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Le maire Patrick Ekema a promis de sceller pour une durée de trente jours les commerces qui respectent les villes-mortes imposées par les sécessionnistes.

 

Depuis le 04 avril dernier, les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun vivent de nouveau dans la peur. Des témoignages d’habitants dans ces deux régions font état de rues et de commerces désertés par crainte de représailles. Et pour cause, les séparatistes actifs dans ces régions ont décrété une opération « Lockdown », ou le « verrouillage » des zones anglophones. 

 

Difficile combat

Il s’agit, pendant dix jours, d’empêcher tout mouvement de personnes et des biens entre ces deux régions anglophones et le reste du pays. Une opération également destinée à paralyser toutes les activités de façon à maintenir la pression sur le gouvernement de Yaoundé dans le cadre de la crise anglophone.

De son côté, la mairie de Buea continue de lutter contre ces villes mortes. Elle envisage de sceller, pendant trente jours, les structures qui ferment les portes en respect aux villes mortes des séparatistes, ce, alors même que les autorités ont toujours rassuré quant aux dispositions prises pour la sécurité des biens et des personnes.

Selon des sources sur place, pour beaucoup d’opérateurs pourtant, le choix ne se pose pas entre leur vie, menacée par les attaques des séparatistes contre les contrevenants à leurs ordres, et le chiffre d’affaires qu’ils pourraient faire. Alors, ils ferment boutiques tous les lundis. Ils ont aussi fermé leurs commerces à l’occasion du Lock down imposé par les séparatistes au mois de janvier dernier. Dix jours durant, la zone anglophone a été paralysée par des villes mortes, marquées par une vague de violence. 

 

Sanctions

C’est un vieux combat que mène l’intransigeant maire de Buea, Patrick Ekema, depuis l’année dernière. Par deux fois, il a essayé de contrer les opérations villes mortes dans sa municipalité. En menaçant de sanction les opérateurs. Ceux-ci ont fermé leurs commerces et des scellés y ont été apposés le 7 octobre dernier. Personne n’y échappe. D’ailleurs Orange Cameroon, Mtn, Nexttel, la Bicec, et de nombreuses autres structures avaient connu le même sort au courant de l’année 2018, pour les mêmes raisons.  

La mesure d’action annoncée jeudi dernier par le maire survient trois mois après une rencontre avec les opérateurs économiques à Buea en décembre. Lesdites assises visaient une année 2019 sans villes mortes. Les chefs d’entreprises, transporteurs routiers et chauffeurs de taxis avaient pris l’engagement de mener leurs activités. Patrick Ekema avait pour sa part promis d’entreprendre des actions afin que les entreprises ayant subi des pertes depuis le début des villes mortes soient dédommagées. 

 

Pertes économiques énormes

La CDC, et la PAMOL deux fleurons de l’agro-industrie camerounaise implantés dans la région du Sud-Ouest, se dirigent dangereusement vers la faillite du fait de l’insécurité qui règne dans cette région.

La Cameroon Developement Corporation (CDC), le deuxième employeur du pays après l’état, connait des moments extrêmement difficiles depuis le début de la crise anglophone. En quelques mois, elle est passée du statut de fleuron de l’industrie agricole camerounaise, à celui d’entreprise sur le déclin. Les principaux acteurs de sa déchéance sont les rebelles sécessionnistes, de la république fantoche d’Ambazonie. A cause du climat de terreur que ces derniers ont installé dans les deux régions anglophones du pays, l’entreprise a perdu de sa superbe.

Dans une interview récemment accordée par les responsables de l’entreprise à une chaine de télévision internationale, l’on a appris que du faite de cette crise sécuritaire, « 40.000 hectares de bananeraies son abandonnés, seulement 7 sites sur 29 fonctionnent, de nombreuses usines d’emballage de bananes ont été incendiées par les groupes sécessionnistes ».

D’après les estimations du directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Njie, «les pertes de l’entreprise se chiffrent à 35 milliards de FCFA. Parce que 63% des activités de la société sont à l’arrêt. En plus, la société spécialisée dans la production de banane a un besoin urgent de  30 milliards de FCFA pour relancer ses activités». 

 

Otric N.

Issa Tchiroma Bakary vient de boucler une visite de travail dans cette partie du pays. Le membre du Gouvernement a pu toucher du doigt les réalités de ses services déconcentrés.

 

Le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle a tenu à venir découvrir de plus près les conditions de travail de ses collaborateurs, mais aussi des réalités de l'enseignement professionnel dans le Nord du Cameroun.

