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Impossible ou presque en ce moment de faire des achats ou d'autres affaires sans être confronté à l'épineuse question de manque de pièces de monnaie dans plusieurs villes du Cameroun. 

 

La monnaie en tant qu'instrument au cœur des échanges, elle même dans sa globalité ne pose pas assez de problème. La difficulté concernant la monnaie dans la ville de Garoua surgit quand on parle des pièces de monnaie. L'argent ayant horreur du bruit certes, mais résultats de courses les populations qui ont du mal à gérer le statu quo pointent du doigt un certains nombre de causes non sans proposer des solutions.

Gapelé bouba est un jeune étudiant. Pour sa part : "la petite pièce de monnaie est quasiment inexistante. Je suis déjà fatigué de cette histoire. Ce matin j'ai été traîné par un conducteur de moto taxi. Celui-ci m'a transporté du domicile des parents pour l'école. A l'arrivée, je lui ai remis un billet de 500 francs Cfa. Pour me rembourser nous avons fait presqu'un tour de ville pour trouver les pièces de monnaie et je suis arrivé avec retard en classe". Situation pareille n'est propre à Gapelé d'autres Garouaens ont également marre de la rareté qui caractérise les pièces de monnaie ces derniers temps.

Face cette dure réalité, les populations trouvent les causes dans plusieurs comportements inciviques. "Apparemment, il y a des personnes étrangères qui prennent nos pièces d'argent  à travers des machines à sous qu'ils ont implantées un partout dans des milieux à forte concentration humaine. Ces pièces se retrouveraient par la suite chez eux pour la fabrication des bijoux et autres choses", a regretté Mohammed enseignant. Ces machines à sous ne sont pas les seules à être indexées, il revient fréquemment que les tirelires soient décriés pour leur impact dans la rétention de la pièce de monnaie par certains individus. A cela, d'autres ajoutent des commerçants véreux qui retiennent les monnaies dans leurs boutiques.

Pour juguler le phénomène de rareté des pièces de monnaie dans la ville de Garoua plusieurs solutions sont proposées par les personnes rencontrées. On peut citer: nécessité de procéder à la multiplication de nouvelles pièces de monnaie par la Banque centrale, l'urgence de la prise de conscience par chacun de l'importance de pas confisquer la monnaie dans des endroits où celles-ci ne pourraient pas circuler, l'urgence pour la banque de fabriquer des pièces de monnaies dont les matières ne seraient pas facilement utilisables pour des fins non recommandées, entre autres. 

Innocent D.H

Selon le quotidien Emergence du 08 avril 2019, Atanga Nji bâillonne le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

 

Le journal Emergence du  Lundi 08 avril 2019, rapporte que  le gouvernement, par la plume du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, a pris cette décision vendredi dernier. Il n’y aura pas de meetings du Mrc le 13 avril prochain. D'abord annoncés pour le 06 avril, le parti de Kamto avait finalement arrêté la date du 13 pour une série de meetings sur le territoire national. Atanga Nji vient ainsi d’opposer son véto. « Les instigateurs et les contrevenants, quels qu’ils soient, se heurteront à la rigueur de la loi », a menacé le ministre, qui accuse le Mrc d’être dans une « logique de provocation et de planification de l’insurrection au Cameroun ».

Pourquoi ce coup de marteau ? Raison d’Etat ou risque de trouble à l’ordre public ? Dans le communiqué de presse d’Atanga Nji, une pléthore d’accusations formulées contre le Mrc qui a « programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral » et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.

Ancien ministre délégué à la Justice, Maurice Kamto a été arrêté le 26 janvier dernier, avec environ 150 manifestants, à la suite d’une marche pacifique contre la réélection du président sortant Paul Biya. Les avocats de Kamto ont saisi l’ONU jeudi concernant l’incarcération « arbitraire » de leur client et des autres opposants incarcérés, et demandé leur libération « immédiate ». K.J Saisine de l’ONU Mamadou Mota, 1er vice-président du Mrc « Nous allons tenir nos meetings » Le Minat a interdit vos meetings sur toute l’étendue du territoire national. Quelle est votre réaction par rapport à cela ? Atanga Nji raconte ce qu’il lui plaît de raconter. Il aurait dû attendre que l’on dépose les déclarations et que les sous-préfets réagissent. La sortie du Minat est précoce et gauche. Face à l’interdiction, qu’allez-vous faire au Mrc? Nous n’allons rien suspendre. Nous allons tenir nos meetings. Finalement, qu’est-ce qui a été annoncé ? Des meetings ou des marches ? Ce sont des meetings qui ont été annoncés, et non des marches.

