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Chaque campagne est porteuse de ses surprises en matière d'affiches sauvages. Pourtant, c'est une infraction au code de l'environnement dont l'unique mérite se situe au niveau des noms et des visages placardés sur tous les murs.

 

Les travailleuses au sein de l'atelier Cergy-Pontoise estiment que lors d'une campagne, les affiches sont permises, mais à des endroits précis comme sur des colonnes publiques ou sur des panneaux électriques. Une idée que partage Mathieu Bouda, un militant de la République en Marche (LREM), qui vient d'ailleurs de recevoir des nouvelles affiches qui portent l'effigie du Président Macron. L'objectif de ce jeune, suppléant du député Aurélien Taché, la journée, réussir à faire coller un maximum d'affiches. Il indique qu'il s'agit d'un collage tout à fait autorisé. Pour lui, " chacun est libre d'y afficher ce qu'il veut. Bref, ici tout est en règle". 

 

Pour la quasi-totalité des Macronistes en situation d'infraction due aux affiches sauvages, une fois la nuit tombée, c'est une autre histoire qui s'ouvre. Les jeunes avec Macron (JAM) font leur sortie dans la capitale. Le nom du code de l'opération est TAC qui renvoie à Tractage, apéro, collage. Mais des affiches sauvages apposées sur des barrières de chantier sont observées. L'un des participants à ce genre d'affiches explique pour légitimer son action, " c'est pour un festival de musique". Il va par ailleurs, insister en disant qu'il colle uniquement sur les endroits où une affiche a été posée, et s'engage à tout décoller la fin de la campagne dès dimanche.

 

Innocent D H

Stéphane Eyock est membre de la Société Civile et, passionné par l’agriculture. Depuis quelques années, il s’est installé dans la région de l’Est Cameroun. Une région qu’on dit attaqué par des terroristes.

 

 Alors que retentissent sur l’ensemble du triangle national, les cloches de la célébration de la fête de l’Unité Nationale, il a accepté de répondre aux questions de l’Agence Cameroun Presse.

 

-         Le Cameroun célèbre ce jour, la 47ème édition de la fête Nationale de l’Unité. D’après vous, peut–on parler d’Unité en cette année ?

Je tiens déjà à vous remercier de l’opportunité que j’ai de m’exprimer en ce jour solennel dans notre pays. Par rapport à votre question, je pense qu’au-delà de l’actualité ambiante, il est difficile de rester indifférent et de penser qu’il y’a unité, dès lors qu’une partie de la population, fut – elle minime parle de « sécession »

 

-         « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l’émergence ». C’est le thème choisi pour commémorer la célébration de cette année. A quoi peut –il renvoyer d’après vous ?

Le Cameroun a toujours été reconnu et, à juste titre comme l’«Afrique en miniature »et, au vu de notre richesse culturelle, il est bon de voir dans cette grande  diversité, une richesse. Et, si unis nous sommes, cela devient un puissant levier pour affronter tous les défis et ainsi travailler tous ensembles pour le développement de notre pays.

 

-         Le Cameroun vit en ce moment, des problèmes d’ordre sécuritaire et la région de l’Est dans laquelle vous résidez est citée parmi celles qui sont touchées. Votre avis sur la question

Nous sommes en effet confrontés à des problèmes d’ordre sécuritaire au regard de notre proximité avec certains pays dont nous déplorons l’instabilité. Et, en dehors de la porosité des frontières, il y’a cette hospitalité qui est notre marque de fabrique. Ce qui favorise aisément l’installation de tous et, malheureusement aussi des hommes mal intentionnés. La situation peut dès lors devenir inquiétante mais, fort heureusement, les autorités veillent.

 

-         Peut – on affirmer que dans cette partie du Cameroun, les populations ne partagent pas le vivre ensemble ?

Comme je l’ai relevé plus haut, le Cameroun est un pays hospitalier et ici, plus qu’ailleurs, cela se vérifie. Toutes les tribus se côtoient et vivent en parfaite harmonie.  

 

-         Pensez vous que le fait d’accueillir les réfugiés peut favoriser et mettre à mal l’Unité du Cameroun, à travers sa diversité comme le révèle thème ?

