L’ambassadeur du Cameroun au Congo s’est senti lésé par les propos tenus contre sa personne dans les colonnes du journal l’Avenir. À cet effet, il entend faire rétablir sa « dignité écornée ».
En premier page de ladite parution, en gras et rouge vif, comme pour marquer l’emphase, le journal apprenait au potentiel futur lecteur que l’ambassadeur Komidor Njimoluh s’en donnait à cœur joie contre le président de la République et le Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ceci non sans insister sur le caractère planétaire de ce qu’il a nommé scandale.
En contestation de ces propos, le chef de la mission diplomatique camerounaise à Brazzaville a saisi le Conseil national de la communication (CNC) par le biais d’une plainte rédigée le même 08 avril 2019. De source ayant eu accès à la plainte en question, il s’agirait entre autre d’une affaire de « chantage » qui a mal tournée.
En effet, a appris l’Agence Cameroun Presse, Komidor Njimoluh accuse le journal d’avoir publié un dossier sur sa personne « après avoir tenté vainement » de le « faire chanter tout au long du mois de décembre 2018 quand il réclamait de l’argent pour soi-disant couvrir une tribune de dénonciation des Camerounais à Brazzaville contre moi, il est revenu sous son vrai jour le 2 avril dernier pour un ultime harcèlement ». L’ambassadeur aurait produit selon certaines indiscrétions, un élément à charge qui n’est autre qu’un enregistrement d’une conversation qu’il aurait eu avec le journaliste « avant la publication de ces insanités outrageantes ».
Komidor Njimoluh selon notre source qualifie par ailleurs les allégations du journal l’Avenir de « grossières ». Il accuse dans la même plainte le directeur de publication du journal, Zéphirin Koloko « de se faire le colporteur d’un pamphlet sorti de séries d’affabulations, de compilations de délations contre ma dignité ».
Le diplomate espère pour finir, que le Conseil national de la communication engagera contre le journal L’avenir et son patron des actions susceptibles de permettre la réparation des préjudices causés à son endroit.
Concert qui s’inscrit dans le cadre de la 2e édition de la conférence de guérison et de réveil. Organisée par la « Fire Bible Institute », cette conférence est une occasion d’enseignement et de formation des chrétiens aux principes qui devraient les amener à être les évangélistes que Dieu attend. Pour cette conférence, de grands orateurs ont fait le déplacement. Notamment, Joël Crumption en provenance des Etats Unis, Carol Campbell qui vient d’Afrique du Sud et Denis Ekobena qui lui réside au Cameroun. A ces personnalités de parole de Dieu, Dena Mwana joindra sa voix pour l’édification des participants.
De son vrai nom Denise Mwanakitata Muwayi, Dena Mwana est née le 27 décembre à Kinshasa en république Démocratique du Congo (RDC). Dès l’âge de 13 ans, elle fait ses débuts dans la chanson avec le Chœur "Notre dame de Grâce" de Kinshasa où cinq ans plus tard elle deviendra directrice du chœur. Sixième d'une famille de huit enfants est un auteur-compositeur et chanteuse. Dena Mwana est une des voix chrétienne internationalement reconnue consacrée à la promotion et l'expression de l’Évangile de Jésus Christ, de la parole de Dieu et de la vie chrétienne par la musique.
Dena Mwana a été crédité par plusieurs comme ayant une des voix unique de nos jours avec un style qui dépasse les frontières de race, de genre et de contexte social. Ses influences musicales et son inspiration viennent de son expérience personnelle devant Dieu mais aussi du vécu quotidien de ses amis, de sa famille et des faits sociétés que connaissent les chrétiens de son pays d'origine la RDC et de son pays d'accueil les Etats Unis d'Amérique. Dena Mwana est mariée à son manager depuis des longues années et Dieu a béni le couple avec deux beaux enfants.
Dena Mwana a été publiquement connu en 1996 quand elle a chanté en compagnie d'une sélection d'écoliers de Kinshasa une chanson patriotique. La présence de sa voix unique couplée avec la diversité stylistique avait immédiatement attirée l'attention des personnes présentes dans le studio d'enregistrement. En 2003, Mr Rigobert Mbila, Professeur de Musique à l'institut national des arts suggère et accompagne Dena Mwana à monter son propre groupe musical et à lancer sa carrière.
