En dépit du fait que les Lions indomptables se sont séparés avec les joueurs du Rwanda sur un score nul, l’entraîneur Antonio Conceiçao trouve, qu’il y a eu du positif dans la rencontre qui s’est déroulée hier 30 mars 2021, au stade de Japoma à Douala.
Après la défaite concédée au Cap vert lors de la cinquième journée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun n’a pas pu battre le Rwanda hier. Alors que les Lions indomptables à l’instar de Clinton Njie avait promis la victoire, le Rwanda et le Cameroun ont fait un match nul (1-1). Réagissant au terme de la rencontre, le portugais Antonio Conceiçao entraîneur des Lions affirme que le résultat ci-haut mentionné est positif pour lui.
«L’un des objectifs pour ces qualification c’était terminé premier. On a réussi. Le deuxième c’était de découvrir plusieurs joueurs tant sur la qualité que la technique, ça été un gros travail. Il y a 14 nouveaux joueurs qui sont sur nos listes capables d’être des titulaires. On n’est pas satisfaits du résultat. On avait pour objectif de découvrir des joueurs tant de l’étranger et du championnat local. L’absence de certains joueurs n’est pas de notre fait. Pour ce match on a eu des occasions mal exploités. On aurait pu gagner ce match. Malgré le résultat c’est très positif pour moi car ça a permis d’observer et de savoir qui est capable de jouer dans cette équipe. Car entre jouer en club et en équipe nationale, il y a une différence. On avait également besoin de voir certains joueurs des U20 et du CHAN. Cela nous a donné une large palette de choix pour les jours avenir car ce sera plus intense dans les prochains jours», a déclaré le portugais.
Tout compte fait, les Lions indomptables terminent premier de leur poule.
Liliane N.
L’honorable Lazare Soub est décédé ce mercredi 31 mars 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Douala.
L’honorable Lazare Soub n’est plus. Selon des sources, l’homme qui était l’unique député du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) avait été affaibli par la maladie. Et c’est la raison pour laquelle, il était devenu un peu plus rare après la fin de son mandat à l’Assemblée nationale. Il avait été élu au terme des élections de septembre 2013 dans la circonscription électorale de Wouri-Est (Douala), sous la bannière du parti du MRC de Maurice Kamto qui n’avait alors qu’un peu plus d’un an d’existence. Lazare Soub selon nos sources, était interné à l’hôpital général de Douala, depuis quelques jours.
Pour parler en bref de son parcours politique, il faut noter qu’il est dit de Lazare Soub, qu’il était un homme très effacé. Avant de militer au MRC, il a été au Social democratic front (SDF). Et c’est sous les couleurs de ce parti qu’il a été élu maire de la commune d’arrondissement de Douala 3e de 2002 à 2007. Après ce mandat, il n’a pas été réélu à la tête de cette commune. Il va quitter le SDF qui le trouvera indiscipliné. C’est alors qu’il va rejoindre le MRC de Maurice Kamto. Ce sera très exactement avant le double scrutin législatif et municipal de 2013. Investi par le MRC qui participe cette année-là pour la première fois de son histoire aux législatives, à la surprise générale Lazare Soub sera donc élu député sur les quatre que compte la circonscription de Wouri Est (Arrondissements de Douala 3e et 5e).
Depuis l’annonce de son décès, les hommes politiques comme André Luther Meka du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) le pleurent.
Liliane N.
Dans la correspondance adressée à Francis Ngannou le nouveau champion du monde des poids lourds d'UFC, le président de la République Paul Biya affirme qu'il fait désormais partie des illustres athlètes camerounais, qui font la fierté du pays à travers le monde.
Le Chef de l’Etat Paul Biya a aussi savouré la victoire de Francis Ngannou qui depuis le samedi 27 mars 2021, détient le titre de champion du monde des poids lourds d'Ultimate Fighting Championship (UFC). Il a décidé d’adresser une correspondance au boxeur.
«Je vous adresse mes sincères félicitations pour la performance sportive mémorable que vous avez réalisée en devenant sur le sol américain, le premier Africain à remporter la ceinture de cette compétition», a écrit le président de la République.
