Selon un communiqué de la présidence égyptienne lundi 22 avril, le président Abdel Sissi recevra ses homologues Idriss Déby (Tchad), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Paul Kagame (Rwanda), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Mohamed Abdullahi Mohamed (Somalie) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), pour le premier sommet qui portera sur la situation au Soudan où la contestation populaire se poursuit malgré la destitution du président Omar el-Béchir par l’armée. Toutefois, les manifestants toujours mobilisés réclament un gouvernement totalement civil et les militaires refusent de le faire jusqu'à présent.
Pour rappel, l'UA a menacé le 15 avril dernier de suspendre le Soudan si l'armée ne quittait pas le pouvoir d'ici 15 jours, au profit d'une « autorité politique civile. »
Par ailleurs, Le second sommet portera sur la situation en Libye où, le chef de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a lancé depuis trois semaines une vaste offensive contre Tripoli tenue par le gouvernement d’union nationale, soutenu par la communauté internationale. Plus de 200 personnes dont des civils ont péri dans les violences, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pour ce dernier, Sissi recevra les présidents d’Afrique du Sud, du Tchad, de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de Djibouti et de Somalie, ainsi que de hauts responsables éthiopiens, sud-soudanais et le président de la commission de l’UA, Moussa Faki.
Toujours selon le même communiqué de la présidence, le sommet sur le Soudan « a pour objectif de discuter (…) des moyens les plus appropriés pour faire face à l‘évolution de la situation et de contribuer à la stabilité et à la paix. » Et la réunion sur la Libye « abordera les moyens d’endiguer la crise actuelle et de relancer le processus politique ainsi que l‘élimination du terrorisme », a-t-elle ajouté.
Rappelons que, le Soudan est secoué par des manifestations d'une ampleur inédite depuis le 19 décembre 2018 ce qui a provoqué le renversement du président déchu Béchir le 11 avril 2019. La Libye, pays du nord de l'Afrique, riche en pétrole, est plongée dans le chaos depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi renversé par une révolte populaire qui a provoqué sa mort.
Danielle Ngono Efondo
Sa seule beauté extérieure resplendissante fait rêver tout le monde qui, a tout de suite envie de découvrir les aspects intérieurs de l'édifice. En mois de mars, selon les informations recueillies auprès de l'entreprise portugaise Mota Engil africa. Les grosses œuvres étant achevées, place à la finition des travaux, lesquels étaient avancés à plus de 85%. Aujourd'hui, à moins d'être de mauvaise foi, l'hôtel 70 chambres de la Can sur le site de Garoua sera prêt le jour dit, toute idée contraire serait sans fondement.
Les populations environnantes sont d'ailleurs éblouies du niveau d'avancement des travaux. Fadimatou Damdam, dit : "c'est un hôtel quasiment terminé puisque, à y voir de plus près, on est convaincu qu'il ne reste plus grand chose à faire. Vraiment, nous tirons un coup de chapeau à l'entreprise qui est chargée de mener les travaux de construction de cette infrastructure hôtelière qui va révolutionner l'image de la ville de Garoua".
Cette structure hôtelière va considérablement jouer sa partition dans l'hébergement des délégations qui seront des hôtes de la ville de Garoua pour la Can Cameroun 2021, le moment venu. Le fait que sa construction soit presque achevée est un signe de ce que les autorités en charge de faire diligenter les opérations et de coordonner le chantier sur le terrain, ont fait preuve de rigueur et de détermination, notamment le Comité local d'organisation piloté par le Gouverneur qui, jusqu'ici fait du bon boulot.
Très attendu à voir, l'inauguration de cet édifice, acte officiel qui consacrera sa mise en service pour le grand bonheur de toute et de tous.
Innocent D.H
La Fédération camerounaise de Handball (Fecahand) a retenu 12 handballeuses et handballeurs pour défendre le Cameroun aux Éliminatoires de la Zone Afrique Centrale, des Jeux africains «Rabat 2019». Ces équipes Messieurs et Dames du handball quitteront probablement le Cameroun le 23 avril 2019, pour Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC). Ils affronteront les équipes féminines et masculines congolaises en aller et retour. Les vainqueurs de cette double confronteront décrocheront les deux tickets qualificatifs pour la phase finale du tournoi de handball des Jeux Africains prévus du 23 août au 3 septembre 2019 au Maroc.
