La région de l’Ouest Cameroun, fait partie des différentes régions retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2021 qu’organisera le pays de Roger Milla. En prélude à ce grand rendez-vous continental de football, cette région réputée pour ses hauts-plateaux, fait peau neuve afin d’offrir à ses hôtes un cadre attrayant autant sur le plan sportif que touristique. Comme dans toutes les régions retenues pour abriter les différents matchs de cette compétition, les chantiers de construction et de réfection des infrastructures sportives, hôtelières, routières et hospitalières ont considérablement évolué pendant les trois dernières années.
A titre illustratif, le stade Omnisports de Bafoussam, dont les travaux sont quasiment achevés, est prêt pour la grande messe. Construit en 2015, dans le quartier Kouékong, à environ huit kilomètres du centre urbain, il a une capacité de 20 mille places assises. Projet clé en main, cette infrastructure a été réalisée par la société chinoise China National Machinery and Equipment Import and Export Corporation (CMEC). Ce stade a été inauguré le samedi 30 avril 2016 par les autorités camerounaises. A côte de ce chef d’œuvre, sont également en pleine réalisation les stades annexes, dans la même ville et les autres départements de cette région qui regorge plusieurs sites touristiques tels que les chefferies traditionnelles, les chutes de la Metché, la station Bandjoun ou le lac Baleng.
En effet, lors de sa dernière visite sur les différents sites retenus pour la Can 2021, le nouveau ministre des Sports et de l’Education physique, le Pr Narcisse Mouelle Nkombi, était parti de la région de l’Ouest plutôt satisfait de l’évolution des chantiers, qui selon lui, sont tous partis pour être prêts le jour J. D’une manière globale, le taux de réalisation est de 51% pour le stade municipal de Mbouda, de 52% pour le stade Omnisport de Bafoussam Toket, de 60% pour le stade de Bandjoun et de 63% pour le stade de Bamendzi. « Globalement, j’ai une impression de satisfaction et de soulagement. Nous sommes dans la dynamique de la mise en œuvre de la très haute instruction présidentielle relative à la forte mobilisation devant conduire à l’achèvement à bonne date des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures sportive en rapport avec la Can qui va se jouer en 2021 dans notre pays. Nous sommes d’autant plus satisfaits que nous avons relevé une bonne mobilisation des équipe de travail sur l’ensemble des sites de Bafoussam, de Bandjoun et de Mbouda », avait alors déclaré le Pr Narcisse Mouelle Nkombi au terme de sa tournée.
Voirie urbaine
Quant à l’aménagement de la voirie urbaine, le nouveau ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha-Courtès a été plutôt rassurante, lors de son passage le vendredi 5 avril dernier, au cours d’une plénière à l’Assemblée nationale. Le Minhdu a indiqué que tous les éléments recensés (hôtels, hôpitaux et trajets) ont été retenus par la Confédération africaine de Football. Selon le ministre, Plus de 10 200 unités de parking sont en construction. En ce qui concerne spécifiquement la poule de l’Ouest, la Minhdu a rappelé que seuls les hôtels de Bangou et de Bana déjà fonctionnels, ont été retenus et que les voies d’accès des différents trajets sont actuellement en cours de construction.
Ces espaces modernisés, offriront à la région de l’Ouest et au Cameroun en général un nouveau visage. « Je dois d’ailleurs signaler que lorsque les travaux sur l’ensemble de ces sites seront achevés, le Cameroun tout au moins au niveau de la région de l’Ouest sera en surcapacité qualitative et quantitative par rapport aux normes et exigences de la CAF. Autrement dit, le gouvernement Camerounais sous la très haute impulsion du président Paul BIYA voulant léguer aux générations à venir des infrastructures sportives de qualité, est allé au-delà des exigences ordinaires de la CAF », a relevé le Minsports. Le Pr Narcisse Mouelle Nkombi avait également encouragé les différentes entreprises en charge des travaux à maximiser leurs efforts afin de respecter les délais. « Nous ne pouvons qu’encourager les équipes actuellement présentes sur les différents sites à maintenir leurs efforts pour que les délais contractuels convenus y compris en rapport avec les travaux supplémentaires et les différents réglages techniques nécessaires, soient tenus afin de faire la fierté du peuple camerounais. Le peuple camerounais d’ici et de la diaspora doit être fier des différents chantiers engagés dans le cadre de la CAN 2021 que notre pays va abriter avec beaucoup de panache et de ferveur », a-t-il affirmé.