Ainsi en 2006, impliquée dans plusieurs activités chrétiennes dans son pays d'origine, elle immigre aux États-Unis d'Amérique pour peaufiner ses connaissances musicales et favoriser sa carrière, elle s'installe dans l'Etat Virginia où elle met son talent à la disposition de beaucoup d'églises locales. Cela fut une occasion pour elle de participer à différents festivals et concerts chrétiens. Depuis 2008, Dena Mwana vit entre les Etats Unis d'Amérique et la RDC. Elle intègre alors le chœur "du Centre Missionnaire Philadelphie" une des grandes églises des assemblées de Dieu de Kinshasa où elle sert le Seigneur comme chantre jusqu'à ce jour. C'est au sein de cette assemblée qu'elle approfondira sa relation avec Dieu.
En 2009, Dena Mwana commence l'enregistrement de l'album "Hosanna" entre Kinshasa en RDC et Virginia aux Etats Unis d'Amérique avec le concours des talentueux musiciens. L'album « Hosanna » est sorti le 15 Mai 2011 et a été très apprécié au sein des communautés chrétiennes du Canada, des Etats Unis, du Cameroun et de la RDC. Elle va enchaîner avec d’autres titres à succès dont, Nzambé Monene, Emmanuel et le tout dernier qu’elle fera davantage découvrir à Yaoundé, Saint Esprit.
Stéphane Nzesseu
Le calendrier de l'organisation de cette nouvelle élection prévue au cours de cette année ne fait pas l’unanimité au sein des formations politiques représentées à l’Assemblée Nationale. La pomme de discorde, la question de la légitimité du corps électoral pour les régionales. Les partis de l’opposition estiment qu'au regard de la couleur des conseils municipaux et du parlement actuel, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) fera une razzia dans tous les conseils régionaux sur l’ensemble du territoire.
Les états-majors des partis politiques de l'opposition ont perdu le sommeil depuis l’annonce d’une probable tenue des régionales avant les législatives et municipales. Exaspérés à l'idée que les tous premiers conseillers régionaux de l’histoire politique du Cameroun puissent être élus par un collège électoral dont le mandat est formellement terminé depuis 2018.
Thierry BIASSI est membre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Pour lui, élire les conseillers régionaux par un corps électoral sans aucune légitimité est inacceptable.
"Le mandat actuel est caduc. Le président de la république avait reporté leur mandat d'un an, ils ont perdu leur légitimité. Donc il est important d'organiser d'abord les élections municipales pour que les magistrats municipaux et les chefs traditionnels choisissent les futurs conseillers régionaux. "
Pour Gérard Zambo, membre du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti proche du pouvoir, la prorogation du mandat des députés et conseillers municipaux expire au mois d'octobre et il n’y a aucune loi qui exige la tenue des législatives avant les régionales. On ne peut donc pas parler d'illégitimité en pareil occurrence.
"Nous ne pouvons pas encore dire que les conseillers municipaux ou les députés ne sont pas légitimes quand ils sont couverts par le décret du président de la république, prorogeant la durée de leur mandat. Aujourd'hui si le président estime qu'après la présidentielle de 2018, il faut mettre en place le processus de la décentralisation, il y'a aucune loi qui l'interdit."
Quoiqu'une telle initiative soit un véritable croque en jambe pour les jeunes partis émergent, il n'en demeure pas moins que la question de la légitimité va se poser avec acuité.
Toutefois, le MRC estime qu'il y'a des problèmes urgents à résoudre d'abord au pays avant de parler de la tenue des régionales. Explique Thierry BIASSI.
"Nous avons plus de 450 000 camerounais déplacés à l'intérieur du pays par rapport à la guerre. Parmi eux, les chefs traditionnels et les magistrats municipaux qui doivent élire les conseillers régionaux et qui ont fui la localité."
