respecté son cahier de charges qui consistait en la construction de quatre pylônes dans quatre localités de Bakassi. Ce qui a été fait », rapporte Cameroon Tribune.

A ce jour, a-t-on appris, ces infrastructures restent protégées sur le terrain par les forces de défense. Or, le volet relatif à l’installation du réseau relevait du ministère des Postes et Télécommunications et des différents opérateurs de téléphonie mobile. Selon le Mindef, la fibre optique déjà installée entre Kumba et Mudemba par le Minpostel, a été coupée.

L’accident survenu sur la fibre optique et l’insécurité qui prévaut dans la région du Sud-Ouest freinent l’avancée des travaux. A en croire le ministre, ce problème devrait être réglé aussitôt que les forces de défense y auront fait régner la sécurité. Le Mindef a par ailleurs profité de cette tribune pour rappeler que le Génie militaire n’agit pas comme un établissement public administratif ou comme une entreprise qui soumissionne à des marchés.

C’est un agent d’exécution qui ne s’occupe pas des marchés, mais agit dans le cadre des missions qui lui sont confiées, avec les moyens correspondants. Il compte à son actif plusieurs réalisations, dont les marchés modernes de Bertoua et de Sangmélima, la construction du village des pêcheurs à Isangele, ainsi que le prolongement du Boulevard de la Réunification à Douala ou encore la route Mora-Dabanga-Kousseri, en cours.

Rappelons que Bakassi est aujourd'hui une zone considérée par le gouvernement camerounais comme étant une zone de développement prioritaire. Le journal des projets 2010 dénombre 132 actions. Il s'agit essentiellement de l'ouverture et du reprofilage de routes, de la construction et de l'équipement d'édifices publics, du financement de l'agriculture, de l'aménagement de sites de pêche, de la construction de centres communautaires classiques ou multimédia.

Otric N.

C’est dans un communiqué survenu suite à une rumeur sur les réseaux sociaux et faisant état d’une possible indisponibilité, cette fin du mois de mars 2019, des soldes des militaires et autres personnels de l’Etat, que le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Béti Assomo, a tenu à rassurer les uns et autres sur l’effectivité de leurs traitements.

 

Tout est parti avons-nous appris d’une source introduite, d’une panne informatique au Centre national pour le développement de l'informatique (CENADI), l’hébergeur du système informatique de gestion des personnels de l'Etat.

Sans qu’il ne nous ait été expliqué le pourquoi et le comment, un document du ministère de la Défense relatif au traitement salarial des militaires s’est retrouvé partagé sur les réseaux sociaux. L’on ne sait par quelle alchimie certains en sont arrivés à la conclusion que le paiement des soldes des personnels militaires et civils de l’Etat pourrait ne pas être effectif ce mois de mars.

Si l’on commence à s’habituer à la propagation de ces fausses nouvelles dont l’objectif à n’en point douter est de provoquer un soulèvement populaire spontané, des mesures drastiques doivent être prises pour empêcher ces individus dont la malveillance n’est plus à démontrer, de continuer à sévir.

Telle que l’on peut se représenter les choses, il s’agit pour certains de frapper de tous les côtés en espérant trouver la faille qui leur permettra d’implémenter leurs obscures desseins pour notre pays. Si la forteresse est imprenable, des coups répétés peuvent néanmoins la fragiliser en certains points d’où la nécessité d’agir rapidement et de manière « efficiente ».

Ci-dessous, le communiqué du ministère de la Défense pour rassurer son personnel sur la disponibilité des salaires ce mois.

 

Communiqué du Ministère de la défense

« Des informations colportées sur les réseaux sociaux par des individus ostensiblement malveillants, et exécutants de commanditaires tapis dans l’ombre, et dont l’objectif désormais bien avéré est de porter atteinte à la cohésion de l’Institution militaire, après avoir lamentablement échoué dans la promotion de l’irrédentisme, voudraient faire croire que le paiement de la solde des militaires et fonctionnaires de l’Etat du Cameroun pourrait ne pas être effectif en ce mois de mars 2019. Il s’agit en réalité de la mauvaise interprétation d’une note interne aux Forces de Défense, relative aux difficultés mineures d’ordre purement technique survenues dans la chaîne institutionnelle globale de traitement de la solde, et du reste déjà solutionnées.

