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Hier jeudi 16 mai, le sous-secrétaire d'État américain aux Affaires africaines était devant le parlement américain. S'adressant aux membres de la commission des affaires étrangères du Congrès américain, Tibor Nagy, qui a récemment rencontré le président de la République du Cameroun, a critiqué la gestion de la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

 

« Le Cameroun n'a rien fait pour résoudre le conflit. Je me suis assis avec le président Biya il y a quelques mois et il m'a dit: vous savez que le dialogue nous intéresse, mais le gouvernement n'a rien fait qui soit à montrer. Ils ont mis en place des institutions qui n'ont rien fait. Les militaires continuent à incendier des villages et des villes, tandis que des civils sans bras sont obligés de fuir dans les buissons. » A déclaré le diplomate américain.

L'homme d’État américain qui avait marqué l'actualité camerounaise en mars dernier, a confirmé la position de son pays qui, ne serait pas contre une intervention de la communauté internationale pour mettre un terme à la crise qui secoue les régions anglophone du Cameroun depuis octobre 2016. « Les États-Unis  doivent  redoubler leurs efforts et engagements pour la fin de ce conflit », a martelé Tibor Nagy.

Dans le même esprit, « Monsieur Afrique » du président Donald Trump s'est dit satisfait de la réunion Aria Formula sur le Cameroun qui, tenue lundi au Conseil de sécurité des Nations Unies, a enjoint aux responsables camerounais de privilégier le dialogue élargie afin d'éviter le désordre.

 Nagy n'a pas exclu la possibilité de sanctions si le gouvernement n'effectuait pas une procédure accélérée sans conditions préalables. « Le mieux que nous puissions faire en ce moment, est de faire en sorte que le gouvernement camerounais comprenne la nécessité d'un véritable dialogue…. Mais si cela ne se produit pas, nous avons d'autres outils. La possibilité de sanctions est toujours présente. » A-t-il révélé.

Il a  par ailleurs recommandé au régime de ne pas poursuivre la solution militaire, faisant craindre une radicalisation accrue et l'exportation des hostilités dans la zone française. « Le gouvernement camerounais pense qu’il va résoudre ce problème militairement. Il n’y a aucun moyen pour eux de gagner militairement, car la loi œil pour œil rendra les choses difficiles. La violence peut même se propager à l’Ouest, au Littoral. En effet, le gouvernement camerounais risque de transformer cela en un autre type de Boko Haram.» A-t-il indiqué.

Notons que, selon le récent rapport de l’ONG International Crisis Group, la crise anglophone a déjà fait au moins 1850 morts et plus de 530 000 déplacés internes, sans compter les milliers de déplacés externes. Cette crise qui s’est muée en conflit armé entre les milices séparatistes et les forces gouvernementales depuis près de 20 mois, a aggravé les besoins humanitaires qui touchent désormais 8 régions sur 10 du pays selon les Nations Unies.

 

Danielle Ngono Efondo

La Croix-Rouge a averti ce jeudi, que le grave manque de financement pourrait l'obliger à réduire ses activités de lutte contre l'épidémie d'Ebola en RDC, alors que le nombre de cas augmente de jour en jour.

 

Emmanuele Capobianco le directeur du département Santé de la Fédération internationale de la Croix-Rouge estime que « la situation est grave », alors qu’il répondait aux questions des journalistes à Genève. Au cours de cette conférence de presse, il a précisé que : «  L'ampleur et la qualité des activités qui seront menées par les volontaires de la Croix-Rouge diminueront considérablement au cours des deux prochaines semaines, faute de financements supplémentaires… ».

 

L'actuelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola, déclarée il y’a quelques mois dans les provinces du Nord-Kivu et d'Ituri, est la dixième et la plus grave enregistrée sur le sol congolais depuis 1976. Elle est la deuxième la plus grave après celle en Afrique de l'Ouest de 2014-2016 (plus de 11.000 morts en Guinée, Sierra Leone et au Liberia principalement).

 

Depuis le début de l'épidémie en République Démocratique du Congo, il y a eu près de 1.150 décès pour plus de 1.700 cas confirmés et probables, selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Pourtant, 20% de ces 1.700 cas ont été signalés au cours des trois dernières semaines seulement, a relevé M. Capobianco, qui trouve qu’on assiste là à « une montée dont les conséquences peuvent être désastreuses ».

 

Les différentes sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont reçu jusqu'à présent moins de la moitié des 31,5 millions de francs suisses, soit 28 millions d'euros, demandés pour financer leurs activités.

 

Ce n’est pas le seul blocage

Sur le terrain, les équipes anti-Ebola font face à des résistances et des violences. Par ailleurs, leur sécurité n’est pas totalement assurée. Ils subissent es attaques de plusieurs groupes armés, très actifs dans la région.

 

En outre, rumeurs et défiance entravent le travail des personnels de santé, alors qu'une partie des habitants sont dans un déni de la maladie, prenant parfois des formes violentes.

 

Les enterrements sécurisés des malades, conduits par la Croix-Rouge sont parfois perçus par les populations comme une agression culturelle. Et pourtant,  une étude menée durant la grande épidémie qui a touché l'Afrique de l'Ouest en 2014-2016, a montré qu'ils avaient permis d'éviter 10.500 cas, réduisant d'un tiers l'ampleur de l'épidémie. Malheureusement, le processus est complexe et coûteux. Chaque inhumation coûte environ 500 dollars.

