Le ministre du Commerce a constaté avec stupéfaction la spéculation des prix des denrées alimentaires qu'entretiennent ces opérateurs. Grande curiosité, un imposteur s'est présenté au membre du gouvernement en tant que fondateur d'une association de protection des intérêts des consommateurs. Selon ce dernier, Pété Yagoua pour ne pas le cité : "Le climat social est bon à Bertoua. Quand j'achète mon kilogramme de poisson ou de viande et même une bière au bar, les prix pratiqués sont ceux homologués par la réglementation en vigueur". Drôle de mascarade compte tenu de la réalité sur le terrain. Pour joindre les deux bouts, il faut mentir un Ministre de la République avec un faux témoignage? « Comment comprendre qu'un monsieur qui évolue dans le noir prenne la parole au nom des consommateurs pour dire que tout va bien or, la grogne sociale se fait ressentir sur le terrain ? » s'interroge Gustave Epok.
Congelcam dicte sa loi, les bouchés imposent aussi leur ajustement commercial sous le fameux prétexte que la région du Soleil Levant ne dispose pas d'un marché à bétails. Chez les propriétaires des débits de boissons de Bertoua, c'est le grand désordre. Chacun fait ce qu'il veut en termes de prix au mépris des normes. Quel impact avec le passage du Ministre du Commerce au regard de la situation actuelle? Lui qui a demandé aux médias de jouer pleinement le rôle qui est le leur face aux opérateurs économiques et consommateurs de la région de l'Est, au cours de la séance de travail qu'il a présidé dans la salle des conférences des services du gouverneur de la région du Soleil Levant, Grégoire Mvongo. Au cours de son intervention musclée, il n'a pas manqué de remercier les autorités locales qui mettent tout en œuvre pour le maintien et la stabilisation des prix homologués. Approché, au regard du contraste entre sa réaction et la réalité sur le terrain: « j'ai juste dis ce qu'on m'a demandé de dire. Vous voulez un soulèvement populaire? » a-t-il lancé avant de serrer le visage ».
Juste étonné que c'est la loi de l'offre et la demande qui régule le prix sur le marché. Alors que le Mincomerce cesse son numéro. Après son passage, on recommence comme avant. Quant à Pété Yagoua, Il va peut continuer à raser les mûrs ailleurs. Il change de casquette en fonction de nature des événements.
Réactions publiques
Korondo Obam, président régional du conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc) de l'Est.
« Il y a des associations de défense des intérêts des consommateurs... qui font bien leur travail seulement à l'Est jusqu'en mars 2018 il y en avait aucune association... après un séminaire qui consistait à inciter à la création des ADIC à Bertoua, présidé par madame l'IGS du Mincomerce par ailleurs présidente du conseil national de la consommation, nous avons été mandaté de créer dans les domaines bien précis des Adic... ma disponibilité ne m'a permis que d'encourager six (06) groupes de jeunes et femmes qui ont pu mettre sur pied leurs associations ... dans les prochains jours un séminaire de renforcement de capacité sera organisé... Malheureusement c'est ainsi que les choses se passent chez nous. Au lieu de dénoncer pour le bien de tous? On prefere camoufler ...».
Esdras Djombé, Coordonnateur national de Actions for Éducation and Figth Against Corruption. « Sur la question des prix, il ne faut pas se leurrer, le gouvernement je l'ai dit joue un double jeu. Je l'ai dit de vive voix à CRTV Cameroon magazine, et je le reprends ici. C'est un double jeu, qu'on cesse de tromper les camerounais. C'est eux qui ont communiqué les nouveaux prix à tous exploitants. La date officieuse nationale été bien le 1er mars 2019. C'est ce même prix qui sont pratiqués de Kousseri à Djoum en passant par Yaoundé, Yokaduma, jusqu'à Bamenda ».
Bossis Ebo'o
Dans les rangs des verts et blancs de Garoua, ainsi que de leurs supporters personne ne s'attendait à cette défaite contre l'équipe de Vogada. L'on se rappelle lors du match aller au complexe sportif des cotonculteurs, l'équipe fanion de Garoua avait fait dicter la loi du domicile au Tonnerre en remportant la partie par 6 buts à 0, un score fleuve.
A l'analyse, la récente piètre prestation de de Coton montre qu'il n'avait que trop compté sur sa victoire de la rencontre à l'aller. Mais rien ne surprend, un observateur averti aurait sans doute bien compris que coton sport de Garoua, depuis le début du championnat a toujours déçu lorsqu'il joue à l'extérieur.
Dans les statistiques, sur six matches disputés à l'extérieur jusqu'à à ce jour, l'équipe de Garoua en a au moins perdu trois, les trois autres sorties s'identifient par des scores de parité. C'est pour ainsi dire, la série noire de coton sport continue son aventure dans ses déplacements hors de son fief.
