« Le Cameroun va à la confédération, hélas ! »
Les Nations-Unies, comme d’habitude, ont laissé entendre qu’elles peuvent intervenir au Cameroun au sujet de la crise anglophone. Ce discours sibyllins traduit une rupture fondamentale et met surtout en évidence les risques d’une gestion fondée sur les principes rigides, l’entêtement et le tout sécuritaire.
L’ONU va venir au Cameroun, et ce n’est certainement pas pour combattre les Sécessionnistes au profit du gouvernement, Mais pour s’interposer et imposer les conditions d’une négociation entre deux camps ennemis !
Deux camps ennemis ! Autrement dit, deux groupes armés dotés de la même légitimité et à qui il faut imposer la paix, de gré ou de force. Hélas ! Le Gouvernement a réussi à transformer un mouvement larvaire en une Armée rebelle à qui la Communauté internationale attribue maintenant une légitimité analogue à celle de l’Armée Nationale Camerounaise !
En moins de deux ans !
Je ne sais pas comment sont nos dirigeants ! Du haut de leurs postes, ils n’écoutent personne ! Bien pire, ils assimilent toute analyse objective qui pourrait guider une action publique intelligente en un acte d’antipatriotisme !
Quelqu’un vous dit que si vous buvez cette source, vous aurez le choléra, et au lieu de l’écouter pour au moins bouillir l’eau, vous l’accusez de vouloir votre mort ! Et quand maintenant vous êtes malade, au lieu de vos en prendre à votre entêtement, vous l’accusez de vous avoir jeté un mauvais sort !
C’est exactement cela nos dirigeants !
Pourtant, il suffisant d’une simple analyse pour comprendre ce qu’il fallait faire avec le problème anglophone dès le départ, en partant d’un certain nombre de principes :
Conséquence, vous vous retrouvez avec seulement 3 frères qui doivent nourrir les 5, ce qui est insupportable. Pour le cas anglophone, cela signifie que la démarche de contrainte exerce une contrainte économique qui ne laisse les capacités utiles du Cameroun qu’à 60% de ses capacités.
Il n’existe donc aucun mécanisme humain qui peut conduire à maintenir de force les Anglophones dans les liens d’un Etat unitaire. En poursuivant dans cette voie sans issue, le Gouvernement conduit l’Etat du Cameroun à la perdition. Les pays les plus solides du monde, puissamment industrialisés et qui fabriquent les armes, comme la France avec la corse, la Grande-Bretagne avec l’Irlande du Nord, la Russie de Poutine avec la petite Tchétchénie, et la grande Chine avec le Tibet ont rampé à genoux devant les Sécessions et n’ont eu leur salut qu’en leur accordant un statut fédéral.
Comment a-t-on pu croire qu’un petit pays, aussi pauvre et sous ajustement comme le Cameroun pouvait se payer le luxe d’une Sécession représentant 20% de sa population !
C’est hallucinant d’irresponsabilité!
Comment a-t-on pu croire un seul instant que l’ONU pouvait laisser passer cette situation sans intervenir rapidement, alors même que sa responsabilité dans cette situation était engagée ? Déjà, sans cette responsabilité, elle intervient sans demander l’avis des protagonistes. Elle l’a fait par exemple au Soudan et a piloté la sécession du Sud-Soudan. Comment a-t-on pu imaginer un instant qu’elle allait rester insensible à cette situation dont elle se sentait elle-même responsable ?
C’était un non-sens absolu !
Peut-être que l’objectif de l’Etat unitaire était très beau, mais la valeur d’un projet ne se limite pas à ses objectifs, aussi beaux soient-ils, mais tient aussi et surtout d’ailleurs de sa faisabilité opérationnelle. Du point de vue anthropologique, le projet n’était pas faisable.
Malheureusement, le Gouvernement est resté aveuglé par son dogme d’Etat unitaire et ses « unité nationale », perdant ainsi toutes les belles occasions qui se sont présentés à lui pour mettre fin à cette dynamique infernale.
En 1991, lors de la Tripartite, deux groupes s’étaient violemment opposés : les partisans de l’Etat unitaire avec un pouvoir fort et centralisé, et les partisans d’un Etat Fédéral. Pour couper la poire en deux, la Tripartite avait opté pour un Etat unitaire décentralisé. La formule fut adoptée dans la Constitution de 1996.
L’écrasante majorité de la population camerounaise apprécia cette solution, soit pour des motifs idéologiques de préférence d’un Etat unique tut en donnant aux Régions une autonomes, soit pour des raisons tactiques, dans le but d’essayer la décentralisation avant d’envisager plus tard une éventuelle fédération.