Marie MGUE
« La vie est faite de hauts et de bas ! Je ne peux pas changer ce qu’il s’est passé mais ce qui est certain c’est que j’essaierai de faire mieux ! Je tiens à m’excuser auprès de ceux que j’ai déçus, l’erreur est humaine et surtout dans le milieu du sport », a écrit l’international camerounais de football, Eric-Maxim Choupo-Moting, sur son compte Instagram ce mercredi 10 avril 2019. Dans ce long message publié sur les réseaux sociaux, le capitaine des Lions Indomptables lors du match Cameroun – Comores (3-0) s’est une fois de plus excusé du faux pas commis dimanche soir face à Strasbourg (2-2), lors de la 31e journée de Ligue 1.
En effet, l’ancien joueur de Stoke City après avoir ouvert le score dans ce duel, à la 13e minute, a malencontreusement privé son coéquipier, Christopher Nkunku, de marquer un quart d'heure plus tard. Alors que le ballon prenait le chemin des filets, le premier buteur de la rencontre Cameroun – Comores, a mis son pied gauche en opposition, envoyant ainsi le ballon sur le poteau avant de voir les Strasbourgeois se dégager. Un geste regrettable pour ce footballeur qui n’a pas hésité à se présenter aux médias au terme de la rencontre, pour présenter ses excuses.
Trois jours plus tard, alors que ce geste continue de faire le tour des réseaux sociaux et d’alimenter les médias, Eric Maxim Choupo-Moting dans son humilité habituelle, a une fois de plus, fait son Mea culpa, tout en regrettant, et avec raison, l’acharnement de la presse. « C’est triste de voir à quel point les médias mettent beaucoup plus en avant le négatif. J’aime vraiment notre club le PSG, et c’était vraiment super de marquer devant vous, nos supporters. Malheureusement après ça, j’ai fait cette grosse erreur et on a tout oublié. Aux « haters » qui m’insultent : J’espère que vous vous sentez mieux maintenant et que vous avez trouvé la paix et le bonheur dans vos vies. Pour ceux qui me soutiennent toujours ou comprennent que des erreurs peuvent arriver ... Je tiens à vous remercier, big respect. Je continuerai à tout donner », promet ce joueur qui a contribué à la qualification du Cameroun pour la Can Egypte 2019. L’attaquant camerounais est arrivé au Paris-Saint-Germain cette saison et son contrat s’étend jusqu’en 2020. Le temps pour lui de réaliser d’autres prouesses.
Marie MGUE
Développer les aptitudes de son personnel en service dans la région du Nord, dans la maîtrise des contrôles, l’échantillonnage et les analyses nécessaires sur les denrées alimentaires fortifiées, c’est en substance l’objet du séminaire qui s’est achevé ce jour à Garoua il y a quelques jours. Il rentre dans le cadre de la feuille de route du ministère du commerce engagé depuis quelques années dans le programme de fortification alimentaire du fait de son rôle de régulation entre les entreprises de commercialisation des ces produits et les exportateurs de ces produits parmi les quels l’huile végétale raffinées, l’huile raffinée de froment.
« Il est question pour nous de montrer effectivement à ces participants le contenu proprement dit du programme de fortification alimentaire car au delà de la connaissance de ce contenu ils sont appelé à effectuer des contrôles ; et sachant qu’ils sont les fonctionnaires de l’état nous avons voulu les arrimer au cadre réglementaire institutionnel », explique l’un des facilitateurs à ce séminaire. Le constat fait sur le terrain ne s’éloigne pas de la réalité. Ce personnel ne maîtrise pas encore les procédures de contrôle de ces produits avant leur mise à la disposition des populations qui en les consommant avec ignorance sont exposées à certaines maladies.
Il fallait donc un plus pour la réduction de la mortalité et la morbidité maternelles et infantiles ; les femmes et les enfants ; deux couches les plus exposées à cette menace de consommation de ces produits non contrôlés. Et dans la région du Nord, ces produits sont sur les marchés et parfois n’obéissent à aucune norme. les participants au séminaire de Garoua qui est la cinquième étape jugent enrichissants les enseignements, eux qui sont au contact permanent de ces réalités « nous sortons de ce séminaire grandit dans notre domaine de compétence, ce séminaire nous a apporté un plus ; nous sommes outillés parce que nous nous rendons compte que les produits comme les huiles végétales n’avaient pas de logos et nos agents n’étaient pas sensibles à ces données et je crois qu’après cette initiative du min commerce, nous et nos agents de contrôles dans la région du Nord pourrons mieux nous en sortir et feront mieux le travail qui nous incombe », a estimé le délègue départemental du commerce du Mayo Rey à Tcholliré.