Le changement intervenu au sein de l'encadrement technique ces derniers jours, n'a pas encore produit des résultats probants, peut-être parce que Emmanuel Ndioumbé Bosso, le nouvel entraîneur officiellement installé qui n'a pas été vu au banc de touche lors de la rencontre contre Tonnerre kalara club ce mercredi à Yaoundé. Très attendu le premier match du nouveau coach avec ses poulains, qui pourrait peut-être permettre aux cotonculteurs de rééditer non seulement l'exploit de champion du Cameroun, mais aussi de se qualifier pour la champions league.
De toutes les façons, la prochaine rencontre de coton sport de Garoua ne s'annonce facile, avec ses quinze points au compteur, il jouera contre dragon. Celui-ci avait battu coton au match allé par un score d'un but zéro. Pour l'instant le groupe "A", a à sa tête Apejes de Mfou qui compte désormais 18 points dans son escarcelle, trois points de plus que coton.
Innocent D.H
La haute autorité de la communication (Hac) a suspendu le journal « Echos du Nord » pour une durée de 4 mois. Cette lourde peine prononcée le 20 mars sanctionne un article sur la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo. La Hac juge cet article « outrancièrement acrimonieux », « vindicatif », « calomnieux » et « contraire à la déontologie journalistique ».
La haute autorité de la communication (Hac) vient une nouvelle fois de frapper le journal « Echos du Nord ». La publication écope d’une interdiction de paraître pour une période de quatre mois. Cette lourde peine sanctionne un article sur la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo. La Hac juge le contenu de cet article « outrancièrement acrimonieux », « vindicatif », « calomnieux » et « contraire à la déontologie journalistique ».
Dans sa livraison du 04 février, le journal avait publié article sous le titre : « Une stratégie d’accaparement du pouvoir : Mborantsuo veut virer les corps habillés ».
Après avoir entendu les deux parties, sur la saisine de la présidente de la Cour constitutionnelle, la HAC est arrivée à la conclusion qu’Echos du Nord «méconnaît volontairement les dispositions légales relatives au pouvoir de nomination des personnels civils et militaires de l’État dévolus au seul président de la République ». Par ailleurs, « l’article regorge de propos et insinuations suspicieux, tendancieux frisant l’acharnement et la calomnie. Des propos de nature à écorner l’image et la réputation de Mme Mborantsuo ».
C’est la quatrième fois que le journal Echos du Nord est sanctionné par la Hac, depuis l’installation de son bureau en 2018. La publication a été sanctionnée, pour des faits similaires, le 22 août, le 12 septembre et le 28 septembre 2018. La sanction du mars est la plus lourde de toutes les précédentes condamnations. Elle hypothèque dangereusement la survie du journal.
Félix Swaboka
Dans son édition du jeudi 04 Avril 2019, le journal Emergence rapporte que le président de l’Assemblée Nationale Cavaye Yéguié Gibril a clôturé le 02 avril 2019 à la place des fêtes de Ngaoundéré, la 6e édition de la caravane de promotion de l’entrepreneuriat et de valorisation des métiers agropastoraux, du réseau des parlementaires Espérance jeunesse. Sur les 63 jeunes agriculteurs, d’éleveurs et d’entrepreneurs sélectionnés, soient trois par arrondissement sur les 21 que compte la région de l'Adamaoua, 15 meilleurs d’entre eux ont reçu des décorations de l’ordre du mérite camerounais et du mérite agricole des mains du président de l’Assemblée Nationale.
En scrutant de près la liste des bénéficiaires envoyés par les commissions présidées par les sous-préfets dans chaque arrondissement et la liste définitive envoyée par la commission régionale au coordonnateur du réseau des parlementaires « Espérance Jeunesse », de nombreuses irrégularités sautent à l’œil. De nombreux jeunes sélectionnés sur la base des critères objectifs ont été écartés sans motif de la liste définitive et remplacés par ceux qui ont été cooptés par des réseaux et des parents. Selon des indiscrétions, d’aucuns auraient soudoyé les membres de la commission pour que leurs noms se retrouvent parmi les bénéficiaires. « J’ai été sélectionné dans mon arrondissement. Moi et les deux autres avons été informés que nous allons bénéficier des appuis des députés pour booster nos activités. Curieusement, le jour de la formation ici à Ngaoundéré le 28 mars dernier, j’ai constaté qu’il n’y avait pas mon nom sur la liste. Je me suis rapproché des responsables qui m’ont fait comprendre qu’ils ne travaillent qu’avec ceux qui ont leurs noms dans leurs fiches.