Le Chef de l’Etat fait savoir à Francis Ngannou originaire de la région de l’Ouest du Cameroun, qu’en hissant bien haut le drapeau de notre pays, il a ainsi fait son entrée dans le cercle restreint des illustres athlètes camerounais.
«Grâce à votre nouveau statut de champion du monde, vous avez hissé au plus haut niveau le drapeau du Cameroun. En outre, vous appartenez désormais au siècle des illustres athlètes camerounais qi font la fierté de leur pays à travers le monde. Veuillez agréer monsieur avec tous mes encouragements, les assurances de ma parfaite considération», a conclu le président Paul Biya.
A titre de rappel, Francis Ngannou a livré un combat contre l’américain Stipe Miocic. Ledit combat s’est déroulé dans la ville de Las Vegas aux Etats-Unis. Il a réussi à battre son adversaire américain par KO lors du second round. Ce dernier détenait avant sa défaite, la prestigieuse ceinture de l’UFC. Il avait battu Ngannou lors de la première manche en 2018.
Le fils de Batié qui fait la fierté de nombreux camerounais aujourd’hui, à 35 ans a ainsi réalisé son rêve de devenir champion du monde des poids lourds de l’UFC. Il compte exposer sa ceinture une fois au Cameroun, pour qu’elle devienne une source de motivation pour ses jeunes compatriotes.
Liliane N.
Jeune Afrique note toutefois, que le député Joshua Osih ancien candidat de l’élection présidentielle de 2018 investi par le Social democratic front, n’a pas dit son dernier mot.
Du point de vue de Jeune Afrique, l’honorable Jean-Michel Nintcheu est bien parti pour succéder le Chairman Ni John Fru Ndi à la tête du Social democratic front (SDF). Le journal panafricain note que c’est au député Jean-Michle Nintcheu qu’avait été confié à la fin de l’année 2020, «la mission de mettre sur pied la future stratégie du parti qui a été présentée lors d’une réunion du bureau national à la mi-mars».
Jeune Afrique note aussi que l’honorable Jean-Michel Nintcheu qui est le président de la commission Action du SDF entend bien s’en servir «comme d’un tremplin pour prendre les rênes» du parti de la balance. Il convient de rappeler que celui-ci envisage de restaurer les racines frondeuses du parti des années 1990. Année où faut-il le préciser, la formation politique était présentée comme le véritable parti de l’opposition au Cameroun.
«Le SDF a perdu pied à mesure qu’il cohabitait avec le RDPC et que le MRC de kamto prenait sa place sur le terrain», affirme sous anonymat un politologue dans Jeune Afrique numéro 3099. «Nintcheu doit aussi reconstruire une popularité et recréer un engouement. Il lui faudra parfois s’allier avec le MRC, mais cela ne dérange pas», ajoute le politologue qui s’exprime sous anonymat dans le journal.
Jeune Afrique pense que la succession de Ni John Fru Ndi à la tête du SDF qui agite les esprits dans ce parti pourrait bien intervenir en 2022 lors de la convention du parti ou même un peu plus tôt.
Liliane N.
Le journal panafricain Jeune Afrique, indique qu’en dépit des crises socio politiques que le Cameroun connaît, le souhait du président Paul Biya est de réaffirmer le rang de puissance régionale de son pays.
Dans son numéro 3099, Jeune Afrique propose à ses lecteurs et abonnés un dossier qui parle du Cameroun. Le premier article dudit dossier fait la part belle au président de la République Paul Biya, qui pour le journal panafricain est l’influenceur en chef de notre pays. Entre objectif et défis, le journal note qu’il tient à cœur à l‘influenceur en chef, de consolider le rang de son pays de puissance régionale. Cependant, il faut à tout prix relever le défi de la communication.
Crise anglophone
«Le Palais d’Etoudi a le triomphe modeste». Cette affirmation de Jeune Afrique pourrait bien être prise comme un compliment pour le sommet de l’Etat. Parce qu’il y a souvent eu d’amalgame entre les déclarations faites par certains membres du gouvernement et le Palais d’Etoudi sur la réelle situation en zone anglophone. D’ailleurs, le reporter auteur de l’article de Jeune Afrique indique que «la présidence camerounaise ne crie pas victoire alors que, selon un haut responsable, «la guerre en zone anglophone est quasiment finie. Mis à part quelques heurts survenant généralement les jours de Lock down, il ne se passe plus rien».
