Joseph Beti Assomo le ministre de la Défense s’est rendu le 07 avril 2021, au quartier Olezoa à Yaoundé, pour voir l’état du chantier.
Une église d’une capacité d’accueil de 2400 fidèles et une école qui aura 20 salles de classe, 2 salles de professeurs, 5 bureaux administratifs, 1 bibliothèque et 8 blocs de toilette, ce sont là les deux ouvrages que le ministère de la Défense est en train de construire pour l’Archidiocèse de Yaoundé. En compagnie de Mgr Jean Mbarga, Joseph Beti Assomo le patron de la Défense a fait une descente hier pour s’enquérir de l’avancée des travaux.
« Pour ce qui est du niveau d’avancement, nous sommes à 42%. Nous avons déjà coulé la dalle du niveau 1. Et tous les travaux en cours actuellement sont préparatoires pour le coulage de la dalle du niveau 2, qui devrait intervenir dès la semaine prochaine », a expliqué au ministre Beti Assomo, un Commandant du génie militaire.
Il faut préciser que le génie militaire construit dans l’église, une salle de célébration, une salle de prière et une mezzanine. À l'arrière, il y a une annexe résidentielle. A quelques kilomètres de là, il y a le bâtiment R+3 de l’école, qui a aussi un gymnase en construction au collège de la retraite.
« Notre appréciation est unanimement satisfaisante. Il y a la technicité, la programmation et même l’esthétique des ouvrages. Donc, le génie militaire a correspondu exactement à ce qu’on attendait de ses réalisations », a déclaré Mgr Jean Mbarga, l’Archevêque métropolitain de Yaoundé.
Pour la construction de ces ouvrages, il y a 30 personnels civils et 10 militaires mobilisés. L’église est bâtie sur une superficie de 640m2. Et l’école aura des salles de classe de 47m2 chacune d’une capacité de 1000 à raison de 50 élèves par classe. Les travaux ont commencé en novembre 2020. Et le génie prévoit les mener durant une période 12 mois.
Liliane N.
Karl Toko Ekambi est nominé après avoir remporté l’édition 2018 du prix Marc Vivien Foé.
Pour cette édition 2021 du Prix Marc Vivien Foé, l’international Karl Toko Ekambi est l’unique camerounais nominé dans une liste de 11 footballeurs évoluant en Ligue 1 française. Ladite liste a été rendue publique le 6 avril 2021. Le compatriote Karl Toko Ekambi va-t-il réussir à remporter ce Prix qu’il a gagné en 2018.
Il faut noter que l‘attaquant de l’Olympique lyonnais est le deuxième meilleur buteur de son club. Il a 12 réalisations en 28 matchs disputés. Au classement général, il est 6e, et parmi les 11 prétendants africains, seul le Sénégalais Boulaye Dia (Reims) le distance avec 2 buts.
Découvrez les noms des autres nominés
Le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril 2021. A titre de rappel, le Prix Marc Vivien Foé récompense depuis 2009 le meilleur joueur africain du championnat de Ligue 1 en France. Il a été initié par les médias français Radio France Internationale (RFI) et France 24.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur dénonce une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Il faut impérativement respecter les quotas d’heures de cours par enseignant. Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre d’Etat ministre de l‘Enseignement supérieur l’a rappelé à ses collaborateurs à savoir les recteurs, les chefs d’établissement et les chefs de départements des universités. Le membre du gouvernement observe observe qu’il y a une «mauvaise répartition des enseignements et l’octroi des heures complémentaires au mépris de la règlementation en vigueur».
Dans les détails, le Pr Jacques Fame Ndongo parle des heures supplémentaires « généreuses » allouées aux enseignants n’ayant pas atteint leurs charges horaires annuelles, des vacations qui ne sont pas justifiées par une absence ou une insuffisance avérée de qualification dans un département, de rémunérations entières des travaux d’encadrement de master et thèse « sans péréquation préalable » avec les charges de l’enseignant et enfin des activités qui rentrent normalement dans les obligations de l’enseignement, mais qui font l’objet de rémunération en plus du salaire mensuel.
