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Alors que le stade Omnisports de Bafoussam est déjà prêt pour la Can 2021, les travaux des stades annexes retenus, situés dans les villes environnantes sont en phase de pose de la pelouse. Les hôtels sélectionnés dans cette région, sont également tous fonctionnels.

 

La région de l’Ouest Cameroun, fait partie des différentes régions retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021 qu’organisera le pays de Roger Milla. En prélude à ce grand rendez-vous continental de football, cette région réputée pour ses hauts-plateaux, fait peau neuve afin d’offrir à ses hôtes un cadre  attrayant autant sur le plan sportif que touristique. Comme dans toutes les régions retenues pour abriter les différents matchs de cette compétition, les chantiers de construction et de réfection des infrastructures sportives, hôtelières, routières  et hospitalières  ont considérablement évolué pendant les trois dernières années.

A titre illustratif, le stade Omnisports de Bafoussam, dont les travaux sont quasiment achevés, est prêt pour la grande messe. Construit en 2015, dans le quartier Kouékong, à environ huit kilomètres du centre urbain, il a une capacité de 20 mille places assises. Projet clé en main, cette infrastructure a été réalisée par la société chinoise China National Machinery and Equipment Import and Export Corporation (CMEC). Ce  stade a été inauguré le samedi 30 avril 2016 par les autorités camerounaises. A côte de ce chef d’œuvre, sont également en pleine réalisation les stades annexes, dans la même ville et les  autres départements de cette région qui regorge plusieurs sites touristiques tels que les chefferies traditionnelles, les chutes de la Metché, la station Bandjoun ou le lac Baleng.  

En effet, lors de sa dernière visite  sur les différents  sites retenus pour la Can 2021,  le nouveau ministre des Sports et de l’Education physique, le Pr Narcisse Mouelle Nkombi, était parti de la région de l’Ouest plutôt satisfait de l’évolution des chantiers, qui selon lui, sont tous partis pour être prêts le jour J. D’une manière globale, le  taux de réalisation est de 51% pour le stade municipal de Mbouda, de 52% pour le stade Omnisport de Bafoussam Toket, de 60% pour le  stade de Bandjoun et de 63% pour le stade de Bamendzi.  « Globalement, j’ai  une impression  de satisfaction et de soulagement. Nous sommes dans la dynamique de la mise en œuvre de la très haute instruction présidentielle relative à la forte mobilisation devant conduire à l’achèvement à bonne date des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures sportive en rapport avec la Can  qui va se jouer en 2021 dans notre pays.  Nous sommes d’autant plus satisfaits  que nous avons relevé  une bonne mobilisation des équipe de travail sur l’ensemble des sites de Bafoussam, de Bandjoun et de Mbouda », avait alors  déclaré le Pr Narcisse Mouelle Nkombi au terme de sa tournée. 

 

Voirie urbaine

Quant à l’aménagement de la voirie urbaine, le nouveau ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu),  Célestine Ketcha-Courtès  a été plutôt rassurante, lors de son passage le vendredi 5 avril dernier,  au cours d’une plénière à l’Assemblée nationale. Le Minhdu  a indiqué que tous les éléments recensés (hôtels, hôpitaux et trajets) ont été retenus par la Confédération africaine de Football.  Selon le ministre, Plus de 10 200 unités de parking sont en construction. En ce qui concerne spécifiquement la poule de l’Ouest, la Minhdu a rappelé  que seuls les hôtels de Bangou et de Bana déjà  fonctionnels, ont été retenus et que les voies d’accès des différents trajets sont actuellement en cours de construction.

Ces  espaces modernisés, offriront à la région de l’Ouest et au Cameroun en général un nouveau visage.  « Je dois d’ailleurs signaler que lorsque les travaux sur l’ensemble de ces sites seront achevés, le Cameroun tout au moins au niveau de la région de l’Ouest sera en surcapacité qualitative et quantitative  par rapport aux normes et exigences de la CAF. Autrement dit, le gouvernement Camerounais sous  la très haute impulsion du président Paul BIYA voulant léguer aux générations à venir des infrastructures sportives de qualité, est allé au-delà des exigences ordinaires de la CAF », a relevé le Minsports. Le Pr Narcisse Mouelle Nkombi avait également encouragé   les différentes entreprises en charge des travaux à maximiser leurs efforts afin de respecter les délais.  « Nous ne pouvons qu’encourager les équipes actuellement présentes sur les différents sites à maintenir leurs efforts pour que les délais contractuels convenus y compris en rapport avec les travaux supplémentaires et les différents réglages techniques nécessaires,  soient  tenus afin de faire  la fierté du peuple camerounais. Le peuple camerounais d’ici et de la diaspora doit  être fier des différents chantiers engagés dans le cadre de la CAN 2021 que notre pays va abriter avec beaucoup de panache et  de ferveur », a-t-il affirmé. 

