La nouvelle est tombée à l'issue de l'atelier de consultation participative de deux jours tenu à Garoua, à l'initiative du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) avec l'appui du Pnud, le Programme des Nations unies pour le développement . Il était ainsi question de permettre à travers les travaux dudit atelier, l'amélioration des conditions d'accès des populations vulnérables et les femmes aux opportunités d'emplois dont est porteur le nouveau septennat du Chef de l'Etat.
Présents à l'atelier, les membres de la société civile, les maires des communes de l'Extrême-Nord, du Nord et de l'Est. Pour Esther Yafo, maire de la Commune de Garoua Boulaï : "la commune qui est à la lisière de la République centrafricaine. La commune de Garoua Boulaï a reçu plus de 60.000 réfugiés et en majorité des jeunes ".
Dorénavant, les Centres d'écoutes, d'orientation, de conseil et d'accompagnement vont opérer une migration en bureaux d'emplois municipaux pour une réponse mieux adaptée aux attentes des jeunes. " Les besoins recensés en matière d'emplois des jeunes dans l'Arrondissement de Garoua 2ème sont énormes ", a soulignée Mounira Tizerma, présidente du Cnjc de Garoua 2ème.
Les travaux de l'atelier de Garoua offrent donc une possibilité d'élargissement des compétences transférées au communes pour impacter positivement leur développement.
Innocent D H
Le domaine du secourisme intéresse de plus en plus les jeunes camerounais. Chaque année, de nombreux camerounais venant des dix régions du pays, intègre les rangs de la Croix-rouge camerounaise (Crc), actuellement dirigée par Mme Cécile Akame Mfoumou. D’après Ayissi Nouma le Directeur national de la gestion des catastrophes qui s’est exprimé à ce sujet dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le désir sans cesse croissant qu’ont les jeunes pour le secourisme est dû au fait qu’il y en a qu’ils veulent enrichir leur curriculum vitae, d’autres espèrent trouver un emploi, et certains y viennent juste par passion, parce qu’ayant vu des personnes à l’œuvre.
A la question de savoir si les populations adhèrent spontanément au mouvement secouriste, Cécile Akame Mfoumou la présidente de la Crc répond par l’affirmative. « Bien sûr que oui, les volontaires font partie intégrante de la communauté, leurs actions d’amour et de compassion envers les populations vulnérables sont appréciées, ce qui suscite l’engouement de ceux qui ne sont pas encore membres de la Croix-rouge », explique-t-elle.
D’après nos sources, à l’heure actuelle, la Crc compte un effectif de 50 000 volontaires soient 20 000 actifs présents sur l’ensemble du territoire national. Et le recrutement reste d’actualité. Même s’il faut préciser qu’il ne se fait pas au hasard «Nous avons des modes de recrutement. Ce n’est pas tout le monde qu’il faut accepter. Il faut être intègre, être accepté dans sa communauté. Il y a un engagement à signer, car la Croix-rouge a ses principes fondamentaux », explique Prisca Tondam le Directeur du développement organisationnel dans les colonnes du quotidien gouvernemental.
A titre de rappel, la Crc a célébré le 8 mai 2019, la journée consacrée au secourisme sous le thème « l’amour ». Ledit thème a été choisi pour montrer que la présence de l’amour exclut la discrimination. « C’est ce message que nous voulons transmettre aux camerounais: agir sans discrimination de race dans le respect de la dignité humaine en prenant exemple chez les volontaires de la Croix-rouge camerounaise », a déclaré Prisca Tondam.
Il faut noter que les formations suivies par la trentaine d’élèves et enseignants du Lycée de Nkol-Eton à Yaoundé ont été faites dans le cadre de la journée suscitée. Elles ont porté sur quatre modules à savoir connaissance internationale du mouvement de la Croix-rouge, les gestes de premier secours, l’éducation à la santé communautaire et la gestion des catastrophes.
Liliane N.