Un minimum d’honnêteté, de curiosité voire tout simplement d’esprit critique aurait sans nul doute épargné à ces boulimiques de fake news mués en pyromanes de la toile de s’abîmer dans cette imposture, une de plus, et l’humiliation qui en résulte n’est que le juste prix de leur forfaiture. Quelle est donc la limite de la récurrente bêtise humaine si ce n’est, pour ces ennemis de la République, lâches de la blogosphère, trahis, exposés et vulnérabilisés par leurs propres turpitudes, de faire un pas en avant pour basculer dans le vide glauque, convaincus qu’ils sont d’une vérité qui n’existe que dans leurs fantasmes obscurantistes, et nulle part ailleurs !!! »

Ces dernières sont la principale source des inondations que les populations vivent, depuis que les pluies ont commencé

 

C’était encore le cas le week-end dernier. Une fois de plus, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a déploré l’incivisme des populations riveraines qui a effectué une descente il y’a quelques jours, accompagné par les responsables de la Société  Sogea-Satom.

L’un des responsables de ce département ministériel a expliqué que : « Le problème ne vient pas de l’ouvrage, mais des canalisations voisines. Une grille de protection de l’ouvrage a été obstruée par des déchets des riverains côtés Deido et Bonabéri. L’encombrement de ceux-ci par les déchets a causé un débordement des eaux ».

Par ailleurs, un document a été rendu public dans lequel les ingénieurs des Travaux Publics lèvent tout équivoque quant à la qualité de cette  infrastructure : « Plusieurs ouvrages hydrauliques ont été construits de part et d’autre pour l’évacuation des eaux. C’est à ce niveau que les déchets venus des deux côtés ont bouché les canalisations ».

En plus, les responsables de  Sogea Satom ajoutent que plusieurs équipes ont été mobilisées pour la première phase, afin de trouver des solutions qui vont permettre de résorber le débordement des eaux sur la chaussée à l’entrée Est du pont sur le Wouri : « Ont été curés : le dalot sous la chaussée vers l’ancien pont a été curée, les caniveaux dans la zone concernée et du côté droit dans le sens Deido vers Bonaberi à environ 70% (travaux en cours). En un exutoire d’environ 120m a été créé à la sortie du dalot sus-évoqué ».

Le chantier de construction du 2e Pont sur le Wouri a démarré en mars 2013. L’ouverture à la circulation s’est faite quelques quatre ans plus tard, en octobre 2017. Au ministère des Travaux Publics, tout comme chez ses partenaires, on ne semble pas s’alarmer malgré l’urgence de la situation : « Ces inondations tombent avant la réception définitive. Ça nous laisse le temps de régler les problèmes de ce genre. Pour qu’une fois après la réception définitive, le pont soit totalement à l’abri de ces désagréments », a-t-on laissé entendre.

En rappel, le 2e pont sur le Wouri dont les travaux ne sont pas encore arrivés à terme, sont financés à hauteur de 120 milliards de FCFA. De nombreux partenaires au développement le Co–finance : l’Agence française de développement (65,6 milliards), le Fonds C2D (21,6 milliards) et l’Etat du Cameroun, avec environ 32 milliards de FCFA.

 

Nicole Ricci Minyem

Frontalières au Nigéria, les aires de santé du Mayo-Tsanaga accueillent de nombreux réfugiés et déplacés de guerre. Lors  de ladite visite effectuée jeudi dernier, le Dr Manaouda Malachie a remis aux formations sanitaires de cette zone de conflits, un important don constitué de matériel roulant et médical.

