Le Cameroun va vivre un moment inédit dans l’univers littéraire africain. Le 22 mai prochain, la cérémonie de remise du tout premier Prix Orange du livre en Afrique se tiendra à l’Hôtel Hilton à Yaoundé. La Fondation Orange, en partenariat avec le ministère des Arts et de la Culture, est à l’origine de cet événement placé sous le très haut patronage du chef de l’Etat et présidé par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), en sa qualité de représentant personnel du président de la République.
Dans l’objectif de peaufiner les lignes de ce rendez-vous du 22 mai, indique Cameroon Tribune, Frédéric Debord, Directeur général de Orange Cameroun et Président du conseil d’administration de la Fondation Orange a rendu une visite de travail vendredi dernier au Minac. Dans sa délégation, le Secrétaire général de la Fondation Orange, Elizabeth Ehabe.
Pour le ministre Bidoung Mkpatt, les efforts émis par ses hôtes pour favoriser la promotion de la culture « sont incommensurables et devraient inspirer d’autres compagnies. » D’après Frédéric Debord, la Fondation Orange Cameroun a obtenu la tenue de cette cérémonie après une longue bataille.
Pour lui, il est important de servir à tout le continent une démonstration d’efficacité. « Il faut qu’on mette la barre suffisamment haut pour que cette toute première édition au Cameroun marque de façon indélébile l’histoire de ce concours », a-t-il déclaré, avant d’admettre que le pays de Calixthe Beyala et Léonora Miano est une excellente terre d’accueil à ce Prix Orange.
Le Prix lancé en octobre 2018 répond à la volonté de la Fondation Orange de valoriser des talents littéraires africains et l’édition locale. Cette distinction sacre un texte de fiction écrit en langue française par un écrivain africain et publié par une maison d’édition basée sur le continent. La périodicité de publication des livres admis à participer était fixée entre le 1er janvier 2017 et le 30 octobre 2018.
Plus de 60 auteurs ont soumis leurs ouvrages. Six livres finalistes sont en lice pour ce tout premier Prix Orange parmi lesquels « Munyal, les larmes de la patience » de la Camerounaise Djaïli Amadou Amal. Elle se retrouve en compétition face à un Ivoirien, deux Marocains, un Tunisien et un Sénégalais.
Le vainqueur aura une dotation de 10.000 Euros (6.500.000 FCFA) et bénéficiera d’une campagne de promotion de son ouvrage. Cette cérémonie vient consacrer 10 ans d’activités au Cameroun de la Fondation Orange engagée dans les trois domaines de mécénat que sont l’éducation, la santé et la culture.
Otric N.
John Obi Mikel pourrait bien retrouver la sélection nigériane pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019 qui se jouera du 21 juin au 19 juillet en Égypte. L'ancien milieu de Chelsea, qui avait indiqué vouloir se concentrer sur sa carrière en club après le Mondial 2018, est favorable à un retour.
En effet, dans un tweet posté lundi et au site Aoifootball, John Obi Mikel a déclaré s’être entretenu avec le coach (Gernot) Rohr en Angleterre et il lui aurait confirmé qu'il sera opérationnel pour la CAN 2019. « J’ai rencontré l’entraîneur Gernot Rohr et nous avons discuté de ses plans pour l’équipe dans le prochain tournoi », a déclaré le Super Egales de retour en Angleterre après deux ans à Tianjin Teda en Chine.
Agé de 32 ans, Obi Mikel totalise 85 sélections. Il a été finaliste de la Coupe du monde U-20 en 2005, vainqueur de la CAN U-20 la même année, vainqueur de la CAN senior en 2013, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 2016 à Rio (Brésil). Mais, il n'a plus porté le maillot des Super Eagles depuis la Coupe du monde 2018 en Russie.
Avec le club londonien Chelsea (2006-2017), il est détenteur de plusieurs trophées dont le championnat d’Angleterre (2010 et 2015), la Coupe d’Angleterre (2007, 2009, 2010 et 2012), l’UEFA champions league (2012) et Ligue Europa (2013). Quant aux distinctions individuelles, Obi fut sacré meilleur joueur africain de l’année en 2005 et 2006, puis meilleur joueur de l’année de Chelsea en 2007 et 2008.