Aujourd'hui, j’ai constaté que c’est une autre personne qui m’a remplacé alors qu’on n’a pas pris le soin de m’en informer d’avance », s’indigne un jeune éleveur de Nganha. Tripatouillage Dans les arrondissements de Nganha, Ngaoundéré 2e, Nyambaka, Djohong, les voix se lèvent pour fustiger la mafia qui entoure la procédure de sélection. A Ngaoundéré 2e par exemple, la commission présidée par le sous-préfet a transmis sa copie le 27 février au préfet de la Vina. La nommée Rassidatou, porteuse d’un projet dans l’agriculture et sélectionnée, a constaté que son nom a été purement et simplement enlevé pour être remplacé par celui de Nana Hamalamou. A Nganha, c’est le nommé Abbo Dairou qui a été écarté au bénéfice de Mohamadou Salihou. Ahmadou Roufay, présenté comme jeune éleveur de l’arrondissement de Nyambaka, ne figure pas parmi les sélectionnés de la commission présidée par le sous-préfet Bandi Eloi Gandaf. Ces tripatouillages de noms, ont été révélés au grand jour par le cas de la candidate Mamouna Leli, de l’arrondissement de Djohong.
L’heureuse récipiendaire qui a été décorée par le PAN de la médaille de l’ordre du mérite camerounais, a révélé avoir été contactée la veille par un de ses proches. « Je suis allée, j’ai photocopié ma carte d’identité et mon acte de naissance chez lui. Après cela, on m’a seulement appelée pour me demander de me rendre ici à Ngaoundéré sans m’informer du motif. C’est ici sur place que j’ai découvert l’information », confie celle que nous avons rencontrée après sa décoration. Alors que les jeunes sélectionnés attendaient un appui dans leurs différents secteurs d’activité, il leur a été servi des matériels et intrants agricoles. « Je suis une couturière. J’ai reçu aujourd’hui des bottes, des machettes, des intrants agricoles, une moto pompe. Je m’attendais à ce qu’on m’appuie dans mon secteur, mais je ne sais pas ce que je vais faire avec cet appui », confie avec amertume une jeune entrepreneure de l’arrondissement de Nganha.
Félix Swaboka
C’est une nouvelle qui met un terme au calvaire des habitants de Nkambé, une commune située dans la région du Nord-Ouest Cameroun et chef-lieu du département du Donga-Mantung. Coupé du reste de la région depuis le début de l’année 2018, par les combattants séparatistes, ce tronçon routier longtemps barricadé a été libéré par l’Armée camerounaise au cours d’une mission menée le mercredi 03 avril dernier dans cette localité.
Cette route avait été fermée dans le cadre d’une mesure de représailles des séparatistes contre les populations de Nkambè, qui avaient bravé une décision des sécessionnistes et ont poursuivi leurs activités malgré les appels aux villes mortes. La libération de la voie routière met un terme à l'inflation des prix des transports interurbain et aux calvaires quotidiens des habitants qui avaient du mal à vaquer sereinement à leurs occupations. En effet, à cause de cette fermeture, le trajet Nkambé - Bamenda était passé de 5 mille F Cfa à 18 mille f Cfa alors que le parcours Nkambé - Douala était passé de 10 à 23 mille F Cfa de frais de transport.
Avec cette ouverture, les populations reprendront désormais le cours normal de leur vie, même si les menaces permanentes des séparatistes continuent de peser sur cette région comme sur celle du Sud-Ouest. On se souvient qu’en janvier 2019, les équipements utilisés pour le pavage de la route Mbot-Tabeken-Nkambe, avaient été rasés par un incendie attribué à ces combattants séparatistes. Ces équipements, étaient constitués entre autres d’une niveleuse 140H et d'un compacteur. Les pertes matérielles après l'incendie avaient été estimées à environ 230 millions F Cfa. Les mêmes milices séparatistes sont accusées des attaques des hôpitaux, écoles et autres structures publiques.
Cette crise sociopolitique, dite anglophone qui sévit dans les régions anglophone du Cameroun depuis 2016, continue de faire des violences récurrentes entre sécessionnistes armés et forces gouvernementales. De l'Église aux entreprises en passant par les populations, les victimes ne cessent de s’accroître. Entre kidnapping, assassinat, vol, intimidation, les populations de ces zones du Cameroun, continuent de payer le lourd tribut. Près de 432 000 personnes ont fui leurs maisons dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, en fin décembre 2018 à cause des violences. Le gouvernement a mis sur pied, un plan d’urgence humanitaire pour accompagner ces victimes.
Marie MGUE
« Je suis vivement préoccupé par le mouvement de troupes en Libye et le risque de confrontation. J'appelle au calme et à la retenue alors que je me prépare à rencontrer les dirigeants libyens », a écrit M. Guterres sur son compte Twitter, au deuxième jour de sa visite dans ce pays dirigé par deux autorités rivales.
Le patron de l'Organisation des Nations Unies a réaffirmé dans son post, qu'à cette date, il serait risqué de penser à une solution militaire en Libye, en proie au chaos depuis des années. C’est une proposition à ranger au fond des tiroirs. Il pense que seul, le dialogue inter libyen peut résoudre les problèmes libyens.
