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Suite au drame survenu au lycée bilingue de Deïdo il y a quelques semaines, l’activiste camerounais fait des éloges au ministre nouvellement nommé, Manaouda Malachie.

 

« Le meilleur ministre de Paul Biya sur les 100 premiers jours du dernier gouvernement »

Il s’appelle Malachie Manaouda. Il est ministre de la santé. Je pense que rarement depuis 10 ans en 100 jours d’un gouvernement nous avons eu un ministre comme celui-ci.

Il ne se balade pas dans les hôpitaux de santé pour dire qu’il est là où travaille. Non, il prend des décisions qui impactent directement sur les populations et insufflent une nouveauté dans la Communication gouvernementale.

Récemment il a décidé de mettre fin à la séquestration des patients dans les hôpitaux. Un cancer qui porte atteinte à la dignité humaine et retiré aux hôpitaux leur valeur humaniste. Il a décidé de donner à l’hôpital sa valeur. Le lieu où les gens trouvent la libération plutôt que la séquestration.

Quelques jours après, un élève décède à Deïdo est transporté à l’hôpital. Non seulement il n’y a pas de défibrillateur mais en plus les infirmières prennent les photos.

Qu’est-ce qu’il fait : il annonce d’abord sur son compte Twitter, (c’est à dire il modernise sa communication) qu’il a demandé une enquête. On a les vidéos, on sait tous que des infirmières prenaient des photos. Non il demande l’enquête pourtant il a une idée.

Quand les premiers éléments de l’enquête tombent, il suspend les infirmières dans un premier temps. Puis certainement ayant eu connaissance que si l’hôpital était légèrement équipé on aurait pu sauver le garçon, il limoge le directeur en une semaine. Il n’attend pas des mois. Non.

Il sait que face à ce type de drame la famille, la population a besoin de justice. Et il rend à son niveau justice. Voilà un ministre dans une république normale.

C’est pourquoi je l’ai toujours dit. Nous allons pardonner car dans le régime Biya il y a des gens avec qui nous allons et nous devrons travailler car ils sont bons.

 

Retranscription par Félix Swaboka 

Ce trophée va séjourner au Cameroun, du 08 au 09 avril 2019.

 

Gaëlle Enganamouit l’attaquante de l’équipe nationale des Lionnes indomptables a été choisie par la Fédération internationale de football association (Fifa), pour être l’égérie du trophée de la Coupe du monde féminin. D'après nos sources, les arguments qui ont milité en faveur de la camerounaise sont premièrement, le fait qu’elle est la seule ballon d’or Caf du Cameroun. Deuxièmement, elle est l’auteure du but le plus rapide de l’histoire du football féminin. Troisièmement, elle est la fondatrice de la toute première académie spécialisée dans le football féminin au Cameroun.

A titre de rappel, Gaëlle Enganamouit a officiellement ouvert les portes de  son académie baptisée « Rails Football Academy », le 05 janvier 2019. Pour l’internationale footballeuse, il était question de combler un besoin de manque de joueuse de qualité. Elle veut permettre aux jeunes filles de recevoir une formation appropriée et permettre la création d’une industrie de talent féminin au Cameroun. « Nous allons développer, détecter le maximum des jeunes filles qui vont vouloir intégrer l’académie », avait-elle déclaré.

Durant la conférence de presse qu’elle avait donnée à cet effet, on a appris que l’Académie d’Enganamouit va offrir tout le matériel nécessaire aux pensionnaires. Ces derniers vont bénéficier de l’encadrement des meilleurs entraîneurs nationaux. « Tout sera couvert entièrement par la Fondation. La Fondation a des partenaires qui accompagnent l’Académie que ce soit financièrement ou matériellement. C’est de là que vont venir les finances nécessaires pour couvrir toutes les charges de l’Académie », avait expliqué le communicateur de Rails Football Academy. Cette initiative de la Lionne a été saluée par de grandes figures du football camerounais à l’instar de Samuel Eto’o. « Tu sais l’héritage que les champions peuvent léguer aux autres c’est celui-là. Permettre qu’il y ait d’autres champions et c’est ce que tu t’apprêtes à faire. Même si tu as deux ou trois qui réussissent. Tu auras déjà beaucoup fait », lui a dit Samuel Eto’o.

