Ses déclarations
« Je l’ai déjà dit à toute ma famille et à tout Japoma. Si ce n’est pas fait pendant mon vivant, jamais après mon décès », a-t-il déclaré en autre.
« La construction d’un stade à Japoma me touche particulièrement parce que c’est dans mon village, c’est mon fief. Maintenant je ne sais pas s’il portera le nom du stade de Japoma ou il sera baptisé stade Roger Milla. Le peuple de Japoma a écrit au premier ministre et au chef de l’État aussi pour que le stade porte mon nom. Si c’est le cas, ce sera une juste récompense pour tous les footballeurs. Il y a déjà le stade Mbappe Leppe qui est à Douala », a expliqué l’ancien goléador des Lions indomptables du Cameroun.
« J’en serai ravi, je ne vous le cache pas. C’est tout le monde qui me dit dehors qu’on espère que le président de la République va le baptiser stade Roger Milla. Moi je n’oblige personne, nous sommes tous en attente. Je ne souhaite pas que ce soit après ma mort qu’on baptise ce stade au nom de Roger Milla. Je l’ai déjà dit à toute ma famille et à tout Japoma. Si ce n’est pas fait pendant mon vivant, jamais après mon décès. C’est au chef de l’Etat de décider, je lui ai toujours fait confiance, et je continue de lui faire confiance tant que je suis en vie », a-t-il conclu.
Paul Biya et Roger Milla
Le moins qu’on puisse dire est que Paul Biya, à l’égard de Roger Milla, a toujours tenu à sa parole. Déjà à l’origine de sa sélection pour le mondial Italien de 1990, de retour de ce dernier, il lui disait : « Je vous verrai ». Cette « vision » s’illustra quelques temps après par la nomination du célèbre goléador au prestigieux poste d’ambassadeur itinérant à la présidence de la République.
Concernant le nom de baptême du stade de Japoma, à moins de lire dans la boule de cristal, Paul Biya, le très avare en parole ne s’est encore prononcé. Ce dossier est-il seulement sur sa table de travail ?
Néanmoins, pour de nombreux camerounais rencontrés, baptiser ce stade au nom du meilleur joueur africain du 20ème siècle ne serait qu’un juste retour des choses pour celui qui, par amour pour sa patrie et grâce à son talent a rehaussé et c’est peu de le dire, l’image de marque du football camerounais et partant du Cameroun tout entier.
Quelle parfaite reconnaissance ce serait !
La région de l’Extrême-Nord du Cameroun, partie intégrante de celle sous régionale du Lac-Tchad ploie depuis de nombreuses années sous le joug de conflits de toutes sortes. A elle seule, de source officielle, elle concentre environ 40% des besoins humanitaires du pays. Avec la guerre contre Boko Haram qui l’a lourdement affectée, elle a connu et continue de connaitre de nombreux et massifs déplacements de populations.
C’est afin de permettre aux populations de cette zone de résister aux chocs provoqués par ces déplacements forcés et les conséquences qui vont avec que le Conseil Norvégien pour les réfugiés (NRC) a développé en partenariat avec l’Agence Française de développement (AFD) le projet IsolT. Ledit projet se fera sur quatre grands axes qui sont : le renforcement de l’accès à l’identité civile, le renforcement de la cohésion sociale et de l’accès aux droits fonciers, le soutien au redressement économique des ménages et enfin, l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité pour les enfants et en particulier les filles. Prévu pour une durée de trois ans, les ressources allouées à ce projet s’élèvent à 7 000 000 d’euros soit un peu plus de 4 milliards de francs CFA.
Présidée par le Gouverneur de la région de l’Extrême-nord, Midjiyawa Bakari, la cérémonie de lancement de ce projet s’est déroulée le jeudi 03 avril dernier au complexe WoÏla à Maroua en présence d’un parterre important de personnalités dont Judith Tchafack Sonné, chef des programmes du Conseil Norvégien pour les réfugiés qui à cette occasion a déclaré : « au-delà des actions d’urgence habituelles de l’acteur humanitaire qu’est le NRC, pour proposer des solutions durables aux populations affectées par la crise à travers l’amélioration de la gouvernance au sein des territoires dans lesquelles elles résident pour un meilleur accès aux services éducatifs et aux opportunités économiques ».