Le ministre Fame Ndongo note que ces pratiques qu’il décrit, ne sont pas sans conséquences. Elles créent «de nombreuses frustrations ressenties par des enseignants, aggravent les difficultés financières des universités d’État du fait de l’accumulation de paiement des prestations académiques».
Le ministre rappelle donc à ses collaborateurs que d’après la loi de janvier 1993 sur le statut spécial des personnels de l’enseignement supérieur, il faut accorder 150 heures de cours aux professeurs par année académique, 175 aux maitres de conférences, 200 heures aux chargés de cours et aux assistants des travaux dirigés.
Pour ce qui est de la rémunération des travaux d’encadrement, selon les textes en la matière, il faut 15h pour le mémoire dans les grandes écoles, 25 heures pour le mémoire de master, de DESS, de master degree avec thèse ou équivalent, 40 heures pour le mémoire de certificat d’études spéciales en médecine et 150 heures pour la thèse de doctorat ou de PhD.
Le Ministre Fame Ndongo appelle donc à une réduction de dépenses dites généreuses.
Liliane N.
Le programme des obsèques du Cardinal Christian Tumi s’étend du 19 au 20 avril 2021.
Par la plume de l’Abbé Timothée Ouwe, l’Archidiocèse de Douala fait savoir à toute la communauté chrétienne, que les obsèques du Cardinal Christian Tumi vont se dérouler du 19 au 20 avril prochain. Pour ce qui est du programme détaillé, l’Archidiocèse dirigé par Mgr Samuel Kleda précise qu’il sera communiqué dans un futur proche.
A titre de rappel, le Cardinal Christian Tumi est décédé le samedi 3 avril 2021 dans la ville de Douala des suites de maladie. Sa mort a affecté de nombreux chrétiens catholiques qui ne cessent de lui rendre. D’ailleurs le Vatican par la plume du Pape François a salué l’impact de ses actions dans la vie de l’église catholique aussi du Cameroun.
«Le Cardinal Tumi marqua de manière inoubliable l’Eglise ainsi que la vie sociale et politique de son pays, s’engageant toujours courageusement pour la défense de la démocratie et la promotion des droits humains. Parvenu à un âge avancé, il resta toujours disponible au service de la paix et de la réconciliation», a écrit le Pape François.
Dans l’hommage qu’il a rendu au Cardinal Tumi, le président de la République Paul Biya a reconnu qu’il était épris d’amour pour le Cameroun.
«Le Cardinal Christian Tumi aura incontestablement marqué l’histoire de notre pays, le Cameroun, qu’il a profondément aimé et au progrès duquel il était tellement attaché. Le message de paix, d’amour et de progrès qu’il a porté tout au long de son ministère pastoral résonnera à jamais dans nos mémoires», a écrit le Chef de l’Etat.
Elie Smith connu comme l’un des proches collaborateurs du Cardinal Tumi a gardé de lui son esprit de combattant. De passage à Radio Balafon, il a indiqué que le Cardinal, par le passé a fortement contribué à abolir le paiement de la Zaakat, un impôt local versé aux lamidos à Yagoua, par les chrétiens. Cela lui a valu un procès au Tribunal militaire. Il a eu gain de cause à la suite de l’intervention de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.
Liliane N.
Le journaliste Martin Camus Mimb suggère qu’on encadre les funérailles comme on pourrait le faire pour les levées de corps et les messes du dimanche.
Martin Camus Mimb n’est pas d’accord avec la décision d’Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest, qui vient d’interdire dans sa zone de commandement la tenue des funérailles. L’interdiction vaut pour une période de deux mois qui peut bien être renouvelée, a-t-il précisé dans sa note. Et la mesure est prise du fait de la résurgence de la pandémie du Coronavirus à l’Ouest. Pour le journaliste commentateur sportif, au lieu d’interdire, le patron de l’Ouest aurait plutôt pensé à encadrer ce type d’évènement.