« Ce programme est un programme qui touche la santé des populations dont l’état est garant, après avoir donné la base du bon travail à ces participants, nous plaçons en eux des attentes, d’espoir afin que leur rendement sur le terrain nous donne satisfaction mieux que par le passé en vue de l’atteinte des objectifs du programme », a renchérit le facilitateur du séminaire . Les participants ont effectué des descentes sur le terrain dans le but de confronter la théorie à la pratique. Cette séance a permis aux défenseurs des associations des consommateurs invités au séminaire de partager les inquiétudes et l’objet de leur lutte quotidienne.
Félix Swaboka
Le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune, rapporte que lundi dernier, les engins poursuivaient les travaux de remblayage du site. Une clôture a déjà été construite en vue de la sécurisation dudit espace. Les éléments de la police municipale commis par la Communauté urbaine de Douala (Cud), en nombre important, assurent également la sécurité.
Selon le responsable technique des travaux, Olivier Priso, de la Communauté urbaine, la plateforme est achevée à 80%, et seules les intempéries de ces derniers jours peuvent être un obstacle à l’avancement serein des travaux.
Pour ce qui est du plan d’aménagement, il est prévu l’installation de l’éclairage public et de points d’eau. Mais également la construction des bâtiments administratifs, des blocs sanitaires, avec un bâtiment pour hommes et un autre pour femmes, un poste de police pour assurer la sécurité des biens et des personnes, 50 hangars et deux grandes allées afin de faciliter la circulation des commerçants et des clients. L’attribution des boutiques et autres étals, selon une source bien informée de la Cud, se fera en collaboration avec les commerçants et, au besoin, en fonction du type d’activités à mener.
Il faut relever que ce recasement a pour but de donner un espace aux commerçants afin qu’ils poursuivent leurs activités dans la sérénité, en attendant la construction d’un mini « Mall » sur l’ancien site qui a connu de nombreux incendies, dont le dernier remonte à quelques semaines seulement –, lesquels ont régulièrement plongé les commerçants du Marché Congo dans le désarroi total
En effet, dans la nuit du 23 au 24 février 2019, un gigantesque incendie s’est déclaré au marché Congo, haut lieu du commerce dans la capitale économique camerounaise. Selon les premières estimations, environ 170 boutiques ont été consumées au cours de cet incendie, dont les causes n’ont pas encore été élucidées.
Mais, la thèse d’un court-circuit consécutif aux installations électriques anarchiques observées dans ce marché et dans l’ensemble des espaces commerciaux populaires du pays, est de nouveau avancée. Mais, le plus grave incendie enregistré au marché Congo remonte à la nuit du 03 au 04 juillet 2012, au cours de laquelle environ 600 commerces avaient été consumés par les flammes, induisant des pertes de marchandises estimées à plus d’un milliard de FCFA.
Otric N.
L’épidémie du choléra est de retour dans la région du Nord. Les autoritaires sanitaires de la place ont confirmé l’information. En date du 1er avril 2019, un gendarme est décédé de suite de cette maladie à l’hôpital de la garnison militaire de Garoua. Et depuis le 27 mars dernier, 19 cas sont suspectés. Parmi les 19, on enregistre un mort. D'après nos sources, il y aurait trois foyers concernés dans les districts de santé de Pitoa et Garoua 1er. « Nous aurons toujours des cas tant que cette maladie sera toujours présente dans les pays voisins. Et le septentrion demeurera partie à risque de survenue du choléra », indique dans les colonnes de notre confrère L’œil du Sahel, un cadre du Ministère de la Santé.
A l’heure actuelle, donc pour faire face à l’épidémie, la délégation régionale de la santé du Nord et ses partenaires conduisent des activités de prévention, de promotion d’hygiène et d’assainissement ainsi que la prise en charge dans toutes les formations sanitaires et ou des unités de traitements du choléra. Le dispositif de riposte mis en place par les services déconcentrés du Ministère de la Santé a donc été renforcé.
