Certains médias dans ce pays, pense qu’en désespoir de cause, le président américain a choisi l'actuel directeur du budget à la Maison Blanche, Mick Mulvaney...
Il y’a quelques heures, il a nommé Mick Mulvaney, qui va remplacer John Kelly dans ce rôle stratégique de secrétaire général de la Maison Blanche. Mais alors qu’il peinait à trouver un candidat intéressé, la nomination de Mulvaney, qui occupait jusqu’à présent le rôle de directeur de budget, est à titre temporaire : il est « acting chief of staff », précise le Tweet de Donald Trump.
Celui qui est considéré par ses concitoyens comme « l’homme des décisions précipitées » n’a pas expliqué la raison de ce caractère intérimaire. D’habitude, c’est en attendant une confirmation par le Congrès, mais le Sénat n’a pas à se prononcer pour valider cette position. La Maison Blanche a assuré qu’il n’y avait pas de limite dans le temps à la mission de Mulvaney.
Un excellent gestionnaire
« Je suis heureux d’annoncer que Mick Mulvaney, le directeur du budget à la Maison Blanche, sera nommé chef de cabinet par intérim de la Maison Blanche, pour remplacer le général John Kelly qui a servi notre pays avec distinction. J’ai hâte de travailler avec lui lorsqu’il occupera son nouveau poste pendant que nous continuons à RENDRE A L’AMERIQUE SA GRANDEUR ! », a ajouté le président, rappelant que John Kelly ne quitterait son poste qu’à la fin de l’année. Le général Kelly « est un GRAND PATRIOTE et je veux le remercier personnellement pour son engagement ! », a-t-il dit.
Passé par la Chambre comme représentant de Caroline du Sud, Mulvaney a des liens forts avec le Congrès. Et après son expérience au budget, il a la réputation d’être un excellent gestionnaire. Comme chef de cabinet, il gérera l’emploi du temps de Donald Trump et pourra également influencer sa politique.
Pour remplacer John Kelly, les médias américains avaient évoqué avec insistance le nom de Nick Ayers, actuel chef de cabinet du vice-président Mike Pence, un jeune stratège politique républicain de 36 ans. Mais face aux nombreuses turbulences politico-légales entourant la Maison Blanche, il aurait finalement refusé.
Le Chef de Cabinet au Etats – Unis
Le Chef de cabinet de la Maison – Blanche est le membre de plus haut rang du Bureau exécutif du président des Etats Unis. Il est souvent considéré comme l'un des personnages les plus puissants de l’administration présidentielle américaine, quelquefois même surnommé « le second homme le plus puissant de Washington » même si son pouvoir réel varie beaucoup selon les présidences. La fonction la plus proche en France est celle de secrétaire général de la présidence de la République, mais certaines prérogatives rapprochent le Chief of Staff du Premier ministre et du secrétariat général du gouvernement.
Nicole Ricci Minyem
Réclamant une revalorisation de leur statut et de leurs avantages, les imams menacent d’organiser, dans les prochains jours, un rassemblement national sous le slogan « turbans blancs en mouvement ». Un appel à la mobilisation qui a fait réagir le ministre des Affaires religieuses, accusant les forces obscures de vouloir parasiter un dialogue constructif.
« La balle est dans le camp du ministre. Il doit assumer ses responsabilités », a déclaré Djelloul Hadjimi, Secrétaire général de la coordination nationale des imams.
Les points de discorde sont entre autres, la révision du statut particulier de l’imam, et une demande de revalorisation salariale.
« Le statut particulier de l’imam relève du régime de la fonction publique. Je ne peux pas promettre ce que je n’ai pas », a répondu Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, jeudi 13 décembre dans une déclaration publique.
« Le ministre s’est engagé en 2015 à revoir le statut particulier de l’imam. Nous disposons d’un procès-verbal dans ce sens -Pourquoi ce recul maintenant ? réplique Djelloul Hadjimi,
Dialogue de sourds
Le syndicat des imams réclame aussi diverses primes, un logement de fonction, un véhicule de service, des promotions aux grades supérieurs, plus de sécurité dans l’exercice de ce métier et la dépénalisation des actes et prêches des imams. Djelloul Hadjimi certifie que le département des Affaires religieuses a convié à plusieurs reprises le syndicat des imams à des séances de dialogue, sans apporter de réponses concrètes à leurs revendications.