En gestation depuis 2013, la Convention collective des sociétés de gardiennage a été finalement adoptée le 7 mai 2019 à Yaoundé. Elle sera effective dès le 1er janvier 2020. Les négociations qui se sont déroulées au Ministère du Travail et de la Sécurité sociale, ont réuni l’organisation syndicale des travailleurs, les employeurs et les administrations. La conséquence de cet accord tripartite est la revalorisation de 3 à 18% des salaires de base et l’amélioration des conditions de travail de ces employés de société de gardiennage. « Avant cette révision, la base de la 1ère catégorie était à 32 460 F Cfa. Donc aujourd’hui, on a réussi à ramener cette base au niveau du SMIG. La deuxième catégorie était à 42000 F Cfa elle va monter à 50 000 F Cfa. La 3ème catégorie qui était à 50 400 F Cfa passe à 53 000 F Cfa cette fois-ci », a précisé André Nkou, un membre de la Confédération des travailleurs à la Crtv Radio.
Après l’adoption de cette convention, le ministre Grégoire Owona a insisté sur sa mise en application effective par les promoteurs de société de gardiennage, afin de sortir ces travailleurs de la précarité. « Je ne devrais plus voir dans un barème de salaire, un montant inférieur à 60 000 F quand on est dans un secteur tertiaire ou secondaire », a ordonné Grégoire Owona au micro de la Crtv. Un ultimatum pris en considération par les employeurs, qui par ailleurs ont approuvé cette augmentation des salaires de base, tout en soulignant que cette convention vient juste matérialiser une démarche déjà entreprise dans ce secteur d’activité. « Un gardien ne peut pas vivre avec 32 000. Ce n’est pas possible. La convention c’est juste pour matérialiser ce qu’on faisait déjà. Avec la convention collective on parle d’une augmentation de près de 18%. Nous on était à presque 25%. Les pouvoirs publics doivent nous accompagner dans l’assainissement de notre secteur d’activité, pour que le gardien soit revalorisé par tout le monde », a expliqué Marie Angèle Noah, directrice d’une société de gardiennage.
A partir de janvier 2020, toutes les sociétés de gardiennage agréées au Cameroun, ont l’obligation d’appliquer cette nouvelle mesure, de réviser le temps de travail conformément aux dispositions légales et réglementaires, de réaménager la classification professionnelle de leur personnel.
Marie MGUE
Instrument au service des communes du Cameroun dans l'accompagnement de leurs projets d'envergure, le Programme national de développement participatif, est un élément indispensable dans la mise en œuvre du document de stratégie pour la croissance et l'emploi.
La troisième phase dudit programme étant passée à son implémentation avec la signature le 03 février 2016, de l'accord de crédit du Pndp III. Elle intervient ainsi, après deux premières phases appuyées par des fonds propres de l'Etat du Cameroun, de la Banque mondiale, l'Agence française de développement, entres autres.
Cette troisième phase du Pndp se décline en trois composantes : la première porte sur l'appui au développement local, la deuxième concerne l'appui institutionnel et le renforcement des capacités, tandis que la troisième composante est axée sur la coordination, la gestion, le suivi-évaluation et la communication.
Ces composantes présentées comme innovations majeures du Pndp, visent un impact direct sur le chemin du développement et de la décentralisation, notamment l'autonomisation des communes et la mise en place d'une fonction publique communale. Outre son extension à l'ensemble des 360 communes du Cameroun, la troisième phase dite de consolidation, concentrera plus de financement aux communes septentrionales et de l'Est, confrontées à la pauvreté et à l'insécurité. Il y a aussi, le financement des micro-projets et la promotion des critères de transparence, de recevabilité et d'appropriation de la démarche participative promue par le Pndp.
Plus qu'une boussole, le Dsce implémenté par le Pndp sous tutelle du Ministère de l'économie, de la planification et de l'aménagement du territoire, est un véritable levier de développement.
Innocent D H
Le nombre de candidats que la région de l’Extrême-Nord présente aux examens officiels 2019 est en baisse comparé à l’année dernière. Relayant également cette information, le journal L’œil du Sahel rapporte à ce propos, «pour les examens chapeautés par l’Office national de baccalauréat du Cameroun (Obc) cette année, la région présentera 33 847 candidats. Un chiffre en hausse par rapport à l’an dernier, qui était alors de 33 668 candidats aux examens de l’Obc. Dans l’Extrême-Nord, sur les 33 847 candidats recensés au 20 avril dernier, le département du Diamaré a enregistré 9598 candidats, le Logone et Chari 1774 candidats, le Mayo-Danay 7896 candidats, le Mayo-Kani 5516 candidats, le Mayo-Sava 2445 candidats et le Mayo-Tsanaga 6618 candidats ».