Malheureusement, avec ses atermoiements, ses diversions, le Gouvernement se comportera comme s’il ne l’avait accepté que pour gagner du temps. Au point où, il finira par agacer même les Anglophones les mieux disposés à son égard, amplifiant par le fait même la séduction à la fédéralisation immédiate.
Et il aggravera la situation en étouffant par la violence le mouvement fédéraliste, autrement dit, des Camerounais qui aiment leur pays, mais demandent qu’on change de modèle.
Erreur tragique qui nourrira le Monstre Absolu, l’Immonde Sécession ! Ce mouvement déjà très vieux, mais qui avait vécu jusque-là de manière larvaire y trouvera un terrain propice pour se développer et imposer sa légitimité non seulement aux populations anglophones, mais sur le plan international.
Aux Fédéralistes qui négociaient dans les institutions et craignaient l’Etat, l’action du Gouvernement a suscité et amplifié des Sécessionnistes qui ont déclaré l’Etat hors la loi, comme puissance occupante et qu’ils combattent par le feu et le sang.
L’expérience de l’Armée camerounaise très aguerrie, les arrestations, les extraditions des Chefs politiques et les descentes des élites locales ont nourri quelques espérances, mais loin de s’apaiser, la Sécession a plutôt tendance à se cancériser, multipliant des métastases sous forme de groupes armés plus ou moins politisés et en tout cas, incontrôlables.
Un tabou a été brisé, un mythe est tombé : l’Etat que les dirigeants avaient cru invincible se retrouve incapable de neutraliser une Sécession qui est en train de le détruire publiquement, ouvertement, sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit, réduit à des dénonciations impuissantes pendant que les rebelles font régner leur loi!
Quel était le besoin d’aller éprouver l’Etat dans un tel bourbier ? Une Sécession ?
C’est vraiment terrible !
Maintenant, les Nations vont venir ! C’était également prévisible. Mais ce ne sera pas pour prendre le côté du Gouvernement, mais pour écouter deux parties : le Gouvernement, assimilé au Cameroun Francophone, et les Forces Sécessionnistes, assimilées aux Anglophones.
Et qu’on ne se fasse aucune illusion. L’élite anglophone civile sur laquelle le Gouvernement ou des Francophones comptent n’aura pas grand-chose à dire, car ce n’est pas elle qui est armée, et donc, ce n’est pas elle qui crée les problèmes. Ce sont des chefs militaires et politiques de la Sécession, car c’est eux qui ont un pouvoir de nuisance qu’’ils prouvent chaque jour et qui, de ce fait même, s’imposent de plus en plus à l’imaginaire des populations anglophones comme des vrais défenseurs, car eux ne pleurnichent pas comme les Fédéralistes, mais agissent et font mal.
L’ONU sera donc là. Elle n’acceptera pas la Sécession anglophone, mais elle n’acceptera non plus l’Etat unitaire du Gouvernement. Elle ne pourra que demander le retour à a Fédération de 1961 comme base de discussion, puisque c’est la seule forme institutionnelle du Cameroun qu’elle connaît. Les autres évolutions ultérieures ne l’intéresseront pas, c e d’autant plus que ce sont es évolutions qui sont à la source des contestations.
Les négociations se feront donc sur la base de la Fédération de 1961, dont les termes seront revus. Ce qui signifie en clair qu’on va vers une Confédération à deux Etats, avec tout ce que cela implique des droits symétriques :
Voilà en clair ce qui attend le Cameroun. C’est comme au football que nous voyons maintenant au Mondial. Quand une équipe perd toutes ses occasions, l’équipe adverse finit par renverser la vapeur.
Et c’est exactement cela qu’on vit : si les Nations Nations-Unies mettent pied au Cameroun, nous allons immédiatement à la Confédération.
Il nous reste encore peu une espérance : que Dieu éclaire l’esprit des gens qui nous commandent et qu’ils proclament immédiatement la Fédération à 10 Etats.
Pour la dernière fois, il faut proclamer la Fédération Camerounaise en 10 Etats et il faut le faire immédiatement !
Malheur à nous si l’ONU met ses pieds sans que le Cameroun soit déjà fédéral ! Nous serons perdus !
« Le chauffeur du bus était au téléphone, et c'est de là qu'il a perdu le contrôle », témoignait Ibrahim Sadjo Brandao. Un accident de la circulation routière causé par un bus VIP de 70 places appartenant à l'agence de voyage “Touristique Express” en provenance du septentrion Cameroun.