L'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar a annoncé mercredi soir, qu'elle préparait une offensive pour purger l'ouest de la Libye, dont la capitale Tripoli, des terroristes et des mercenaires. Une annonce accompagnée par des mouvements de troupes, tel le confirment certaines sources militaires.
Une colonne de véhicules armés est arrivée ce jeudi à l'aube, au sud de la ville de Gharyan, à 120 km au sud-ouest de Tripoli, où L'Armée nationale libyenne avait toutefois déjà obtenu le ralliement d'un important groupe armé.
Cette avancée risque d'embraser l'ouest libyen où les villes et les groupes armés sont divisés entre ceux qui appuient l'ANL et d'autres qui lui sont hostiles. A Tripoli, le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, a dénoncé dans un communiqué une escalade et des déclarations provocatrices.
Sarraj a par ailleurs indiqué qu’il a ordonné aux forces pro-GNA de se tenir prêtes pour faire face à toute menace. Il a d’ailleurs rappelé que l'escalade annoncée par l'ANL intervient à quelques jours de la tenue d'une Conférence nationale sous l'égide de l'ONU (14-16 avril), appelée à dresser une feuille de route visant à sortir le pays du chaos.
Deux autorités se disputent le pouvoir en Libye: le gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj, établi fin 2015 en vertu d'un accord parrainé par l'ONU et basé à Tripoli et, une autorité rivale installée dans l'Est et contrôlée par l'ANL du maréchal Khalifa Haftar.
Nicole Ricci Minyem
Ces financements de projets d'investissements productifs aux organisations producteurs, ont pour but de promouvoir l'entrepreneuriat agricole et augmenter la transformation dans les filières à travers le financement des projets d'investissements productifs.
Dans le cadre du financement des projets d'investissements ; un véritable levier de développement pour les exploitations familiales.
Le déploiement du dispositif de financement concerne l'ensemble des déplacements couverts par le dispositif d'appui conseil et dont les groupements ont présenté un projet de groupe explicite, pertinent, avec des résultats économiques satisfaisants. L'appui financier aux groupements se fait sous forme de subventions devant permettre aux producteurs de prendre une position significative dans les filières de productions agropastorales et halieutiques. Le financement des projets vise le développement et la modernisation de l'appareil de production, ainsi que le renforcement des infrastructures agricoles. Aussi, les organisations de producteurs qui en bénéficient sont accompagnées et suivies dans le cadre de l'appui conseil fourni par Acefa depuis au-moins une année.
Les attributions de subventions accordées oscillent entre cinq cent mille (500.000) et six millions (6.000.000) pour ce qui est des projets de groupements de producteurs. Et de cinq millions (5.000.000) à trente millions (30.000.000) pour ce qui est des projets organisations professionnelles agro-pastorales.
Selon Inès Wendji, chargé de la communication du programme de consolidation et de pérennisation du conseil agro-pastoral : « les groupements qui reçoivent les chèques ce jour sont accompagnés dans le cadre du conseil technico-economique depuis au-moins un an, par des conseillers de proximité mis à leur disposition. Ceci est l'étape essentielle, qui conditionne l'accès au financement d'un projet de groupe ».
Pour le coordonnateur national, le Dr Bouba Moumini : « les organisations de producteurs (...) accompagnées peuvent prétendre après une année à une subvention d'investissement pour soutenir un projet pertinent jugé satisfaisant par le dispositif de financement (...) mis en place à cet effet. Pour ce qui est donc de ce financement des projets des organisations professionnelles, il y'a lieu de relever qu'aucun département ou région ne devrait se sentir en retard. Les procédures d'octroi de subventions accordent la priorité aux producteurs qui proposent de bons projets. Sur ce plan, de nombreuses mesures ont été prises pour que les projets sélectionnés et financés répondant effectivement aux besoins de développement des groupements de producteurs ». Précise-t-il.
Le PCP-ACEFA entame aujourd'hui une nouvelle phase qui porte sur la consolidation et la pérennisation du conseil agro-pastoral qui a été développé depuis près de dix (10) ans. La consolidation et la pérennisation impliquent la préservation et le renforcement des acquis d'Acefa. Comme l'indique un responsable du programme Acefa, « il sincère dans la politique agricole nationale élaborée dans le cadre du plan national d'investissements agricole et devra contribuer à atteindre les objectifs de développement du secteur ». La sécurité alimentaire, la croissance et l'agriculture de 2e génération qui devra contribuer à l'augmentation de certains produits agro-pastoraux.