Pour ce qui est des examens que la Direction des examens, des concours et de la certification (Decc) encadre, on compte 90 579 candidats. Pour ce qui est des enseignements secondaires, les examens qui sont placés sous la direction du Decc, on note une régression de 1,6%. En ce qui concerne les examens de la section anglophone notamment l’ordinary level et l’advanced level, il y a 770 candidats. En 2018, il y en avait 682.
Dans la région de l’Est, région du Soleil levant, on enregistre pour cette session 2019, moins de candidats au niveau des enseignements secondaires. On passe de 48 000 de l’année dernière à 42 000. Simplice Bedjabo le Délégué régional des enseignements secondaires a déclaré au cours de la conférence sectorielle des responsables du Ministère des enseignements secondaires « au total, la région de l’Est a enregistré 42 329 candidats pour tous les examens confondus à la session 2019 contre 43 670 en 2018. Soit une baisse considérable de 1 341 en valeur absolue ».
Pour ce qui est de la région de l’Ouest, on comptabilise 65 214 candidats qui affronteront les examens officiels cette année. Ce nombre a été donné lors de la réunion sectorielle tenue par la délégation régionale du Ministère de l’Education de base.
Liliane N.
L’une des choses à retenir du passage du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) au Tribunal militaire le 7 mai 2019, est le rejet de 27 demandes de remise en liberté provisoire de certains militants du parti politique de Maurice Kamto. « Comme d’habitude l’audience d’habeas corpus du jour s’est transformée en audience aveugle de rejets systématiques des recours formulés par les prisonniers politiques des marches blanches… Ainsi donc la Cour d’appel faisant la sourde oreille aux demandes fermes d’audiences publiques et en salle des prisonniers politiques comparaissant a sur 31 dossiers enrôlés, vidé 27 d’entre eux en utilisant la formule: «la Cour publiquement, en la forme reçoit l’appel. Au fond, rejette comme non fondé. Confirme l’ordonnance, condamne l’appelant aux dépens », déclare Olivier Bibou Nissack dans les colonnes de Mutations numéro 4852. Il convient de noter que les 31 dossiers du Mrc ont été enrôlés au titre de nouvelles affaires.
En sa qualité de porte-parole de ce parti de l’opposition, Olivier Bibou Nissack ajoute « quant aux demandes de mise en liberté des cinq autres détenus, le juge d’instruction visiblement de bonne foi, a affirmé à la défense ne les avoir pas vues. La défense n’a pas caché sa stupéfaction, puisqu’elle disposait des décharges correspondant aux autres demandes de mise en liberté ».
Le 08 mai 2019 après que les demandes de remise en liberté provisoire des militants du parti aient été rejetées, il se trouve qu’une fois de plus certains détenus du Mrc incarcérés à la prison de Kondengui à Yaoundé, ont décliné la compétence du Tribunal militaire. Olivier Bibou Nissack explique que ces prisonniers «ont décliné la compétence du Tribunal militaire à juger des civils tels qu’eux, se conformant ainsi à la posture de Maurice Kamto et ses alliés de la coalition gagnante, tous poursuivis dans cette même affaire ».
A titre de rappel le président du Mrc, ses plus proches collaborateurs et certains militants ont été arrêtés dans le cadre des marches organisées le 26 janvier 2019.
Liliane N.
« A part l'indivisibilité du Cameroun, le président de la République est prêt à organiser un dialogue formel pour résoudre la crise… Le président de la République m'a demandé de dire que hormis la séparation et la sécession, toute autre chose peut être discutée », a déclaré le Premier ministre, Joseph Dion Ngute à la Crtv. Cette déclaration du chef du gouvernement, a été faite ce jeudi 9 mai 2019 à Bamenda, à l'entame de sa visite de travail de quatre jours dans la région du Nord-Ouest, l’une des deux régions en proie depuis près de trois ans, à une crise sociopolitique. Cette sortie du Chef de gouvernement qui est en campagne de paix sur haute instruction du Président de la République, Paul Biya, intervient à un moment où le gouvernement s’était longtemps opposé à un dialogue national, proposé par les hommes de Dieu, la société civile, certains partis politiques et même la Communauté internationale.
