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Mfoungo

Mfoungo

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a signé le 7 décembre 2018 un décret habilitant le ministre en charge de l’Economie, à signer avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), un accord d’un montant de 25 millions de dollars, soit environ 15 milliards FCFA.

Ce financement, selon le décret présidentiel, servira à l’importation d’engrais au profit de la Société de développement du coton (Sodecoton). Le montant de 15 milliards FCFA correspond exactement à celui que la Société attend de l'Etat camerounais, depuis 2017, au titre d’appui devant permettre la restructuration de cette entreprise qui encadre plus de 250 000 producteurs.

Les états financiers consolidés de la Sodecoton, le fleuron agro-industriel des trois régions septentrionales du Cameroun, affichent un résultat net pour 2017 s’établissant à 4,3 milliards FCFA. En 2018, la Sodecoton vise une production de 260 000 tonnes de coton et envisage de décupler cette quantité au cours des prochaines années, au moyen de l’introduction des OGM.

En effet, rapporte Investir au Cameroun, afin de remettre la Sodecoton à flots, après trois années successives de déficit, qui ont fait perdre à l’entreprise, une enveloppe globale officiellement estimée à 35,6 milliards de FCFA, l’Etat du Cameroun avait promis d’y injecter une subvention de 30 milliards de FCFA.

A ce jour, seulement 15 milliards de FCFA ont été effectivement débloqués. Mais, grâce à cette manne financière et à ses fonds propres, la Sodecoton, apprend-on, a pu remettre à niveau ses équipements industrielles, qui tournent désormais à 90% de leurs capacités, contre 51% seulement en 2016. Dans le même temps, les usines ont été équipées en groupes électrogènes, afin d’asseoir leur autonomie énergétique face aux coupures récurrentes d’électricité.

Le renouvellement et la réhabilitation du matériel roulant de l’entreprise permet désormais à la Sodecoton d’évacuer dans les délais, le coton des champs vers les usines, annulant ainsi les pertes souvent liées à la mouille du coton. Couplées à l’amélioration des conditions de travail des employés, ces mesures de restructuration ont permis au géant agro-industriel des régions septentrionales du Cameroun, de sortir la tête de l’eau.

Au demeurant, «bien que la société aille de mieux en mieux, je saisis la présente circonstance pour appeler une fois de plus l’attention des pouvoirs publics sur les appuis attendus de l’Etat. Car, la situation de cette entreprise n’est pas totalement expurgée de la fragilité que le moindre élément perturbateur, endogène ou exogène, pourrait mettre à mal, si les mesures de remise à niveau des capacités techniques des usines d’égrenage envisagées avec ces appuis, ne sont pas matérialisées», a fait savoir le Dg de la Sodecoton, Mohamadou Bayero Bounou, en marge des festivités marquant la célébration de la dernière fête internationale du travail.

Il évoquait ainsi les 15 milliards de FCFA encore attendus de l’Etat, sur l’enveloppe globale de 30 milliards de FCFA promise dans le cadre de la restructuration de cette entreprise, qui encadre plus de 250 000 producteurs dans la partie septentrionale du Cameroun.

Otric N.

«On a voulu faire croire au Chef de l’Etat que les autorités américaines qui ont supporté le dossier de Prime Potomac, n’étaient pas sérieuses. C’est pourquoi le dossier de financement de Prime Potomac a purement et simplement été saboté par le Minepat, qui a ensuite couru dire au Président de la République, que les financements n’étaient pas bons», accuse Ben Modo, PDG de Prime Potomac.

Dans une interview accordée à Essingan ce lundi 10 décembre 2018, Ben Modo fait savoir que tous les chantiers dont Prime Potomac a la charge à Garoua «seront livrés dans les délais impartis par le cahier des charges avant le 15 mars 2019». Prime Potomac attend le paiement imminent des avances qui lui permettraient de boucler très rapidement ses commandes et de livrer les chantiers à temps.

En attendant, Ben Modo est remonté contre le gouvernement qui selon lui n’a pas permis à son entreprise de décrocher les fonds nécessaires pour ses travaux. En effet, apprend-on, Prime Potomac proposait d’apporter un financement d’Exim Bank USA. Sur ce dossier, révèle-t-il, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) n’a pas été capable de boucler l’affaire avec Exim Bank pour des raisons qui restent étonnantes.