On avait préalablement parlé de marches. C’était prévu pour le 06 avril. Mais le directoire s’est réuni et il a été plutôt arrêté des meetings. Chaque arrondissement va choisir son lieu. Le 13 avril par exemple, il y aura un meeting au stade de Gasawa. N’oubliez pas qu’en face, on menace de suspendre votre parti ou de l’interdire. Ils n’ont qu’à le faire donc. C’est un processus qui est déclenché et qui concerne tous ceux qui veulent le changement au Cameroun. Ce régime est au bout du gouffre. Nous n’allons pas leur donner cette chance de faire ce qu’ils faisaient par le passé. Un bras de fer avec le gouvernement conduirait sans doute à une suspension du Mrc. Mais cela ne risquerait-il pas de vous faire louper les prochaines échéances électorales ? Leur stratégie c’est d’utiliser tous les moyens pour mettre les bâtons dans les roues du Mrc pour que nous ne participions pas aux échéances électorales. Le Mrc a été clair.

Si l’on ne modifie pas le code électoral et l’on ne tient pas les municipales avant les régionales, nous ne participerons pas aux échéances électorales. Propos recueillis par K.J. Questions à… par des groupuscules à sa solde ». Les autorités font allusion aux attaques menées par des manifestants contre plusieurs ambassades du Cameroun en Europe. Dans la même veine, le pouvoir en veut au Mrc d’avoir arrêté préalablement le 06 avril comme date de lancement de leurs manifestations. Du coup, l’on reproche aux dirigeants du Mrc de vouloir déstabiliser les institutions républicaines et de vouloir troubler l’ordre public. Et, pour se faire bien entendre, le gouvernement menace de sortir les muscles :

« Si les dirigeants du Mrc, pour qui défier l’Etat est devenu un sport favori, persistent à créer des troubles à l’ordre public en organisant des manifestations non autorisées… le ministre de l’administration territoriale se verra dans l’obligation d’appliquer les dispositions de la loi n°90/56 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques ». Cette loi lui donne le pouvoir de suspendre ou d’interdire un parti politique. Côté Mrc, on semble surpris par cette sortie du gouvernement. Pour Me Emmanuel Simh, 3ème vice-président du parti, « nous avons déposé des déclarations dans toutes les sous-préfectures. Cette communication ministérielle nous étonne. Quant aux menaces de suspension du Mrc, ce n’est pas nouveau. Atanga Nji, a une très grande envie depuis longtemps de dissoudre le parti ». En tout état de cause, le directoire du parti de Kamto devrait se réunir afin d’arrêter la démarche à suivre à la suite de cette interdiction de meetings. Ce, même si d’aucuns estiment déjà que ces marches auront bel et bien lieu.

 

Félix Swaboka 

Malgré les actions menées, le combat contre cette maladie se heurte à plusieurs difficultés.

 

La lutte efficace contre le paludisme dans la région de l’Extrême-Nord semble assez difficile. Selon les spécialistes en santé publique, cette efficacité se heurte à deux pesanteurs. Primo, les populations refusent d’adapter leurs habitudes à l’utilisation efficiente des moustiquaires, moyen le plus efficace de lutte contre la piqûre de l’anophèle femelle, vecteur de la malaria. Secundo, la mesure gouvernementale mise en œuvre pour le traitement gratuit du paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans, cible la plus exposée, souffre de son application effective dans les différentes formations sanitaires de la région. Cette mesure annoncée le 18 juillet 2014, par le ministre de la Santé publique, est encore pour beaucoup, une illusion. Une défaillance qui porte sérieusement un coup à la réduction de nombre des décès liés au paludisme, pourtant, cheval de bataille du gouvernement.