Premier arrêt, le centre de formation professionnelle aux métiers industriels de Pitoa. Là bas, le patron de la formation professionnelle a été clair: "vous n'avez rien, mais le gouvernement a décidé de vous donner tout". Des propos du ministre pour rassurer personnel de cette institution de formation, un établissement d'enseignement professionnel dont les équipements et infrastructures seraient frappés de plein fouet par la vétusté.

L'autre établissement professionnel ayant reçu le passe du ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, c'est la Sar/Sm de Garoua, considérée comme creuset de la formation professionnelle dans le Nord. Une réunion lui a permis de noter les difficultés auxquelles est confronté le personnel de cet établissement. Issa Tchiroma Bakary a promis l'amélioration de la situation.

Le Minefop accompagné de ses proches collaborateurs, a aussi visité le centre technique de Djamboutou, le centre de formation professionnelle rapide des employés de bureau de Garoua. Dans ces centres, la mise en œuvre de la mécanique, des technologies innovantes et surtout l'existence des filières de développement durable, a le plus retenu l'attention du ministre. De cette étape de la visite de travail du Minefop, des perspectives et des opportunités. "Nous avons recensé plus de 260 000 emplois qui vont être créés dans le secteur privé, puis il y a des ONG, des coopératives et des collectivités territoriales décentralisées qui sont de véritables niches d'emplois", a indiqué Ibrahima Abba chef de la Division des études, des prospectives et de coopération au Minefof.

Cette visite de travaille que vient d'effectuer le Minefof dans le Nord constitue donc des esquisses de solutions pour lutter contre le chômage des jeunes dans le Nord. 

 

Innocent D.H

Il s’agit des chefs du Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières (Cpatc).

 

Jeudi dernier, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a reçu dans son département ministériel, une dizaine de chefs traditionnels du Cpatc. Ces autorités traditionnelles et coutumières d’Afrique ont tenu à féliciter de vive voix Dion Ngute nommé comme chef du gouvernement par le Président de la République.

« Il a été question en tant que chefs traditionnels de venir féliciter le Premier ministre qui est un des nôtres et lui affirmer notre soutien total dans la mission qui lui a été confiée par le Président de la république S.E Paul Biya... Nous oeuvrons pour la promotion de nos valeurs culturelles, pour la paix entre nos peuples. C’est pourquoi nous sommes venus nous présenter au Premier ministre. Il est question de travailler pour le maintien de la paix dans notre pays et pour la promotion du vivre-ensemble », a déclaré Prosper Mbassi Bessala leur coordonnateur national du Cpatc qui conduisait la délégation.

Pour la petite histoire, le Cpatc a été créé en septembre 2014, après de nombreuses rencontres de haut niveau en Libye, en Afrique du sud, au Maroc, en Côte d’ivoire, en Guinée équatoriale et au Bénin. Son siège est au Bénin.

A titre de rappel, Joseph Dion Ngute est entré au gouvernement lors du remaniement ministériel survenu le 04 janvier 2019.  Le 13 mars dernier, il avait reçu les chefs traditionnels du Sud dans la salle des Conseils de son département ministériel. La délégation conduite par René Désiré Effa, a indiqué être venu féliciter leur «collègue» après la « haute confiance que lui a témoignée le Chef de l’Etat en le nommant à la tête du gouvernement ». Le chef de la délégation avait par ailleurs indiqué la disponibilité de l’autorité traditionnelle du Sud à soutenir le chef du gouvernement dans l’exécution de sa tâche. Joseph Dion Ngute en retour, a remercié l’ensemble de la délégation pour le soutien.

Joseph Dion Ngute a remplacé Philemon Yang au poste de Premier Ministre. Ce dernier a passé neuf ans à la Primature. Joseph Dion Ngute, 64 ans, était Ministre chargé de mission à la présidence. Il avait auparavant été ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, représentant notamment le Cameroun au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève. Anglophone, M. Dion Ngute est originaire du département du Dian, dans la région du Sud-Ouest. 

 

Liliane N.

Le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain a présenté la phase 4 du Programme participatif d’amélioration des bidonvilles (Ppab).

 

La question relative à la restructuration des bidonvilles du Cameroun a été débattue le mardi 02 avril 2019, par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) et ses partenaires techniques et financiers. La volonté d’en découdre avec les bidonvilles, d’améliorer les conditions et cadres de vie des populations pauvres qui vivent dans des quartiers précaires a été renouvelée. Des assises de mardi dernier, on retient qu’un travail considérable a été abattu au cours des trois premières phases du Ppab dans les quartiers Afan Mabe à Kribi III, Sisia Quarter à Bamenda III et Nkolbikok à Yaoundé VI.