Chaque fois que quelqu’un est dans le besoin, i faut lui venir en aide, sans tenir compte de sa région, de son pays d’origine. Ceux qui ont trouvé refuge ici n’ont pas toujours choisi de quitter leur pays aussi, devons nous les aider. Et, lorsqu’ils respectent les lois, cela ne saurait mettre à mal, à mon humble avis bien sûr, l’Unité de notre pays.

 

-         Nous ne pouvons parler de l’Unité sans évoquer les questions sécuritaires dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Que pensez – vous de la démarche du gouvernement ? Je veux ici faire allusion à la descente du premier ministre dans cette zone ?

Vous savez, je ne m’intéresse pas véritablement à la politique. Toutefois, je suis sensible à ce que vivent nos frères et sœurs de ces régions. Et, toute initiative qui peut mettre fin à cette guerre est à saluer. Chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu. Nous devons y veiller et la préserver.

 

-         Pensez vous que la descente de Joseph Dion Ngute était juste du folklore, comme l’ont souligné certains ?

Négatif. C’est déjà quelque chose et, il incombe à l’Etat de trouver de trouver une solution à cette crise, d’où la démarche du Premier ministre. Nous prions qu’il y’ait une bonne voie de sortie.

 

-         Certains acteurs de la scène politique camerounaise se proposent comme médiateurs pour trouver des solutions à cette crise. Quelles sont les propositions que vous pouvez leur faire ?

Je ne pense pas être à même de leur donner des idées car en se portant médiateur, ils ont une idée bien précise de ce qu’il faut faire pour que la paix revienne dans ces régions en crise. Mais, si chacun pouvait mettre l’Homme au centre de ses préoccupations, peu d’actions comme celles que nous déplorons se poseraient dans ce monde.

 

-         A l’Est, notamment à Dimako, vous faites face à quelques difficultés. Je pense aux coupures intempestives d’énergie électrique. Vouez vous vous prononcer sur la question ?

Je crois que depuis des années, il est de notoriété publique que la région de l’Est connait de grosses difficultés en ce qui concerne l’énergie. Chacun cherche à trouver des solutions et, nous espérons qu’avec le barrage de Lom Pangar, le problème sera complètement résolu.

 

-         Un message ? Et à qui ?

Qui n’aimerait pas vivre dans un pays de paix ? Si  cela devenait une réalité au Cameroun, ce serait déjà ça. A chacun de jouer sa partition, à la place que Dieu lui a donné et, tout ira pour le mieux.

 

Entretien réalisé par Nicole Ricci Minyem

Moment de partage et de célébration du vivre-ensemble harmonieux, la fête nationale de l’unité célébrée le 20 mai de chaque année, va au-delà de toutes les politiques, ethnies ou religions.

 

La fête nationale constitue un moment de grande communion entre les Camerounais de toutes les couches sociales. Tout commence le 20 mai 1972, lorsque le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo organise un référendum. Objectif : mettre fin au système fédéral en vigueur jusqu’à cette époque. Ainsi, le référendum fut largement gagné et le 20 mai devint la fête nationale d’un Cameroun qui s’appellera désormais « République Unie du Cameroun ».

 

Pour les Camerounais, ce moment de communion qui rassemble toutes les catégories dans les dix régions, vise à : Commémorer la République du Cameroun, Célébrer la paix, Magnifier la réunification du Cameroun anglophone et du Cameroun francophone, Exalter le caractère indivisible de la République du Cameroun.

 

Ce lundi 20 mai 2019, le pays vibre au rythme de cette fête nationale sur toute l’étendue du territoire. À Yaoundé, la capitale, la réception des Camerounais d’horizons divers au palais de l’Unité marquera le clou de l’événement après la grande parade du défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai. Une cérémonie présidée par le chef de l’État, Paul Biya.

 

Malgré la situation sécuritaire toujours préoccupante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la 47e édition de la fête nationale du Cameroun se célèbre dans un contexte marqué par une décrispation et de l’espoir suscités par les descentes du Premier ministre, chef du gouvernement, dans les deux régions affectées par la crise socio-politique.

