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Soupçonné de détournement de deniers publics lors de l’achat du matériel militaire auprès du français Magforce, le nom de l’ex-ministre de la Défense est aussi cité dans une affaire similaire avec l’entreprise espagnole Defex.

 
Après l’affaire Magforce qui a déjà conduit à l’incarcération de l’ancien ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, voici de nouvelles accusations qui pèsent contre l’enfant de Zoetele. Dans cette seconde affaire, Edgard Alain Mebe Ngo’o est soupçonné d’avoir développé un système de corruption et de détournement avec l’entreprise publique espagnole de vente d’armes Defex. Avant le Cameroun, Defex avait déjà, grâce à ses réseaux, développé son système de corruption pour gagner des marchés en Angola et en Arabie Saoudite. Au Cameroun, l’entreprise espagnole était chargée, entre 2010 et 2011, au moment où Edgard Alain Mebe Ngo’o était ministre de la Défense, de fournir des pièces de rechange pour véhicules, des systèmes de surveillance et du matériel antiémeute à l’armée camerounaise. Selon une dépêche publiée par l’Agence France presse (AFP), le 09 mars dernier, Edgard Alain Mebe Ngo’o et l’entreprise Defex qui visiblement avaient les mêmes visées, se seraient appuyés sur un homme d’affaires français, pour parvenir à leur fin. Il s’agit d’un certain Phillipe Bourcier hâtivement recherché par la justice espagnole et qui aurait joué un rôle double dans l’affaire : négocier les contrats au Cameroun pour l’entreprise de vente d’armes, et assurer les rétrocommissions au profit d’Edgard Alain Mebe Ngo’o. Le tout, grâce à des contrats surfacturés et des sociétés écrans. L’homme d’affaires français aurait à lui seul profité, de près de 10 milliards de francs CFA dans l’affaire.
 
Sur la demande du juge espagnol, Jose Mata, l’ancien Mindef a été auditionné dans le cadre de l’affaire Defex, le 06 mars dernier. Il répondait, selon le journal Jeune Afrique, « de ses relations avec Manuel –Iglesias Sarria, un ex cadre de Defex, Phillipe Bourcier, un homme d’affaires français et Pierre Njine Djokam, un ex contre-amiral camerounais ou Jean Calvin Momha, un général de brigade », tous soupçonnés, d’avoir bénéficié de l’entreprise espagnole des fonds jugés suspects. Après cette audition, et dans le cadre de la même enquête, renchérit le magazine panafricain, le domicile de l’ancien directeur du cabinet civil au quartier Odza à Yaoundé, a été perquisitionné pendant près d’une demi-journée.
 
Avec cette nouvelle affaire, l’ancien homme fort du régime de Yaoundé semble pris entre deux feux : la justice camerounaise et la justice espagnole. Les juges se chargeront de faire leur travail, mais tout laisse croire que le sort de celui qui fut l’un des plus influents ministres de Biya est déjà scellé. Bien qu'il bénéficie encore de la présomption d'innocence.
 
 
Stéphane Nzesseu

La salle de la Communauté missionnaire chrétienne internationale (CMCI) de Damas à Yaoundé a vibrer au rythme des mélodies angéliques entonnées par le chantre Ugh Oufwey. Pendant plus de quatre heures de temps c'était l'extase totale.

 
 
Ce 17 mars 2019, s'est tenue la quatrième édition de la journée de louange et d'adoration organisée par le célèbre groupe de louange camerounais Worship Art. Placée cette année sous le thème : "Demeurer dans la présence de Dieu", cette rencontre spirituelle se voulait un moment de prière pour la paix au Cameroun et la réconciliation entre citoyens des différentes régions du pays.
 
Chaque dimanche, de nombreux Camerounais se réunissent dans les lieux de cultes et autres temples pour écouter la parole de Dieu. De ce fait, l'église devient la voie par excellence de prédication de la paix et du rassemblement. Par ailleurs, puisque ce sont les fidèles appartenant à différentes communautés qui sont victimes des guerres civiles, il ça de soit que l'église dans son ensemble est concernée au premier chef par les situations de crises qui prévalent en ce moment.
L'église est interpellée au premier chef par l'état de santé de la nation. Ces troubles que connaissent le pays ne l'épargne guerre. D'où l'importance pour celle ci de se lever avec les armes qu'elle a pour mener à sa manière la bataille spirituelle nécessaire pour parvenir à un Cameroun meilleur, où règne la paix, valeur à laquelle nous aspirons tous. Parmi ces armes, la louange et l'adoration sont du nombre des plus excellentes. Car Dieu réside au milieu de la louange de son peuple.
 