Bossis Ebo'o
De temps en temps, j’entends aussi dire à mon sujet : « Meon et Momo étaient comme toi avant. Ils critiquaient le régime, et aujourd'hui, pour de l’argent, ils se sont alliés à lui. »
Il y a juste un petit problème :
Je ne suis ni Meon, ni Messanga Nyamding, ni Maître Momo. Ce sont d’éminentes personnalités de la République et je suis loin d’être aussi intelligent que ces braves gens. Je suis moi, et rien que moi-même. C’est-à-dire Claude Wilfried Ekanga, un fou dont le propre père est un élu RDPC, mais qui s’en fiche royalement car la politique nouvelle, celle dont a besoin le Cameroun, ce n’est pas celle-là
La politique nouvelle, celle dont a besoin le Cameroun, ce n’est pas le clanisme, ce n’est pas la tribu. Ce n’est pas le Famla ou le Kongossa. C’est la conviction.
J’ai beaucoup d’amis au RDPC. On s’en va même plusieurs fois manger le porc-épic ensemble au tournedos du sous-quartier. Si j’ai des soucis d’argent, ils peuvent volontiers me donner un coup de main. De camerounais à Camerounais, d’humain a humain, ça ne pose pas le moindre problème. Le seul argent que vous devez refuser, c’est celui qui, pour des raisons politiques, vous amène (ou vous oblige) à trahir vos propres idéaux.
Et donc à trahir ceux qui croient en vous.
Je ne suis pas parfait, je ne fais pas tout bien, j’ai de nombreux défauts. Mais ni plus ni moins que vous. A ce niveau, nous sommes totalement égaux vous et moi, avec chacun nos anges et nos démons. C’est pourquoi je ne juge personne et que je ne laisse personne me juger.
Par contre dans l’espace public, c’est différent. Dans ce domaine, je peux au moins affirmer que je suis incorruptible à 100%. Et pour ceux qui disent : « L’argent de la sardine paternelle t’a quand même nourri et envoyé en Europe », je vous invite à aller voir le principal concerné. S’il est honnête (contrairement à Paul Biya), il vous dira que je n’ai jamais eu besoin d’un seul de ses centimes pour quoique ce soit (scolarisation, nutrition, voyage ...).
Et quand bien même cela aurait été le cas, ce ne serait en rien un crime, vu qu’aucun enfant n’est responsable des positions de ses parents. Nos parents naissent avant, pas après nous. De plus, s’occuper de la progéniture est un devoir légal pour les géniteurs.
D'ailleurs, il est plutôt louable de voir quelqu'un qui aurait pu vendre son âme aux intérêts matériels, garder au contraire sa liberté d’esprit. Retenez aujourd'hui ce proverbe : « La grandeur d’un Tontinard se mesure à sa capacité à préserver la tontine dans une mer de sardines ».
Autrement dit, la valeur d’un camerounais porteur d’avenir s’estime par sa faculté à préserver son intégrité alors qu’il y avait autour de lui, 1000 possibilités d’être corrompu. Dans un pays comme le Cameroun où le secteur privé se meurt et où la fonction publique devient l’Eldorado de tous. Les hommes intègres sont devenus plus rares que de la neige à Douala.
Tout dépend des raisons qui poussent un individu à critiquer le système de choses dans lequel il vit. Si vous voyez quelqu'un retourner sa veste, alors sachez que c’est vous qui vous étiez trompés dès le départ. Car si ma finalité est de voir le Cameroun sortir de la crevasse, je ne serai jamais satisfait, quoiqu'il arrive, tant qu’il restera dans la crevasse. Par contre si je m’agite publiquement dans le seul but d’améliorer mes conditions de vie, il me suffira d’une promotion ou d’intégrer le même système pour devenir du jour au lendemain, méconnaissable.
En gros, personne ne retourne sa veste. C’est nous qui se savons parfois pas saisir les intentions réelles des uns et des autres dès le commencement.
Je te recommande donc à toi aussi de toujours garder tes chaussures propres, même en pleine poussière. Car crois-moi, on est plus heureux dans une vie modeste mais libre, que dans une vie de luxe au prix de l’esclavage mental.
Et le moins que l'on puisse dire est que cette signature était très attendue notamment par les pays qui l'ont précédé pour préparer le lancement officiel de la Zleca en juillet 2019, à Niamey, en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, comme l’avait préconisé le président du Niger, Issoufou Mahamadou, « Champion de la Zleca ».
Dès à présent, les pays signataires devront négocier entre autres, les aspects et les modalités de la mise en application de cet accord, notamment, les règles d’origine, les modalités de paiement, les concessions tarifaires pour le commerce des marchandises et de règlement et les obstacles non tarifaires.
Une fois entrée en vigueur, la Zleca permettra de créer un espace économique dans lequel des Etats-parties éliminent, entre eux, les droits de douane ainsi que toutes les barrières pouvant entraver le commerce.
A en croire les chefs d’Etat de l’UA, avec la mise en place de cet instrument, l’Afrique tout entière ne sera qu’un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circuleront et s’échangeront librement.
La Zleca a pour objectif ultime de rassembler les 55 Etats africains qui regorgent d’énormes potentialités naturelles et humaines mais dont les populations pâtissent souvent de la misère et la pauvreté du fait notamment des barrières géographiques et douanières.