De nombreux parents sont déçus par la qualité du traitement administré à leurs progénitures. « Sincèrement, la gratuité de traitement du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans est juste un beau discours des politiques. Cette mesure n’est pas respectée dans beaucoup des centres hospitaliers. Je crois que les personnels des centres de santé ont instauré un grand business autour de la gratuité du paludisme. Dans les villages et campagnes où cette mesure n’est pas connue, les villageois continuent de payer les frais de traitement du paludisme des enfants de moins de cinq ans. Il faut que les autorités veillent à cette situation sinon les enfants vont continuer de mourir de cette maladie pour laquelle l’Etat dépense beaucoup d’argent », fulmine Boubakari, un parent.

Pour Dr Jean Fosso, chef d’unité régionale de lutte contre le paludisme pour l’Extrême-Nord, les populations sont en partie, à l’origine des nombreux décès occasionnés par la malaria. Selon lui, les consignes de protection données ne sont pas respectées. « Le paludisme tue beaucoup dans la région de l’Extrême-Nord. Le nombre des décès liés à cette maladie est très élevé. La tendance est en baisse un peu partout au Cameroun surtout dans le Grand Sud, parce que les gens respectent les consignes qu’on leur donne. Ici à l’Extrême-Nord, les moustiquaires ne sont pas bien utilisées. En plus, le recours aux soins est très tardif », analyse-t-il.

En réalité, une bonne partie des populations de cette région, n’a pas encore intégré dans les habitudes, l’utilisation des moustiquaires pour se prémunir du paludisme. En 2011, des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda), ont été distribuées gratuitement. Mais elles ont été utilisées par la plupart des ménages, comme filet de pêche, rideau dans les maisons ou autres. Selon une enquête post campagne réalisée en 2013 par l’Institut national de la statistique (INS), à la demande du ministère de la Santé publique, 84% des ménages  de la région de l’Extrême-Nord ont reçu  les Milda. Mais, seulement 34% des enfants de moins de cinq ans  et 34,6% des femmes enceintes dorment sous la moustiquaire.

Pendant ce temps, le paludisme fait des nombreuses victimes chaque année. Les statistiques des décès causés par le paludisme depuis 2015 ne sont pas encore disponibles. Mais selon Dr Jean Fosso, la tendance serait à la baisse. En 2014, 1665 décès dus au paludisme ont été enregistrés dans la région de l’Extrême-Nord, dont 1208 enfants de moins de cinq. Sur 939 682 consultations toutes causes confondues enregistrées dans les districts de santé de la région, 298 915 cas sont liées au paludisme (simple et grave). Ces chiffres représentent 31,8% de taux de morbidité. C’est le district de santé de Kousseri qui a payé le plus lourd tribut à cette maladie avec 130 décès (0,6% de taux de létalité). Le district de santé de Velé a été le moins meurtri avec seulement 05 décès (0,2% de taux de létalité).

 

Chimio prévention

La réduction du nombre de décès causés par le paludisme surtout chez les enfants de moins de cinq ans préoccupe les autorités. D'abord en 2011, le Chef de l’Etat a décidé de la gratuité  du traitement du paludisme simple, ensuite en 2014, il a décidé que même le paludisme grave soit traité gratuitement chez les enfants de moins de cinq ans. A travers cette mesure, le gouvernement entendait prendre en charge  au moins 80% des cas du paludisme dans les différentes formations sanitaires. Selon le plan stratégique défini pour la période 2011-2015, cette proportion devrait passer à 85% en 2014 et à 90% en 2015.

En plus de la gratuité du traitement de cette maladie, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda avait annoncé le 02 novembre 2013 à Maroua, au sortir de la réunion technique avec les membres du centre régional de prévention et de lutte contre les épidémies pour l’Extrême-Nord, l’introduction dès juillet 2014, de la chimio prévention. « Nous allons mener l’étude permettant à ce qu’avant la prochaine recrudescence attendue vers la fin du mois de juillet ou août, qu’on puisse introduire la chimio prévention notamment chez les jeunes enfants. Nous déplorons les décès. Nous aurions souhaité qu’il n’y ait pas. Mais c’est impossible parce que le paludisme tue.  Nous devons rassurer les uns et les autres que c’est quand même un taux de létalité de 0,5% », indiquait-il.