Les sélections camerounaises auront un seul adversaire dans les deux catégories. Pour cause, les sélections gabonaise et congolaise, les autres candidats en lice dans cette zone, ont annulé leur participation. La sous-région Afrique Centrale aura un seul représentant dans les deux catégories. Prévu du 21 au 27 avril prochain à Kinshasa, les dates de ces Eliminatoires ont été modifiées avec l’absence des autres équipes.
On se souvient qu’à la dernière édition des Jeux africains qui s’est déroulée au Congo Brazzaville en 2015, les Lionnes Indomptables avaient été sacrées vice-championnes d’Afrique. Les Camerounaises s’étaient inclinées en finale face à la sélection angolaise de handball. Les handballeurs par contre, étaient absents du tournoi.
La délégation camerounaise, conduite par le secrétaire général de la fédération camerounaise de handball Laurent Kuete, quittera le Cameroun après avoir effectué un stage de près de 7 jours.
Liste des différentes sélections
Équipe nationale de handball Dames
Essam Anne Michelle
Eyenga Claudia
Balana Marie Paule
Nkolo Gisèle Valentine
Yuoh Yvette
Mossy Solle Jacqueline
Megaptche Megaptche Caroline
Feudji Geni
Yotchoum Jasmine
Ateba Petronie Laeticia
Paula Ebanga
Vanessa Medibe
Sélectionneur national : Serge Guebogo
Équipes nationales de handball Messieurs
Fonsho Junior
Patrick Ogolong
Nelvis Mbufung
Arnaud Nguimnang
Ulrich Bekono
Martin Luther Ondoa
Hyler Bikim Bi Ndjee
Sylvain Notsawo
Kevin Fokou
Yannick Bindzi
Cebastien Tignemb
Junior Ngabou Chunda
Sélectionneur national : Simon Burchard Menguede
Ils sont nombreux, ces volleyeurs camerounais qui s’illustrent positivement grâce à leur performance sous d’autres cieux. Au terme de la saison régulière de volleyball en France, deux internationaux camerounais ont été élus parmi les meilleurs athlètes de la saison 2018-2019 des championnats français de volleyball dans les catégories féminines et masculines.
Chez les hommes, le meilleur joueur de la finale de l’édition 2018 de la Coupe de France, l’attaquant Nathan Wounembaina fait une fois de plus, partie des meilleurs joueurs du championnat de France de cette saison qui vient de s’achever. Ce Lion Indomptable de volleyball, a été désigné dans la short list de la Ligue A masculine de volleyball. Le volleyeur camerounais et capitaine de Tours, dont le contrat court jusqu'en 2020, a été positionné comme l’attaquant n°1 de France au vue des performances réalisées cette saison dans le championnat. Il figure dans la même liste que ses coéquipiers l’expérimenté Libéro de Tours, Hubert Henno et Barthélémy Chinenyeze (Central 1). Un talent, qui pourra être un atout pour le sélectionneur national, Blaise Mayam et son groupe qui prépare la Can masculine 2019 prévue en Tunisie. Né le 22 novembre 1984 à Bourha-Wango, Nathan Wounembaina a été en 2017 et 2018, sacré champion de France.
Toujours à la Liga A, version féminine, une autre Lionne Indomptable a également attirée les attentions. La pointue de Marcq-en-Barœul, Leaticia Moma Bassoko, élue meilleure joueuse de la dernière édition de la Can féminine de volleyball 2017, organisée et remportée par le Cameroun, figure dans l’équipe type de la Ligue A féminine de volleyball de France. Cette joueuse convoquée en sélection nationale pour la préparation de la prochaine Can qu’abritera l’Egypte au mois de juillet 2019, est la meilleure de son poste de la saison. Née le 9 octobre 1993 à Yaoundé, Leaticia Moma Bassoko a évolué au club allemand du Schweriner Sc de 2012 à 2014. Elle a également joué pour le Volleyball-club Chamalières en 2004, avant de s’engager avec VC Marcq-en-Barœul. Avec la sélection nationale, l’internationale camerounaise a participé au Championnat du monde de volleyball féminin en 2014 et 2018, ainsi qu’aux Jeux Olympiques 2016.