Depuis sa nomination comme Premier ministre du Cameroun, c’est la première fois que Joseph Dion Ngute se rend dans ces régions en conflit. Après une escale à Bafoussam, chef-lieu de la Région de l’Ouest, le chef du gouvernement qui tenait dans la main droite un arbre de la paix a été accueilli à Bamenda par de femmes en pleure, qui brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Nous pleurons nos enfants" ou encore "les conflits sont inévitables mais la violence est un choix". Joseph Dion Ngute a également effectué au cours de cette première journée, avec le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, une série de concertation avec les autorités et les forces vives du Nord-Ouest. Après Bamenda, Joseph Dion Ngute est attendu dans le Sud-Ouest, sa région d’origine, pour la deuxième étape de sa tournée.
Dans un rapport publié le 02 mai dernier, l’ONG International Crisis Group (ICG) indique que la crise anglophone a fait en vingt mois, 1 850 morts, une majorité d’écoles fermées depuis deux ans, plus de 170 villages détruits, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin. Un bilan qui risque de s’alourdir, avec l’intransigeance des belligérants qui ont pris ces deux zones camerounaises en otage.
Marie MGUE
La journaliste camerounaise a remporté ce prix lancé par L’annonce a été faite par le principal cabinet de conseil en relations presse et le leader de la distribution de communiqués de presse en Afrique et au Moyen-Orient il y a quelques heures. En effet, la journaliste camerounaise Monica Nkodo a remporté l'invitation d'APO Group à participer au EurAfrican Forum 2019 qui se tiendra à Cascais, au Portugal, du 04 au 05 juillet 2019.
Ainsi, APO Group fournira à Monica Nkodo un billet aller-retour et un hébergement à Cascais (Portugal) pour participer au EurAfrican Forum. Notons que, Le EurAfrican Forum est un événement annuel conçu pour encourager une plus grande collaboration entre l'Europe et l'Afrique. L’année dernière, des ministres de gouvernements africains d’Angola, d’Algérie, du Bénin, du Cap Vert, d’Égypte, du Sénégal, du Kenya et de Tunisie ont participé au Forum. Des entrepreneurs, des investisseurs, des ONG, des activistes, des influenceurs sociaux et des médias internationaux étaient également présents et ont partagé leurs points de vue sur la manière dont l'Afrique et l'Europe peuvent travailler ensemble pour la prospérité.
Monica Nkodo est âgée de 31 ans. Elle est née et a grandi au Cameroun. Elle a fait ses études de journalisme à l'Ecole supérieure des sciences et techniques de l'information et de la communication (Esstic) de l'Université de Yaoundé II, au Cameroun. En 2010, elle a obtenu son diplôme professionnel de troisième cycle en communication. Le 1er février 2019, Monica a célébré sa dixième année au sein de Cameroun Tribune, le quotidien national bilingue, où elle a écrit des articles pour plusieurs services - société, culture, sports, politique et économie notamment.
Monica s'intéresse particulièrement à l'agriculture et aux nouvelles technologies. En 2011, elle a remporté le prix du meilleur journaliste de presse écrite grâce à une enquête sur des enfants atteints de diabète. Monica Nkodo est également l'un des contributeurs africains de Contemporary And, un magazine en ligne consacré à l'art contemporain. Grande activiste, elle milite pour le respect de la liberté de la presse au Cameroun qui est un atout pour elle.
À propos d'APO Group
Fondée en 2007, APO Group est la société de conseil en relations presse et le service de diffusion de communiqués de presse de premier plan en Afrique et au Moyen-Orient. Nous aidons les entreprises publiques et privées à améliorer leur réputation et leur image de marque dans les pays cibles. Notre rôle de partenaire de confiance est de tirer parti de la puissance des médias et d'élaborer des stratégies sur mesure permettant aux entreprises d'avoir un impact réel et mesurable en Afrique et au Moyen-Orient, et hors des frontières régionales.