C'est par un parcours musical des grandes aires linguistiques du Cameroun que la soirée va débuter. Depuis l'Extrême-Nord jusque dans les forêts pygmées en passant par le Nord Ouest, le Sud Ouest, sans oublier l'Adamoua, le Centre, rythmes après rythmes, avec des pas de dance à l'appui, les fidèles venus nombreux ont scander à haute et intelligible voix le retour à la paix dans le pays et la réconciliation entre les fils et filles de la nation.
 
Après ce tour des régions en chansons et en danses patrimoniales, le chantre de nationalité Canadienne, Ugh Oufwey est monté sur scène pour conduire les chrétiens présents dans de moments de prière pour le Cameroun. En citant les noms des villes du pays parmi les plus touchées par la crise, le Canadien va élever des prières à Dieu pour que les forces du mal assoiffées de sang ne continuent plus de décimer les fils de ce pays. Croyons que l'Éternel a écouté ces prières et que les lendemains seront meilleurs.
 
 
Stéphane Nzesseu

« Le Cameroun va à la confédération, hélas ! »

 

Les Nations-Unies, comme d’habitude, ont laissé entendre qu’elles peuvent intervenir au Cameroun au sujet de la crise anglophone. Ce discours sibyllins traduit une rupture fondamentale et met surtout en évidence les risques d’une gestion fondée sur les principes rigides, l’entêtement et le tout sécuritaire.

 

L’ONU va venir au Cameroun, et ce n’est certainement pas pour combattre les Sécessionnistes au profit du gouvernement, Mais pour s’interposer et imposer les conditions d’une négociation entre deux camps ennemis !

 

Deux camps ennemis ! Autrement dit, deux groupes armés dotés de la même légitimité et à qui il faut imposer la paix, de gré ou de force. Hélas ! Le Gouvernement a réussi à transformer un mouvement larvaire en une Armée rebelle à qui la Communauté internationale attribue maintenant une légitimité analogue à celle de l’Armée Nationale Camerounaise !

En moins de deux ans !

 

Je ne sais pas comment sont nos dirigeants ! Du haut de leurs postes, ils n’écoutent personne ! Bien pire, ils assimilent toute analyse objective qui pourrait guider une action publique intelligente en un acte d’antipatriotisme !

Quelqu’un vous dit que si vous buvez cette source, vous aurez le choléra, et au lieu de l’écouter pour au moins bouillir l’eau, vous l’accusez de vouloir votre mort ! Et quand maintenant vous êtes malade, au lieu de vos en prendre à votre entêtement, vous l’accusez de vous avoir jeté un mauvais sort !

C’est exactement cela nos dirigeants !

 

Pourtant, il suffisant d’une simple analyse pour comprendre ce qu’il fallait faire avec le problème anglophone dès le départ, en partant d’un certain nombre de principes :

 

  1. Il n’existe aucun cas dans l’Humanité où on ait maintenu de force une communauté représentant 20% d’une population dans les liens d’un Etat unitaire. Les raisons sont économiques : c’est comme si vous aviez 5 frères dont l’un veut quitter le groupe. Au lieu de l’amadouer en négociant avec lui un fonctionnement qui lui permet de rester dans le groupe, vous le ligotez et vous commettez un autre frère à sa surveillance. 

Conséquence, vous vous retrouvez avec seulement 3 frères qui doivent nourrir les 5, ce qui est insupportable. Pour le cas anglophone, cela signifie que la démarche de contrainte exerce une contrainte économique qui ne laisse les capacités utiles du Cameroun qu’à 60% de ses capacités.

Il n’existe donc aucun mécanisme humain qui peut conduire à maintenir de force les Anglophones dans les liens d’un Etat unitaire. En poursuivant dans cette voie sans issue, le Gouvernement conduit l’Etat du Cameroun à la perdition. Les pays les plus solides du monde, puissamment industrialisés et qui fabriquent les armes, comme la France avec la corse, la Grande-Bretagne avec l’Irlande du Nord, la Russie de Poutine avec la petite Tchétchénie, et la grande Chine avec le Tibet ont rampé à genoux devant les Sécessions et n’ont eu leur salut qu’en leur accordant un statut fédéral. 