 

Marie MGUE

Auteur d’un faux pas, dimanche soir face à Strasbourg (2-2), lors de la 31e journée de Ligue 1, le capitaine des Lions Indomptables continue de faire preuve d’une humilité remarquable en présentant une fois de plus ses excuses au public.

 

« La vie est faite de hauts et de bas ! Je ne peux pas changer ce qu’il s’est passé mais ce qui est certain c’est que j’essaierai de faire mieux ! Je tiens à m’excuser auprès de ceux que j’ai déçus, l’erreur est humaine et surtout dans le milieu du sport », a écrit l’international camerounais de football, Eric-Maxim Choupo-Moting, sur  son compte Instagram ce mercredi 10 avril 2019. Dans ce long message publié sur les réseaux sociaux, le capitaine des Lions Indomptables lors du match Cameroun – Comores  (3-0) s’est une fois de plus excusé du faux pas commis dimanche soir face à Strasbourg (2-2), lors de la 31e  journée de Ligue 1.

En effet, l’ancien joueur de Stoke City après avoir ouvert le score dans ce duel, à la 13e  minute, a malencontreusement   privé  son coéquipier, Christopher Nkunku, de marquer un quart d'heure plus tard. Alors que le ballon prenait le chemin des filets, le  premier buteur de la rencontre Cameroun – Comores, a mis son pied gauche en opposition, envoyant ainsi le ballon sur le poteau avant de voir les Strasbourgeois se dégager. Un geste regrettable pour ce footballeur qui n’a pas hésité à se présenter aux médias au terme de la rencontre, pour présenter ses excuses.

Trois jours plus tard, alors que ce geste continue de  faire le tour des réseaux sociaux  et d’alimenter  les médias,  Eric Maxim Choupo-Moting dans son humilité habituelle, a une fois de plus, fait son Mea culpa, tout en regrettant, et avec raison, l’acharnement de la presse.  « C’est triste de voir à quel point les médias mettent beaucoup plus en avant le négatif. J’aime vraiment notre club le PSG, et c’était vraiment super de marquer devant vous, nos supporters. Malheureusement après ça, j’ai fait cette grosse erreur et on a tout oublié. Aux « haters » qui m’insultent : J’espère que vous vous sentez mieux maintenant et que vous avez trouvé la paix et le bonheur dans vos vies. Pour ceux qui me soutiennent toujours ou comprennent que des erreurs peuvent arriver ... Je tiens à vous remercier, big respect. Je continuerai à tout donner », promet  ce joueur qui a contribué  à la qualification du Cameroun pour la Can Egypte 2019. L’attaquant camerounais est arrivé  au Paris-Saint-Germain  cette saison et son contrat s’étend jusqu’en 2020. Le temps pour lui de réaliser d’autres prouesses. 

 

Marie MGUE

Une trentaine des administrateurs de contrôle viennent de séparer à Garoua après avoir acquis des connaissances sur le cadre réglementaire de commercialisation de ces  produits.

        

Développer les aptitudes de son personnel en service dans la région du Nord, dans la maîtrise des contrôles, l’échantillonnage et les analyses nécessaires sur les denrées alimentaires fortifiées, c’est en substance l’objet du séminaire qui s’est achevé ce jour à Garoua  il y a quelques jours. Il rentre dans le cadre de la feuille de route du ministère du commerce engagé depuis quelques années dans le programme de fortification alimentaire du fait de son rôle de régulation entre les entreprises de commercialisation des ces produits et les exportateurs de ces produits parmi les quels l’huile végétale raffinées, l’huile raffinée  de froment. 

« Il est question pour nous de montrer effectivement à ces participants le contenu proprement dit du programme de fortification alimentaire car au delà de la connaissance de ce contenu ils sont appelé à effectuer des contrôles ; et sachant qu’ils sont les fonctionnaires de l’état nous avons voulu les arrimer au cadre réglementaire institutionnel », explique l’un des facilitateurs à ce séminaire. Le constat fait sur le terrain ne s’éloigne pas de la réalité. Ce personnel ne maîtrise pas encore les procédures de contrôle de ces produits avant leur mise à la disposition des populations qui en les consommant avec ignorance sont exposées à certaines maladies.