Avant même de donner notre réponse, nous avons été surpris d’être accusés par le ministère de fermer la porte à la concertation : « Nous ne voulons pas d’un dialogue sans résultats. Hier encore [mercredi 12 décembre], nous avons reçu une autre invitation à discuter. Avant même de donner notre réponse, nous avons été surpris d’être accusés par le ministère de fermer la porte à la concertation », ajoute Djelloul Hadjimi.
Un salaire plus important qu’un enseignant
« Le salaire moyen d’un imam est de 40 000 dinars, environ 300 euros. Il dispose ainsi d’un revenu plus important qu’un enseignant de l’Éducation nationale, s’il l’on comptabilise les primes pouvant atteindre jusqu’à 60 % de sa rémunération mensuelle, « La situation financière du pays ne permet pas d’augmenter les salaires», confie aux médias, un inspecteur central au niveau du département des Affaires religieuses, sous couvert d’anonymat.
Le 10 décembre dernier, la coordination nationale des imams, qui revendique 200 000 membres, a révélé avoir sollicité, par écrit, l’arbitrage de la présidence de la République et du Premier ministère, sans succès.
Le bras de fer qui dure depuis des mois ne semble pas prêt de connaître son épilogue : « C’est ce qui nous pousse à sortir dans la rue pour manifester pacifiquement », peste le SG de la coordination nationale des imams.
«Contre les actions de rue et la logique de confrontation, j’oppose ma responsabilité de commis de l’État. Les lois de la République seront appliquées», a opposé jeudi le ministre.
Nicole Ricci Minyem
Il sera reçu à l’Elysée par son homologue Emmanuel Macron et, au menu des échanges entre les deux hommes d’Etat, la coopération sécuritaire entre leur deux pays. Et, le programme prévoit également une rencontre avec ses compatriotes installés en France
Un peu plus d’un an après la visite et le discours du président fançais Emmanuel Macron à l’Université de Ouagadougou le 28 novembre 2017, c’est au tour de Roch Marc Christian Kaboré de se rendre à Paris en visite officielle.
Il va recevoir les honneurs militaires dans la cour des Invalides, puis va s’entretenir avec des chefs d’entreprises français à son hôtel, le Plaza Athénée notamment, les dirigeants du consortium formé par l’aéroport de Marseille-Provence et le fond d’investissement Meridiam. Ce dernier a signé début décembre un protocole de négociations exclusives avec les autorités burkinabè en vue de la réalisation du futur aéroport de Donsin, à Ouagadougou.
Situation sécuritaire dégradée
Roch Marc Christian Kaboré est ensuite attendu pour un déjeuner à l’hôtel de Brienne avec Florence Parly, la ministre française des Armées, puis au palais de l’Élysée pour un entretien avec Emmanuel Macron. Lors de ces deux séquences, il sera avant tout question de sécurité. Les deux présidents vont évoquer les moyens de renforcer les capacités armées et les capacités de renseignement des autorités burkinabè.
Il convient ici de souligner que ces derniers mois, la situation sécuritaire s’est dégradée au Burkina Faso, notamment dans l’Est, où des groupes jihadistes mènent des attaques régulières contre l’armée et les civils. À Paris, les dirigeants français se montrent préoccupés par la spirale négative dans laquelle s’enfonce ce pays stratégique au Sahel. Début octobre, ils ont donc répondu favorablement à la demande d’appui de Ouaga et ont engagé des moyens aériens et terrestres de la force Barkhane dans le Nord et l’Est.
« Leur appareil sécuritaire est sous-dimensionné pour contrer la menace à laquelle ils font face. Les deux présidents vont donc évoquer les moyens de renforcer les capacités armées et les capacités de renseignement des autorités burkinabè», glisse une source à l’Élysée.
Coopération opérationnelle
Malgré la réticence de certains hauts gradés au sein de son état-major, Roch Marc Christian Kaboré souhaiterait accroître sa coopération opérationnelle avec la France et poursuivre des opérations conjointes avec Barkhane, à l’instar de celles qui ont été menées au mois d’octobre 2018.
De leur côté, les autorités françaises se disent disposées à coopérer si le gouvernement burkinabè en fait la demande. Les deux chefs de l’État vont certainement aborder l’évolution du G5 Sahel, dont le Burkina Faso prendra la présidence tournante pour un an à partir de février.