Toutefois il convient de noter que les autorités sanitaires craignent le fait que le choléra resurgisse dans cette région en pleine saison sèche. Du fait de cette saison, la menace pourrait perdurer encore quelques mois. D’où la prescription du Délégué régional du Minsanté pour le Nord aux populations qui est, de respecter plus que jamais les règles d’hygiène et de conduire le plus rapidement possible toute personne présentant des symptômes suspects dans la formation sanitaire la plus proche.
La région du Nord est présentée comme étant la plus touchée parce qu’on y enregistre plus de 40 morts depuis le début de l’épidémie. Elle devance ainsi l’Extrême-Nord et même le Centre.
Liliane N.
Deux services sont particulièrement concernés par ce mémorandum, celui de psychiatrie et celui du centre des maladies respiratoires. Des services qui présentent des insuffisances en termes de capacité de prise en charge des malades.
Le service de psychiatrie de l’hôpital Laquintinie couvre, outre la région du Littoral, celles du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Sud, et reçoit en moyenne 5000 patients par an. Selon le Pr. Richard Njock, directeur de l’hôpital, ce service manque de psychiatres, psychologues, psychomotriciens entre autres.
Le mémorandum d’entente signé la semaine dernière avec l’Université de Picardie Jules Verne, contribuera au renforcement des capacités et à la formation des personnels en vue d’une meilleure prise en charge des personnes souffrant des troubles mentaux.
« La convention (…) est celle d’un service de santé mentale mieux équipé, celle d’un service de santé mentale au personnel mieux outillé et en phase avec les techniques de prise en charge », a affirmé le chef du service de psychiatrie de l’hôpital Laquintinie, Dr Christian Eyoum, dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Le centre des maladies respiratoires, deuxième axe de cette convention, présente des problèmes similaires. Le service a enregistré près de 10 000 patients consultés en 2018. Il couvre les régions du Littoral, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, pour une population estimée à 5 millions d’habitants. Le même service reçoit les étudiants en soins infirmiers et en médecine. La convention permettra au personnel de ce service de recevoir des formations à la prise en charge des urgences respiratoires.
La convention, qui a une durée de trois ans, cible plusieurs domaines. Notamment l’accueil des étudiants, les missions d’enseignants et chercheurs, l’établissement d’une collaboration scientifique entre les laboratoires et centres de recherche des deux établissements.
« A travers ce partenariat qui est une co-construction, nous allons partager un certain nombre de connaissances ici au Cameroun, la psychologie en particulier. Le psychologue de Laquintinie couvre quasiment 5 millions d’habitants. Ceci pose un problème de personnel à former », a indiqué le président de l’Université de Picardie Jules Verne, Mohammed Benlahsen.
Les documents ont été signés en présence du consul général de France au Cameroun, Christian Michel Robert, récemment installé.
Otric N.
Un changement qui est intervenu à la suite de levée de boucliers provoquée dans l'opinion par l’attitude très peu professionnelle de certains personnels de cette structure sanitaire, des infirmières notamment, plus promptes à prendre en photo le jeune Blériot Tsanou, du lycée bilingue de Deido, poignardé mortellement par un ancien élève du même établissement le 29 mars dernier, que d'essayer de lui assurer les premiers soins.
Rencontrée par nos confrères de Cameroon Tribune, c'est avec beaucoup d'émotion et de reconnaissance que l'heureuse promue a accueilli la nouvelle de sa nomination, alors qu'elle se trouvait à l'hôpital gynéco-obstétrique de Douala. Sortie de l'école en 1998, elle commence sa carrière à l'hôpital de district de Nylon, avant de regagner le centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya à Yaoundé.
Elle se spécialise quelques années plus tard en pédiatrie et néonatologie. Le retour sur le terrain s'effectue à l'hôpital de Bonassama, ensuite à l'hôpital gynéco-obstétrique de Douala, où elle exerce comme chef de service de pédiatrie et directeur médical. Elle est enseignante de pédiatrie à la faculté de Médecine de l’université de Douala, et exerce aussi au département des sciences cliniques.
L’une de ses premières tâches sera, sans aucun doute, de redorer le blason de l’hôpital de district de Deido, terni par le malheureux épisode des infirmières photographes. Mais d'ores et déjà, elle s’engage à assurer la qualité des soins dans un environnement respectueux de l'éthique et de la déontologie, pour contribuer à l'amélioration de l'image de la profession médicale. Les patients peuvent également compter sur elle.