Comment a-t-on pu croire qu’un petit pays, aussi pauvre et sous ajustement comme le Cameroun pouvait se payer le luxe d’une Sécession représentant 20% de sa population !

C’est hallucinant d’irresponsabilité!

 

  1. Les Anglophones étaient venus sous l’égide des Nations-Unies. Ils ne faisaient pas partie du Cameroun francophone au moment de l’Indépendance. Ils ont eu leur indépendance plus tard, et cela compte dans leur statu au moins symbolique ! C’est une région qui aurait pu être un Etat, et cela n’aurait jamais été contesté. Mais l’ONU a décidé de les rattacher, soit au Nigéria, soit au Cameroun. Le Southerns Cameroon a accepté le Cameroun sous forme fédérale. Tout cela se passait sous l’autorité de l’ONU.

Comment a-t-on pu croire un seul instant que l’ONU pouvait laisser passer cette situation sans intervenir rapidement, alors même que sa responsabilité dans cette situation était engagée ? Déjà, sans cette responsabilité, elle intervient sans demander l’avis des protagonistes. Elle l’a fait par exemple au Soudan et a piloté la sécession du Sud-Soudan. Comment a-t-on pu imaginer un instant qu’elle allait rester insensible à cette situation dont elle se sentait elle-même responsable ? 

C’était un non-sens absolu !

 

  1. Enfin, les Anglophones constituent une communauté spécifique marquée par des référents coloniaux différents du reste comme la langue et des modes d’organisation fondés sur l’Indirect Rule. Comment a-ton pensé qu’en bricolant une sorte de syncrétisme fortement mâtiné de jacobinisme français, on pouvait faire avaler cette pilule à cette Communauté, simplement parce qu’on a affirmé le bilinguisme ?

Peut-être que l’objectif de l’Etat unitaire était très beau, mais la valeur d’un projet ne se limite pas à ses objectifs, aussi beaux soient-ils, mais tient aussi et surtout d’ailleurs de sa faisabilité opérationnelle. Du point de vue anthropologique, le projet n’était pas faisable.

 

Malheureusement, le Gouvernement est resté aveuglé par son dogme d’Etat unitaire et ses « unité nationale », perdant ainsi toutes les belles occasions qui se sont présentés à lui pour mettre fin à cette dynamique infernale.

En 1991, lors de la Tripartite, deux groupes s’étaient violemment opposés : les partisans de l’Etat unitaire avec un pouvoir fort et centralisé, et les partisans d’un Etat Fédéral. Pour couper la poire en deux, la Tripartite avait opté pour un Etat unitaire décentralisé. La formule fut adoptée dans la Constitution de 1996.

L’écrasante majorité de la population camerounaise apprécia cette solution, soit pour des motifs idéologiques de préférence d’un Etat unique tut en donnant aux Régions une autonomes, soit pour des raisons tactiques, dans le but d’essayer la décentralisation avant d’envisager plus tard une éventuelle fédération.

Malheureusement, avec ses atermoiements, ses diversions, le Gouvernement se comportera comme s’il ne l’avait accepté que pour gagner du temps. Au point où, il finira par agacer même les Anglophones les mieux disposés à son égard, amplifiant par le fait même la séduction à la fédéralisation immédiate.

Et il aggravera la situation en étouffant par la violence le mouvement fédéraliste, autrement dit, des Camerounais qui aiment leur pays, mais demandent qu’on change de modèle.

Erreur tragique qui nourrira le Monstre Absolu, l’Immonde Sécession ! Ce mouvement déjà très vieux, mais qui avait vécu jusque-là de manière larvaire y trouvera un terrain propice pour se développer et imposer sa légitimité non seulement aux populations anglophones, mais sur le plan international.

Aux Fédéralistes qui négociaient dans les institutions et craignaient l’Etat, l’action du Gouvernement a suscité et amplifié des Sécessionnistes qui ont déclaré l’Etat hors la loi, comme puissance occupante et qu’ils combattent par le feu et le sang.

L’expérience de l’Armée camerounaise très aguerrie, les arrestations, les extraditions des Chefs politiques et les descentes des élites locales ont nourri quelques espérances, mais loin de s’apaiser, la Sécession a plutôt tendance à se cancériser, multipliant des métastases sous forme de groupes armés plus ou moins politisés et en tout cas, incontrôlables.