Son apport pourrait donc être déterminant pour le Nigéria qui revient à la CAN après avoir été absent de la compétition deux fois consécutives. En tout cas, bon retour à lui.
Danielle Ngono Efondo
Le ministre de la Santé publique, Dr Malachie Manaouda, a effectué une descente inopinée dans ces structures de santé des départements de la Mefou-et-Afamba et la Mefou-et-Akono vendredi. Le membre du gouvernement a fait le triste constat : Laboratoires, blocs opératoires, salles de radiologie ou d’accouchements, matériel médical… quasi-inexistants, vétustes ou défectueux.
« Les hôpitaux des districts de Mfou, Mbankomo et Ngoumou dans la Mefouet-Afamba et la Mefou-et-Akono, région du Centre ont plus que jamais besoin d’une cure de jouvence en terme de plateau technique », commente Cameroon Tribune.
Au district de santé de Mbankomo, apprend-on, le Ministre de la Santé publique a trouvé une équipe rompue à la tâche, exerçant dans une structure dépourvue d’un plateau technique adéquat. D’une capacité de 35 lits, cette formation sanitaire dotée de 42 personnels soignants est située sur un axe « accidentogène » (Yaoundé-Douala). Le personnel soignant est donc régulièrement appelé à sauver des vies de nombreux accidentés au même moment. Toute une salle réservée aux accidentés y a été d’ailleurs aménagée, seulement, les équipements ne suivent pas.
« Une des difficultés que le district rencontre est en terme d’urgence. L’hôpital est dépourvu d’ambulances. Malgré les efforts des équipes de santé, il nous arrive parfois de perdre beaucoup de patients qu’il faut évacuer. Le temps d’arriver aux urgences à Yaoundé, on perd le malade à cause des mauvaises conditions liées au transport. Généralement on fait recours un à “opep”», explique le Dr Mohamadou Guemse Emmanuel, directeur de l’Hôpital de district de Mbankomo dans les colonnes du journal.
A Mbankomo, tout comme à Ngoumou et à Mfou, les difficultés sont similaires. Avec en outre, l’absence de kits d’accouchement et de césarienne prescrits par le ministère de la Santé publique.
De plus, rapporte Cameroon Tribune, un problème de rationalisation des ressources humaines se pose dans ces différentes formations visitées par Malachie Manaouda. A l’hôpital de district de Mfou par exemple, l’on dénombre 82 personnels soignants dont neuf spécialistes. Sur les neuf, seuls quatre sont opérationnels en semaine. Le Minsanté a prescrit l’action contre l’absentéisme de ces médecins en villégiature qui partent en clientèle privée alors qu’ils sont payés par l’Etat.
Et d’instruire les préfets de veiller à la présence effective de tous les personnels de santé tous les jours. Le Ministre a en outre répondu favorablement aux sollicitations, promettant de renforcer le plateau technique de ces différents centres hospitaliers. Ceci, pour améliorer l’offre des soins et en vue de la mise en marche de la couverture santé universelle.
Otric N.
Les personnes blessées sont toujours internés dans un hôpital dont le nom n’a pas été dévoilé, malgré notre insistance. Il s’agit du pilote et son copilote, le mécanicien naviguant, Les sous préfets des arrondissements d’Oku, Boni, Bum. Il nous a été révélé que même si leur vie n’est pas en danger, ils restent tout de même choqués après les instants terribles qu’ils ont vécus.
Certaines indiscrétions révèlent toutefois que cet hélicoptère, est l’un de ceux qui ont été acquis auprès de la Chine il y’a quelques temps. Des hélicoptères Harbin, de reconnaissance et d’attaque. Malheureusement, ils n’ont véritablement pas servi à grand-chose : Deux autres ont déjà fait des accidents et, un est en bloqué au sol, à la base aérienne de Douala.