Il fallait donc un plus pour la réduction de la mortalité et la morbidité maternelles et infantiles ; les femmes et les enfants ; deux couches les plus exposées à cette menace de consommation de ces produits non contrôlés. Et dans la région du Nord, ces produits sont sur les marchés et parfois n’obéissent à aucune norme. les participants au séminaire de Garoua qui est la cinquième étape jugent  enrichissants  les enseignements, eux qui sont au contact permanent de ces réalités « nous sortons de ce séminaire grandit dans notre domaine de compétence, ce séminaire nous a apporté un plus ; nous sommes outillés parce que nous nous rendons compte que les produits comme les huiles végétales n’avaient pas de logos et nos agents n’étaient pas sensibles à ces données  et je crois qu’après cette initiative du min commerce, nous et nos agents de contrôles dans la région du Nord pourrons mieux nous en sortir et feront mieux le travail qui nous incombe », a estimé le  délègue départemental du commerce du Mayo Rey à Tcholliré. 

« Ce programme est un programme qui touche la santé des  populations dont l’état est garant, après avoir donné la base du bon travail à ces participants, nous plaçons en eux des attentes, d’espoir afin que leur rendement sur le terrain nous donne satisfaction mieux que par le passé en vue de l’atteinte des objectifs du programme », a renchérit  le facilitateur du séminaire . Les participants ont effectué des descentes sur le terrain dans le but de confronter la théorie à la pratique. Cette séance a permis aux défenseurs des associations des consommateurs invités au séminaire  de partager les inquiétudes et l’objet de leur lutte quotidienne.

 

Félix Swaboka

L’aménagement du site qui doit accueillir les commerçants du marché Congo a effectivement commencé. Celui-ci est situé dans l’arrondissement de Douala 2e, au lieu-dit Tsf, et a une superficie d’environ 1 hectare 350 m2. La plateforme est achevée à 80% et la construction des hangars débute sous peu.

 

Le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune, rapporte que lundi dernier, les engins poursuivaient les travaux de remblayage du site. Une clôture a déjà été construite en vue de la sécurisation dudit espace. Les éléments de la police municipale commis par la Communauté urbaine de Douala (Cud), en nombre important, assurent également la sécurité.

Selon le responsable technique des travaux, Olivier Priso, de la Communauté urbaine, la plateforme est achevée à 80%, et seules les intempéries de ces derniers jours peuvent être un obstacle à l’avancement serein des travaux.

Pour ce qui est du plan d’aménagement, il est prévu l’installation de l’éclairage public et de points d’eau. Mais également la construction des bâtiments administratifs, des blocs sanitaires, avec un bâtiment pour hommes et un autre pour femmes, un poste de police pour assurer la sécurité des biens et des personnes, 50 hangars et deux grandes allées afin de faciliter la circulation des commerçants et des clients. L’attribution des boutiques et autres étals, selon une source bien informée de la Cud, se fera en collaboration avec les commerçants et, au besoin, en fonction du type d’activités à mener.

Il faut relever que ce recasement a pour but de donner un espace aux commerçants afin qu’ils poursuivent leurs activités dans la sérénité, en attendant la construction d’un mini « Mall » sur l’ancien site qui a connu de nombreux incendies, dont le dernier remonte à quelques semaines seulement –, lesquels ont régulièrement plongé les commerçants du Marché Congo dans le désarroi total

En effet, dans la nuit du 23 au 24 février 2019, un gigantesque incendie s’est déclaré au marché Congo, haut lieu du commerce dans la capitale économique camerounaise. Selon les premières estimations, environ 170 boutiques ont été consumées au cours de cet incendie, dont les causes n’ont pas encore été élucidées.

Mais, la thèse d’un court-circuit consécutif aux installations électriques anarchiques observées dans ce marché et dans l’ensemble des espaces commerciaux populaires du pays, est de nouveau avancée. Mais, le plus grave incendie enregistré au marché Congo remonte à la nuit du 03 au 04 juillet 2012, au cours de laquelle environ 600 commerces avaient été consumés par les flammes, induisant des pertes de marchandises estimées à plus d’un milliard de FCFA. 