Dans son discours de fin d'année, Paul Biya avait promis la tenue des élections régionales en 2019, tout en la présentant comme solution aux revendications des populations du nord-ouest et sud-ouest. Depuis lors, les violences n'ont pas connues d'accalmie sur le terrain. Ce qui suscite des interrogations sur les conditions d'organisation d'une élection dans cette partie du pays.
Stéphane Szesseu
Les symptômes du paludisme sont dans la plupart des cas peu caractéristiques, d’où la nécessité de se référer à un médecin dès lors que l’on séjourne où vient de séjourner dans une zone impaludée. Un diagnostic et un traitement tardif peuvent naturellement aggraver la maladie. L’apparition des signes suivants même discrets doivent vous amener à vous faire consulter à l’immédiat. Il s’agit entre autres, d'une fatigue prolongée, des troubles digestifs, des douleurs abdominales, une fièvre, un syndrome grippal (des frissons, des courbatures, des sueurs…).
Selon le Docteur FOPA en service à la médecine générale à l’Hôpital régional de Garoua : « Le médecin, après vous avoir examiné, vous fera réaliser en urgence une analyse sanguine afin de mettre en évidence, au microscope, la présence du parasite responsable dans le sang. Si le résultat n'est pas probant lors de la première visite, une nouvelle analyse sera réalisée lors d'une montée de fièvre ou 24 h plus tard. En cas de présence du parasite, un traitement par comprimés ou par perfusion vous sera prescrit. Une hospitalisation pendant un ou plusieurs jours sera souvent nécessaire ».
La transmission du parasite dans l’organisme de l’homme, se fait suite à la piqûre d’un moustique infecté. Il s’agit de l’anophèle femelle qui sévit surtout dans la nuit. Le plasmodium est un hématozoaire identifié comme étant le microbe responsable de la pathologie est de plusieurs types. Le plus dangereux pour l’homme et que l’on rencontre fréquemment dans la partie nord du Cameroun, est le plasmodium falciparum.
Le paludisme est souvent négligée par les populations sous prétexte qu'il ne s'agit que du paludisme. Cependant si l'on s'entend aux cas de décès enregistrés, dont la cause serait la malaria, les chiffres sont généralement alarmants surtout chez les nouveaux-nés et les femmes enceintes.
Innocent D.H
Ce mardi devait se tenir au sein de la Cour d’Appel du Centre, la suite du procès de Maurice Kamto et des autres militants du MRC arrêtés au cours de la marche blanche du 26 janvier 2019. Comme c’est le cas depuis le début de ces différentes procédures (devant le tribunal militaire et devant le tribunal civil), c’est une masse importante de militants et de sympathisants qui se donnent rendez-vous aux lieux où sont conduits leurs leaders. Et c’est sans surprise que des déploiements des forces de l’ordre sont sur les lieux pour encadrer et éviter tout débordement.
Seulement, ce mardi, le dispositif sécuritaire sera bien plus corsé qu’à l’habitude. Tout d’abord, le palais de justice du centre administratif est quadrillé. Des barrages sont disposés à divers accès menant à la Cour d’Appel. La route venant de la Sonel central, celle en direction du ministère des finances, et même le petit trajet piéton à partir des bureaux du Trésor étaient particulièrement occupés par les forces de l’ordre. Toutes les entrées étaient filtrées. Il fallait monter pattes blanches pour y accéder. Il ne fallait surtout pas montrer des signes évidents d’appartenance au MRC.
Dans la foulée on apprendra que la raison d’être de ce dispositif tout particulier est l’autorisation faite par le juge de la Cour d’Appel du centre d’accéder à la requête de Maurice Kamto et de siens. Notamment, procéder à un procès public. Plus simplement, le juge a ouvert les portes du tribunal. Cette nouvelle a drainé vers le tribunal un plus grand nombre de militants qui ont souhaité accompagner leur président. Une infime partie seulement de ceux-ci ont réussi à franchir les cordons de sécurité à l’entrée du palais de justice. On pouvait les entendre scander le nom de leur leader à tût tête « KAMTO, PRÉSIDENT ; KAMTO, PRÉSIDENT ». Dieu merci, la journée s’est achevée sans heurt.