Pour rappel, c’est le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda que le Cameroun adhérait à la Zone de libre-échange continentale africaine. Selon le Ministre du commerce interviewé alors par le quotidien Cameroon Tribune, vu le potentiel de l’économie camerounaise, par cet acte, le Cameroun faisait un appel aux investissements directs étrangers à la recherche des opportunités de marché.
Cette zone de libre-échange selon le membre du gouvernent, constituant une assurance d'un marché vaste, est de nature à accentuer et à accélérer le processus d'industrialisation de notre économie.
La Zleca, pour l'ensemble des 55 Etats membres de l’Union africaine (UA) est au bas mot un marché de 1,2 milliards d’âmes représentant une richesse (PIB) estimée à plus 2500 milliards de dollars. Plus encore, L’UA estime que la mise en œuvre de la Zleca permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le niveau de commerce intra-africain. En 2018, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectuait avec d’autres pays du continent.
Dans le cadre de la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du pays, des jeunes de la ville de Bertoua assistent à une formation des pairs éducateurs, ce 02 avril 2019.
« Depuis un certain temps, les axes routiers de la région de l’Est sont devenus des points où l’on compte de nombreux accidents. On enregistre, ainsi des cas d’accidents de la route chaque semaine, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. À l’origine de ces faits, le mauvais état des routes mais surtout, l’incivisme et le non-respect du code de la route par les usagers. Il faut donc renverser la tendance », indique Bossis Ebo'o, président du Cnjc de la commune de Bertoua 1er, par ailleurs honorable Député Jeune du Lom et Djerem à L'Est.
Pour le faire, les pouvoirs publics à travers le ministère des Transports œuvrent au quotidien à l’amélioration, mieux la diminution du taux élevé des accidents de la circulation sur la voie publique. Ceci passe tout d’abord par la sensibilisation et l’information des acteurs avant la répression. D’où, la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du Cameroun.
À l’Est, quatre localités sont concernées, notamment Abong-Mbang, Batouri, Bertoua et Garoua-Boulaï. Les raisons du choix de ces villes sont connues et c’est Bertoua qui constitue donc la première étape de la séance de formation des jeunes leaders.
Depuis ce 02 avril 2019, la salle des réunions de l’hôtel Talma accueille de nombreux jeunes qui bénéficient de la formation initié par le Ministère des Transports.
Selon le sociologue Dr Valentin Ngouyamsa, chef de mission de Sifcam, « Les modules de formation portent essentiellement sur : le pair éducateur et la communication pour le changement de comportements ; la circulation routière et les généralités sur le secourisme routier pour la phase théorique ».
En ce qui concerne le volet pratique, les participants vont descendre dans les différentes artères de la ville de Bertoua pour exécuter la feuille de route d’un club de sécurité routière et quelques cas pratiques sur le secourisme routier. Le point orgue de cet atelier de formation sera marqué par la remise des attestations de fin de formation des pairs éducateurs sur la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière à l’Est.
À Bertoua, c'est près d'une centaine de jeunes hommes et femmes qui viennent de bénéficier de ce réarmement moral sur les bonnes mesures sécuritaires à observer et au terme de ladite formation, les participants ont reçu des attestations de participation signées du délégué régional des transports de la région de L'Est, Zakarie Nguetnamoun.
Bossis Ebo'o
Dans son édition de ce 02 avril 2019, l’hebdomadaire Kalara renseigne qu’« Ils ont été arrêtés alors qu’ils répondaient à une convocation des enquêteurs du Tribunal Criminel Spécial (TCS) ».
Il s’agit des suites d’une plainte déposée en 2017 par l’ex-ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, aujourd’hui ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat).
Aux mis en cause, il est reproché « d’avoir participé d’une façon ou d’une autre, à un vaste détournement d’une somme estimée à 735 millions de FCFA. Ce butin représente une enveloppe de frais de mission payés de façon frauduleuse au nom de nombreux fonctionnaires », souligne le journal qui indique que d’autres fonctionnaires, une centaine environ, pourraient être arrêtés dans le cadre de la même procédure.
Tout est parti, apprend-on d’une dénonciation faite en 2017, par une cadre du ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (Minresi). « Bénéficiaire d’un ordre de mission cette année-là, le concerné n’avait pas pu bénéficier du paiement de l’argent. Motif: les services du MINFI prétendaient qu’il avait dépassé le quota des missions possibles pour l’année budgétaire, soit 100 jours de mission. Après vérification à la suite de l’obtention de sa fiche de mission, le dénonciateur constatera qu’il a déjà reçu paiement de 12 millions de FCFA, soit 300 jours de mission. C’est une incongruité qu’il portera à l’attention du ministre des Finances dans une correspondance », relate l'hebdomadaire Kalara.