 

Nicole Ricci Minyem

Ces spécialistes démentent une information qui fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux, indiquant que le taux d’interchangeabilité entre le franc CFA et l’Euro est passé à 740,74 F contre 655,957 F.

 

Le Fcfa serait dévalué. Depuis quelques jours, une capture d’écran d’une opération bancaire effectuée dans une banque française circule sur la toile. D’après l’image, le taux de change de l’Euro en FCfa est passé à 740,74 F contre 655,957F. Selon les banquiers et analystes financiers approchés par Cameroon Tribune, cela est impossible.

Déjà, explique un banquier ayant requis l’anonymat, « quand il y a dévaluation d’une monnaie ou encore diminution de sa valeur, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) et le ministre des Finances nous saisissent de manière officielle. Or là, ce n’est pas le cas ».

 

Les informations qui circulent sur les réseaux sociaux s’apparentent donc à une rumeur infondée. Cependant, dans une toute autre mesure, il s’agit d’une question de commission sur l’interchangeabilité de monnaie. « La commission des opérations de change est fonction des banques, sur la base d’un plafond fixé par la Beac », explique la même source.

 

Selon Cameroon Tribune, l’image à l’origine des remous remet au goût du jour la question de la convertibilité et de l’interchangeabilité du FCFA. Comme l’explique Engelbert Essomba, analyste financier. Les opérations relatives à ce cas de figure impliquent des coûts. D’après lui, en vertu des accords monétaires, la France se retrouve au milieu de trois zones monétaires : la zone euro, la CEDEAO et la CEMAC.

 

« Pour l'interchangeabilité, les négociations sont en cours entre les deux banques centrales pour y arriver. Seulement, ici comme là-bas, la France détient le pouvoir de décision. C'est pour cela qu'aujourd'hui, le consensus s'est fait sur la sortie de la France de ces accords », relève-t-il.

Sur le cas de la banque dont il est question, un autre expert explique sur la toile qu’en observant le bas du ticket, on y voit l'intervention d'un acteur tiers qui est Alternate Solutions, un opérateur de change qui a signé un contrat avec la banque dans le cadre d'un service appelé DCC (Dynamic Currency Change).

 

Le DCC permet de faire des retraits en ayant de la visibilité sur la valeur de cette opération en sa monnaie d'origine. Dans cette opération, le modèle économique est généralement en trois parties : l'opérateur de change perçoit un pourcentage, le commerçant (exploitant du TPE ou du GAB) et la Banque. Les 6% intègrent donc la rémunération perçue par chacune de ces parties co-contractantes.

 

Otric N.

Dans une « lettre de Maurice Kamto au peuple camerounais », le président du MRC énonce des contre-vérités ubuesques sur le texte politique camerounais.

Pour rétablir la vérité, je vais décoder le texte de M. Kamto, à l’aune d’une méthodologie issue du structuralisme génétique de Lucien Goldmann de l’explication des structures internes, à la compréhension des structures externes et de la vision du monde.

I- D’abord : l’explication des structures internes du texte du MRC

Maitre de Conférences à l’Université de Yaoundé II, le Pr Maurice Kamto enseigne, depuis belle lurette, et non sans talent, le Droit Constitutionnel et le Droit International. Dans sa lettre, il évoque des questions politiques, juridiques et sociologiques (sociologie politique) qu’il est censé maitriser. Mais, comble du paradoxe, il semble avoir perdu son droit, comme d’aucuns ont perdu leur latin. En effet, sa « Lettre » est sous-tendue par des assertions dogmatiques, apodictiques et problématiques qui se situent aux antipodes de la logique aristotélicienne. M. Maurice Kamto fait fi de la démarche scientifique élémentaire énoncée par Gaston Bachelard : observation, hypothèse, vérification, loi. Voici quelques morceaux choisis : 

1-1-        M. Maurice Kamto estime qu’au Cameroun, le Conseil constitutionnel « est une Institution à la fois illégale et illégitime » 

1-2-        Décodage : cette assertion est erronée. Voici pourquoi :

 

1-a- Légalité du Conseil Constitutionnel 

La loi fondamentale d’un Etat est sa Constitution. C’est un acte suprême qui lie toutes les autorités et les institutions publiques. A ce titre, les institutions qu’elle crée, bénéficient d’une onction légale incontestable, à l’instar du Parlement et du Conseil Constitutionnel.

C’est dans ce sens que le Conseil Constitutionnel qui est traité dans le titre VII de la Constitution du 18 janvier 1996 est légal, parce que créé par la Loi fondamentale qui est l’expression de la volonté transcendantale du peuple.
Examinons, dans un deuxième temps, la légitimité du Conseil Constitutionnel.

1-b- Légitimité du Conseil Constitutionnel

Le juge constitutionnel camerounais bénéficie d’une légitimité à partir de sa composition sociologique. En effet, les juges constitutionnels sont tous des personnalités à la réputation établie et provenant des dix(10) régions du Cameroun. On y retrouve des Camerounais d’expression anglophone et d’expression francophone des chrétiens et des musulmans, des ressortissants de toutes les régions du Cameroun.

Parmi ses membres, on peut également citer des magistrats de haut vol (le Président Clément ATANGANA, l’ancienne Procureure au Tribunal Pénal International d’Arusha Rita ARREY, l’ancien Secrétaire du Conseil Supérieur de la Magistrature, feu Jean FOUMANE AKAME, M. Sanda Bah Oumarou…), des universitaires chevronnés (les Professeurs Joseph Marie BIPOUN WOUM, Charles Etienne LEKENE DONFACK, Paul NCHOJI NKWI), de haut commis de l’Etat (Emmanuel BONDE, Jean-Baptiste BASKOUDA, Paul Nkwi, Ahmadou Tidjani etc.).

