Les conseillers municipaux de la commune de Tcholliré, dans le département du Mayo Rey, se sont réunis le jeudi 28 mars 2019 au tour du maire, pour adopter les comptes de gestion de cette municipalité.
Sur des prévisions et autorisations spéciales de 689.849.993 FCFA, les conseillers municipaux ont au cours des travaux d'adoption du compte administratif et de gestion 2018 constaté que la commune a recouvré la somme de 493.676.993. Les conseillers municipaux après des échanges constructifs ont adopté le dit compte. L'un des points importants de la session ordinaire du conseil municipal de ce jeudi 28 Mars 2019, consacré à l'approbation du compte administratif et de gestion de l'exercice 2018, est. La construction dans un futur très proche de l'hôtel de Ville de Tcholliré. La population de cette commune est très cosmopolite, on distingue les Dii ou Dourous, les Mboums, les Lamé, les Lakas, les Foulbés et autres les Bororos pour ne citer que ceux-là. A ces populations autochtones s’ajoutent quelques ethnies allogènes telles les Toupouris, les Moundangs, les Guizigas, les Mafas, les Massas et les Madas.
Jusqu’en 2008, la population de la Commune de Tcholliré estimée à 63.467 habitants avec une densité de 6,41 habitants au km² contre 32.303 habitants en 1987 soit le double en 20 ans. Cette population est caractérisée par sa jeunesse 41,6% de la population de plus de 15 ans.
On note dans cette population, une proportion importante d’immigrés venus de l’Extrême nord Cameroun quelque peu aride à la recherche des terres plus fertiles : ces peuples sont Toupouri, Massa, Moundang, Mafa, Mada, Guiziga etc.… d’autres peuples sont venus du NIGER et du NIGERIA à la recherche des pâturages : les BORORO et quelques Peuhls
L’agriculture
Une large majorité de la population de Tcholliré (80%) pratique de l’agriculture. L’ensemble des productions céréalières (maïs, Mil/Sorgho et Riz). Cette production céréalière fait de la Commune de Tcholliré l’un des viviers en matière de céréales dans la province du Nord.
En marge de ces cultures céréalières, les populations s’attèlent à la production du coton tout au long de l’année, sous la supervision des encadreurs de la Sodecoton. Les outils de production sont rudimentaires et sont constitués de : houe à longue manche, houe à courte manche, machette, hache, faux, faucille, quelques charrues pour la culture attelée…
Les récoltes sont transportées sur la tête pour de faible distance, ou charriées au moyen de charrette bovine, asine, porte tout, bicyclette ou brouette
En dépit des possibilités qu’offrent l’établissement de crédit de la place, les organisations de producteurs refreinent à faire des demandes de crédits. Les subventions accordées par l’Etat au titre d’appui aux intrants sont limitées à quelques GICs. Les informations disponibles au niveau des chefs de postes et de la délégation d’arrondissement d’agriculture sur les opportunités qu’offrent les projets tels que : le projet Maïs, le projet de valorisation des bas-fonds, les autres projets de développement, ne sont pas saisies par les organisations.
L’élevage
La disponibilité du pâturage est très contrastée. Tandis que les pâturages sont rares dans les zones de plaines, ils sont très abondants dans les zones de plateau. Ces localités constituent des zones de transhumance par excellence pour le bétail en période de saison sèche.
Les espèces élevées sont : les Bovins, les petits ruminants, la volaille (canard, poules), les porcins pour ne citer que les plus importantes. Le système d’élevage extensif est le plus pratiqué dans la région.
Félix Swaboka