Marie MGUE
Le premier objectif du Cameroun à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) U17 qui se déroule depuis le 14 et ce jusqu'au 28 avril 2019 en Tanzanie, était de décrocher l’un des quatre tickets qualificatifs pour la Coupe du monde de la même catégorie. Un challenge réussi avec brio dans un groupe B constitué des meilleures équipes du tournoi (Sénégal, Maroc, Guinée), grâce, selon le sélectionneur national, Thomas Libiih à la forte implication de tout le staff et des joueurs. Après ce succès, le technicien camerounais, et ses hommes comptent désormais aller au-delà de leurs ambitions de départ. « Nous sommes des compétiteurs, il y a un premier objectif qui a été atteint dans cette poule relevée avec des équipes jouant très bien au football. Maintenant, nous sommes prêts à faire face à toutes les équipes et à aller au bout de la compétition. Ce sera la cerise sur le gâteau mais soyez certains que nous ne ménagerons aucun effort pour aller au bout de cette CAN U17 qui, du reste est une compétition très relevée », a confié Thomas Libiih dans une interview publiée sur le site d’information de la Confédération africaine de football (Caf).
A en croire cet ancien Lion Indomptable, les jeunes footballeurs camerounais se sont battus pour lui permettre de retourner à la Coupe du monde comme coach après y avoir été à deux reprises comme footballeur (Coupe du monde 90 et 94). « C’est un objectif que nous nous sommes fixés en venant en Tanzanie et les enfants m’ont aidé à le relever haut la main. C’est très bien pour le football camerounais et certainement nous osons espérer que cette qualification va jeter un coup de projecteur sur le football des jeunes qui est souvent le parent pauvre dans la gestion du sport dans notre pays », souligne ce promoteur d’un centre de formation qui encadre près de 400 jeunes.
Ce formateur des jeunes footballeurs, souhaite par ailleurs que tout comme pour les équipes seniors, la Caf accompagne les quatre représentants de l’Afrique en Coupe du monde et au-delà. « Le football des jeunes manque de tout en termes de moyens matériels et humains. Ce football est démuni et a besoin d’un soutien en termes de formation de techniciens », dit-il. Le Cameroun affrontera l’Angola en demi-finale, mercredi 24 avril prochain, tandis que le Nigeria fera face à la Guinée.
Marie MGUE
C’est ce dimanche de Pâques qu’a choisi le ministre Alain Fortunet Nouatin de la défense nationale pour sillonner plusieurs églises des communes du département du zou. Il s’est voulu rassurant et, à l’occasion de chacun de ses arrêts, il a invité les populations à aller accomplir leur devoir citoyen le dimanche 28 avril prochain.
Selon l’information rapportée par Guérite tv monde, le ministre, lors de cette tournée, a demandé aux responsables religieux de prier pour le Bénin afin qu’il ne perde pas la paix dont il est toujours un modèle dans le monde. Pour le ministre de la défense nationale, il n’est pas question que la population cède à la provocation de certains béninois qui veulent perturber la paix dans la pays. « Un croyant n’a peur de rien. Celui qui a foi en Jésus ne craint rien », a lancé Alain Fortunet Nouatin aux fidèles chrétiens des paroisses sillonnées.
Sur la question relative aux menaces qui pèsent sur la date de la tenue des prochaines législatives du 28 avril, le message du ministre a été on ne peut plus clair : « Le 28 avril, rien ne se passera sur l’ensemble du territoire de la République du Bénin. Nous irons au vote dans l’allégresse. Nous appelons la population à sortir massivement pour accomplir leur devoir civique », a fait savoir le ministre aux fidèles des églises. « Pour être un bon chrétien, il faut être un bon citoyen », a-t-il ajouté.
L’occasion de sensibilisation des fidèles des églises a été propice pour le ministre de la défense Alain Fortunet Nouatin et Séraphin Agbahoungbata, tous candidats de l’Union progressiste dans la 23ème circonscription électorale d’appeler aussi les fidèles à voter pour leur parti.
Au Bénin, les élections législatives du 28 avril prochain, échappent désormais aux forces de l’opposition officiellement reconnues. Les événements qui se succèdent prouvent, à suffisance, que les adversaires des tenants du pouvoir sont au pied du mur. Sauf inattendu donc, le Parti du renouveau démocratique de Me Adrien Houngbédji, les Forces cauris pour le développement du Bénin du professeur Soumanou Toléba, l’Union progressiste et le Parti républicain proches du Président Patrice Talon sont dans le starting-block. En dehors de l’Union sociale libérale dont le dossier a été rejeté, les partis Restaurer l’espoir et les Forces cauris pour un Bénin émergent n’ont pu effectuer le dépôt.
