Ces institutions ont réussi à convaincre leurs pairs lors des assises de la 43e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES).
Elles sont au total six (06) qui y ont pris part à la rencontre. D’abord la “ mère des Universités Camerounaise Yaoundé I”, mais aussi les Universités de Dschang, de Douala, Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé II.
A l’Université de Douala, l’on compte treize (13) promus dont huit (08) au grade de Maître-assistant, un (01) au grade de Maître de conférences et quatre (04) au grade de Professeurs titulaires.
L’Université Maroua en ce qui la concerne enregistre un (01) nouveau Maître assistant.
L’Université de Dschang quant à elle, s’enrichit de quatre (04) Maîtres assistants.
L’Université de Yaoundé I, elle, performe avec quatre (04) promus, en l’occurrence trois (03) Professeurs titulaires et un (01) Maître assistant.
L’Université de Yaoundé II, enfin, enregistre treize (13) promotions ainsi réparties : quatre (04) Professeurs titulaires et neuf (09) Maîtres assistants.
Il faut rappeler que:
Quarante (40) enseignants-chercheurs des universités camerounaises ont ainsi été inscrits aux grades supérieurs : vingt et un (21) Maîtres assistants, deux (02) Maîtres de conférences, douze (12) Professeurs titulaires.
Si l’on peut observer que les Maîtres assistants sont ceux qui envisagent de se présenter au concours d’agrégation dans les disciplines où il existe, l’on remarque le choix de plus en plus affirmé des Maîtres de conférences de passer Professeur titulaire au Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES).
Ce qui est surtout perceptible dans ces résultats, c’est que, par le passé, la promotion au grade de Maître de conférences par la voie des Comités consultatifs interafricains (CCI) était quasi-nulle, là on a deux lauréats, en l’occurrence en Science politique (Université de Dschang) en Sciences économiques et de gestion (Université de Douala).
L’on comprend donc que l’on peut conduire sa carrière parallèlement aux CCI du CAMES et au Comité consultatif des Institutions universitaires (CCIU) du Cameroun.
Seulement, les candidatures des spécialités de Lettres et Sciences Humaines, ainsi que des Sciences fondamentales et appliquées demeurent ostensiblement absentes, à l’exception notable d’Alexandre T. Djimeli en Sciences de l’information et de la communication en 2020. Pourtant, les CCI du CAMES les concernent tout autant que les autres.
La très honorable performance du Cameroun au CCI 2021 valide la solidité du système d’évaluation et de promotion national. Lorsque les Professeurs titulaires du CCIU, agrégés du CAMES, avaient commencé à manifester massivement leur intérêt pour la promotion au grade terminal au CAMES en 2016, il y a eu des échecs inquiétants, dus notamment au déficit d’application dans la constitution du dossier et aux manquements de forme qui aboutissaient à la irrecevabilité des candidatures ou à l’ajournement.
Aujourd’hui, la préparation, d’abord au sein des universités, est devenue très assidue. C’est entre autres ce qui explique cette vague de succès arrachés de haute lutte.
N.R.M