Pour revenir au trophée de la Coupe du Monde, il est en tournée depuis le 24 février 2019. Il est attendu le 07 avril à Durban en Afrique du Sud. Une fois au Cameroun, le trophée sera donc présenté aux autorités footballistiques et au peuple camerounais par Gaëlle Enganamouit. Après le Cameroun, il prendra la route d’Abuja au Nigéria.

Liliane N.

 

Ils ont quitté la 56e position au niveau mondial pour se hisser à la 54e place.

 

Le dernier classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) a été rendu public le jeudi 4 avril 2019. Il révèle que les Lions indomptables du Cameroun ont gagné deux places, en quittant la 56e position pour occuper la 54e place dudit classement. D’après les analystes sportifs, cette remontée des Lions est due à leur victoire obtenue face à l’équipe des Comores lors de la dernière journée des éliminatoires comptant pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui va se jouer dans quelques mois, en Egypte. Au niveau continental, les Lions indomptables sont classés 7e, bien derrière le Sénégal, la Tunisie et le Nigéria qui sont le trio de tête.  

Pour parler des meilleures progressions dans toutes les zones confondues, on note la présence dans le top 50, des équipes des pays africains à l’instar de la République démocratique du Congo (46e+5), le Ghana (49e + 3) et la Tanzanie (136e +6). Les deux premiers pays ont également leur billet d’accès de la Can 2019.  Au niveau mondial, ces pays occupent respectivement la 28e, la 42e et la 23e position. La Belgique domine dans le classement de la Fifa. Elle est suivie de la France et du Brésil. L’Angleterre est à la quatrième place, la Croatie à la 5e. L’Uruguay est 6e, le Portugal 7e, la Suisse 8e, l’Espagne 9e et le Danemark 10e.

Il convient de rappeler que dans la période 2002 à 2009, les Lions indomptables ont souvent été la 10e nation de football du monde. Pour revenir au dernier match qu’ils ont livré face aux Comores et à qui ils doivent la 54e position qu’ils occupent dans le récent classement Fifa, il faut noter qu’ils s’en sortis avec un score de 3 buts contre 0. Des buts qui ont été marqués par Eric Choupo Moting à la 38ème. Christian Bassogog, a été l’auteur de la deuxième réalisation des Lions qui est survenue à la 53ème. Et dans les dernières minutes de jeu, Clinton Njié a tué tout suspens en marquant le 3e but à la 88ème.

Malgré donc de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun, les Lions indomptables en obtenant leur ticket de qualification sont attendus au rendez-vous continental. Dans la seconde rencontre du groupe B, Le Malawi a imposé un partage blanc au Maroc 0-0 vendredi. Au classement du groupe B Le MAroc est 1er (11 points, +5) et le Cameroun 2ème (11 points +3) sont qualifiés. Les Comores et le Malawi sont éliminés avec 5 points (-4) chacun.

Liliane N.

Ils méditent leurs sorts depuis quelques jours dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Soa, banlieue dans laquelle l’assassinat a été perpétré.

 

Le corps sans vie de Christophe Rémy Holtzer, un architecte français âgé de 54 ans a été retrouvé gisant dans une mare de sang coagulée le 25 février dernier dans le studio qu’il louait à la cité universitaire « Alpha 30 » à Soa.

Selon des éléments d’enquête, la victime aurait succombé à un coup de gourdin reçu au crane. Plus macabre encore, Christophe Rémy Holtzer aurait été sodomisé par ses bourreaux. Leur forfait commis, ils emportaient avec eux, les deux téléphones de l’architecte français, divers documents liés à des transactions financières et une somme de quatre millions de francs CFA.

Les autorités de la localité de Soa aussitôt saisies, avec l’appui des éléments de la Division de la sécurité militaire de la Gendarmerie nationale ont engagé auprès des opérateurs de téléphonie mobile les réquisitions d’usages. Ce sont ces dernières qui permettront de mettre la main sur la présumée commanditaire du meurtre vivant au quartier du Lac à Yaoundé. Ce n’est nulle autre que la copine de la victime, une jeune demoiselle âgée de 19 ans. A sa suite à également été interpellé un jeune homme de 17 ans avec qui avons-nous appris, elle vivait maritalement.