De l’autre côté, l’on n’écarte pas la piste terroriste, même si nos sources révèlent qu’on peut difficilement soutenir cette thèse. Il n’en demeure pas moins que cette région est confrontée aux attaques des terroristes qui se réclament de l’état imaginaire de l’ambazonie. Des individus qui, de manière sournoise, s’en prennent aux personnes et aux biens, n’épargnant ni les établissements scolaires, ni les hôpitaux.
Nos confrères de la presse privée installés à Bamenda, nous ont fait savoir que ces bandes armées dont quelques représentants étaient certainement présents lors de la visite du premier ministre, auraient pu piéger le matériel roulant, malgré le dispositif sécuritaire mis en place. Ils se sont par le passé illustrés par des attitudes qui peuvent, semer le doute. Selon Clétus Forbang, journaliste pour un tabloïd qui paraît dans la région du Nord ouest, rien ne semble les arrêter, surtout lorsqu’ils sont sous l’effet des stupéfiants : « Je crois pour ma part qu’il ne faut écarter aucune piste, même si au niveau de la grande muette, ils n’aiment pas beaucoup communiquer, surtout lorsqu’il s’agit de ces terroristes. Mais, vous savez, nous qui vivons ici, nous assistons à de telles atrocités que nous ne pouvons pas nous offrir le luxe d’écarter la moindre piste. Ces gars sont dangereux, ils pensent qu’avec leur gris gris et sous l’effet des drogues, rien ne peut leur arriver. Je ne le dirais jamais assez, heureusement pour nous que notre armée veille. Nous allons attendre comme tout le monde, les résultats des enquêtes, en espérant qu’ils nous seront communiqués, mais vraiment, il faut scruter partout… »
Bien évidemment, il ne s’agit pour l’instant que de simples spéculations, puisque l’enquête, comme cela a été relevée plus haut, n’a pas encore donné des résultats.
Nicole Ricci Minyem
Revendiquant désormais un leadership de près de 48% de parts du marché des télécommunications dans le pays, l’opérateur de télécommunication MTN a affirmé lundi dans un communiqué avoir consolidé le redressement de sa courbe de performance, amorcé en fin 2018. Année pendant laquelle, selon des données officielles, son chiffre d’affaires avait chuté de 16 milliards FCFA.
Il a noté par ailleurs que, c’est la première fois depuis 4 ans, que le revenu de l’entreprise connaît un 2ème trimestre consécutif de croissance, portée par la forte accélération des ventes de data (accès à internet depuis le téléphone mobile) et par les rentrées du Mobile Money, dont le moyen de paiement électronique poursuit son développement exponentiel avec près de 500.000 nouveaux comptes ouverts au premier trimestre 2019. Ainsi qu’un réseau de distribution dynamique reposant désormais sur plus de 30.000 points de vente à travers le Cameroun.
Ce retour de croissance se justifie par « une stratégie plus centrée sur la satisfaction de la clientèle, une nette amélioration de la qualité du réseau ainsi qu’un environnement règlementaire plus stable. » A souligné l’opérateur.
Malgré cet « exploit », MTN a avoué être encore affecté par la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où règne une crise séparatiste depuis octobre 2016 et où, selon des données internes, elle détient 60 % des parts de marché du secteur national des télécommunications.
MTN Cameroun est une filiale camerounaise de télécommunication qui a obtenu sa licence 3G/4G en mars 2015. Elle est née le 15 février 2000, du rachat par le groupe Sud-africain MTN de la licence de CAMTEL Mobile. Son capital de 200 millions de FCFA est détenu à 70 pourcents par MTN international et à 30 pourcent par la société camerounaise Broadband Telecom. En 2018, MTN a remporté l’édition 2015 des « 21 days of y’ello care », organisée par la maison mère pour récompenser l’engagement social des employés des entreprises MTN.
Danielle Ngono Efondo
L'ecclésiastique Laurent Thuillier est mis en cause respectivement pour "viol sur personne majeure" , " harcèlement normal " et " sollicitation envers une mineure de moins de 15 ans ", selon des indications faites par le diocèse de Versailles. La mise en examen du prêtre a été confirmée par l'avocat de celui-ci. Mais cette défense ajoute que la mise en examen " ne repose sur aucun fait probant et précis ".