Le gage de la légitimité du Conseil Constitutionnel est donc sa représentativité nationale, de par sa composition mais aussi l’autorité qui est reconnue à ses membres.

 

1-2- Le peuple camerounais aurait porté majoritairement ses suffrages sur M. Kamto lors de la dernière élection présidentielle. 

Décodage : c’est faux. Le peuple camerounais a choisi, avec une majorité confortable (71,28%), sur le président Paul BIYA, au cours d’une élection libre, démocratique et transparente. 

Le Conseil Constitutionnel a validé cette victoire, au terme d’un débat contradictoire auquel ont pris part M. Kamto et ses avocats. La séquence de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 est donc, irréversiblement, close.

1-3- La dernière élection présidentielle aurait donné lieu à une « crise électorale … et à un déchainement de haine sans précédent, à l’arrestation et à la détention illégales de près de 200 militants et militantes » du MRC.

Décodage : il n’y a eu aucune crise post-électorale. Les Camerounais de bonne foi ont reconnu le verdict des urnes, comme cela est de règle dans toute démocratie. Ceux qui n’ont pas voulu respecter les lois et règlements de la République sont passés par les fourbes caudines de la loi. Ils assument les conséquences de leurs actes. Au Cameroun, la séparation des pouvoirs énoncée par Charles de Secondat, le baron de la Brède et de Montesquieu, dans L’esprit des Lois est effective. La Justice est rendue au nom du peuple camerounais par des magistrats dont nul ne saurait contester ni la compétence, ni l’intégrité, ni la lucidité.

1-4- Le gouvernement « refuse de faire la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». 

Décodage : faux. La question du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a toujours fait l’objet d’une attention particulière par le Chef de l’Etat. On le voit, encore une fois de plus, avec la tournée du Premier Ministre Dr Joseph Dion Ngute dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Auparavant (sous le PM Philémon Yan), toutes les doléances à connotation corporatiste (avocats, enseignants) avaient été examinées avec minutie et méthode. Les revendications relatives à la remise en cause de l’unité de l’Etat étant anticonstitutionnelles, elles ont été renvoyées aux calendes grecques.

1-5- Le gouvernement camerounais serait « inactif face au pillage de la fortune publique dans le cadre de la préparation de la coupe d’Afrique des Nations, CAN 2019 »

Décodage : faux. Depuis le 6 novembre 1982, le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, a fait de la rigueur et de la moralisation le binôme fondateur de sa politique économique et sociale. Lorsque la matérialité des faits est avérée, les instances juridiques et judiciaires font leur travail et rien que leur travail. Il n’y a ni inertie, ni inaction, ni pusillanimité de la part du Chef de l’Etat ou du Chef du gouvernement.

1-6- Prétendues injonctions de la communauté internationale sur la libération des prisonniers soi-disant politiques, la réforme consensuelle » du système électoral, le respect des droits fondamentaux des Camerounais, le dialogue inclusif.

Décodage : cette sentence comminatoire est attentatoire à la souveraineté de notre pays. Rappelons les propos du Président Paul BIYA à Hambourg, en 1986 : « le Cameroun n’est la chasse gardée de personne ». Le Chef de l’Etat prend, au quotidien, les décisions qui vont dans le sens de l’intérêt supérieur de la Nation, sans avoir besoin d’opiner du bonnet après les ultimata de qui que ce soit. Sa seule préoccupation : les intérêts imprescriptibles du peuple camerounais qui l’a élu, à maintes reprises, démocratiquement : les droits fondamentaux des Camerounais, sont respectés ; le dialogue multiforme se poursuit imperturbablement sur la question du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ; l’Armée défend, avec professionnalisme, la sécurité des personnes et des biens de tous les citoyens ; les lois et règlements de la République sont appliqués sans complaisance, ni acrimonie.

1-7- Le pouvoir camerounais serait « adepte d’un centralisme d’un autre âge ».

Décodage : le pouvoir camerounais n’est ni jacobiniste ni bonapartiste. Il met en œuvre la décentralisation dans un Etat uni. La création d’un ministère de la décentralisation et du Développement local démontre, à l’évidence, la volonté incoercible du Président Paul BIYA de poursuivre, de consolider et d’améliorer le processus institutionnel, économique, financier et social devant aboutir, in fine, à une régionalisation bénéfique à l’ensemble du peuple camerounais.

1-8- M. Kamto réitère sa disponibilité au dialogue.

Le Président Paul BIYA l’a souligné, des années-lumière avant lui : « Ne nous battons pas. Débattons ! » (1991). Les multiples initiatives prises par le Chef de l’Etat pour dialoguer prouvent la permanence, au Cameroun, de la concertation et du débat d’idées, pour améliorer la cohésion nationale et le mieux-être des Camerounais. 

1-9- « Ce régime croit que la prison peut tout régler » (dixit M. Kamto).

Décodage : le Cameroun n’a pas inventé la prison. Elle participe d’une structuration sociale et pénitentiaire qui existe dans tous les pays du monde, pour que force revienne à la loi et afin que la communauté humaine ne se transforme en une « abbaye de Thélème » : « fay ce que voudras » (fais ce que tu voudras), si ce n’est une cour du Roi Pétaud.

