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C'est le constat fait le mercredi 03 avril 2019 lors du passage de Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce du Cameroun.

 

Le ministre du Commerce a constaté avec stupéfaction la spéculation des prix des denrées alimentaires qu'entretiennent ces opérateurs. Grande curiosité, un imposteur s'est présenté au membre du gouvernement en tant que fondateur d'une association de protection des intérêts des consommateurs. Selon ce dernier, Pété Yagoua pour ne pas le cité : "Le climat social est bon à Bertoua. Quand j'achète mon kilogramme de poisson ou de viande et même une bière au bar, les prix pratiqués sont ceux homologués par la réglementation en vigueur". Drôle de mascarade compte tenu de la réalité sur le terrain. Pour joindre les deux bouts, il faut mentir un Ministre de la République avec un faux témoignage? « Comment comprendre qu'un monsieur qui évolue dans le noir prenne la parole au nom des consommateurs pour dire que tout va bien or, la grogne sociale se fait ressentir sur le terrain ? » s'interroge Gustave Epok.

Congelcam dicte sa loi, les bouchés imposent aussi leur ajustement commercial sous le fameux prétexte que la région du Soleil Levant ne dispose pas d'un marché à bétails. Chez les propriétaires des débits de boissons de Bertoua, c'est le grand désordre. Chacun fait ce qu'il veut en termes de prix au mépris des normes. Quel impact avec le passage du Ministre du Commerce au regard de la situation actuelle? Lui qui a demandé aux médias de jouer pleinement le rôle qui est le leur face aux opérateurs économiques et consommateurs de la région de l'Est, au cours de la séance de travail qu'il a présidé dans la salle des conférences des services du gouverneur de la région du Soleil Levant, Grégoire Mvongo.  Au cours de son intervention musclée, il n'a pas manqué de remercier les autorités locales qui mettent tout en œuvre pour le maintien et la stabilisation des prix homologués. Approché, au regard du contraste entre sa réaction et la réalité sur le terrain: « j'ai juste dis ce qu'on m'a demandé de dire. Vous voulez un soulèvement populaire? » a-t-il lancé avant de serrer le visage ».

Juste étonné que c'est la loi de l'offre et la demande qui régule le prix sur le marché. Alors que le Mincomerce cesse son numéro. Après son passage, on recommence comme avant. Quant à Pété Yagoua, Il va peut continuer à raser les mûrs ailleurs. Il change de casquette en fonction de nature des événements.

 

Réactions publiques

Korondo Obam, président régional du conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc) de l'Est. 

« Il y a des associations de défense des intérêts des consommateurs... qui font bien leur travail seulement à l'Est jusqu'en mars 2018 il y en avait aucune association... après un séminaire qui consistait à inciter à la création des ADIC à Bertoua, présidé par madame l'IGS du Mincomerce par ailleurs présidente  du conseil national de la consommation, nous avons été mandaté de créer dans les domaines bien précis des Adic... ma disponibilité ne m'a permis que d'encourager six (06) groupes de jeunes et femmes qui ont pu mettre sur pied leurs associations ... dans les prochains jours un séminaire de renforcement de capacité sera organisé... Malheureusement c'est ainsi que les choses se passent chez nous. Au lieu de dénoncer pour le bien de tous? On prefere camoufler ...».

Esdras Djombé, Coordonnateur national de Actions for Éducation and Figth Against Corruption. « Sur la question des prix, il ne faut pas se leurrer, le gouvernement je l'ai dit joue un double jeu. Je l'ai dit de vive voix à CRTV Cameroon magazine, et je le reprends ici. C'est un double jeu, qu'on cesse de tromper les camerounais. C'est eux qui ont communiqué les nouveaux prix à tous exploitants. La date officieuse nationale été bien le 1er mars 2019. C'est ce même prix qui sont pratiqués de Kousseri à Djoum en passant par Yaoundé, Yokaduma, jusqu'à Bamenda ».

 

Bossis Ebo'o

 

La série noire de Coton sport pour ses matches à l'extérieur a atteint un autre niveau avec la 12ème journée du championnat national de ligue 1 disputée au stade Omnisport de Yaoundé.