La jeune demoiselle selon l’adjudant-chef major Roger Noa Awono, commandant de la brigade de Soa, a contribué à l’arrestation de Yacouba Simon, 22 ans, un repris de justice, chef de gang qu’elle a sollicité pour la cause. Dans la même lancée, elle a permis aux éléments de la gendarmerie de mettre la main sur l’un des utilisateurs d’un des téléphones de la victime. Un jeune homme de 20 ans, élève en classe de seconde. Toujours selon le commandant de la brigade de Soa, Trois autres suspects impliqués dans cette macabre affaire courent toujours.

Si jeunes mais déjà des CV de délinquants bien fournies. Ce qui suscite de nombreuses questions. Que se passe-t-il dans notre société ? Qu’arrive-t-il à nos enfants ? Qu’est-ce qui les motives dans leurs agissements ? Mais où pardi prennent-ils ce courage pour commettre des actes aussi effroyables ?

Dans le même registre criminel, Camer.be nous apprend que samedi dernier à Yaoundé, a été démantelé un réseau de fabricants de fausse monnaie. Trois suspects ont été appréhendés par les éléments du Groupement de gendarmerie territoriale de Yaoundé. Le cerveau de la bande est toujours en fuite mais un important matériel servant à la contrefaction des billets a été saisi.

La vice-présidente de l'AIPS, Evelyn Watta, lançant les AIPS Sports Media Awards à l'hôtel Accra City à Accra, au Ghana, le 4 avril 2019.

 

Le 04 avril 2019  Evelyn Watta, vice-présidente de l'AIPS, aux côtés d'Isaac Kwame Asiamah, ministre ghanéen de la Jeunesse et des Sports, a dirigé le lancement de la deuxième édition des prestigieux prix AIPS Sport Media Awards lors du 6e Congrès africain de l'AIPS à Accra au Ghana.

En début d’année à Lausanne, les lauréats de la première édition ont été dûment reconnus et célébrés au cours d’une cérémonie haute en couleurs, qui a également permis au journaliste clandestin ghanéen Anas Aremeyaw Anas de recevoir un prix spécial pour son article d’investigation intitulé «Numéro 12»; une pièce qui a entraîné le réveil brutal du football au Ghana.

Watta a réitéré l’importance des Prix, quand elle a déclaré: «A une époque où les journalistes traversent une période difficile, nous avons la corruption, nous avons des matchs arrangés, des citoyens reprennent nos emplois, il ne fait que convenir de célébrer les meilleurs parmi nous. C’est ce que les prix AIPS Sports Media Awards espèrent réaliser en célébrant nos meilleures réalisations du monde entier. »

Le président des rédacteurs sportifs du Ghana (SWAG), Kwabena Yeboah, le président du Comité olympique ghanéen (COG), Ben Nunoo Mensah, et des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports du Maroc ; Ghizalane Senhaji et El Boyoudi Mustapha, ont également honoré le lancement. Au nom de l'AIPS, le vice-président Watta a présenté au ministre une plaque commémorative de l'AIPS.

La vice-présidente de l'AIPS, Evelyn Watta, remet une plaque de récompense de l'AIPS au ministre ghanéen de la Jeunesse et des Sports, Isaac Kwame Asiamah

Il y a l'introduction du prix des jeunes reporters dans l'édition de cette année. Les autres récompenses incluent Sport Action, Portfolio, Meilleure colonne, Meilleur morceau de couleur, Audio, Profil d'athlète, Documentaire, Court métrage et Prix spéciaux.

Watta a appelé les différentes instances et fédérations à se joindre à nous et à soutenir l'AIPS dans toutes ses entreprises, car «nous, journalistes, pouvons nous débrouiller seuls, mais pas aussi rapidement que nous le ferions avec l'aide des gouvernements et de toutes les parties prenantes».

Des prix en espèces de 8 000 USD, 3 000 USD et 2 000 USD sont attribués au vainqueur, au premier et au deuxième finalistes dans chaque catégorie des AIPS Sports Media Awards de cette année.

 

Félix Swaboka

 

Après l’élimination du Gabon en Coupe d’Afrique des nations 2019, le ministère de Sport avait décidé de rebâtir l’équipe nationale. Conforment à cette vision, la Fédération gabonaise de football a lancé le 4 avril, deux appels à candidatures pour le recrutement d’un sélectionneur et d’un directeur technique national (DTN).

 

La Fédération gabonaise de football Fegafoot vient de lancer deux appels à candidatures pour le recrutement d’un directeur technique et d’un sélectionneur national. Ces appels à candidatures interviennent après la décision prise le 27 mars par le ministre des Sports de dissoudre l’équipe nationale, après la débâcle des Panthères du Gabon, le 23 mars à Bujumbura, à la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019.