 

Reconnu d’être un travailleur acharné, la visite, au départ de courtoisie s’est muée par la force des choses, en celle de travail. Freinant son allure, Manaouda Malachie a, dans chaque formation sanitaire dans laquelle il s’est arrêté, pris le temps de faire un diagnostic du fonctionnement de cette dernière. Ainsi ont été passés au scanner, L’accueil, le circuit du malade, sa prise en charge, la salubrité des lieux et les conditions de travail du personnel. L’occasion faisant le larron, il a enregistré de nombreuses doléances.

S’expliquant sur sa motivation, le Minsanté a déclaré : « Mon souci au bout du compte s’inscrit dans une démarche pour un service de qualité. Il faut se le dire, on peut ne pas avoir des infrastructures  de pointe, mais on devrait avoir la volonté de bien servir et c’est à ça que je vais m’atteler. »

Joignant la parole à l’acte, le Dr Manaouda Malachie, dans son souci déclaré de préserver l’intégrité du malade et d’assurer la qualité de sa prise en charge, a pris des mesures à l’encontre des centres de santé clandestins auxquels il a été demandé l’arrêt immédiat des activités. Des cas qui feront école si l’on s’en tient aux propos du Ministre qui affirme vouloir assainir le secteur de la santé et ce, même dans les zones les plus difficiles à l’instar de celle en conflit dans laquelle il se trouvait.

Cette visite surprise n’est pas la première effectuée par le Minsanté dans cette région dont il est originaire. Au mois de février déjà, il visitait l’hôpital régional de Maroua.

 Pour cette autre effectuée dans le département du Mayo-Tsanaga, son département d’origine également, département meurtri par les attaques de Boko Haram et dont les formations sanitaires accueillent de nombreuses victimes des exactions perpétrées par les terroristes sans forcément avoir les équipements et/ou le personnel adéquats, il s’est précisément arrêté à l’Hôpital de district de Mokolo, au Centre de formation podo-orthopedique de oura-Tada, au Centre de santé intégré privé catholique de la même localité.

A ces formations sanitaires et d’autres, il a remis d’importants dons. L’hôpital de district de Mokolo a bénéficié d’un véhicule 4x4, tandis que l’œuvre médicale UEEC de Tourou et le centre de santé protestant de Toufou, tous deux victimes des exactions des combattants de Boko Haram au mois de février, ont bénéficié pour leurs parts d’importants stocks de matériels de santé.

L’Office des étrangers de Bruxelles a lancé une campagne d’information sur les conséquences des séjours irréguliers des étudiants en Belgique.

 

En Belgique, le Cameroun occupe la première place du classement des nationalités introduisant le plus grand nombre de demandes de visa pour études. De par le monde, une demande de visa pour études en Belgique sur 5 est introduite par un ressortissant camerounais.

La Belgique encourage l’arrivée d’étudiants étrangers sur son territoire. Ces échanges permettent à une partie de la jeunesse camerounaise de suivre des spécialisations n’existant pas dans leur pays et contribuent à la vitalité des relations belgo-camerounaises.

Les autorités belges tiennent néanmoins à éviter que ne se développent des filières d’immigration irrégulière. L’accès et le séjour sur le territoire belge sont conditionnés au respect des procédures légales, de la transparence et de la sincérité. Les autorités belges sont particulièrement attentives à ce que de faux documents ne soient produits à l’appui des demandes de visa d’études.

Etre proactif. C’était le but visé par l’Office des étrangers de Bruxelles, à travers sa séance d’informations sur l’immigration clandestine, le 15 mars dernier à l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala. «Une session qui, comme l’a rappelé Vincent Bodson, consul du Royaume de Belgique au Cameroun, s’adressait en général à toutes les personnes souhaitant migrer Outre-Quiévrain, mais de façon particulière, aux étudiants », rapporte Cameroon Tribune. Cette session  s’inscrit dans le cadre d’une campagne d’information et de prévention lancée dans plusieurs pays par cet Office, service fédéral belge chargé de la gestion de la population immigrée et dépendant du ministère de l’Intérieur.