S’en suivra alors une enquête administrative lancée par Alamine Ousmane Mey. Le dossier est transmis à l’Inspection générale des services avec pour consigne de mettre à nu le stratagème. C’est alors que l’inspection générale identifie des ordres de mission signés au profit du dénonciateur par Mme Agnès Ngono, enseignante de droit, à l’époque chef de la Cellule du contentieux de la Division des affaires juridiques au ministère des finances Minfi.
Le pot aux roses est alors découvert. L’ampleur du phénomène va au-delà de la simple dénonciation. « En scrutant les trois années budgétaires de 2015 à 2017, les sorties frauduleuses sont estimées à quelques 735 millions de FCFA. Ces sommes sont toujours payées dans le célèbre chapitre budgétaire des dépenses communes de l’Etat », précise notre confrère dudit journal.
Le mode opératoire du réseau consistait à fabriquer ou falsifier des ordres de mission ou à y introduire des noms. Ils affectionnaient les fonctionnaires ayant un indice salarial élevé, à l’instar des enseignants. Ils obtenaient ainsi, avec la complicité de billeteurs, les paiements au détriment des victimes.
Les responsables de la direction du Budget et du Trésor sont dans la magouille. Outre Mme Agnès Ngono, cite le journal, figurent M. Awono Eloundou, actuel contrôleur financier du ministère des Enseignements Secondaires, qui était à l’époque chef du service de la gestion des crédits des affaires communes ; M. Nang Mathurin, sous-directeur du Contrôle au Minfi ; Mme Oboulabouth, chef du service des affaires communes. M. Nkoa Eric, gardien de la paix, présenté comme l’homme de main de Mme Ngono, est aussi tombé dans la nasse. Ils n’ont cependant pas encore été inculpés.
Bossis Ebo'o
Cela fait exactement trois ans que la ville de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est Cameroun a bénéficié des nouvelles écoles publiques primaires et maternelles. Une offre qui est venue répondre aux problèmes de supercherie des établissements privés dans la région du soleil levant. « La fierté des populations ». Si les parents d’élèves sont dans la joie, sur le terrain les chefs d’établissements rencontrent plusieurs difficultés telles que le manque d’enseignants. « C’est le cas des écoles publiques de Tyorro à Nkolbikon 2 qui a plus de 900 élèves pour cette année scolaire dirigé par 03 enseignants dans 04 salles de classes pour un cycle complet (de la Sil au Cm2) ».
A l’école publique d’Ekounou, situé dans l’arrondissement de Bertoua 1er, département du Lom et Djerem, école créée en 2016 et dirigée par Honorine Collette Eyinga Angono épse Ndibi Po. Depuis la création, cet établissement est un état « piteux ». Pour cette année scolaire 2018/2019, elle a enregistré près de 300 élèves pour 04 enseignants avec le cycle complet du primaire. L’école a subi un sinistre dans la nuit de lundi à mardi de la semaine dernière. des vents violents ont emporté les toitures des salles du CE2, CM1 et CM2, ce qui freine considérablement le bon déroulement des cours dans ces salles de classe. Actuellement les autorités s’articulent à trouver un terrain définitif d’implantation de l’établissement.
Chez les voisins de l’école primaires d’application groupe 1 « A » et « B » ces deux groupes ont enregistrés plus de 1648 élèves pour cette année et recherche 08 enseignants pour 07 salles de classes. Les bureaux des directrices sont installés dans les vérandas de l’établissement.
Dans l’Arrondissement de Bertoua 2e, c’est le complexe scolaires de ENIA qui vit le manque d’enseignants. Des sources au sein de l’établissement affirment que les 2/3 des enseignants sont déjà à la porte de la retraite. Selon le directeur du groupe 1 « A », ZE Bekolo, « la majorité de ceux qui sont présents sont à un an de retraite et il s’agit uniquement du personnel féminin ». Cette situation qui paralyse l’éducation dans la ville de Bertoua devient de plus en plus inquiétante au point où les autorités en charges de l’éducation dans ces deux arrondissements du chef-lieu de la région de l’Est ne savent plus à quel saint se vouer. Toutes nos tentatives de vérification et d’équilibre auprès de Georgette Tamack, délégué régional de l’éducation de base de l’Est. Pour le moment les yeux des directeurs sont tournés vers Yaoundé en espérant voire un miracle venant du nouveau ministère de l’Education de Base.
Bossis Ebo’o
Contexte et Justification
Il est marqué par quelques événements notamment, les plaintes exprimées par les dirigeants d'entreprises et les ménages relativement aux retards observés sur leurs opérations de transferts, ainsi qu’à la rareté des devises avec son corollaire sur le coût spéculatif des transactions, dans le marché.
Et, l’on se souvient que le président du GICAM en a fait large écho, dans son discours à l'ouverture de Promote 2019. C’est dans la même dynamique qu’il est resté, lors de son tête à tête avec le Premier ministre, Chef du Gouvernement et dans sa « Key note » au CBF10 le 18 mars 2019. Il est en plus important de relever qu’une interview récente du Gouverneur de la BEAC à la presse indique que les devises sont disponibles.