À sa sortie de l’Élysée, Kaboré sera reçu à l’Assemblée nationale par son président, Richard Ferrand, puis dînera avec celui du Sénat, Gérard Larcher. Mardi 17 décembre, il se rendra à l’université de Dijon, où il a fait une partie de ses études supérieures, et dont il sera solennellement fait docteur honoris causa. Il déjeunera ensuite avec François Rebsamen, le maire de la ville et ancien ministre de François Hollande, puis ira visiter Agronov, un pôle européen d’innovation en agroécologie. Le président burkinabè rentrera en fin de journée à Paris, d’où il repartira le lendemain en direction de Ouagadougou.
Nicole Ricci Minyem
L'Afrique du Sud s'est officiellement portée candidate à l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations-2019 prévue en juin, à la place du Cameroun, a confirmé jeudi la Fédération sud-africaine de football (Safa).
« Nous avons soumis notre candidature - C'est maintenant à la Confédération africaine de football (CAF) de décider », a affirmé un porte-parole de la Safa dans un e-mail adressé aux médias, alors que les nations souhaitant organiser l'événement ont jusqu'à vendredi pour candidater officiellement.
L'Afrique du Sud rejoint l’Égypte, seul autre candidat officiel jeudi soir. Le Maroc avait lui créé la surprise en annonçant qu'il ne serait pas candidat. Le Ghana, qui vient d'organiser la CAN féminine en novembre, s'est de son côté dit, par la voix de son ministre des Sports, prêt à accueillir la compétition, si aucun autre pays n'est finalement retenu.
L'Afrique du Sud, seul pays africain à avoir accueilli une Coupe du monde (en 2010), a déjà organisé la CAN à deux reprises, en 1996 et en 2013, année où elle avait déjà remplacé la Libye, organisatrice initiale mais qui s'était retirée en raison de sa grande instabilité politique et sécuritaire.
L'organisation de la CAN-2019 a été retirée au Cameroun le 30 novembre pour cause de retards dans les travaux d'infrastructures et en raison d'une situation fragile sur le plan sécuritaire. Le pays hôte de la CAN, prévue du 15 juin au 13 juillet, sera connu le 9 janvier.
Pendant que les pays africains démontrent leur volonté d’organiser la grande fête du football continental, au Cameroun, l’on évite de plus en plus d’en parler au sein du sérail. Un silence qui est intervenu après ce que certains organes de presse ont qualifié de méa culpa des membres du gouvernement qui avaient la charge les dossiers liés à l’organisation de cette compétition depuis 2016.
Une manifestation de regrets éternels à l’issue du conseil des ministres présidé par le premier ministre chef du gouvernement. Chez « monsieur tout le monde » pourtant, il ne serait pas logique que cette humiliation passe ainsi, la pilule a été trop amère et, elle ne passe toujours pas. Tous les regards sont tournés vers le Président de la République. Lui dont la seule voie compte et, qui avait promis à ses concitoyens, la tenue de cette belle fête du football.
Thomas est vendeur à la sauvette dans un marché à Yaoundé. L’honneur du Président de la République :
« Notre Chef de l’État, monsieur Paul Biya a dit, a Etoudi, devant les lions et aussi devant nous que nous allons organiser la Can 2019. Comme ce n’est plus le cas, nous attendons ce qu’il va encore nous dire. Nous refusons de croire que l’impunité règne en maître absolu dans notre Cameroun, comme certains le disent. Moi, je reste avec les oreilles tendues vers notre père… ».
Certains encore, à l’exemple de ce directeur d’entreprise qui a sollicité l’anonymat, les pertes sont énormes :
« Madame la journaliste, je ne veux même pas parlé de cette affaire, j’ai les larmes aux yeux, seulement lorsque je repense à cette Can. C’est à la fin de l’année 2016 que je suis allé dans ma banque, pour contracter un crédit, en mettant comme garantie, mon établissement commercial. Je comptais sur la Can pour me refaire et, je peux vous dire que j’ai travaillé d’arrache pied, comme un fou, ne comptant ni les heures, ni les jours pour que le jour J, les étrangers viennent ici. Maintenant, qu’est ce que je vais bien pouvoir faire ? Combien d’année je vais mettre avant de rembourser ma dette ? ».
