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Cette 25ème édition de la journée internationale de la famille a mis un point d'honneur sur des activités de réflexion autour de la thématique de la journée à savoir, les familles camerounaises face aux crises sociopolitiques : défis et perspectives.

 

C'est un fort constat, la situation des familles au Cameroun a connu une forte détérioration ces dernières années, du fait de la pauvreté ambiante, de la prise de la drogue par une jeunesse en perte de repères, et le calvaire des personnes déplacées. Une situation qui ne laisse pas indifférents les pouvoirs publics sous l'impulsion du ministère de la promotion de la femme et de la famille qui a mis sur pied des mécanismes visant à améliorer les conditions de vie des familles victimes.

 

La toile de fond de la journée de la famille dans le Nord

Dans le Nord, cette 25ème édition de la Journée internationale de la famille a donné lieu à des activités organisées par les délégations départementales du ministère de la promotion de la femme et de la famille, sous la conduite de la délégation régionale. "Des causeries éducatives, des réunions et des sensibilisations avec des cibles. Leur faire comprendre que la famille, c'est la base de toute société et sans la famille, il n'y a pas de société. Nous faisons passer le message en terme de valeurs qui sont des indicateurs de paix, de solidarité", nous a décliné le délégué départementale de la promotion de la femme et de la famille Sali Mohamane.

Les pouvoirs publics ont donc, saisi l'occasion de cette 25ème édition de la Journée internationale de la famille à travers sa thématique pour renforcer les capacités des familles dans le Nord pour leur bien être et leur stabilité.

 

Innocent D H

Pour le système des Nations Unies, « Vivre ensemble en paix, c'est accepter les différences, être à l'écoute, faire preuve d'estime, de respect et de reconnaissance envers autrui et vivre dans un esprit de paix et d'harmonie »

 

L’actualité a fortement été marquée ces derniers temps, par les descentes du premier ministre chef du gouvernement dans les régions du Nord et du Sud Ouest. L’accueil qu’il a reçu, la disponibilité des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à sa rencontre, sont des signaux que ces compatriotes veulent changer la donne.

 

Ils sont nombreux, ceux qui ont atrocement perdu la vie au cours des trois dernières années, des personnes décédées que les familles ne vont jamais oublié mais, ceux qui sont venus à la rencontre de Joseph Dion Ngute ont exprimé le désir profond de vivre et d'agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité, en vue de bâtir un pays viable qui repose sur des valeurs solides : la paix, la solidarité et l'harmonie.

 

Dans son discours, en toute humilité, le chef du gouvernement a supplié ses frères, ses sœurs, ses parents du Nord et du Sud Ouest. Il leur a demandé pardon pour tout ce qui a été fait, pour ce sang qui a coulé, pour les manquements dont ils ont souffert …

 

C’est cet appel à pardonner que le Président de la République a lancé quelques jours auparavant. Lui qui, depuis le début de la crise dans les régions anglophones agit continuellement en faveur de la réconciliation à travers la mise en place de certaines institutions.

 

Un repenti sincère  

Qui ne se souvient pas des témoignages de ces fils du Cameroun à la CRTV, il y’a quelques heures. Ils ont accepté la main tendue du gouvernement et ont déposé les armes. Sans se faire prier, ils sont venus dire devant toute la nation, qu’ils regrettent d’avoir commis ces actes affreux, contre ce pays qui les a vus naître, contre leurs frères et se sont dits prêts à changer de vie.

 

Qui n’a pas été heureux d’entendre et de voir ces compatriotes qui, fatigués d’être des victimes, ont décidé de riposter fermement contre ceux qui ont fait régner la terreur dans leurs villages. Tous, comme un seul homme se sont levés pour livrer leurs agresseurs aux forces de défense et de sécurité.

 

Des actions qui démontrent qu’ils sont désormais nombreux, ces camerounais qui veulent contribuer à ramener la paix, à participer au développement durable du Cameroun.