Et de poursuivre, « le projet IsolT qui sera mis en œuvre par le NRC au Cameroun et au Nigéria vise de manière spécifique, à renforcer les mécanismes de gouvernance des institutions locales afin d’améliorer la résilience des populations les plus vulnérables parmi les populations hôtes, les déplacées, les retournées et les réfugiés dans les Etats du Borno et de l’Adamawa au Nigéria et les départements du Mayo-Sava, Mayo-Tsanaga et le Logone et Chari au Cameroun ».
Pour sa part, le représentant de l’Agence Française de développement (AFD) indique que cette initiative intervient en complément des autres interventions de l’AFD en faveur des régions du Septentrion notamment la région de l’Extrême-Nord.
« Les actions de l’AFD se matérialisent par le financement de nombreux programmes. Au total, ce sont près de 60 milliards de Fcfa qui ont directement été engagés par l’AFD en faveur de l’Extrême-Nord, depuis 08 ans. Le projet IsolT porté par NRC représente une intervention à la fois originale et essentielle, tant par les thématiques qu’elle couvre, que par les approches qu’elle promeut et les zones d’intervention qu’elle vise. Il vise à donner aux réfugiés, déplacés et populations hôtes, les ressources matérielles et légales pour surmonter sur la durée les situations de précarité dans lesquelles elles se trouvent, à leur offrir des perspectives et à renforcer le respect de leurs droits fondamentaux », explique Perrot Minnot Jean Benoît, responsable de l’AFD.
Le projet s’engage concrètement à favoriser d’une part, le retour volontaire des déplacées en assurant un accompagnement de ces derniers d’un pays à l’autre, et d’autre part, à les encadrer jusqu'à ce que soient pleinement réunies, les conditions de leur réinsertion.
Le Cameroun est passé à côté du but visé au Tournoi amical international qui s’est déroulé du 1er et 7 avril 2019 en Chine. Les Lionnes Indomptables de football ont été battues en finale par le pays hôte de la compétition, sur un score étriqué de 1-0. Les filles Alain Djeumfa qui espéraient prendre leur revanche face aux Chinoises qui les avaient éliminé de la Coupe du monde 2015 au Canada, ont une fois de plus été tenues en échec. « Je suis fière de mes coéquipières parce qu’on a bien travaillé pendant ce tournoi. C’est vrai qu’on aurait voulu rentrer à la maison avec le trophée. Mais le plus important pour nous c’est de travailler dur et corriger les petits détails pour pouvoir entamer notre Coupe du monde dans la sérénité », relève Christine Manie, la défenseure et capitaine de la sélection camerounaise
Le but chinois a été inscrit à la 40e min de jeu. Après avoir fait un débordement sur le côté gauche, Gu Yashan a réussi à pénétrer la surface de la gardienne de but camerounaise, Ngo Ndom avant de servir Wang Shanshan qui a offert à son équipe le but victorieux. « Pour cette finale, on peut être un peu déçu du match qu’on a eu. Je pense que le Cameroun a largement dominé la Chine. Malheureusement sur une vilaine erreur d’appréciation de la gardienne, on a pris ce but. Nous restons dans l’objectif que nous nous sommes fixés c’est-à-dire la préparation. Nous sommes venus pour juger notre réel niveau. On a vu les lacunes, je ne vais pas les citer ici. On va continuer à travailler », analyse l’entraîneur national, Alain Djeumfa. Au match de classement, la Russie a dominé la Croatie sur un score de 3-0. Les deux équipes sont tombées respectivement face à la Chine et au Cameroun.