Un tabou a été brisé, un mythe est tombé : l’Etat que les dirigeants avaient cru invincible se retrouve incapable de neutraliser une Sécession qui est en train de le détruire publiquement, ouvertement, sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit, réduit à des dénonciations impuissantes pendant que les rebelles font régner leur loi!

Quel était le besoin d’aller éprouver l’Etat dans un tel bourbier ? Une Sécession ? 

C’est vraiment terrible !

Maintenant, les Nations vont venir ! C’était également prévisible. Mais ce ne sera pas pour prendre le côté du Gouvernement, mais pour écouter deux parties : le Gouvernement, assimilé au Cameroun Francophone, et les Forces Sécessionnistes, assimilées aux Anglophones.

Et qu’on ne se fasse aucune illusion. L’élite anglophone civile sur laquelle le Gouvernement ou des Francophones comptent n’aura pas grand-chose à dire, car ce n’est pas elle qui est armée, et donc, ce n’est pas elle qui crée les problèmes. Ce sont des chefs militaires et politiques de la Sécession, car c’est eux qui ont un pouvoir de nuisance qu’’ils prouvent chaque jour et qui, de ce fait même, s’imposent de plus en plus à l’imaginaire des populations anglophones comme des vrais défenseurs, car eux ne pleurnichent pas comme les Fédéralistes, mais agissent et font mal.

L’ONU sera donc là. Elle n’acceptera pas la Sécession anglophone, mais elle n’acceptera non plus l’Etat unitaire du Gouvernement. Elle ne pourra que demander le retour à a Fédération de 1961 comme base de discussion, puisque c’est la seule forme institutionnelle du Cameroun qu’elle connaît. Les autres évolutions ultérieures ne l’intéresseront pas, c e d’autant plus que ce sont es évolutions qui sont à la source des contestations.

Les négociations se feront donc sur la base de la Fédération de 1961, dont les termes seront revus. Ce qui signifie en clair qu’on va vers une Confédération à deux Etats, avec tout ce que cela implique des droits symétriques :

 

  1. Le pouvoir de Yaoundé n’aura plus la mainmise sur la Zone anglophone et limitera à l’action diplomatique, encore que les Anglophones auront le droit de créer des consulats ;
  2. Les ressources seront partagées entre les deux Etats et Yaoundé ne contrôlera plus entièrement le pétrole et les autres ressources de cette Zone
  3. Le pouvoir d’Etat sera partagé. On se retrouvera avec une rotation au sommet de l’Etat, l’insertion des rebelles dans l’armée avec leurs grades respectifs, le partage des postes avec une armée composée de 40% d’Anglophones et 60% de Francophones, ainsi que d’autres formes de partage analogues.

 

Voilà en clair ce qui attend le Cameroun. C’est comme au football que nous voyons maintenant au Mondial. Quand une équipe perd toutes ses occasions, l’équipe adverse finit par renverser la vapeur.

Et c’est exactement cela qu’on vit : si les Nations Nations-Unies mettent pied au Cameroun, nous allons immédiatement à la Confédération.

Il nous reste encore peu une espérance : que Dieu éclaire l’esprit des gens qui nous commandent et qu’ils proclament immédiatement la Fédération à 10 Etats.

Pour la dernière fois, il faut proclamer la Fédération Camerounaise en 10 Etats et il faut le faire immédiatement !

Malheur à nous si l’ONU met ses pieds sans que le Cameroun soit déjà fédéral ! Nous serons perdus !

 

 

C'est dans la localité de Letta, village situé dans l’arrondissement de Mandjou, département du Lom et Djerem que s'est produit l'incident catastrophique sur la voie publique le 23 mars dernier.

 

« Le chauffeur du bus était au téléphone, et c'est de là qu'il a perdu le contrôle », témoignait Ibrahim Sadjo Brandao. Un accident de la circulation routière causé par un bus VIP de 70 places appartenant à l'agence de voyage “Touristique Express” en provenance du septentrion Cameroun.

Parmi les victimes de cet accident, deux responsables de l'organisation non gouvernementale (ONG) Jesuit Reliefs Services (JRS) en service dans l'arrondissement de Garoua Boulaï. Ces derniers ont été identifiés sur place. Il s'agit de Alain Feke Hamadou, chargé du suivi du programme de l'autonomisation des jeunes et son chauffeur.