Deux ans après,  cette annonce est encore dans le registre du discours politique. La chimio prévention saisonnière tant souhaitée peine à être mise en œuvre. Selon Dr Jean Fosso, chef d’unité régionale de lutte contre le paludisme, cette situation s’explique par le fait que la commande des médicaments a été envoyée par le Cameroun avec retard. « La campagne de 2015 devrait être financée par les fonds de la Banque Islamique de développement (BID, Ndlr) à travers l’Unicef qui est un partenaire du ministère de la Santé publique. La raison pour laquelle la commande n’a pas eu lieu, c’est que la commande des médicaments a été envoyée là où on devrait les acheter avec un peu de retard. Au point qu’il n’était plus possible que les médicaments soient livrés à temps au Cameroun pour que la campagne démarre cette année. Mais en 2016, en plus du financement de la BID, il y aura également le financement fond mondial qui est convenu depuis mai 2014 avec le gouvernement. Pour le moment, nous sommes sûrs qu’à partir de 2016, la chimio prévention du paludisme saisonnier sera effective », rassure Dr Jean Fosso. 

 

Félix Swaboka

Le port fluvial de Garoua est désormais un temple d'enrichissement illicite de certaines gros gandouras et grosses vestes qui prennent à monnaie de singe l'opinion public. 

Officiellement fermé, beaucoup de bruit de casseroles se sont fait entendre ces derniers temps au port de Garoua. A l'origine, les actes de boulimie exacerbée de l'argent dont font montre certains individus qui tapissent dans l'ombre, et dont l'objectif est de faire la peau à la fortune publique. Le port qui auparavant faisait la fierté du Nord-Cameroun et partant le septentrion, est devenu un lieu où se jouent habituellement des calculs égoïstes bien savants, et où des centaines de millions de nos francs disparaissent dans des poches sans aucune sorte de redevance.

Ceci, sous la complicité des services de la douane, et des responsables de la communauté urbaine de Garoua. En effet, Ce qui attire le plus le visiteur lorsqu'il débarque pour la première fois à Garoua est sans  doute le pont sur la Bénoué et le fleuve qui porte le même nom. Un fleuve desséché de deux tiers par le climat très chaud selon les spécialistes. Non loin de ce pont, de nombreux bâtiments construits à l'époque coloniale. Nombreux d'entre eux ne servent plus que d'ornement, car, une bonne partie est fermée. D'autres servent d'entrepôts aux nombreuses organisations et sociétés de la place.

Le quai où stationnaient les navires est encore visible et a même servi lors des récentes inondations. Interrogées, des sources bien introduites dénoncent les « manigances » qui se déroulent au port, devenu depuis, la vache à lait de quelques autorités de la ville de Garoua. Certes, les activités ne sont plus à leur niveau florissant d'avant, mais les activités du port fluvial ne sont pas aux arrêts. « Ce port a encore la possibilité de renflouer les caisses de l'État pour le bonheur de tous si et seulement si, le gouvernement décide de lui donner un nouveau souffle en vidant ses profondeurs de sable et surtout en permettant à l'État et non à un individu comme c'est le cas en ce moment, de le gérer tout seul », suggère une source soucieuse de l'équité dans le partage du gâteau national.

 

Business à plein temps

Chaque semaine en effet, de nombreuses pirogues, 4 voire 5, y déchargent du carburant, des cartons de bonbons, de biscuits ou encore des chaussures venus du Nigeria. Tout comme le riz, des huiles et bien d'autres denrées prennent la voie fluviale pour rallier Yola au Nigeria. Sauf que ces transactions ne bénéficient qu'à une poignée de personnes. 

 

Félix Swaboka

Des irrégularités observées lors de la campagne gratuite d’identification se révèlent au goût du jour.

 

Lors de la campagne de délivrance gratuite de la carte nationale d’identité décidée par le chef de l’Etat en début d’année 2013 en vue de permettre aux citoyens camerounais en âge de voter de s’inscrire sur la liste électorale, de nombreux camerounais de 18 ans et plus se sont massivement dirigés vers les postes d’identification afin de se faire établir une carte nationale d’identité. Si l’acte du chef de l’Etat a été unanimement salué, il faut dire que les irrégularités et les pratiques de corruption qui ont entachés son application est sujet à caution et mérite qu’on s’y penche.