Parmi les victimes de cet accident, deux responsables de l'organisation non gouvernementale (ONG) Jesuit Reliefs Services (JRS) en service dans l'arrondissement de Garoua Boulaï. Ces derniers ont été identifiés sur place. Il s'agit de Alain Feke Hamadou, chargé du suivi du programme de l'autonomisation des jeunes et son chauffeur.
Le responsable de l'ONG Catholique Jesuit Reliefs Services revenait de Bertoua où se trouve le siège régional de la structure, chef-lieu de la région de l'Est. « Ils étaient au nombre de trois à bord du pickup blanc de leur société. Celui qui a été évacué d'urgence à l'hôpital régional de Bertoua est de la croix rouge. C'est au-cours de l'évacuation que Alain Feke Hamadou a rendu l'âme. Le chauffeur est mort sur le champ », a raconté un témoin et premier volontaire au secours des victimes. Un autre témoin a ajouté que le troisième passager du pickup, qui était alors sous soins intensifs à l’hôpital régional de Bertoua, avait été transporté à Mandjou.
Voici encore des vies qu'il faut dénombrer suite à l'incivisme observé sur la voie publique suite à l'excès de vitesse inimaginable des conducteurs, les dépassements en troisième position sans visibilité lointaine, l'usage des téléphones portables par les conducteurs durant la conduite. Connaissant l'État défectueux de la nationale N°1 de Bertoua à Garoua Boulaï, inondée de nid-de-poule, la broussaille en bordure de route qui réduit considérablement la visibilité lointaine des conducteurs, l'absence ou l'inexistence des panneaux de signalisations dans l'ensemble de la région. L'on se souvient qu'en février dernier René Samba Yesus, président du syndicat des transporteurs professionnel urbain avait organisé un séminaire au bénéficie des transporteurs exerçants à l'Est et les agences de transports interurbains avaient brillé par leur absence.
Aujourd'hui, nous sommes obligés de rendre un hommage en reprenant en cœur l'artiste musicien camerounais de renommée internationale Black Rogers « La route ne tue pas, mais c'est nous qui tuons ! ». Notons ici que c'est dans la ville de Letta que se trouve le centre d'instruction du bataillon d'intervention rapide (BIR) de l'Est.
Bossis Ebo'o
Les populations, sans distinction aucune, étaient devant leurs écrans et ont vécu de bout en bout la qualification de l’équipe nationale pour la Can Egypte 2019.
La rencontre était tant attendue à Garoua, car depuis le retrait de la Can 2019 au Cameroun par la Caf, avait semé la confusion chez des supporters qui étaient dans le suspens quant la possibilité de qualification des Lions indomptables. Il a fallu attendre cette victoire de 3 but à 0 contre l’équipe comorienne pour que le doute soit dissipé définitivement. Dans les domiciles et autres lieux de forte concentration humaine, un seul point était à l’ordre du jour ce samedi, celui de visionner en direct de la télévision cette rencontre décisive.
Comment les « Garouaens » ont vécu la qualification des Lions ?
Cas pratique, dans un bar au quartier Doualaré à Garoua. Ici, les fans du foot sont confortablement installés et ont hâte de voir le premier but des lions indomptables. A la 36ème minute du jeu, ils peuvent exprimer leur joie grâce à l’ouverture du score par la magnifique réalisation du capitaine Eric Maxim Choupo-Moting. A l’instant la bière coule à flot pour célébrer ce but et en demander un autre. Mais, il a fallu attendre la cinquante deuxième minute pour faire soulever d’autres bières avec le coup de pieds magique gauche de Christian Bassogog qui signe le deuxième but camerounais. « Les carottes sont cuites », va clamer Amadou Benjamin un fan de l’équipe nationale du Cameroun pour déplorer le sort de l’équipe comorienne. Clinton Njie qui va faire saler l’addition à moins de deux minutes de la fin du temps réglementaire en mettant les supporteurs dans l’euphorie générale avec le troisième but.
Pour finir, les populations de Garoua retiennent le score ayant sanctionné cette rencontre à savoir trois buts contre zéro, en faveur des lions indomptables. Et le ticket qualificatif est désormais acquis par ceux-ci. La plupart des personnes interrogées sont unanimes, le Cameroun a des matières technique, tactique et même humaine pour faire une excellente Can 2019 en Egypte, la victoire de cette après-midi l’a déjà préfiguré.
Il faut indiquer que le public de Garoua dans son immensité assure son indéfectible soutien à l’équipe nationale de football pour la prochaine Can 2019, car Clarence Seedorf et ses poulains sont plein de vigueur pour aller plus loin dans les compétitions sportives futures. Cela se sent !