À travers cette décision, Alain Claude Bilie-By-Nze avait précisé qu’il était « question de rebâtir et refonder le football, mettre un terme au contrat du sélectionneur national, tout en préparant un appel à candidatures ouvert aux techniciens gabonais et étrangers sur la base d’un cahier des charges élaboré par la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) et approuvé par la tutelle».

Concernant l’appel à candidatures pour le recrutement du directeur technique national (DTN), celui-ci est ouvert à tous les techniciens gabonais dont les compétences et les qualifications sont avérées. Le nouveau DTN aura pour missions de définir, élaborer et animer la politique technique nationale en conformité avec les missions du ministère des Sports et les engagements de la Fegafoot, à travers les programmes, séminaires et des interventions sur le terrain.

Le nouveau DTN aura pour priorités le football de base, football junior, la formation des entraîneurs, le football de haut nouveau et la recherche des documentations. Quant à son profil, il doit avoir été joueur et/ou entraîneur. Être titulaire d’un diplôme d’entraîneur, avoir une bonne connaissance du football gabonais et international, avoir une bonne compétence organisationnelle et analytique.

Placé sous l’autorité du ministère des Sports et du président de la Fegafoot, il nommé pour un contrat de quatre ans renouvelables après une évaluation des objectifs au bout de deux ans. Le dossier du postulant doit être adressé au président de la Fegafoot sous plis fermé avec la mention «Confidentiel». Ce dossier doit contenir une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé, les copies des diplômes et attestations de formation certifiées conformes et deux photos d’identité. Au terme de la date limite, précise la Fegafoot, «les dossiers de candidatures seront examinés par un jury chargé du dépouillement, de l’analyse et de la sélection».

L’appel à candidatures pour le recrutement du sélectionneur national masculin A est destiné quant à lui, à tous les techniciens gabonais ou étrangers dotés de compétences avérées. Le nouveau sélectionneur aura pour mission de mettre en place une sélection nationale A de football sur la base des nouveaux fondements. Il doit qualifier le Gabon à la Can 2021, contribuer à la mise en place d’une politique de formation des jeunes joueurs afin d’assurer la relève.

Le sélectionneur doit être titulaire de diplômes fédéraux ou étrangers obtenus à la suite des formations (licence A Caf, licence A UEFA, licence professionnelle ou tout autre diplôme reconnu équivalent). Il devrait également avoir une bonne connaissance de la langue française, être porteur d’un projet sportif et être disposé à résider en permanence au Gabon pendant la durée du contrat.

Ce dernier doit avoir une forte personnalité pour imposer une discipline au sein de l’équipe et dans les vestiaires. À l’exemple du DTN, le nouveau sélectionneur est lié à l’État pour un contrat de quatre ans renouvelables après une évaluation des objectifs au bout de deux ans. Son dossier devrait être adressé au président de la Fegafoot sous un pli fermé avec la mention « Confidentiel ».

Ce dossier doit contenir une lettre de motivation, un curriculum vitae détaillé, les copies des diplômes et attestations de formation certifiés conformes et deux photos d’identité. Au terme de la date limite, les dossiers de candidatures seront examinés par un jury chargé du dépouillement, de l’analyse et de la sélection.

Félix Swaboka

 

 

Nous assistons à un feuilleton judiciaire qui n'a pas encore fini de nous livrer toutes ses curiosités. Même à la Cour Pénale Internationale (CPI) censée traiter des cas liés à la criminalité de haut niveau, les audiences sont publiques. La doctrine l'exige et tous les mécanismes des droits humains et instruments juridiques consacrent ce très élémentaire principe du procès public. Le Cameroun a toujours jusqu'ici, respecté ce principe basique de droit. Que se passe-t-il pour le cas de Kamto et Cie? Je vous disais la semaine dernière que le document qui régit l'action de la justice dans ce dossier c'est un code de procédure politique.