 

Otric N.

Dans un communiqué rendu public, le Dr Arabo Saidou le délégué régional de la Santé publique confirme la résurgence de cette épidémie, après cinq mois d’accalmie.

 

L’épidémie du choléra est de retour dans la région du Nord. Les autoritaires sanitaires de la place ont confirmé l’information. En date du 1er avril 2019, un gendarme est décédé de suite de cette maladie à l’hôpital de la garnison militaire de Garoua. Et depuis le 27 mars dernier, 19 cas sont suspectés. Parmi les 19, on enregistre un mort. D'après nos sources, il y aurait trois foyers concernés dans les districts de santé de Pitoa et Garoua 1er. « Nous aurons toujours des cas tant que cette maladie sera toujours présente dans les pays voisins. Et le septentrion demeurera partie à risque de survenue du choléra », indique dans les colonnes de notre confrère L’œil du Sahel, un cadre du Ministère de la Santé.

A l’heure actuelle, donc pour faire face à l’épidémie, la délégation régionale de la santé du Nord et ses partenaires conduisent des activités de prévention, de promotion d’hygiène et d’assainissement ainsi que la prise en charge dans toutes les formations sanitaires et ou des unités de traitements du choléra. Le dispositif de riposte mis en place par les services déconcentrés du Ministère de la Santé a donc été renforcé.

Toutefois il convient de noter que les autorités sanitaires craignent le fait que le choléra resurgisse dans cette région en pleine saison sèche. Du fait de cette saison, la menace pourrait perdurer encore quelques mois. D’où la prescription du Délégué régional du Minsanté pour le Nord aux populations qui est, de respecter plus que jamais les règles d’hygiène et de conduire le plus rapidement possible toute personne présentant des symptômes suspects dans la formation sanitaire la plus proche.

La région du Nord est présentée comme étant la plus touchée parce qu’on y enregistre plus de 40 morts depuis le début de l’épidémie. Elle devance ainsi l’Extrême-Nord et même le Centre. 

 

Liliane N.

Ceci sera rendu possible grâce à un mémorandum d’entente que viennent de signer la formation sanitaire basée à Douala dans la région du Littoral et l’Université de Picardie Jules Verne.

 

Deux services sont particulièrement concernés par ce mémorandum, celui de psychiatrie et celui du centre des maladies respiratoires. Des services qui présentent des insuffisances en termes de capacité de prise en charge des malades.

Le service de psychiatrie de l’hôpital Laquintinie couvre, outre la région du Littoral, celles du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Sud, et reçoit en moyenne 5000 patients par an. Selon le Pr. Richard Njock, directeur de l’hôpital, ce service manque de psychiatres, psychologues, psychomotriciens entre autres.

Le mémorandum d’entente signé la semaine dernière avec l’Université de Picardie Jules Verne, contribuera au renforcement des capacités et à la formation des personnels en vue d’une meilleure prise en charge des personnes souffrant des troubles mentaux.

« La convention (…) est celle d’un service de santé mentale mieux équipé, celle d’un service de santé mentale au personnel mieux outillé et en phase avec les techniques de prise en charge », a affirmé le chef du service de psychiatrie de l’hôpital Laquintinie, Dr Christian Eyoum, dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Le centre des maladies respiratoires, deuxième axe de cette convention, présente des problèmes similaires. Le service a enregistré près de 10 000 patients consultés en 2018. Il couvre les régions du Littoral, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, pour une population estimée à 5 millions d’habitants. Le même service reçoit les étudiants en soins infirmiers et en médecine. La convention permettra au personnel de ce service de recevoir des formations à la prise en charge des urgences respiratoires.

La convention, qui a une durée de trois ans, cible plusieurs domaines. Notamment l’accueil des étudiants, les missions d’enseignants et chercheurs, l’établissement d’une collaboration scientifique entre les laboratoires et centres de recherche des deux établissements.

« A travers ce partenariat qui est une co-construction, nous allons partager un certain nombre de connaissances ici au Cameroun, la psychologie en particulier. Le psychologue de Laquintinie couvre quasiment 5 millions d’habitants. Ceci pose un problème de personnel à former », a indiqué le président de l’Université de Picardie Jules Verne, Mohammed Benlahsen.

Les documents ont été signés en présence du consul général de France au Cameroun, Christian Michel Robert, récemment installé. 

 

Otric N.