Au terme de ce tournoi qui entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale camerounaise pour la phase finale de la Coupe du monde féminine prévue au mois de juin en France, les Lionnes Indomptables poursuivront les entraînements au Cameroun et en Espagne. « En tant que technicien, j’ai pris note. Et c’est de bon augure pour la Coupe du monde compte tenu de la préparation que nous aurons ensemble dès notre retour au pays et en Espagne. Je pense qu’au terme de ces deux derniers stages, on aura une équipe du Cameroun un peu différente de celle qu’on a vue cet après-midi et un peu plus aguerrie à la compétition », souligne Alain Djeumfa.
Marie MGUE
À l’arrêt depuis 2012, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé la reprise de son partenariat avec la République démocratique du Congo (RDC). Cette reprise est intervenue en marge de la visite, initiée le 04 avril, du président Félix Tshisekedi aux États-Unis où il a rencontré la patronne du FMI, Christine Lagarde. Cependant, avant une quelconque reprise des programmes du FMI, l'organisation de Bretton Woods, doit mener une revue de l'économie du pays.
C’est en marge de la visite à Washington du président congolais, Félix Tshisekedi, le 04 avril dernier que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s’est félicité de cette nouvelle possibilité. « Je suis ravie qu’on ait pu renouer la relation et mettre en place ensemble ce partenariat pour travailler à l’amélioration de la situation économique et la situation de la population », a-t-elle déclaré à la télévision publique congolaise RTNC.
Joint par RFI, Philippe Egoumé, représentant du Fonds monétaire international, précise qu’auparavant, il faudra procéder à un audit de l’économie du pays. « Pour l’instant, rien n’a été décidé. Tous les membres du Fonds monétaire international doivent se soumettre à une revue de leur économie, au titre de l’article 4 qui est l’un des articles constitutifs de l’institution. C’est quelque chose que tous les membres font. Cette revue de l’économie, en général, était annuelle. Or, cela fait depuis 2015 que la dernière revue a été conclue. Il est donc plus que temps de conduire la prochaine revue », a-t-il précisé.
Depuis 2015, le gouvernement de la RDC n’avait pas invité la mission du Fonds monétaire international à venir faire cette revue. Cette fois-ci, avec la récente arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi, c’est chose faite.
« Le gouvernement a accepté de recevoir la mission pour conduire une revue de l’économie qui aura lieu en mai. Nous avons donc reçu une lettre officielle du gouvernement congolais. Pour nous, c’est très encourageant. Nous allons donc venir avec une équipe et établir où se trouve l’économie, identifier les challenges... On pourra alors voir si on peut commencer à discuter d’un programme financier. Mais pour l’instant, la première chose à faire c’est, avant tout, de conduire cette revue de l’article 4 et ensuite, on verra », a expliqué Philippe Egoumé, représentant du Fonds monétaire international.
Le ministre congolais des Finances et des experts gouvernementaux sont restés à Washington pour discuter des modalités de cette reprise de la coopération entre le FMI et la RDC.
Source : RFI
Jonché sur plusieurs thématiques qui font l’actualité au Cameroun, parmi lesquelles les manifestations du 6 avril annoncées par le MRC, puis reportées au 13 avril, l’émission 7hebdo présentée par Leila Reine Nganzeu sur STV a rassemblé, dimanche, plusieurs panélistes parmi lesquels André Luther Meka.
Questionné sur lesdites manifestations, André Luther Meka va soutenir sans détour que c’est dans une logique de provocation voire déstabilisation des institutions de la République que ces marches ont été initiées : « Ces manifestations sont teintées non seulement de provocation, mais aussi de déstabilisation des institutions républicaines. Je commence d’abord par l’exemple de la déviance après la proclamation des résultats de la présidentielle. Vous imaginez un candidat qui n’a jamais été à Dimako, qui n’a jamais été à Yoko..., qui vient vous dire qu’il a gagné… » A-t-il déclaré.