Proactif, c’est le terme utilisé par Marlies Elebaut, fonctionnaire à l’immigration à l’Office, qui a reconnu que le problème d’immigration clandestine des Camerounais «n’est pas grave », même s’il est «très difficile de donner des statistiques correctes » sur le phénomène. Les chiffres disponibles sont plutôt ceux des arrestations des Camerounais en situation irrégulière: autour de 200 individus en 2018.

Toutefois, la présence du service fédéral belge au Cameroun se justifie par un fait: «On s’est aperçus qu’il y a beaucoup d’étudiants qui utilisent des documents frauduleux, ce qui montre le désir de vouloir entrer ou rester de façon irrégulière en Belgique. Et nous aimerions les prévenir des conséquences », a expliqué Dame Elebaut.

Ces conséquences, c’est bien entendu une interdiction d’entrée sur le territoire belge, qui peut aller au-delà de trois ans. Mais en plus, une fois qu’on est à nouveau autorisé en Belgique, il faudra rembourser les frais de son rapatriement et de son séjour en centre de rétention. « Ce sont des coûts énormes », prévient Marlies Elebaut.

Autre coût important: celui de la vie dans ce pays. Pour les étudiants par exemple, le coût moyen par mois se situe dans une fourchette de 450 000 à 500 000 FCFA, entre nourriture, hébergement et matériel. Vaut mieux donc être parfaitement préparé. Pour cela, les candidats aux études supérieures dans le Royaume doivent se diriger vers « Campus Belgique », où ils recevront toutes les informations correctes dont ils ont besoin.

 

Otric N.

Le président gabonais Ali Bongo est définitivement rentré dans son pays après plusieurs mois de convalescence au Maroc, suite à l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en Arabie Saoudite le 24 octobre 2018. Visiblement affaibli par la maladie, il a été accueilli par une immense foule.

 

Le samedi 23 mars, l’aéroport Léon Mba a été transformé en place assiégée. Les Librevillois se sont déplacés en masse pour accueillir et surtout pour voir le président Ali Bongo jadis déclaré mort il y a quelques mois. « On l’a vu, il est bel et bien vivant. Facebook et le mensonge des sosies, c’est terminé », a lancé un des partisans du président Bongo au micro de la Radio France Internationale (RFI).

La foule était au rendez-vous pour accueillir Ali Bongo, ainsi que les cadres du parti démocratique gabonais, au pouvoir. Une mobilisation qui n’a pas laissé, l’intéressé indifférent. Lorsqu’il est sorti de l’aérogare, le président gabonais, qui s’appuie sur une canne, a tenté de s’approcher de la foule avant de revenir vers son gros 4x4 où il s’est engouffré avec son épouse Sylvia.

Pour les partisans d’Ali Bongo, ce retour est tout sauf une mauvaise nouvelle, tant il sonne le glas des appréhensions sur l‘état de santé de leur leader mais surtout sur sa capacité à diriger leur pays. Difficile donc samedi pour les pro-Bongo de faire l‘économie de leur joie.

Ali Bongo est rentré dans sa résidence privée de la Sablière. Son cabinet reste cependant muet sur son agenda.

Pour rappel, Ali Bongo avait été surpris par un AVC le 24 octobre 2018 alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite. Paralysé du fait d’une ‘hémiplégie’ droite, il n’a point baissé les bras. Après un mois d’intense lutte contre la maladie, il a rejoint le Maroc sous l’invitation de son frère et ami Mohammed VI pour poursuivre sa rééducation. Quatre mois ponctué de soins, d’apprentissage, Ali Bongo Ondimba a quitté son fauteuil roulant et se tient désormais debout aidé par une canne pour poursuivre sa mission en tant que président de la république du Gabon.

Danielle Ngono Efondo

Selon les informations diffusées sur RFI, le président rwandais Paul Kagame doit ouvrir ce lundi 25 mars à Kigali l’Africa CEO Forum. C’est la septième édition de ce rendez-vous des chefs d’entreprise du continent, organisé par le magazine Jeune Afrique et par la Banque mondiale. Ce forum économique doit rassembler pendant deux jours quelque 1 500 participants. Ils doivent discuter notamment de l’instauration d’une zone de libre-échange sur le continent africain.