 

Ce qui est des plus curieux c'est que la Cour d'Appel n'a pas la mission dans le cas d'espèce de prononcer ou d'invalider une sentence punitive, elle est juste saisie conformément au principe de double degré de juridiction à l'effet de confirmer ou d'infirmer la décision des juges de l'habeas corpus (juge des libertés) qui ont débouté Maurice Kamto et Cie ou de les libérer conformément à leur requête. Si la Cour d'Appel s'obstine à procéder à des audiences à huis clos c'est parce qu’elle ne veut pas davantage montrer la face hideuse et lugubre de la justice Camerounaise. Ces magistrats ont peut-être déjà une décision qui vient des hauts-lieux. Leur phobie du procès public vient donc du fait qu'ils seront obligés d'avancer en public des motifs loufoques pour justifier cet autre rejet.

 

Les autorités judiciaires de la Cour d'Appel connaissent le cran et la compétence des avocats engagés dans ce dossier, il est donc question d'éviter le ridicule en public. S'il y a une autre exclusivité dans ce procès, c'est bien le fait qu'on veuille juger séparément des personnes et personnalités qui sont gardées au même endroit et pour les mêmes motifs. Quand nous juxtaposons à cette autre mesure le fait que les autorités judiciaires veulent faire du huis-clos, on peut très bien se dire qu'il y a une certaine volonté de d'émousser la stratégie de la partie demanderesse. Ce procès étant davantage politique, il n'est pas exclu qu'il y ait en outre une volonté de déstabiliser la solidarité qui fait jusqu'ici la force des personnalités incarcérées dans le cadre de cette affaire.

 

Il est à noter que suite à la fin de non-recevoir opposée par les requérants pour le huis clos, les juges ont tenu des audiences en absence des avocats de la défense et des principaux concernés et ont mis l'affaire en délibéré pour le 09 Avril. Ceci est une insulte au principe du contradictoire, principe qui seul, garantit le caractère équitable d'un procès. Les autorités judiciaires ont peut-être eu du grain à moudre face à la décision des requérants de ne pas assister au huis-clos. Si cette thèse se vérifie le 09 Avril par le rejet de l'appel interjeté par Maurice Kamto et Cie, le chemin sera certainement comme prédit par le collège des avocats, celui de la Suisse, le "temple des Droits Humains".

 

Propos transcrits par Félix Swaboka 

Près de 5000 camionneurs camerounais versent 150 millions FCFA par voyage aux rebelles centrafricains malgré une escorte onusienne nous apprend Investir au Cameroun.

 

Pour en apprendre plus sur les durées et les formalités nécessaires au passage des frontières pour les biens et les personnes dans la zone CEMAC, la Banque africaine de développement (BAD) affirme qu’elle a envoyé, début 2019, une mission qui a voyagé, entre autres, de Douala (Cameroun) à Bangui (Centrafrique) et Ndjamena (Tchad).

Long de 1 500 km, ce corridor est le principal axe routier sur le segment : Douala – Yaoundé – Bonis – Bertoua – Garoua-Boulaï – Bangui.

Les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena sont desservis par un peu plus de 5 000 camions. L’accord existant prévoit 60 % de camionneurs camerounais et 40 % de camionneurs centrafricains.

Cependant, indique la BAD, seulement cinq transporteurs centrafricains ont été observés. Ce qui signifie qu’il y a 4995 camionneurs de nationalité camerounaise.

Sur le terrain, la BAD a relevé que les délais de route peuvent atteindre facilement 5 à 8 jours, entrecoupés de nombreux points de contrôle et de stations de pesage. 

 

Comment cela se passe-t-il ?

De fait, la BAD a compté 60 postes de contrôle entre Douala et Garoua-Boulaï. Chaque camionneur verse systématiquement entre 6 USD (près de 3 500 FCFA) et 10 USD (5 500 FCFA) à chaque poste.

En faisant un calcul rapide, les 4 995 camionneurs camerounais versent à ces 60 postes de contrôle par voyage entre 17,4 millions FCFA et 27,4 millions FCFA alors même qu’il n’y a pas d’aires de repos aménagées pour les transporteurs, augmentant ainsi les risques d’accident.

La mission de la BAD a relevé un problème d’insécurité entre Garoua-Boulaï et Bangui nécessitant le déplacement en convoi sous escorte ONU ou des Forces armées centrafricaines trois fois par semaine. Ce qui nécessite un paiement des frais d’escorte de 50 USD (près de 30 000 FCFA) par camion et par voyage tant au départ de Garoua-Boulaï que de Bangui.

Ce qui signifie que les 4995 camionneurs camerounais paient par voyage à peu près 150 millions FCFA.