APO Group propose aux entreprises une gamme de services de conseil, en plus de ses solutions de distribution de communiqués de presse et de surveillance des médias. Chaque année, APO Group offre aux journalistes la possibilité d'assister à des événements majeurs dans le cadre de son engagement à soutenir le journalisme en Afrique. Il sponsorise également le prix APO Energy Media Award et le prix APO Media Award qui permettent à un journaliste de gagner 500 dollars par mois pendant un an, un ordinateur portable et un billet d'avion intercontinental pour la destination de son choix et un an d’accès à plus de 600 salons VIP dans les aéroports.
Ainsi, jusqu'au 13 mai, les journalistes africains peuvent également gagner une invitation à participer aux Assemblées annuelles 2019 de la Banque Africaine de Développement qui se dérouleront à Malabo, en Guinée équatoriale, du 11 au 14 juin 2019.
La visite de travail du ministre de l’Eau et l’Energie mercredi dernier à Lagdo, était particulièrement attendue dans un contexte marqué par la résurgence de rumeurs sur la solidité du barrage hydroélectrique. Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Gaston Eloundou Essomba, apporte des précisions sur le plan d’action du gouvernement en ce qui concerne ce barrage.
Que ressort-il de la visite de travail que vous venez d’effectuer à l’aménagement hydroélectrique de Lagdo ?
Nous sommes venus pour une mission d’inspection de la centrale de production de Lagdo. Et l’une des principales conclusions, c’est que cet ouvrage ne présente aucun risque sécuritaire, d’après les déclarations fermes du directeur de la centrale. Nous rentrons donc avec la bonne information quant à la situation de cet ouvrage qui est en bon état de santé.
Maintenant pour ce qui est de la production, ce n’est pas un secret que le barrage de Lagdo qui est le principal ouvrage dans le réseau interconnecté Nord (RIN), fonctionne à 50% de sa capacité. Ce qui nous amène à recourir aux sources de production fossiles à savoir les centrales thermiques, qui coûtent extrêmement cher à l’Etat. Rien que pour le septentrion, c’est 13 milliards de F qu’il faut supporter par an.
Qu’est-ce qui explique ce déficit de rendement et quelles mesures seront mises en place pour y remédier ?
Il s’agit d’un phénomène naturel. Il n’y a pas assez d’eau. Lagdo fait face à un problème d’hydrologie. Le gouvernement a donc réfléchi et le chef de l’Etat a validé le développement des solutions alternatives, à savoir la construction des centrales solaires. Au pied du barrage de Lagdo, il y aura donc une centrale solaire qui sera réalisée. Elle aura un double objectif : permettre au barrage de Lagdo d’être moins sollicité, et donc de faire des économies d’eau. Il ne faut pas oublier que c’est un barrage multifonctions. Autour de l’ouvrage se développe une intense activité de pisciculture, d’agriculture. S’il n’y a pas assez d’eau, ces activités-là ne sauraient se densifier.
L’autre objectif c’est d’implémenter l’option prise par le gouvernement de tourner le dos au thermique. Il faut savoir qu’avec le thermique, un kilowatt produit coûte dans les 170 Fcfa. Pour des raisons sociales, il est facturé autour de 50 F pour les ménages. Ce qui veut dire que l’Etat doit subventionner le surplus, plus de 100 F par Kw. Cela représente des milliards, injectés pour la consommation. Il est donc question désormais de subventionner les investissements, plutôt que de subventionner la consommation.
Otric N.
La plupart des grandes villes camerounaises comme Yaoundé et Douala sont confrontées à une urbanisation galopante et insuffisamment maîtrisée. « Il n’y a qu’à voir la poussée anarchique et à un rythme exponentiel des bidonvilles. Une situation qui entraîne l’accroissement de la pauvreté, de l’insécurité et la fracture sociale », commente Cameron Tribune.
Pourtant, explique le journal, une urbanisation orientée et coordonnée pourrait, à coup sûr, être un outil fondamental pour placer le Cameroun sur le chemin du développement durable au cours des 30 prochaines années.