 

Dans les rangs des verts et blancs de Garoua, ainsi que de leurs supporters personne ne s'attendait à cette défaite contre l'équipe de Vogada. L'on se rappelle lors du match aller au complexe sportif des cotonculteurs, l'équipe fanion de Garoua avait fait dicter la loi du domicile au Tonnerre en remportant la partie par 6 buts à 0,  un score fleuve.

A l'analyse, la récente piètre prestation de de Coton montre qu'il n'avait que trop compté sur sa victoire de la rencontre à l'aller. Mais rien ne surprend, un observateur averti aurait sans doute  bien compris que coton sport de Garoua, depuis le début du championnat a toujours déçu lorsqu'il joue à l'extérieur.

Dans les statistiques, sur six matches disputés à l'extérieur jusqu'à à ce jour, l'équipe de Garoua en a au moins perdu trois, les trois autres sorties s'identifient par des scores de parité. C'est pour ainsi dire, la série noire de coton sport continue son aventure dans ses déplacements hors de son fief.

Le changement intervenu au sein de l'encadrement technique ces derniers jours, n'a pas encore produit des résultats probants, peut-être parce que Emmanuel Ndioumbé Bosso, le nouvel entraîneur officiellement installé qui n'a pas été vu au banc de touche lors de la rencontre contre Tonnerre kalara club ce mercredi à Yaoundé. Très attendu le premier match du nouveau coach avec ses poulains, qui pourrait peut-être permettre aux cotonculteurs de rééditer non seulement l'exploit de champion du Cameroun, mais aussi de se qualifier pour la champions league.

De toutes les façons, la prochaine rencontre de coton sport de Garoua ne s'annonce facile, avec ses quinze points au compteur, il jouera contre dragon. Celui-ci avait battu coton au match allé par un score d'un but zéro. Pour l'instant le groupe "A", a à sa tête Apejes de Mfou qui compte désormais 18 points dans son escarcelle, trois points de plus que coton.

Innocent D.H

La haute autorité de la communication (Hac) a suspendu le journal « Echos du Nord » pour une durée de 4 mois. Cette lourde peine prononcée le 20 mars sanctionne un article sur la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo. La Hac juge cet article « outrancièrement acrimonieux », « vindicatif », « calomnieux » et « contraire à la déontologie journalistique ».

 

La haute autorité de la communication (Hac) vient une nouvelle fois de frapper le journal « Echos du Nord ». La publication écope d’une interdiction de paraître pour une période de quatre mois. Cette lourde peine sanctionne un article sur la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo. La Hac juge le contenu de cet article « outrancièrement acrimonieux », « vindicatif », « calomnieux » et « contraire à la déontologie journalistique ».

Dans sa livraison du 04 février, le journal avait publié article sous le titre : « Une stratégie d’accaparement du pouvoir : Mborantsuo veut virer les corps habillés ».

Après avoir entendu les deux parties, sur la saisine de la présidente de la Cour constitutionnelle, la HAC est arrivée à la conclusion qu’Echos du Nord «méconnaît volontairement les dispositions légales relatives au pouvoir de nomination des personnels civils et militaires de l’État dévolus au seul président de la République ». Par ailleurs, « l’article regorge de propos et insinuations suspicieux, tendancieux frisant l’acharnement et la calomnie. Des propos de nature à écorner l’image et la réputation de Mme Mborantsuo ».

C’est la quatrième fois que le journal Echos du Nord est sanctionné par la Hac, depuis l’installation de son bureau en 2018. La publication a été sanctionnée, pour des faits similaires, le 22 août, le 12 septembre et le 28 septembre 2018. La sanction du mars est la plus lourde de toutes les précédentes condamnations. Elle hypothèque dangereusement la survie du journal.

Félix Swaboka

 

Selon le quotidien Emergence du  04 avril 2019, des jeunes cooptés au quartier et dans les villages par affinité, ont été récompensés à la place de ceux porteurs de projets.

 

Dans son édition du jeudi 04 Avril 2019, le journal Emergence rapporte que le président de l’Assemblée Nationale Cavaye Yéguié Gibril a clôturé le 02 avril 2019 à la place des fêtes de Ngaoundéré, la 6e édition de la caravane de promotion de l’entrepreneuriat et de valorisation des métiers agropastoraux, du réseau des parlementaires Espérance jeunesse. Sur les 63 jeunes agriculteurs, d’éleveurs et d’entrepreneurs sélectionnés, soient trois par arrondissement sur les 21 que compte la région de l'Adamaoua, 15 meilleurs d’entre eux ont reçu des décorations de l’ordre du mérite camerounais et du mérite agricole des mains du président de l’Assemblée Nationale.