«J'ai bien compris qu'il fait la différence entre obsèques et funérailles. C'est-à-dire qu'on peut enterrer, mais on ne peut pas célébrer ceux qu'on a enterré. Mais les funérailles ne sont pas simplement une messe de requiem où on prie pour l'âme de ceux qui sont partis. C'est très souvent un rituel de succession et de transmission. C'est-à-dire à dire qu'on ne peut pas s'en passer. Ou alors lorsqu'on s'en passe, il y a des mécanismes de régulation des communautés qui sont gelés. Si je pense comme lui que ces regroupements sont des véhicules de transmission facile du #Covid19, je pense qu'aux mêmes titres que les messes du dimanche, les levées de corps tous les jours dans les morgues, il faut juste encadrer et non interdire», écrit Martin Camus Mimb.
Pour Martin Camus Mimb, la décision du gouverneur de l’Ouest ressemble à un abus d’autorité. C’est une suspension d’un événement qui pour lui, ne constitue que la suite de l’industrie funéraire. Le mieux aurait donc été de décider une fois de la fermeture des morgues, pense-t-il.
«Mais cela trahit quelque chose devenu très banal, qui illustre la déchirure de notre société. La brimade permanente de l'autorité sur les traditions et la culture. Je pense que la première décision et plus simple à prendre, est la fermeture des morgues dans le sens de la sortie des corps. Sinon, j'ai du mal à comprendre la logique de stopper une industrie sur les circuits de distribution et non sur la production de base. Les funérailles sont la continuité de l'industrie funéraire. Il faudrait fermer la production pour stopper la distribution des produits. Sinon, quand on enterre, on a le droit de pleurer ou de chanter», écrit Martin Camus Mimb.
Liliane N.
Edith Kah Walla la présidente nationale du Cameroon People’s Party se dit tout de même disposée à travailler avec la plateforme républicaine créée par l’UDC, le MRC, le PCRN, le SDF, l’UMS, l’USDP.
Intervenant ce matin de 6 avril 2021 sur les antennes de Radio Balafon, Edith Kah Walla a affirmé avoir compris la raison pour laquelle, son parti politique le Cameroon People’s Party (CPP) n’a pas été convié à la rencontre des leaders de l’opposition, qui s’est tenue le jeudi 1er avril 2021. Pour elle, l’initiative mérite d’être saluée.
«Concernant la réunion des parties de l’opposition qui s’est tenue à Yaoundé, le CPP n’a pas été contacté pour cette rencontre des partis politiques, mais la présidente de l’UDC nous a expliqué comment c’est arrivé et nous avons compris. C’est quelque chose de positif, chaque fois que les partis politiques de l’opposition se mettent ensemble, on salue l’initiative», a-t-elle déclaré.
Cependant, pour elle l’initiative à laquelle ont adhéré Maurice Kamto, Cabral Libii, Tomaino Ndam Njoya, Hilaire Dzipang, Joshua Osih et Prince Ekosso ne doit pas se limiter seulement à la réforme du Code électoral. Elle doit de son point de vue se pencher aussi sur l’après Paul Biya. Toutefois, elle affirme être prête à travailler les autres partis politiques de l‘opposition.
« Nous restons ouverts pour travailler avec les autres. Mais nous souhaitons qu’on ne se limite pas à rédiger un document. Qu’on s’intéresse également à la transition, à l’après Biya; et surtout aux crises sécuritaires et sanitaires dans les régions du pays, aux besoins prioritaires des populations », a-t-elle déclaré.
Edith Kah Walla pense qu’il ne peut pas avoir réforme du Code électoral sous le régime actuel.
«Le CPP est très clair. Nous ne croyons pas à une réforme sous le régime Biya. C’est une position que nous partageons avec des alliés à Stand Up for Cameroon et que nous avons publié depuis 2016 »., a-t-elle ajouté.
Liliane N.
Le président de la République affirme que le défunt Cardinal Christian Tumi a porté de son vivant, un message de paix, d’amour et de progrès.