Bien plus, révèle la BAD, il y a « le versement de 10 USD par conducteur aux rebelles centrafricains au départ de Garoua-Boulaï et ce malgré la présence de l’escorte onusienne ou centrafricaine ».

En d’autres termes, les rebelles centrafricains perçoivent des 4995 camionneurs camerounais, un montant de 27,47 millions de FCFA par voyage malgré la présence d’une escorte onusienne.

 

Enfin, au poste frontalier de Beloko tant du côté camerounais que centrafricain, chaque conducteur doit s’acquitter de la somme de 32 USD (environ 18 600 FCFA) pour franchir la frontière, sans reçu. Soit près de 93 millions de FCFA pour les 4995 camionneurs camerounais à chaque voyage.

En faisant le récapitulatif de tous ces postes de paiement, les camionneurs camerounais paient entre 287,8 millions et 297,87 millions de FCFA par voyage sur le corridor Douala-Bangui.

Source : Investir au Cameroun

Le conseiller municipal de la commune de Bertoua 2e, Georges Mindja Zam dans un échange accordé au quotidien bilingue Émergence, précise que « lorsqu'une audience est dangereuse pour l'ordre publique la juridiction peut ordonner le huis-clos.

 

Le moins que l'on puisse dire, c’est que l'opinion publique camerounaise est plutôt divisée sur la manière dans laquelle, le leader du Mrc a failli être auditionné. Il y'a plusieurs sons de cloche. Les partisans de ce parti politique n'approuvent point que leur Président, soit auditionné à huis clos, selon eux, ceci  est non conforme au code de procédure pénale camerounais. De ce fait, l’approche et les moyens utilisés par les autorités judiciaires pour le traitement du mis en cause, eu égard de son statut est critiqué. 

De prime abord, cela est bien compréhensible en de pareilles circonstances, qu'il n'est pas possible de faire l'unanimité sur une question aussi sensible et délicate, que la procédure judiciaire. 

Ainsi, selon ces critiques, le mis en cause, en sa qualité de leader d'un supposé premier parti de l'opposition à l'heure actuelle, mériterait plus de considération, de respect et d'égards. En somme, la justice devrait lui réserver un traitement différent de celui des autres justiciables ordinaires, dans l'esprit du cadre de procédure pénale camerounais.

N'étant pas un spécialiste du Droit, encore moins autorité judiciaire, nous allons nous en tenir à notre petite capacité de lecteur, sous forme d'autodidacte du droit, et de nos petites connaissances empiriques, pour essayer de donner notre  modeste position, par rapport à cette problématique. À cet effet, examinant le code de procédure pénale camerounais, en son article 302, il est stipulé en son alinéa 1, que" les audiences sont publiques. Toutefois, lorsqu'une publicité  est dangereuse pour l'ordre  public ou les bonnes mœurs, la juridiction peut à tout moment prendre, d’office ou à la demande de l'une des parties et après réquisition du Ministère public, ordonner par jugement avant dire droit, que les débats aient lieu en tout ou partie ,à huis clos ou  leur publicité soit restreinte. Mention en est bien faite dans le jugement ". 

Par ailleurs, dans son alinéa 2, il est bien précisé" Dans tous les cas, le jugement est prononcé en audience publique ".

S'en tenant donc principalement à l'appui desdits textes et n'ayant pas une connaissance profonde des tenants et aboutissements dudit dossier, une chose est certaine et observable, la justice est indépendante, donc les  autorités judiciaires sont indépendantes. Seules donc celles ci, maîtrisent et savent pourquoi elles ont choisi  de faire l'audience  à huis clos. Ce qui fait dire à certains, qu’il ne s'agirait ni plus, ni moins que d'une politisation du procès, pour déstabiliser le Mrc, en décapitant leur supposée figure emblématique, alors qu'il  s'agit bel bien des délits de droit commun.

Selon la même tendance critique, la gestion et l'inculpation du président du Mrc est jugée inhumaine et irrespectueuse du code de procédure pénale camerounais, d'où l'impression d'une certaine frilosité des pouvoirs publics.

À notre humble avis, les pouvoirs publics n'ont peur de rien, car pour eux, l’accusation et l'instruction sont conduits selon les règles de la procédure judiciaire, dans l'esprit de la présomption d'innocence. Peut-être, voudrait on que le leader du Mrc, mérite plus d'égards et qu'il ne soit pas traité comme un vulgaire bandit ou un criminel dangereux.