 

Le premier ministre, comme une colombe dans les régions en crise, a appelé à la collaboration des communautés, des chefs religieux et d'autres parties prenantes, afin que tous, main dans la main, se rassemblent et prennent de commun accord, les mesures nécessaires pour une pleine réconciliation, un retour à la solidarité.  

 

La commémoration de la journée Internationale du Vivre Ensembles, dans la Paix, tombe dès lors à pic au Cameroun, au moment où raisonnent dans les dix régions, les chants de l’unité nationale, alors que nous sommes rendus à quelques jours du 20 Mai.  

 

Le Message du Président Paul Biya

C’était le 22 Avril dernier, à travers un tweet : « Nous n’avons qu’une seule Patrie. Il est de notre devoir de la défendre et de la conduire, tous ensembles, sur les chemins de la Grandeur et de la Prospérité pour tous ».  

 

Le Message des Nations Unies

La peur de l'autre alimente l'intolérance. La culture du «chacun pour soi» génère des conflits politiques, sociaux et environnementaux nuisibles à l'ensemble de l'humanité. Il est essentiel pour le monde que de nouvelles visions émergent. A travers l'art, la culture, l'éducation, la science, la communication, la spiritualité, nous devons ouvrir un nouveau chemin pour une CULTURE DE PAIX. La Journée Internationale du Vivre Ensemble est un projet d'avenir dont l'objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler

 

Pour Cheikh Khaled Bentounes, guide spirituel, « Les évènements récents nous ont démontré que nous avons besoin de créer cette Culture de Paix, que nous devons apprendre à mieux vivre et faire ensemble. Une Journée Internationale du Vivre Ensemble ne règlera pas tout, mais c'est, croyons-nous, un jalon utile et important pour nous connaitre et nous reconnaître dans le cercle de la fraternité humaine, en synergie l'un avec l'autre et non en opposition l'un contre l'autre.

 

Ni vous, ni moi, ne savons combien de temps il nous reste à vivre sur cette belle terre, planète oasis de vie, minuscule vaisseau dans l'espace infini. Je ne sais pas si je verrai un jour de mes yeux ce projet se réaliser. Je vous le confie à tous comme une graine d'espoir à transmettre et à faire germer dans l'esprit des êtres humains».

 

Nicole Ricci Minyem

Sous l'encadrement des responsables d'établissements, des enseignants, les élèves s'attèlent à la répétition du défilé à travers marches et chants patriotiques. Objectif, marquer d'une empreinte indélébile leur passage au boulevard le 20 mai prochain.

 

07 heures des 30, l'on assiste à une séance de répétition du défilé au Complexe scolaire bilingue les hirondelles de Garoua. Les élèves du primaire de la section francophone sous la bannière de leurs encadreurs se soumettent à des séances de marches et de chants patriotiques. Bouba Bourdoukoua, directeur de la section francophone rassure quant au niveau des préparatifs:"Nous avons déjà commencé avec les répétitions du défilé depuis vendredi dernier. Nous avons une séance d'une à quatre heures chaque matin avant de relancer avec les cours".

 

A la Sar Sm de Garoua, établissement de formation professionnelle, c'est une forte mobilisation qui est en place dans l'optique de remporter le défilé. C'est ce qu'indique Albert Djonwang, formateur : "la Sar Sm, nous voulons remporter le défilé, et donc à cela, nous sommes en train de mettre tous les moyens en jeu pour que nous réussissions ce défilé du 20 mai. Les entraînements commencent à partir de 07 heures et se terminent à 09 heures, 02 heures par jour. Nous amenons les enfants à marquer les pas et nous avons des techniques spécifiques".

 

Les aspects sécuritaires et disciplinaires sont mis en exergue pour que triomphe l'unité nationale. "Il y a des clubs de sécurité qui sont là pour veiller, et que les enfants ne soient pas exposés à des accidents et autres. Le côté discipline est aussi pris en compte parce qu'une formation professionnelle sans discipline est vouée à l'échec. Nous sensibilisons nos apprenants dans les différentes salles de classe sur l'importance du vivre ensemble", a indiqué une fois de plus Albert Djonwang.