D’après le membre du comité central du RDPC, le hold-up électoral n’est qu’un prétexte dont use le parti de Maurice Kamto pour renverser le pouvoir en place, au vue de ce qui se passe ailleurs : « Le MRC n’a jamais gagné les élections. Lui-même, il le sait ; mais après les élections, il parle de hold-up électoral tout simplement parce que lorsqu’il regarde la géostratégie, il voit que ce genre de stratégie prospère : cela prospère au Venezuela, cela a voulu prospérer au Gabon… Et ils veulent entrer dans la vague (…) Vous comprenez que le MRC a pour vocation de déstabiliser le Cameroun », a argumenté André Luther Meka.
Au sujet des manifestations qui avaient été programmées le 06 avril 2019, le militant du RDPC voit en elles, des tendances « diaboliques ». Dans cette optique, il déclare : « un anniversaire aussi triste où les gens sont morts, et que le MRC revienne mettre ça au gout du jour, cela démontre effectivement que si ce parti (MRC) n’est pas diabolique, il veut apporter du désordre au Cameroun ».
Rappelons que, André Luther Meka, journaliste en retrait et aujourd'hui Chercheur et universitaire est un militant du RDPC qui croit de toute ses force à la politique du chef de l’État, son excellence Paul Biya. Pour lui, "Paul Biya est un Apôtre de la paix, il va au-delà de Jésus Christ" . avait-il déclaré en 2018 dans une émission.
Danielle Ngono Efondo
Les commémorations des massacres qui coûtèrent la vie à plus de 800 000 personnes ont commencé, dimanche 07 avril, au mémorial de Gisozi à Kigali, (où plus de 250 000 victimes du génocide sont enterrées), devant les chefs d’État et de délégation présents, avec un moment très symbolique quand le président Kagame a rallumé la flamme du souvenir.
Le président rwandais, Paul Kagame, et son épouse en compagnie de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, et du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ont rallumé en milieu de matinée la flamme du souvenir. Un événement qui marque le début des 100 jours des commémorations. Cent jours comme la durée des massacres en 1994.
Le discours le plus attendu était celui du président Paul Kagame. Un discours d’une demi-heure à la fois réconciliateur et combatif. « Le Rwanda est redevenu une famille », a annoncé le président rwandais qui a longuement remercié les rescapés et salué les anciens génocidaires qui avaient reconnu leurs crimes.
« En 1994, il n’y avait pas d’espoir, seulement les ténèbres. Aujourd'hui, la lumière irradie de cet endroit. Comment cela est arrivé ? Le Rwanda est redevenu une famille. Nous, les Rwandais, nous nous sommes donné un nouveau départ. Nous existons dans un état de commémoration permanente, chaque jour, dans tout ce que nous faisons, afin de rester fidèles à ce choix. Vingt-cinq ans après, nous sommes là. Tous. Blessés et le cœur brisé, mais invaincus », a déclaré Paul Kagame.
Et de poursuivre : « Notre peuple a porté un immense poids sans se plaindre ou presque. Cela nous a rendus meilleurs et plus unis que jamais. Rien n’aura jamais plus le pouvoir de tourner les Rwandais les uns contre les autres. Cette histoire ne se répétera pas. C’est notre ferme engagement ».
Par ailleurs, Paul Kagamé a aussi appelé la jeune génération, les moins de 25 ans, qui représentent 60% de la population à reprendre le flambeau. « Ils ont la responsabilité de prendre de plus en plus les choses en mains, et de participer à construire le Rwanda que nous voulons et méritons », a-t-il déclaré.
En début de soirée, une marche du souvenir a mené le président rwandais et environ 30 000 personnes vers le stade Amahoro (Paix, en kinyarwanda) où, s'étaient réfugiées en avril 1994 et sous protection de l'ONU des milliers de personnes pour échapper aux tueries. C’est à ce lieu où a eu lieu une veillée de recueillement forte en symboles.
Danielle Ngono Efondo
La salubrité est l’une des missions dévolues aux mairies dans les grandes villes du pays. Les ministères de la santé publique, de l’eau et de l’énergie ainsi que celui de l’environnement s’assurent que cette mission soit assumée en toute transparence. Selon le réseau Sida d’Afrique dans son document intitulé Cartographie de la lutte contre le paludisme au Cameroun : "Pour la lutte contre le paludisme, les programmes de drainage et de d’élimination des eaux stagnantes et de destruction des gîtes larvaires entrent dans ce sens".