 

Le responsable de l'ONG Catholique Jesuit Reliefs Services revenait de Bertoua où se trouve le siège régional de la structure, chef-lieu de la région de l'Est. « Ils étaient au nombre de trois à bord du pickup blanc de leur société. Celui qui a été évacué d'urgence à l'hôpital régional de Bertoua est de la croix rouge. C'est au-cours de l'évacuation que Alain Feke Hamadou a rendu l'âme. Le chauffeur est mort sur le champ », a raconté un témoin et premier volontaire au secours des victimes. Un autre témoin a ajouté que le troisième passager du pickup, qui était alors sous soins intensifs à l’hôpital régional de Bertoua, avait été transporté à Mandjou.

 

Voici encore des vies qu'il faut dénombrer suite à l'incivisme observé sur la voie publique suite à l'excès de vitesse inimaginable des conducteurs, les dépassements en troisième position sans visibilité lointaine, l'usage des téléphones portables par les conducteurs durant la conduite. Connaissant l'État défectueux de la nationale N°1 de Bertoua à Garoua Boulaï, inondée de nid-de-poule, la broussaille en bordure de route qui réduit considérablement la visibilité lointaine des conducteurs, l'absence ou l'inexistence des panneaux de signalisations dans l'ensemble de la région. L'on se souvient qu'en février dernier René Samba Yesus, président du syndicat des transporteurs professionnel urbain avait organisé un séminaire au bénéficie des transporteurs exerçants à l'Est et les agences de transports interurbains avaient brillé par leur absence.

 

Aujourd'hui, nous sommes obligés de rendre un hommage en reprenant en cœur l'artiste musicien camerounais de renommée internationale Black Rogers « La route ne tue pas, mais c'est nous qui tuons ! ». Notons ici que c'est dans la ville de Letta que se trouve le centre d'instruction du bataillon d'intervention rapide (BIR) de l'Est.

 

Bossis Ebo'o

Les populations, sans distinction aucune, étaient devant leurs écrans et ont vécu de bout en bout la qualification de l’équipe nationale pour la Can Egypte 2019.

 

La rencontre était tant attendue à Garoua, car depuis le retrait de la Can 2019 au Cameroun par la Caf, avait semé la confusion chez des supporters qui étaient dans le suspens quant la possibilité de qualification des Lions indomptables. Il a fallu attendre cette victoire de 3 but à 0 contre l’équipe comorienne pour que le doute soit dissipé définitivement. Dans les domiciles et autres lieux de forte concentration humaine, un seul point était à l’ordre du jour ce samedi, celui de visionner en direct de la télévision cette rencontre décisive.

Comment les « Garouaens » ont vécu la qualification des Lions ?

Cas pratique, dans un bar au quartier Doualaré à Garoua. Ici, les fans du foot sont confortablement installés et ont hâte de voir le premier but des lions indomptables. A la 36ème minute du jeu, ils peuvent exprimer leur joie grâce à l’ouverture du score par la magnifique réalisation du capitaine Eric Maxim Choupo-Moting. A l’instant la bière coule à flot pour célébrer ce but et en demander un autre. Mais, il a fallu attendre la cinquante deuxième minute pour faire soulever d’autres bières avec le coup de pieds magique gauche de Christian Bassogog qui signe le deuxième but camerounais. « Les carottes sont cuites », va clamer Amadou Benjamin un fan de l’équipe nationale du Cameroun pour déplorer le sort de l’équipe comorienne. Clinton Njie qui va faire saler l’addition à moins de deux minutes de la fin du temps réglementaire en mettant les supporteurs dans l’euphorie générale avec le troisième but.

Pour finir, les populations de Garoua retiennent le score ayant sanctionné cette rencontre à savoir trois buts contre zéro, en faveur des lions indomptables. Et le ticket qualificatif est désormais acquis par ceux-ci. La plupart des personnes interrogées sont unanimes, le Cameroun a des matières technique, tactique et même humaine pour faire une excellente Can 2019 en Egypte, la victoire de cette après-midi l’a déjà préfiguré.

Il faut indiquer que le public de Garoua dans son immensité assure son indéfectible soutien à l’équipe nationale de football pour la prochaine Can 2019, car Clarence Seedorf et ses poulains sont plein de vigueur pour aller plus loin dans les compétitions sportives futures. Cela se sent !