On retient par ailleurs de ces assises que la quatrième phase du Ppab qui a obtenu l’entière attention du Ministère actuellement dirigé par Célestine Kectha Courtès, dans sa prochaine étape devrait englober six villes du pays. Et ce projet nécessite la mobilisation de 30 à 50 millions d’euros soit 19,678 milliards à 32,797 milliards de FCFA. Prenant part aux travaux de mardi dernier, Kerstin Sommer la chargée des projets à l’Onu-Habitat dont la structure fait partie des partenaires du Cameroun, a déclaré « nous nous sommes réunis aujourd’hui (mardi 2 avril 2019 Ndlr) pour réfléchir et voir dans quelle mesure travailler stratégiquement avec les instruments dont on dispose à ce jour pour changer la vie des populations ».   

Des assises de mardi dernier, on retient également que le travail qui sera fait requiert la participation, ou disons l’implication du secteur privé à travers une approche participative qui doit être orientée vers l’amélioration des quartiers et des logements, l’accès à l’eau, le foncier, la sécurité urbaine, la santé…

Le cadre des travaux s’est révélé être le lieu idoine pour Claudia Boldrini le premier secrétaire, chef d’équipe infrastructure, section coopérative à l’Union européenne autre partenaire du Cameroun, pour rappeler que son organisme est à sa troisième phase de financement du Ppab. Et celui-ci souhaite en dehors du projet dont il est question, mettre en place un financement additionnel.

Des propos qui ont réjoui Célestine Ketcha Courtès l’ancien maire de Bangangté qui a exprimé toute sa satisfaction tout en insistant sur la matérialisation de la volonté politique du Chef de l’Etat qui consiste à « aller vers le développement durable en signant les ODD et les objectifs du nouvel agenda urbain qui met l’habitat, les logements sociaux, l’accès aux services essentiels et surtout la mobilité urbaine au cœur des actions ». 

 

Liliane N.

Dans l’œil du cyclone, le maire Gilbert Yede, accusé de gestion frauduleuse dans trois projets pour un montant évalué à 51.776.115 FCFA.

 

Les faits reprochés au maire Gilbert Yede remontent à 2014. Ils font suite selon Ecomatin, à une dénonciation de Roland Patrick Ntolla et se rapportent à un certain nombre de marchés publics mal ou pas exécutés par la mairie de la petite localité enclavée de la Sanaga-maritime dans la région du Littoral au Cameroun.

Suite à cette dénonciation, la marie de Ngambe avait reçu la visite des inspecteurs du ministère des marchés publics alors chapeauté par Abba Sadou. Le rapport issu de ces investigations faisait état selon la source sus citée, d’un certain nombre d’anomalies dans l’exécution des projets relatifs au reboisement dans la localité et à l’entretien de la route Ngambe-Sipandang.

Le premier projet écorné par des anomalies est celui relatif au « reboisement des arbres à l’intérieur de la Commune de Ngambe ». Coût prévisionnel du projet : 5.000.000 de FCFA. D’après Ecomatin qui cite le Minmap et le maire Gilbert Yede, ce dernier s’est « engagé pour préfinancer les travaux pour un montant de 1.500.000 FCFA, avant de suspendre l’exécution, pour non-paiement des factures y afférentes ».

Dans le cadre d’un autre projet de même nature, celui-là relatif au reboisement de 2.000 m2 de forêt à Ngambe, objet de la Lettre commande 27/LC/MINMAP/SM/SPM/2016, résiliée par la suite, Ecomatin nous apprend que le maire de Ngambe va obtenir son exécution en régie par correspondance 007886/L/MINMAP/SG/DGMI/DMBE/sb du 10 novembre 2016. Ledit projet porte sur un montant de 19.000.000 de FCFA. « Curieusement, les travaux ne sont pas exécutés jusqu’à date », aurait constaté la mission Minmap selon le même journal.

Le troisième projet et pas des moindres qui accable le maire de Ngambe selon notre source est celui relatif à l’entretien de la route Ngambe-Sipandang inscrit dans le budget 2015. Il est indiqué dans ledit rapport (en rapport avec le contrôle des ouvrages hydrauliques relatifs à cette route) que « les travaux correspondant aux prix 403, 404 et 407 n’ont pas été exécutés, mais payés pour un montant de 6.203.500 FCFA HTVA ». Selon le même rapport, les « Prix 100 » relatifs à l’installation du chantier pour un montant de 7.00.000 de FCFA et sur « les Prix 500 » concernant le suivi et le contrôle à hauteur de 2.700.000 de FCFA représentent à eux seuls 41,64% du montant HTVA : « ce qui n’est pas concevable pour une lettre commande dont le montant est de 27.777.561 FCFA ».