 

Dépêché par le chef de l’Etat pour délivrer le message de paix, écouter et recueillir les opinions des forces vives de ces deux régions, Joseph Dion Ngute s’est ouvert et a donné la parole à toutes les couches socio-professionnelles et socio-politiques des deux régions.

 

Pour un bon déroulement des différentes parades à travers le pays, les autorités en charge de la sécurité ont pris des mesures adéquates. Au ministère de la Défense, c’est tout le gratin des forces de sécurité camerounaises qui s’est récemment retrouvé autour du patron des lieux, Joseph Beti Assomo, pour évaluer la situation sécuritaire dans le pays et à l’extérieur.

 

Du côté de la police, une source renseigne qu’une batterie de mesures a été prise, en tenant compte des nouvelles menaces ; Martin Mbarga Nguele était au four et au moulin… Du côté de la gendarmerie, les patrouilles mobiles se sont intensifiées en région pour assurer la tranquillité des populations. Galax Yves Landry Etoga a donné des instructions particulières pour que la sécurité dans les zones à forte tension soit renforcée.

 

Otric N.

Les Championnes d’Afrique en titre affronteront entre autres, la Russie, la Serbie, championne du monde,  le Japon, pays hôte de la Coupe du monde de volleyball féminin 2019.

 

Le Cameroun fait partie des 12 meilleures sélections du monde du volleyball féminin sélectionnées par la Fédération internationale de volleyball (Fivb)  qui participeront à la Coupe du monde de cette discipline sportive. Première équipe africaine dans le dernier classement de la Fivb, et 17e au classement mondial, l’équipe nationale camerounaise et le Kenya, sont les deux ambassadeurs du continent africain à cette compétition mondiale qui se déroulera du 14 au 29 septembre 2019 au Japon.

 

La Fivb a récemment dévoilé les différents adversaires du Cameroun. Les Champion d’Afrique livreront au total 11 matchs durant ce  tournoi, avec des adversaires diversifiés, parmi lesquels les leaders  de la discipline au monde. Les filles de Jean René Akono entameront la compétition le 14 septembre 2019 dans la ville de Yokohama par un duel contre la Russie, la 5e équipe au monde. Le lendemain, les Lionnes défieront la deuxième nation mondiale, la Chine. Cette première étape du tournoi sera clôturée par le duel Cameroun vs République Dominicaine.

 

Après une journée de répit,   les Lionnes débuteront la deuxième étape de cette Coupe du monde, le 18 septembre. Elles affronteront respectivement  le pays hôte, le Japon et la Corée du Sud dans cette étape. Dans les deux dernières phases,  la sélection camerounaise  sera opposée à six nations, entre autres, le champion du monde, la Serbie, le 23 septembre, l’Argentine, les Etats-Unis, le Brésil. Le dernier duel du Cameroun à ce mondial japonais sera un derby continental  qui opposera le Champion au  vice-champion  d’Afrique du volleyball dames.

 

Les Lionnes du volleyball ont obtenu leur première qualification pour  ce mondial, grâce à leurs performances au cours de ces dernières années, à en croire la Fédération camerounaise du volleyball (Fecavolley). « C’est le classement du Cameroun, au ranking mondial, qui a été l’élément fondamental, du choix de la FIVB pour octroyer deux tickets directs pour la  Coupe du monde », souligne la Fecavolley. Les Lionnes qui préparent les éliminatoires de la Can 2019, retourneront  au Japon un an après le 18e  championnat du monde et moins de 12 mois avant les Jeux Olympiques de Tokyo.

 

Il faut relever  que la Coupe du monde de volley est différente du championnat du monde. La participation au championnat du monde s’effectue à la suite d’un tournoi qualificatif alors que la Coupe du monde regroupe les 12 meilleures sélections invitées par la FIVB, sur la base de leurs performances.

 

Marie MGUE

Cette 47e édition de la fête nationale de l’unité se déroule dans un contexte de deuil national. Dans le Nord Ouest, le Sud Ouest, à Maroua dans l’Extrême Nord du pays, c’est la consternation. De nombreuses familles sont dans les larmes.