Comment le mis en examen entend réagir ?
Le mis en cause qui conteste à bloc les faits qui lui sont reprochés, entend introduire une requête en bonne et due forme devant la Chambre d'instruction aux fins de bénéficier de l'annulation de cette mise en examen.
" La relation qu'il a pu avoir avec la plaignante ne peut constituer en aucun cas une infraction pénale ", a développé la partie défenderesse.
Les mesures conservatoires en cours
Hier lundi, 13 mai 2019, Mgr Eric Aumonier Evêque que de Versailles a déclaré avoir" pris les mesures nécessaires dès sa connaissance des accusations portées". Il indique par ailleurs que ces mesures" ont été maintenues" compte tenu des conditions du contrôle judiciaire du prêtre".
Concrètement, il s'agit d'une interdiction pour le mis en cause" d'entrer en contact avec la plaignante, sa famille et ses proches", "d'exercer son ministère de manière publique ", de confesser et d'une obligation d'accompagnement spirituel et psychologique.
Innocent D H
Même si hier, 13 mai 2019, l’affluence n’était pas toujours au rendez-vous, il reste que le commerce a repris de plus belle au Marché des Femmes de Douala. Cet espace marchand situé dans l’arrondissement de Douala IIe dans la région du Littoral, a connu un mouvement d’humeur porté par ses vendeuses, qui dénonçaient le paiement d’une somme pour se faire installer de nouveaux compteurs électriques d’Eneo. A cause de ce problème, les commerçantes en guéguerre avec la présidente de leur association, ont pris sur elles de fermer leurs boutiques. La conséquence a été que, durant toute la semaine dernière, les activités étaient littéralement mortes dans ce marché.
Les commerçantes ont donc décidé de se plier aux prescriptions de Didier Bidja le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 2e qui avait fait une descente dans le marché. Elles ont ouvert les portes de leurs commerces. Les activités ont repris en attendant que la Commission mise sur pied par l’autorité administrative ne rende sa copie avant la fin de l’année. « J’ai mis en place un comité ad hoc constitué de 10 commerçants dont 5 de chaque faction. Ce comité va poursuivre la normalisation de la gestion de l’énergie électrique dans ce marché pendant une période transitoire de six mois en collaboration avec Energy of Cameroon (Eneo) et les autres parties prenantes», explique Didier Bidja dans les colonnes du quotidien Cameroon tribune.
Toutefois, sans courant électrique, les commerçantes ont du mal à atteindre leurs horaires de fermeture habituelle. Elles sont contraintes de se ventiler à la main avec des éventails. «Je ferme depuis la réouverture des boutiques peu avant 17h, car l’air est irrespirable ici. Difficile aussi de marchander parce que les clients sont pressés de repartir, à cause de la chaleur qui sévit ces derniers temps ici à Douala», témoigne Mirabelle une vendeuse du Marché des Femmes de Douala.
A titre de rappel, les commerçantes du Marché des Femmes de Douala se sont plaintes la semaine dernière parce qu’elles devaient payer 85 000 Fcfa chacune d’elles, pour avoir un compteur divisionnaire. Venu pour mettre fin aux tensions, le sous-préfet de Douala 2e avait indiqué que qu’il sera question de déterminer d’abord le nombre exact des commerçantes que compte ce marché. Et après, les calculs seront faits sur la base du fichier réel. Enfin sur la base dudit fichier, on saura ce que chaque vendeuse va devoir payer.
Liliane N.
L’actualité autour de la crise anglophone a été marquée ces derniers jours par la visite, de Joseph Dion Ngute qui parcourt les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en sa qualité de chef de gouvernement mais aussi d’émissaire du Chef de l’Etat. Joseph Dion Ngute dans cette tournée qui se poursuit ce jour au Sud-Ouest, appelle au dialogue tout en indiquant que la sécession n’est pas à l’ordre du jour.