En scrutant de près la liste des bénéficiaires envoyés par les commissions présidées par les sous-préfets dans chaque arrondissement et la liste définitive envoyée par la commission régionale au coordonnateur du réseau des parlementaires « Espérance Jeunesse », de nombreuses irrégularités sautent à l’œil. De nombreux jeunes sélectionnés sur la base des critères objectifs ont été écartés sans motif de la liste définitive et remplacés par ceux qui ont été cooptés par des réseaux et des parents. Selon des indiscrétions, d’aucuns auraient soudoyé les membres de la commission pour que leurs noms se retrouvent parmi les bénéficiaires. « J’ai été sélectionné dans mon arrondissement. Moi et les deux autres avons été informés que nous allons bénéficier des appuis des députés pour booster nos activités. Curieusement, le jour de la formation ici à Ngaoundéré le 28 mars dernier, j’ai constaté qu’il n’y avait pas mon nom sur la liste. Je me suis rapproché des responsables qui m’ont fait comprendre qu’ils ne travaillent qu’avec ceux qui ont leurs noms dans leurs fiches.

Aujourd'hui, j’ai constaté que c’est une autre personne qui m’a remplacé alors qu’on n’a pas pris le soin de m’en informer d’avance », s’indigne un jeune éleveur de Nganha. Tripatouillage Dans les arrondissements de Nganha, Ngaoundéré 2e, Nyambaka, Djohong, les voix se lèvent pour fustiger la mafia qui entoure la procédure de sélection. A Ngaoundéré 2e par exemple, la commission présidée par le sous-préfet a transmis sa copie le 27 février au préfet de la Vina. La nommée Rassidatou, porteuse d’un projet dans l’agriculture et sélectionnée, a constaté que son nom a été purement et simplement enlevé pour être remplacé par celui de Nana Hamalamou. A Nganha, c’est le nommé Abbo Dairou qui a été écarté au bénéfice de Mohamadou Salihou. Ahmadou Roufay, présenté comme jeune éleveur de l’arrondissement de Nyambaka, ne figure pas parmi les sélectionnés de la commission présidée par le sous-préfet Bandi Eloi Gandaf. Ces tripatouillages de noms, ont été révélés au grand jour par le cas de la candidate Mamouna Leli, de l’arrondissement de Djohong.

L’heureuse récipiendaire qui a été décorée par le PAN de la médaille de l’ordre du mérite camerounais, a révélé avoir été contactée la veille par un de ses proches. « Je suis allée, j’ai photocopié ma carte d’identité et mon acte de naissance chez lui. Après cela, on m’a seulement appelée pour me demander de me rendre ici à Ngaoundéré sans m’informer du motif. C’est ici sur place que j’ai découvert l’information », confie celle que nous avons rencontrée après sa décoration. Alors que les jeunes sélectionnés attendaient un appui dans leurs différents secteurs d’activité, il leur a été servi des matériels et intrants agricoles. « Je suis une couturière. J’ai reçu aujourd’hui des bottes, des machettes, des intrants agricoles, une moto pompe. Je m’attendais à ce qu’on m’appuie dans mon secteur, mais je ne sais pas ce que je vais faire avec cet appui », confie avec amertume une jeune entrepreneure de l’arrondissement de Nganha.

 

Félix Swaboka

Barricadé depuis début  2018 par les combattants séparatistes qui sèment la terreur dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, L'armée camerounaise a réussi à ouvrir cette voie au public mercredi dernier.

 

C’est une nouvelle qui met un terme au  calvaire des habitants de Nkambé, une commune située dans la région du Nord-Ouest Cameroun et chef-lieu du département du Donga-Mantung.  Coupé du reste de la région depuis le début de l’année 2018, par les combattants séparatistes, ce tronçon routier longtemps barricadé a été libéré par l’Armée camerounaise au cours d’une mission menée le mercredi 03 avril dernier dans cette localité.