Pour d’autres, ce n’est pas une surprise et, lors du remaniement ministériel que nous attendons dans très peu de temps, nous savons qu’il va prendre les mêmes et il va recommencer :
« Bah, vous savez, c’est le contraire qui nous aurait surpris. Dans ce pays où les gens font ce qu’ils veulent, sans qu’on ne les punisse jamais, que pensez-vous ? ce sont les poches de détournement qui ont été crées par ceux que le Président avait appelé bandits à col blanc. Nous attendons le remaniement ministériel dans peu de temps mais, sans doute, ce sont les mêmes qui nous dirigent depuis l’époque des indépendances qui vont revenir. Dans un pays normal, tous ceux qui sont impliqués dans les dossiers liés à la Can auraient dû démissionner, malheureusement… ».
Nicole Ricci Minyem
Le Député du Social democratic front pense tout de même que la décision du Chef de l’Etat est «un pas dans la bonne direction».
L’homme Jean-Michel Nintcheu fait partie de ceux qui ont fait des sorties relatives à la décision du Président de la république concernant l’arrêt des poursuites contre de 289 personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de la crise socio-politique dans les Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest. «Quand un adversaire pose un acte positif, il faut l’apprécier. C’est un pas dans la bonne direction mais il est insuffisant. Il faut élargir cette mesure à ceux qui ont été arrêtés au Nigéria et engager un dialogue véritable pour résoudre définitivement le problème anglophone. M. Biya constate que la violence n’est pas la solution. On peut gagner la guerre mais pas la paix», affirme-t-il.
Il faut savoir que Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense, chargé de mettre en œuvre la décision du Chef de l’Etat a rendu public la répartition des bénéficiaires. Dans le communiqué du Ministre de la défense publié dans la soirée de ce jeudi 13 décembre 2018, l’on découvre que les personnes arrêtées dans le cadre de la crise anglophone, sont incarcérées dans différentes prisons sur une partie du territoire nationale. Ainsi, sur les 289 bénéficiaires, 16 sont en détention à la prison de Bafoussam, 49 à la prison de Bamenda, 99 à la prison de Buea, 14 à New-Bell Douala et120 à Yaoundé. Selon Joseph Beti Assomo, la liste des deux cent quatre-vingt-neuf personnes concernées sera publiée à l’issue des audiences du vendredi 14 décembre 2018.
En insistant sur le fait que les leaders de la république fantôme d’Ambazonie devraient aussi bénéficier de cette mesure, l’Honorable souligne au passage que le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants dans les régions en crise créé il y a de cela une semaine par décret présidentiel, c’était aller un peu trop en besogne. «L’organisme chargé d’organiser le désarmement est la charrue avant le bœuf. Mais c’est un bon geste. J’avais demandé cela et insister sur le fait que cela devait faciliter le dialogue. Cette mesure vient un peu tard car on aurait dû libérer ces compatriotes depuis. C’est déjà une bonne chose mais Ayuk Tabe et ses amis doivent être libérés. Cela va restaurer les conditions d’un véritable dialogue», déclare-t-il.
Pour lever toute équivoque, le communiqué du Ministre de la Défense indique que cette mesure concerne uniquement les personnes dont l’examen approfondi des dossiers pendants devant des juridictions militaires et les dossiers d’enquêtes en cours ont fait ressortir à leur encontre des charges d’une amplitude de gravité relative. Elle ne concerne donc pas les criminels, assassins et autres dangereux terroristes, ainsi que les commanditaires et planificateurs de la pernicieuse crise sécuritaire en cours dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. La justice poursuit sereinement son cours pour le cas de ces derniers.
Liliane N.
D’après nos sources la flamme olympique va arriver cet après-midi à la Communauté urbaine de Bafoussam.