Appelé à s’exprimer sur le point du dialogue fortement voulu par le gouvernement, trois années après le début de la crise socio-politique qui sévit dans les régions anglophones, Elie Smith le Coordonnateur de la Conférence générale des anglophones indique qu’il n’est jamais tard. Pour lui, le dialogue reste et demeure une bonne chose qu’importe le moment où il doit se faire. Ce qui pour lui peut poser problème, ce sont les conditions qui encadrent ledit dialogue. Pour lui, ces conditions ne doivent pas être une opération de charme.
Dans l’interview accordée donc à notre confrère Mutations numéro 4854, Elie Smith énumère les conditions qu’il faut respecter parmi lesquelles, impliquer les indépendantistes de la diaspora. «La première c’est qu’il ne faut pas qu’il y ait des pré-conditions. Tout doit être mis sur la table et tout doit être débattu. Il ne doit pas avoir de sujet tabou. Au sein de la Conférence générale des anglophones, nous pensons que pour qu’un dialogue soit vrai, il faut l’honnêteté, la sincérité, la justice et le pardon. Il faut libérer toutes les personnes incarcérées dans diverses prisons dans le cadre de cette crise.
Beaucoup d’entre eux sont en prison parce qu’ils sont en désaccord avec quelques élites pour avoir évoqué l’idée du fédéralisme comme solution de sortie de crise. On doit également prendre langue avec toutes les composantes nationalistes indépendantistes anglophones à travers le monde. Si on ne peut pas le faire, ce dialogue ne peut pas résoudre le problème. C’est que nous pensons, ce qui n’est pas forcément le cas pour le gouvernement. Troisièmement, depuis le début de cette crise, toutes les organisations internationales se proposent comme les médiateurs de sortie de crise. C’est pourquoi je précise que ce dialogue doit se tenir entre nous les camerounais uniquement parce que le linge sale se lave en famille», déclare-t-il.
Liliane N.
Leur élection a eu lieu le 10 mai 2019, au terme d’un vote qui s’est déroulé lors d’une Assemblée générale extraordinaire de la Ligue de football professionnel du Cameroun.
Les nouveaux délégués de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) dirigée par le Général Pierre Semengue sont au nombre de dix. Ils représenteront désormais la Lfpc à l’Assemblée générale (Ag) de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Rappelons que lors de l’élection de l’actuel exécutif de la Fecafoot, la Ligue n’y était pas représentée au motif qu’elle n’avait pas encore tenue son Assemblée générale élective. « Il était important d’avoir des représentants à l’Ag de la Fecafoot. Car je trouvais anormal qu’il y ait une élection dans le football et que la Ligue de football professionnel du Cameroun ne soit pas représentée », a déclaré Jean Marie Kueche, délégué élu par ailleurs président du club Racing de Bafoussam.
Parmi ces délégués élus vendredi dernier, il y en a six qui sont issus des clubs de Ligue 1 et quatre des clubs de Ligue 2. Il s’agit pour ce qui est de la Ligue 1 de : Fernand Sadou de Coton sport, Noël Essian de Colombe, Jérôme Kome Max de Dragon, Pascal Abunde de Pwd, Faustin Domkeu de New Stars et de Franck Happi de l’Union. Dans la Ligue 2, il y a Alex Gaspard Owona de Renaissance, Jules François Famawa de Panthère, Jean Marie Kueche de Racing de Bafoussam et de Thérèse Pauline Manguele de Yafoot.
Les élections ont été supervisées par la Commission électorale de la Lfpc dont la présidence est assurée par Mathias Nyoh Dinga, le vice-président du Tribunal criminel spécial. «Nous avons été choisis à l’issue d’une élection. Je pense qu’aujourd’hui, nous venons encore d’avoir une autre responsabilité. Ca nous donne du courage à mieux travailler et à parfaire ce que nous faisons. Ça n’a pas été facile, d’abord parce qu’il fallait avoir une candidature validée. Il y avait plusieurs candidatures, certaines ont été rejetées. Ce n’est pas le lieu ici de dire pourquoi. Nous avons une Commission électorale très compétente au sein de la Ligue. Ceux qui ont été retenus ont battu campagne et je pense qu’on va tourner la page pour commencer à travailler comme nous le faisons déjà pour notre football », a expliqué Faustin Domkeu autre délégué élu par ailleurs président de New Stars.