Le Dr Danièle Christiane Kedy Mangamba, épouse Koum, est le nouveau directeur de l’hôpital de district de Deido. La nouvelle est tombée ce vendredi 05 avril 2019.

 

Un changement qui est intervenu à la suite de levée de boucliers provoquée dans l'opinion par l’attitude très peu professionnelle de certains personnels de cette structure sanitaire, des infirmières notamment, plus promptes à prendre en photo le jeune Blériot Tsanou, du lycée bilingue de Deido, poignardé mortellement par un ancien élève du même établissement le 29 mars dernier, que d'essayer de lui assurer les premiers soins.

Rencontrée par nos confrères de Cameroon Tribune, c'est avec beaucoup d'émotion et de reconnaissance que l'heureuse promue a accueilli la nouvelle de sa nomination, alors qu'elle se trouvait à l'hôpital gynéco-obstétrique de Douala. Sortie de l'école en 1998, elle commence sa carrière à l'hôpital de district de Nylon, avant de regagner le centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya à Yaoundé.

Elle se spécialise quelques années plus tard en pédiatrie et néonatologie. Le retour sur le terrain s'effectue à l'hôpital de Bonassama, ensuite à l'hôpital gynéco-obstétrique de Douala, où elle exerce comme chef de service de pédiatrie et directeur médical. Elle est enseignante de pédiatrie à la faculté de Médecine de l’université de Douala, et exerce aussi au département des sciences cliniques.

L’une de ses premières tâches sera, sans aucun doute, de redorer le blason de l’hôpital de district de Deido, terni par le malheureux épisode des infirmières photographes. Mais d'ores et déjà, elle s’engage à assurer la qualité des soins dans un environnement respectueux de l'éthique et de la déontologie, pour contribuer à l'amélioration de l'image de la profession médicale. Les patients peuvent également compter sur elle.

Le nouveau directeur se dit également prêt à se mettre à leur service jour et nuit, être à l’écoute de leurs besoins et y répondre dans la mesure des moyens disponibles. Elle remplace à la tête de cette formation sanitaire Dominique Noah dont la destitution fait suite à la « négligence » décriée par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, lors de la prise en charge du jeune élève poignardée au sein du Lycée Bilingue de Deido, vendredi 29 mars dernier.

Toujours en lien avec ce drame, le ministre de la santé a suspendu pour 3 mois, le Dr Son Esther Emilienne Epouse Faiyengo ainsi que deux infirmières. Elles sont suspendues de toute activité au sein dudit hôpital sans préjudice de poursuite disciplinaire pour manquement grave à l’éthique et à la déontologie professionnelle. 

 

Otric N.

Ils ont à cet effet fait parvenir une note le 08 avril 2019 au Pr Uphie Chinjé Melo, le Recteur de l’Université de Ngaoundéré.

 

Si rien n’est fait, les élèves inscrits à l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire (Esmv) de l’Université de Ngaoundéré vont faire la grève durant un mois. C’est la principale information contenue dans la note parvenue au Pr Uphie Chinjé Melo. Ces élèves indiquent qu’ils ont décidé de suspendre les cours pour une durée de 1 mois éventuellement renouvelable. La cause de ce nouveau mouvement d’humeur qui s’annonce est d’après les plaignants, la non prise en compte de leurs doléances lors des dernières grèves.

D'après certaines de nos sources, les apprenants réclament des meilleures conditions d’études et le respect du calendrier académique comme c’est le cas dans d’autres établissements de l’institution. Ils affirment passer plus de six années à l’Esmv. Ceci à cause du fait qu’ils passent plus de temps dans un seul niveau. « Nous sommes dépassés. Je suis arrivé dans cette école en 2008 et nous sommes en 2019, ça fait 11 ans. Si j’étais dans une faculté, je devais déjà être docteur. Que l’administration ait pitié des enfants des pauvres. Certains d’entre nous ont vu leurs parents aller à la retraite alors qu’ils sont encore sur les bancs. C’est pour quelle finalité ? », a confié l’un des élèves plaignants à l’un de nos confrères.

Les apprenants plaignants parlent aussi des problèmes d’infrastructure et d’enseignants. L’école créée en 1993 et fonctionnelle depuis 2008 fait face à d’énormes problèmes infrastructurels, managériaux et organisationnels. Lors des dernières manifestations, l’administration avait fait des concessions. La mise à la disposition des apprenants des salles des établissements primaires et scolaires à proximité du campus. Lors des dernières manifestations, le recteur semblait avoir pris des dispositions pour résoudre ce problème. 