En effet, profitant de l’occasion, certains citoyens véreux ont eu l’ingéniosité de se faire établir une nouvelle CNI, en brandissant un certificat de déclaration de perte pour obtenir une seconde CNI, ce, avec la complicité de certains agents d’identification. Et l’on peut s’imaginer les effets pervers induits par cette double détention de la CNI par un citoyen… Pis encore, les étrangers résidents sur le territoire camerounais ont réussi par un coup de baguette magique à se faire établir la CNI. Contre espèces sonnantes et trébuchantes et bénéficiant de la complicité de certains agents de poste d’identification, ces derniers ont acquis de facto la nationalité camerounaise.

C’est ainsi que grâce à un réseau bien huilé, la nationalité camerounaise a été sacrifiée à l’hôtel de l’argent par des individus sans scrupule. Aujourd’hui, il n’est plus rare de rencontrer dans la rue des citoyens, bombant le torse, se targuent être propriétaire d’une double CNI. Plus encore, ces ressortissants des pays étrangers qui ont « acheté » la nationalité camerounaise grâce à des réseaux mafieux, narguent les Camerounais, parce que disent-ils être aussi des Camerounais de part la détention de la CNI camerounaise.

Quelques années après, cette opération de délivrance des CNI à l’emporte pièce fait jaser. Dans la région du Nord et plus précisément à Garoua, 25.000 cartes sont en souffrance dans l’ensemble des  postes d’identification de la région. Le délégué régional de la sûreté nationale,  argue comme handicap, le facteur de distance qui séparerait le lieu de résidence de certains citoyens des postes de retrait de la CNI. Car, afin de faire bénéficier à un maximum de camerounais, cette campagne de gratuité d’identification, « nous avons déployé sur le terrain une équipe mobile dans les zones reculées de la région » explique-t-il.

Alors qu’une source proche de cette délégation et bien informée des pratiques peu orthodoxes auxquelles se sont livrées certains agents véreux des postes d’identification de la région, tentent plutôt de poser un regard différent de celui du patron de la police dans la région. Pour elle, « certaines personnes qui ont pu tromper la vigilance des agents d’identification et d’autres ayant profité de la complicité des ces agents pour se faire établir une double CNI, ne jugent pas encore opportun d’aller retirer leur carte ».

 

Félix Swaboka

Le phénomène de conduite sans permis est en plein essor en Hexagone selon le rapport publié par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière.

 

L'observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr) a noté près de 700.000 conducteurs qui roulent sans permis de conduire en France, soit une augmentation de 30% en cinq ans, un pourcentage qui a plus que doublé depuis 2009. Toutes ces informations ont été confirmées ce lundi par les rédactions de RTL et de LCI. Les 700.000 conducteurs sans permis étaient 300.000 il y a deux ans.

Les raisons de la flambée du nombre de conducteurs sans permis sont diverses. L'organisme public de la sécurité routière a évoqué qu'il y a eu deux-tiers qui n'ont jamais eu à passer le permis de conduire. Pour cause, le prix élevé du permis(1500 euros en moyenne), un prix bien évidemment fonction des régions. Il y a aussi, le retrait des permis par les forces de l'ordre dû aux petites infractions multipliées par les détenteurs. "En 2017, environ 120 personnes ont perdu leurs permis un point par point ", a expliqué à RTL, Emmanuel Barbe délégué interministériel à la sécurité routière. 

 

Précédents rapports de l'Onisr

C'est plus d'une fois que cet organisme pointe du doigt ces comportements à risque de la part des automobilistes sur la voie publique. Dans son rapport de 2017, l'Onisr a dénombré 600.000 conducteurs sans permis et 700.000 qui roulaient sans assurance.

Aujourd'hui, le phénomène de conduite sans permis ou sans assurance qui bat de l'aile en France, est un véritable fléau. L'année 2016 par exemple, a laissé découvrir 4,2% des conducteurs à l'origine d'accidents mortels de la route et 2,6% impliqués dans un accident corporel sans permis valide. Pourtant, rouler sans permis en France est passible de 15.000 euros d'amende et d'un an de prison.Pour le cas d'un conducteur ayant fait l'objet d'un arrêt précédent dans le cadre d'un délit relatif au code de la route, les sanctions peuvent aller jusqu'à 30.000 euros d'amende et deux ans de prison. 