Les délégations de l’Afrique centrale ne vont pas participer à la 6e édition des Jeux nationaux du Cameroun. Pourtant leur présence avait été montrée comme étant l’innovation de cette édition. La raison justifiant cet état de chose est le problème de trésorerie. En fait il faut dire que d’après certaines de nos sources, les finances manquent pour les préparatifs de l’évènement. Rendu à ce jour du 14 décembre 2018, juste quelques banderoles annoncent les jeux dans la ville de Bafoussam. Le complexe multisport de la Communauté urbaine de bafoussam (Cub) retenu comme le village qui va abriter les jeux, on y voit plutôt les couleurs du festival de la ville. Aussi les organisateurs comptaient se servir des infrastructures sportives retenues pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can). Seulement il n’y a que le stade Omnisport de Bafoussam situé à 16 km du centre-ville est prêt à accueillir les athlètes. Tout compte fait, c’est le samedi 15 décembre 2018, que le coup d’envoi de ces jeux sera donné.
A titre de rappel, dans une note de David Ojong Secrétaire général du Comité national olympique et sportif, il avait été dit que pour le compte de cette édition des Dixiades, la limite d’âge pour les participants à ces jeux est fixée de 15 à 20 ans. Elle était initialement de 15 à 23 ans. Dans cette même note qui date du 1er novembre 2018 et qui a été adressée aux présidents des Comités régionaux olympiques et sportifs (CROS), il est dit que le nombre de disciplines passe aussi de 16 à 13. On aura donc dans le cadre des sports individuels: l’athlétisme, la boxe, la gymnastique, l’haltérophilie, le judo, le karaté, la lutte, le nanbudo et le tennis de table. Pour ce qui est des sports collectifs, on le football, le basketball, le handball et le volleyball. Cela signifie qu’il n’y aura plus le kick-boxing, l’athlétisme pour déficients visuels et le cyclisme.
Le nombre de participants ayant été revu à la baisse, les quotas des 10 comités régionaux a également baissé. On aura cette fois-ci par région 188 représentants parmi lesquels 161 athlètes, 21 entraîneurs, 3 encadreurs médicaux, 2 du CROS et le délégué régional des Sports. Dans la note de David Onjong tout est précisé selon la manière qui suit: athlétisme 16, boxe 5, gymnastique 4, l’haltérophilie 10, judo 10, karaté 5, lutte libre 10, nanbudo 5 et le tennis de table 4, basketball 20, football 32, handball 20 et volleyball 20.
D’après nos sources les réductions faites aux niveaux des participants et du nombre de discipline s’expliquent une fois de plus par des problèmes financiers auxquels fait face le Comité national olympique et sportif. Pour cette 6e édition on attendait au départ 2940 athlètes et encadreurs nationaux. Aujourd’hui seuls 1880 seront de la partie.
Liliane N.
La Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) annoncent la mise en place d’une initiative mondiale conjointe d’atténuation des risques pour les projets solaires (en anglais SRMI pour « Solar Risk Mitigation Initiative »). Cette approche intégrée permet de s’attaquer aux questions politiques, techniques et financières liées à l’intensification du déploiement de l’énergie solaire, notamment dans certains pays à faible revenu.
Lancée à Delhi lors du premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) en mars 2018, l’initiative SRMI soutient l’objectif de l’ASI de réduire les coûts et de mobiliser 1 000 milliards de dollars d’investissements privés et publics pour financer 1 000 GW de capacité mondiale d’énergie solaire d’ici à 2030.
« La Banque mondiale, en partenariat avec l’AFD, maintient son engagement à l’égard des objectifs de l’Alliance solaire internationale et des efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique. Grâce à cette nouvelle approche intégrée, nous espérons accroître l’utilisation de l’énergie solaire en réduisant le coût de financement des projets photovoltaïques et en atténuant leurs risques, surtout dans les pays à faible revenu », a déclaré Riccardo Puliti, directeur principal du pôle Énergie et industries extractives de la Banque mondiale.
Alors que les coûts du photovoltaïque ne cessent de chuter, l’énergie solaire est de plus en plus perçue comme un élément clé de la lutte contre le changement climatique. Le déploiement du solaire reste cependant lent dans certains marchés émergents, notamment en Afrique, où le secteur privé considère que le financement de projets solaires comporte trop de risques. La SRMI vise à inverser cette tendance.
« Ce partenariat avec l’ASI et la Banque mondiale est un autre pas vers l’objectif de l’Accord de Paris de rediriger les flux financiers vers des projets de développement résilients et bas-carbone. L’AFD est heureuse d’unir ses forces avec ses partenaires pour concrétiser les engagements pris à la COP21, apporter des solutions pour réduire les risques d’investissements potentiels dans le photovoltaïque et encourager le secteur privé à investir dans le développement durable », a expliqué Rémy Rioux, directeur général de l’AFD.