Cette route avait été fermée dans le cadre d’une mesure  de représailles des séparatistes contre les populations de Nkambè, qui avaient bravé une décision des sécessionnistes et   ont poursuivi leurs activités malgré les appels aux villes mortes. La libération de la voie routière met un terme à l'inflation des prix des transports interurbain et aux calvaires quotidiens des habitants qui avaient du mal à vaquer sereinement  à leurs occupations. En effet, à cause de cette fermeture, le trajet Nkambé - Bamenda était passé de 5 mille F Cfa  à 18 mille f Cfa alors que  le parcours Nkambé - Douala était passé de 10 à 23 mille F Cfa  de frais de transport.

Avec cette ouverture, les populations reprendront désormais le cours normal de leur  vie, même si les menaces permanentes des séparatistes continuent de peser sur cette région comme sur celle du Sud-Ouest. On se souvient qu’en janvier 2019, les équipements utilisés pour le pavage de la route Mbot-Tabeken-Nkambe, avaient  été rasés par un incendie attribué à ces combattants séparatistes. Ces équipements, étaient constitués entre autres d’une niveleuse 140H et d'un compacteur. Les pertes matérielles après l'incendie avaient  été  estimées à environ 230 millions  F Cfa. Les mêmes milices séparatistes sont accusées des attaques des hôpitaux, écoles et autres structures publiques.  

Cette crise sociopolitique, dite anglophone qui sévit dans les régions anglophone du Cameroun depuis 2016, continue de faire des violences récurrentes entre sécessionnistes armés et forces gouvernementales. De l'Église aux entreprises en passant par les populations, les victimes ne cessent de s’accroître. Entre kidnapping, assassinat, vol, intimidation, les populations de ces zones du Cameroun, continuent de payer le lourd tribut. Près de 432 000 personnes ont fui  leurs maisons  dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, en fin décembre 2018 à cause des violences. Le  gouvernement a mis sur pied,  un plan d’urgence humanitaire pour accompagner ces victimes.

 

Marie MGUE 

Antonio Guterres, Le secrétaire général  séjourne actuellement  en Libye. Ce jeudi, il s’est dit  préoccupé par la menace des attaques entre les camps en conflit, après des mouvements vers l'ouest de troupes loyales à l'homme fort de l'est libyen, Khalifa Haftar.

 

« Je suis vivement préoccupé par le mouvement de troupes en Libye et le risque de confrontation. J'appelle au calme et à la retenue alors que je me prépare à rencontrer les dirigeants libyens », a écrit M. Guterres sur son compte Twitter, au deuxième jour de sa visite dans ce pays dirigé par deux autorités rivales.

Le patron de l'Organisation des Nations Unies a réaffirmé dans son post, qu'à cette date, il serait risqué de penser à une solution militaire en Libye, en proie au chaos depuis des années. C’est une proposition à ranger au fond des tiroirs.  Il pense que seul,  le dialogue inter libyen peut résoudre les problèmes libyens.

L'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar a annoncé mercredi soir, qu'elle préparait une offensive pour purger l'ouest de la Libye, dont la capitale Tripoli, des terroristes et des mercenaires. Une annonce accompagnée par des  mouvements de troupes, tel le confirment certaines sources militaires.

Une colonne de véhicules armés est arrivée ce jeudi à l'aube, au sud de la ville de Gharyan, à 120 km au sud-ouest de Tripoli, où L'Armée nationale libyenne  avait toutefois déjà obtenu le ralliement d'un important groupe armé.

Cette avancée risque d'embraser l'ouest libyen où les villes et les groupes armés sont divisés entre ceux qui appuient l'ANL et d'autres qui lui sont hostiles. A Tripoli, le chef du Gouvernement d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, a dénoncé dans un communiqué une escalade et des déclarations provocatrices.

Sarraj a par ailleurs indiqué qu’il a ordonné aux forces pro-GNA de se tenir prêtes pour faire face à toute menace. Il a d’ailleurs rappelé que l'escalade annoncée par l'ANL intervient à quelques jours de la tenue d'une Conférence nationale sous l'égide de l'ONU (14-16 avril), appelée à dresser une feuille de route visant à sortir le pays du chaos.