Stéphane Nzesseu
Depuis quelques temps, le département de la Bénoué comme certaines parties des régions de l'Extrême-Nord et de l'Est, fait face à des problèmes d'inondations pendant la période des fortes pluies. Des inondations qui sont devenues des réalités omniprésentes avec un impact réel sur les pauvres populations. Celles-ci sont régulièrement touchées et subissent des dégâts importants au niveau des logements, des écoles, des centres de santé, des routes, des réseaux d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement entre autres.
L'on observe alors, la grande majorité de la population qui va chercher de l'eau dans des puits, sources, forages et rivières dont les eaux sont de qualité douteuse.
C'est fort du constat de ces difficultés et insuffisances d'approvisionnement en eau potable dans la région du Nord, qu'il est important de développer une politique d'information, d'éducation et de communication sur les inondations. Le principal but, informer tous les acteurs sur les enjeux, les causes et actions nécessaires à la réduction des maladies hydriques telles que le choléra, la typhoïde et la dysenterie, et d'opérer un changement des comportements surtout en cette veille du retour des pluies dans le Nord.
Dans ce contexte l'Etat du Cameroun et ses partenaires au développement multiplient des stratégies au développement pour faciliter l'accès en eau potable aux populations.
Un atelier de formation sur se tient d'ailleurs ce jeudi à Pitoa. C'est à l'initiative du Comité national de développement des technologies (Cndt) qui vise à former les promoteurs et des volontaires des structures de santé des zones ciblées.
Innocent D.H
« Beaucoup connaissent Mama Fouda, l’ancien ministre de la Santé publique. Celui là même qui avec les émeutes de la fin avaient déclaré que « les casseurs rentrent chez eux ». Une façon de stigmatiser nos frères Bamilékés alors que toutes les ethnies souffrent de la vie chère au Cameroun. Il se croyait éternel au gouvernement. Il est tombé et parce qu’il a peur de l’opération Épervier, il se fait tout petit.
Philippe Mbarga Mboa, appelle aujourd'hui à la paix et au vivre ensemble. Pour lui « tout le monde est chez lui au Cameroun » et s’il est sincère c’est tout à son honneur. Mais le mal à toujours des adeptes. C’est vrai c’est un sardinard à vie mais il faut dénoncer n’importe où par peur de contât.
Ainsi, dans le cadres des batailles pour les législatives et municipale, Djomgoue député RDPC depuis des lustres et voué au pillori. On ne veut pas le chasser parce qu’il est du RDPC, mais selon des ministres de Paul Biya, parce qu’il est Bamiléké et ça c’est inacceptable. Bien qu’il doive être Sardinard, qu’il soit chassé par rapport à ses réalisations et non son ethnie.
Au cœur de cette cabale, un homme Etoundi Ngo Laurent Serge. Que c’est lui capitaine de l’équipe conduite par Ngah Koumda, un ex député vomit dans la Lekié pour malversations financières et trahison politique.
Les réunions tribales sont faites par Etoundi NGoa soit disant pour le compte des Mvog- Béti. Ses propos sont clairs : « que le bami laisse son leur histoire de bon cœur, qu’il aille prendre sa retraite parlementaire à l ouest ».
Au cours de cette réunion un des participants a lancé : « Il a tué le collège de notre sœur Sylvie ( Okeng, ndlr) » , en faisant recruter des élèves dans des écoles publiques . A Etoundi Ngoa de répondre « Il va voir ce qu’il va voir ».
Etoundi Ngoa ne se cache pas pour tenir ces propos. Pendant la présidentielle, il avait donné des instructions fermes : « le Bamiléké de KAMTO ne Gagne pas ici ». Pour lui c’est un ticket de récompense. Il dit à qui veut l’entendre qu’il est le futur délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Pour un ministre de la République, faire la guerre à un Bamiléké fusse-t-il Sardinard et membre du RDPC est la voie royale pour être nommé par Paul Biya.
Voilà donc ce à quoi Biya a réduit ses propres partisans.