L’approche intégrée de l’initiative SRMI comprendra : le soutien au développement d’un environnement politique favorable dans les pays ciblés ; une nouvelle plateforme de marchés publics en ligne pour faciliter et regrouper les enchères de projets solaires ; un accent mis sur des projets solaires relativement petits (moins de 20 MW), en offrant un ensemble plus complet de mesures d'atténuation des risques à un plus grand nombre d'investisseurs et de financiers afin de promouvoir le déploiement à des stades ultérieurs. L'ensemble des mesures d'atténuation des risques financiers proposées par la SRMI s'appuiera sur une assistance technique et un engagement concerté en matière de planification, de cartographie des ressources et de réformes du secteur de l'électricité pour garantir la solvabilité des fournisseurs dans ces pays ; l’atténuation des risques restants des projets solaires via des instruments financiers adéquats d’atténuation des risques tant pour les projets en réseau que hors réseau.
Les gouvernements indien et français ont lancé l’ASI, une organisation internationale dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat en 2015 afin d’augmenter les ressources en énergie solaire, réduire le coût du financement des projets photovoltaïques au niveau mondial et permettre d’atteindre l’Objectif de développement durable sur l’énergie (ODD7) qui est de garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable. A ce jour, l’accord-cadre définissant les statuts de l’ASI a été signé par 71 pays et ratifié par 48 d’entre eux.
La SRMI est soutenue par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) de la Banque mondiale, et par l’AFD. Avec 189 pays membres, des employés venant de 170 pays et des bureaux dans plus de 130 endroits, le Groupe de la Banque mondiale est un partenariat mondial unique : cinq institutions focalisées sur le développement durable pour réduire la pauvreté et accroître la prospérité partagée dans les pays en voie de développement.
L'AFD est la banque française de développement. Elle s’engage à financer et apporter une assistance technique à des projets qui améliorent réellement le quotidien, à la fois dans les pays en développement, dans les pays émergents et dans les territoires français d’outre-mer. Notre action est parfaitement en ligne avec les Objectifs de développement durable (ODD). Grâce à son réseau de 85 agences, l’AFD opère dans 110 pays, où elle finance, supervise et soutient plus de 3 600 projets de développement.
Otric N.
L’institution africaine a réussi à réunir 60 millions de dollars soit 53 millions d’euros.
Le fonds mis en place par l’Union africaine (Ua) doit servir à terme, au financement de 25% des opérations de soutien à la paix entreprises qu’elle va initier. Il s’agit de façon précise de soutenir essentiellement des actions préventives, les moins coûteuses, telles les missions d’information ou de médiation. Quant aux opérations de maintien de la paix ou de reconstruction des États, beaucoup plus onéreuses, Donald Kaberuka, le «Haut représentant» pour le financement de l’Union a indiqué qu’elles ne devraient pas faire partie des actions financées à l’aide de ce mécanisme. Ledit fonds a donc été officiellement lancé le 17 novembre 2018 à Addis-Abeba en Ethiopie. C’était en marge du Sommet extraordinaire de l’Ua.
Dans son discours de circonstance, Paul Kagame le président en exercice de l’organisation continentale par ailleurs Président du Rwanda, a indiqué que sur les 55 membres que l’Ua compte, 12 n’ont toujours pas contribué. «S’ils le font d’ici à la fin de l’année, nous pouvons atteindre 100 millions de dollars», a expliqué le 17 novembre 2018, Donald Kaberuka. Les États membres étant appelés à verser au total 400 millions de dollars à ce fonds d’ici à 2020, l’Ua veut obliger les donateurs étrangers souhaitant contribuer à ses opérations de maintien de la paix à verser leur contribution à travers cette caisse.
Pour administrer le fonds les personnes suivantes ont été nommées: la nigériane Zainab Ahmed, le centrafricain Anicet-Georges Dologuele, l’éthiopienne Elene Makonnen, le Sud-africain Tito Mboweni et le tunisien Kamel Morjane. Il y a aussi un représentant de l’Union européenne et un représentant les Nations unies qui seront nommés.