Parlant des missions qui leur sont assignées, Faustin Domkeu croit avoir une petite idée. « Nous devons représenter la Ligue à l’Assemblée générale de la Fecafoot, qui est la grande instance de notre football. Nous pensons que nous allons faire valoir dans l’intérêt de notre football, les droits des clubs professionnels », a-t-il ajouté.
Liliane N.
"J'ai un peu peur, il y a d'autres questions qui peuvent me faire peur. C'est surtout les épreuves d'histoire car je n'ai jamais composé l'entrée en 6ème", a laissé entendre Frédéric Koulgué, élève en classe de CM2 à l'EP groupe de Garoua, ils sont nombreux ces petits de la phase terminale du primaire qui vont affronter dans le stress, le tout premier concours de leur cursus scolaire. Et, c'est pour mieux motiver ces enfants que le corps enseignant donne les dernières consignes aux élèves à travers la correction des anciens sujets de types examens. Des cours qui permettent de donner de l'espoir aux différents candidats.
"Je me suis bien préparé parce que le maître nous a tout dit, je suis sûr que je passerai mon entrée en 6ème", a déclaré Guinami, elève en classe de CM2.
Maintenant, à quelques heures du lancement des épreuves, les candidats au concours d'entrée en 6ème, en première année de l'enseignement technique, et du common entrance examination dans le Nord se disent prêts.
Sur le plan national, conformément à une d'informations émanant de la cellule de communication du ministère des enseignements secondaires et prenant appui sur le calendrier des examens et concours 2019, " les épreuves écrites du concours d'entrée en 6ème et en première année débutent ce mardi 14 mai à 07 heures 30, sur l'ensemble du territoire national".
En outre, la supervision du déroulement des examens officiels va se faire par une équipe sous la conduite du Pr Nalova Lyonga ministre des enseignements secondaires. La ministre va dans ce sillage effectuer une descente dans toutes les dix régions du pays afin de s'assurer du déroulement serein des épreuves pratiques d'éducation physique et sportive (Eps) dont le top départ a eu lieu le 22 avril 2019.
Il convient aussi d'ajouter que pour cette année 180.531 candidats sont inscrits pour le compte du concours d'entrée en 6ème et 65.778 pour ce qui est du concours d'entrée en première année de l'enseignement technique, avec un effectif national total de 246.309 candidats au cursus secondaire.
Innocent D H
Je vous remercie Mme la présidente de m'avoir donné la parole.
D'entrée de jeu, je voudrais vous dire que la présente réunion sous formule Arria ne rencontre pas l'adhésion du Cameroun. Est-il encore besoin de rappeler que la même objection a déjà été fortement exprimée par de nombreux pays du Conseil, en particulier les pays africains, en raison de son caractère équivoque susceptible d'être malicieusement exploité par des esprits malveillants confondant à l'envie et pour leur cause cette formule avec les réunions officielles du Conseil.
J'illustre, Mme l'Ambassadeur, lorsque vous et moi nous sommes longuement vus, et que je vous ai exprimé cette exploitation malveillante, peut-être ne m'avez-vous pas crue. Depuis le début de cet Après-midi, dans les réseaux sociaux, il est dit que le Conseil de Sécurité a siégé, a adopté une résolution, et que les voix se sont établies comme suit: Pour le Cameroun, France, Côte d-ivoire, Belgique, Guinée Equatoriale; Neutre, Chine; Contre le Cameroun: Etats-Unis d'Amérique, Royaume Uni, Russie, Allemagne, Indonésie, Pérou, Koweït, Pologne, Afrique du Sud, République Dominicaine. Que ce faisant, le Cameroun a été battu. Voilà Mme l'Ambassadeur, les confusions pour lesquelles je vous avais fait l'amitié de vous dire toute ma précaution. Maintenant, voilà ce qui se dit sur les réseaux sociaux: que le Conseil a siégé!