 

Innocent D.H

Huit clubs de basketball U18  masculins et cinq féminins s’affronteront à partir de ce lundi, jusqu’au 12 avril 2019 à Yaoundé pour le titre du champion du Cameroun dans les deux catégories.

 

Qui succédera à la formation d’ALPH de Yaoundé chez les garçons et de Tsapi de Garoua chez les filles, les champions du Cameroun en titre de basketball U18, de la saison 2017 - 2018. Les prochains champions seront connus à l’issue des championnats nationaux de basketball U18,  messieurs et dames, qui se dérouleront du lundi 08 au mercredi 10 Avril 2019 au  Collège Vogt à Yaoundé et du  11 et 12 Avril à l’Esplanade du Palais des Sports de Yaoundé. La Fédération Camerounaise de Basketball a confirmé  la tenue à Yaoundé du Championnat National U18 en Garçons et Filles le 5 avril dernier.

Chez les messieurs, huit  clubs sont en lice pour le titre du champion. Le champion en titre, Alph de Yaoundé défendra son titre, face au Fusee de Yaoundé, Waba Bafoussam, Foumban Bc, Deido Bc Douala, les Aigles de Kribi, Bertoua Basket Academy et  As Keep The Dream Yaounde. On note cependant, l’absence du vice-champion en titre, Maroua basket.

Chez les dames, les championnes en titre,  les filles  du club Tsapi de Garoua,  ne défendront pas leur titre. Ce club fait partie des  grands absents du championnat de basketball dames U18, qui mettra aux prises 5 cinq équipes venues des différentes villes du Cameroun. Il  s’agit du club vice-champion du Cameroun, Fusée de Yaoundé,  Vogt Bc Yaoundé,  Marie Claire Noah Yaoundé, Nzui-Manto Bangangte et   Deido Bc Douala. Après le championnat, les meilleurs clubs sont attendus à la Coupe du Cameroun de basketball U18.

 

Les différentes  équipes  par catégorie

Chez les filles
VOGT BC YAOUNDE
FUSEE BC YAOUNDE
MARIE CLAIRE NOAH YAOUNDE
NZUI-MANTO BANGANGTE
DEIDO BC DOUALA

Chez les Garçons
ALP YAOUNDE
FUSEE YAOUNDE
WABA BAFOUSSAM
FOUMBAN BC
DEIDO BC DOUALA
LES AIGLES DE KRIBI
BERTOUA BASKET ACADEMY
AS KEEP THE DREAM YAOUNDE

 

L’émission à succès diffusée par la chaîne de télévision camerounaise CANAL2 INTERNATIONAL a tenu le pari de l’audimat ce dimanche 07 avril 2019. Pour cause, l’invité du soir était l’ancien candidat à la présidence de la république Cabral Libii. Face aux journalistes, le « candidat des jeunes » a perdu son calme légendaire.

 

Le programme télévisé que présente Rodrigue Tongue tous les dimanches soir a tenu la promesse des fleurs. C’est le deuxième plateau de télé qui reçoit le leader du mouvement 11 millions de citoyens depuis le début de cette année. Comme co-interviewer, Rodrigue Tongue a fait appel à deux chroniqueurs politiques pointus, Yannick Yemga du journal l’œil du Sahel et Dimitri Amba du quotidien Le Messager.

Après les usages d’entrée, les journalistes ont très rapidement mis le doigt sur les sujets qui fâchent. L’état des relations entre le mouvement OMC (Onze Millions de Citoyens) et le parti Univers, les circonstances de la création du nouveau parti politique par les membres de 11 millions, les dissensions au sein du mouvement avec les dénonciations publiques de gabegies financières faites par l’ancien régional de l’ouest Armand Noutack II, le voyage jugé inopportun de Cabral Libii et son épouse aux Etats Unis et contre-productif sur le plan communicationnel. Des sujets et bien d’autres qui n’ont pas laissé indifférent le coordonnateur général du mouvement 11 millions de citoyens.