Innocent D.H
Le Cameroun sur la route du Caire. Les Lions Indomptables de football ont décroché ce samedi 23 mars 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, leur ticket de qualification pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 qu’abritera l’Egypte. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un point, les hommes de Clarence Seedorf se sont imposés sans trembler face aux Comores, sur un score de 3-0, lors de la 6e journée des éliminatoires de la Can Total 2019.
Les hommes d’Amir Abdou ont essayé pendant les vingt premières minutes de tenir face à une équipe camerounaise offensivement solide, dans ce duel qui s’est déroulé sous une pluie accompagnée d’un vent plutôt violent. Il a fallu attendre la 38e minute de jeu pour que le tenant du titre, ouvre le score, devant un public fortement mobilisé. Une prouesse du capitaine Choupo-Moting qui a exploité avec succès un bon service de Tageu. Les visiteurs vont essayer de revenir au score, mais la défense camerounaise a déjoué toutes leurs tentatives.
De retour des vestiaires, les champions d’Afrique en titre, ont repris le jeu à leur compte. Christian Bassogog, le meilleur joueur de la dernière Can, a réconforté ses coéquipiers en inscrivant le deuxième but camerounais sur une belle frappe. Le Cameroun dont un nul était satisfaisant, est déjà à l’abri de toute surprise (2-0). Les Comoriens quant à eux, sont au bord du gouffre, leur rêve de participer à la Can, s'est envolé. Les Camerounais très en forme dans leur dispositif, ont perpétué leur menace dans la défense adverse déjà déstabilisée.
Entré en jeu, le Lion Indomptable de l’Olympique de Marseille Clinton N’jie a alourdi l’addition vers la fin du match (89e) avec la troisième réalisation. Avec une victoire à la clé, le pays hôte de la Can 2021, fait désormais partie des nations déjà qualifiées pour la prochaine Can prévue du 15 juin au 13 juillet prochain en Egypte. Les Comoriens éliminés sur le terrain, espèrent une suite heureuse au Tas. En effet, les Comores ont saisi le Tas pour demander la disqualification du Cameroun suite à la perte de son statut de pays hôte de la Can 2019. Une plainte qui selon certains observateurs de la scène sportive camerounaise ne pourra pas aboutir pour la simple raison que le Cameroun n’a pas signé son accord cadre. Affaire à suivre…
Marie Mgué
La célèbre chanteuse et actrice a déclaré que Wade Robson et James Safechuck – dont les allégations contre feu le roi de la pop ont refait surface dans le récent documentaire « Leaving Neverland » – « étaient ravis d’être là » et que ce qui leur serait arrivé « ne les a pas tués ». Ces commentaires ont été faits au journal britannique The Times dans un article publié vendredi. Dans ledit article, elle a également déclaré que les besoins sexuels de Jackson étaient ses besoins sexuels.
Des déclarations qui ont suscité de nombreuses réactions d’indignation sur la toile. Streisand, 76 ans, dit croire « absolument » aux allégations d’abus de Robson et Safechuck, mais blâme davantage leurs parents que Michael Jackson.
« Ses besoins sexuels étaient ses besoins sexuels, qu’ils viennent de son enfance ou de son ADN», a-t-elle dit au Times. « Vous pouvez dire ‘violés’, mais ces enfants, comme vous les avez entendu dire [Robson et Safechuck adultes], étaient ravis d’être là. Ils se sont mariés et ils ont tous les deux des enfants, donc ça ne les a pas tués. »
Barbra Streisand, qui a croisé Jackson au cours de leur carrière, a ajouté qu’elle a de la peine pour les victimes présumées du feu roi de la pop.
« Je me sens mal pour les enfants », dit-elle. « Je me sens mal pour lui. Je blâme, je suppose, les parents, qui ont permis à leurs enfants de coucher avec lui...»
Parmi les réactions d’indignation recensées, figure en bonne place celle de Dan Reed, le réalisateur de « Leaving Neverland ». visiblement choqué, il a écrit sur Twitter le même vendredi : « Ça ne les a pas tués, vous avez vraiment dit ça? » D’autres internautes étaient tout aussi indignés.
