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Mfoungo

Mfoungo

La production des diamants bruts pour l’année 2018 au Cameroun s’élève à 1791,37 carats selon le Comité du secrétariat national permanent du Processus de Kimberley (SNPPK).

Sur le bilan de l’année, il ressort que 30 sites d’exploitation des diamants bruts sur 46 ont été recensés et sont opérationnels à ce jour alors que les données d’exportation de ces diamants au cours de la même période s’élèvent à 1785,72 carats par 18 exportations.

«Cette traçabilité augure des lendemains meilleurs dans la mesure où le processus de Kimberley (PK) favorise en toute légalité l’exploitation et le commerce surveillés des diamants bruts», estime-t-on au SNPPK.

Pour le ministre des Mines et du développement technologique, Ernest Gwaboubou, cette traçabilité augure des lendemains meilleurs dans la mesure où le processus de Kimberley favorise en toute légalité l'exploitation et le commerce surveillé des diamants bruts. Ceci à travers le renforcement des contrôles internes de la production des diamants artisanaux.

A travers le renforcement des contrôles internes de la production des diamants artisanaux, cette sorte d’observatoire international mis en place par les pays producteurs de diamants, l’industrie du diamant brut et les ONG, a pour but d’empêcher le financement des conflits grâce aux revenus issus de la commercialisation des diamants bruts.

Les activités majeures réalisées dans le cadre de ce programme créé en novembre 2011 portent principalement sur l’amélioration de la gouvernance du secteur minier, la traçabilité des diamants bruts, de l’or et des autres substances minérales précieuses, le développement, l’encadrement et le suivi des activités d’exploitation artisanale des diamants bruts.

A cela, s’ajoutent l’intensification de la lutte contre les trafics illicites et l’augmentation des recettes de l’Etat à travers l’augmentation de la contribution de la mine solide dans le Produit intérieur brut (PIB) du pays.

Le potentiel diamantifère du Cameroun est important comme le révèle une étude menée par le Bureau de recherche géologique et minière basée en France.  Soit, 41 occurrences de diamants dont la plus grande partie se trouve sur la ligne transfrontalière Yokadouma (Cameroun), Berberati (Centrafrique) et Enyele (République Démocratique du Congo). Ces réserves sont estimées à environ cinq millions de carats et du côté de Mobilong où les études d’exploration n’ont pas encore été finalisées, il est fait état de plus de dix-huit millions de carats.

Afin de mettre un terme à la polémique autour du potentiel de ce gisement, le ministre camerounais des Mines, Ernest Gwaboubou, a récemment annoncé le lancement des opérations de réévaluation.

En effet, depuis l’année 2010, C&K Mining, qui a depuis fin 2014 cédé ses actifs sur le projet Mobilong à un investisseur sino-américain, est accusé d’avoir surévalué le potentiel de ce gisement diamantifère (736 millions de carats dans un premier temps, soit 5 fois la production mondiale), alors présenté comme étant le plus important au monde. Il va finalement s’avérer que cette surévaluation avait été faite uniquement à des fins de  spéculation boursière (après l’annonce, le titre C&K Mining avait grimpé sur la bourse de Séoul, multipliant son cours par 4,6 en seulement 16 jours), puisqu’une seconde évaluation du même explorateur ramènera le potentiel du gisement de diamant de Mobilong à 420 millions de carats, bien que la partie conglomératique n’ait pas encore connu de véritable évaluation jusqu’ici.

Otric N.

La 26e édition du festival Fomaric, c’est du 6 février au 10 mars 2019 à Douala. Un anniversaire quart-de-siècle plus un qui se fêtera donc avec un cadeau bien particulier, venu du plus haut sommet de l’Etat, pour la plus grande joie de son promoteur, l’artiste Nkotti François.

En effet, depuis le 19 décembre 2018, l’association Fomaric (Foire musicale, artistique, industrielle et commerciale de Douala), organisatrice du festival Fomaric, est reconnue d’utilité publique par décret présidentiel N°2018/800. Ce qui lui confère désormais une légitimité officielle et quelques avantages de la part de l’Etat, comme des subventions par exemple.