Les élèves promettent ainsi de participer massivement à la parade du 20 mai, afin de mieux traduire des les faits leur élan patriotique.

 

Innocent D H

La décision portant création, composition et fonctionnement du Comité d'organisation du Tour Cycliste international du Cameroun édition 2019, a été rendu publique le 14 Mai 2019.

 

Pour la réussite de l’édition 2019 du Tour Cycliste international du Cameroun, Narcisse Moelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a mis sur pied un Comité dont la charge porte sur l’organisation de cette compétition. Ledit Comité est composé de deux commissions. Il a aussi quatorze Sous-commissions. Selon Jean Baptiste Biaye chargé de la communication de la Fédération camerounaise de cyclisme (Fecacyclisme), le Comité a  pour missions «d'élaborer et de mettre en oeuvre les stratégies visant à assurer une bonne organisation du Tour Cycliste international, édition 2019 ».

 

Dans l’organisation des tâches relatives à cette compétition, il est dit que la Commission de supervision générale est placée sous la présidence du Minsep. Cette Commission est composée des  collaborateurs du Ministre et des représentants des administrations partenaires. L’administration partenaire centrale d'organisation est présidée par le président du Fecacyclisme. Elle pour vice-président, le Directeur des  Normes et comme rapporteur, un responsable de la Direction des Sports de Haut niveau au Ministère des sports.

 

Pour ce qui est des 14 sous-commissions, elles sont constituées à la fois des responsables du Ministère des sports et ceux de la Fecacyclisme. La décision portant donc création, composition et fonctionnement du Comité d'organisation du Tour Cycliste international du Cameroun édition 2019, va permettre que les préparatifs de l’évènement s’accélèrent.

 

A titre de rappel, le Tour Cycliste international du Cameroun va se dérouler du 1er au 09 Juin 2019. La toute première réunion préparatoire de l’évènement au Fecacyclisme a été tenue le 1er mars 2019. Honoré Yossi le président du Fecacyclisme avec ses collaborateurs avaient alors échangé sur le parcours de la compétition.

Sur ce point il avait été dit que les coureurs vont parcourir 1140 km. Cela se fera entre le 1er et le 09 juin 2019 à travers huit étapes. La première de ces étapes qui aura lieu le 1er juin 2019, va se dérouler entre Akonolinga dans la région du Centre et Abong-Mbang dans la région de l’Est. Elle a une distance de 136 km. La 2ème  aura lieu le 02 juin 2019. Elle va se dérouler entre Yaoundé et Nanga Eboko sur une distance de 164 km.

Le reste se fera sans changement sur des étapes traditionnelles à savoir Yaoundé – Ebolowa : 158 km; Pouma – Kribi : 157 km;  Kribi – Douala: 174 km; Douala – Mutengene – Douala : 118 km; Loum – Dschang : 112 km et Bafia – Yaoundé : 121 km.

 

Liliane N.

Le département d’Etat américain vient de faire l’annonce de l’introduction du Cameroun sur une liste de 10 pays qui seront exempt de visas d’entrée aux Etats Unis.

 
 
Le programme d’exemption de visa (VWP sigle en anglais) est un programme lis en place parle gouvernement  américain dont le but est de permettre aux citoyens de certains pays du monde d’avoir accès au sol américain à des fins de tourisme, d’affaires ou en transit pendant trois (03) mois (soit 90 jours), sans devoir nécessairement obtenir un visa. Le programme s’applique sur tout le territoire des Etats Unis y compris les îles américaines, Les Îles Vierges dans les caraïbes ainsi que Porto Rico. 
 
Dans son annonce, le Secrétaire d’Etat MIKE Pompeo a noté que ces ajouts dont fait partie le Cameroun est la résultante des efforts dont l’objectif est de renforcer les relations entre les Etats Unis et l’Afrique en vue d’unir davantage les forces dans la lutte contre le terrorisme international. Les dix pays sont : l’Argentine, l’Uruguay, le Cameroun, l’Afrique du Sud, le Kenya, la Jamaïque, Hong Kong, les Seychelles, le Malawi et la Géorgie. Il faut rappeler que l’Argentine et l’Uruguay retrouvent le programme après y avoir été exclus en 2002 et 2003 respectivement. 
 