Le nouveau directeur se dit également prêt à se mettre à leur service jour et nuit, être à l’écoute de leurs besoins et y répondre dans la mesure des moyens disponibles. Elle remplace à la tête de cette formation sanitaire Dominique Noah dont la destitution fait suite à la « négligence » décriée par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, lors de la prise en charge du jeune élève poignardée au sein du Lycée Bilingue de Deido, vendredi 29 mars dernier.
Toujours en lien avec ce drame, le ministre de la santé a suspendu pour 3 mois, le Dr Son Esther Emilienne Epouse Faiyengo ainsi que deux infirmières. Elles sont suspendues de toute activité au sein dudit hôpital sans préjudice de poursuite disciplinaire pour manquement grave à l’éthique et à la déontologie professionnelle.
Otric N.
Si rien n’est fait, les élèves inscrits à l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire (Esmv) de l’Université de Ngaoundéré vont faire la grève durant un mois. C’est la principale information contenue dans la note parvenue au Pr Uphie Chinjé Melo. Ces élèves indiquent qu’ils ont décidé de suspendre les cours pour une durée de 1 mois éventuellement renouvelable. La cause de ce nouveau mouvement d’humeur qui s’annonce est d’après les plaignants, la non prise en compte de leurs doléances lors des dernières grèves.
D'après certaines de nos sources, les apprenants réclament des meilleures conditions d’études et le respect du calendrier académique comme c’est le cas dans d’autres établissements de l’institution. Ils affirment passer plus de six années à l’Esmv. Ceci à cause du fait qu’ils passent plus de temps dans un seul niveau. « Nous sommes dépassés. Je suis arrivé dans cette école en 2008 et nous sommes en 2019, ça fait 11 ans. Si j’étais dans une faculté, je devais déjà être docteur. Que l’administration ait pitié des enfants des pauvres. Certains d’entre nous ont vu leurs parents aller à la retraite alors qu’ils sont encore sur les bancs. C’est pour quelle finalité ? », a confié l’un des élèves plaignants à l’un de nos confrères.
Les apprenants plaignants parlent aussi des problèmes d’infrastructure et d’enseignants. L’école créée en 1993 et fonctionnelle depuis 2008 fait face à d’énormes problèmes infrastructurels, managériaux et organisationnels. Lors des dernières manifestations, l’administration avait fait des concessions. La mise à la disposition des apprenants des salles des établissements primaires et scolaires à proximité du campus. Lors des dernières manifestations, le recteur semblait avoir pris des dispositions pour résoudre ce problème.
A en croire les étudiants, les salles dont l’administration évoque ne sont pas réellement mises à leur disposition. Sur les 08 salles requises, juste une seule 01 a été réquisitionnée. Ce qui n’est pas du goût des étudiants qui ont décidé de maintenir la pression sur l’administration.
A titre de rappel, en début du mois de février dernier, les élèves de l’Esmv qui faisaient grève avaient décidé de la suspendre, après avoir eu une rencontre avec le Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur.
Liliane N.
La compétition a été officiellement ouverte le vendredi 29 mars 2019 à Yaoundé, par le MINDDEVEL Georges Elanga Obam, en présence d’Ibrahim Talba Malla, ministre délégué à la Présidence chargé des Marchés publics, Philippe Camille Akoa, Directeur Général du Fonds spécial d’Équipement et d’intervention Intercommunale (FEICOM) et Doudou Mbye, représentant du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat), par ailleurs partenaire technique de ce prix.
La compétition est donc de nouveau ouverte aux communautés urbaines, communes et leurs regroupements légalement reconnus, qui ont deux mois c’est-à-dire jusqu’au 29 mai 2019 pour souscrire. Le Directeur Général du FEICOM, Philippe Camille AKOA dans son mot de bienvenue, a indiqué que pour cette 3e édition, le FEICOM a décidé d’innover dans les domaines à récompenser. Il s’agit notamment de la mise en compétition du domaine « développement économique local ».
Il vient s’ajouter aux quatre autres, à savoir : la gestion des ressources ; la gestion des équipements et des infrastructures ; la gouvernance locale et le développement durable. Il est a rappelé que cette compétition vise à identifier, évaluer, récompenser et promouvoir les projets des communes, des communautés urbaines et leurs groupements, ayant contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises.
Chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions.
D'un montant de 100 millions de FCFA, ce prix récompense les récipiendaires sur la base de cinq critères : effet/impact, participation, transférabilité, durabilité et innovation. La récompense est destinée soit à l'amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d'autres projets. Les communautés urbaines et communes ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers? Les lauréats seront connus dès le 23 août 2019.