Deux autorités se disputent le pouvoir en Libye: le gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj, établi fin 2015 en vertu d'un accord parrainé par l'ONU et basé à Tripoli et, une autorité rivale installée dans l'Est et contrôlée par l'ANL du maréchal Khalifa Haftar.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Les bénéficiaires de ce financement proviennent des départements de la Boumba et Ngoko et de la Kadey.

 

Ces financements de projets d'investissements productifs aux organisations producteurs, ont pour but de promouvoir l'entrepreneuriat agricole et augmenter la transformation dans les filières à travers le financement des projets d'investissements productifs.

Dans le cadre du financement des projets d'investissements ; un véritable levier de développement pour les exploitations familiales.

Le déploiement du dispositif de financement concerne l'ensemble des déplacements couverts par le dispositif d'appui conseil et dont les groupements ont présenté un projet de groupe explicite, pertinent, avec des résultats économiques satisfaisants. L'appui financier aux groupements se fait sous forme de subventions devant permettre aux producteurs de prendre une position significative dans les filières de productions agropastorales et  halieutiques. Le financement des projets vise le développement et la modernisation de l'appareil de production, ainsi que le renforcement des infrastructures agricoles. Aussi, les organisations de producteurs qui en bénéficient sont accompagnées et suivies dans le cadre de l'appui conseil fourni par Acefa depuis au-moins une année.

Les attributions de subventions accordées oscillent entre cinq cent mille (500.000) et six millions (6.000.000) pour ce qui est des projets de groupements de producteurs. Et de cinq millions (5.000.000) à trente millions (30.000.000) pour ce qui est des projets organisations professionnelles agro-pastorales.

Selon Inès Wendji, chargé de la communication du programme de consolidation et de pérennisation du conseil agro-pastoral : « les groupements qui reçoivent les chèques ce jour sont accompagnés dans le cadre du conseil technico-economique depuis au-moins un an, par des conseillers de proximité mis à leur disposition. Ceci est l'étape essentielle, qui conditionne l'accès au financement d'un projet de groupe ».

Pour le coordonnateur national, le Dr Bouba Moumini : « les organisations de producteurs (...) accompagnées peuvent prétendre après une année à une subvention d'investissement pour soutenir un projet pertinent jugé satisfaisant par le dispositif de financement (...) mis en place à cet effet. Pour ce qui est donc de ce financement des projets des organisations professionnelles, il y'a lieu de relever qu'aucun département ou région ne devrait se sentir en retard. Les procédures d'octroi de subventions accordent la priorité aux producteurs qui proposent de bons projets. Sur ce plan, de nombreuses mesures ont été prises pour que les projets sélectionnés et financés répondant effectivement aux besoins de développement des groupements de producteurs ». Précise-t-il.

Le PCP-ACEFA entame aujourd'hui une nouvelle phase qui porte sur la consolidation et la pérennisation du conseil agro-pastoral qui a été développé depuis près de dix (10) ans. La consolidation et la pérennisation impliquent la préservation et le renforcement des acquis d'Acefa. Comme l'indique un responsable du programme Acefa, « il sincère dans la politique agricole nationale élaborée dans le cadre du plan national d'investissements agricole et devra contribuer à atteindre les objectifs de développement du secteur ». La sécurité alimentaire, la croissance et l'agriculture de 2e génération qui devra contribuer à l'augmentation de certains produits agro-pastoraux.

 

Bossis Ebo'o 

Un appel à la responsabilité de la jeunesse : « Garde tes chaussures propres, même dans la poussière », « Ne te laisse jamais corrompre » 

 

De temps en temps, j’entends aussi dire à mon sujet : « Meon et Momo étaient comme toi avant. Ils critiquaient le régime, et aujourd'hui, pour de l’argent, ils se sont alliés à lui. » 

 

Il y a juste un petit problème :

Je ne suis ni Meon, ni Messanga Nyamding, ni Maître Momo. Ce sont d’éminentes personnalités de la République et je suis loin d’être aussi intelligent que ces braves gens. Je suis moi, et rien que moi-même. C’est-à-dire Claude Wilfried Ekanga, un fou dont le propre père est un élu RDPC, mais qui s’en fiche royalement car la politique nouvelle, celle dont a besoin le Cameroun, ce n’est pas celle-là 