«Nous croyons que notre dossier a été saboté de bout en bout au niveau du Minepat. Voici pourquoi je le dis : Le Minepat, c’est quand même la meilleure expertise du Cameroun en matière de financement international. Ce sont des pros, qui comprennent leur travail et le font bien. Ils connaissent les rouages et ont traité des milliers de dossiers financiers, dont plusieurs dossiers directement avec Exim Bank USA. Ces professionnels connaissaient donc comment porter un dossier à Exim Bank USA.

Sauf que dans notre cas, ces experts ont envoyé, à Exim Bank, un dossier de financement très mal ficelé, avec des erreurs grossières, et, comble de malheur, ils ont envoyé à Exim, un dossier totalement en français, alors que l’anglais est la langue de travail à Exim Bank USA. Evidemment, Exim a renvoyé le dossier en leur demandant de le traduire en Anglais tout au moins.

Alors qu’Exim Bank attend que le dossier traduit lui soit renvoyé, un directeur du Minepat a plutôt été mis en mission pour aller à Washington, dire à Exim Bank que les contrats de Prime Potomac n’étaient pas réels, et que l’Etat du Cameroun, n’était pas certain du financement d’Exim Bank à notre entreprise», explique Ben Modo.

«C’est pourquoi je vous ai dit que notre dossier de financement a purement et simplement été saboté par le Minepat, qui a ensuite couru dire au Président de la République, que les financements n’étaient pas bons», poursuit-il

En regardant ce qui s’est fait ailleurs, Ben Modo reste dubitatif sur ce qui se serait passé si les financements avaient été poursuivis avec la même détermination. «Le stade de Japoma a commencé en Janvier 2016. L’Etat a été obligé de financer le début de ces travaux sur fonds propres, parce qu’il a fallu plus d’un an au Minepat, pour boucler les financements ; alors qu’il était possible de boucler ces financements en 6 mois maximum. A Yaoundé, pour le complexe sportif d’Olembé, la situation était similaire, avec un dossier de financement qu’on a fait trainer inutilement, pendant plus d’un an, jusqu’à ce que le partenaire financier présenté à l’Etat jette l’éponge.

A Bafoussam, on a carrément été incapables de boucler les financements, qui auraient pu être trouvés, si on avait simplement appliqué certaines astuces basiques. A Garoua, pour l’autre grande entreprise de la ville, on s’est retrouvé avec un dossier de financement bloqué, alors que la solution était très simple et aurait dû être prise en compte par les experts du Minepat», fait-il valoir.

Otric N.

Ce texte, destiné à renforcer la coopération internationale pour une «migration sûre, ordonnée et régulière», doit encore faire l'objet d'un ultime vote de ratification le 19 décembre à l'Assemblée générale des Nations unies.

Le Pacte mondial sur les migrations des Nations unies a été formellement approuvé lundi à Marrakech (Maroc), après proclamation orale et avec le traditionnel coup de marteau, devant quelques 150 pays réunis en conférence intergouvernementale.

Soulignant les «efforts» consentis pour parvenir à ce pacte, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a exhorté à ne «pas succomber à la peur ou aux faux narratifs» sur la migration. S'exprimant à l'ouverture des débats, il a dénoncé les «nombreux mensonges» à propos d'un texte qui a soulevé les critiques des nationalistes et des partisans de la fermeture des frontières.

La conférence de Marrakech devait être une étape purement formelle dans ce processus mais, le sujet déchaînant les passions, une quinzaine de pays ont fait part de leur retrait ou du gel de leur décision sur le pacte. Près de 160 des 193 pays représentés à l'ONU étaient annoncés à Marrakech, avec une centaine d'entre eux représentés au niveau des chefs d'Etat, chefs de gouvernements ou ministres.

Ce lundi matin, rapporte l’AFP, il était encore impossible de connaître dans les détails les présents et les absents, en l'absence de toute liste officielle. Non contraignant, le Pacte recense des principes -défense des droits de l'Homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale- et liste des propositions pour aider les pays à faire face aux migrations --échanges d'informations et d'expertises, intégration des migrants... Il interdit les détentions arbitraires, n'autorisant les arrestations qu'en dernier recours.

Les défenseurs des droits de l'Homme le trouvent insuffisant, notamment sur l'accès des migrants à l'aide humanitaire et aux services de base ou sur les droits des travailleurs migrants. Ses détracteurs le voient comme un encouragement à un flux migratoire incontrôlé.