« En tant que fan à vie, je suis profondément déçue de vos remarques concernant Michael Jackson », a écrit une utilisatrice de Twitter, Lisa Bee. « Je ne comprends pas comment vous pouvez être si méprisante à l’égard des abus qu’il a infligés et des dommages qui ont été causés. C’est tellement antipathique pour TOUTES les victimes d’abus sexuels. »
Un autre, dont le pseudo sur Twitter est simplement Jen, a écrit : « Ce que vous avez dit sur les victimes de Michael Jackson est vraiment dégoûtant. Les victimes ne sont pas ravies d’être agressées. »
Michael Jackson est décédé à l’âge de 50 ans en 2009 des suites d’un arrêt cardiaque causé par la prise d’un cocktail de médicaments mortel.
Source: NY daily News, le 22 mars 2019
Ladite nouvelle fonctionnalité en est encore à la phase de test. Par cette dernière, les développeurs de la célèbre messagerie visent l’objectif de permettre aux utilisateurs de facilement identifier le spam qui désormais dans l’application sera marqué d’un symbole particulier, selon une information du portail WABetaInfo.
La nouvelle fonctionnalité appelée «Info envoyée» permettra aux utilisateurs de recevoir plus d’informations sur les messages reçus et notamment d’identifier le « spam ». Ce terme désigne un message indésirable non sollicité par l’internaute qui le reçoit. Cette information sera disponible dans la section «Information sur le message» et apparaîtra dans la version bêta 2.19.80. Cette nouvelle option se trouve actuellement en phase de test Selon WABetaInfo.
« En utilisant cette fonctionnalité (non encore disponible), l'utilisateur saura combien de fois le message a été transféré », cela sera inscrit dans la publication.
Parallèlement, les informations supplémentaires n'apparaîtront que sur les messages envoyés. Si l'utilisateur souhaite savoir combien de fois le message reçu a été transféré, il faudra le transmettre à quelqu'un d'autre.
En outre, les messages qui ont été transmis plus de quatre fois seront marqués d'un symbole particulier. Les développeurs de la messagerie ont ajouté que cette fonctionnalité visait à aider les utilisateurs à identifier le spam.
Auparavant, le même portail avait annoncé l'introduction d'une autre option anti spam qui permettra de contrôler qui peut ajouter de nouveaux utilisateurs dans les discussions de groupe.
Bien que les statistiques relatives au nombre d’utilisateurs de cette application au Cameroun nous soient inconnues, l’application Whatsapp dans notre pays est sans aucun doute dans le peloton de tête des applications de messagerie les plus utilisées.
Si pratique, facile d’utilisation et permettant de communiquer à moindre coût voir gratuitement si l’on bénéficie d’une connexion wifi, force est de constater qu’elle est devenue un vecteur par excellence de propagation de fausses nouvelles. Celles-ci se répandent comme une traînée de poudre avec des conséquences souvent dommageables pour l’intégrité des personnes voir même la sécurité des pays.
Si avec les applications de messagerie standard telles que Yahoo, Gmail etc., la gestion des spams a été rendue facile en ce sens qu’une fois identifiés, en quelques clics l’on peut les rediriger vers un dossier précis et donc ne plus les voir dans nos boites de réception, avec la nouvelle mise à jour Whatsapp et la mention « info envoyée », ces derniers seront identifiés au premier coup d’œil, toute chose qui permettra aux utilisateurs s’ils le désirent, de ne pas perdre des précieuses minutes de leur temps à les lire voir de stopper leur diffusion en supprimant.
Dans les années 80 déjà, la Libye du feu Guide libyen Mouammar Kadhafi était dans le viseur des occidentaux dont en particulier la Grande Bretagne.
Selon le site d’information sputniknews qui cite The Times qui se serait procuré ledit rapport déclassifié, en 1986, les autorités britanniques avaient un projet de riposte à une possible attaque libyenne contre Gibraltar. Le risque d’une frappe libyenne s’expliquait par le soutien de Londres aux bombardements de Tripoli et Benghazi menés par les États-Unis.
Le ministère de la Défense britannique se préparait à une possible attaque de la Libye contre Gibraltar en riposte au soutien de Margaret Thatcher aux bombardements de Tripoli et Benghazi en 1986, révèle The Times se référant à un document déclassifié.
« À la suite des actions militaires américaines contre la Libye, il y a un risque accru d'attaque libyenne contre des cibles britanniques», peut-on lire dans ce document auparavant classé comme «top secret ».
Selon le rapport, les autorités britanniques estimaient que la Libye pouvait utiliser ses bombardiers Tu-22 livrés par l'URSS afin de frapper Gibraltar avec cinq bombes de 1.000 kilogrammes. Elles ont autorisé l'interception de tout avion «suspect» s'approchant de Gibraltar.
À cette fin, la Royal Air Force y a déployé un avion d'interception Phantom ainsi que des systèmes de missiles sol-air Rapier.
