C’est la quintessence de la réponse donnée par la nouvelle égérie du « french-bashing » au Président Français qui lors d’un discours a évoqué l’idée d’un travail commun entre l’Afrique et l’Europe
Sur son compte tweeter elle a laissé éclater sacolère : « C’est quel acharnement comme ça ? Dégage. Fiche nous la paix. Occupes toi du peuple français. Pour l’Afrique, la France est un virus plus mortel que le Covid – 19 et le Sida réunis. Il faut te le dire en quelle langue pour que tu comprennes ? Il n’ya pas d’ensembles qui tienne. Dégage ».
Une sortie qui a amené quelques médias, à penser que Nathalie Yamb « a vraisemblablement les nerfs à fleur de peau sur tous les sujets qui ont trait à l'Afrique. Et encore plus lorsqu'il s'agit de la gestion de la crise sanitaire du Covid – 19, qui décime la planète ces derniers mois ».
Pour eux, Emmanuel Macron a simplement levé un coin de voile sur les démarches entreprises à travers le monde pour venir à bout de ce tueur silencieux : « L’initiative que nous lançons aujourd'hui, c'est un travail en commun entre l'Europe et l'Afrique pour vaincre ensemble la pandémie. Les destins de nos deux continents sont liés », a déclaré le locataire de l'Élysée, pour exprimer à quel point le continent africain, sur lequel est prédit un avenir des plus sombres à propos du Covid-19, compte dans son plan d'intervention.
Dans son allocution, le président français avait ajouté : « Nous pouvons gagner cette bataille, à condition d’agir sans attendre en utilisant au mieux le temps et les moyens dont nous disposons. Dans le cas contraire, la pandémie pourrait frapper très durement l’Afrique, ce qui prolongerait considérablement la crise au plan mondial».
La scandaleuse vidéo sur la proposition d'un essai clinique en Afrique à propos du nouveau coronavirus n’avait pas laissé indifférente, la Conseillère exécutive des Mamadou Koulibaly. A cette occasion, Nathalie Yamb s’était rappelé du vaccin contre la maladie du sommeil, qui a fait plus de mal aux Africains, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.
« C'est l'histoire d'une piqûre magique, qui devait débarrasser l'Afrique d'une maladie qui décimait le continent. C'est l'histoire d'un scandale pharmaceutique oublié, enterré par les pouvoirs coloniaux de la fin des années 1950. La méthode connu quelques ratés - la molécule se révéla inefficace et dangereuse - mais cela n’a pas freiné les médecins, au contraire. Ils ont tout mis en œuvre afin de « lomidiniser » l'intégralité des populations, de gré ou de force…La suite, on la connaît. Ce fut en effet une véritable catastrophe humaine à l'époque. Cet essai clinique dont parlent ces deux professeurs est donc mal venu dans un continent africain qui s'active de plus en plus pour prendre son destin en main ».
Nicole Ricci Minyem