 

Si l’Africa CEO Forum se tient cette année à Kigali, c’est parce que c’est dans la capitale rwandaise, il y a exactement un an, qu’a été signé l’accord de création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC). Quarante-neuf pays africains, un seul objectif : faire passer les échanges intra-africains de 15% à 25% du commerce total du continent dans les dix ans.

Mais un an après, un nombre insuffisant de pays a ratifié l’accord permettant de le mettre en œuvre. Le Forum de Kigali vise donc à accélérer ce processus et à réfléchir aux moyens de le concrétiser : comment alléger les procédures administratives, accélérer la construction d’infrastructures, protéger les intérêts et les industries de chaque pays ? Une quarantaine de panels et autres ateliers seront consacrés à ces questions.

Les 1 500 participants attendus seront surtout des chefs d’entreprises venus d’Afrique et du monde entier, mais également des chefs d’Etat et de gouvernement. Le togolais Faure Gnassingbé et l’éthiopienne Sahle-Work Zewde sont annoncés, ainsi que le président congolais Félix Tshisekedi, qui devrait présenter, au cours du Forum, les contours de son programme de relance économique pour la RDC.

 

La RDC à l'honneur                          

Le président congolais est à Kigali depuis dimanche soir. Les deux présidents ont eu un premier tête-à-tête dans la soirée, suivi d’un dîner en comité restreint. Vital Kamerhe, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, et des proches collaborateurs de Paul Kagame ont été associés à ce repas.

Ce lundi, tous deux participeront à l’inauguration de l'Africa CEO Forum. Pour cette édition 2019, la RDC sera à l’honneur. Il est prévu que Félix Tshisekedi s’adresse mardi aux participants pour parler des opportunités d’investissement dans son pays. Une délégation d'hommes d’affaires de la RDC a d’ailleurs fait le déplacement à Kigali.

Selon des sources proches de la présidence congolaise, le numéro un congolais profitera de son séjour à Kigali pour parler de la paix dans la région. Il entend ainsi poursuivre ses efforts de rapprochement entre le Rwanda et l’Ouganda d’une part, le Rwanda et le Burundi d’autre part. Le Burundi devrait en effet être la prochaine étape de la tournée de Félix Tshisekedi dans la région.

 

Danielle Ngono Efondo

Dans un post publié sur sa page facebook ce 24 mars, l’ancien Chef de la Division de la Communication au ministère de la Défense et actuel Conseiller technique dans ce même département ministériel a laissé comme un « testament » à ceux qui l’ont lu, au cours des huit dernières années

 

« Bonjour, j’ai pris un peu de recul entre temps, pour faire surtout le vide et me détacher d’une fonction qui me collait à la peau. Des ennemis ont trop vite triomphé, pensant que je pouvais être déçu de ma situation actuelle. Je voudrai dire que le seul souvenir qui me restera comme un trophée et de manière résiliente, après 8 ans passés à la DIVCOM, (ce qui est le record absolu), est le témoignage de satisfaction que m’a fait monsieur le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense au cours de mon installation.

 

Un témoignage bref, sincère et élogieux qui récompensait 8 années de lutte contre les imposteurs de la République. Mais en toute chose il y a une fin, et il faut savoir tirer du bonheur en ce que nous avons fait, surtout quand cela a été fait avec loyauté et abnégation. Je n’ai sûrement pas été infaillible. Je vous remercie tous pour votre indulgence, je remercie surtout et d’abord les combattants de la toile, ceux qui m’ont encouragé et soutenu, les républicains, et les patriotes. Nous ne quitterons jamais le bateau. Nous sommes des combattants de conviction et non de poste. Ne laissons jamais l’ennemi nous vaincre. En 8 ans, je me suis construit une image qui ne m’appartient plus.