Ce document s'appuie notamment sur la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants de 2016. Après avoir initialement validé le texte au mois de juillet, de nombreux pays ont finalement retiré ou gelé leur décision, comme les Etats-Unis, l'Australie, la Suisse ou Israël.

Certains évoquent la création d'un «droit à l'immigration», comme la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen. Une idée battue en brèche par Louise Arbour, la représentante spéciale de l'ONU pour les migrations: «Le pacte ne crée aucun droit de migrer, il ne place aucune obligation sur les Etats». Le document est en effet «non-contraignant» et ne crée donc aucun cadre ou obligation juridique pour les pays signataires.

Le pacte souhaite "développer et diversifier les filières de migration sûre, ordonnée et régulière" afin de lutter contre les filières clandestines et de répondre aux besoins en main-d'œuvre des pays concernés. Le texte évoque notamment l'examen et la révision "des filières de migration existantes", afin de "mettre en correspondance les compétences sur le marché du travail" et les réalités démographiques. Cet objectif 5, qui évoque notamment l'immigration économique, souhaite la mise en place de "programmes de migration temporaire, saisonnière, circulaire et accélérée qui permettent de recruter des travailleurs dans les secteurs manquant de main-d’œuvre".

Pour ce faire, le document veut associer «les autorités locales et les autres acteurs concernés, notamment le secteur privé et les syndicats, aux efforts d’analyse du marché du travail local». Il propose des «modalités flexibles et non-discriminatoires d’octroi de visas et de permis [de travail] convertibles», mais aussi de réduire les délais de traitement des demandes de visas et de permis «pour les autorisations de travail ordinaires» et de proposer «aux employeurs qui ont systématiquement respecté leurs obligations une procédure accélérée de traitement des demandes de visas et de permis».

Enfin, le pacte de Marrakech veut «faciliter l’accès aux procédures de regroupement familial des migrants, quel que soit leur niveau de compétence, en prenant des mesures favorisant l’exercice du droit à la vie de famille et l’intérêt supérieur de l’enfant».

Les pays signataires du pacte s'engagent à coopérer au niveau international afin de «sauver des vies et [de] prévenir les risques de décès et de blessure des migrants», à travers des "opérations de recherche et de sauvetage individuelles ou conjointes". L'objectif 8 du texte veut donc encourager les Etats à fournir une assistance aux personnes en péril lors de leurs trajets, notamment maritimes – environ 15 000 migrants se sont noyés en Méditerranée centrale depuis 2013, selon l'Organisation internationale pour les migrations.

Otric N.

Cette promesse a été faite au gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua alors qu’il était en visite sur le chantier, vendredi dernier. L’autorité administrative a profité de l’occasion de cette énième descente sur le terrain, pour jeter un coup d’œil sur les sites de construction des aménagements complémentaires de cette œuvre architectural.

C’est depuis le mois d’octobre dernier que la section courante qui permet aux véhicules de circuler sur le deuxième pont et sortir directement au  niveau du rond-point  Déido  a doté la  ville  de Douala, d’un ouvrage d’art à l’architecture pittoresque qu’on contemple uniquement dans des villes autres que celles du Cameroun.

Rendu sur les lieux pour une évaluation, Samuel  Dieudonné Ivaha Diboua a fait un tour du propriétaire et a touché du doigt, le niveau des travaux de construction des giratoires dénivelés SCDP, du Rondpoint Deido, de la Tunelle à la sortie du pont, de la brettelle de raccordement à l’ancien pont, à l’accès de raccordement côté Bonaberi.
Le gouverneur a poussé son inspection jusqu’au niveau du viaduc aux deux extrémités du 2è pont, plus précisément du côté de la  Scdp qui va desservir les camions de la cimenterie Dangoté et du côté de Bonaberi, uniquement pour les piétons, le renouvellement des garnitures de l’ancien pont,…auxquels s’ajoutent des imprévus à l’instar des espaces de vie de 15 000 m2 côté Bonassama - Bonaberi et 25 000 m2 côté Deido et sur la rive droite du 1er pont.