Innocent D.H

Choupo Moting, Bassogog et  Clinton N’jie ont inscrit les trois buts de victoire  face aux Comores ce samedi à Yaoundé, qui ont propulsé les Lions  à la phase finale de la Can Total 2019.

 

Le Cameroun sur la route du Caire. Les Lions Indomptables de football ont décroché ce samedi 23 mars 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé,  leur ticket de qualification  pour la phase finale de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 qu’abritera l’Egypte. Alors qu’ils n’avaient besoin que  d’un point, les hommes de Clarence Seedorf se sont imposés sans trembler face aux Comores, sur un score de 3-0, lors de  la 6e journée des éliminatoires de la Can Total 2019.

Les hommes d’Amir Abdou ont essayé pendant les vingt premières minutes de tenir face à une équipe camerounaise offensivement solide, dans ce duel qui s’est déroulé  sous une pluie  accompagnée d’un vent plutôt violent. Il a fallu attendre la 38e minute de jeu pour que  le tenant du titre, ouvre le score,  devant un public fortement mobilisé. Une prouesse du capitaine  Choupo-Moting qui a exploité avec succès un bon service de Tageu.  Les visiteurs vont essayer de revenir au score, mais la défense camerounaise a déjoué  toutes leurs tentatives.

De retour des vestiaires, les champions d’Afrique en titre, ont repris le jeu à leur compte. Christian Bassogog, le meilleur joueur de la dernière Can, a réconforté ses coéquipiers  en inscrivant le deuxième but camerounais sur une belle frappe. Le Cameroun dont un nul était satisfaisant, est déjà à l’abri de toute surprise (2-0). Les Comoriens  quant à eux,  sont  au bord du gouffre,  leur rêve de participer à la Can, s'est envolé.  Les  Camerounais très en forme dans leur dispositif, ont perpétué leur menace dans la défense adverse déjà déstabilisée.

Entré en jeu, le Lion Indomptable de  l’Olympique de Marseille  Clinton N’jie  a alourdi l’addition  vers la fin du match  (89e) avec la troisième réalisation. Avec une victoire à la clé, le pays hôte de  la Can 2021, fait désormais partie des nations déjà qualifiées pour la prochaine Can prévue du  15 juin au  13 juillet prochain en Egypte. Les Comoriens éliminés sur le terrain, espèrent une suite heureuse au Tas. En effet, les Comores ont saisi le Tas pour demander la disqualification du Cameroun suite à la perte de son statut de pays hôte de la Can 2019.   Une plainte qui selon certains observateurs de la scène sportive camerounaise ne pourra pas  aboutir pour la simple raison que le Cameroun n’a pas signé son accord cadre. Affaire à suivre…

Marie Mgué   

Barbra Streisand fait l’objet de critiques pour des propos qu’elle a tenus au sujet de deux hommes accusant Michael Jackson de les avoir agressés sexuellement dans leur enfance.

 

La célèbre chanteuse et actrice a déclaré que Wade Robson et James Safechuck – dont les allégations contre feu le roi de la pop ont refait surface dans le récent documentaire « Leaving Neverland » – « étaient ravis d’être là » et que ce qui leur serait arrivé « ne les a pas tués ». Ces commentaires ont été faits au journal britannique The Times dans un article publié vendredi. Dans ledit article, elle a également déclaré que les besoins sexuels de Jackson étaient ses besoins sexuels.

Des déclarations qui ont suscité de nombreuses réactions d’indignation sur la toile. Streisand, 76 ans, dit croire « absolument » aux allégations d’abus de Robson et Safechuck, mais blâme davantage leurs parents que Michael Jackson.

« Ses besoins sexuels étaient ses besoins sexuels, qu’ils viennent de son enfance ou de son ADN», a-t-elle dit au Times. « Vous pouvez dire ‘violés’, mais ces enfants, comme vous les avez entendu dire [Robson et Safechuck adultes], étaient ravis d’être là. Ils se sont mariés et ils ont tous les deux des enfants, donc ça ne les a pas tués. »

Barbra Streisand, qui a croisé Jackson au cours de leur carrière, a ajouté qu’elle a de la peine pour les victimes présumées du feu roi de la pop.

« Je me sens mal pour les enfants », dit-elle. « Je me sens mal pour lui. Je blâme, je suppose, les parents, qui ont permis à leurs enfants de coucher avec lui...»