Londres avait également peur que Gibraltar ne soit visé par un attentat. D'après le rapport cité par The Times, « différentes organisations terroristes en Espagne » étaient « liées à la Libye ». C'est pourquoi, un contrôle plus strict a été introduit à l'égard des populations nord-africaines en provenance du Maroc.
Le 15 avril 1986, Washington a effectué une série de frappes aériennes en Libye, ciblant notamment la résidence de Mouammar Kadhafi à Tripoli. Environ 60 militaires et civils libyens ont été tués dans ces attaques.
Il s'agissait d'une riposte des États-Unis à l'attentat dans le club La Belle, à Berlin-Ouest, le 5 avril 1986. Le Président Ronald Reagan avait alors accusé la Libye de cet attentat qui a fait trois morts dont deux militaires américains. À l'époque, Tripoli a démenti son implication dans cette attaque mais a payé en 2008 une indemnisation aux familles des victimes américaines afin de normaliser ses relations avec Washington.
Source : Sputniknews
Cette copie révèle que certains clubs indexés ne se reconnaissent pas dans les accusations portées contre eux par le Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc). Les clubs indexés qui sont restés indifférents, risquent d’être censurés par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Le Comité Ad hoc mis sur pied par la Fecafoot pour enquêter sur l’affaire relative aux salaires impayés par les clubs, a rendu sa copie le 19 mars 2019. Du travail effectué, il ressort que quatre clubs reconnaissent effectivement devoir des créances à leurs joueurs. Ces derniers ont reçu comme date limite pour se mettre en règle, le 15 mai au plus tard. Lesdits clubs sont l’Union sportive de Douala qui doit payer 3.050.000 F de salaires. Avion du Nkam doit deux primes de match, une estimation financière n’ayant pas été faite. As Etoa Meki reconnaît une dette de 300.000 F exclusivement pour les primes de match. Et PWD de Bamenda, qui devait verser 1.500.000 F à ses sportifs après leur accession en Ligue 1.
Dans la copie du Comité Ad hoc de la Fecafoot, il est dit que six clubs affirment ne pas avoir ni de salaires, ni de primes à verser à leurs joueurs. Toutefois, la commission retient que News Stars, Bang Bullet, Cosmos du Mbam, Dragon de Yaoundé, Renaissance de Ngoumou et Matelots disposent d’un délai de 72h, après réception de la correspondance pour présenter les documents «soulevant leurs prétentions». Alors que Colombe du Dja et Lobo, Apejes de Mfou et Feutcheu Fc ont contesté, avec pièces justificatives à l’appui, leur présence dans la liste des clubs débiteurs.
Aussi la copie révèle que 11 clubs, n’ont pas donné suite aux demandes d’information adressées d’abord par la Fecafoot, puis par le comité ad-hoc. Astres de Douala, Fovu de Baham, As Fortuna, Unisport du Haut-Nkam, Yaoundé II FC, National Polytechnic, Tonnerre Kalara Club, Aigle Royal de la Menoua, Racing de Bafoussam, Ngaoundéré University et Canon de Yaoundé sont les principaux concernés.
Ils disposent d’un délai de 72h dès réception de la correspondance de mise en demeure. Faute de quoi, ils seront considérés comme redevables et traduits devant le conseil de discipline. Le comité a recommandé la mise en place par la Fecafoot d’une plate-forme permanente de contrôle et de veille pour la bonne exécution des engagements contractuels entre les joueurs et leurs clubs.
Liliane N.
Baghouz où se trouve le dernier bastion syrien a été ainsi définitivement perdu par l’Etat islamique grâce aux actions conjuguées des forces démocratiques syriennes de l’alliance Arabo-Kurde soutenue par les Occidentaux(Fds). « Baghouz a été libérée. La victoire militaire sur Daech a été remportée », a écrit sur tweeter Mustafa Bali le porte-parole des Fds. Il ajoute : « le soi-disant califat a été totalement éliminé ». Toute chose qui conforte cette actualité sur l’éradication de l’organisation djihadiste en syrie.
Ce que représente la chute de Baghouz
Il faut indiquer avec précision que Baghouz est un village de l’Est de la Syrie, proche de la frontière irakienne. Sa chute marque le couronnement de quatre années d’efforts pour venir à bout des djihadistes. Cependant, il ne faut pas perdre de vue le fait que l’Etat islamique constitue toujours une menace latente. Il recourt d’ailleurs à des tactiques de guérilla, à partir des zones situées dans des déserts plus à l’Ouest.