Satisfait par ce qu’il a découvert, l’autorité administrative n’a pas manqué de le dire : «Nous voyons que cet ouvrage a fière allure et nous donne de voir que Douala est en pleine mutation…Le chantier était prévu pour une durée de 36 mois. Mais il a déjà fait 60 mois, presque le double de la durée prévue. A juste titre, au regard de l’importance des infrastructures supplémentaires que représentaient les aménagements complémentaires ajoutées en cours du projet. Mais, nous en sommes fiers… ».

Youssef Ben Sallah, Chef de Mission assistant au Maitre d’œuvre a fait remarquer que « l’exécution de l’ouvrage de base dont le 2ème pont, est  à  100% soit  complètement achevé…L’exécution des travaux d’aménagements complémentaires sont à  97%. C’est-à-dire que noussommes pratiquement à la fin. Nous allons les terminer d’ici le 20
décembre et nous allons programmer la réception globale du proje  d’ici le 21 décembre 2018…».

Une promesse faite à un patron de région qui a continué à manifesté son plaisir : « Après la  visite des chantiers des infrastructures sportives, cette descente entre dans une opération de sensibilisation, mais aussi de mobilisation pour que toutes les entreprises qui ont la charge d’exécuter  les  différents  chantiers  aillent jusqu’au bout. La ville de Douala ne va pas connaitre de trêve… ».

Pour répondre à ceux qui ont manifesté leur inquiétude par rapport aux interminables bouchons ainsi qu’à la destruction de certains ouvrages par des actes de vandalisme ou par des accidents des chauffards, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a promis de prendre des dispositions pour que les accès des automobilistes, des motocyclistes et autres soient bien déterminées.

Nicole Ricci Minyem

 

Après le retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, le Maroc et l’Afrique du Sud sont favoris pour accueillir la compétition de football.

Le pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, retirée au Cameroun fin novembre, sera connu le « 9 janvier » à l’issue de la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), selon son président, Ahmad Ahmad, lundi 10 décembre à Paris.

Après la clôture de l’appel aux candidatures programmée le 14 décembre, « tout sera finalisé le 25 décembre pour faire sortir une “short list” de candidats avec leur évaluation et des notations claires. Le comité exécutif va se réunir le 9 janvier à Dakar, où nous donnerons la décision », a expliqué Ahmad Ahmad dans un entretien à l’AFP.

Combien de candidatures l’instance a-t-elle reçues pour l’instant ? « D’après mes informations, il y a deux ou trois lettres d’intentions qui sont arrivées », a répondu le président de la CAF. Comme le Maroc, annoncé comme le candidat le plus crédible pour organiser la première CAN de l’histoire à 24 équipes, du 15 juin au 13 juillet 2019 ? « Je ne sais pas, mais l’Afrique du Sud a envoyé une lettre d’intention. Il y a deux ou trois pays qui ont demandé le cahier des charges », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le Congo-Brazzaville, annoncé comme candidat par l’un des vice-présidents de la CAF vendredi avant un démenti du ministre congolais des sports dimanche, Ahmad Ahmad n’a pas voulu confirmer ou infirmer. « Je ne vais pas parler des problèmes internes d’un pays. C’est un problème congolais interne. Voyez plutôt du côté de la fédération et du gouvernement », a-t-il déclaré.

Dimanche en effet, le ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé, a déclaré que son pays ne sera pas prêt à accueillir la compétition. «Nous sommes à six mois de l’organisation de la Coupe d'Afrique des Nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité. C’est plutôt le contraire, le Congo-Brazzaville ne sera pas candidat. Cela ne sera pas possible», a-t-il déclaré.

«Un jour peut-être nous serons candidat, avance Hugues Ngouélondélé. Mais pour le moment ce n’est pas au programme de notre gouvernement. Peut-être que l’idée a circulé, mais face à la réalité, nous ne pouvons pas organiser une grande fête comme celle-ci. Nous n’avons pas les structures pour le moment».

En 2014, la CAF, alors présidée par le Camerounais Issa Hayatou, avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup : 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. L’instance africaine a finalement retiré fin novembre l’organisation de l’édition 2019 au Cameroun, en raison de retards dans les travaux d’infrastructures et une situation fragile sur le plan sécuritaire.