 
Plutôt qu’une fête, on devrait certainement être dans une journée de deuil national. Tellement les morts sont nombreux. Selon International Crisis Group, on est à près de 2000 morts dans le seul cadre de la crise anglophone, après 20 mois de crises seulement. Dans d’autres démocraties, il n’en faut pas autant pour que la nation toute entière soit éprise de compassion, que le Chef de l’Etat en personne descende au chevet des familles des civils et des militaires tombés durant le conflit. Mais au Cameroun, le Président de la République reste « ZEN » malgré à l’acuité de la crise.
 
Ils sont plus de 350 000 camerounais qui n’ont plus de toit où dormir, qui sont pour certains réfugiés dans des forêts hostiles livrés à la merci de la nature, et ramené à la nécessité de vivre de la chasse et de la cueillette pour survivre. Aucun camp de refuge en interne pour accueillir les déplacés de guerre. Des camerounais abandonnés à eux-mêmes par les dirigeants de l’Etat central. Des dirigeants qui tiennent des discours de réconciliation en demandant aux populations de déposer des armes, or à côté, rien n’est fait pour encadrer ceux qui ont fui les conflits et sont en villégiatures dans leur propre pays.
 
Comme si cela ne suffisait pas, une autres série de tensions est venu davantage assombrir le tableau de l’unité nationale. Notamment, les affrontements d’Obala qui ont mis aux prises il y a quelques semaines les communautés autochtones de la ville et les membres de la communauté Haoussa vivant dans la contrée. C’est avec machettes et poignards que des camerounais se sont fait face en l’espace de 48 heures. Des morts et des blessés graves sur le carreau. 
 
Après Obala, c’est la ville d’Okola qui la veille du 20 Mai a vu ses habitants se mettre en colère contre les autorités de la ville. Résultat des courses de nombreux bâtiments administratifs incendiés ainsi que la tribune qui devait servir pour la fête de ce jour. Conséquence, il n’y aura pas fête à Okola ce 20 Mai 2019. Toujours sur ce tableau noir de l’unité nationale, alors que les pontes du régime et ceux qui en tirent un quelconque bénéfice s’apprêtent à célébrer et à sabler du champagne dans un contexte aussi funeste, une grenade vient arracher la vie de plusieurs camerounais au lieu dit pont Vert à Maroua. Encore des familles endeuillées.
Décidément cette fête de l’unité nationale a un goût amer. De quoi dire comme quelques uns … « Bon deuil de l’Unité nationale ».
 
Stéphane Nzesseu

Ils se sont levés ce matin, pour vaquer à leurs occupations, celles de tous les jours. Ressemblant à des personnes peu préoccupées, par la commémoration de la fête de l’Unité Nationale.  Et pourtant !!!

 

La fête nationale de l'Unité qui se célèbre ce lundi sur l'ensemble du territoire national semble ne pas intéresser tous les citoyens camerounais. Cet événement qui est pourtant à sa 47ème édition devait pouvoir susciter un enthousiasme à incontestable chez tous les camerounais. Les raisons pour lesquelles les uns et les autres semblent désintéressés quant à toutes les activités liées à cette journée sont divers. Ci-dessous, quelques avis de citoyens résidant dans la ville de Yaoundé ce lundi matin, répondant à la question de savoir à quoi renvoie la célébration de l'Unité nationale au Cameroun.

 

 

Isaïe

C’est coutumier pour le Cameroun. C’est normal pour nous de fêter même si personnellement, je suis en difficulté. Des difficultés que je me refuse de révéler devant votre micro, j’aimerais néanmoins dire quelque chose par rapport à la crise qui se vit dans les régions du Nord et du Sud Ouest. J’ai salué la démarche du premier ministre, c’était le bon moment pour aller rappeler à nos frères, que nous sommes un même comme nous comprenons leur colère.