Nicole Ricci Minyem
Ce n'est un secret pour personne, le samedi dernier l'on a assisté au 23ème mouvement des gilets jaunes. Selon des informations concordantes et puisées à bonne source, Gaspard Glanz était à la tête d'une société de production avant sa mise en garde à vue le samedi 20 avril 2019.
Les faits reprochés au journaliste
On lui reproche au moins deux faits, notamment d'avoir "participé à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations", et "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique". Comme preuve palpable, une vidéo diffusée sur Youtube, laisse apparaître, le journaliste dans une posture où il interpelle des forces de l'ordres sur la Place de la République sous le fallacieux prétexte d'avoir été visé par un grand désencerclement. N'est pas aussi exclus le droit d'honneur fait par le journaliste aux forces de l'ordre, après avoir été poussé au préalable par un policier.
Le syndicat des journalistes ayant appris l'arrestation n'a pas fait attendre son sa dénonciation. Selon le syndicat, il s'agit purement et simplement des actes de répression qui ont débordé les limites pour cibler des groupes corporatistes qui ne font qu'exercer leur profession sur le terrain.
Innocent D.H
Selon certains confrères traitant des questions d’économie, l’un des textes exige de définir les normes prudentielles, qui seront applicables aux établissements de paiement. Dans ce cadre, le régulateur bancaire de la Cemac entend prévenir en cas de besoin, le risque latent qu’aura entraîné la puissante ascension du mobile money. Ce qui a permis l’arrivée d’une multitude d’acteurs non bancaires, dont les activités consistent soit à collecter des dépôts, soit à permettre des retraits d’argent à partir des téléphones portables même si cela a contribué à la généralisation du mobile money.
Les nouvelles régulations, si elles sont prises en compte, vont certainement apporter des modifications. Par exemple, pour ceux qui veulent se lancer dans les activités sus citées. Ils doivent s’attendre à ce qu’il faille immobiliser un certain montant d’argent en fonds propres comme garantie, pour exercer cette activité.
Les experts de la Cobac ont relevé les risques encourus comme par exemple, une situation de faillite ou de détournement. Deux facteurs qui peuvent pousser un établissement à ne plus honorer ses engagements de paiements. Un scénario comme celui là va pénaliser aussi bien les déposants que les émetteurs de monnaie électronique.
Par ailleurs, ces nouveaux textes vont répartir les cartes dans le secteur du mobile money qui a mis à mal Express Union et Express Exchange, opérateurs classiques de transfert d’argent au Cameroun. L’obligation de disposer de fonds propres assez conséquents en couverture des risques potentiels, pourrait exclure de nombreuses personnes qui proposent ce service et repositionner les leaders déchus, notamment avec l’introduction prochaine de l’interopérabilité dans la sous-région.
Les objectifs de la Cobac
La Commission Bancaire, qui est un organe de la CEMAC, a pour mission de veiller à l’intégrité du système bancaire et d’en garantir la résilience. Celle-ci est chargée de veiller au respect par les établissements de crédit des dispositions législatives et réglementaires édictées par les Autorités, par la Banque Centrale ou par elle-même (…) et de sanctionner les manquements constatés.
Sur la base de son pouvoir réglementaire, la COBAC édicte également des règlements à caractère général et prudentiel s’appliquant à l’ensemble des établissements de crédit et micro finance et aux holdings financières.
La COBAC fixe aussi, pour les établissements de crédit et de micro finance de la CEMAC, les règles relatives : aux modes d’administration et de gestion, aux normes de gestion visant à garantir leur liquidité, leur solvabilité, l’équilibre de leur situation financière et la pérennité de leurs activités, aux normes de surveillance et de contrôle, à l’organisation comptable et à la publicité des documents comptables.
Nicole Ricci Minyem
C’est un nouveau pas enregistré dans le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Le 18 avril 2019, Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire a procédé à la signature de l’accord de mise en œuvre dudit projet avec Wang Dong le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun. Au cours de cette cérémonie qui s’est tenue en présence de l’Honorable Théodore Datoua par ailleurs en charge de la commission du suivi des travaux, Alamine Ousman Mey dans son discours circonstanciel, a indiqué la nature des travaux qui vont être fait.