Jeune Afrique précise que la présidence ainsi que les autres milieux de prise de décisions pensent que le projet sécessionniste connait une défaite dans les deux régions anglophones. Le dire n’est pas un déphasage de la réalité. Car ces derniers temps, on a eu des sons discordants entre les soi-disant leaders du mouvement sécessionniste. Le mouvement qui au début de la crise s’est présenté comme étant structuré avec un leader connu au nom de Sisiku Ayuk Tabe agit aujourd’hui avec de nombreuses factions.
L’image du pays
Qu’on soit en train de parler de la crise anglophone, ou de la guerre contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, on arrive à la conclusion que l’image du Cameroun s’est retrouvée écorchée. Jeune Afrique note que le pouvoir veut donc aujourd’hui reprendre en main sa communication. Les Organisations non gouvernementales qui ont l’habitude de taper sur l’armée pour ce qui est de la crise anglophone, ont pour la première fois condamné les exactions des séparatistes au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Jeune Afrique note que le 12 mars 2021, «Human Rigths Watch a dénoncé les violences commises par les séparatistes», en précisant que ces derniers «ont délaissé leurs revendications et sont devenus des criminels agissant en bandes organisées».
Jeune Afrique croit savoir aussi que, pour faire revenir les investisseurs, Yaoundé mise sur la décrispation du climat politique. Le journal panafricain pense que l’influenceur en chef peut bien parvenir à faire que son pays tienne son rang d’économie phare de la sous-région, s’il parvient à surmonter ses problèmes de gouvernance.
Liliane N.
Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest affirme qu’il y a presque rupture de stocks de kit pour les tests de Coronavirus.
Selon la Délégation régionale de la santé publique pour le Sud-Ouest, la riposte engagée contre la pandémie du Coronavirus dans ce côté ne se fait pas de façon aisée de ce côté du pays. En plus du fait qu’on se trouve dans une zone en proie à une crise socio-politique, il y a que, les outils nécessaires pour effectuer notamment les tests de dépistage manquent.
«Nous avons des difficultés énormes. Nos équipes n’ont pas de matériels roulants. Nous faisons avec les moyens de bord parce que pour nous, l’équipe qui nous anime c’est de travailler, avant de nous plaindre. Les pouvoirs publics nous ont quand même aidé avec certaines ressources pour mener à bien notre travail mais nous avons beaucoup de challenges, d’insuffisance des kits pour le testing, nous sommes presque en rupture de stocks. Nos équipes ont des difficultés pour se déployer. Mais nous arrivons quand même à travailler. Nous sommes là pour aider tout le monde. Quand il y a quelqu’un travailler devant nous, nous voyons à travers lui un malade. Donc nous arrivons à faire entendre notre voix d’un corps humanitaire, qui est professionnel, qui est là pour aider les populations. Donc c’est par ces moyens avec bien sûr, l’intervention des autorités locales», a déclaré sur les antennes de la CRTV, le Dr Ebongo Zacchaeus le Délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest.
Pour ce qui est de la situation épidémiologique de la région du Sud-Ouest, le Dr Ebongo Zacchaeus fait savoir que du déclenchement de la pandémie chez eux, c’est-à-dire le 24 mars 2020 à ce jour, ils sont à 1712 cas confirmés, 33 décès, avec un taux de létalité de 2,1%.
«Vu notre courbe épidémiologique qui en elle-même est construite à travers les résultats qui viennent des 18 districts de santé dans le Sud-Ouest, nous constatons que la situation ne fait que s’empirer. Nous enregistrons de plus en plus de cas», ajoute-t-il.
Pour lui, ce qu’il faut c’est faire un testing massif sur le terrain. De son point de vue, cela permet de connaître le statut et de renforcer par la même occasion, les mesures barrières.
Liliane N.
Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique évoque la pandémie du Coronavirus, qui ne favorise plus les rassemblements de plus de 50 personnes.