 

Même si je devrais prendre ma retraite dans quelques jours, sans que ce ne soit une sanction, car le 5 avril prochain j’aurai 58 balais, mes forces seront investies avec vous pour continuer le combat de cette belle défense populaire, chère à notre pays. Maintenant, aux délateurs, à tous ceux qui auront passé leur temps à m’insulter, voyez-vous, je suis fier d’avoir mené le bon combat, et je ne m’arrêterai sous aucun prétexte. Dès que les institutions seront attaquées, je me joindrai à la cohorte. A toi qui te reconnais sous cette coupole, je dois te dire comme Antoine de Saint-Exupéry « si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ».

 

Que n’ai-je pas vu et entendu? Insultes, railleries, calomnies… la bonne nouvelle est que je vous pardonne, et j’éprouve de l’aisance à réaliser que vous vous sentiez heureux dans l’abjection, c’est votre droit. On se reverra certainement. Pour les copains des fora, je ne laisse rien, je ne suis pas parti. Les Fake news sont une gangrène qu’il faut tuer. A mon cadet, le tout nouveau DIVCOM, je lui souhaite le meilleur. A très vite.

 

Colonel Didier Badjeck

La Conférence des Chefs d’État de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale a tenu sa 14ème session ordinaire, le 24 mars 2019 à N’Ndjamena (République du Tchad), sous la très haute présidence de Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Chef de l’Etat, Président en Exercice de ladite Conférence. 

 

Étaient présents :

 

Son Excellence Monsieur Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine ;

Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo ;

Son Excellence Monsieur Joseph DION NGUTE, Premier Ministre, Représentant le Président de la République du Cameroun ;

Son Excellence Monsieur Julien NKOGHE BEKALE, Premier Ministre, Représentant le Président de la République Gabonaise ;

Son Excellence Monsieur Francisco Pascual OBAMA ASUE, Premier Ministre, Représentant le Président de la République de Guinée Equatoriale.

Le Président de la Commission de la CEMAC, Pr Daniel ONA ONDO, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour.

 

Outre les membres du Conseil des Ministres de l’UEAC et du Comité Ministériel de l’UMAC, ont également participé aux travaux :

La Vice-présidente de la Commission de la CEMAC ;

Le Gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale ;

Le Président du Parlement Communautaire ;

La Présidente de la Cour de Justice Communautaire ;

Le Premier Président de la Cour des Comptes Communautaire ;

Le Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale ;

Le Président de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale ;

Le Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale ;

Les Commissaires de la Commission de la CEMAC et les premiers Responsables des Institutions, Organes, Institutions Spécialisées et Agences d’Exécution de la CEMAC.

La Conférence a été précédée de la 33ème session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (UEAC), tenue le 22 mars 2019 et de la réunion de Concertation des Ministres du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale, tenue le 23 mars 2019.

La Cérémonie solennelle d’ouverture de la Conférence a été marquée par l’allocution du Président de la Commission de la CEMAC et par le discours de Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Président en Exercice de la Communauté.

 

A cette occasion, les Chefs d’Etat et des Délégations, par la voix du Président en exercice, se sont réjouis du retour du Président ALI BONGO ONDIMBA au Gabon après une longue période de convalescence qui l’a tenu loin de son pays.

 

Dans le même élan, la Conférence a rendu un hommage particulièrement mérité à Son Excellence Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine, pour la signature, le 6 février dernier, des Accords de Khartoum qui augurent de la fin d’une longue période de souffrances infligées au Peuple frère de Centrafrique.

 

A l’issue de cette cérémonie d’ouverture et après la photo de famille, la Conférence a poursuivi ses travaux à huis clos.

 

A l’entame de l’examen des points inscrits à leur ordre du jour, les Chefs d’État ont pris connaissance du Rapport sur la mise en œuvre de la Feuille de Route du Président en Exercice de la Conférence.

Au terme de la présentation de son Rapport, Son Excellence IDRISS DEBY ITNO, a été chaleureusement félicité par Ses Pairs, pour l’excellente qualité dudit rapport ainsi que pour les résultats obtenus. A cet égard, pour les actions restantes, ils ont instruit le Président de la Commission aux fins de finaliser diligemment celles en cours de réalisation.