Dans le Septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), de tels programmes cités hauts atteignent leur paroxysme d’implémentation pendant la saison pluvieuse et surtout les mois les pluviométriques (Juillet, Août, Septembre). Dans le Nord par exemple, les quartiers de Garoua (Roumdé Adjia, Yelwa, Camps Chinois etc.) s’attellent à nettoyer périodiquement les caniveaux et les surfaces herbeuses dans le périmètre urbain.
Les zones rurales travaillent dans le même sens. Certaines communes occupent les jeunes dans lors des stages de vacances afin de nettoyer les rigoles et les eaux stagnantes pour favoriser un environnement sain hostile au développement des larves des anophèles femelles.
Les efforts des uns et des autres doivent donc aller dans le sens d'assurer la salubrité dans et autour des maison pour faire éloigner les moustiques qui sont porteurs des germes de la malaria et qui très souvent concentrent leur présence dans des environnements malsains.
Innocent D.H
La prise de médicaments avant le développement de la malaria, s’avère aujourd'hui être l'un des moyens les plus usités de se prémunir contre le paludisme, bien que cette méthode ne garantissant pas une protection totale de la personne concernée. Elle contribue considérablement à endiguer le risque de faire la maladie ainsi que ses complications.
Depuis, l’introduction du traitement par voie de médication préventive contre le paludisme, le plasmodium falciparum a développé une résistance contre les médicaments. C’est cette résistance que l’on désigne dans le jargon médical la chimiorésistance. Dans cette lancée, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met à jour régulièrement une cartographie présentant les souches de parasites résistants aux traitements.
Un traitement préventif adapté au groupe du pays dans lequel vous vous rendez doit être prescrit par votre médecin traitant avant votre départ, en quantité suffisante pour la durée de votre séjour. Le médicament est délivré sur ordonnance par le pharmacien. En voyage, n’attendez pas votre retour pour consulter un médecin en cas de problème. Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre état de santé, le médecin régulateur de votre société d'assistance est à votre disposition pour vous écouter et vous aider. Il peut vous donner des conseils utiles, se mettre en rapport avec votre médecin traitant et organiser une consultation sur place.
Toutefois, il faut souligner à grand trait que la prophylaxie antipaludéenne ne signifie pas l'automédication, elle ne veut dire non plus faire recours aux pharmaciens de la rue. Comme souligné supra, elle ne peut être admise que sur ordonnance d'un pharmacien à en croire des sources médicales bien introduites.
Innocent D.H
Ils sont environ cinq cents hommes et femmes toute chapelle confondue unis par leur langue, la "langue moudang et leur religion " le christianisme" qui se sont retrouvés au quartier Marouaré à Garoua. Le temps d'une assemblée générale annuelle, les membres de l'Asclim ont passé des moments empreints de fraternité ponctués de méditation biblique, mais aussi de prières, louanges et adorations. Les fidèles chrétiens moudang sont venus de tous arrondissements que compte le département de la Bénoué pour magnifier la littérature moudang au service du christianisme. L'on note le caractère eucuménique de cette assemblée générale, car elle a regroupé sans distinction aucune les membres des églises protestante, catholique et bien d'autres.
Les travaux ont été mené sous la diligence de Mathieu Koyabe Marétakré président de séance. Il était assisté d'un secrétaire, d'un trésorier, de conseillers et bien d'autres. La lecture de la bible en langue moudang par les représentants de chaque secteur ecclésial a permis de jauger le niveau de maîtrise de la littérature moudang par les les fidèles eux-mêmes. Un moment qui a suscité beaucoup de passion et parfois même de vocations, le tout agrémenté par des ovations pour encourager ceux qui se sont distingués au cours de l'exercice.