Parmi les réactions d’indignation recensées, figure en bonne place celle de Dan Reed, le réalisateur de « Leaving Neverland ». visiblement choqué, il a écrit sur Twitter le même vendredi : « Ça ne les a pas tués, vous avez vraiment dit ça? » D’autres internautes étaient tout aussi indignés.

« En tant que fan à vie, je suis profondément déçue de vos remarques concernant Michael Jackson », a écrit une utilisatrice de Twitter, Lisa Bee. « Je ne comprends pas comment vous pouvez être si méprisante à l’égard des abus qu’il a infligés et des dommages qui ont été causés. C’est tellement antipathique pour TOUTES les victimes d’abus sexuels. »

Un autre, dont le pseudo sur Twitter est simplement Jen, a écrit : « Ce que vous avez dit sur les victimes de Michael Jackson est vraiment dégoûtant. Les victimes ne sont pas ravies d’être agressées. »

Michael Jackson est décédé à l’âge de 50 ans en 2009 des suites d’un arrêt cardiaque causé par la prise d’un cocktail de médicaments mortel.

 

Source: NY daily News, le 22 mars 2019

Ladite nouvelle fonctionnalité en est encore à la phase de test. Par cette dernière, les développeurs de la célèbre messagerie visent l’objectif de permettre aux utilisateurs de facilement identifier le spam qui désormais dans l’application sera marqué d’un symbole particulier, selon une information du portail WABetaInfo.

 

La nouvelle fonctionnalité appelée «Info envoyée» permettra aux utilisateurs de recevoir plus d’informations sur les messages reçus et notamment d’identifier le « spam ». Ce terme désigne un message indésirable non sollicité par l’internaute qui le reçoit. Cette information sera disponible dans la section «Information sur le message» et apparaîtra dans la version bêta 2.19.80. Cette nouvelle option se trouve actuellement en phase de test Selon WABetaInfo.

« En utilisant cette fonctionnalité (non encore disponible), l'utilisateur saura combien de fois le message a été transféré », cela sera inscrit dans la publication.

Parallèlement, les informations supplémentaires n'apparaîtront que sur les messages envoyés. Si l'utilisateur souhaite savoir combien de fois le message reçu a été transféré, il faudra le transmettre à quelqu'un d'autre.

En outre, les messages qui ont été transmis plus de quatre fois seront marqués d'un symbole particulier. Les développeurs de la messagerie ont ajouté que cette fonctionnalité visait à aider les utilisateurs à identifier le spam.

Auparavant, le même portail avait annoncé l'introduction d'une autre option anti spam qui permettra de contrôler qui peut ajouter de nouveaux utilisateurs dans les discussions de groupe.

Bien que les statistiques relatives au nombre d’utilisateurs de cette application au Cameroun nous soient inconnues, l’application Whatsapp dans notre pays est sans aucun doute dans le peloton de tête des applications de messagerie les plus utilisées.

Si pratique, facile d’utilisation et permettant de communiquer à moindre coût voir gratuitement si l’on bénéficie d’une connexion wifi, force est de constater qu’elle est devenue un vecteur par excellence de propagation de fausses nouvelles. Celles-ci se répandent comme une traînée de poudre avec des conséquences souvent dommageables pour l’intégrité des personnes voir même la sécurité des pays.

Si avec les applications de messagerie standard telles que Yahoo, Gmail etc., la gestion des spams a été rendue facile en ce sens qu’une fois identifiés, en quelques clics l’on peut les rediriger vers un dossier précis et donc ne plus les voir dans nos boites de réception, avec la nouvelle mise à jour Whatsapp et la mention « info envoyée », ces derniers seront identifiés au premier coup d’œil, toute chose qui permettra aux utilisateurs s’ils le désirent, de ne pas perdre des précieuses minutes de leur temps à les lire voir de stopper leur diffusion en supprimant.

Dans les années 80 déjà, la Libye du feu Guide libyen Mouammar Kadhafi était dans le viseur des occidentaux dont en particulier la Grande Bretagne.

 

Selon le site d’information sputniknews qui cite The Times qui se serait procuré ledit rapport déclassifié, en 1986, les autorités britanniques avaient un projet de riposte à une possible attaque libyenne contre Gibraltar. Le risque d’une frappe libyenne s’expliquait par le soutien de Londres aux bombardements de Tripoli et Benghazi menés par les États-Unis.