«…Les travaux en quelques mots consisteront en la construction d’un bâtiment principal abritant les bureaux de l’hémicycle et ses salles auxiliaires. Ils consisteront également en la construction d’une salle de banquets, de bâtiments des pompiers, des locaux techniques et d’une guérite appropriée…», a-t-il déclaré. Le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun pour sa part a indiqué qu’après la phase de la signature de l’accord de mise en œuvre de ce projet, vont suivre la conception et la validation du plan de construction.
« Dans la prochaine étape, la partie chinoise procédera à un appel d’offres pour sélectionner l’entreprise de construction…Nous espérons que la partie camerounaise fournira au plus vite le titre foncier du terrain et d’autres documents pertinents, et facilitera l’importation d’installations et de matériels et la construction ultérieure. Je suis convaincu qu’avec les efforts conjoints des deux parties, la première pierre de l’immeuble sera posée avec succès pendant l’année courante », a déclaré Wang Dong.
A titre de rappel, le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale est financé par le gouvernement de la République populaire de Chine à hauteur de 641 millions de Yuans RMB, soit environ 54,5 milliards de FCFA. « Ceci dans le cadre d’un don sans contrepartie, objet des accords de coopération économique et technique, signés en 2015, 2016 et 2018 », a rappelé le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.
Liliane N.
Après Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat, Cavaye Yeguie Djibril, et le président de l’Assemblée nationale, Roger Nkodo Dang, le président du parlement panafricain, a publié à son tour un communiqué pour s’insurger contre les résolutions du Parlement européen du 18 avril 2019 relative à la gestion de la crise qui secoue les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’une part, et la situation socio-politique et sécuritaire du Cameroun en général, d’autre part.
Ladite résolution demande aux autorités de Yaoundé, « de mettre un terme au harcèlement et à l’intimidation des militants politiques en levant l’interdiction des manifestations et des rassemblements politiques pacifiques ».
En ce qui concerne la crise qui sévit dans les régions anglophones du pays, les députés européens déplorent « le manque de volonté des deux parties au conflit à s’engager dans des pourparlers de paix. La résolution interpelle l’Union Africaine et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale pour qu’elles s’emploient à convaincre le Cameroun d’organiser de tels pourparlers. A défaut de progrès, la crise devra être portée à l’attention du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Roger Nkodo Dang se dit surpris de cette sortie des députés européens. « Deux points me reviennent à l’esprit en lisant la résolution. Le premier point, c’est la déstabilisation d’un pays du continent africain, je pense qu’il s’agit du Cameroun. Le second point, c’est le problème qui nous a le plus divisé et dont le Parlement européen a à cœur, à savoir, l’homosexualité et le lesbianisme, qui reviennent dans la résolution du Parlement européen ».
Répondant sur le manque de démocratie évoqué par le Parlement Européen au Cameroun, du fait de la longévité de Paul Biya au pouvoir, le président du Parlement Panafricain estime que « si le président Biya est là depuis longtemps, ça veut dire qu’il gagne les élections dans un système démocratique reconnu (suffrage universel, élection pluraliste ou plusieurs candidats prennent part, etc.) ».
« Pourquoi le Parlement Panafricain ne va pas aussi s’intéresser à tel ou tel chef d’Etat ou tel chef de gouvernement, qui a plus de quatre mandats en Europe ? Posons-nous la question… Les européens ont leurs problèmes, et nous ne nous intéressons pas à leurs problèmes internes ».
Roger Nkodo Dang regrette que le Parlement Européen n’ait pas associé le Parlement Panafricain pour sortir cette résolution. « Et cette résolution, à mon sens, n’est ni plus ni moins qu’une synergie d’injonctions. Et pour un Etat souverain, je ne pense pas qu’en diplomatie, ceci est admissible », conclut Roger Nkodo Dang.
Otric N.
Il consacre entre autres innovations la possibilité offerte aux titulaires d’un contrat pétrolier, agissant en qualité d’opérateur, de déléguer pour une période de 12 ans à un autre opérateur agissant aussi en qualité d’opérateur, une partie de ses opérations pétrolières. Cela va se dérouler sous réserve de l’approbation préalable du ministère en charge des hydrocarbures.