Suite à cette mission du Minmap et à la correspondance adressée aux institutions de lutte contre la corruption et les détournements de fonds publics par le ministre Abba Sadou en date du 18 septembre 2018 et portant en objet : « Mission d’investigations suite à une dénonciation d’une gestion frauduleuse des marchés dans la commune de Ngambe », il est prévu des descentes de ces institutions au sein de la marie de Ngambe.

Le blocus total de l’axe Bouar (RCA) – Garoua-Boulaï (Cameroun) ordonné par Abdoulaye Miskine fait suite à l’attaque par les forces onusiennes des hommes du chef rebelle centrafricain.

 

Abdoulaye Miskine fait la pluie et le beau temps dans la zone centrafricaine sous son influence et ce malgré la présence des troupes onusiennes dans le pays. N’ayant certes pas vocation à s’en prendre aux positions rebelles, les troupes de la Munisca ont le vendredi 5 avril dernier lancé une attaque contre les rebelles centrafricains du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC). De source onusienne, cette attaque a été menée en conformité avec le mandat d’interposition qui est celui de la mission. Pour ce faire, les troupes de l’ONU auraient utilisé les gros moyens. Selon la centrafricaine, c’est avec des chars et autres hélicoptères de combat que la Munisca seraient parvenues à déloger les rebelles  de leurs positions.  

Dans un communiqué publié le 6 avril 2019 par le leader du FDPC, cette attaque aurait fait dans les rangs de ses hommes, trois morts et de nombreux blessés. Y faisant suite, Abdoulaye Miskine a ordonné ce samedi la suspension de toute circulation et de toute activité sur le corridor Douala – Bangui, jusqu’à nouvel ordre.

« Suite aux attaques que subissent les éléments du  Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), je demande à la population de la frontière camerounaise et celle de la Centrafrique de suspendre les déplacements entre la Centrafrique et Garoua-Boulaï », peut-on lire dans le communiqué.

La Force de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) reconnait avoir mené, le 5 avril 2019, une opération à Zoukombo (RCA), localité située près de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun.

« Cette localité est depuis le 3 mars 2019, le théâtre d’abus et de violations commis par le FDPC d’Abdoulaye Miskine, pourtant signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA. En plus d’avoir pendant un moment érigé des barricades sur la route nationale 1, essentielle pour l’économie du pays, les éléments du FDPC se sont appropriés 11 pick-up appartenant à une compagnie nationale. Face à cette situation et conformément à son mandat, la Force de la MINUSCA a lancé une opération destinée à mettre fin à ces abus et violations par le FDPC, récupérer les véhicules et libérer définitivement cet axe », a annoncé la MINUSCA dans un communiqué publié le même vendredi.

La MINUSCA appelle par ailleurs tous les groupes armés centrafricains à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de paix discuté à Khartoum et signé le 6 février 2019 à Bangui, et à cesser tous les abus et violations.

Pour rappel, Abdoulaye Miskine avait été arrêté à Bertoua, à l’est du Cameroun en 2013. Après plus d’un an de détention à Yaoundé, il était libéré, selon certaines sources en échange d’otages camerounais et d’un prêtre polonais alors détenus par ses hommes.

Ces personnes sont mises en examens suite à la découverte par les enquêteurs d'une réunion de sabotage de cinq radars dont deux complètement détruits par des individus organisés au niveau du rond point Saint-Étienne.

 

Selon des informations relayées sur le site de RTL ce vendredi soir : "huit nouveaux gilets jaunes de la Loire ont été mis en examen jeudi 4 et vendredi 5 avril 2019 pour leur implication dans l'incendie de plusieurs radars fixes ". Ces informations sont celles données bien avant  par la gendarmerie française ainsi que de sources judiciaires.

Il faut également ajouter qu'une neuvième femme qui étaient elles parmi les mis en cause, a été remise en liberté pour des raisons de santé précaire. "Elle sera par la suite convoquée par  le magistrat intérieur", aurait précisé le Parquet de Saint-Étienne.

Pour ce qui est des huit autres personnes mis en examens, elles seraient âgées de vingt à quarante un ans. Elles sont donc accusées de destruction organisée du bien d'autrui par un moyen non autorisé.

Pour les observateurs avertis, il s'agirait ainsi de la mise en musique du 21ème acte du mouvement entrepris par les activistes des gilets jaunes. Autrement dit, il s'agit du 21ème samedi de mobilisation autour des 21ème des partisans de ce mouvement. " Nous serons présents à un haut niveau de la mobilisation ", a assuré Christophe Castaner avant cette nouvelle journée de mobilisation.

Malgré les ébauches de solutions de la part de l'Etat français, après plusieurs jours de manifestations, rien n'indique la fin de la série noire pour le moment.