 

1-10- « le Parti MRC fait l’objet d’une interdiction de fait ». 
Décodage : faux. Le MRC existe. Il n’a guère été interdit (ni « de facto », ni « de jure »).
 

Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation lui demande, tout simplement, de respecter les lois et règlements de la République. Est-ce une exception camerounaise ? Non. Tous les pays démocratiques fonctionnent à l’aune de ce paradigme politique, juridique et social.

1-11- Le MRC serait la « cible d’attaques et de la haine tribaliste orchestrées par le régime BIYA ».

Décodage : le principe aristotélicien du tiers exclu (si A # B, A = B est exclu) veut que M. le Président Paul BIYA, restaurateur de la démocratie camerounaise (lois de 1990), de la liberté d’expression (le nombre de journaux, de chaines de radiodiffusion et de télévision, le fonctionnement fulgurant de la cyber communication, au Cameroun), l’armature multi-ethnique de toutes les Institutions de notre pays prouvent, s’il en était encore besoin, l’inanité de l’aporie kamtoienne. Car, le Président Paul BIYA ne peut pas être et ne pas être (être anti-tribaliste et promouvoir le tribalisme).

1-12- « Nous ne nous laisserons pas intimider par la dictature villageoise instaurée dans le pays ».

Décodage : le Cameroun est-il un village, stricto sensu ? Non. S’agit-il d’une métaphore ou d’une métonymie ? La licence poétique le permet. Alors, le texte de M. Kamto est-il un recueil de poème ? Je défie tout amateur de poésie, bien avisé, de se délecter de cette « prose poétique » où excella François-René, vicomte de Chateaubriand. Non, il n’y a pas de dictature au Cameroun. Et le Cameroun n’est pas un village stricto sensu et lato sensu). C’est un Etat libre, souverain et démocratique. 

1-13- « Le MRC ne prendra pas part à la mise en scène du 20 mai ».

Le MRC est libre de prendre part au défilé du 20 mai ou non. Ce défilé est l’un des symboles de l’unité du Cameroun dans la diversité. La démocratie prescrit le libre choix et l’assomption des actes, par celui qui les pose. Exemple : refuser de prendre part à la fête de l’unité induit un message que tout un chacun peut décrypter.

1-14- Il y a un « tribalisme d’Etat » au Cameroun. 

Faux. Cette fantasmagorie ne s’appuie sur aucun fait précis. Le décryptage systématique et immanent du texte politique camerounais dément cette allégation. Et que dire de cette savoureuse contradiction ? Dans la liste des beaux paysages du Cameroun, que M. Kamto invite le Chef de l’Etat à visiter, ne figure sur aucun site du Littoral, du Centre, de l’Est ou du Sud. Le Cameroun se réduit à 6 régions ?

1-15- « M. Biya a fondé son pouvoir sur la division des Camerounais ».

Décodage : il s’agit d’une logique manichéenne. Cette assertion n’est fondée sur aucun fait irréfutable. Le Président Paul BIYA est, chacun le sait, un rassembleur qui ne prône ni ne pratique aucune discrimination ethnique, religieuse, sociologique, linguistique ou politique dans la gestion de l’Etat.

1-16- Paul BIYA pratique un « nationalisme étriqué, raciste et xénophobe… le patriotisme n’est et ne saurait être ni un racisme, ni une xénophobie ». Faux.

 

Les épithètes « raciste » et « xénophobe » sont inappropriées dans le système politique biyaien. L’adjectif « raciste » est un dérivé lexical du substantif « race ». Il existe une race noire, une race blanche, une race jaune, une race rouge, nous apprennent les anthropologues. Le Président Paul BIYA a-t-il frappé d’ostracisme l’une de ces races ? Je ne le sache guère. Aucun fait ne le démontre.

Et quid de l’épithète « xénophobe », qui vient du grec « xenos » = (étranger) et de « phobos » = effroi, peur, haine ? Aucun fait objectif ne démontre que le Président Paul BIYA encourage ou pratique la haine des étrangers. Au contraire, l’humanisme et la justice sociale qui constituent les fondements inoxydables de sa politique sociétale excluent toute discrimination, de quelque nature que ce soit. Qui plus est, ni la race, ni l’ethnie, ni la religion, ni la langue (officielle ou pas) ne constituent des critères dirimants de clivage politique, pour le Président Paul BIYA.

Monsieur Kamto assimilerait-il les ressortissants de certaines régions ou ethnies du Cameroun à des « étrangers ». Je ne le crois pas. Mais, l’épithète choisie (xénophobe) pourrait, le cas échéant, prêter à confusion et ravaler le Pr Kamto au rang de contempteur de la sémantique.
J’aurais pu décoder le texte de M. Kamto jusque dans les moindres détails lexicaux, notionnels et techniques pour exhumer son essence aporique. Mais, passons à la deuxième articulation de mon décryptage textuel.

 

II- Monsieur Kamto : vision ou dérision ?

 

Nonobstant ma bonne volonté, je n’ai répertorié aucune idée neuve dans « La lettre de Maurice Kamto aux Camerounais ». Je l’ai lue et relue, avec d’autant plus de méticulosité que M. Kamto est un collègue, universitaire qui, en principe, sait de quoi il parle. Ma moisson a été proche de zéro. Suis-je de mauvaise foi ? Suis-je obnubilé par nos divergences politiques (MRC-RDPC) ? Point du tout. Je vais démontrer la pertinence de mon point de vue avec l’appui des faits.