Dans un premier temps, Cabral Libii va tout faire pour conserver son calme devenu légendaire. Acculé par les questions des journalistes, le leader de 11 millions va progressivement perdre son sang-froid. Se laissant parfois aller à la bassesse. L’un des moments illustratif de cette attitude du prochain président d’OMP, est l’épisode Armand Noutack II. Cabral Libii tourne en dérision son ancien collaborateur, patron régional de 11 millions de la région de l’ouest, affirmant qu’il a été le plus incompétent de ses collaborateurs. Incapable de mettre en place des délégués d’arrondissement dans la MIFI. Plus encore, il est sorti de son propre bureau de vote avec un score de 0 %.

Le pique de la crise de nerf sera atteint avec l’entrée dans l’Arène de l’honorable Gaston Kombat. Des accrochages et des prises de becs à n’en plus finir. La communication est noyée dans chahut empreint de douces agressivités. Au finish, c’est avec beaucoup de peines qu’on retiendra les contributions du patron politique de 11 millions sur les questions de la carte scolaire au Cameroun.

 

Stéphane Nzesseu 

Cette date restera fortement marquée dans les esprits des camerounais. La date du seul véritable coup d’Etat subi par le régime Biya. Coup d’Etat manqué certes, mais un coup d’Etat qui aurait pu être salutaire pour l’avenir de ce pays. Et s’ils avaient réussi le coup ?

 

Il faut avoir le courage de se poser cette question 35 ans après. Le coup d’œil dans le rétroviseur nous donne de constater que ça n’aurait pas été aussi mauvais pour notre démocratie si les putschistes nationalistes du 06 avril étaient parvenus à prendre le pouvoir au régime actuel.

 

Les dénonciations des putschistes sont les mêmes 35 ans après.

Les maux relevés par les rebelles réunis au sein du mouvement « J’OSE » restent d’actualités aujourd’hui encore. Dans le communiqué préparé pour être lu après la victoire, ils fustigeaient la démagogie qui fondait les discours du président Biya. « Vous avez tous été témoins de l’horrible comédie jouée par le pouvoir défunt qui se permettait de parler de libéralisme, de démocratie, d’intégration nationale, alors que, chaque jour, son action bafouait de façon scandaleuse ces hautes valeurs. Les libertés des citoyens telles que dénoncées par la Déclaration des droits de l’homme n’étaient jamais respectées. »

De nos jours encore, les droits des citoyens tels que contenus dans les textes internationaux ne sont pas respectés. La question des libertés d’expression à travers le droit de manifestation publique reste une situation de deux poids deux mesures. La justice n’est pas toujours à même de rendre des décisions qui font l’unanimité. Le dernier cas en date est le procès post-électoral devant le Conseil Constitutionnel. Un Conseil avec des membres n’ayant pas qualité et dont la notoriété sont tournées en dérisions par les populations pour qui Conseil Constitutionnel rime désormais avec « IRRECEVABLES ». Les putschistes dénonçaient déjà, il y a 35 ans, cette utilisation à double vitesse du dispositif constitutionnel. Et plus encore…

L’une des contestations majeures des hommes du 06 avril est la corruption, le banditisme d’Etat savamment orchestré pour spolier l’Etat. Dès les premières heures de pouvoirs de Paul Biya, ses amis se sont lancés dans un enrichissement effréné dont les conséquences ont été dévastatrices pour notre économie. « Le gouvernement et ses agents propulsés à la tête des rouages de l’Etat, agissaient avec comme pour seule devise non de servir la nation, mais de se servir. Oui, tout se passait comme s’il fallait se remplir les poches, le plus rapidement possible, avant qu’il ne soit trop tard. »

Et s’ils avaient réussi ?

 

Stéphane Nzesseu

Les travaux de construction de l'usine de pied s'accélèrent.

 

Le projet hydroélectrique de Lom Pangar vise l'augmentation de la capacité de production d'électricité et la réduction des fluctuations saisonnières de débit du fleuve Sanaga, ainsi que l'amélioration de l'accès à l'électricité au Cameroun. D'une capacité de retenue de 06 milliards de m3 d'eau, c'est le plus grand barrage de réservoir jamais réalisé au Cameroun. « Le projet consiste en la construction d'un barrage de retenue, d'une centrale hydraulique au pied du barrage d'une capacité de 30 mégawatts, et d'une ligne électrique de transport de l'énergie pour électrification de la région de L'Est, ainsi que la mise en œuvre d'un ensemble de mesures environnementales et sociales, dont la réalisation de plusieurs infrastructures communautaires au bénéfice des populations. Le projet hydroélectrique de Lom Pangar est financé par le gouvernement camerounais, la banque mondiale, l'AFD, la BEI, la BVAD, BDEAC.