Dans un communiqué de Narcisse Mouelle Kombi ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP) parvenu à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, la communauté nationale et internationale est tenue informée du fait que, les spectateurs ne seront pas admis à assister à la rencontre qui va opposer ce jour à 20 heures, les Lions indomptables à la sélection fanion rwandaise. Se devant de respecter les mesures prescrites par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, et du fait de la résurgence de la pandémie, le match en question va se jouer à huis clos dans le Stade Japoma de Douala.
Même si la décision du MINSEP est justifiée et compréhensible, il reste qu’elle laisse un goût amer à certains Lions indomptables comme Clinton Njie qui auraient voulu jouer devant leur supporter. Toutefois, ils promettent la victoire après la défaite concédée face au Cap-vert lors de la cinquième journée des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Les Lions indomptables ont essuyé un score de 1 but contre 3.
«C’est pour gagner mardi. On n’a pas le droit à l’erreur. On va tout donner pour cette victoire», a déclaré Clinton Njié l’attaquant de Dinamo Moscou.
Pour le petit rappel, rendu donc à la 6ème journée des Eliminatoires, le calendrier de la poule F, à laquelle appartiennent les Lions indomptables indique, que le Cameroun déjà qualifié, comptabilise 10 points. Le Cap-Vert a 7 points, le Rwanda 5 points et le Mozambique 4 points.
Liliane N.
Judith Ngamené sillonne les rues de la ville de Dschang dans la région de l’Ouest en compagnie d’un groupe de volontaires, pour aider les malades mentaux.
Dans la ville de Dschang, les populations connaissent très bien Judith Ngamené. Elle a choisi de donner sa vie et son temps aux malades mentaux qui sont dans les rues de cette ville de la région de l’Ouest. Avec son équipe de volontaires, elle les localise, les habillent, les apportent des soins et les nourrit.
«Nous apportons le soutien aux personnes vulnérables en général, aux personnes abandonnées, vulnérables, aux personnes mal aimées, aux personnes seules, aux orphelins et tous ceux-là qui sont dans le besoin, aux nécessiteux. Mais notre cible, ce sont les malades mentaux. Avec un accent sur cette cible-là que nous appelons les oubliés des oubliés», a déclaré Judith Ngamené, dans un reportage publié par Africa news.
La Fondatrice de l’APBE raconte que tout a commencé il y a de cela neuf années. Elle était alors tombée sur une jeune fille malade mentale. Celle-ci enceinte, accouchait de jumeaux dans la rue. Etant venue au secours de cette dernière, elle affirme que l’un des bébés est décédé. L’autre qui est en vie, fait la classe de CM1 dans une école de Dschang. Sa maman a retrouvé un peu de stabilité. Elle aide à faire la cuisine pour les autres malades.
Pour Judith Ngamené, les gens doivent changer de regard sur les malades mentaux. Ce sont des gens à part entière et ils méritent bien qu’on leur donne l’attention qu’il faut.
«Les choses que je ne voyais pas par le passé, j’ai commencé à les voir et à les comprendre. Je sortais d’Europe et j’ai compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, qu’un être humain malade ne pouvait pas complètement être oublié ni obligé de fouiller nos poubelles pleines d’asticots pour survivre. Et depuis ce jour de fin 2009, j’ai fait de ceci un combat…Ils ont besoin d’être considérés comme des êtres humains non à part, mais à part entière. Le regard de la population vis-à-vis d’eux doit changer. Ils ont besoins que nous ne soyons plus indifférents envers eux. Les mots-clés de notre association sont : non à la stigmatisation, non à l’indifférence», déclare Judith Ngamené.
Judith Ngamené et son association ne reçoivent aucune subvention. Pourtant, son souhait est d'avoir un centre moderne de prise en charge et de suivi des malades mentaux comme dans certains pays européens. Son association prend en charge une trentaine de malades mentaux. Elle revendique 30 bénévoles et dit être présente à Dschang et à Mbouda.
En plus du travail fait avec les malades mentaux, elle a également à son actif, l’appui apporté aux déplacés de la crise anglophone qui se sont retrouvés dans les deux villes de la région de l’Ouest suscitée.
Liliane N.