Selon Eco Matin qui rapporte cette information, la seconde innovation consiste à déclarer inutilisables les gisements transfrontalier des hydrocarbures qui s’étendent sur des périmètres contractuels situés dans des États voisins. Par ailleurs et selon le ministre des Mines de l’industrie et du développement technologique, les données générées lors des opérations pétrolières relèvent désormais de la propriété de l’État qui se réserve la confidentialité desdites donnés.
Selon l’exposé des motifs, ce projet s’applique aux activités liées à la gestion du pétrole. En effet, il encadre la prospection, la recherche, l’exploitation, le transport, le stockage et le traitement des hydrocarbures à l’état brut. Ce texte s’inscrit dans le cadre des réflexions engagées par le gouvernement afin d’améliorer la compétitivité du secteur des hydrocarbures.
Par exemple, en l’adaptant aux évolutions récentes enregistrées dans le secteur pétrolier international. Ce nouveau texte de loi vise à « relancer l’exploitation des hydrocarbures, améliorer le niveau de leur production, accroître les revenus de l’Etat et l’épanouissement des populations riveraines des champs pétroliers », expliquait le ministre en charge des Mines, lors de la défense de ce projet de loi au parlement.
Concrètement, apprend-on, le nouveau code pétrolier en gestation prévoit, en faveur des compagnies pétrolières, la simplification des procédures, des régimes fiscal, douanier et de change ; et autorise désormais l’exploitation conjointe des blocs faisant l’objet de contrats distincts.
En clair, le nouveau code, qui sera ensuite promulgué par le chef de l’Etat dans un délai de 15 jours, se veut plus attractif pour les investisseurs, qui auront désormais des obligations de transparence et de développement des communautés riveraines des champs pétroliers.
Il faut noter que la flexibilité du Code pétrolier permet de négocier les deux types de contrats reconnus dans l’industrie : le contrat de partage de production et le contrat de concession.
Le Code pétrolier vise à promouvoir les opérations pétrolières sur l'ensemble du territoire camerounais ; fixe les modalités de prospection, de recherche, d'exploitation et de transport des hydrocarbures; détermine le régime juridique, fiscal et douanier et de change des opérations pétrolières, fixe les droits et obligations liés aux opérations pétrolières.
Otric N.
C'est une chapelle de Badjouma-Centre nouvellement construite qui a accueilli la palette des chrétiens venus marquer d'une empreinte indélébile la commémoration de la résurrection du Christ. Le temps d'une célébration eucharistique, l'officiant du jour l'Abbé Simon Temga a invité l'assemblée à observer un temps d'arrêt pour réfléchir sur le mystère de la résurrection du Fils de l'homme, sans lequel la foi chrétienne n'aurait pas sa raison d'être. Pour étayer son homélie l'homme d'église va s'appuyer sur les saintes écritures notamment sur l'évangile du jour tiré du livre de Saint-Jean au chapitre 20, du verset 1 à 9. "Nous tous devons témoigner incommensurable de Dieu qui nous a envoyé son fils unique pour nous sauver. La preuve, il a donné sa vie pour sauver l'humanité entière", l'a-t-il précisé. La pâques de Jésus a permis à l'Abbé de d'administrer des sacrements de baptême.
Ils sont une cinquantaine de catéchumènes jeunes et moins jeunes qui ont professé leur foi et accepté d'opérer une nouvelle naissance à travers le baptême en disant non à toute œuvre qui n'honore pas le Seigneur. L'Abbé Simon Temga après avoir procédé à la bénédiction de l'eau, va passer au rituel du baptême proprement dit. Les baptisés dans leurs nouvelles tenues blanches vont alors susciter l'admiration des chrétiens présents dans la chapelle.
En plus des nouveaux baptisés, l'église a également eu à consacrer les nouveaux communiés, et une nouvelle reconversion d'une fidèle qui était jusque là d'obédience protestante.
A toutes ces personnes qui viennent de renforcer l'effectif de la communauté, l'abbé Simon leur a demandé de rester éveiller dans la prière pour ne pas céder à la tentation et ne pas se détourner de la foi chrétienne. La Pâques à Badjouma-Centre, s'est vite transformée en un grand moment de réjouissance entre frères et soeurs en Christ.