«Ça a été une très grande surprise pour moi. Le festival FOMARIC est créé depuis 1993. J'ai toujours essayé de me battre depuis lors pour qu'il se tienne à Douala. A un stade, la Communauté urbaine l'a reconnu comme un évènement de la ville. Alors, lorsque le chef de l'Etat décide qu'il est un évènement d'utilité publique, c'est une grande bénédiction pour moi, pour tous ces jeunes qui travaillent tous les jours pour faire de FOMARIC l'évènement phare de la ville de Douala. Il est vrai que nous l'avons fait pendant plusieurs années sans soutien, mais je dis à l'Eternel qui a inspiré le chef de l'Etat. Merci au Président Paul Biya».a déclaré Nkotti François dans les colonnes du quotidien national.

Cette reconnaissance de la Nation est un palier supplémentaire dans l’existence de cet organisme dont l’évènement fait formellement partie du patrimoine et du calendrier de la ville sur les berges du Wouri depuis la signature, le 13 février 2017, d’une convention de partenariat avec la Communauté urbaine de Douala (Cud).

Une convention qui avait été justifiée par Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Cud : «Toutes les villes équilibrées ont par nature d’activités, un programme culturel et artistique annuel qu’on appelle rendez-vous incontournable pour une cité. Et le festival Fomaric est désormais un rendez-vous incontournable de la ville de Douala».

En effet, depuis 1993, le Festival Fomaric, qui s’est appelé Fomaric tout court jusqu’à la 22e édition en 2015, permet aux habitants et aux visiteurs de la ville de Douala de se distraire pendant plusieurs fêtes du premier trimestre de l’année. Comme pour cette 26e édition où seront une fois de plus englobés la fête de la Jeunesse (11 février), la Saint-Valentin (14 février), la Journée internationale de la Femme (8 mars).

Avec un ensemble d’activités permettant de couvrir tous les publics et toutes les catégories socio-professionnelles : une exposition-vente pour les entreprises, des scènes musicales, des espaces ludiques pour les enfants, des espaces récréatifs pour les adultes, un espace de commerce pour lutter contre la vie chère, etc.

Et depuis quelques éditions, le festival Fomaric, modèle de longévité dans le contexte camerounais, a formalisé son volet vivre ensemble, avec des journées dédiées aux communautés. Pour respecter la tradition de terre d’accueil qu’a le Cameroun, au-delà de la seule ville de Douala. On n’oublie pas les aspects création d’emplois et génération de revenus pendant plus d’un mois. Une vraie œuvre d’utilité publique donc !

Otric N.

C’est sa première visite, dans ce pays considéré comme un allié certain, dans la lutte contre le terrorisme dans la zone du Sahel

 

Malheureusement, la visite du président français n’enchante pas les partis politiques de l’opposition. Les leaders ne s’expliquent pas, ce qu’ils nomment « indifférence de la France », au regard de la politique sociale. Cette dernière, souffrirait d’un déficit démocratique et de libertés. Devant les micros de nos confrères de RFI, ils remettent dès lors en question, l’amitié entre les deux pays :

 

« On ne peut pas être président d’un pays dit patrie des droits de l’homme et des libertés et ami d’un chef d’Etat qui ne donne aucune possibilité à son peuple de s’exprimer avec tous leurs modes d’expressions et de jouir des ressources de leur pays. Monsieur Emmanuel Macron, la France est-elle amie du Tchad ou de Monsieur Idriss Deby Itno », interroge Max Kemkoye, président de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès.

 

Le député et président d'un parti d'opposition, Ngarlejy Yorongar, dénonce quant à lui, cette visite qui vient conforter le pouvoir du président Idriss Déby : « Pour moi, c’est inapproprié. Si Macron a pris la décision d’aller rendre visite à Idriss Déby qui a les mains pleines de sang, je dis bien pleines de sang, je crois qu’il est passé complètement à côté. Qu’est-ce Macron devrait dire au président Déby dès qu’il est là ? Qu’il lui dise que 28 ans c’est trop, bientôt 29 ans ; et qu’il essaye de retirer un peu son épingle du jeu. Il faut qu’il lui dise dans le creux de l’oreille que ce n’est pas bon, parce que nous ne sommes plus à l’époque où un chef d’Etat africain peut se permettre d’arrêter des gens, de les torturer, de les tuer... »

 

La Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution est tout aussi indignée, mais espère qu’en venant à Ndjaména, le président français appréhendera mieux ce que vivent les Tchadiens.

 

« On aurait aimé au moins que ce pays s’intéresse un peu au calvaire que vivent les populations tchadiennes, estime Poddi Djimé Bichara, le porte-parole. La visite du président Emmanuel Macron devrait peut-être lui permettre de tâter du doigt les réalités du drame tchadien».