Lorsque ce programme est mis en route, les ressortissants inclus dans le programme et se rendant aux Etats Unis seraient autorisés à séjourner pendant une période maximale de 180 jours à des fins touristiques ou commerciales uniquement. Un séjour de plus de 180 jours nécessiterait donc un visa, a déclaré Mike Pompeo. Pour en bénéficier, les citoyens demandent une autorisation de voyage en ligne à travers le système électronique d’autorisation de voyage (ESTA) avant leur départ pour les Etats Unis, de préférence  au minimum trois (03) jours à l’avance.
 
Le programme comporte des restrictions pour des personnes ayant une double nationalité si l’autre nationalité est d’un des pays « black-listés » par les Etats Unis. Il s’agit de la Syrie, de l’Iraq, de l’Iran, du Soudan, de la Libye, de la Somalie et du Yémen. Les ressortissants de ces pays sont soumis à la demande d’un visa d’entrée. Par ailleurs il faut rappeler que depuis 2016, le programme d’exemption de visa ne s’applique pas à une personne s’étant déjà rendu en Iran, Iraq, Soudan, Libye, Yémen ou Syrie à compter du 1er mars 2011. Certains corps tels les diplomates, les militaires, les journalistes, les travailleurs humanitaires ou les hommes d’affaires légitimes en provenance de ces pays peuvent faire l’objet d’une dispensation de l’obligation de visa par le Secrétaire d’Etat à la sécurité intérieure.
 
 
 
Stéphane Nzesseu

Le premier ministre, Joseph Dion Ngute vient de procéder à un réaménagement au sein du ministère de la Santé publique (Minsanté).

 
 
Ils sont en tout quinze (15) camerounais à avoir bénéficier de la confiance du premier ministre au sein du ministère de la santé publique. Parmi les postes concernés, celui de conseiller technique, l’inspection générale des services administratifs, l’inspection générale des services médicaux et paramédicaux, l’inspection générale des services pharmaceutiques et des laboratoires, ainsi que des directions de l’administration centrale à l’instar de la direction de l’organisation des soins et de la technologie sanitaire, celle de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, la direction de la promotion de la santé, la division des études et projets et enfin, la direction des ressources humaines.  
 
Sur quinze(15) postes, ils sont huit (08) fonctionnaires admis à faire valoir leurs droits à la retraite. Le nouveau conseiller technique Nro 1 du ministère de la santé publique est Monsieur MBOME NJIE Victor, médecin et ancien Délégué régional de la santé publique du Sud Ouest. 
A l’inspection générale des services administratifs, deux (02) nouveaux inspecteurs, Mr DIKANDA Pierre Charles et Mr AWONO MVOGO Sylvain. Du côté de l’inspection générale des services médicaux et paramédicaux, quatre (04)  inspecteurs prennent fonctions : Mrs DIPANDA Théodore Désiré, OWONO ETOUNDI Paul, TCHUEM TCHUENTE louis Albert et ANDJONGO Jean Jacques.
 
Trois autres inspecteurs ont été nommés par le Premier Ministre à l’inspection général des services pharmaceutiques et des laboratoires, notamment Mme KOUAKAP née DJINOUNTCHANA Solange, Mr SALIHOU SADOU et Mr SAMA Julius NKAM.
Au sein de l’administration centrale du ministère de la santé publique, cinq (05) nouveaux directeurs. Mme KAMGA SIMO Cyrille à la direction de l’organisation des soins et de la technologie sanitaire, Mr VANDI DELI comme patron de la direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, Mme OUSMAN née FANNE MAHAMAT à la direction de la promotion de la santé, Mr DIABY OUSMANE comme chef de division des études et des projets et enfin Mr ELLA NGBWA Emile est désormais le directeur des ressources humaines du ministère de la santé publique du Cameroun.
 