A suivre de plus près l'évolution de l'actualité autour de la mobilisation des gilets jaunes ce samedi, une mobilisation qui s'annonce d'ailleurs grandiose alors que des interpellations fusent de l'intérieur du Pays. 

 

Innocent D.H

 

Ce 05 avril 2019, Wilfried Ekanga Ekanga écrit : « Quand la vérité prend l’escalier, le mensonge prend l’ascenseur... Et parfois, l’ascenseur se bloque ».

 

Cet homme pense qu’à force de répéter un mensonge sans arrêt, il finit par devenir véridique. Ce matin, l’ancien escroc prisonnier de New Bell s’est fendu d’un communiqué accusant le MRC d’avoir saccagé les ambassades à Paris et à Berlin le 26 janvier dernier.  Avant d’annoncer que les marches du 6 et du 13 avril sont interdites sur tout le territoire.

Puisque l’homme aux trois incarcérations a manifestement reçu l’ordre de répéter le mensonge pour enfumer le peuple, je vais sans cesse répéter la vérité : Maurice Kamto n’a, à aucun moment, en aucune manière, ordonné à personne d’aller saccager quoique ce soit.  

C’est quand même curieux de voir un ministre jouer les censeurs  avant même le résultat des enquêtes. Vous ne trouvez pas bizarre que ceux qui nous disent de manière affirmative que le MRC a planifié le saccage les ambassades, refusent quand même les procès à ciel ouvert et préfèrent la cachette du huis clos? Depuis quand on a des preuves accablantes qu’on refuse de montrer à la fameuse « patrie », au vu et au su de tous ? 

Il faut être stupide pour ne pas voir qu’il y’a là, une grosse incohérence. Qui plus est, ils n’arrêtent pas de renvoyer. 

Albert Camus est devenu célèbre avec des remarques qui ont traversé le temps : « La bêtise insiste toujours ». Le même Atanga Nji qui est allé distribuer des Bibles et des chapelets aux ex-Ambazoniens a vite oublié que tous les jours, des gens posent des bombes au nom d’Allah / Dieu / Yahweh. Donc si tu vas arrêter Kamto parce que les casseurs de l’ambassade ont accroché sa photo au mur,  cesse aussi de croire en ce Dieu là au nom duquel des atrocités sont commises chaque jour dans le monde. 

Parce que jusqu'à présent, Dieu n’a jamais fait la moindre sortie pour se désolidariser de ces terroristes. 

Le même Atanga Nji est allé nous ramener une horde d’escrocs (qui se ressemble s’assemble) se faisant passer pour Transparency International aux frais du pauvre contribuable, pour venir soutenir la tricherie électorale. On l’entend crier à tout va comme un mufle : « La loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Mais il n’a pas encore répondu de ses propres bêtises devant la loi. L’absence de logique est née en Crevettonie.

Je ne sais pas dans quelle langue il faut vous dire que ces gens-là sont dans l’enfumage. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Ne vous laissez pas berner.  Le saccage des ambassades a été l’œuvre de Camerounais de la diaspora qui n’ont pas supporté qu’on tire sur des femmes qui ne représentaient aucun danger, et sur des individus sans arme à qui on demandait ensuite de se relever comme si ça faisait pas mal. On n’a pas besoin d’être du MRC ou même de la fameuse « Brigade Anti Sardinards » ( B.A.S. ) pour trouver cela insoutenable.

Ces événements se sont déroulés non pas avant, mais après les fusillades. L’un est donc la conséquence de l’autre, rien de plus. C’est pourtant évident comme le nez au milieu de la figure.

Je suis en Allemagne,  et je suis du MRC.  Si un ordre était venu de Maurice Kamto d’aller détruire quoique ce soit, il est clair que nous aurions été au courant. Sauf s’il privilégie déjà la B.A.S. à ceux qui ont battu campagne pour lui et avec lui. J’ai d’ailleurs pu en rencontrer quelques membres il y a trois mois, et je puis dire à 100% que là où le MRC est un parti politique de résistance pacifique, la BAS est un mouvement d’humeur qui veut juste voir Paul Biya partir, et ce par tous les moyens qui leur passent par la tête.