Pour inverser la tendance, il y a trois ans, le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), a confié une étude relative à la formulation et la mise en œuvre d’une politique urbaine nationale (Pun) à Onu-Habitat. Le rapport final présenté par cette agence onusienne mardi dernier au cours de la deuxième session du Comité de pilotage du projet de formulation de la politique urbaine nationale, constate un développement désordonné de nos villes.
D’après le ministre Célestine Ketcha Courtès, cette politique urbaine nationale vise à revisiter les outils de planification urbaine, de gestion foncière et de mise en valeur des sols urbains. Ceci dans l’optique d’inscrire le pays dans une urbanisation plus proactive, permettant ainsi de réduire les conséquences négatives de l’urbanisation peu planifiée et insuffisamment coordonnée. Comme a indiqué le Minhdu, la bonne organisation et la qualité de la ville de demain dépendent des bonnes initiatives des citadins et des décideurs d’aujourd’hui.
« Le développement durable doit observer des critères et c’est pour cela qu’il était important que nous allions vers une politique urbaine nationale. Celle-ci nous accompagnera dans l’organisation du développement des territoires. En tenant compte des caractéristiques des dix régions du pays », a confié Célestine Ketcha Courtès.
Pour Frédéric Happi Mangoua, administrateur du Programme-planification urbaine à l’Onu-Habitat, « le travail qui a été abattu est une orientation politique qu’il faut donner aux villes de demain et des grandes lignes de changement à mettre en place, pour que finalement le décollage tant attendu se fasse par les villes inclusives par rapport à la question qui concerne les villages, la territorialité, l’ancestralité et la diversité culturelle ».
La production du rapport final de la politique urbaine nationale, une fois peaufinée, sera portée à l’appréciation du Sénat et de l’Assemblée nationale par le gouvernement.
Otric N.
L’ancien Directeur du Cabinet Civil à la présidence de la république du Cameroun, Martin Belinga Eboutou, a tiré sa révérence mercredi 08 mai à Genève. Suite à l’annonce de son décès, le cardinal Christian Tumi lui a rendu un vibrant hommage. Le prélat garde de l’ancien Directeur du Cabinet Civil de Paul Biya le sentiment d’un homme qui a vécu une vie chrétienne sincère.
« Ce que je retiens de Martin Belinga Eboutou, c’est sa vie chrétienne sincère. C’est un homme qui n’a vécu que dans la crainte de Dieu, il a même construit une petite chapelle à son domicile, où il partageait ses prières avec les gens, il a construit une grande chapelle dans son village, la chapelle Jean Paul II » a-t-il déclaré aux médias.
« Si vous ne l’avez pas rencontré, vous ne pouvez savoir qui il est vraiment. Comme homme politique, je dirai que c’était un vrai médiateur social. J’ai rarement vu des hommes politiques de ce niveau avoir le souci de leur prochain. Belinga Martin lui ne vivait que pour aider les gens. C’est le seul homme politique que je connaisse dont les actes sont posés dans la crainte véritable de Dieu, et il avait du respect pour tout le monde. C’est dommage que les Camerounais ne le connaissent pas réellement. Il avait certainement son côté sombre comme nous tous, mais je doute qu’il faisait pire que certains », a poursuivi l’ancien archevêque émérite de Douala.
Pour rappel, l’ancien Directeur du Cabinet Civil à la présidence de la république du Cameroun, Martin Belinga Eboutou, est décédé mercredi 08 Mai 2019 autour de 13 heures 30 min à Genève de suite d’une longue maladie.
Né le 17 février 1940 à Nkilzok dans l'arrondissement de Zoétélé près de Yaoundé, Belinga Eboutou était un diplomate de carrière et un homme politique camerounais. Ancien séminariste (Akono), il était titulaire d'une Licence en droit canon et d'un Doctorat en droit. Il était également diplômé de la section diplomatique de l'ENA de Paris.