A son apogée en 2014, l’on se rappelle encore comme si c’était hier que l’organisation terroriste contrôlait un territoire aussi vaste que celui de la Grande Bretagne en Irak et en Syrie, où elle avait imposé un règne de terreur.
Les stratégies de l’Etat islamique pour maintenir sa menace
Avant la proclamation de la victoire par les Fds, des bombardements ont eu lieu jusqu’à tard dans la nuit. Les djihadistes à force de subir la pression militaire dans une petite bande de territoire au bord du fleuve Euphrate dans la province de Deir Ez-Zor. Il ne restait qu’une seule « colline contrôlée par l’EI », selon un responsable des forces Arabo-Kurdes.
Malgré tous ces indices qui concourent à traduire l’anéantissement total de Daech en syrie, loin de s’avouer vaincue, l’organisation a quelques heures avant l’annonce de sa défaite, fait diffuser une vidéo sur les réseaux sociaux appelant ses partisans à mener des attaques contre « les ennemis » en Occident. Ce qui explique que la défaite ne décourage nullement l’organisation terroriste Etat islamique qui, semble-t-il a entamé sa mue en organisation clandestine. Elle parvient tout de même à mener des attaques sanglantes.
Innocent D.H
Les mouvements des gilets jaunes atteignent leur 19ème acte ce samedi. Vu les allures inquiétantes qu’ont connues les contestations la semaine dernière avec la mise à sac de plusieurs édifices ainsi que des incendies à ciel ouvert, le Gouvernement français a décidé d’enrichir davantage son dispositif répressif contre les manifestants. C’est ainsi que les militaires de l’opération sentinelle sont exceptionnellement appelés en renfort. Une opération qui s’ajoute aux interdictions de manifester sur les Champs-Elysées ou dans certains secteurs de Toulouse, Bordeaux, Nice. Il y a eu aussi en amont, la hausse des amendes pour participation à une manifestation interdite. Cependant, la décision pour le Gouvernement de mobiliser l’armée en renfort des forces de l’ordre suscite des critiques dans les rangs de l’opposition et inspire une double problématique. Quels sont les moyens pour les soldats ? Et pour quelle mission ?
Les contours de la mission
La mission obéit à une logique précise. Le porte-parole du Gouvernement Benjamin Griveaux, a annoncé mercredi dernier : « les militaires seront placés devant des bâtiments officiels et autres points fixes ». L’objectif affiché étant celui de permettre aux forces de l’ordre positionnées à ces endroits pendant les manifestations d’être mobilisées sur le terrain pour assurer le maintien de l’ordre.
Mais, l’opposition craint que les militaires soient en première ligne, alors que leur métier ne s’articule pas autour du maintien de l’ordre. Ils ne devraient pas aller au contact des manifestants. Nonobstant ces critiques, le Gouvernement a précisé ce jeudi qu’ils ne seraient pas envoyés au front. « Notre ennemi, ce n’est pas les gilets jaunes. Notre ennemi, c’est les terroristes. Soyons clairs : les militaires ne vont pas se mettre à arrêter les gilets jaunes, ils ne vont pas foncer dedans ou ouvrir le feu. Ils ne seront pas en première ligne », a assuré une source gouvernementale à l’AFP.
L’usage des armes est-il envisageable ?
Jean-Luc Mélenchon le leader de la France insoumise décriait mercredi soir lors d’un débat entre chefs de partis sur le Plateau de BFMTV, « si vous mettez un militaire devant un bâtiment, vous lui dites de protéger le bâtiment et quelqu’un vient, il fait quoi ? Il tire ? ». Contrairement à la Police et à la Gendarmerie, les militaires de la force sentinelle ne sont pas formés ni équipés pour maintenir l’ordre. En cas de problème que feraient les militaires ? Recourir à leurs armes ? Ce serait irresponsable », a de son côté tweeté le député LR Eric Ciotti.
Auprès de l’AFP, une source gouvernementale, a mentionné que les militaires de la force sentinelle étaient déjà habitués à ces situations, et qu’en aucun cas consigne ne leur serait donné de tirer.
Innocent D.H
Sans nul doute, les camerounais feront le plein d’œuf du Stade Ahmadou Ahidjo. Car les Lions indomptables descendent sur la pelouse cet après-midi, pour chercher leur ticket de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 qui va finalement se jouer en Egypte. Conscients du fait que c’est une partie qui a beaucoup d’enjeux, les responsables du Stade Ahmadou Ahidjo savent que les camerounais répondront présents pour soutenir leur équipe. Raison pour laquelle des dispositions ont été prises pour qu’ils vivent le match en toute sérénité. «Le Stade Ahmadou Ahidjo est prêt à accueillir cette rencontre, un grand match que nous attendons tous. Le Stade est absolument prêt comme vous pouvez l’imaginer», affirme Timothée Mete dans les colonnes de notre confrère Le Jour N°2897.