Le ministère de la Défense britannique se préparait à une possible attaque de la Libye contre Gibraltar en riposte au soutien de Margaret Thatcher aux bombardements de Tripoli et Benghazi en 1986, révèle The Times se référant à un document déclassifié.

« À la suite des actions militaires américaines contre la Libye, il y a un risque accru d'attaque libyenne contre des cibles britanniques», peut-on lire dans ce document auparavant classé comme «top secret ».

Selon le rapport, les autorités britanniques estimaient que la Libye pouvait utiliser ses bombardiers Tu-22 livrés par l'URSS afin de frapper Gibraltar avec cinq bombes de 1.000 kilogrammes. Elles ont autorisé l'interception de tout avion «suspect» s'approchant de Gibraltar.

À cette fin, la Royal Air Force y a déployé un avion d'interception Phantom ainsi que des systèmes de missiles sol-air Rapier.

Londres avait également peur que Gibraltar ne soit visé par un attentat. D'après le rapport cité par The Times, « différentes organisations terroristes en Espagne » étaient « liées à la Libye ». C'est pourquoi, un contrôle plus strict a été introduit à l'égard des populations nord-africaines en provenance du Maroc.

Le 15 avril 1986, Washington a effectué une série de frappes aériennes en Libye, ciblant notamment la résidence de Mouammar Kadhafi à Tripoli. Environ 60 militaires et civils libyens ont été tués dans ces attaques.

Il s'agissait d'une riposte des États-Unis à l'attentat dans le club La Belle, à Berlin-Ouest, le 5 avril 1986. Le Président Ronald Reagan avait alors accusé la Libye de cet attentat qui a fait trois morts dont deux militaires américains. À l'époque, Tripoli a démenti son implication dans cette attaque mais a payé en 2008 une indemnisation aux familles des victimes américaines afin de normaliser ses relations avec Washington.

 

Source : Sputniknews

Cette copie révèle que certains clubs indexés ne se reconnaissent pas dans les accusations portées contre eux par le Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc). Les clubs indexés qui sont restés indifférents, risquent d’être censurés par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).  

Le Comité Ad hoc mis sur pied par la Fecafoot pour enquêter sur l’affaire relative aux salaires impayés par les clubs, a rendu sa copie le 19 mars 2019. Du travail effectué, il ressort que quatre clubs reconnaissent effectivement devoir des créances à leurs joueurs. Ces derniers ont reçu comme date limite pour se mettre en règle, le 15 mai au plus tard. Lesdits clubs sont l’Union sportive de Douala qui doit payer 3.050.000 F de salaires. Avion du Nkam doit deux primes de match, une estimation financière n’ayant pas été faite. As Etoa Meki reconnaît une dette de 300.000 F exclusivement pour les primes de match. Et PWD de Bamenda, qui devait verser 1.500.000 F à ses sportifs après leur accession en Ligue 1.

Dans la copie du Comité Ad hoc de la Fecafoot, il est dit que six clubs affirment ne pas avoir ni de salaires, ni de primes à verser à leurs joueurs. Toutefois, la commission retient que News Stars, Bang Bullet, Cosmos du Mbam, Dragon de Yaoundé, Renaissance de Ngoumou et Matelots disposent d’un délai de 72h, après réception de la correspondance pour présenter les documents «soulevant leurs prétentions». Alors que Colombe du Dja et Lobo, Apejes de Mfou et Feutcheu Fc ont contesté, avec pièces justificatives à l’appui, leur présence dans la liste des clubs débiteurs.

Aussi la copie révèle que 11 clubs, n’ont pas donné suite aux demandes d’information adressées d’abord par la Fecafoot, puis par le comité ad-hoc. Astres de Douala, Fovu de Baham, As Fortuna, Unisport du Haut-Nkam, Yaoundé II FC, National Polytechnic, Tonnerre Kalara Club, Aigle Royal de la Menoua, Racing de Bafoussam, Ngaoundéré University et Canon de Yaoundé sont les principaux concernés.

Ils disposent d’un délai de 72h dès réception de la correspondance de mise en demeure. Faute de quoi, ils seront considérés comme redevables et traduits devant le conseil de discipline. Le comité a recommandé la mise en place par la Fecafoot d’une plate-forme permanente de contrôle et de veille pour la bonne exécution des engagements contractuels entre les joueurs et leurs clubs.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01