Mais « pour arranger les choses de manière vraiment humaine », la CAF a décidé de confier l’organisation des éditions 2021 au Cameroun et 2023 à la Côte d’Ivoire, a annoncé Ahmad Ahmad, il y a une semaine, sur la chaîne de télévision Afrique Média TV. « En 2021 ils seront prêts : on organise la CAN au Cameroun. Et en 2023 on organise en Côte d’Ivoire. C’était la décision prise par le comité exécutif » le 30 novembre à Accra, a-t-il ajouté.

Otric N.

 
Le club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun célèbre ses 30 ans d'existence. À cet effet, une marche sportive a eu lieu ce dimanche 09 décembre dans les artères de la ville de Yaoundé, suivi par une cérémonie de remise de dons à de nombreux handicapés.
 
Ils sont près d'un demi millier de camerounais à s'être donné rendez-vous au boulevard du 20 mai de Yaoundé ce dimanche, aux premières heures de la matinée. Tous en tenue de sport et décontractés, ils sont handicapés et non handicapés. Après quelques exercices de mise en condition, la caravane de marcheurs va se mettre en route. C'est le départ d'un parcours qui comme il y a 30 ans s'avérera long, difficile mais plaisant.
 
La marche inclusive avec à sa tête Coco Bertin et plusieurs autres figures importante traverse la poste centrale de Yaoundé. Elle avance progressivement vers le trajet poste centrale - carrefour Mvog Mbi. Pour meubler la marche, des chants, des mélodies et des messages diffusés à l'endroit des passants et de badeaux. Pas après pas, main dans la main, les marcheurs vont se soutenir mutuellement tout en avançant d'un même pas. Carrefour Mvog Mbi, carrefour Coron, la Garde Présidentielle d'ekounou, deux chevaux, carrefour CEFTA, Marché d'ekounou, mairie de Yaoundé 4e. Le trajet va avancer jusqu'au siège du CJARC au quartier Ekie. 
 
Une marche qui illustre parfaitement la longue marche endurée par les géniteurs du projet CJARC il y a 30 ans de celà. Coco Bertin et Martin Luther sont les initiateurs de cette vision. Toute leur vie, ils se sont consacrés au bien être et à la valorisation de la personne handicapée. Après une longue marche de 30 ans, ils sont fier de l'œuvre accomplie.
Une fois au siège, c'est l'apothéose. Retrouvailles, réjouissances les handicapés visuels leurs familles et les autres camerounais venus assister à la cérémonie de remise de 200 cannes blanches aux malvoyants et non-voyants savouraient ces moments de joies et d'espoir recouvré.
 
Pour le directeur général du club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun, Coco Bertin, l'occasion était toute trouvée pour rappeler que les handicapés en général et les handicapés visuels en particulier ont leur place dans la société. "Je voudrais lancer un appel à l'administration, aux chefs d'entreprise publique ou privée. Qu'ils sachent que les handicapés sont capables" affirme l'artiste musicien et directeur général du CJARC.
 
Au final, ils sont plus de 200 malvoyants qui ont reçu chacun une canne blache. En plus de ces outils indispensables à leurs déplacements et à leur communication avec le grand public, les heureux élus du jour sont répartis avec des paquets de denrées alimentaires en prélude aux fêtes de fin d'année.
 
Ils n'ont pas manqué de dire leur joie après avoir reçu ces dons. Jean Bruno est un malvoyant "je voudrais dire merci de tout mon cœur à coco et au CJARC ainsi qu'à toutes les personnes qui ont contribuées pour que je puisse avoir ma canne blanche aujourd'hui. Je suis très content". Comme chez Jean Bruno, la joie pouvait se lire sur le visage des heureux bénéficiaires. Des actes qui ne demandent qu'à être multipliés.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
Il espère que la décision qu’il attend de ce côté va lui permettre de se porter candidat au poste de Président de la République l’année prochaine

Le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais (PDS)  à la présidentielle est dans l’attente d’une décision de la Cour de justice de la Cedeao qui pourrait intervenir dans les prochains jours. Il entend faire reconnaître son droit, contesté par le gouvernement sénégalais, de s’inscrire sur les listes électorales afin de se porter candidat.

Pour Karim Wade, c’est la procédure de la dernière chance. Le 6 novembre dernier, les avocats du candidat du Parti démocratique sénégalais, formation politique de l’opposition, ont introduit une requête auprès de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ils estiment en effet que le
Sénégal n’a pas respecté ses engagements internationaux en empêchant au fils de l’ancien Chef de L’Etat Abdoulaye Wade, de se porter candidat alors qu’il en a tout à fait droit.