 Nous n’avons pas besoin de violence pour secouer la bande à Biya. Les paroles suffisent. Chaque semaine depuis la campagne, le MRC ridiculise le RDPC sur les plateaux télévisés. Ils ne font pas le poids sur le débat argumentatif. Avec Felix Zogo qui voit la CAN et les stades là où il n’y en a pas, ils ont Messanga Nyamding qui a pour rôle d’aboyer et d’empêcher ses vis-à-vis de s’exprimer, et dont on attend toujours la fameuse vidéo 

(Je vous ai dit qu’ils affirment toujours des choses qu’ils sont incapables de prouver par la suite. Ils ont le mensonge dans l’ADN)

André Luther Meka a affirmé dimanche dernier dans « Droit de Réponse » que : « Paul Biya va au-delà de Jesus-Christ », avant que Samuel Moth ne complète il y’a quatre jours en déclarant que : « Le Sud-Ouest n’est pas en état de guerre ». La même formule que le sieur Nji débitait encore quelques mois plus tôt, avant de jouer à présent les amoureux de la cause anglophones dans son « communiqué » en peau d’arachide

On n’y peut rien, ils sont comme ça : ils n’ont pas de tête.

 

Bossis Ebo'o

 

Paul Biya, les mystères d'un président... L'Agence Cameroun presse vous plonge dans le film de la tentative de coup d'État du 06 avril 1984.

 

Depuis la fin des luttes pour l’indépendance, le Cameroun est perçu à l’extérieur comme un pays relativement stable. Mais on oublie trop souvent qu’il a connu d’autres heures troubles, notamment dans la première moitié des années 80. Deux ans après l’arrivée de Paul Biya au pouvoir, un coup d’Etat militaire fait vaciller le nouveau régime. Le pays plonge dans une dérive sécuritaire et les rivalités ethniques s’exacerbent entre le Nord, musulman pour une très grande partie, et le Sud, majoritairement chrétien. On n’est pas au bord de la sécession, mais les deux parties se regardent en chiens de faïence pendant les dix années qui suivent la tentative de coup d’Etat du 06 avril 1984.

Mais que s’est-il réellement passé ? On sait tout et presque rien de cette sombre histoire. On sait tout, parce qu’une importante production a été livrée sur le sujet, dont le livre La flamme et la fumée (éd. Sopécam) du regretté Henri Bandolo, journaliste à l’époque des faits et qui devint, plus tard, un thuriféraire du régime. On n’en sait presque rien, parce que, finalement, tout ce qui a été dit sur ce désormais fameux «6-Avril» au Cameroun, ne s’est appuyé que sur des rumeurs et sur les notes des procès expéditifs qui ont été menés contre les instigateurs de l’opération.

 

Le mouvement « J’ose ! »

Toujours est-il que dans la nuit du 05 au 06 avril 1984, Yaoundé, la capitale du Cameroun, est brusquement réveillée par des coups de feu, avec des balles qui viennent se perdre jusque dans les domiciles de certains habitants. Les télécommunications sont coupées, et, la radio nationale diffuse en continu de la musique militaire, jusqu’à ce qu’un message, lu de façon saccadée, annonce la prise de pouvoir par le mouvement « J’ose ! », en raison du « délabrement du pays et la situation pathétique de la gestion de l’Etat du Cameroun ». La voix qui s’exprime ainsi au petit matin du 6 avril 1984, sur les ondes de Radio-Cameroun à l’époque, porte en réalité la parole d’un groupe d’officiers factieux de la Garde républicaine qui ont décidé de renverser le régime. Le couvre-feu est instauré et les frontières fermées.

Seulement, comme l’a décrit Henri Bandolo dans La flamme et la fumée, des soldats loyalistes, conduits par le général Pierre Semengué, organisent la résistance. En une journée, ils retournent la situation et Paul Biya peut s’exprimer à la nation, le 07 avril au soir, en tant que président de la République du Cameroun. Le putsch fait pschitt et les mutins prennent la poudre d’escampette. Mais, la journée est sanglante. Une centaine de morts sur le carreau. Et personne ne se doute encore que ce n’est qu’un début.

Immédiatement après la tentative de coup d’Etat, les soupçons se portent sur Ahmadou Ahidjo, le premier président du Cameroun, qui a démissionné deux ans plus tôt et que certains, accusent à ce moment-là, de vouloir revenir aux affaires. On soupçonne les militaires originaires du nord du pays, dont est issu Ahmadou Ahidjo. Dans son discours à la nation, lendemain de la tentative de putsch, Paul Biya, en fin stratège, relativise : « La responsabilité du coup d’Etat manqué est celle d’une minorité d’ambitieux assoiffés de pouvoir et non celle de telle ou telle province, encore moins celle des Camerounais de telle ou telle religion. »

L’on peut penser que c’était une façon d'embrasser l’ennemi pour mieux l’étouffer. De fait, une véritable chasse aux sorcières commence alors dans le pays. De nombreux officiers de l’armée et des hauts fonctionnaires originaires du Nord sont interpellés, des procès s’enchaînent et des condamnations à mort pleuvent, des biens sont confisqués. Entre mai et août 1984, une quarantaine d’officiers sont exécutés sur la place publique. L’ancien président Ahmadou Ahidjo est condamné à mort par contumace, ce qui le contraint à partir de Mougins, en France où il est en vacances, pour s’exiler à Dakar, au Sénégal, où il meurt, quelques années plus tard.