 

C’est un tout autre son de cloche, que l’on entend du parti au pouvoir. De ce côté, on se félicite de cette visite. le Mouvement patriotique du Salut (MPS),  à travers son porte parole Hassan Sylla Bakari, appelle l’opposition à dépasser les débats locaux pour mettre en avant le Tchad :

 

« Ces hommes politiques, il faudrait qu’ils s’affranchissent de la politique politicienne pour se mettre au niveau de l’Etat. Les relations entre le Tchad et la France ne tiennent pas seulement à Déby et à Macron. Pour ce qui est de la démocratie, ces messieurs feraient bien de préparer plutôt leurs partis à affronter le MPS pour les futures élections que je sais d’avance qu’ils vont perdre ».

 

Au MPS, avance Jean-Bernard Padaré, le secrétaire national pour les questions juridiques et d'éthique politique parle d’une opposition qui serait régulièrement dans la contestation : « Le Tchad et la France sont deux partenaires historiques. Le Tchad est important pour la France et vice versa. Nous pensons que cette visite ne peut que renforcer les liens d’amitié, de fraternité, de coopération qui lient nos deux pays. Le Tchad est un exemple de lutte efficace contre le phénomène du terrorisme ».

 

 

Et, toujours dans la dynamique dithyrambique, M. Padaré, garantit au micro de nos confrères de RFI que: « Contrairement à l’opposition, très critique et qui dénonce les violations des droits de l’homme, « le Tchad garantit les libertés », et est même « un exemple, en tout cas en Afrique centrale, de la démocratie, de la liberté de la presse. Il y en a qui sont toujours dans la dénégation que le peuple tchadien s’est gréé au président Idriss Déby».

 

Nicole Ricci Minyem

La coalition formée autour de Félix Tshisekedi, Cap pour le changement  (Cach), a pris acte du report au 30 décembre des élections présidentielle, législatives et provinciales. Mais a prévenu qu’elle  n'acceptera pas un autre report, même d'un jour.

 

C’est dans une ambiance survoltée et, devant plusieurs dizaines de militants, que la coalition de l’opposition qui porte la candidature de Félix Tshisekedi a livré sa première réaction officielle depuis l’annonce par la Ceni du report des élections présidentielles, législatives et provinciale. Son directeur de campagne, Vital Kamerhe a invité les médias, pour une conférence de presse qui avait des airs de meeting politique.

 

Une estrade a été installée devant des locaux de l’Union pour la démocratique et le progrès social (UDPS) à Kinshasa. Avant que les orateurs ne se succèdent au micro, une foule de militants patiente en scandant des chants hostiles à la Ceni, au régime en place et aux leaders de Lamuka, la coalition de l’opposition qui porte la candidature de Martin Fayulu.

 

Quand il apparaît à la tribune, sous un soleil accablant, Félix Tshisekedi fait face à une foule chauffée à blanc, qui entonne des chants à sa gloire et à celle de Vital Kamerhe, avec lequel il forme le ticket  dans cette campagne.

 

Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS, prend la parole au nom du Cap pour le changement et, condamne la décision de la CPI : « Je condamne avec la dernière énergie cette énième forfaiture de Joseph Kabila qui grippe le processus électoral pour se maintenir illégalement au pouvoir… la coalition met sévèrement en garde Joseph Kabila et prévient qu’il n’acceptera pas un autre report, même d’un jour ».

 

Un avertissement qui, de fait, prend acte du report au 30 décembre. Jean-Marc Kabund a cependant insisté sur le fait que la plateforme avait l’intention de poursuivre sa campagne jusqu’au 28 décembre, à minuit, conformément à la loi électorale qui consacre la fin de la campagne 24 heures avant le scrutin.

 

Une option qui avait été écartée la veille par Corneille Nangaa, président de la Ceni, insistant sur le fait que la campagne ne serait pas prolongée malgré le report des scrutins. « Corneille Nangaa ne fait pas les lois dans ce pays », a réagi devant la presse et les militants Jean-Baudouin Mayo, secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC, de Vital Kamerhe), avant de dire ses doutes quant à la tenue du scrutin à la date indiquée : « Même le 30 décembre, il n’y aura pas d’élections », a-t-il glissé.