L'autre aspect ayant aussi marqué d'une pierre blanche ce rendez-vous ethnico-religieux, ce sont les groupes de danse formés pour la plupart de femmes qui ont entraîné à travers la pertinence du choix des chants religieux moudang, l'auguste assistance.
Cette assemblée générale de l'Asclim a permis aussi aux participants de mobiliser une importante somme d'argent pour la promotion des actions de l'association.
A titre de précision, depuis plusieurs années d'existence, Asclim a permis la traduction de la bible en langue moudang, d'un cantique dans la même langue grâce aux 28 lettres que compte l'alphabet de cette langue.
Innocent D.H
Officiellement, le constat est clair, "rien n'est décidé ", il y a des propositions qui ont plus ou moins de chances d'être retenues. Selon Vincent Michelon, : " jusqu'ici rien est percé ". 90 minutes durant nourries de vives discussions, Emmanuel Macron a écouté et procédé à des développements d'arguments pour justifier ses choix ou même rejeter certaines propositions. Le président a jugé bon de faire l'annonce selon laquelle aucune mesure concrète répondant aux sollicitations des citoyens, 1.5 million ont apporté leur contribution dans le cadre du Grand débat.
"Pour l'instant tout est sur la table, rien est décidé ", a reconnu le Porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye. L'avant dernier débat du Chef de l'Etat en Bretagne, lui avait simplement permis de fixer un état d'esprit visant à prévenir les Français avant le temps. Le Chef de l'Etat disait dans cet ordre d'idée qu'il n'y aurait pas de sortie positive si chacun ne prend pas sa part de responsabilité.
Toutefois, certaines langues commencent à disserter sur "ce qu'il n'y aura pas ". Un membre du Gouvernement aurait la semaine dernière, confié à LCI qu'il serait impossible de remettre sur la table 10 milliards d'euros, comme l'avait fait Emmanuel Macron avec le plan d'urgence pour le pouvoir d'achat annoncé dans la première phase de la crise des gilets jaunes. " Il n'y aurait pas une grande mesure miracle qui mettra tout le monde d'accord ", a eu à souligner un responsable appartenant à la majorité JDD.
Le sort des propositions issues des débats
Nombreuses, qu'elles soient des propositions formulées par l'exécutif, il existe celles qui revêtent manifestement plus de chance à être reprises, mais aucune hypothèse n'est envisagée sur leur étendue. Le sujet sur la retraite semble le plus obtenir l'assentiment de la majorité. Pour cela, les retraites pourraient à l'issue du Grand débat, bénéficier d'une mesure symbolique de l'organe exécutif. Dans les solutions qui semblent avancées, l'on note la réindexation des retraites sur l'inflation, les salaires pourraient aussi être concernés. Cette initiative a été d'ailleurs préconisée par le Haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye.
Innocent D.H
Ces financements au Cameroun « sont passés de 20 milliards FCFA par semaine à 2 à 3 milliards FCFA selon les constructeurs », rapporte Jeune Afrique qui ne précise cependant pas depuis quand cette cure d’amaigrissement est en cours. Soit une baisse de l’ordre de 17 milliards FCFA par semaine.
Le magazine panafricain ajoute que Louis Paul Motaze, ministre des Finances, Bello Bouba Maïgari, ministre du Tourisme et des Loisirs, Bidoung Mkpatt, ancien ministre des Sports et de l’Education physique et Jean Claude Mbwentchou, ancien ministre de l’Habitat et du développement urbain doutent tous « de la régularité de certains contrats signés en 2017 » par une officine logée au palais présidentiel et dirigée par Ferdinand Ngoh Ngoh, le Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun.
Depuis le retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun, pour cause d’impréparation, plusieurs chantiers tournent au ralenti. Sur les sites de Garoua (région du Nord), l’entreprise Prime Potomac accuse le non-décaissement de financements pour justifier la grève de son personnel.
A Yaoundé, la construction du stade Paul Biya, confiée à l’entreprise italienne Piccini, est à la traine. Les ouvriers accusent plusieurs mois d’arriérés de salaire et de multiples débrayages ralentissent les travaux.