Autre intérêts aux assises de ce jour, c’est le fait que de nombreux dirigeants de banques ont été sanctionnés pour des motifs liés aux transferts pendant que leurs clients les accusent de bloquer des ordres de virements. En plus de la nouvelle réglementation de changes, en cours de diffusion par la BEAC et des instructions y afférentes qui viennent de faire l’objet de discussion à Libreville entre la BEAC et la profession bancaire.
D'après les hommes d’affaires, cette situation freine la production et la distribution des biens et services du fait de la baisse des importations, elle favorise en plus l’inflation et les comportements opportunistes en même temps qu’elle suscite de la méfiance entre les différents acteurs.
Problématique
Les appréhensions de la communauté des affaires relativement aux difficultés de changes peuvent nuire à la relation Client-Banque et partant ralentir l’activité économique. Dès lors, il importe de se poser cette question : Comment rectifier la perception des agents économiques sur la situation des devises et, favoriser un nouveau un climat de confiance entre eux et leurs Banques et, indirectement le système bancaire, à l’aune des nouvelles exigences réglementaires?
Autrement, les Banques et leurs clients doivent prendre en compte le nouveau paradigme pour poursuivre sereinement leurs relations d'affaires et œuvrer, au progrès économique du Cameroun. Le non-respect des normes prescrites les expose désormais à de lourdes sanctions de la BEAC.
Objectif
il est question pour les participants, de corriger la perception de la communauté des affaires et des ménages, sur la situation des devises et des transferts, puis de les sensibiliser sur les nouvelles évolutions de la réglementation des changes.
De manière plus précise, les participants de repréciser le rôle des Banques commerciales, auprès des donneurs d'ordre dont les clients, afin que ceux-ci ne les pointent plus injustement. Par ailleurs, les nouvelles instructions de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale doivent être bien comprises par chacune des parties prenantes. Les membres de l’Association Professionnelle des Etablissements de Crédit du Cameroun souhaitent, au-delà de tout, rétablir la confiance et la synergie BEAC-Banques -Clients.
Participants
Les hommes d'affaires en général et prioritairement les importateurs, les transitaires et les assureurs ont fait le déplacement de la salle des conférences du Gicam. L’on a également noté la présence de quelques particuliers, intéressés par ce sujet du fait des besoins de couverture des frais médicaux, de voyages, d'études et autres.
Nicole Ricci Minyem
Pour la petite histoire, la journée du 06 avril a été consacrée par la résolution du 23 août 2013 de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies comme journée internationale du sport au service du développement et de la paix. Pour la première fois de son histoire le Cameroun va célébrer cet événement.
« La communauté internationale célèbre depuis 2014 cette manifestation parvenue à sa 6ème édition qui constitue une occasion idoine de réaffirmer l’importance et la contribution du sport dans la promotion de la paix ainsi que son pouvoir dans le changement social et le développement humain durable. Au Cameroun, cette journée se célèbre pour la toute première fois cette année au niveau national, sous l’impulsion du gouvernement et sous l’impulsion du gouvernement et sous l’égide du Ministère des Sports et de l’Education physique.
Je voudrais à cet égard exprimer au Président de la République, Son Excellence Paul Biya, les déférents remerciements de l’ensemble des acteurs du mouvement sportif national, pour sa très haute sollicitude à l’égard des sportifs et des activités de sport et d’éducation physique, et surtout pour le très haut parrainage. Aussi, il a bien voulu désigner Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement en qualité de représentant personnel pour présider les activités liées à cette célébration », indique le Pr Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Arts et de la Culture (Minac) dans une interview qu’il a accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
A la question de savoir comment le sport peut concourir à la promotion de la paix dans le contexte actuel, le ministre fait remarquer que les camerounais ont une passion et un amour particulier pour ce domaine.
« Permettez-moi de revenir sur un événement sportif récent organisé au Cameroun, à savoir la rencontre de la dernière journée des éliminatoires de la Can Egypte 2019 entre le Cameroun et les Comores le 23 mars 2019 au Stade Ahmadou Ahidjo de Mfandena. Les camerounais, sans distinction de sexe, de religion, de classe sociale ou de parti politique, ont bravé la pluie pour venir, dans une symbiose et une ferveur patriotiques, soutenir leur équipe nationale, dans un contexte interne que vous connaissez.
Je voudrais également préciser que malgré la situation socio-politique tendue dans certaines régions de notre pays, les activités sportives s’y déroulent sans heurts. Ces exemples permettent de démontrer les valeurs du sport en tant que vecteur de cohésion sociale, de compréhension mutuelle et de solidarité, des valeurs dont le Cameroun a besoin », déclare Narcisse Mouelle Kombi.
Liliane N.