 

Jean-Marc Tabund s’est ensuite fait menaçant à l’adresse du pouvoir, en cas de nouveau report après le 30 décembre : « Kabila a brûlé les machines. Ce report de sept jours constitue son dernier retranchement. Nous allons le cueillir comme une mangue mûre. Il y a élections le 30 décembre : vous allez voter tous pour le cap pour le changement. Il n’y a pas élections : nous vous appelons tous à une mobilisation générale jusqu’au départ de Joseph Kabila ».

 

Le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) dit de la Saint-Sylvestre,  conclu fin 2016 entre le pouvoir et l’opposition en vue de la tenue des élections  a pour sa part réclamé ce vendredi à la commission électorale d’autoriser une campagne de sensibilisation électorale du 22 au 28 décembre 2018, en vue de permettre aux candidats de garder contact avec leurs bases respectives.

 

L’institution, dirigée par Joseph Olengankoy, un ancien allié de l’UDPS, recommande au pouvoir de solliciter un appui logistique extérieur, en vue d’éviter d’autres désagréments sur la tenue des élections le 30 décembre.

 

Nicole Ricci Minyem

Les sénateurs ont adopté définitivement ce 21 Décembre, le projet de loi du gouvernement qui va permettre d’apaiser les tensions dans le pays, en pleine crise des gilets jaunes.

 

Fin d’un sprint hors normes au parlement en réponse à la crise des gilets jaunes : le Sénat a adopté définitivement vendredi les mesures d’urgence économiques et sociales du gouvernement pour tempérer l’ardeur des manifestants, partout en France. Cette adoption, après une séquence budgétaire hors normes, signe la fin des travaux du parlement pour la trêve des confiseurs, avant une reprise mi-janvier.

 

C’est à ce moment que va commencer en parallèle, le grand débat national promis par l’exécutif, qui pourra déboucher sur des mesures concrètes, en plus des mesures d’urgence. Et il n’y aura à priori pas de saisine du Conseil constitutionnel et le texte devrait être promulgué rapidement, pour une mise en œuvre dès début 2019.

 

 L’esprit de responsabilité des sénateurs

 

Le projet de loi, voté à main levée traduit plusieurs des annonces sociales formulées par Emmanuel Macron, le 10 décembre dernier : défiscalisation des heures supplémentaires, exonération élargie de hausse de CSG pour des retraités et, possibilité pour les entreprises de verser une prime exceptionnelle de 1000 euros, exonérée de toutes cotisations sociales et d’impôt sur le revenu, pour leurs salariés rémunérés jusqu’à 3.600 euros.

 

La ministre du Travail Muriel Pénicaud a salué « l’esprit de responsabilité » des sénateurs, à majorité de droite, ainsi que leur « volonté de participer au rétablissement rapide d’un climat d’apaisement » dans le pays. « Nous n’en serions sans doute pas là si vous aviez écouté le Sénat sur la CSG, sur les taxes sur les carburants », a lâché pour sa part le rapporteur Jean-Marie Vanlerenberghe (UC), à l’unisson de plusieurs orateurs.

 

Les sénateurs LR, LREM et de l’Union centriste, ainsi que les Indépendants et RDSE (à majorité radicale) ont voté pour le même texte que l’Assemblée. Les socialistes se sont quant à eux abstenus, voyant dans le projet de loi « 2/3 de Sarkozy, 1/3 de Hollande », selon la formule de l’ancienne ministre Laurence Rossignol, promettant au gouvernement une « haute surveillance démocratique et sociale » dans les temps à venir. Les communistes se sont également abstenus sur des mesures notoirement insuffisantes  et ne faisant pas contribuer les plus riches à l’effort.

 

Les mesures en réponse aux gilets jaunes  ont rebattu les cartes budgétaires

 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, au terme de treize heures de vifs débats, c’est l’Assemblée nationale qui avait adopté le texte de quatre articles par 153 voix, avec le soutien de la majorité LREM-MoDem et de l’UDI-Agir, contre 9 et 58 abstentions, dont la quasi-totalité des Républicains.

 

Les mesures en réponse aux « gilets jaunes », pour plus de 10 milliards d’euros, ont rebattu les cartes budgétaires et contraint à un creusement du déficit à 3,2 % du PIB. A noter que l’exécutif se prépare à des nouvelles initiatives des « gilets jaunes », qu’il espère limitées samedi, jour de départ en vacances.