Bon ça c’est personnel que les voyous disent que je défends Djomgoe parce qu’il est Bamiléké. Je m’en fiche. Car quand je défends mes frères Bulu attaqués inutilement ici et que les extrémistes Bamiléké m’insultent vous n’êtes pas là. Donc je m’en fiche de ce que vous pensez. »
Retranscription : Félix Swaboka
La nouvelle a réjoui les habitants de la région de l’Adamaoua. Trois hommes et deux femmes, dont une fillette de 13 ans avec sa maman ont été libérés de leur captivité par les Forces de sécurité récemment envoyées en renfort dans cette région dans le cadre de la lutte contre le phénomène des prises d'otage.
Les faits remontent au mois de décembre 2018. Dans la nuit du 25 au 26 décembre 2018, les hommes armés et cagoulés ont fait irruption dans un village et ont enlevés les 5 personnes. « Nous avons été enlevés aux environs de 20 heures dans la nuit du 25 décembre. Les hommes étaient fouettés, mais pas les femmes. La nuit nous dormions à même le sol attachés », se souvient l’un des otages. Selon le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguieke Boukar, le ratissage était intégral et systématique. « Sentant qu’ils étaient traqués de tous les côtés par nos Forces de défense, ils ont laissé nos citoyens », explique le gouverneur de la région de l’Adamaoua.
Ces ex-otages ont été conduits immédiatement à l’hôpital général de Ngaoundéré, où ils ont effectué un bilan de santé. « Aucun pronostic vital n’est engagé. Il est question de les hospitaliser pour un suivi psychologique. Nous allons également faire un certain nombre de bilan. Des bilans sanguins et radiologiques, parce qu’il y a des lésions et des signes de traumatisme par bastonnade », explique une source de cet hôpital. Les autorités locales assurent qu'aucune rançon n'a été versée pour la libération de ces otages.
Le phénomène de prise d’otage devient récurrent dans cette région du Cameroun. Dans un rapport remis aux autorités administratives, militaires et traditionnelles de cette région, au mois de janvier dernier, les responsables de l’Association pour le développement social et culturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda) ont indiqué que 311 personnes ont été arrêtées entre 2015 et 2018 dans la région de l’Adamaoua. 29 d’entre elles, ont été libérées grâce à l’intervention des forces de défenses, 212 après le paiement d’une rançon. 70 personnes ont tuées par les preneurs d’otages et plus de 2 milliards F Cfa de rançon payées en trois ans. En plus de ces enlèvements à répétitions et les rançons exorbitantes, relève cette association, 5 millions de têtes de bœufs ont été volées. Avec la libération de ces hommes, les autorités se projette déjà vers la fin des phénomènes des enlèvements avec rançon dans l’Adamaoua.
Marie MGUE
L’absence de l’international camerounais de basketball des parquets depuis le mois d’octobre 2018, pour une blessure au genou gauche, a fini par avoir un impact sur son contrat avec les Clippers de Los Angeles. Ce club de la NBA a annoncé le 8 avril dernier, la rupture de son contrat avec le joueur professionnel camerounais qui évolue aux postes d'ailier et d'ailier fort, à quelques jours de la fin de la saison régulière. Le basketteur n’a joué que 4 rencontres cette saison (les 4 premières) en raison de sa blessure au genou gauche qui a repoussé sans cesse son retour. Il a fini par se faire opérer du genou au mois de mars et sera absent pendant deux mois.
Un délai forcément trop long pour les Californiens qui pour attaquer leur campagne de playoffs cette semaine, ont décidé de le couper afin de libérer un spot dans leur effectif qui leur permettra de se renforcer pour le challenge. A 32 ans, l’ancien Lion Indomptable, se retrouve désormais free agent. Après une saison très réussie chez les Rockets où ses capacités défensives avaient fait le bonheur de son équipe, le Camerounais s’était engagé avec un contrat court d’un an aux Clippers pour 4,3 millions. Mais, il a été bloqué très tôt à l’infirmerie. Le natif de Yaoundé a réalisé en quatre matchs, un rendement de 5.0 points et 1.8 rebonds. En choisissant de se faire opérer en mars, Mbah A Moute vise un retour en forme optimale dès cet été pour avoir la chance de décrocher un autre contrat en NBA.