 

Ghislain

On parle de l’Unité, du vivre ensemble, pour moi c’est ça. Mais, j’aimerais que nous soulignons la différence entre le "vivre ensemble" et le "manger ensemble". Ceux qui ont les moyens, ceux qui dirigent ce pays refusent de partager avec le bas peuple. Je ne saurais vous apporter une réponse satisfaisante lorsque vous me posez la question de savoir pourquoi les camerounais ne mangent pas ensembles. Seuls, ceux qui détiennent le pouvoir dans ce pays, seront à même de vous dire ce qui cause ces barrières. Ils sont en haut et ils ne pensent pas à nous qui sommes en bas. Je veux aussi vous dire que j’ai apprécié la démarche du premier ministre la semaine dernière. Nous sommes unis, il est allé auprès de ses frères, je suis fier de lui.    

 

Kamto

Je ne connais pas le thème de célébration retenu cette année mais, je suis très fier de savoir que le Cameroun commémore ce moment. Vous savez, face à ce que nous traversons dans notre pays depuis la fin des élections présidentielles est assez grave. Donc, si nous pouvons surpasser cela et nous souvenir de ce que nous avons de commun, c’est très important. Ce matin, vous constatez qu’i n’ ya pas d’affluence, pas d’embouteillage parce que je suis certain que tout le monde veut prendre un temps d’arrêt pour se souvenir de ce qui est réellement important. C’est en cela que je veux aussi saluer la démarche du gouvernement, du premier ministre qui est allé vers nos frères des zones anglophones. Il leur a montré que ce qui nous uni est plus important que ce qui nous divise.

 

Stéphane

Comme le nom l’indique, cette fête renvoie à l’Unité Nationale. Même si dans le contexte actuel, c’est un peu compliqué de parler d’unité nationale. Normalement, cette fête devrait nous rappeler que nous sommes tous frères, sur l’étendue du territoire. Je veux profiter de votre micro, pour dire à nos frères qui sont en (guerre) que le Cameroun c’est un seul pays, malgré les différentes ethnies. Je regrette cette montée de tribalisme dans les réseaux sociaux. Les gens ont profité des dernières élections pour faire ressortir ça et, à mon humble avis, c’est un problème beaucoup plus important que ce qui se passe dans les régions du Nord et du Sud Ouest. Le gouvernement doit prendre des mesures fortes pour en venir à bout. Selon moi, les choses comme l’équilibre régionale ou alors le remplacement à un poste par un ressortissant du même lieu n’est pas la solution.

 

Alain

Pour moi, cette fête renvoie toujours à la souffrance. Parce qu’il est inadmissible qu’après 47 ans, nous soyons privés d’eau, d’énergie électrique. Je ne sais pas si vous résidez dans ce quartier mais, vous me voyez avec une bassine sur la tête, un jour comme celui-ci. Je parcoure des kilomètres parce que je suis à la recherche de l’eau. Je ne veux même pas alors évoquer l’énergie électrique, là bas même encore c’est pire. Que devons nous dans ce cas fêter, après 47 ans, le manque du strict nécessaire ? Alors que les gens qui ont de l’argent s’enrichissent plus et nous nous sommes de plus en plus pauvres. Non, il n’y’a pas de fête, nous pleurons plutôt notre sort.  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Les Camerounais célèbrent le 47e anniversaire de l’Etat unitaire ce lundi 20 mai. A Yaoundé, le chef de l’Etat, Paul Biya, va présider la parade militaire et le défilé civil au Boulevard du 20 mai.

 

Le Cameroun comme Etat unitaire souffle cette année ses 47 bougies. Cet anniversaire sera célébré ce lundi sur l’ensemble du territoire et dans les missions diplomatiques du Cameroun à travers le monde. A Yaoundé, siège des institutions, la fête de l’Unité connaît toujours une saveur particulière.

 

Comme à l’accoutumée, le président de la République, Paul Biya, chef des forces armées, présidera personnellement les cérémonies prévues au Boulevard du 20 mai et au Palais de l’Unité, en présence des corps constitués nationaux, ceux du corps diplomatique et de nombreux invités spéciaux.

 

Cameroon Tribune rappelle que « Paul Biya dont le mandat vient d’être renouvelé par une écrasante majorité des Camerounais au terme de la présidentielle du 7 octobre 2018, présidera ainsi le premier « 20 mai » de l’ère des « Grandes Opportunités » ».