Les 6 présumés éléments de la secte terroriste Boko Haram ont essayé d’attaquer un camp militaire situé dans la localité de Dabanga à l’Extrême-Nord
Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars 2021, de présumés éléments de la secte terroriste lourdement armés et à bord de motos, ont tenté de mener une attaque dans la localité de Dabanga située dans la région de l’Extrême-Nord. Concrètement, ladite attaque était dirigée contre un camp militaire. Ils ont ouvert le feu sur les militaires camerounais et leurs compagnons de la Force multinationale mixte (FMM). Les militaires de la FMM ayant répliqué pour mettre en déroute les assaillants, ces derniers ont eu comme seule option de déserter les lieux.
«Ils sont passés quand on sortait de la prière. Nous avons cru qu’ils s’agissaient de nos militaires qui faisaient leur patrouille comme d’habitude. Subitement, certains jeunes ont attiré notre attention en indiquant que ce n’était pas le BIR (Bataillon d’intervention rapide, NDLR). Voilà comment on s’est rendu compte que c’était Boko haram. Chacun est rentré chez soi. C’est quand on a entendu les coups de feu que tout le monde est sorti en fuyant pour aller se cacher dans la brousse », a raconté un certain Adoum responsable d’un comité de vigilance sur les antennes de la CRTV.
Avec la forte riposte des militaires, les six présumés éléments de la secte Boko Haram ont été tués. Dans leur fuite, ils ont abandonné des véhicules avec leurs munitions et une moto. Certaines indiscrétions laissent entendre qu’un militaire et trois civils ont aussi perdu la vie au cours de cette attaque. Toutefois, après cette nuit mouvementée, selon des sources, le calme est revenu dans la localité de Dabanga. Les populations de ladite localité ont pu regagner leur domicile.
Liliane N.
Félix Mbayu le ministre délégué auprès du ministre des Relations Extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, a rassuré les députés sur les efforts du Cameroun à garder sa souveraineté.
A l’Assemblée nationale, certains députés n’ont pas manqué d’exprimer leur exaspération face à l’ingérence étrangère dans les affaires internes du Cameroun. Profitant du passage de Félix Mbayu le ministre délégué auprès du ministre des Relations Extérieures, chargé de la coopération avec le Commonwealth, ils ont voulu savoir ce que le gouvernement fait concrètement pour montrer que le pays reste souverain.
« Nous constatons pour le déplorer que chaque problème interne, chaque crise intérieure de notre pays, fait l’objet d’interpellations voire d’invectives de certains gouvernements des pays étrangers. Ces derniers temps, à ces gouvernements se mêlent des parlementaires comme dans une symphonie qu’on a du mal à croire mal préparée à l’avance. Les propos sont parfois désobligeants, voire insidieux, les questions à la limite du mépris affiché à l’endroit de notre pays avec à la clé un parti pris évident et une condamnation d’avance. Les cas récents de certains parlementaires américains et du ministre français des affaires étrangères à la suite d’une interpellation d’un député français sont encore frais dans nos mémoires », a déclaré l’honorable Ebangha Johanna épse Agbor Ntui.
A la suite de l’honorable Ebangha Johanna epse Agbor Ntui, la député Mariam Goni s’est aussi interrogé sur les attaques et déclarations qu’elle estime «incompréhensibles sur notre pays, le Cameroun, dans certaines institutions et médias étrangers», en ce qui concerne la crise anglophone. Répondant aux députés, le ministre Félix Mbayu a indiqué que par le biais de la diplomatie, le Cameroun agit dans la discrétion.
« La diplomatie s’accommode donc peu de l’agitation et du spectaculaire. Celle prônée par le Chef de l’Etat s’appuie sur des ressorts qui en garantissent l’efficacité. Il est donc bon de dire que beaucoup a été fait, parfois sans bruit, parce que c’est aussi cela la diplomatie… la position du pays vis-à-vis des attaques est restée ferme et a contribué à infléchir les démarches parfois sournoises amorcées par nos «amis». La diplomatie a tendance à épouser une stratégie douce qui s’inscrit dans la longue durée pour obtenir des résultats probants et efficaces vis-à-vis de partenaires traditionnels et stratégiques. Il n’est pas à exclure qu’elle puisse s’exprimer de manière ferme, forte et publique pour affirmer une position », a déclaré le ministre.
Liliane N.