Luc Mbah à Moute a rejoint les Los Angeles Clippers le 25 septembre 2015 pour un an (contrat non garanti). Conservé dans un effectif de 15 joueurs, Luc devient vite un élément essentiel des Clippers. Il prolonge son contrat en 2016 et réalise une seconde saison aboutie (6,1 points par match à 50,5%, 2,1 rebonds, 39,1% à 3 points, 67,8% aux lancers francs). Il a quitté ce club pendant la saison 2017-2018 avant de revenir la saison en cours. Joueur de qualité, Luc Mbah A Mouté a participé avec la sélection nationale camerounaise à l’Afrobasket 2013. Le Cameroun avait malheureusement été éliminé en quart de finale par le pays hôte, la Côte d’Ivoire. Très attendu à la 27e édition de la Can 2015, Luc a raté la compétition à cause des problèmes avec le Sacramento Kings, son club de l’époque.
Marie MGUE
Une mobilisation qui pourrait peut-être surprendre plus d'un. Selon les propos émis par les manifestants, il est question de faire entendre la voix du peuple algérien sur son refus catégorique de continuer sous les ordres de l'ancien système et réclament dans ce sillage, le départ des "3B" que sont: Abdelkader Bensalah, Tayeb Belaiz et Noureddine Bedoui. Pour la première fois pourtant depuis 20 ans l'Algérie ne connaît plus à sa tête Abdelaziz Bouteflika.
Il s'agirait là selon des sources bien informées, d'une nouvelle cible de la contestation du "système" et notamment des hommes. Ils seraient issus du "vieux monde" que les populations manifestantes veulent faire dégager. A propos d'Abdelkader Bensalah, Tayeb Belaiz et Noureddine Bedoui, les Algériens ont scandé dans des cortèges, le départ des "3B".
Les trois hommes d'Etat seraient ainsi, des proches du pouvoir en place depuis une vingtaine d'années pour certains manifestants. Ils tiennent selon ceux-ci, un socle important dans le processus de la transition politique et ont tous entre 59 et 70 ans. Une tranche qui ne fait d'ailleurs pas l'unanimité. Ce serait donc un clin d'oeil historique à la guerre d'indépendance comme le note aussi bien le site francophone Tout sur l'Algérie, bien que ces nouveaux "3B" soient des enfants de cœur par rapport à leur prédécesseur, ces anciens qui ont fidèlement servi Abdelaziz Bouteflika sont devenus la nouvelle cible de la colère du peuple algérien qui a soif du changement.
Qui est Abdelkader Bensalah?
Pendant longtemps, il est dans le système, logiquement très proche de Bouteflika. Ces dernières années, il était le représentant l'ex-président lors des visites officielles dans le pays. Il aurait aussi défendu la révision constitutionnelle de 2008 qui a permis la suppression de la limitation des mandats qui, a ouvert la possibilité au Président Bouteflika de se maintenir plus longtemps au pouvoir. Premier nom sur la liste et à 77 ans, c'est un pur produit qui a déjà connu la transition. Il était à la tête de la transition en janvier 1992. Il a également été placé à la tête du Conseil de la Nation qui équivaut au Sénat. Un poste qu'il a occupé depuis 17 ans déjà.
Innocent D.H
Mr le maire si on vous demandait de présenter brièvement la commune rurale de Ngong que diriez-vous ?
La commune de Ngong est située dans le département de la Bénoué, région du Nord. Elle est limitrophe au nord par la commune d’arrondissement de Garoua 3e ; au nord-est et au sud par les communes de Lagdo et Bibémi ; au sud-ouest par la commune de Poli ; à l’est par la commune de Pitoa et à l’ouest par la commune de Touroua. Elle est peuplée de 150.000 habitants environ pour une superficie de 2788 km². Elle compte 35 conseillers municipaux dont 5 sont membres de l’organe exécutif parmi lesquels une femme. Sur les 30 membres de l’organe délibérant, l’on enregistre cinq femmes. Le budget de l’exercice 2019 se chiffre à 536.260.085 FCFA. Le compte administratif de 2018 était de 337.687.674 Fcfa.