La première édition de ce prix organisée en 2011 a été remportée par la commune de Bangangté pour son initiative « Hygiène et salubrité dans la ville ». En 2016, le lauréat du Prix national FEICOM était le syndicat des communes du Mbam-et-Inoubou pour son initiative « Gouvernance intercommunale du service public de l'eau et de l'assainissement de base en milieu rural ».
Otric N.
En fait c’est un plaidoyer que porte la Dynamique des jeunes du septentrion (Dyjes) à l’attention des autorités. Ledit plaidoyer milite pour la cause de 80 enseignants titulaires du Doctorat Phd qui souhaitent faire partie du personnel qui sera recruté dans les Universités d’Etat. La Dyjes a donc à cet effet publié un document qui présente ces enseignants qui viennent des régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Le Dyjes indique que le Grand Nord ne représente que 8% de la demande d’où la volonté des jeunes de voir leurs frères être tous recrutés.
« Notre objectif est que les 80 Docteurs originaires du Grand-Nord soient tous recrutés dans cette première vague. Le Président de la République pour cette année a demandé de 1000 enseignants. Nos calculs sont simples même s’ils sont recrutés pour le compte des deux Universités du Grand-Nord, qui ont ouvert 232 postes cela fera le tiers des effectifs réclamés. L’objectif est qu’à travers nous, les cadets continuent avec les études. Nous sommes des modèles pour nos jeunes frères », Mazi Sanda le président de la Dyjes.
A titre de rappel, en réponse aux plaintes des enseignants titulaires du Doctorat Phd qui avaient manifesté l’année dernière, devant le Ministère de l’Enseignement supérieur, le Président de la République avait instruit le recrutement dans les Universités d’Etat de 2000 personnes. Au mois de février dernier, le Ministère de l’Enseignement supérieur a lancé la première phase de ce recrutement qui ne concerne que 1000 enseignants titulaires du Doctorat Phd. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021. Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.
Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.
Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II 100, quota de régulation académique 40.
Liliane N.
C’est la première fois que Joseph Dion Ngute prêtait au jeu de questions orales avec les députés. Pour son baptême du feu vendredi dernier à l’Assemblée nationale, il a parlé de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Au cours de la séance plénière présidée par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, le Premier ministre a répondu à la préoccupation de l’honorable Ngalle Daniel Etongo. Une question relative à l’exécution des projets inscrits dans le budget d’investissement public (BIP), dont plus de 90% des projets prévus dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, n’ont pas été réalisés selon lui. Il a demandé les mécanismes mis en œuvre par le gouvernement afin d’assurer l’exécution effective desdits projets.
Cameroon Tribune rapporte qu’en ce qui concerne l’exécution du PIB dans ces régions entre 2016 et 2018, le PM a présenté quelques statistiques pour rassurer de ce que l’Etat octroie toujours plus de fonds pour l’exécution des projets.
Ainsi, dans le Sud-Ouest, le taux était de 79,9% en 2016, de 65% en 2017 et de 46,5% en 2018. De même, cette région a bénéficié de 426 projets pour l’année budgétaire 2018 avec une enveloppe d’environ 6,98 milliards de F, contre 557 en 2019 pour 9,71 milliards de F. Dans le Nord-Ouest, Joseph Dion Ngute relève une baisse des taux d’exécution du PIB avec 86,46 en 2016, contre 83% en 2017 et enfin, 51,2% en 2018.
Avec 492 projets d’une enveloppe de 7,31 milliards de F en 2018, contre 541 projets évalués à 8,89 millions de F en 2019. Au regard de l’insécurité dans ces deux régions et suite aux recommandations de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le gouvernement a pris plusieurs mesures.
D’abord, que les projets concernés par ces BIP non réalisés puissent s’étendre pour les exercices budgétaires 2019 et 2020. Ensuite, le PM a indiqué que la trésorerie générale dans chacune de ces régions devait assurer la disponibilité des fonds pour ces projets en priorité.
Enfin, ces mesures visent à assurer la protection du personnel et des équipements mobilisés par les entreprises en charge de l’exécution du PIB. A cet effet, Joseph Dion Ngute a instruit le ministre des Finances et le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense de l’implémentation de ces mesures.
Pour le bilan des projets abandonnés ou non exécutés, le PM a rassuré l’honorable Ngalle Daniel Etongo qu’il a saisi le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire afin d’élaborer un rapport des années 2016 à 2018.