Des nominations qui interviennent dans un contexte de restructuration du secteur de la santé au Cameroun. Depuis son entrée en fonction en janvier 2019, le ministre de la santé MANAOUDA Malachie abat un travail phénoménal. Entre restauration du plateau technique des centres de santé et sanctions des personnels de santé véreux, il ne lésine sur aucun moyen pour améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs, et de prise en charge des patients. 
 
 
Stéphane Nzesseu

En plus des 34 joueurs récemment convoqués par  le sélectionneur national pour préparer la CAN Egypte 2019, la Fecafoot annonce l’arrivée de  3 nouveaux qui  vont compléter l’effectif le 4 juin prochain en Espagne pour le début du stage.

 

Dans un communiqué publié ce mercredi 15 mai 2019, la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot) a annoncé l’arrivée de trois nouveaux joueurs  dans la tanière. Steve Regis Mvoue (Azur Star- Cameroun),  Jean Charles Castelletto, défenseur central du stade Brestois (Ligue 2 française) et Tristan Dingomé du Stade de Reims (Ligue 1 française) compléteront la liste des 34 joueurs récemment convoqués par le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, Clarence Seedorf et son staff pour préparer la Coupe d’Afrique des Nations (Can)  Total  Egypte 2019. Ils rejoindront l’équipe championne d’Afrique en titre,  le 4 juin prochain en Espagne pour le début du stage préparatoire de cette grande messe du football africain.

 

Des  3 nouveaux Lions convoqués, Steve Regis Mvoue sort fraîchement d'un tournoi international. Vainqueur avec les Lions U17  de la   dernière édition de la CAN U17  2019 qui s’est récemment déroulée en Tanzanie,  il a été également élu meilleur  joueur de la compétition. Sa  convocation en sélection nationale, est une  concrétisation de ce parcours élogieux en Tanzanie, où il a fortement contribué à la victoire de la sélection nationale U17.  

 

Les deux autres font leur entrée  dans le groupe du technicien néerlandais. Jean Charles Castelletto est défenseur central du stade Brestois (Ligue 2 française).  Ce défenseur   a joué 30 matches et marqué 2 buts au cours de la saison. Il fait partie des cadres sur lesquels Brest s’est appuyé  pour valider sa remontée en Ligue 1. Le troisième nouveau, Tristan Dingomé est l’un des milieux relayeurs du Stade de Reims, club de la première Ligue  française. En  18 matches joué cette saison,  dont 15 titularisations,  il a inscrit 1 but.

 

Ces nouvelles recrues retrouveront le premier  groupe révélé  le 10 mai dernier et   constitué entres autres, d’André Onana, Fabrice Ondoa,  Idriss Carlos Kameni, Gaetan Bong, Ambroise Oyongo, Georges Constant Mandjeck, Jacques Zoua, Clinton Njie. Désormais avec une équipe de 37 joueurs, Le technicien néerlandais, Clarence Seedorf, entraîneur en chef de l’équipe du Cameroun de football, se contentera au terme du stage,  d’une liste de 23 personnes pour l’expédition égyptienne.

 

La première  liste des 34 joueurs présélectionnés pour la CAN Egypte 2019 de football

Gardiens de buts

Andre Onana

Fabrice Ondoa

Idriss Carlos Kameni

Simon Mejo Omossola

 

Défenseurs

Fai Collins

Jérôme Onguene

Michael Ngadeu

Yaya Banana

Jean Armel Kana Biyick

Gaetan Bong

Ambroise Oyongo

Dawa Tchakonte

Pourrat Jeando Fuchs

 

Milieux

Andre Frank Zambo Anguissa

Pierre Malong Kunde

Georges Constant Mandjeck

Arnaud Djoum

Wilfrid Kaptoum

Petrus Boumal

Rames Pierre Akono

 

Attaquants

Paul Georges Ntep

Fabrice Olinga

Stephan Bahoken

Jacques Zoua

Clinton Njie

Christian Bassogog

Eric Maxim Choupo Moting

Joel Tagueu

Vincent Aboubakar

Salli Edgar

Jean Pierre Nsame

Karl Toko Ekambi

Olivier Boumal

Nicolas Ngamaleu Moumi 

 

Plus de 1000 cartes nationales d’identité et 1300 actes de naissance ont été établis dans le cadre de l’Opération jugement supplétif, établissement des actes de naissance et cartes nationales d’identité, initiée  par le sous-préfet de Dizangué dans le but de régulariser la situation de certains habitants.