 

A leur tour, le Président Denis SASSOU NGUESSO, Président dédié au Programme des Réformes Economiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) et le Premier Ministre Joseph DION NGUTE, au nom du Président BIYA, Président dédié au processus de rationalisation des Communautés Economiques Régionales, ont fait à la Conférence les rapports respectifs sur l’état d’avancement de ces Programmes.

 

Sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du PREF-CEMAC, la Conférence, tenant compte des signes de sortie d’une longue récession qui a duré plus de quatre ans, a adressé ses félicitations au Président dédié au PREF-CEMAC, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la République du Congo pour les avancées enregistrées.

 

Sur cette base, la Conférence encourage tous les États et l’ensemble des Institutions économiques, monétaires et financières de la CEMAC impliquées dans la mise du Programme à poursuivre leurs efforts pour renforcer la viabilité des finances publiques, et la couverture de notre monnaie par la mise en œuvre accélérée des mesures prises en vue du rapatriement des recettes d’exportations.

 

Par ailleurs, la Conférence a invité à la solidarité entre les Etats et à accélérer l’aboutissement des négociations pour les programmes du Congo et de la Guinée Equatoriale. Ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces deux pays dans la finalisation des discussions avec le FMI.

 

Prenant connaissance de l’état d’avancement du processus de rationalisation des Communautés Economiques, la Conférence a félicité Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, Président dédié à la Rationalisation des CERs pour les avancées significatives enregistrées dans ce processus de rationalisation des CERs en Afrique Centrale placée sous Sa Haute Présidence Dédiée.

 

Afin d’accélérer ce processus et de capitaliser les résultats ainsi enregistrés, le Président Dédié à ce Programme a informé la Conférence de l’organisation d’un Sommet Extraordinaire conjoint CEEAC/CEMAC dans un avenir proche.

 

Poursuivant ses travaux, la Conférence des Chefs d’Etat a suivi successivement les communications du Gouverneur de la Banque Centrale.    

 

S’agissant de la question de rapatriement des recettes d’exportation en particulier des grandes entreprises, la Conférence a donné mission à la Commission de la CEMAC de défendre la position commune et solidaire des six Etats membres afin d’amener celles-ci à respecter strictement la réglementation des changes en vigueur.  A cet égard, les Chefs d’Etat et des Délégations ont donné des orientations précises pour la conduite de ladite mission.

 

Examinant les questions relatives à la Surveillance Multilatérale, la Conférence a pris acte des performances macroéconomiques des Etats membres ainsi que l’état de conformité en 2018 aux nouveaux critères de convergence de la CEMAC, qui demeurent encore contrastés d’un Etat à un autre. En vue d’y remédier et, surtout, de disposer d’un dispositif fiable d’alerte précoce aux crises, la Conférence a instruit le Président de la Commission d’accélérer la mise en place dans les Etats membres des outils pour la redynamisation de l’exercice de la surveillance multilatérale, à savoir les Programmes Triennaux de Convergence (d’ici au 31 juillet 2019), les stratégies d’apurement des arriérés de paiement crédibles et exhaustives (d’ici au 31 décembre 2019), ainsi que l’opérationnalisation des Cellules Nationales de surveillance multilatérale, incluant la mise en place d’un système plus performant en matière de l’information statistique.

 

Evoquant la liquidation de la Compagnie Communautaire « Air-CEMAC, et l’affectation du boni de cette liquidation, la Conférence d’une part, a adopté deux Actes Additionnels qui abrogent l’un la création de ladite compagnie et l’autre la fixation de son siège et, d’autre part, a décidé de rétrocéder les apports des Etats membres au Fonds de Développement de la Communauté (FODEC).

S’agissant de la finalisation des Réformes Institutionnelles de la CEMAC, la Conférence a décidé de l’élection des Députés au Parlement Communautaire de la CEMAC au suffrage universel indirect et de l’autonomisation des Ecoles communautaires. Elle a invité, en conséquence, la Commission à lui présenter, à sa prochaine session, les modalités d’organisation de cette élection.