Assez peu connu du grand public mais célèbre dans les milieux diplomatiques africains et internationaux, Martin Belinga Eboutou a d'abord longtemps été en poste au ministère des Affaires étrangères et dans les ambassades du Cameroun, à Brazzaville et à Paris notamment. Il devient ensuite directeur du protocole d'État à la Présidence de la République de 1989 à 1997, et Directeur du cabinet civil de septembre 1996 à décembre 1997.
Pendant dix ans, jusqu'en décembre 2007, il a dirigé la Représentation du Cameroun auprès de l'Organisation des Nations unies à New York en même temps qu'il dirigeait la Représentation du Cameroun auprès de l'Office des Nations unies à Genève. En octobre 2002 il a présidé le Conseil de sécurité. Pendant son séjour aux Nations unies, il a également présidé le Conseil économique et social et l'Autorité internationale des fonds marins basée à Kingston en Jamaïque. Il était au cours de la même période Ambassadeur du Cameroun en Jamaïque.
Il est important de relever que ce diplomate, habitué des négociations délicates, a présidé le Conseil de sécurité des Nations unies à un moment crucial, où l'Organisation mondiale devait se prononcer sur la légitimité de la guerre en Irak.
Enfin, Belinga Eboutou a été un membre influent de la délégation camerounaise dans le suivi de l'affaire Bakassi, à la Cour internationale de justice de La Haye et dans la Commission mixte Cameroun-Nigeria-ONU en vue de la résolution définitive de ce conflit. En 2010, il a été nommé, et ce cumulativement avec ses fonctions de Directeur du Cabinet Civil, Président du Comité National d'Organisation des Cinquantenaires de l'Indépendance et de la Réunification du Cameroun, que le pays célébra en 2010 et 2011. Sa sortie du gouvernement intervient lors du réaménagement ministériel du 2 mars 2018; Il fut remplacé à son poste de Directeur du Cabinet Civil par Samuel Mvondo Ayolo, jusque-là Ambassadeur du Cameroun en France.
Danielle Ngono Efondo
Les commerçantes du marché des femmes situé dans le deuxième arrondissement de la capitale économique n’arrivent pas à s’accorder sur le projet d’électrification de cet espace marchand. A en croire Cameroon Tribune, tout part de la décision, prise par les autorités, de charger l’entreprise Eneo de normaliser la distribution et la gestion de l’énergie dans les espaces marchands de la ville, dont le Marché des femmes.
Ces marchés, le plus souvent organisés en associations. Et c’est une association, au Marché des femmes, qui a pris les devants pour procéder, avec l’appui d’Eneo, au recensement des commerçants et boutiques afin de planifier les installations… C’est ainsi que deux transformateurs ont été installés dans ce marché, ainsi que tout le nécessaire pour accueillir les nouveaux instruments de gestion de cette énergie-là.
Problème : certains commerçants ne veulent pas de cet assainissement, parce qu’ils tiraient profit du trafic de l’énergie électrique. Eneo a dépêché des techniciens lundi, pour procéder à l’enlèvement de tous les câbles illicitement installés, afin de mettre en place un dispositif formel. C’est cela qui a causé ce remue-ménage.
Deux factions opposées n’arrivent pas à s’entendre après la rencontre avec Dr Didier Bidja, sous-préfet de l’arrondissement de Douala II. Lequel a mis sur pied une commission chargée du recomptage des boutiques et points d’abonnements. Les résultats de la commission sont attendus ce vendredi pour une décision définitive.
« Nous avons tenu une réunion hier [mardi 7 mai 2019, NDLR] et à l’issue de cette rencontre, deux principales résolutions ont été prises : dans un premier temps, tout le monde aura un compteur divisionnaire, et ensuite, les commerçants vont effectivement payer l’énergie au taux c. Certains avaient peur qu’en passant par des intermédiaires, il y ait des surfacturations », a indiqué le sous-préfet.
L’autorité administrative indique que « tout le monde doit payer pour supporter la charge des frais engagés afin de mettre en place un nouveau dispositif ». Coût total de l’opération – acquisition et installation du transformateur et d’autres matériels –, quelque 60 millions de FCFA.
Selon des informations relayées par Cameroon Tribune, Eneo va supporter 40% des coûts, et les commerçants le reste. Lorsque nous quittions les lieux hier, des commerçants avaient rouvert les boutiques, malgré l’absence d’électricité.