A en croire les étudiants, les salles dont l’administration évoque ne sont pas réellement mises à leur disposition. Sur les 08 salles requises, juste une seule 01 a été réquisitionnée. Ce qui n’est pas du goût des étudiants qui ont décidé de maintenir la pression sur l’administration.

A titre de rappel, en début du mois de février dernier, les élèves de l’Esmv qui faisaient grève avaient décidé de la suspendre, après avoir eu une rencontre avec le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur.

 

Liliane N.   

Le prix concerne les communes, communautés urbaines et leurs regroupements existant légalement.

 

La compétition a été officiellement ouverte le vendredi 29 mars 2019 à Yaoundé, par le MINDDEVEL Georges Elanga Obam, en présence d’Ibrahim Talba Malla, ministre délégué à la Présidence chargé des Marchés publics, Philippe Camille Akoa, Directeur Général du Fonds spécial d’Équipement et d’intervention Intercommunale (FEICOM) et Doudou Mbye, représentant du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat), par ailleurs partenaire technique de ce prix.

La compétition est donc de nouveau ouverte aux communautés urbaines, communes et leurs regroupements légalement reconnus, qui ont deux mois c’est-à-dire jusqu’au 29 mai 2019 pour souscrire. Le Directeur Général du FEICOM, Philippe Camille AKOA dans son mot de bienvenue, a indiqué que pour cette 3e édition, le FEICOM a décidé d’innover dans les domaines à récompenser. Il s’agit notamment de la mise en compétition du domaine « développement économique local ».

Il vient s’ajouter aux quatre autres, à savoir : la gestion des ressources ; la gestion des équipements et des infrastructures ; la gouvernance locale et le développement durable. Il est a rappelé que cette compétition vise à identifier, évaluer, récompenser et promouvoir les projets des communes, des communautés urbaines et leurs groupements, ayant contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises.

Chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions.

D'un montant de 100 millions de FCFA, ce prix récompense les récipiendaires sur la base de cinq critères : effet/impact, participation, transférabilité, durabilité et innovation. La récompense est destinée soit à l'amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d'autres projets. Les communautés urbaines et communes ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers? Les lauréats seront connus dès le 23 août 2019.

La première édition de ce prix organisée en 2011 a été remportée par la commune de Bangangté pour son initiative « Hygiène et salubrité dans la ville ». En 2016, le lauréat du Prix national FEICOM était le syndicat des communes du Mbam-et-Inoubou pour son initiative « Gouvernance intercommunale du service public de l'eau et de l'assainissement de base en milieu rural ». 

 

Otric N.

La liste desdits enseignants a été dévoilée par la Dynamique des jeunes du septentrion.

 

En fait c’est un plaidoyer que porte la Dynamique des jeunes du septentrion (Dyjes) à l’attention des autorités. Ledit plaidoyer milite pour la cause de 80 enseignants titulaires du Doctorat Phd qui souhaitent faire partie du personnel qui sera recruté dans les Universités d’Etat. La Dyjes a donc à cet effet publié un document qui présente ces enseignants qui viennent des régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Le Dyjes indique que le Grand Nord ne représente que 8% de la demande d’où la volonté des jeunes de voir leurs frères être tous recrutés.

« Notre objectif est que les 80 Docteurs originaires du Grand-Nord soient tous recrutés dans cette première vague. Le Président de la République pour cette année a demandé de 1000 enseignants. Nos calculs sont simples même s’ils sont recrutés pour le compte des deux Universités du Grand-Nord, qui ont ouvert 232 postes cela fera le tiers des effectifs réclamés. L’objectif est qu’à travers nous, les cadets continuent avec les études. Nous sommes des modèles pour nos jeunes frères », Mazi Sanda le président de la Dyjes.  

A titre de rappel, en réponse aux plaintes des enseignants titulaires du Doctorat Phd qui avaient manifesté l’année dernière, devant le Ministère de l’Enseignement supérieur, le Président de la République avait instruit le recrutement dans les Universités d’Etat de 2000 personnes. Au mois de février dernier, le Ministère de l’Enseignement supérieur a lancé la première phase de ce recrutement qui ne concerne que 1000 enseignants titulaires du Doctorat Phd. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021.  Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.

Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.

Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II  100, quota de régulation académique 40.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01