Au cœur du litige, l’inscription du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade sur les listes électorales, effectuée par l’intéressé au Koweït en avril 2018. Quelques mois plus tard, le ministère sénégalais de l’intérieur avait rejeté cette inscription, au motif de la condamnation de Karim Wade à six années de prison pour enrichissement illicite. Le verdict avait été rendu en 2015.

Une condition sine qua non pour se présenter

Le ministère avait alors invoqué les dispositions de l’article L31 du code électoral, selon lesquelles toute personne condamnée à une peine plus de cinq ans de prison se voit priver du droit de figurer sur les listes électorales. Or, depuis la révision constitutionnelle adoptée en avril par l’Assemblée nationale, l’inscription sur les listes électorales est une condition sine qua non pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle.

La procédure qu’il avait initiée à Dakar pour faire invalider la décision du ministère ayant été définitivement rejetée par la Cour suprême, Karim Wade ne dispose plus d’aucun autre recours dans son pays.

Exilé au Qatar depuis deux ans, il voit les obstacles se multiplier sur la route de sa candidature à l’élection présidentielle. De la modification du code électoral à la question de sa supposée nationalité française, et de plusieurs autres motifs cités par le gouvernement sénégalais et, qui sont susceptibles de l’empêcher de concourir à la magistrature suprême.

Pourtant, le fils du Président Wade précise que sa détermination reste intacte, il entend affronter Macky Sall, l’actuel Président sénégalais. Dans une interview accordée dans un média au Qatar, il dit à ses concitoyens : « Macky Sall essaie déjà de vous voler en espérant pouvoir choisir les candidats qui pourront l’affronter… ».

L'élection présidentielle sénégalaise de février 2019, est la onzième depuis l'indépendance du pays. Elle va  permettre d'élire le nouveau chef de l’Etat de ce pays. Le premier tour est prévu le dimanche 24 février 2019. Le président élu le sera à nouveau pour une durée de cinq ans, contre sept précédemment.

Nicole Ricci Minyem
 
 
 
 
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Le Caporal Chef Bissek, froidement abattu dans sa demeure ce 09 Décembre à Bamenda

Les images sont insoutenables. Son corps est couché sur un brancard, la balle qui lui a ôté la vie a traversé son thorax et sur son dos, l’on peut voir beaucoup de sang.
Il nous est impossible à cette heure de dire avec exactitude qui sont ceux qui, en ce dimanche de décembre, sont venus ôter la vie à ce jeune soldat, membre des forces de défense et de sécurité, mais, tout porte à croire que ce sont les membres de la secte terroriste de l’ambazonie qui ont une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, posé cet acte barbare.

Selon les informations que nous avons pu avoir, de quelques proches du défunt, ces criminels se seraient introduits dans la demeure du Caporal Chef et, sans aucune sommation, ils l’ont froidement abattu, avant de saccager les lieux et de prendre ensuite la fuite à bord des véhicules garés un peu plus loin. Des bandits, qui sont résolus à s’en prendre à tous les vaillants fils de ce pays qui ont décidé d’arborer la tenue afin de défendre l’intégrité et l’unité nationale.

Que lui reprochaient ses agresseurs ? Son engagement, la passion avec laquelle il a exercé son métier, sa détermination à défendre jusqu’au sacrifice suprême cette terre qui l’a vu naître et ce pays, qui lui a donné peut être pas totalement ce dont il avait besoin mais, qui lui a apporté beaucoup de joie ?  S’agit – il d’un acte isolé, le simple coup du hasard ?

Ses camarades d’armes, n’ont pu nous en dire plus plus, mais, dans le ton de leur voix, il était possible de détecter le désarroi, la colère et sûrement aussi leur détermination à respecter les engagements qu’ils ont pris, afin que la mort de tous leurs camarades, en plus de celui du Caporal Chef Bissek ainsi que des autres victimes ne soit pas vaine.

La chasse à l’homme a été engagée depuis que l’agression a été constatée. Les éléments des forces de défense et de sécurité sont résolus à mettre la main sur les coupables de cet acte inhumain, pour qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.