La politique nouvelle, celle dont a besoin le Cameroun, ce n’est pas le clanisme, ce n’est pas la tribu. Ce n’est pas le Famla ou le Kongossa. C’est la conviction

J’ai beaucoup d’amis au RDPC. On s’en va même plusieurs fois manger le porc-épic ensemble au tournedos du sous-quartier. Si j’ai des soucis d’argent, ils peuvent volontiers me donner un coup de main. De camerounais à Camerounais, d’humain a humain, ça ne pose pas le moindre problème. Le seul argent que vous devez refuser, c’est celui qui, pour des raisons politiques, vous amène (ou vous oblige) à trahir vos propres idéaux. 

 

Et donc à trahir ceux qui croient en vous. 

Je ne suis pas parfait, je ne fais pas tout bien, j’ai de nombreux défauts. Mais ni plus ni moins que vous. A ce niveau, nous sommes totalement égaux vous et moi, avec chacun nos anges et nos démons. C’est pourquoi je ne juge personne et que je ne laisse personne me juger.

Par contre dans l’espace public, c’est différent. Dans ce domaine, je peux au moins affirmer que je suis incorruptible à 100%.  Et pour ceux qui disent : « L’argent de la sardine paternelle t’a quand même nourri et envoyé en Europe », je vous invite à aller voir le principal concerné. S’il est honnête (contrairement à Paul Biya), il vous dira que je n’ai jamais eu besoin d’un seul de ses centimes pour quoique ce soit (scolarisation, nutrition, voyage ...). 

Et quand bien même cela aurait été le cas, ce ne serait en rien un crime, vu qu’aucun enfant n’est responsable des positions de ses parents. Nos parents naissent avant, pas après nous. De plus, s’occuper de la progéniture est un devoir légal pour les géniteurs.

D'ailleurs, il est plutôt louable de voir quelqu'un qui aurait pu vendre son âme aux intérêts matériels, garder au contraire sa liberté d’esprit. Retenez aujourd'hui ce proverbe : « La grandeur d’un Tontinard se mesure à sa capacité à préserver la tontine dans une mer de sardines ».

Autrement dit, la valeur d’un camerounais porteur d’avenir s’estime par sa faculté à préserver son intégrité alors qu’il y avait autour de lui, 1000 possibilités d’être corrompu. Dans un pays comme le Cameroun où le secteur privé se meurt et où la fonction publique devient l’Eldorado de tous. Les hommes intègres sont devenus plus rares que de la neige à Douala. 

Tout dépend des raisons qui poussent un individu à critiquer le système de choses dans lequel il vit. Si vous voyez quelqu'un retourner sa veste, alors sachez que c’est vous qui vous étiez trompés dès le départ. Car si ma finalité est de voir le Cameroun sortir de la crevasse, je ne serai jamais satisfait, quoiqu'il arrive, tant qu’il restera dans la crevasse. Par contre si je m’agite publiquement dans le seul but d’améliorer mes conditions de vie, il me suffira d’une promotion ou d’intégrer le même système pour devenir du jour au lendemain, méconnaissable.

En gros, personne ne retourne sa veste. C’est nous qui se savons parfois pas saisir les intentions réelles des uns et des autres dès le commencement.

Je te recommande donc à toi aussi de toujours garder tes chaussures propres, même en pleine poussière. Car crois-moi, on est plus heureux dans une vie modeste mais libre, que dans une vie de luxe au prix de l’esclavage mental. 

 

 

Le seuil de 22 ratifications, minimum nécessaire pour l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), a été atteint ce 02 avril avec la ratification de la Gambie nous apprend l’Agence Ecofin.

 

Et le moins que l'on puisse dire est que cette signature était très attendue notamment par les pays qui l'ont précédé pour préparer le lancement officiel de la Zleca en juillet 2019, à Niamey, en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, comme l’avait préconisé le président du Niger, Issoufou Mahamadou, « Champion de la Zleca ».

Dès à présent, les pays signataires devront négocier entre autres, les aspects et les modalités de la mise en application de cet accord, notamment, les règles d’origine, les modalités de paiement, les concessions tarifaires pour le commerce des marchandises et de règlement et les obstacles non tarifaires.