Innocent D.H
« La paix soit avec vous ». C’est en ces termes que le célébrant, Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, a débuté son homélie dimanche dernier en la cathédrale Notre Dame-des-Victoires. La dizaine de prêtres autour de l’autel est venue magnifier la royauté du Christ.
Selon Cameroon Tribune, c’est devant une immense assemblée venue célébrer la victoire de la résurrection sur la mort, que l’archevêque a voulu commémorer l’apparition de Jésus-Christ au milieu de ses apôtres. Cette paix, selon l’archevêque métropolitain, devrait se répandre dans les cœurs de tous les chrétiens et dans le monde. « La paix entre nous ».
C’est également avec cette expression que Mgr Jean Mbarga a poursuivi son homélie. Selon ce dernier, la paix devrait être une priorité pour tout chrétien. C’est donc sans complaisance qu’il a dénoncé les violences et les fauteurs de troubles qui déstabilisent le Cameroun. Il a demandé que la paix revienne, afin que tous les Camerounais regardent ensemble vers le futur.
« Nous pensons que ça suffit avec les problèmes de guerre et de conflits. Le Camerounais ordinaire veut la paix et nous voulons que les pays du monde entier le sachent. Nous croyons fondamentalement à la paix au Cameroun, au-delà de toute activité qu’elle soit politique, économique et autres. Si nous avons la paix, nous avons tout », a-t-il assuré.
Mgr Jean Mbarga a ensuite exhorté toutes les parties en conflit à cesser le feu et à prôner le dialogue. « Que tout le monde remette ses épées dans les fourreaux. Que se taisent les armes. Et qu’on entreprenne les discussions, les débats, les procès, pourvu que tout soit ramené au verbe. La palabre africaine signifie la réduction du conflit à la parole ».
Pour le prélat, en temps de conflit, il est nécessaire de se retourner vers le Christ. Afin de consolider cette paix, l’archevêque métropolitain a demandé à ce que tout soit réparti de façon équitable. « Comme on dit chez nous, le chien a mordu parce qu’il avait faim. Si tous les Camerounais mangent, ils ne vont mordre personne. Que le bien qui existe déjà soit redistribué et qu’on veille au bien des populations », a conclu Mgr Jean Mbarga.
Otric N.
Le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) fait savoir qu’après l’opération de sensibilisation qu’elle a lancée jeudi dernier, va suivre la répression.
Les autorités veulent lutter contre les activités qui se développent en marge de la légalité dans le secteur postal. Car il se trouve qu’avec la libéralisation du secteur de messagerie, certains opérateurs privés nouvellement entrés dans ce domaine, ne paient pas leurs droits d’exploitation du réseau postal à l’Etat comme le stipule la réglementation en vigueur. Pour le Ministère en charge des postes et télécommunications, il est temps de résoudre ce problème. Et sa résolution pense le département ministériel dirigé par Minette Libom Li Likeng, passe d’abord par la sensibilisation. C’est dans cette optique que le Ministre a procédé jeudi dernier au lancement de l’opération spéciale de recouvrement des droits d’entrée des opérateurs privés de messagerie.
« L’opération que nous venons de lancer vise d’abord à sensibiliser les opérateurs privés du secteur postal. Le secteur est appelé à jouer un rôle important dans le développement de l’économie locale, particulièrement au niveau de l’économie numérique. Il se trouve donc que les acteurs du secteur privé qui ont ambitionné de se lancer dans ce domaine ne se sont pas conformés à la loi, et la tolérance administrative a fait prospérer cet état de chose. Nous avons décidé de les sensibiliser, en leur accordant une période de 60 jours pour se conformer. Contrairement aux dernières actions de sensibilisation, celle-ci se fera suivre d’une phase répressive », a déclaré Minette Libom Li Likeng dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Les statistiques de la Direction de la régulation et du contrôle des activités postales indiquent qu’il y a plus de 230 opérateurs privés postaux qui sont concernés parce qu’exerçant dans l’illégalité. Le Directeur de la régulation et du contrôle des activités postales prenant part à la cérémonie suscitée, a indiqué que qu’aucun de ces opérateurs ne disposent d’une autorisation d’installation et d’exploitation du réseau postal. Alors que la loi du 29 décembre 2006 qui régit l’activité postale impose une autorisation d’installation et d’obligation qui implique le paiement des droits d’entrée.
Liliane N.