Dans la famille nucléaire du défunt, ce sont des larmes, des cris de détresse, d’incompréhension. Certains se souviennent de la dernière conversation qu’ils ont eu avec le Caporal Chef Bissek, d’autres pensent à tous les projets qu’ils avaient en commun et qui ne pourront
plus jamais se réaliser, d’autres encore, comme pour réfuter cette douloureuse réalité, se souviennent de ses dernières paroles, des actes qu’il avait l’habitude de poser, de l’attitude qu’il adoptait dans telle ou telle autre situation.

Ses parents restent inconsolables, eux qui, à la veille des fêtes de fin d’année, sont durement frappés peut être pas par le destin, mais, plutôt par la volonté des hommes sans foi ni loi qui se sont engagés sur le chemin de la destruction dans tous les sens du terme.

Nicole Ricci Minyem

Selon les résultats d’une enquête rendue publique il y’a quelques jours par le Nkafu policy Institute, l’agriculture est l’un des secteurs clés et prioritaires de l’économie camerounaise. Elle est le principal pourvoyeur d’emplois, puisqu’elle occupe près de 70% de la population active et, contribue pour 42% aux produits intérieurs bruts.

Le secteur agricole a toujours été au centre de la politique économique du Cameroun.

La valeur ajoutée du secteur agricole, qui reste tout de même élevée, montre cependant que l’agriculture ne joue pas pleinement son rôle, qui est de stimuler le progrès d’autres secteurs. Cela s’explique par le caractère traditionnel que conserve l’activité agricole au Cameroun et le fait que, ce secteur tarde encore à se moderniser complètement.

Et pourtant, le potentiel agricole est très riche et diversifié, en raison de la situation géographique et climatique de notre pays. C’est un secteur d’activité qui assure par ailleurs un rôle irremplaçable dans la création de revenus au niveau des zones rurales, lorsqu’on se réfère aux résultats issus des ménages recensés.

Quelques exemples :

La croissance de la production des céréales est essentiellement due au développement du maïs et du sorgho - Le manioc apparaît être le moteur de l’évolution des racines et tubercules - La banane plantain appartient à la classe des féculents et est très importante dans l’alimentation de la population et commence à avoir des opportunités
commerciales aussi bien dans la sous région que dans des niches de marché en Europe - La production de la filière café présente une baisse depuis quelques années,  probablement due à l’insuffisance de la protection phytosanitaire. La production de la filière cacao, par contre, accroit.

Quand on parle d’agriculture, on y inclut les productions animale et végétale. En plus de ces dernières, on prend en compte les activités d’élevage, de pêche et de chasse.

Le secteur agroalimentaire comporte de grosses entreprises qui exploitent des milliers d’hectares de terres et créent des milliers d’emplois, transformant ainsi, au fil des années, des régions entières du pays.

Agriculture Et Formation Du Capital

Dans les premières phases du développement économique, le capital nécessaire au développement économique provient généralement de trois sources : l’aide étrangère - les Investissements Directs Etrangers - l’épargne nationale.

Les deux premières sources ont l’avantage d’apporter des capitaux importants sans peser sur la consommation intérieure. Mais dans le cas particulier de l’aide, elle peut être assortie de restrictions politiques et économiques désavantageuses mettant en mal l’autonomie du pays.

L’Investissement Direct Etranger quant à lui nécessite, pour une grande efficacité, le développement au préalable des infrastructures (routes, communication, énergie). Ainsi, un pays à faible revenu décidant de ne pas recevoir ou de moins solliciter l’aide étrangère devra davantage faire appel à ses ressources propres.

De nombreux mécanismes existent pour faire passer les ressources créées dans le secteur agricole vers le secteur industriel. On distingue quatre formes par lesquelles l’agriculture peut contribuer à la formation du capital :

-       Taxation des bénéfices agricoles
-       Modification des termes de l’échange
-       Compression des investissements dans l’agriculture
-       Marché rural des biens industriels

Autre chose, la croissance et le développement économique dépendent plus de l’expansion de certaines entreprises du secteur secondaire et tertiaire. Mais les obstacles à l’expansion de ce secteur proviennent aussi de la faiblesse des bénéfices sur investissement due à l’étroitesse des marchés. Un accroissement des revenus des agriculteurs offre ainsi des débouchés supplémentaires au secteur industriel.