 

Avant l’arrivée du Chef de l’Etat, il est prévu un office religieux à 6h à la cathédrale Notre Dame des Victoires, située à un jet de pierre du Boulevard du 20 mai, suivi de la mise en place des troupes et des participants au défilé. La grande parade civile et militaire se déroulera entre 11h15 et 13h15 sous le regard des personnalités de la République.

 

Le programme officiel des festivités publié par le Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, indique des animations populaires après le défilé à l’esplanade de chacune des sept sous-préfectures de la ville de Yaoundé avant la réception offerte le soir par le couple présidentiel, Chantal et Paul Biya au Palais de l’Unité.

 

La fête nationale de l’Unité est placée cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans sa marche résolue vers l'émergence ». Ce message apparaît à la fois comme une exhortation à l’unité au moment où le pays est secoué par des velléités sécessionnistes et une exaltation de la diversité linguistique, culturelle et ethnique du Cameroun considérée comme une chance et un atout pour son émergence économique.

 

Des notions chères au Président Biya qui dans un récent message sur Twitter souligne à ses compatriotes qu’au lieu de s’attacher à leurs « différences linguistiques » ils feraient mieux de demeurer des « frères et sœurs, unis pour trouver des solutions concrètes à nos problèmes ».

 

Otric N.

C'était lors de la 38ème et dernière journée de la saison contre le Bétis séville ce dimanche. Le score ayant sanctionné la rencontre est de 0 but contre 2.

 

Après une première partie très disputée marquée par les deux équipes qui vont partir aux vestiaires avec zéro but partout, la seconde partie verra la pressions des madrilènes. Mais, il s'agira plutôt d'une pression irréaliste. La preuve, le Betis Séville va ouvrir la marque à la 61ème minute sur un contre fulgurant.

 

Depuis la moitié de terrain, l'infatigable international argentin Giovani Lo Celso, trouve l'astuce juste en passant le ballon à Guardado qui va faire faiblir la défense du Real, puis contrer à ras le sol vers Loren Moron qui reprend victorieusement au second poteau.

 

Le second but intervient à la 75ème minute grâce à Jesé qui reprend de près un petit centre en retrait sur le flanc gauche dans la surface madrilène. Jesé va ainsi réussir à enfoncer le Réal.

 

Il faut néanmoins reconnaître les interventions magiques du gardien madrilène Keylor Navas sans qui, le Bétis Séville aurait pu saler l'addition. Les merengue qui ne parvenaient plus à entreprendre une moindre opportunité de but.

 

Malgré, les sifflets incessants de leurs publics, Karim Benzema et ses coéquipiers viennent donc de concéder un cinquième revers à domicile en championnat et terminent ainsi 3èmes de la Liga.

Pour ce qui du Bétis, avec cette victoire se hisse à la 10ème place.

 

Innocent D H

C’est le bilan provisoire à la suite de l’explosion d’une dans le chef lieu de la région de l‘Extrême Nord ce dimanche soir

 

L’information a été donnée par le directeur de publication de L’œil du Sahel, Guibaï Gatama. Les blessés, dont cinq cas assez inquiétants, ont été conduits dans un hôpital, afin de bénéficier des soins nécessaires.

 

Sur les circonstances de cette explosion, qui a eu lieu aux alentours de 20h, au niveau du pont vert, un bar VIP, on ne peut rien dire de plus, sauf que les enquêtes ont été ouvertes.  Il n’est dès lors pas aisé de dire s’il s’agit d’un accident ou alors, d’un acte terroriste perpétré en cette veille de célébration de la fête de l’Unité Nationale, par un membre de la secte terroriste Boko Haram.

 

Un fait pas tout à fait illogique, d’autant plus qu’il y’à quelques jours à peine, des militaires de l’armée marine ont été victimes d’une embuscade qui leur a été tendue à Sakmé, une ville du Logone et Chari. L’armée a perdu trois de ses vaillants soldats et, de l’autre côté, les terroristes ne sont pas sortis indemnes malgré leur supériorité numérique.