Quels sont les atouts de votre commune ?
Sur le plan économique, je peux dire sans risque de me tromper que nous sommes l’un des greniers de la Bénoué. Dans le domaine de l’élevage, vous y trouverez un grand nombre de bovins, d’ovins, de volailles, de caprins et porcins. Nous avons aussi plusieurs points d’attraction explorés et non explorés parmi lesquelles les grottes de Kotchiyel Djaoulerou, Lowol Kotchiyel Bodeyel, Lowol Gaou, Gouldamwol et la grotte de Maawarin qui constituent nos atouts touristiques. L’artisanat est également en plein essor grâce notamment aux appuis que le gouvernement apporte à ce secteur par l’entremise de la délégation régionale du Minpmessa. Aussi, le tissu industriel se renforce avec les agropoles de maïs de Karewa et l’usine d’égrainage du coton de Ngong.
Malgré ce tableau reluisant, il se trouve qu’au sein de l’exécutif communal, ce n’est pas toujours la grande sérénité. Au cours d’une réunion le 19 mars 2019, vous auriez été même séquestré. Que se passe-t-il réellement entre vous et les autres conseillers municipaux ?
Vous faites à coup sûr allusion au problème de lotissement de terrain dont les uns et les autres veulent me faire porter, à tout prix, le chapeau. Il faut dire que l’examen de ce problème, s’il faut le qualifier comme tel, dépend de l’angle que l’on choisit. Je ne vous apprends rien en la matière car cela relève de votre spécialité.
Retranscription par Félix Swaboka
La CAN, initialement était prévue se tenir au Cameroun cette année 2019 a vu un certain nombre de contingences militer en faveur de son report pour 2021. Toute chose qui permettra au Cameroun à l’allure où vont les choses, d’être prêt au moins un an avant la compétition. Dans cette course, la ville de Douala est loin d’être à la traîne pour dire le moins.
Décor général
L’organisation de la CAN pour le Cameroun à n’en point douter relève d’une question de fierté nationale. Malgré la modification du cahier de charges survenue alors que la compétition était déjà attribuée, le pays de Roger Milla sous l’impulsion du président de la République s’est engagé à l’organiser nonobstant le surcroît d’effort que cela induisait.
Afin de permettre au Cameroun de relever ce défi, des entreprises de cinq pays ont été sollicitées pour la construction des infrastructures nécessaires à l’organisation de cette grande compétition continentale. Et le moins que l’on puisse dire est que le paysage infrastructurel camerounais est en train de subir une transformation en profondeur, laquelle transformation lui est déjà enviée par bon nombre de pays africains notamment.
Les Infrastructures sportives
En ce qui concerne les stades en particulier, les exigences de la CAF pour l’organisation d’une CAN à 24 équipes sont les suivantes : 6 stades de compétition et deux stades d'entraînement par site. Les infrastructures camerounaises en règle générale sont au-dessus de ces exigences.
La ville de Douala notamment compte à elle seule sept stades dont quatre quasis achevés. Ils sont :
Annexes
Les stades nécessitant encore quelques travaux assez conséquents sont les deux annexes du Stade de Japoma.
Autres Infrastructures
La CAN ce ne sont pas seulement les stades. C’est également des infrastructures hôtelières, des infrastructures routières, des infrastructures de télécommunication… or pour ces dernières, la ville de Douala n’est pas mal lotie aussi.
Les hôtels
Pour ce qui est des infrastructures hôtelières, cinq hôtels ont été retenus pour héberger différentes délégations dans la capitale économique. Ce sont les hôtels Sawa, Starland, Pullman, Résidence la falaise, Akwa palace. Des hôtels ayant d’ores et déjà opéré leurs mues comme illustré sur ces images.
Le transport
L’aéroport de Douala a effectué sa mue fin 2018. A cette effet, la piste d’atterrissage avait été dégommée et de nouveaux appareils de manutention acquis par les Aéroports du Cameroun (ADC).