Une fois entrée en vigueur, la Zleca permettra de créer un espace économique dans lequel des Etats-parties éliminent, entre eux, les droits de douane ainsi que toutes les barrières pouvant entraver le commerce.

A en croire les chefs d’Etat de l’UA, avec la mise en place de cet instrument, l’Afrique tout entière ne sera qu’un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circuleront et s’échangeront librement.

La Zleca a pour objectif ultime de rassembler les 55 Etats africains qui regorgent d’énormes potentialités naturelles et humaines mais dont les populations pâtissent souvent de la misère et la pauvreté du fait notamment des barrières géographiques et douanières.

Pour rappel, c’est le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda que le Cameroun adhérait à la Zone de libre-échange continentale africaine. Selon le Ministre du commerce interviewé alors par le quotidien Cameroon Tribune, vu le potentiel de l’économie camerounaise, par cet acte, le Cameroun faisait un appel aux investissements directs étrangers à la recherche des opportunités de marché.

Cette zone de libre-échange selon le membre du gouvernent, constituant une assurance d'un marché vaste, est de nature à accentuer et à accélérer le processus d'industrialisation de notre économie.

La Zleca, pour l'ensemble des 55 Etats membres de l’Union africaine (UA) est au bas mot un marché de 1,2 milliards d’âmes représentant une richesse (PIB) estimée à plus 2500 milliards de dollars. Plus encore, L’UA estime que la mise en œuvre de la Zleca permettra d’augmenter de près de 60% d’ici à 2022 le niveau de commerce intra-africain. En 2018, seulement 16% du commerce des pays africains s’effectuait avec d’autres pays du continent.

Le Sifcam et le bureau du conseil national de la jeunesse de Bertoua 1er viennent de tenir un symposium dans le chef-lieu de la région du soleil levant.

 

Dans le cadre de la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du pays, des jeunes de la ville de Bertoua assistent à une formation des pairs éducateurs, ce 02 avril 2019.

« Depuis un certain temps, les axes routiers de la région de l’Est sont devenus des points où l’on compte de nombreux accidents. On enregistre, ainsi des cas d’accidents de la route chaque semaine, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. À l’origine de ces faits, le mauvais état des routes mais surtout, l’incivisme et le non-respect du code de la route par les usagers. Il faut donc renverser la tendance », indique Bossis Ebo'o, président du Cnjc de la commune de Bertoua 1er, par ailleurs honorable Député Jeune du Lom et Djerem à L'Est.

Pour le faire, les pouvoirs publics à travers le ministère des Transports œuvrent au quotidien à l’amélioration, mieux la diminution du taux élevé des accidents de la circulation sur la voie publique. Ceci passe tout d’abord par la sensibilisation et l’information des acteurs avant la répression. D’où, la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière dans certaines grandes villes du Cameroun.

À l’Est, quatre localités sont concernées, notamment Abong-Mbang, Batouri, Bertoua et Garoua-Boulaï. Les raisons du choix de ces villes sont connues et c’est Bertoua qui constitue donc la première étape de la séance de formation des jeunes leaders.

Depuis ce 02 avril 2019, la salle des réunions de l’hôtel Talma accueille de nombreux jeunes qui bénéficient de la formation initié par le Ministère des Transports.

Selon le sociologue Dr Valentin Ngouyamsa, chef de mission de Sifcam, « Les modules de formation portent essentiellement sur : le pair éducateur et la communication pour le changement de comportements ; la circulation routière et les généralités sur le secourisme routier pour la phase théorique ».

En ce qui concerne le volet pratique, les participants vont descendre dans les différentes artères de la ville de Bertoua pour exécuter la feuille de route d’un club de sécurité routière et quelques cas pratiques sur le secourisme routier. Le point orgue de cet atelier de formation sera marqué par la remise des attestations de fin de formation des pairs éducateurs sur la mobilisation sociale urbaine pour la sécurité routière à l’Est.

À Bertoua, c'est près d'une centaine de jeunes hommes et femmes qui viennent de bénéficier de ce réarmement moral sur les bonnes mesures sécuritaires à observer et au terme de ladite formation, les participants ont reçu des attestations de participation signées du délégué régional des transports de la région de L'Est, Zakarie Nguetnamoun.

 

Bossis Ebo'o

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01