À cet égard, nous pensons que prévenir vaut mieux que guérir, d’ou  le fait peut être de cette audience à huis clos et le déploiement  assez important à certains  moments des forces de maintien de l'ordre. 

D'ailleurs, nous supposons également que le battage médiatique considérable de l'incarcération de ce leader, fait en sorte que les autorités  judiciaires prennent des mesures préventives. Mais en tout état de cause, comme nous l'avons dit plus haut, seules les autorités judiciaires dans leur conscience peuvent de façon exacte et claire dire pourquoi cette audience à huis clos. 

Gloser sur les intentions de la justice à vouloir séparer les codétenus lors des audiences, c'est vouloir s'immiscer dans l'exercice de leurs fonctions, sinon, c’est aussi vouloir banaliser la justice camerounaise. Ce que nous savons est que la justice leur reproche des actes délictueux. Nous n'avons donc point raison de vouloir politiser cette affaire. Les options prises par les autorités judiciaires sont peut-être stratégiques, car prises en leur âme et conscience. 

En effet, disjoindre en plusieurs groupes la procédure  globale des justiciables est un acte souverain de l'autorité judiciaire. 

Détenus depuis près de 03 mois, le leader du Mrc et ses comparses seront jugés,  selon les canons juridiques de notre pays. Leur séparation n'a pas pour objet de créer de la zizanie au sein de leur parti politique. Il s'agirait  plutôt, nous l’espérons, que chaque inculpé devra répondre  personnellement des faits qui lui sont reprochés, étant donné que  tous les mis en cause sont entrain d'être identifiés au fur et à mesure. Bien qu'il se pourrait que toutes les affaires sont liées les unes aux autres, c’est à dire en coaction, le niveau de responsabilité est différent, chacun doit donc être face à son propre destin.

L'intention des autorités judiciaires n'est pas d'instaurer un climat de méfiance entre les coaccusés, mais de leur apprendre que "le désordre est souvent collectif, mais la sanction individuelle".

 

 

Une source de l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar citée par sputnicknews déclare que l’ANL contrôle une partie de la capitale.

 

C’est ce jeudi 04 avril 2019 dans un message sonore publié en ligne, que le commandant de l'Armée nationale libyenne (ANL) Khalifa Haftar a ordonné à ses troupes d'entamer la marche vers la capitale Tripoli, siège du gouvernement d'union national ; celui-là même soutenu par la communauté dite internationale.

« L'heure a sonné », a-t-il lancé dans ladite déclaration diffusée sur la page Facebook du « bureau des médias » de l'ANL. Moins de 24 heures après, diverses sources font état de la prise par les hommes du maréchal, de plusieurs quartiers sud-ouest de Tripoli.

Selon la source du média russe, jusqu’ici il n y’aurait pas eu d’affrontements, « seulement quelques attaques mineures de gangs ». Cependant, ces derniers sont à prévoir. A Tripoli ce jeudi, Fathi Bashagha, le ministre de l’Intérieur a déclaré « l’état d’alerte maximale » et ordonné à toutes ses unités de « faire face avec force et fermeté à toute tentative susceptible de menacer la sécurité de la capitale ». 

 

Que vise le Maréchal Khalifa Haftar

Selon certains observateurs, l'actuelle percée de l'ANL est censée faire pression sur Fayez el-Sarraj le chef du gouvernement d'union nationale (GNA) basé à  Tripoli afin qu'il accepte un accord de partage du pouvoir permettant à Haftar de prendre la tête de l'armée nationale.

Le député libyen à la Chambre de représentants de Tobrouk, Said Imghib Interviewé par le quotidien Asharq Al-Awsat, soutient pour sa part que « l’avancée des troupes du maréchal vise l’objectif de mettre fin au contrôle de la ville de Tripoli par des milices ». 

 

La situation en Libye

La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli d'un gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj, soutenu par l'Onu et l'UE, et dans l'est, d'un parlement élu par le peuple et appuyé par l'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Haftar.

 

Mise en garde internationale

Face à la  situation qui prévaut en Libye, António Guterres, le secrétaire général des Nations unies avait mis en garde contre un « risque de confrontation militaire ». Il avait également appelé à « l’accalmie de la situation, les conditions actuelles ne permettant pas la tenue de la conférence nationale » qui devait être organisée mi-avril et établir une « feuille de route » à même de sortir le pays de la crise.

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Sunday, 05 June 2022 11:01