Otric N.
Au menu de ce séjour dans la ville de Garoua, des échanges avec les artistes de la région du Nord et l'élection des délégués qui représenteront la région à la prochaine assemblée ordinaire de la Sonacam. Pour ce premier contact avec les acteurs du secteur des droits d'auteur de la catégorie B, Aw'wall sera accompagner de l'artiste Isnebo, administrateur au sein de ladite société.
La rencontre avec les artistes est prévue à l'Alliance française de Garoua ainsi que l'élection des délégués. La visite du Dg de la Sonacam intervient avec le cri de détresse des artistes du nord Cameroun au paroxysme de leur inquiétude, porté par un opérateur culturel vent debout face à la dramatique et inquiétante condition des artistes et des opérateurs culturels du Nord en particulier, du Grand Nord en général.
Ahmadou Palou Zoua égraine au passage le chapelet des maux qui gangrènent le secteur de l’art musical dans le Septentrion et pointe un doigt accusateur sur « l’environnement socio culturel et économique local» qui selon lui est « un écueil important et incontournable », en plus de l’inexistence des structures d’encadrement et de formation qui constituent un handicap « qui impacte sur la vie des acteurs du monde culturel et artistique dans cette partie du pays » soutien le président de l’association des artistes du Nord.
Pour ce dernier comme pour beaucoup d’acteurs culturels du Cameroun d’ailleurs, « l’avènement du ministère des arts et de la culture ayant suscité beaucoup d’espoir ; nous avons cru que la situation allait changer positivement », rappelle Ahamadou Palou. « Mais nous constatons pour le déplorer avec que les choses vont de mal en pis » regrette-t-il.
Plus loin dans sa lettre, Ahmadou Palou accuse la délégation régional des arts et de la culture du Nord qui d’après lui «pose des actes qui ne tendent pas à encourager la promotion des arts et de la culture, ni les artistes, ni les promoteurs culturels. » Il ajoute : « Les artistes ne perçoivent pas l’action du gouvernement au niveau régional, vos services s’éloignent au jour le jour des artistes et de leurs préoccupations » souligne-t-il. Pour exister les artistes d’ici sont obligés de faire preuve de beaucoup de courage ; d’abnégation ; de persévérance et de témérité. »
Afin que les artistes et les opérateurs culturels n’aient plus « l’impression d’être des laissés pour comptes ; des orphelins ; des parias » aux yeux du ministère des Arts, Ahmadou Palou implore une « vigoureuse réaction » car rappel t-il « ici les artistes vivent et meurent dans l’indifférence et le dénuement total. » Face à tous ses manquements au secteur, l’opérateur culturel sollicite du ministre des arts et de la culture « une vigoureuse réaction» pour une sortie de crise.
Pour ce faire, selon le président de l’association des artistes du Nord, le ministère des arts et de la culture doit instruction une enquête au niveau régional sur l’utilisation des différentes subventions et autres allocations que le ministère octroie lors des manifestations festives telles les fêtes nationales et journées internationales au niveau régional des cinq dernières années y associer la Conac, remettre en cause tous les rapports y affairant que les délégations régionales des arts envoient au ministère et contre expertise systématiquement leurs rapports financiers.
Félix Swaboka
La deuxième journée du championnat national de basketball U18 qui se déroule au Collège Vogt à Yaoundé depuis le 8 avril dernier a été marquée par la première victoire de l’unique représentant de la région du Littoral dans la catégorie masculine. En effet, pour sa première participation à ce tournoi national, Deido BC de Douala a remporté sa première victoire face aux Aigles de Kribi dans le groupe B sur un score 59-32, mardi dernier lors de sa deuxième sortie. Les basketteurs de Douala ont été battus dans le cadre de la première journée par As Keep the Dream Garcons Gymnase de Yaoundé sur un score de 33-53. Chez les filles par contre, l’équipe de Douala a enregistré une deuxième défaite consécutive face à la formation du collège Vogt Bc de Yaoundé (45-28).
Ce championnat national U18 filles et garçons, qui a débuté lundi dernier à Yaoundé oppose cinq équipes filles et sept équipes garçons issues de quatre régions du Cameroun. La huitième équipe masculine, la formation de Waba de Bafoussam, le deuxième club de la région de l’Ouest, n’a pas pu faire le déplacement pour Yaoundé. Dans l’ensemble, le championnat est dominé autant chez les filles que chez les garçons par les clubs de la région du Centre. Le champion du Cameroun en titre, Alpha de Yaoundé domine le tournoi avec deux victoires consécutives, enregistrées successivement face au Leader Team Garçons Gymnase (72-45) et Foumban Dc (26-52). Cette équipe de Foumban dans la région de l’Ouest, tout comme celle de Bertoua basketball, le représentant de la région de l’Est, sont toujours à la quête de leur première victoire.