Afin de faciliter la mobilité dans la ville, un certain nombre d’infrastructures routières sont à ce jour achevées et d’autres sont en cours de construction ou de réhabilitation.
Infrastructures achevées : Le deuxième pont sur le Wouri, les pénétrantes Est et Ouest de la ville.
Télécommunications
Sur ce point, le Cameroun a consenti d’énormes efforts pour améliorer la qualité des services. L’un de ces efforts et pas des moindre est l’interconnexion par fibre optique de Kribi au Cameroun et Fortaleza au Brésil. Les deux villes ont officiellement été interconnectées par le biais du South Atlantic Inter Link (SAIL), long de 6000 km le 5 septembre 2018. Et dans toutes les villes devant accueillir la CAN 2021 et bien d’autres aussi, la fibre optique est en cours de déploiement.
Autres
Sur le plan sanitaire, la ville de Douala dispose d’hôpitaux de référence et le plateau technique de bien de formations sanitaires de la capitale économique du Cameroun sont en train relevés.
Plus encore, de nombreux entrepreneurs privés ne ménagent aucun effort pour rendre plus attractifs leurs lieux. Il en est ainsi de nombreux restaurateurs, promoteurs de Snack-bar et autres boîtes de nuit…
La ville de Douala n’est pas partie de rien. Et justement, les avancées qui sont les siennes dans le cadre de la préparation de la CAN 2021 sont tributaires de cet héritage qu’elle a su préserver. Selon toute vraisemblance, la ville sera prête le jour dit et la fête du football s’y annonce belle.
« Notre objectif est de conserver notre titre et de toujours garder le trône de l’Easter Cup », souhaite Oumarou, le capitaine de l’équipe du centre de formation de Coton Sport de Garoua, le 8 avril dernier, lors de la conférence de presse du lancement de la 5e édition de l’Easter Cup 2019. Vainqueur de la dernière édition qui s’est déroulée en 2018, ce centre de formation basé dans la région du Nord Cameroun défendra son titre au cours cette compétition réservée aux jeunes joueurs en formation, âgés de moins de 18 ans. Le tournoi 2019 a pris son envol ce mardi 9 avril 2019 à l’Ecole de football Brasseries du Cameroun (Efbc), l’initiatrice du projet et s’étendra jusqu’au 13 avril prochain.
Pour la cinquième année consécutive, l’Easter Cup mettra aux prises huit écoles de formation, venues de la région hôte, le Littoral, l’Est, le Centre, l’Ouest, le Nord et le Sud-Ouest. Le grand absent de cette édition, est le représentant de la région du Nord-Ouest, souvent représentée par le centre de formation de Yong sports academy. « Nous n’avons pas pu avoir une équipe du Nord-Ouest. Nous avons discuté avec Yong Sports academy, qui n’était pas prêt pour participer au tournoi. Nous nous sommes contentés des deux équipes du Sud-Ouest », a expliqué le manager de l’Efbc, Flaubert Nono. Cette édition a enregistré, l’arrivée de deux équipes, qui y participeront pour la première fois. Notamment Cameroon football dream de la région du Littoral et Boum’s fc de Yaoundé qui représente la région du Centre. Ces équipes affronteront les habitués du tournoi, Efbc, Léopard royal de Bertoua, Union de Douala, Njalla Quan sport academy de Limbe, Best Star de Limbe et le tenant du titre Coton sport de Garoua.
Organisé par l’Efbc, ce rendez-vous annuel offre l’occasion aux jeunes footballeurs camerounais privés de compétitions majeures, de se frotter aux réalités du milieu. « Notre objectif est de rendre ce tournoi de plus en plus compétitif, attrayant et de haut niveau », souhaite l’organisateur du tournoi. C’est une plateforme d’expression qui donne également la possibilité à ces jeunes d’avoir la chance d’être détectés par les recruteurs européens, nombreux à faire le déplacement à chaque édition.
Les différents Groupes
Groupe A
Coton Sport de Garoua
Boum’s Fc de Yaoundé
Best Stars de Limbe
Cameroon Football Dream
Groupe B
EFBC
Union sportive de Douala
Léopard de Bertoua
Njalla Quan Sport de Limbe