Il convient par ailleurs de souligner que le fonds, qui fait partie de la réforme du financement de l’Ua, doit être alimenté par les recettes de la taxe de 0,2% sur les importations que les États membres doivent mettre en place. 24 pays appliquent déjà cette mesure ou sont en voie de le faire. Mais une partie des pays du continent, surtout en Afrique australe, demeure très réservée sur cette méthode.
Le fonds pour la paix a été créé en 1993. Après une longue période d’inactivité, il a été relancé en juillet 2016, alors que Nkosazana Dlamini Zuma était encore présidente de la Commission de l’Ua. C’est à la fin de l’année 2017 qu’il a reçu ses premiers millions de dollars. Le Fonds pour la paix de l'UA sera notamment tourné vers trois grands domaines thématiques: les efforts de médiation et la diplomatie préventive, les capacités institutionnelles et les opérations de soutien à la paix.
Liliane N.
L’Union internationale des Télécommunications (UIT) a publié la liste des établissements d’enseignement supérieur spécialisés qui seront ses centres d’excellence TIC en Afrique pour la période 2019-2022. Au nombre de onze pour la période 2015-2018, ils ne sont plus que neuf, rapporte l’Agence Ecofin qui a consulté la liste.
Les non-reconduits sont l’Institut national des postes et télécommunications (INPT) du Maroc, National Télécommunication Institute (NTI) d’Egypte, le Centre for Learning Telkom SA d’Afrique du Sud et le Centre d’Etudes et de Recherches en Télécommunications (CERT) de Tunisie. Les nouveaux venus sont l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et TIC (SUP'PTIC) du Cameroun et le Centre international des Technologies de l'Environnement de Tunis (CITET).
Ils rejoignent les anciens que sont: l’African Advanced Level Telecommunications Institute (AFRALTI) du Kenya, National Computer Board (NCB) de Maurice, Digital Bridge Institute (DBI) du Nigeria, l’Ecole supérieure africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (ESATIC) de Côte d’Ivoire, l’Ecole supérieure multinationale des Télécommunications (ESMT) Sénégal, la Sudatel Academy (Sudacad) du Soudan et le Centre d'Information, de Formation, de Documentation et d'Etudes en Technologies des communications (CIFODE'COM).
Le programme des centres d’excellence a été lancé par l’UIT dans le but de soutenir le développement des capacités dans le domaine des TIC en offrant une formation continue aux professionnels et aux cadres des TIC dans les sphères publiques et privées à travers un apprentissage présentiel, en ligne ou mixte.
Ces centres forment un réseau de nœuds éducatifs, qui dispensent des formations aussi bien dans le cadre d’ateliers présentiels que de l’apprentissage à distance, sous les auspices de l’Académie de l’UIT. Le public visé inclut les pouvoirs publics, les régulateurs et les hauts responsables des opérateurs et des fournisseurs de services.
L’UIT estime que l’initiative a évolué au fil des années pour devenir l’un de ses principaux mécanismes de prestation de formation. Au-delà de l’Afrique, l’UIT a aussi des centres d’excellence TIC en Amérique, dans les Etats arabes, dans la région Asie-Pacifique, dans la Communauté d’Etats indépendants (CEI) et en Europe.
Rappelons que l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC) est née des cendres de l’ex-ENSPT à la faveur du Décret présidentiel N°2016/425 du 26 octobre 2016, et hérite d’une longue et riche expérience glanée depuis 1969 date de la création de ce qui fut à l’époque l’Ecole Fédérale des Postes et Télécommunications de Yaoundé.
Située sur le versant de la colline de Ngoa-Ekellé, SUP’PTIC représente aujourd’hui le socle du développement de l’Economie Numérique et du profilage de l’Administrateur et de l’Ingénieur des Télécommunications camerounais de demain. Telle est la substance de la mission de cette Institution d’enseignement supérieur professionnel à caractère spécial édictée par le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA.
SUP’PTIC est une institution de formation professionnelle, leader en formation des métiers des Postes, Télécommunications et TIC au Cameroun. Elle offre des formations en continu (cour du jour) et par alternance (en soirée) et aussi des cycles de formation accessible avec les diplômes allant du probatoire au master 1.
Dans sa délicate tâche, SUP’PTIC bénéficie d’une triple tutelle : la tutelle technique du Ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL), la tutelle académique du Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) et la tutelle financière du Ministère des Finances (MINFI). Un triptyque qui lui assure un encrage parfait aux évolutions technologiques de l’heure, un arrimage judicieux au système LMD et une gouvernance financière aux normes de l’orthodoxie prescrite.