 

Ils étaient encore nombreux, ces habitants de Dizangué, une commune située dans le  département de la Sanaga-Maritime, région camerounaise du Littoral qui vivaient sans acte de naissance, encore moins de carte nationale d’identité. Des documents pourtant indispensables pour leur état civil. Pour remédier à cette situation, le Sous-préfet de Dizangué,  Jean-Jacques Nsang Ekonde, a initié l’Opération jugement supplétif, établissement des actes de naissance et cartes nationales d’identité, pour permettre à cette population, de régulariser leur situation. Depuis Juin 2018, cette opération a permis d’établir plus de 1000 cartes nationales d’identité et 1300 actes de naissance. « Jouissant de notre qualité de président de tribunal de premier degré, nous avons mis à contribution les autres, pour organiser l’Opération jugement supplétif, établissement des actes de naissance et cartes nationales d’identité », souligne le Sous-préfet au micro de la Crtv Littoral.

 

Pour permettre à un  grand nombre de personnes qui ne disposaient  pas de ces précieux   documents d’être enrôler dans le processus, des facilités leurs ont été accordées. « Nous avons reçu un kit immédiatement au niveau de l’arrondissement de Dizangué et un poste d’identification qui a été redynamisé », relève Jean-Jacques Nsang Ekonde. Un dispositif qui a permis de toucher un plus grand nombre de la population. Cette opération  avait également pour but de sensibiliser les populations sur la nécessité de disposer de ces documents.

 

L’établissement des actes de naissance au Cameroun est  régi  par l’ordonnance  81-02 du 29 juin 1981. D ‘après cette ordonnance,  la mère, le père de l’enfant ou toute autre personne ayant assisté à la naissance peut déclarer la naissance de l’enfant, dans la mairie territorialement compétente, dans les 30 jours suivant la naissance. Ce qui n’est pas généralement pas le cas, principalement dans les zones rurales.  A son article 33, cette ordonnance stipule que lorsque la naissance n’a pas été déclarée dans le délai de trois mois, elle ne peut être enregistrée par l’officier d’état civil qu’en vertu du jugement rendu par le tribunal compétent.

 

Marie MGUE

Une jeune fille de 16 ans a mis fin à ses jours après avoir demandé à ses followers de choisir si elle devait vivre ou mourir. En effet, la majorité de ses followers a choisi la seconde option. La jeune malaisienne est ainsi passée à l'acte peu après les résultats de ce sondage.

 

Lundi dernier, une jeune malaisienne âgée de 16 ans, vivant à Kuching dans l’État malaisien de Sarawak s'est donnée la mort. Selon les médias locaux, l’adolescente, adepte des réseaux sociaux, avait mis sa vie en jeu via un sondage sur Instagram, où ses followers étaient invités à répondre à la question suivante : « Vraiment important, aidez-moi à choisir D / L » (D pour death/mort, et L pour live/ vie,). 69 % des internautes ont ainsi voté pour la mort et 31 % pour la vie, selon la police.

 

Ce suicide a déclenché de multiples réactions en Malaisie. Le député Ramkarpal Singh, a déclaré que ceux qui avaient voté pour la mort pourraient être poursuivis pour incitation au suicide, qui est passible de la peine capitale en Malaisie lorsqu'il s'agit d'un mineur. Dans le cas où la peine capitale n’est pas prononcée, les fautifs risquent une peine de prison allant jusqu’à 20 ans. Hier mercredi, Il a appelé à l'ouverture d'une enquête pour, « éviter d'autres abus sur les réseaux sociaux dans de semblables circonstances à l'avenir ».