Lisez minutieusement, avec moi, cette Lettre. Vous verrez que la vision du monde est sous-tendue par un mot (« Renaissance ») qui est du même champ lexical que « Renouveau » : le même préfixe (« re »), un radical qui participe du même champ sémantique latin (nascere = naître, pour renaissance et nocellus, c’est-à-dire « qui existe ou qui est connu depuis peu, exactement comme celui qui « nait »). 

Chronologiquement, le Renouveau étant antérieur à la Renaissance, ce dernier concept n’apporte donc rien de « nouveau » (novellus) au Renouveau. A moins que son auteur ne veuille renouveler le Renouveau, ce que fait déjà, de fort belle manière, le Président Paul BIYA, au quotidien.
Le thème structurateur étant été élucidé et évacué, quid de la vision du monde ? Là aussi, rien de « nouveau » (aucune renaissance).

 

Pourquoi ? La « Lettre » se réapproprie les mots-clés et les mots-thèmes déjà mis en valeur par le deuxième président de la République du Cameroun depuis le 6 novembre 1982 : « mobilisation », « rassemblement », « justice sociale », « combat contre le tribalisme et tous les facteurs de division », « jeu démocratique apaisé » (expression qui entretient un rapport d’association lexicale avec « la démocratie apaisée et de rassemblement » chère au Président Paul BIYA, « adhésion populaire au pouvoir », « combat politique qui n’est ni le combat d’un individu, ni d’un parti politique, ni d’une ethnie, ni d’une région, ni des Anglophones, ni des Francophones etc. ».

 

Depuis le 6 novembre 1982, le Chef de l’Etat a fait de ces expressions et de bien d’autres (comme l’intégration nationale, le vivre ensemble etc.), les leitmotive de sa vision politique. Et il passe de la parole aux actes, dans tous les domaines. Il a une belle formule holistique qui résume cette pensée : « Avec tous et pour tous » (1991).

Je n’ai retiré de la logorrhée de M. Kamto aucune idée neuve, aucune vision novatrice du monde. Qui pis est, j’ai retrouvé des mots-clés et des mots-thèmes appartenant au registre lexical du Président Paul BIYA, dont il fut, le ministre délégué auprès du Vice-PM Amadou Ali, pendant sept ans (08 décembre 2004-30 novembre 2011). Ceci pourrait (peut-être) expliquer cela. 

Du reste, le décodage de l’étymologie latine le démontre aisément : le radical du mot renaissance vient du verbe « nascere » (naître) ; le préfixe « re » dénote la répétition ; la désinence « ance » est, tout simplement euphonique. Signification : « naître de nouveau ». Advienne que l’on prenne le terme « Renouveau » (inauguré par M. Paul BIYA en 1982), on retrouve le même « sème » (unité de sens) : « nouveau » (« novellus ») avec le même préfixe « re ».

 

Quelle leçon tirer du décryptage de l’empire des signes de M. Kamto ?

 

Le texte de l’universitaire Kamto, doublé d’un juriste connu et reconnu, est anachronique, obsolète et mimétique. Sa vision politique est une dérision, voire un erzats. Une « renaissance » suppose un renouvellement substantiel et historique de la pensée, des idées, du langage, à l’instar du 16ème siècle français qui préfigurait le classicisme, puis le siècle des Lumières, le romantisme, le Parnasse, le réalisme, le symbolisme, le surréalisme etc. M. Kamto gagnerait donc à explorer de nouvelles clairières pour réaliser son rêve : annihiler le Renouveau. Pour le moment, nous sommes en présence d’une aporie.

 

Et ce ne sont pas les « marches » projetées qui matérialiseront une véritable « renaissance ». Qu’il relise Ronsard, Rabelais ou Du Bellay. Eux, ils savaient ce qu’est la Renaissance, la Renaissance n’est ni une dégénérescence, ni une déliquescence. Déliquescence logique, (Aristote), déliquescence actancielle, (la traçabilité des actes), déliquescence idéologique (le renouvellement de la pensée). Je renvoie donc M. le Pr Kamto à ses chères études juridiques, politiques et à ses Humanités gréco-latines ».'

 

Pr Jacques FAME NDONGO 

Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur,

Membre du Bureau Politique du RDPC 

Secrétaire à la Communication.

L’équipe Camerounaise de Football féminin est arrivée ce jeudi  matin en Espagne pour la dernière phase  de  sa préparation pour le mondial Féminin, France 2019.

 

Le sélectionneur de l’équipe nationale de Football Féminin, Alain Djeumfa et ses protégées sont arrivés en Espagne ce jeudi 16 mai 2019 dans la matinée. C’est dans ce pays européen, que les Lionnes Indomptables vont boucler leur stage préparatoire pour la Coupe du Monde féminine France 2019.

La sélection camerounaise affrontera, vendredi prochain, la sélection espagnole, l’une des nations les mieux classées au monde,  dans le cadre d’un match amical. Cette rencontre de rodage permettra à Gabrielle Aboudi Onguene et ses coéquipières, d’évaluer leur niveau avant leur départ pour la France. Après plusieurs mois d’entrainement au Cameroun, c’est la première occasion pour les Camerounaises de mettre en application  les acquis des différents regroupements effectués au Centre d'excellence de la CAF à Mbankomo, à Yaoundé, depuis leur participation au tournoi amical international de Chine.

 

Ce face à face entre le Cameroun et l’Espagne, est également l’opportunité pour le sélectionneur camerounais de jauger le niveau réel de chaque joueuse et d’expérimenter le schéma  préférentiel de jeu par rapport aux futurs adversaires des Lionnes.