Otric N.
La maire, Célestine Ketcha Courtès, vient de doter la principale infrastructure hospitalière de la ville chef-lieu du département du Ndé (région de l’Ouest) d’une centrale solaire photovoltaïque. Une source d’énergie dite propre.
Répondant aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cet équipement de 20,16 KWc (kilowatts crête) a la capacité d’alimenter l’hôpital de district de Bangangté avec 237 lampes et tubes LED (diode électroluminescente). Une grande fierté pour les personnes malades qui viendront dorénavant solliciter des soins de santé. Pour ce qui est de l’importance de cette mini-centrale, les ingénieurs et techniciens indiquent qu’elle va couvrir 80% voire 100% de la demande énergétique de l’hôpital.
En effet, ce projet, Femmes et énergie renouvelable dans la commune de Bangangté (ENERBA), fruit de la coopération internationale décentralisée (AIMF, ADEME et Fondation Véolia) est estimé à 415 690 euros (environ 273 millions FCFA).
En rappel, concernant l’éclairage public, il y a quelques semaines, 81 lampadaires solaires (25 unidirectionnels et 56 bidirectionnels) ont été installés à travers la commune de Bangangté. Et un panneau de labellisation a été placé à l’axe principal de la ville.
Voilà une réalisation de plus visant à l’amélioration des conditions de vie des populations à mettre à l’actif de la dynamique présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam) et première magistrate de la ville onusienne, Mme Courtès.
Cette action s’inscrit dans le cadre des travaux du projet Energies renouvelables dans la Commune de Bangangté (Enerba). Il convient de rappeler que ledit projet est parrainé par Oumarou Haman Wabi le Préfet du département du Ndé. Et depuis qu’il a été officiellement lancé le 23 octobre 2017 par l’autorité administrative, et après la visite de Ségolène Royal du 13 au 18 juillet 2018, les populations attendaient déjà qu’il soit concrétisé.
En plus donc des travaux lancés à l’hôpital, le Maire de Bangangté qui a le Maître d’ouvrage du programme «Femmes et énergie durable: appui au réseau des femmes élues locales d’Afrique, Maires du Cameroun», a demandé que les travaux débutent également dans les Communes du Mayo-Oulo dans la région du Nord, de Mintom dans le Sud, d’Afanloum dans le Centre, de Mbengwi dans le Nord-Ouest et d’Angossa à l’Est.
Il faut noter que les principales composantes de projet social Enerba sont: l’éclairage public en lampadaires solaires au boulevard et dans les carrefours de la ville et la construction d’une centrale solaire photovoltaïque hybride (solaire/réseau Eneo/groupe électrogène) d’une puissance de 20,16 kWc à l’Hôpital de district de Bangangté.
«L’éclairage public et l’équipement de l’hôpital avec cette mini-centrale hybride vont contribuer à la sécurité des femmes et des jeunes filles, car dans l’obscurité nous sommes les plus vulnérables», avait indiqué Célestine Ketcha Courtès, présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, antenne du Cameroun (REFELA-Cam).
Prenant part à la cérémonie de lancement officiel d’Enerba, Mme Arianna Ardesi, représentante de l’AIMF avait déclaré «Enerba, premier projet qui démarre officiellement ce jour à Bangangté est un partenariat AIMF (Association internationale des maires francophones, Ndlr)/REFELA-Cam gagnant…».
L’expert de DFC Services, Roméo Foutsop, revenant sur l’importance avait précisé que le système d’éclairage de Bangangté à l’énergie solaire «présente de nombreux avantages pour les populations et l’environnement» : la non émission des gaz à effet de serre, le faible coût de l’énergie, la longue durée de vie de l’installation (plus de 20 ans), le recours à une source d’énergie renouvelable, la possibilité d’étendre les modules».
Ce projet social marque «l’entrée de la ville de Bangangté dans le domaine de l’énergie renouvelable prescrite aux Objectifs de développement durable (ODD) 7 et 13, en droite ligne des Accords de Paris sur le climat de 2015 (à la COP21), signés par le Cameroun», avait renchéri Mme Ketcha Courtès.
Otric N.