Après le Collège Vogt, le championnat se poursuivra à partir de jeudi 11 et ce jusqu’au 12 Avril à l’Esplanade du Palais des Sports de Yaoundé.
Résultats de la deuxième journée
Chez les filles
MARIE CLAIRE NOAH YAOUNDE ≠ FUSEE BC YAOUNDE : 34-46
VOGT BC YAOUNDE ≠ DEIDO BC DOUALA : 45-28
FUSEE BC YAOUNDE ≠ VOGT BC YAOUNDE : 21-39
NZUI-MANTO BAGANGTE ≠ MARIE CLAIRE NOAH : 42-22
Chez les garçons
BERTOUA BASKET ≠ FOUMBAN BC : 57-46
AS KEEP THE DREAM ≠ LES AIGLES DE KRIBI : 91-20
FUSEE YAOUNDE ≠ DEIDO BC DOUALA : 55-37
FOUMBAN BC ≠ ALPH YAOUNDE : 26-52
FUSEE YAOUNDE ≠ AS KEEP THE DREAM : 33-59
DEIDO BC DOUALA ≠ AIGLES DE KRIBI : 59-32
Marie MGUE
Une fois de plus, cette actualité refait surface. Les Hommes des médias ont été conviés à un point de presse, ce mardi dans les locaux de l’ambassade du Tchad au Cameroun. Une invitation adressée aux journalistes par la chargée de Mission Rémadji Ngaradoumbaye Adèle, Directrice des Affaires Juridiques, de la Documentation et des Archives du Ministère de la Communication.
Elle était entourée à cette occasion par Abba Daoud Nangdjede, Directeur de la Planification et des Ressources de la Direction Générale de la Radiodiffusion et Télévision du Tchad, Larmé Laguerre, Président de l'Union des journalistes tchadiens mais aussi, par le frère cadet du disparu Sotinan Serge.
Les faits
Noubadoum Sitinan n’a plus donné aucun signe de vie depuis le 04 mars 2014. Membre d’une délégation de son pays, qui devait prendre part aux travaux du forum international sur les Peuples Autochtones d’Afrique Centrale, à Brazzaville. Ses compatriotes et lui ont fait escale dans la capitale économique camerounaise et, depuis lors, silence total.
Ses confrères, qui ne lui connaissent aucune activité politique, disent qu’il avait été retenu lors de l’escale dans la capitale économique camerounaise. Alors qu’ils se préparaient tous à prendre l’avion qui devait les conduire au Kenya, autre arrêt, les autorités camerounaises avaient constaté que ses papiers n’étaient pas en règle. En attendant de régulariser sa situation, il avait été invité à résider à Douala alors que ses compagnons continuaient le voyage.
Ses parents inquiets, ont insisté auprès de l’ambassade et, S.E Yoossem – Kontou Noudjiamlao, chef de la mission tchadienne à l’époque des faits, avait saisi les autorités compétentes pour l’ouverture d’une enquête. Malheureusement, il est impossible aujourd’hui de dire avec exactitude s’il est encore en vie, si oui qu’est ce qui justifie ce long silence ? Et, s’il est décédé, où se trouve le corps ?
L’une des pistes que les diplomates tchadiens peuvent explorer est celle du communiqué de presse signé par le directeur général de l’hôpital central de Yaoundé et, dont le contenu a été lu à la télévision nationale, le 21 Mars dernier. Le Pr Pierre joseph Fouda demande aux familles de venir identifier les corps, abandonnés dans les morgues de Yaoundé et de Douala.
Peut être que le corps de celui qui, jusqu'à sa disparition officiait comme journaliste à la Radio diffusion nationale tchadienne et, présentait l’émission « Sos Environnement » s’y trouve- t’il.
Une coopération sans tâche
Le Cameroun et le Tchad entretiennent de très bonnes relations diplomatiques, commerciales et militaires. Concernant ce dernier aspect, les deux pays mènent de concert, une lutte acharnée contre la secte terroriste boko haram.
Nicole Ricci Minyem