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Syed Saddiq, quant à lui s'est dit inquiet pour la santé mentale des jeunes en Malaisie. « C'est un problème national qui doit être traité sérieusement », a-t-il déclaré.

 

Ching Yee Wong, la responsable de la communication d'Instagram pour l'Asie Pacifique a transmis ses condoléances à la famille. Elle a reconnu que le réseau social détenu par le groupe Facebook avait « l'importante responsabilité de s'assurer que les gens qui utilisent Instagram se sentent en sécurité et soutenus ». Et elle a appelé ceux qui y recourent « à utiliser les outils de signalement et à contacter les services d'urgence s'ils voient que la sécurité de quelqu'un est en danger ».

 

Notons que, cette affaire rappelle la polémique suscitée par la mort de Molly Russell, une adolescente britannique qui s’était suicidée en 2017 à l’âge de 14 ans après avoir visionné des contenus liés à l’automutilation et au suicide sur Instagram. En février, Instagram, qui interdisait déjà toute publication encourageant ou promouvant suicide ou automutilation, a décidé d’interdire les photos montrant des blessures infligées à soi-même.

 

Danielle Ngono Efondo

La Chine fait un don sans contrepartie d’un montant d’un milliard 700 millions F Cfa au Cameroun,  qui servira à  l’aide humanitaire dans  les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

 

Fervent défenseur du Cameroun aux assises du 13 mai dernier  lors d'une réunion informelle inédite du Conseil de sécurité de l’Onu sur le Cameroun, la Chine a  octroyé  au gouvernement camerounais, une enveloppe d’un milliard 700 millions F Cfa. Cet important don sans contrepartie, informe la Crtv télé, servira à l’aide humanitaire dans les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’Empire du milieu continue ainsi, de témoigner  son soutien au Cameroun qui fait face à une situation humanitaire  urgente engendrée par des  attaques de la secte terroriste Boko-Haram  et la  crise  sociopolitique qui sévit dans les régions anglophones.

 

Cette annonce a été faite au cours de l’audience accordée par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella à l’ambassadeur de Chine  au Cameroun, Wang Yingwu. Au-delà de ce don,  la Chine  a soutenu,  tout comme la  Russie, le Cameroun,  lors de la  réunion informelle des membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur la situation humanitaire au Cameroun. La Chine a rappelé  que le « Cameroun a les moyens de résoudre ses problèmes en interne». « La situation des régions Nord-Ouest et Sud-Ouest, est un problème actuel au Cameroun et nous pensons que les autorités camerounaises, le gouvernement ainsi que le peuple, sont compétents et capables de gérer la situation. La Communauté internationale doit respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Cameroun. Il faut reconnaître que le Cameroun a fait beaucoup de contribution pour la lutte contre le terroriste Boko-Haram et pour accueillir les réfugiés des pays voisins », a affirmé  l’ambassadeur de Chine  au Cameroun au micro de la Crtv télé. Ce diplomate chinois invite la communauté internationale, à  considérer les efforts du gouvernement camerounais dans la marche irréversible vers la stabilité du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.

 

Dans la même position que la Chine, l’ambassadeur de la Russie  au Cameroun  reçu également en audience,  a aussi déclaré que le gouvernement camerounais peut gérer la situation dans les régions anglophones victimes depuis près de 3 ans de la crise sociopolitique. Un point de vue soutenu aussi par Anatolio Ndong Mba, ambassadeur de Guinée équatoriale, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu,  qui s’exprimait aussi au nom des deux autres pays africains de cette instance, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire, qui a  précisé au cours de cette réunion,  que  la situation humanitaire au Cameroun « n’est pas une menace pour la paix et la sécurité internationales » et « elle doit être gérée par le gouvernement camerounais ». Il a également relevé  que  « ce sont les Africains qui doivent régler les problèmes africains. »

 

Marie MGUE  

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Sunday, 05 June 2022 11:01