 

Nicole Ricci Minyem

Une campagne participative a récemment été lancée pour aider à financer le mur, à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. L’objectif est de réunir un milliard de dollars, soit le montant maximum autorisé par le site de crowdfunding GoFundMe.

Ce vendredi, plus de 11,5 millions de dollars (10 millions d’euros) avaient été récoltés, en l’espace de quatre jours. Au total, près de 190.000 personnes ont apporté leur contribution pour ce mur, apportant une réponse à une promesse électorale de Donald Trump.  

Le coût d’un mur anti-migrants à la frontière serait de 5 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros) : « Si chacun des 63 millions d’électeurs qui ont voté pour Trump donne 80 dollars, on peut construire le mur, affirme Brian Kolfage, ancien soldat américain et initiateur de cette cagnotte. Et, si on ne récolte que la moitié de la somme, on aura au moins un demi-mur. Nous, le peuple, nous financerons le mur…».

« Trop d’Américains ont été tués par des immigrés illégaux et trop de ces sans-papiers profitent des contribuables américains sans jamais avoir les moyens de contribuer à notre société… « Il est temps de faire respecter nos lois et de construire ce mur », poursuit le vétéran, lui-même amputé de trois de ses membres sur le terrain.

Il sera cependant difficile à Brian Kolfage de verser le montant de la cagnotte au gouvernement américain. Une loi oblige en effet le Congrès à donner son feu vert pour tout don privé destiné aux finances publiques. Or, les dernières élections ont ramené une majorité démocrate à la Chambre des représentants américaine.

Le mur à la frontière du Mexique, promis par le président des Etats – Unis, Donald Trump a donné lieu au courant de cette année, à des échanges très tendus, devant les caméras, entre le président américain et les leaders démocrates du Congrès. Donald Trump a menacé d’aller jusqu’au « shutdown » (paralysie de certaines administrations faute d’un accord sur le budget) si les démocrates refusent de voter pour allouer une tranche de 5 milliards de dollars pour le mur controversé.

« Je serai fier de fermer le gouvernement au nom de la sécurité aux frontières, j’en prendrai la responsabilité. Le peuple ne veut pas que les criminels et la drogue se déversent dans notre pays », a martelé le président américain. « Vous ne devriez pas le fermer », répond Chuck Schumer, leader de la minorité démocrate au Sénat.

Donald Trump a ensuite bataillé avec Nancy Pelosi, pressentie pour redevenir présidente de la Chambre en janvier 2019, après la victoire des démocrates aux midterms : « Ça ne servirait rien que je demande à la Chambre de voter, même si je gagnerais facilement avec les républicains avant les vacances parlementaires et le changement de majorité, mais il me faut dix démocrates au Sénat », a assuré le président. Les républicains y sont majoritaires, mais 60 voix sur 100 sont nécessaires pour toute loi budgétaire.

 

Nicole Ricci Minyem 

Vladimir Poutine entend apporter sa contribution pour que le climat sécuritaire dans ce pays de l’Afrique Centrale redevienne normal.

La République Centrafricaine peine à laisser derrière elle, le cycle de violence dans lequel Elle est plongée depuis le départ de François Bozizé du pouvoir, chassé par un coup d’État. Et pourtant, le gouvernement, soutenu par ses partenaires internationaux, a multiplié les initiatives de désarmement et de dialogue, avec les groupes armés, en vain. C’est en marge d’un forum militaire le 21 Août 2018, que Sergueï Doïgou, ministre russe de la défense avait annoncé qu’il a paraphé un accord avec son homologue centrafricain Marie Noëlle Koyana.

Dans les termes de ce dernier, il est stipulé que les membres des forces armées Centrafricaines (FACA), seront désormais formés dans les instituts militaires russes. Auparavant, Vladimir Poutine avait donné son accord pour que cinq officiers militaires et cent soixante – dix (170) instructeurs civils se rendent dans ce pays, afin d’entraîner les forces armées nationales. Un déploiement qui fait suite à une livraison d’armes. En plus, au début de cette année, ce sont les soldats russes qui assurent la protection de Faustin Archange Touadera.

L’engagement de la Russie, dans ce pays qui est une ancienne colonie française, incite quelques analystes des relations internationales, à mettre en garde, les autorités centrafricaines. Selon eux, cet engouement laisse entrevoir que c’est une porte ouverte aux intérêts économiques pour les russes.