Pour ce qui est des dispositions pratiques qui ont été prises pour ce match, Timothée Mete indique que l’ouverture du Stade est prévue pour 11 heures 30. «Les billets ont été mis en vente depuis mercredi. Monsieur le Ministre des Sports et de l’Education physique a pris toutes les dispositions pour que toutes les commissions du Comité d’organisation travaillent en étroite collaboration. Les entreprises qui nous accompagnent à la maintenance du Stade ont procédé à tous les installations sont prêtes pour un grand spectacle samedi où nous attendons environ 40 000 spectateurs, puisque c’est la capacité du Stade», ajoute-t-il.
Pour revenir aux enjeux du match de ce jour, il faut préciser que les Lions indomptables champions d’Afrique jouent leur place à la Can 2019 aujourd'hui. Et notons qu’il y a trois possibilités qui sanctionnent un match de football: la victoire, le nul ou la défaite. Et à la fin de la rencontre qui va opposer les Lions indomptables du Cameroun aux Coelacanthes des Comores, l’une de ces possibilités sera confirmée. Pour le sélectionneur national Clarence Seedorf et ses poulains, le résultat du match doit avoir le visage de l’une des deux premières possibilités.
La dernière possibilité n’est pas envisageable pour les Lions. Car, un nul suffira aux champions d’Afrique en titre pour obtenir leur qualification à la phase finale de la Can, prévue en juin prochain en Egypte. Toutefois, le groupe rêve d’une victoire au cours de cette rencontre comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires.
Liliane N.
« Le Bureau Exécutif de Coton Sport s'est (également) accordé sur la nomination de Monsieur Emmanuel Ndoumbe Bosso comme nouvel entraîneur principal de l’équipe première de Coton Sport pour une durée d’un an renouvelable. Monsieur Emmanuel Ndoumbe Bosso rejoindra le club dès que possible et une cérémonie de présentation sera organisée, à son arrivée, au complexe sportif du club », indique une note publiée par le président du club, Fernand Sadou.
Une nouvelle page s'ouvre pour Coton Sport avec l'arrivée de Didier Gomes Da Rosa. A Garoua, cette nouvelle suscite des commentaires au sein des fans du club. Ces derniers sont unanimes, Coton sport doit, avec Ndoumbe Bosso, retrouver le niveau de 2008 où le club avait atteint la finale de la Champions league, après s'être emparé du doublé (coupe-championnat) au Cameroun. La mission confiée à ce technicien Camerounais rompu à la tache d’entraîneur pour avoir entraîné les clubs de renommée au Cameroun.
Le désormais ex-entraîneur de Yong Sport Academy de Bamenda vient de signer un contrat d’une année renouvelable avec les champions du Cameroun en titre. Emmanuel Ndoumbe Bosso n’est plus l’entraîneur de Yong Sport Academy de Bamenda (YOSA). L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale A’ vient d’être porté à la tête de Coton Sport de Garoua. L’ancien coach des Astres de Douala remplace sur le banc de touche de Coton Sport, l’ancien Lion Indomptable, Bertin Ebwelle. Champion du Cameroun la saison dernière avec le club du Nord, ce dernier n’a pas souhaité renouveler son contrat arrivé à terme le 13 mars dernier.
Après la phase aller du championnat, Coton présente un bilan plus que mitigé avec 3 victoires, 2 défaites et 3 matchs nuls en 8 rencontres. Il faut ajouter à cela, une élimination prématurée en Ligue des champions en début de saison. Le chantier du technicien qui va continuer l'œuvre de ses prédécesseurs, consiste en reprendre la tête du championnat camerounais, lors de la phase retour.
« C'est vrai, Emmanuel Ndoumbe Bosso s'y connait mais je crois que s'il veut concrétiser il lui faut procéder au recrutement de nouveaux joueurs, des attaquants et défenseurs percutants», laisse-t-on entendre. Emmanuel Ndoumbe Bosso, rejoindra le club dès que possible et une cérémonie de présentation sera organisée, à son arrivée, au complexe sportif du club. Par ailleurs, le bureau exécutif rappelle que les objectifs du club n’ont pas changé, à savoir : sur le plan national, gagner le titre de champion du Cameroun et la coupe du Cameroun ; sur le plan international, aller le plus loin en compétitions interclubs africains (minimum phase de poules).
Félix Swaboka