Après le vatican, Paul Biya le président de la République a aussi écrit à Mgr Samuel Kleda Archevêque métropolitain de Douala, à propos du décès survenu le 3 avril 2021 du Cardinal Christian Tumi. Le Chef de l’Etat garde du défunt, le souvenir d’un homme qui a aimé son pays le Cameroun et qui a marqué son histoire.
«Le Cardinal Christian Tumi aura incontestablement marqué l’histoire de notre pays, le Cameroun, qu’il a profondément aimé et au progrès duquel il était tellement attaché. Le message de paix, d’amour et de progrès qu’il a porté tout au long de son ministère pastoral résonnera à jamais dans nos mémoires», a écrit le Chef de l’Etat.
Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de cette correspondance pour présenter ses condoléances à l’Archevêque de Douala, à la communauté des fidèles catholiques et à tous ceux qui ont aimé le Cardinal Christian Tumi.
Tout comme le Vatican, la présidence de la République reste dans l’attente du programme des obsèques de celui qui fut l’unique Cardinal du Cameroun.
Liliane N.
Awa Fonka Augustine rappelle aussi que tout événement populaire doit se faire avec un quota de 50 personnes.
Jusqu’à nouvel avis d’Awa Fonka Augustine, les funérailles sont interdites dans toute la région de l’Ouest. Dans l’arrêté qu’il a rendu public à cet effet, le gouverneur précise que l’interdiction tient pour deux mois. Cependant cette période peut être renouvelée. Cette décision est prise du fait de la résurgence de la pandémie du Coronavirus. Et c’est donc en fonction de l’évolution de la pandémie, que le patron de la région de l’Ouest saura s’il faut maintenir ou non la décision qu’il vient de prendre.
Dans son arrêté, le gouverneur Awa Fonka Augustine rappelle par ailleurs que l’organisation de tout événement populaire comme les mariages, les obsèques, les concerts et autres doit absolument respecter la mesure du quota de 50 personnes. Il faut rappeler qu’il s’agit d’une mesure prescrite par le gouvernement l’année dernière dans le cadre de la riposte contre la pandémie du Coronavirus. Le patron de la région de l’Ouest appelle donc les autorités administratives, municipales, traditionnelles, les Forces de Défense et de Sécurité à veiller au strict respect du contenu de l’arrêté qu’il a signé.
L’arrêté du gouverneur est compréhensible, étant donné que le ministère de la Santé a fait état de ce qu’il y a eu résurgence de la pandémie du Coronavirus. Même si le département ministériel a toujours précisé que la situation épidémiologique n’est pas alarmante, il reste qu’il n’a de cesse de rappeler aux camerounais que le strict respect des mesures barrières édictées est ce qui va nous sauver la vie.
L'Ordre national des médecins du Cameroun ne s’est pas montré défavorable à l’idée d’un re confinement. D’ailleurs, il a interpelé en indiquant que cela favoriserait la limitation de la propagation du virus, face à l'indifférence et l’insouciance des populations.
En une semaine, le pays a enregistré 4112 nouveaux cas positifs. Ce qui porte le nombre de cas à 57.337 dont 51769 guéris et 851 morts.
Liliane N.
L’un des plus proches collaborateurs du Cardinal Christian Tumi, Elie Smith affirme que l’homme de Dieu préférait se soigner au pays, parce qu’il estimait que les médecins camerounais sont tout aussi compétents que ceux de l’occident.
C’est sur les antennes de Radio Balafon qu’Elie Smith co-organisateur de la Conférence anglophone avec le Cardinal Christian Tumi a fait des révélations sur l’homme de Dieu décédé le samedi 3 avril 2021. Le prélat avait toutes les possibilités d’aller se faire soigner à l’étranger. Cependant son collaborateur affirme, qu’il n’a jamais aidé l’idée d’une évacuation sanitaire pour deux raisons.