Les obstacles

Techniques de cultures rudimentaires avec :

-       L’outillage utilisé fait principalement appel à l’énergie humaine : houe, machette, plantoir, pioche…
-       Le recours aux plantes sélectionnées est très restreint sinon quasi inexistant. Les plantes utilisées résistent donc très peu à la sécheresse et aux parasites, ce qui amenuise les rendements.
-       Difficulté d’accès au crédit agricole

Pour les contourner, le Nkafu policy Institute propose :

De développer le secteur agricole en augmentant la production agricole, notamment celle de la surface cultivable- ce qui va générer une amélioration des rendements

D’améliorer la productivité agricole par une augmentation de l’intensité capitalistique et technologique

De créer des mesures incitatives afin de permettre l’essor des agro-industries locales utilisant la matière première issue du secteur agricole. Avec l’essor considérable des agro-industries, la structure de la demande à l’agriculture va être modifiée. Ce qui va permettre que le secteur agricole serve de secteur en amont des autres secteurs d’activité.

Nicole Ricci Minyem

 
Le pasteur Dieudonné Massi Gams, directeur général de la commission nationale anti corruption a réuni musulmans et chrétiens ce dimanche au palais des congrès de Yaoundé à la faveur de la journée internationale de lutte contre la corruption.
 
La foi en Dieu peut être un facteur important de correction de la mentalité de corruption chez les camerounais. Telle est la thèse qui a milité pour l'organisation de ce service oeucumenique pour la priere contre la corruption. 
 
Le Cameroun compte près de 90% de sa population parmi les adeptes des religions révélées, notamment le christianisme et l'islam. En d'autres termes, ils sont plus de 20 millions de citoyens qui vont chaque vendredi et chaque dimanche dans un lieu de prière manifester sa foi en le Dieu Très Haut. Comment comprendre que le mal soit aussi rempant ? La Bible et le Coran condamnent fermement dans leurs lignes les actes de corruption ou même des actes s'assimilant à la corruption. Or ce sont ces même disciples de ces religions qui sont dans les administrations et autres lieux de services où le phénomène a fait son lit. Qu'est ce qui n'a pas marché ? Qu'est ce qui peut justifier ce gape aussi grand entre le comportement attendu des hommes et femmes de foi et la situation crisique dans laquelle se trouve le Cameroun en ce moment du fait de la corruption et des actes assimilés ?
 
La corruption est un péché. Mais les pratiquants du christianisme ou de l'islam semblent ne pas s'en rendre compte. L'acte de corruption qui consiste à imposer sournoisement ou ouvertement un paiement contre un service qu'on devrait rendre gratuitement est un vol. Car l'agent corrupteur use de sa position pour estorquer de l'argent à l'usager. Les hommes d'églises l'ont martelés, c'est un péché. C'est illicite. Celui qui commet ce péché, de même que celui qui consomme les fruits de la corruption sont coupables devant Dieu et s'exposent aux punitions de l'Éternel. Punitions qui peuvent conduire jusqu'à la condamnation pour l'enfer. Une prise de conscience est nécessaire.
 
Le conseil musulman, le conseil épiscopal, la confédération des églises protestantes ont uni leurs voix pour fustiger la corruption. Les gardiens des valeurs morales devraient davantage sensibiliser leurs ouailles. Si par leur prédication et leur comportement les leaders des communautés de foi s'engagent veritablement dans la lutte contre ce fléau, il va de soi que la corruption reculera considérablement dans notre pays. Imaginons un seul instant que chaque weekend des messages anti corruption sont proférer à plus de 20 millions de camerounais, les conséquences seront plus que visibles.
 
Au delà des mots, il faut aujourd'hui que des actes concrets soient posés. Bien que celà n'ait pas été ouvertement signifié au cours de cette cérémonie, il est enfin temps que la conac mette en pratique l'ensemble des dispositions de la stratégie nationale anti corruption. Un document qui prévoit que des actes de corruption au sein des communautés du pilier religieux soient également dénoncés et condamnés. 
 
On le rappelle pour le déplorer, ils sont nombreux les pasteurs et anciens de l'église incarcérés aujourd'hui pour des actes de corruption et de détournement de deniers publics. C'est dire que le vers est très profondément encré dans le fruit. Mais le travail ainsi démarré par la conac auprès des communautés de foi devrait se poursuivre et s'intensifier. Car le lieu où ferme la corruption c'est bien les coeurs des hommes. Et seule une foi honnête et sincère peut déloger ce vice des âmes des camerounais. 
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01