Durant leur  séjour en Espagne, le technicien camerounais va  palier aux insuffisances et manquements de son groupe, afin de disposer d’une équipe prête pour la phase finale. La liste définitive des Lionnes sera connue au terme de ce stage. Logé dans le groupe E, le  Cameroun affrontera à la phase de groupes, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin contre le Canada. La Coupe du monde féminine se déroulera  du 7 juin au 7 juillet 2019.

 

Marie MGUE

Le commandant du Bataillon d’intervention rapide (BIR) zone Kribi, le lieutenant-colonel John Williams Njock et ses éléments sont allés le 03 mai dernier à la rencontre des populations des cinq groupements de la zone côtière de Kribi.

 

La joie et l’émotion étaient au rendez-vous au village Lobé. Cette localité de l’arrondissement de Kribi 1er dans le département de l’Océan, région du Sud, s’est transformée en une base militaire pendant quelques minutes.

 

Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, le BIR est allé parler de développement socio-économique aux peuples Batanga et Mabéa. « Les commandos ne sont pas venus les mains vides. Ils ont apporté des tonnes de riz, de farine, une centaine de sacs de sel, des brouettes, des machettes, des limes, une cinquantaine de filets de pêche, des paquets de flotteurs et une dizaine de moteurs hors-bords complets de 15 chevaux », indique le journal.

Au nom du général de brigade, conseiller technique à la présidence de la République du Cameroun, le BIR zone Kribi, a voulu par ce geste, « renforcer son amitié avec les communautés riveraines. Une occasion de dire aux populations que cette force d’élite a aussi un visage humanitaire. Une autre forme du vivre ensemble », lit-on.

 

« Merci pour tout ce que vous faites pour nous », a dit Sa majesté Thomas Mvoubia, porte-parole des chefs des groupements de la zone côtière de Kribi. Le BIR zone Kribi depuis sa création en 2013 est toujours au service de la Nation. Au-delà de ses missions traditionnelles, la force, dans ses actions civilo-militaires, accompagne les populations de Kribi dans divers secteurs : la santé, l’éducation et le développement des villages, entre autres.

 

« Il est question pour nous, de consolider le lien armée-nation », fait savoir le lieutenant-colonel John Williams Njock, commandant le BIR zone Kribi. Ces actions philanthropiques du BIR visent à soutenir le vivre ensemble et à traduire dans les faits concrets le lien armée-nation. « Le BIR choisit d’agir par la protection des populations et par le soutien sur le plan socio-économique, de la santé, l’éducation pour montrer qu’il est une force complète », a ajouté le lieutenant-colonel John Williams Njock.

Plusieurs fois, on a vu les éléments du Bataillon venir au secours des automobilistes en panne sur le tronçon Campo-Kribi. Des gestes que le préfet de l’Océan a salués. Antoine Bisaga, présent à la cérémonie, a demandé aux chefs traditionnels de veiller au bon usage du matériel reçu.

 

Otric N.

Le très célèbre avocat au barreau du Cameroun et défenseur acharné des causes des défavorisés a rendu l’âme hier en Inde où il est allé subir une opération médicale.

 
 
Maître Célestin Kengoum est passé de vie à trépas le matin de ce jeudi 16 Mai 2019 en Inde. Il s’y était rendu dernier pour se faire opérer d’un mal aigu de ventre qui le tenaillait depuis quelques temps. L’ancien major du lycée d’Edéa en 1982, était un chrétien pratiquant. Son inclinaison d’homme de foi déteignait sur ses activités professionnelles et médiatiques. 
Maître Célestin Kengoum était avocat au barreau du Cameroun, Docteur en Droit de la sécurité internationale et de la défense, avocat à la cour commune d’arbitrage. Arbitre, conciliateur et réconciliateur, Me Célestin Kengoum intègre le barreau du Cameroun en 1987. 
 
Le grand habitué des plateaux de télévision s’en est allé. Il n’apparaîtra plus sur ces plateaux où il venait régulièrement défendre les causes citoyennes. L’un de ses derniers combats médiatiques aura été la mafia qui a entouré l’échec de l’organisation de Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football. Mais avant, il avait donné sa position sur la crise anglophone, l’affaire Monique Koumatekel. Très présent sur les réseaux sociaux, Me Célestin Kengoum savait saisir toutes les occasions pour dire son opinion sur la marche de la société.
 
Sa dernière publication date du 05 mai 2019. L’avocat rendait alors hommage à un grand homme d’église qui venait de s’éteindre. Il disait « Dans un environnement pollué de politique, une voix apportait régulièrement la fraîcheur vivifiante de l’Evangile sur les réseaux sociaux. Elle s’est éteinte. Que le Seigneur Jésus Christ reçoive l’âme de Bishop Yves Libai, et mes sincères condoléances à sa famille biologique et à ses ouailles ». Un message qu’on adressera mots pour mots à ce célèbre avocat qui vient de nous quitter.
 
C’est un concert de messages de condoléances qui sont adressées depuis l’annonce de ce départ qui surprend plus d’un. Parmi ces hommages, celui de plusieurs hommes de médias qui l’ont régulièrement eu comme invité sur différents plateaux.
« Je rends un hommage appuyé à la mémoire de Me Célestin Kengoum. Le célèbre avocat qui nous a plusieurs fois honorés, nous a quitté ce matin. Profonde compassion à la famille éprouvée  » lui a rendu hommage le présentateur de l’émission ENTRETIEN AVEC… sur STV, Dipita Tongo.
Adieu l’artiste …
 
Stéphane Nzesseu

Hier, 15 mai 2019, le Cameroun s’est joint au reste du monde pour célébrer la 25e édition de la Journée internationale de la famille. A l’occasion, Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la femme et de la Famille (Minproff) est montée au créneau. Au cours d’une déclaration le Minproff a aussi invité à la culture de la paix.