En effet, a-t-on appris de source médiatique, depuis la semaine dernière, le chantier de construction du stade Paul Biya d’Olembé est paralysé par des mouvements d’humeur. Des ouvriers de l’entreprise Gruppo Piccini en colère, ont investi de manière régulière ce projet majeur de la CAN 2021, situé à la sortie Nord de la ville de Yaoundé pour réclamer le paiement de leur salaire.
Malgré le règlement d’une partie des arriérés par l’entreprise italienne, les travaux n’ont toujours pas repris. Cette fois, la perturbation des travaux n’est pas le fait d’un quelconque employé courroucé. La société italienne Gruppo Piccini avait déjà procédé à l’arrêt des travaux dès le début des débrayages.
Interrogé par un journal de la place sur cette interruption, Benoît Fabre, le contrôleur du projet d’Olembé explique qu’elle est due au fait que Gruppo Piccini « a engagé certaines dépenses dans le transport des matériaux préfabriqués en provenance de l’Italie, qui ont impactées sur ses prévisions et ont créé un nouvel avenant. On a payé toutes ces choses qui n’ont pas encore été remboursées. Donc, on se retrouve à sec. On a demandé au gouvernement camerounais de nous aider à renflouer la trésorerie afin qu’on puisse terminer les chantiers », a-t-il déclaré.
L’enveloppe réclamée à l’état camerounais par l’entreprise italienne, est estimée à des dizaines de milliards de FCFA. À en croire l’entreprise transalpine, c’est le non-paiement de cette dernière qui aurait conditionnée la non-livraison du projet le 31 mars 2019, comme Initialement prévu.
En outre, précise Benoît Fabre, le règlement de cette question financière est nécessaire à la reprise des travaux sur le chantier d’Olembé et pourrait même perturber sa livraison pour le mois de juillet 2019, comme l’envisage Gruppo Piccini.
Otric N.
Theresa May toujours à la recherche d'un consensus vient de tendre de nouveau la main à l'opposition travailliste. Objectif, obtenir une majorité parlementaire. Dans une telle perspective, la première ministre britannique n'envisage pas encore le " no deal ", une sortie de l'Union européenne le 12 avril. Elle a déclaré samedi 06 avril qu'il existe désormais une éventualité entre la sortie du Royaume-Uni de l'UE avec un accord ou alors pas de Brexit du tout.
Les échecs rencontrés par Theresa May sur la route de l'adoption de l'accord
La première ministre a connu au moins trois échecs dans ses efforts de faire adopter l'accord de Brexit par la Chambre des communes. Pour ce qui est des députés appartenant à son parti conservateur et ceux du parti unioniste démocrate ( Dup) d'Irlande du Nord qui détiennent la majorité parlementaire, ont voté contre le texte. Seul espoir de May, convaincre l'UE de consentir le report de la sortie du Royaume-Uni de l'UE au 30 juin 2019.
Des pistes de négociation avec l'opposition
Des entreprises sont mises en œuvre par la première ministre pour permettre dans le même temps la sortie de l'impasse parlementaire qu'elle vit aujourd'hui. Sa première cible le Labour, parti d'opposition. " Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d'accord: nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l'UE avec un bon accord et protéger nos emplois ", tels sont les propos de Theresa May contenus dans un communiqué diffusé par ses services. Une base donc pour un compromis avec la majorité parlementaire, seul tremplin pour un Brexit en bonne et due forme.
En dépit de tout, rien est encore sûr. Plus le temps passe, plus le risque d'un recommencement total du Brexit pèse sur la première ministre britannique.
Innocent D.H
« Les insurgés sont arrivés en grand nombre dans des véhicules et transportaient des armes lourdes », a expliqué un officier de la Force Mixte Multinationale (FMM). « Ils ont engagé des soldats dans une bataille qui a duré plus d’une heure. Leur force de frappe a été si puissante que nous avons perdu trois militaires », a-t-il ajouté.