 

Sur l’état de la mise en œuvre de la libre circulation des personnes en zone CEMAC, la Conférence des Chefs d’Etat a adopté la Politique Commune d’Émigration, d’Immigration et de Protection des Frontières de la CEMAC. A cet égard, elle a instruit le Président de la Commission de la CEMAC, d’une part, d’accélérer l’application de l’Acte Additionnel portant suppression de visa pour tous les ressortissants de la CEMAC circulant dans l’espace communautaire, et, d’autre part, de mener des actions vigoureuses pour la mise en œuvre de ladite Politique Commune.

 

A son tour, le Président de la BDEAC a présenté la situation de son Institution et des réformées menées en son sein. De ce rapport, il apparaît que celle-ci a nettement accru son volume d’interventions de financement des économies de la sous-région. Toutefois, tout en se réjouissant de cette embellie, la Conférence a recommandé au Président de la BDEAC la poursuite des réformes afin de restaurer sa crédibilité et d’accroître davantage ses capacités de financement. A cet égard, la Conférence a instruit le Gouverneur d’accélérer le processus de décaissement des fonds au profit de la BDEAC pour permettre le financement des entreprises.

 

Réagissant à la présentation du rapport du Président de la COSUMAF, les Chefs d’Etat, ont donné des orientations circonstanciées en vue de résoudre les difficultés particulières que connait cette institution. Dans ce cadre, la Conférence a instruit la BEAC de mettre en application les dispositions de l’Acte Additionnel portant unification du marché financier de l’Afrique Centrale.

 

Abordant la question du financement de la Communauté, la Conférence des Chefs d’État a appelé les Ministres des Finances à une stricte application du mécanisme autonome de financement de la Communauté et de procéder, au plus tard le 31 décembre 2019, l’apurement de l’intégralité des arriérés dus au 31 décembre 2018 par les Etats, tout en recommandant une amélioration de la gouvernance au niveau de l’ensemble des Institutions communautaires.

 

En outre, elle a particulièrement exhorté le Président de la Commission de la CEMAC à approfondir la réflexion sur les sources alternatives de financement de la Communauté.

 

Prenant connaissance des difficultés de fonctionnement du Centre Inter-états d’Enseignement Supérieur en Santé Publique de l’Afrique Centrale (CIESPAC), la Conférence a décidé de l’autonomisation du CIESPAC au plan administratif et financier par rapport à sa tutelle actuelle, l’Organisation de Coordination pour la lutte Contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC). Le CIESPAC sera ainsi érigé en Institution Spécialisée, à l’instar des autres Ecoles communautaires.

 

Au titre des mesures individuelles, la Conférence des Chefs d’Etat a entériné la nomination de Monsieur BEMBA BERAL au poste de Secrétaire Général Permanent du Système de la Carte Rose CEMAC.

Examinant la question du retour de la Commission à son Siège à Bangui, la Conférence a recommandé au Président de la Commission de proposer un calendrier de retour progressif à convenir avec les Autorités centrafricaines.

 

Prenant la parole avant la clôture des travaux, le Représentant du Chef de l’Etat Gabonais a remercié les Chefs d’Etat et des délégations pour le soutien et la solidarité qu’ils ont exprimé à l’endroit de Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise à l’endroit duquel ils formulent leurs meilleurs vœux de prompt rétablissement. 

 

Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat et des Délégations ont adressé leurs remerciements au Président de la République du TCHAD, au Gouvernement et au Peuple tchadien pour l’accueil chaleureux et les marques de délicates attentions dont toutes leurs délégations respectives ont fait l’objet pendant leur séjour à N’Ndjamena.

 

Les travaux de la quatorzième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité et de franche fraternité, témoignant de leur ferme volonté de faire progresser l’intégration en Afrique Centrale.

 

La quinzième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se tiendra à Yaoundé, République du Cameroun, sous la Présidence en Exercice de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République du Cameroun.

 

N’DJAMENA, le 24 Mars 2019

 

Pour la Conférence des Chefs d’Etat,

 

Le Président en Exercice

 

IDRISS DEBY ITNO

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