En outre, le sujet même sous examen, à savoir la situation humanitaire au Cameroun a-t-on suffisamment répété, ne constitue en rien une menace à la paix et à la sécurité internationales.
Un tel sujet aurait été plus indiqué dans le Segment humanitaire du Conseil Économique et Social ou dans les débats sur les questions humanitaires à la troisième Commission de l'Assemblée Générale, voire lors d’une manifestation parallèle de Haut niveau au cours de l'Assemblée Générale.
D'aucuns ont avancé l'argument de prévention. Quelle prévention alors ! Pourrait-on s'écrier et quelle serait la ligne de démarcation entre prévention et volonté d'intervention sous des prétextes humanitaires qui hantent certains esprits?
Sans doute, certains sont venus à cette rencontre avec l'encre approprié pour peindre le Cameroun tout en noir, pays d'enfer et de maux indicibles. Ils ont en cela ameuté les medias, les ONG et les "marcheurs" patentés de la 47eme rue pour spontanément amplifier leurs vues dans les medias et les réseaux sociaux. Certains d'entre ces déstabilisateurs ont d'ailleurs tout récemment publié un communiqué affirmant que tout participant à notre prochaine fête nationale sera placé sur leur liste noire et traité comme ennemi et que l'insurrection est le seul moyen actuel pour renverser les institutions du Cameroun et ceux qui les incarnent.
D'autres, peut-être sont venus munis de siphons pour siphonner toute l'eau de la bouteille et présenter le Cameroun comme une bouteille toujours vide, au plus à moitié vide.
D'autres, que sais-je encore, sont venus verser d'abondantes larmes sur la situation humanitaire, mais en réalité des larmes feintes, à peine voilées sur une situation dont ils n'ignorent, s'ils ne provoquent d'ailleurs pas les tenants et les aboutissants.
D'autres enfin, sont venus à la présente rencontre sans doute à la recherche de marchés pour leurs ONG en gonflant à souhait les chiffres des besoins humanitaires.
Quant à nous, et à nos partenaires réellement soucieux de la transparence, de la traçabilité, bref de l'efficacité de l'aide humanitaire, nous sommes venus dire que le Cameroun est debout, têtu comme la vérité, visant l'émergence en 2035, pays qui n'est pas au paradis, mais pas en enfer non plus, mais bien sur la terre des hommes cherchant patiemment et méthodiquement sa voie de développement endogène, en cette période charnière où les réalités et les survivances du XXème siècle s'imbriquent encore dans celles du XXIème siècle s'affirmant; dans un contexte où les rivalités de puissance, d'intérêt et d'idéologie vont crescendo dans diverses parties du monde; dans une Afrique qui se projette à l'horizon 2063 comme un continent prospère, libre, uni, paisible et acteur majeur dans les relations internationales.
C'est à la lumière de toutes ces considérations et de leçons tirées de l'expérience dans de nombreux pays que nous abordons la question sous examen qui requiert toute l'attention de notre Gouvernement. Le Cameroun est un pays ouvert qui a successivement reçu ces derniers temps le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, une délégation du Commonwealth, le Président de la Commission de l'Union Africaine. Une délégation de l'Organisation Internationale de la Francophonie est attendue et le Parlement européen a été invité.
Un des distingués invités à savoir le représentant Spécial du Secrétaire Général pour l'Afrique Centrale n'a pas manqué de déclarer à la suite d'une de ses visites: « Nous sommes venus rencontrer le Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour faire avec lui le point de la situation au Cameroun... M. le Premier Ministre nous a fait le point des efforts déployés pour la stabilisation des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest... Nous partons d'ici avec l'assurance que le Gouvernement est à pied d'œuvre pour trouver des solutions idoines dans ces deux région ».
La devise du Cameroun est Paix-Travail-Patrie.
La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre, un communiqué radio presse a fait état de ce que, le ministre de la santé publique a frappé du poing sur la table en sanctionnant 05 personnels de santé de l'hôpital régional de Garoua.