A part leur message à la radio le 6 avril, on n’a donc vraiment jamais su ce qui a motivé les mutins ni qui était réellement derrière cette tentative de putsch contre Paul Biya. Si le plus célèbre des putschistes, le capitaine Guérandi Mbara, originaire du Nord, continue de vilipender le régime de Biya et d’appeler au soulèvement depuis son exil au Burkina Faso, il n’a jamais dit un mot sur ses éventuels soutiens. Lorsqu’il prend la tête de la mutinerie en 1984, il a 30 ans. C’est un spécialiste de l’artillerie sol-sol, formé à l’école militaire de Yaoundé, avec des célébrités comme… Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Il y a deux ans, le journal camerounais Le Messager dresse un portrait de cet ancien officier en exil, et essaie de lui faire dire un mot sur les «vrais» instigateurs de l’opération. En vain!

 

Devoir de mémoire

En tous les cas, pendant, une petite dizaine d’années, tout au moins, jusqu’à la loi d’amnistie des putschistes, promulguée en janvier 1991, les ressortissants du nord du Cameroun vont être vus d’un mauvais œil. Le pouvoir utilisera toutes sortes de méthodes pour les réprimer et les marginaliser, comme l’explique l’historien et environnementaliste camerounais Eugène Fonssi, par ailleurs directeur de la rédaction du magazine Ecovoxx : « Le régime de Biya a vu en cette tentative de coup d’Etat, la main de l’aristocratie peule, et il en a tiré toutes les conséquences. L’un des effets les plus notables est la montée du tribalisme au Cameroun ».

Eugène Fonssi explique son propos par la difficulté qu’ont certains d’oublier ou de pardonner. C’est le cas de Dakolé Daissala, un autre « nordiste », comme on appelle les ressortissants de la région septentrionale du Cameroun, qui fut fait prisonnier après le 6 avril : « Le devoir de mémoire m’oblige à me souvenir de tout pour mieux pardonner à la faiblesse humaine, au nom des considérations supérieures qui devraient interpeller toute conscience éclairée ».

Sont-ce ces « considérations supérieures » qui ont conduit Dakolé Daissala, comme beaucoup d’autres, à finalement s’acoquiner avec le pouvoir en place? Il est devenu, un temps, après cette loi d’amnistie de 1991, un ministre de Biya.

Et c’est bien là, l’une des grandes forces du chef de l’Etat camerounais. La tentative de putsch qu’il a essuyée apparaît aussi comme ce qui lui a permis de consolider son pouvoir. Paul Biya, comme successeur constitutionnel, prend la tête du Cameroun, le 6 novembre 1982, après la démission d’Ahmadou Ahidjo. Les rivalités entre les différentes ethnies et la dispersion du paysage politique semblent avoir fait son jeu. En même temps que les «nordistes» haut placés sont pourchassés, les populations de cette région bénéficient de nombreuses faveurs. Bien souvent, au nom de la fameuse politique de « l’équilibre régional » mise en place dès le début des années 60.

 

Je te tiens, tu me tiens

Depuis ce coup d’Etat manqué, l’armée s’est vue plus que jamais choyée. Avec la crise économique, et alors que les fonctionnaires camerounais subissaient des baisses de salaires, le solde des militaires n’a cessé d’augmenter, faisant des salaires des militaires les plus élevés de la Fonction publique camerounaise.

A titre d’exemple, en 2010, le budget de la Défense, constituait la deuxième plus grosse enveloppe de la loi des Finances. Une conséquence de la promesse que Paul Biya fait aux hommes en tenue en 2009, lors de la sortie des 31e et 32e promotions de l’Ecole militaire inter-armées (Emia), d’améliorer encore davantage les conditions de vie et de travail de l’armée. Une manière, visible mais efficace, de museler la grande muette.

A cela, le général Pierre Semengue qui sauva le régime de Biya en 1984 des mains des mutins, répond dans un livre-entretien, Toute une vie dans les armées, qu’il réalise avec Charles Atéba Eyene, un jeune zélateur du régime en place : « L’armée est faite pour défendre le pays et non pour prendre le pouvoir, sauf cas exceptionnel, quand rien ne va plus ».

Pour continuer à bénéficier du soutien de cette même armée, quoi de mieux que lui accorder des faveurs. Avec des promotions à tout-va. Le pays compte aujourd’hui pas moins de 25 généraux. Un record depuis 1973. Et Michel-Roger Emvana, biographe de Paul Biya, et qui a bien connu les événements de 1984, de conclure : « Le fait de ménager les hommes en tenue lui permet de maintenir une certaine stabilité pour son régime et dans le pays», indique médias altitude sur sa page Facebook ce jour 06 avril 2019.