Otric N.
Pendant une semaine, plus précisément du 05 au 11 mai 2019, les amoureux de golf se donnent rendez-vous sur le parcours du Golf club de Yaoundé. La cérémonie d’ouverture a connu la présence des hautes personnalités civiles et militaires.
C’est dimanche 5 mai 2019 au parcours golf de Yaoundé que s’est déroulé la cérémonie d’ouverture. 16 nations sont à ce rdv golfique. Selon le responsable du sport professionnel au Golf, Justin Théodore Penda, 37 golfeurs professionnels sont à l’assaut de ce titre prestigieux. Parmi lesquels 8 étrangers qui sont de nationalité Nigériane, Zimbabwéenne et Gabonaise. Le vert-rouge-jaune possède 13 joueurs en lice. Certains joueurs étrangers n’ont pas pu rallier le Cameroun. La cause « il y’a eu quelques difficultés liées à l’obtention des visas. Parce que la plupart de ces pays n’ont pas représentation camerounaise sur leur sol. Ils devraient donc s’acquitter de leurs visas dans un temps beaucoup plus réduit (…) » a expliqué le président de la Fecagolf Yves Martin Ahanda Assiga.
Lors de la 9ème édition, les anciennes gloires du football camerounais étaient au-devant de la scène. Mais pour cette fois, la Fécagolf a décidé de rendre hommage aux forces de défenses nationales. La 10ème édition met donc en avant ses hommes et femmes qui se sacrifient jour et nuit pour protéger le triangle national. De l’Est, à l’Ouest, du Nord et au Sud, ils sont sur tous les fronts pour assurer notre sécurité. A cette occasion, L’Ecole Militaire Interarmées (EMIA) ravie la vedette. Cette grande école qui forme les officiers supérieurs camerounais et de la sous-région a été retenu pour rehausser l’image du tournoi international de la petite balle blanche.
Le pays organisateur qu’est le Cameroun a-t-elle une chance de remporter cette édition ? On ne saurait l’affirmer mais, notons que, au terme de la première journée de l’Open International de golf du Cameroun qui s’est disputé le 8 mai dernier au Golf club de Yaoundé, le nigérian Willy Gift occupe le fauteuil de leader. Ce golfeur professionnel possède sur son compteur 70 trous. Il est suivi du zimbabwéen Tranos Muradzikwa 71 trous. Et, le camerounais Prestly Nji assure la troisième place avec 72 trous.
Danielle Ngono Efondo
Pendant trois jours le membre du Gouvernement est venu toucher du doigt les réalités du secteur de l'eau et de l'énergie dans le Nord. Un des moments fort de sa visite, la descente à l'aménagement hydroélectrique de Lagdo.
Le ministre de l'eau et de l'énergie Gaston Eloundou Essomba arrivé dans dans la région du Nord le mardi 07 mai, c'est ce mercredi qu'il a visité et inspecté les installations du barrage hydroélectrique de Lagdo. Principal constat du membre du Gouvernement, la vétusté de l'ouvrage qui a pris de l'âge, mais qui ne présente aucun risque sanitaire. La capacité de production du barrage est également en baisse de 50%.
Les mesures promises par Gaston Eloundou Essomba
Cette visite de l'aménagement hydroélectrique de Lagdo par le membre du Gouvernement intervient suite aux hautes instructions du Chef de l'Etat Son Excellence Paul Biya. Pour trouver une solution au problème de vétusté et de diminution de la capacité de production du barrage, le ministre de l'eau et de l'énergie annonce la rénovation prochaine de l'ouvrage. Dans les faits, il est envisagé le remplacement des équipements électriques tels que le Turbo alternateur et les auxiliaires électriques. Des adductions d'eau potables vont être construites dans les environs du barrage hydroélectrique à en croire les propos de Gaston Eloundou Essomba.
Dans la suite de sa visite de travail, le ministre a aussi pu inspecter des forages à Ngong, ainsi que les installations hydro électriques et hydrauliques de la ville de Garoua. Le membre du Gouvernement quitte le sol de la région du Nord ce vendredi.
Innocent D H