«C’était quelqu’un qui était très courageux et profondément patriote. Il aimait beaucoup ce pays. Voilà quelqu’un qui avait la possibilité d’aller se faire soigner à l’étranger, mais qui a dit non, expliquant qu’il ne peut pas aller se faire soigner pour deux raisons simples. D’abord parce que les médecins camerounais et les médecins étrangers ont été dans les mêmes écoles. Il se demandait dès lors pourquoi il devrait donc aller se faire soigner en France ou n’importe où. La deuxième raison qu’il avançait c’est que s’il part, il y aura toujours une majorité de Camerounais qui ne peuvent pas bénéficier de ce genre de traitement. Il ne voyait pas pourquoi lui devrait en bénéficier dans ces conditions. Ce qui fait qu’il a préféré finir ses jours dans son pays», a déclaré Elie Smith.
L’autre révélation qu’Elie Smith a fait concerne un combat ignoré du grand public que le Cardinal Christian Tumi a mené. Si les camerounais l’ont remarqué pour sa soif de trouver des solutions à la crise anglophone, son proche collaborateur fait savoir qu’il a fortement contribué à abolir le paiement de la Zaakat, un impôt local versé aux lamidos à Yagoua, par les chrétiens. Cela lui a valu un procès au Tribunal militaire. Il a eu gain de cause à la suite de l’intervention de l’ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.
Liliane N.
Le député du Social democratic front Joshua Osih donne comme preuve de son affirmation, le fait qu’en période électorale, même le RDPC fait recours au Conseil constitutionnel et aux chambres administratives.
Sur les antennes de Radio Equinoxe, Joshua Osih le premier vice-président du Social democratic front (SDF) est revenu sur la création d’une plateforme républicaine, qui doit travailler sur la mise en place d’un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité du Cameroun. Joshua Osih qui fait partie des leaders de partis politiques de l‘opposition qui ont signé le communiqué sanctionnant leur rencontre, indique que réviser le code électoral c’est une bonne chose même pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Parce que, a-t-il cité comme exemple en 2013, il y a eu 340 recours en annulation devant le Conseil constitutionnel et les chambres administratives.
«Devinez quoi, l’immense majorité de ces recours venait du RDPC. Ça veut dire que même le RDPC n’est pas d’accord avec le Code électoral actuel. Parce que voyez-vous, quand le Code électoral est bon, ce n’est qu’une infime partie des candidats qui déposent des recours», a-t-il déclaré.
Toutefois, Joshua Osih a tenu à faire une précision par rapport à la rencontre inter-partis qui s’est produite le 1er avril 2021 et à laquelle il a pris part.
«Il ne s’agit pas de mettre ensemble ou de fusionner des partis politiques. Il ne s’agit pas de développer une harmonie parfaite entre tous les acteurs politiques. Il s’agit de mettre ensemble tous les points de convergence. Voila l’exercice. Et cet exercice n’a pas besoin de passer d’abord par un exercice où on solde le passé ou un exercice de réconciliation. Vous pouvez être en désaccord avec un acteur politique sur son approche politique mais sur le Code électoral nous nous reconnaissons. C’est la raison pour laquelle nous avons tous signé. Aujourd’hui, au moins 80% des points que nous réclamons pour améliorer le Code électoral pour le bien du peuple camerounais, nous sommes d’accord dessus», at-il déclaré.
Joshua Osih s’est montré d’accord avec la réaction du Pr Jacques Fame Ndongo qui a indiqué que pour une révision du système électoral, les partis politiques représentés au parlement doivent procéder par un dépôt d’une proposition de loi.
«Il a tout à fait raison. Mais là, il est dans la troisième partie du travail. Pour déposer une proposition de loi, il faut bien l’avoir. Donc vous pouvez considérer que ce que nous sommes en train de faire, c’est de mettre en place cette proposition de loi consensuelle qui représente le souhait d’une majorité des Camerounais. Maintenant, il faudra opposer au Parlement le souhait d’une majorité de Camerounais au frein d’une majorité obèse qui est arrivée au Parlement par le fait de cette loi qui n’est pas juste», a-t-il ajouté.
Liliane N.