 

Des civils pris à parti

 

Christian Damamé, pasteur d’une église installée à Maroua, nous a fait savoir que « les raids des terroristes se font  rares mais, ils existent toujours. Vous savez, dans mon église, j’ai accueilli de nombreuses familles qui arrivent de leurs  villages et, qui n’ont pas eu le temps de prendre quoi que ce soit. Ce sont pour la plupart, des pasteurs et leurs familles qui ont peur de rentrer chez eux, malgré la présence de notre armée… ».

 

Important dispositif sécuritaire

 

Une source militaire que nous avons eue au bout du fil ce matin, nous a fait savoir qu’à quelques heures de la célébration de la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale, toutes les dispositions ont été prises afin qu’i n’y’ait aucun couac : « Depuis des jours, nous avons renforcé le dispositif sécuritaire, parce que nous avons encore quelques individus mal intentionnés qui s’amusent à ce petit jeu sournois. Ils pensent que comme les frontières ont de nouveau été ouvertes, ils ont le champ libre. Nous avons interpellé ceux qui nous paraissent suspects et, je puis vous assurer que tout est parfaitement sous contrôle. Sans aucune crainte, les populations peuvent prendre part au défilé, nous veillons à leur sécurité… ».

 

Les autorités se sont rendus au chevet des personnes blessées très tard dans la nuit de ce dimanche et, un message de condoléance a  été adressé aux familles de ceux qui ont perdu la vie.

 

Nicole Ricci Minyem

C’est à l’issue d’une victoire écrasante que, Nicolas Pépé, a largement devancé le Tunisien de Saint-Étienne Wahbi Khazri (140 pts contre 379 au vainqueur), et le virevoltant Sénégalais du Stade rennais Ismaïla Sarr (68 pts). Il a ainsi été élu meilleur footballeur africain du Championnat de France (Ligue 1) 2018-2019, succédant ainsi au Camerounais Karl Toko Ekambi.

 

Comme annoncé il y a quelques semaines, les années passent, mais le Prix Marc-Vivien Foé reste fidèle à la tradition. Instauré en 2009, le Prix Marc-Vivien Foé récompense le joueur africain ayant réalisé la meilleure saison en Ligue 1. Remporté par Karl Toko-Ekambi l’année dernière, le trophée connaît désormais son nouveau propriétaire. Nicolas Pépé a été récompensé pour sa superbe saison. Il succède en effet à ses compatriotes, Gervinho (deux fois lauréat, en 2010 et 2011) et Jean Michaël Seri (2017).

 

Les 77 votants, réunis par Radio France Internationale (RFI) et France 24, ont en effet placé l’Ivoirien très largement en tête de cette onzième édition. L’attaquant de Lille devance ainsi nettement Wahbi Khazri (AS Saint-Étienne), 2e du Prix Marc-Vivien Foé, comme en 2018. Le Sénégalais Ismaïla Sarr (Stade rennais) complète le podium, devant l’Algérien Youcef Atal (OGC Nice) et l’Ivoirien Max-Alain Gradel (Toulouse FC).

 

Nicolas Pépé, l’attaquant lillois a été l’un des joueurs clés de son club, et lui a permis de décrocher une deuxième place au championnat, synonyme de qualification directe pour la prochaine Ligue des champions. A 23 ans, Nicolas Pépé est très courtisé par des grands clubs et vit sauf revirement de situation sa dernière saison à Lille.

 

Notons ainsi que, le Prix Marc-Vivien Foé ne concerne que les joueurs de Ligue 1 qui défendent les couleurs d'une équipe nationale africaine. Soixante-dix-sept personnes – journalistes, consultants, anciens joueurs, etc. ont voté pour l'édition 2019. Chaque juré devait choisir trois joueurs, en avril. Le premier choisi recevait 5 ponts, le 2e 3 points, et le 3e 1 point. Le finaliste totalisant le plus de points a donc succédé à Karl Toko Ekambi. Le vainqueur devait recevoir son trophée le 13 mai. Mais, à la demande du LOSC, la remise a été différée au 16 mai.

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01