« La famille est le socle de la société, l’espace sûr qui garantit l’épanouissement des individus, mais aussi le creuset du développement de la Nation toute entière. Et si jamais des valeurs de solidarité, d’entente, d’entraide, d’unité et de paix n’y sont pas inculquées aux différents membres, il est difficile pour la société ou encore l’Etat de le faire. D’où l’importance du rôle de la famille dans chaque pays », commente Cameroon Tribune.

C’est sans aucun doute pour cette raison et bien d’autres qu’au cours d’une déclaration hier à Yaoundé, le ministre a appelé les familles à retourner aux valeurs qui les promeuvent et les protègent. « Il est important aujourd’hui de cultiver la paix dans nos familles, de réinstaurer le dialogue et la communication entre les membres. Mais aussi d’inculquer la tolérance et le vivre ensemble harmonieux, gages d’une société émergente et d’un développement durable », a martelé madame le ministre.

Tout en appelant chaque Camerounais à répondre favorablement à l’appel lancé par le président de la République qui disait le 31 décembre 2018, lors de son message à la Nation : « En ces temps difficiles, croyez-mois, je consacre toute ma force et toute mon expérience au service de la paix, de l’unité et du progrès de notre cher et beau pays. Je compte sur chacun de vous pour m’y aider ».

Le ministère, lui, jouera sa partition. Promesse du ministre Marie Thérèse Abena Ondoa. Elle fait savoir que dans le cadre de son programme « Développement de la famille et protection des droits de l’enfant », le département ministériel dont elle a la charge va poursuivre les actions susceptibles de concourir à la stabilité et à l’harmonie au sein des familles.

Ce programme a, entre autres au menu, l’intensification de l’éducation prénuptiale, l’accompagnement psychosocial des familles, la prévention des violences conjugales et l’aide aux familles en détresse. Le souhait du ministre est que les familles camerounaises soient de véritables havres de paix. Cette 25e édition de la Journée de la famille était célébrée sous le thème : « Familles camerounaises face aux crises sociopolitiques : défis et perspectives. »

Proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution du 20 septembre 1993, cette journée est une manifestation qui reflète l'importance que la communauté internationale attache à la famille, cellule de base de la société, ainsi que l'intérêt qu'elle porte à la situation des familles dans le monde. Et inciter les gouvernements à faire porter leurs efforts sur la politique familiale.

La Journée internationale des familles est une occasion de mieux faire comprendre les problèmes que connaissent les familles et stimuler les initiatives appropriées. Elle pourrait devenir un facteur de mobilisation puissant dans tous les pays qui cherchent à apporter une réponse aux problèmes qui se posent aux familles de chaque société. La Journée internationale des familles offre également l'occasion de mettre en relief la solidarité qui unit les familles dans leur recherche d'une meilleure qualité de vie.

 

Otric N.

C’est à la mosquée centrale de la commune de Mfou que tout s’est déroulé. Imam et fidèles musulmans ont répondu présent à la traditionnelle cérémonie de remise de dons offerts par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, à la communauté musulmane de la Mefou-et Afamba en ce mois de jeûne du Ramadan.

Selon Cameroon Tribune, l’esplanade de cette mosquée était pleine de denrées alimentaires. 15 sacs de riz, 30 sacs de farine, 12 sacs de sucre, 20 cartons  d’huile, 20 cartons de pâtes alimentaires, 25 cartons de biscuits, 1 bœuf et une enveloppe d’un million de FCFA. Assez pour soutenir en prière et communier avec les 10 mosquées que compte le département.

Pour le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana, cet acte est un signe de solidarité et d’unité : « Les Camerounais de toute obédience, de tous les horizons, et ceux de la Mefou-et-Afamba sont chez eux. Cette cérémonie est la traduction de cette harmonie qui règne dans le département, de cette mise en œuvre du vivre ensemble qui n’est pas simplement une prescription dans le vide, mais qui correspond à une réalité. Il s’agit aussi d’envoyer un message à l’intention de nos compatriotes qui devraient réfléchir par deux fois face aux fauteurs de troubles qui sont jaloux du vivre-ensemble, de ce que notre pays avance », a confié Luc Magloire Mbarga Atangana.

Face à cette grande générosité, l’Imam Mohamed Awal, coordonnateur départemental des Affaires islamiques pour la Mefou-et-Afamba, en remerciant, le ministre, l’a rassuré des prières envoyées vers Dieu, celles-là qui contribuent à la consolidation de la paix au Cameroun.

« Un seul bienfait est multiplié par 700 et remis à la personne qui donne (…) Des prières spécifiques sont organisées au cours de ce mois pour demander à Allah de maintenir notre pays dans la paix, d’instaurer la sécurité où elle est menacée et de maintenir la paix où elle règne déjà ».

Luc Magloire Mbarga Atangana, en clôturant la cérémonie, les a exhortés à ne pas simplement prier pour le Cameroun mais aussi et surtout d’intercéder pour les dirigeants du pays.

Mois de tous les espoirs pour la communauté musulmane, le Ramadan, étymologiquement vient du mot Ramdah, la période des canicules, parce que le ramadan arrivait toujours en cette période dans la péninsule arabique. C’est donc une période de pénitence et d’abstinence, période de très grandes adorations au cours de laquelle, la récompense d’Allah est multipliée.