Lancé le 20 septembre 2018 par le ministre de l'eau et de l'énergie Gaston Eloundou Essomba pour les travaux de l'usine de pied de 30 mégawatts du barrage hydroélectrique de Lom Pangar.

L'Énergie électrique dans la région de l'Est, espoir qui vient de Lom pangar. En visite de travail sur le chantier de l'usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom pangar de (30 MW), le Directeur Général (DG) de EDC a promis l'énergie dans 20 mois. Sur le terrain les travaux s'accélèrent, les équipes se relaient 24h/24. Les travaux de la ligne HT 90kv entre Bertoua Lom Pangar sont également en cours ainsi que les travaux de construction du poste transformateur. Le Dr Théodore Nsangou engage une véritable course contre la montre pour sortir la région du calvaire des délestages et sortir 150 villages et 50.000 familles de l'obscurité dans la région de L'Est.

L'usine de pied de 30 mégawatts de Lom Pangar : les travaux s'accélèrent. Le directeur général de EDC, Dr Théodore Nsangou a effectué le 27 mars 2019 une visite de chantier. Il était question pour lui de prendre le pouls des travaux sur le terrain et de booster les équipes chargées de réaliser cet important ouvrage. Il a réaffirmé l'obligation de respecter les délais de livraison

Cette usine de pied de Lom Pangar permettra d'électrifier 150 villages de la région de l'Est, soit environ 50 000 foyers. Ceci grâce à une ligne Haute Tension, 90 kilovolts entre Bertoua et Abong Mbang. Le coût total du projet financé par la Bad, la Bdeac et le gouvernement du Cameroun est de 72 milliards de FCFA.

Des informations recueillies auprès de l'entrepreneur de l'usine de pied, une partie importante du matériel devant servir à la construction de l'usine sont déjà en-cours de fabrication. Il s'agit pour le constructeur de gagner en temps pour tenir ses délais contractuels, il s'agit notamment des équipements de commande de la salle de contrôle. 

En ce qui concerne la ligne haute tension de Lom Pangar Bertoua de 90 Kw. Les travaux de la ligne haute tension Lom Pangar Bertoua vont impactés plusieurs habitants et cultures des populations de l'arrondissement de Belabo et de Bertoua. À cet effet les personnes concernées sont indemnisées depuis deux ans d'autres ont été relogées dans les  maisons modernes au village New Lom Pangar, reste maintenant à libérer les emprises pour l'ouverture du corridor pour les travaux de la ligne haute tension de Lom Pangar.

L'usine de pied de Lom Pangar, ainsi que le poste de départ sont construite par l'entreprise China Camc Engineering Co. L'énergie produite sera acheminée à Bertoua par une ligne haute tension 90 kV, ainsi qu'un poste transformateur 90/30 kV à Bertoua, construite par l'entreprise Cegelec. Tout ceci sur la supervision du maître d'ouvrage CIMA international qui est à pied d'œuvre depuis quelques années. 

Les groupes de l'usine seront le séquençage ci-après : « la mise en service du poste évacuateur en 24 mois; la mise en service du premier groupe en 26 mois; la mise en service du second groupe en 32 mois ». La ligne de transport ainsi que le poste de transformation de Bertoua seront disponible au mois 24.

Les équipements nécessaires au fonctionnement de l'usine sont répartis en trois ensembles dont ; les équipements hydromécaniques ( Grilles - Batardeaux - Conduites forcées - Turbines - Équipements de régulation de vitesse - Batardeaux ), les électromécaniques et électriques ( Alternateurs - Systèmes d'excitation et de régulation de tension - Liaisons MT - Cellules sorties phases - Cellules de point neutre - Transformateurs de puissance - Poste de départ 90 kV - Services auxiliaires à courant alternatif - Services auxiliaires à courant continu - Contrôle - Commande - Télé transmissions et Téléphonie - Éclairages et prises de courant).

 

Bossis Ebo'o, à Lom Pangar

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01