Selon plusieurs médias nationaux, quatre autres militaires ont été blessé et l’une des victimes est portée disparue : « un véhicule des forces de défense et une arme lourde ont été emporté par les terroristes qui se sont repliés au Nigéria ». Les assaillants étaient équipés de « matériel militaire », sans doute dérobé au cours de précédentes attaques de bases des forces de la coalition, selon une autre source militaire contactée, qui donne un bilan similaire de victimes.
La région de l’Extrême-Nord est régulièrement la cible des combattants de Boko Haram depuis 2013, bien que les attaques aient connu leur pic entre 2014 et 2015. Dans un rapport publié en août 2018, l’Organisation Non-gouvernementale (ONG) International Crisis Group indiquait que le groupe terroriste Boko Haram était « affaibli » - certains hauts gradés de l’armée camerounaise envisageant même la fin du conflit en 2020 - mais qu’il constituait « toujours une menace » dans la région de l’Extrême-Nord.
Pour construire une paix durable, préconise l’ONG, le gouvernement camerounais doit se saisir de deux enjeux sécuritaires majeurs : le devenir des anciens membres, y compris combattants, du mouvement jihadiste, et celui des comités de vigilance. Pour les anciens membres de Boko Haram, le gouvernement devrait distinguer les militants dangereux, pour lesquels une procédure judiciaire formelle et probablement une incarcération s’imposent, d’autres individus pour lesquels des travaux communautaires et des confessions publiques semblent plus appropriés, et soutenir les communautés prêtes à réintégrer ces derniers.
Concernant les comités de vigilance, il devrait mieux assister ceux qui sont encore nécessaires pour lutter contre Boko Haram, intégrer certains au sein de la police municipale et démobiliser les autres. Les membres des comités accusés d’abus devront faire l’objet d’enquêtes et les décisions de justice devront être rendues publiques.
Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique, souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans des combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité et un nombre inconnu, sans doute des centaines ou un millier, font encore partie du mouvement jihadiste, fait savoir International Crisis Group.
L’insurrection de Boko Haram et sa répression par l’armée ont fait plus de 20 000 morts et quelque 2,6 millions de déplacés depuis 2009 dans la zone du Lac Tchad selon les Nations Unies.
Otric N.
Le directeur des Aéroports du Cameroun serait introuvable depuis plusieurs jours. Sa secrétaire, Mme Ngoule ne sait plus où le trouver. La piste d’une tentative de fuite du Cameroun se précise. Un projet qu’il nourrissait depuis 2018.
De sources judiciaires, au Tribunal criminel spécial (TCS) de Yaoundé indiquent que Thomas Owona Assoumou : « pourrait bientôt payer cher sa gabegie, ses détournements et sa mal gouvernance aux ADC ». À cet effet, le dossier ouverture l’an dernier par les enquêteurs du Tribunal criminel spécial est bouclé et notre source nous rassure que Thomas Owona le sait déjà.
Thomas Owona Assoumou est celui qui est mis en cause par les compagnies aériennes sur la mauvaise qualité des infrastructures de l’aéroport de Douala alors que près de 30 milliards Fcfa ont été empruntés par l’Etat du Cameroun à l’Agence française de développement (AFD) pour réfectionner l’aéroport de la capitale économique du Cameroun. Edgar Alain Mebe Ngo’o était ministre des transports au moment des faits.
Selon une publication sur la toile de Boris Bertolt, « Thomas Owona Assoumou est un protégé de Martin Belinga Eboutou allias Tom Dollar du moment où il était Directeur du Cabinet Civil (DCC) à la présidence de la république du Cameroun. Il a été propulsé à ce poste par Seraphin Magloire Fouda, l’actuel secrétaire général des services du premier ministre, un corrompu et mafieux très discret et parrain d’un opposant politique ».
Thomas Owona Assoumou serait également un protégé de Me Ndanga, son beau-frère, avocat général à la Cour d'appel. Il n'y a nul doute que sur son dossier ces amis à qui il a versé beaucoup d’argent se battront pour lui éviter la case prison ou faciliter son évasion.
Bossis Ebo'o