 

Bossis Ebo'o

 

Mboke Ntual Godlive, vient d'effectuer une tournée dans l'arrondissement de Mboanz à Angossas dans la région de l'Est au Cameroun pour toucher du doigt le niveau de réalisation de chantiers dans son territoire de compétence. Il a également pris part au conseil municipal de la commune.

 

L'administrateur civil principal, Mboke Ntual Godlive, s'est rendu ce vendredi dans l'arrondissement de Mboanz à Angossas pour s'imprégner du niveau d'avancement des projets financés par le gouvernement camerounais. C'est par le chantier de construction de l'hôtel de ville que l'hôte de Marie claire Tsitsol, maire de la commune d'Angossas a démarré son inspection. Ici, la fondation du bâtiment déjà achevée, les ouvriers s'activent dans la presse des parpaings en terre cuites, les fausses pour les toilettes déjà creusées... « Ce descente en ce lieu, me permet de m'assurer de la qualité des travaux qui sont faits. » précise Mboke Ntual Godlive, préfet du département du Haut Nyong sur le site.

Selon l'entrepreneur Roger Clair Metengo : « Le bâtiment en construction de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas est un bâtiment R+1. Actuellement nous sommes en pleine relance après arrêt des travaux. Cette mission de contrôle de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas de construction est une invite à plus de professionnalisme et au respect du cahier de charge. Nous avons repris les travaux le lundi 12 février 2019. C'est la mission de promotion du matériel locaux (Mipromalo) qui exécute les travaux et le coût du projet est d'environ 209 millions de francs CFA ». Le chantier ne connaît aucun problème depuis la reprise des travaux le 12 février dernier. La seule difficulté dont fait face la maîtrise d'œuvre est « l'épineux » problème d'état de  route. 

Après l'hôtel de ville, le préfet Mboke Ntual Godlive, a visité le chantier de construction des salles de classe de l'école bilingue d'Angossas, deux bâtiments de quatre salles avec bureaux pour la direction et des toilettes. La durée des travaux actuellement fixée à trois mois, les travaux de construction sont à mis parcours de la consommation des délais et déjà à plus 70% de réalisation. « On a eut un retard sur les travaux suite au refus du propriétaire de l'espace préalablement retenu pour la construction de l'école bilingue d'Angossas. Une situation qui a obligé l'exécutif à la délocalisation du site pour ce nouvel emplacement », justifie Jean Alain Kanga, chef de chantier. Ce dernier emploie douze personnes pour la réalisation des travaux. 

Le lycée d'Angossas pourrait devenir lycée bilingue après la première promotion du First school leaving certificate cette année scolaire 2018/2019.

L'autorité administrative s'est ensuite rendue à l'école publique de Nkono pour toucher du doigt la construction d’un bloc de deux salles de classe avec bloc administratif équipé et un bloc latrine à trois compartiments. Projet financé par le Programme national de développement participatif (Pndp). Cet établissement est dirigé par Gustave Mathieu Mimbang depuis l'année scolaire 2017/2018. L'école compte trois enseignements dont le directeur et deux maîtres vacataires. Ceux-ci prennent en charge quatre-vingt-dix (90) élèves répartis de la Sil au Cours moyen deuxième année (Cm2).

La tournée s’est poursuivie par le chantier de construction de l'école maternelle de la ville. Cette école qui sera bientôt achevée, est constituée d’un bloc de deux salles de classe avec bureaux et douches modernes. Elle compte 54 élèves subdivisée en deux sections : « la petite section compte 34 élèves et la grande 20 ». Elle est dirigée par Eugénie Yanga Dang depuis septembre 2016, assistée de deux enseignantes vacataires.

C'est par l'École publique d'Angossos 2 que Mboke Ntual Godlive a achevé sa tournée. La construction de ce chantier est prise en charge par le Projet d'appui à la scolarisation dans les zones d'éducation prioritaire (Paspep). « Le Paszep consiste à construire un bloc administratif, deux blocs de salles de classe, d'un logement pour le directeur, d'un logement pour les enseignements, deux bloc latrines, une clôture de 400 mètre linéaire »., présente Meli Saha Franquine, technicienne de suivi du projet pour le compte de ECTA-BTP SARL. En

rappel, c'est l'établissement Lang service SARL, qui a gagné le marché de construction de cet établissement scolaire primaire publique et le Financement est de la banque islamique.

 

Bossis Ebo'o, de retour d'Angossas

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Sunday, 05 June 2022 11:01