Selon ledit communiqué, il s'agit d'une décision qui intervient après le "décès d'une fillette de huit mois, le 10 mai 2019 à l'hôpital régional de Garoua. Le ministre de la santé publique, après une première évaluation du dossier qui a été porté à son attention à cet effet, a des mesures conservatoires, notamment la suspension de toute activité au sein dudit hôpital, pour une durée 03 mois :
De la major de la pédiatrie, des trois personnels soignants, lors de la survenue de ce drame pour négligence et manquement graves à l'éthique et à la déontologie professionnelles".
Le même communiqué indique une enquête approfondie a été instruite pour établir les différentes responsabilités, pour le cas échéant, élargir le spectre des mesures disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur sans préjudice des poursuites par les instances appropriées.
La réaction des populations de la région du Nord
Dans leur immense majorité, les populations saluent la sanction infligée à ces personnels de santé par le ministre Manaouda Malachie.
Selon les indiscrétions de certaines personnes, il s'agirait d'une infirmière qui aurait injecté de l'alcool à une fillette de 08 mois par confusion de médicaments. Pour ce faire, Gaël Kalvandi par exemple pense : "c'est une sanction qui arrive à point nommé dans la mesure la conscience professionnelle a foutue le camp dans nos hôpitaux. Les patients maltraités et les produits illicites y entrent et ressortent sans inquiéter personnes". Comme Kalvandi nombreux sont ceux là qui ont loué l'action du membre du membre du Gouvernement qui contribuent à assainir davantage le secteur de santé au Cameroun.
Innocent D H
Après trois années de détention à la prison centrale de Kondengui, Adamou Mouhamed, à l’époque 2 ème adjoint au maire de Fotokol, dans la région de l’Extrême-nord a revu la lumière du soleil le lundi 6 mai 2019. Selon le Trihebdomadaire « L’œil Du Sahel » en kiosque le 10 mai 2019, « Adamou Mohamed a été déclaré coupable d’immigration clandestine et de fausse déclaration dans l’établissement d’une carte nationale d’identité et non plus de faux et usage de faux ».
Toujours d’après le Trihebdomadaire, l’affaire remonte au mois de juillet 2015. « Trois accusés sont interpellés à Mora. Le 23 juin 2016 à 11h, ils sont conduits au service central de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) à Yaoundé. Ils seront ensuite placés sous mandat de détention provisoire par ordonnance du 7 septembre 2016, après 3 mois de garde à vue au SED. Adama, Adja Gana et Adamou Mohamed étaient poursuivis pour les faits de financement de terrorisme et de complicité d’actes de terrorisme ».
« C’est à la suite de l’enlèvement par le groupe Boko Haram du maire titulaire de Fotokol, conduit par la suite dans la forêt de Sambisa au Nigeria avec d’autres personnes enlevées, que l’adjoint au maire avait pris peur et s’était enfui avec sa famille pour aller se réfugier à Mora ou il survivait grâce à l’aide du Programme Alimentaire Mondial », poursuit L’œil Du Sahel.
Le journal ajoute que le 2e adjoint au maire de Fotokol, Adama, s’était établi informateur au profit de l’Etat du Cameroun en prétendant fournir des renseignements aux forces de l’ordre et autorités camerounaises sur les activités de la secte Boko Haram. Selon l’accusation, Adama avait fait prévaloir ses intérêts personnels au détriment du rôle qu’il disait jouer pour la paix au Cameroun. Son double-jeu, précise l’accusation était de renseigner les deux parties sur les activités réciproques de l’un et de l’autre en ne livrant que les adeptes de la secte qui n’épousaient pas ses intérêts.
Un acte qui, sans doute a coûté la vie à plusieurs familles dans cette région ou la secte islamique sème la terreur depuis près de 4 ans. Pour rappel, dans cette région, les forces de défense et de sécurité affrontent depuis 2014 le mouvement terroriste Boko Haram, apparu au Nord-est du Nigeria en 2009. Au moins 1 900 civils et 200 militaires ont été tués par Boko Haram, et l’Extrême-Nord compte aujourd’hui 240 000 déplacés internes selon des estimations de Human Rights Watch en 2018.
Danielle Ngono Efondo