C’est cette grande période qu’Allah a réservé pour affranchir beaucoup de fidèles de l’enfer, beaucoup de pécheurs, et pendant cette période les portes du paradis dit-on sont grandement ouvertes. De l’avis des hommes de Dieu rencontrés, la conduite à tenir pour le mois du Ramadan, c’est d’abord la repentance.

Il faut accentuer la prière et vivre dans l’harmonie avec son entourage pour bénéficier des biens faits d’Allah. La lecture du saint coran est vivement recommandée. Tout musulman qui a déjà atteint l’âge majeur ou l’âge de la puberté est appelé à jeûner. Exception faite de la femme enceinte ou celle qui allaite un bébé et qui ne peut pas jeûner, des personnes du 3e âge ne pouvant plus supporter la famine.

 

Otric N.

La coupure du ruban symbolisant l’ouverture du site s’est déroulée ce matin, à l’esplanade du palais polyvalent des sports, en présence de nombreuses personnalités

 

Le village de l’unité est désormais une institution organisée dans toutes les localités du Cameroun et qui s’intègre parfaitement dans le vaste programme mis en place par le gouvernement, pour commémorer la fête de l’Unité Nationale. Il s’agit d’un espace qui vise à promouvoir le vivre ensemble harmonieux, à travers les activités de sensibilisation, de formation et de loisir, en faveur de toutes les couches de la société dans un lieu unique de rassemblement des populations. Tout ceci en vue de la mise en exergue des fondements historiques et des potentialités nécessaires à la construction d’un Cameroun uni dans sa diversité, fort, prospère et émergent

 

Cette année, il se déploie en six compartiments :

 

Le Salon des Grandes Opportunités

Il permet aux structures gouvernementales et non gouvernementales de communiquer sur leurs actions et sur les opportunités multiformes qu’elles offrent aux populations. Le salon se présente comme un espace supplémentaire mis à la disposition de la machine gouvernementale, du secteur privé, des organisations de la société civile et des partenaires au développement pour communiquer sur la vision des grandes opportunités du Chef de l’Etat, tout en informant les visiteurs sur toutes les offres à leur portée en matière d’insertion socioéconomique et socioprofessionnelle.

 

La Foire exposition

Il s’agit de promouvoir le vivre ensemble, la créativité et l’unité dans la diversité, à travers l’exposition des produits et des objets caractéristiques des aires culturelles du Cameroun. L’objectif est de valoriser les productions et les expressions des aires culturelles du pays, valoriser la créativité et l’originalité des aires culturelles, créer un cadre d’échange entre les populations desdites aires d’une part et ces populations et le public d’autre part. La foire regroupe des expositions thématiques sur : l’agroalimentaire, l’artisanat, les arts (plastiques, dramatiques), les cosmétiques, l’industrie de l’habillement, la production agropastorale.  

 

La Foire Gastronomique

Le but de cette activité est de promouvoir et renforcer les liens d’unité et du vivre ensemble harmonieux à travers la diversité de l’art culinaire camerounais, valoriser la diversité et la richesse culinaires des 04 aires culturelles des dix régions du Cameroun, faire découvrir et déguster les mets 7 traditionnels des 04 aires culturelles des dix régions du Cameroun et restaurer sur place et à moindre coût les participants et visiteurs du village.

 

Les Echanges Socio-éducatifs

Il est question ici d’imprégner les visiteurs du village de la force intégratrice de l’histoire du Cameroun, facteur d’une culture et d’une citoyenneté commune qui doivent se construire à travers le bilinguisme, la démocratie, la laïcité ouverte, les libertés, l’approche genre, le respect des institutions, symboles et emblèmes de la République. Tout ce qui tend à favoriser un vivre ensemble harmonieux. L’objectif est de mener une réflexion sur le vivre ensemble en tant que modèle de société, favorable au développement d’une nation camerounaise pluriculturelle, unie, prospère et émergent. Les domaines d’activités des échanges socio-éducatifs : - Conférence-débat - Table ronde - Causerie éducative

  

Les Activités Socio-Culturelles

Cette activité vise la promotion du vivre ensemble et l’unité dans la diversité, à travers un ensemble de spectacle mettant en exergue les différentes aires culturelles du Cameroun. L’apothéose est un spectacle exaltant l’harmonie et la richesse culturelle de notre pays. Il s’agit de mettre en lumière des scènes de vie valorisant les aires culturelles de nos dix régions dans ce qu’elles ont de représentatif dans leurs cultures respectives, au moyen des contes, chants, théâtre et danse, exalter les expressions chorégraphiques des différentes aires culturelles en veillant à la représentativité des diverses spécificités de chaque aire et présenter l’art musical des différentes aires culturelles par la prestation des vedettes.

 

Les Activités de promotion de l’engagement volontaire

Les activités de promotion de l’engagement volontaire se subdivisent en opération Village propre et en volontariat vigilance et sécurité. L’objectif est de promouvoir la participation des populations et des jeunes aux activités d’intérêt général. La forte pluie qui s’abat depuis le matin, dans la ville aux sept collines n’a pas constitué un frein pour les populations des sept arrondissements du département du Mfoundi, qui ont commencé la journée par la marche de l’Unité. Jusqu’au 20 Mai, c’est à des moments festifs que les camerounais, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, sont conviés afin de célébrer ce pays, riche dans tout ce qui le caractérise.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01