D’autres encore se posent la question de savoir si les français vont perdre leur suprématie. Une question à laquelle répond Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe : « La Russie, contribue, comme d’autres nations avant elle, à la formation et l’entraînement des forces armées centrafricaines, d’autant plus que c’est une mission qui est induite par la résolution onusienne 2149, du 10 Avril2014, qui créé la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en RCA.

La présence de la Russie, en plus de celle de Boris Becker que le Président Touadera a choisi comme attaché personnel suscite, comme cela a été dit plus haut, moult interrogations. La République Centrafricaine est considérée comme l’un des Etats les plus pauvres en Afrique Centrale. Il occupe la cent quatre vingt huitième place (188), sur cent quatre vingt neuf que compte l’indice de développement humain de l’Organisation des Nations Unies, dont le rapport a été publié en septembre 2018.

C’est un pays dans lequel on compte de nombreuses poches d’insécurité et, plus d’un million de Centrafricains ont fui les combats et les exactions, espérant trouver refuge dans des pays voisins, notamment le Cameroun,  ou des enclaves (camps, quartiers et bâtiments protégés par des troupes internationales. Elles sont victimes de violences de masse et, d’exactions ciblées, qui ont fait des milliers de morts et de blessés. Elles sont par ailleurs, largement dépendantes de l’aide internationale pour leur survie et cette escalade de violence a des conséquences majeures sur la situation sanitaire du pays.

Dix-huit groupes armés, souvent divisés et largement dépourvus d’une chaîne de commandement, se partagent environ 80 % du territoire. Ils sont à l’œuvre dans 14 des 16 préfectures du pays. Les tentatives faites par le gouvernement de transition et par le gouvernement actuel de redéployer les représentants de l’État dans l’arrière-pays ont rapidement échoué avec le repli des fonctionnaires.

 

Nicole Ricci Minyem 

L’objectif majeur de ces foires est de permettre à tous les camerounais, d’avoir à des prix concurrentiels, des denrées alimentaires suffisantes et de qualité, qui vont leur permettre de ne manquer de rien, pendant cette période.

Les mini comices Comme tous les ans, le gouvernement, à travers  certains départements ministeriels, notamment le ministère de
l’Agriculture et du Développement Rural, le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales et leurs partenaires au développement, travaillent avec les acteurs du monde agricole, afin que ces derniers, viennent exposer leur savoir-faire, sur la place publique.

Au delà de cette démonstration des richesses dont regorgent le sol et le sous -sol camerounais, c’est un moment d’échanges multiformes, avec les populations qui ont ainsi, l’occasion d’acquérir des produits agricoles de qualité et en quantité. 

Dans chaque chef lieu de région, un site est choisi, pour abriter la grande foire. A Yaoundé, c’est à l’esplanade du stade omnisports  que les producteurs, les éleveurs, les pisciculteurs, les aquculteurs et beaucoup d’autres acteurs du monde agricole – pastorale et halieutiques se réunissent,  afin de proposer à ceux qui font le déplacement d’acheter tout ce dont ils ont besoin, pour que les fêtes de fin d’année soient belles. 

A Ebolowa, dans le chef – lieu de la région du Sud, c’est pratiquement la même ambiance qui règne. Les exposants viennent des départements, arrondissements et villages et présentent des produits divers qui permettent à ceux qui s’y résident de ce côté, de repartir avec des sacs pleins de victuailles. 

Lors du lancement du mini – comice agropastoral d’Ebolowa il y’à quelques heures, le ministre délégué au ministère de l’agriculture en charge du développement Rural, Mme Ananga Messina a célébré les travailleurs de la terre. Elle a loué ceux qui, grâce à leur dur labeur, s’attelent au quotidien à ce que rien ne manque, sur la table des camerounais.

Dans un discours fleuve, le membre du gouvernement a rappelé aux  seigneurs de la terre l’importance qui est la leur, dans cette Afrique en miniature, qui permet que quelque soit l’endroit où on jette un grain, ce dernier va germer et produire de bons fruits. 

Son discours a été précédé par de nombreux autres, à l’instar de celui du représentant des Agriculteurs. Ces derniers, tout en se sentant honorés par la présence des invités de marque présents à la cérémonie officielle, ont egrené un chapelet de doléances; les mêmes que celles de l’année dernière: 

Le mauvais état des routes – Le manque d’accès au financements qui peuvent leur permettre de développer leur production -  L’accompagnement certes présent, mais encore insuffisant de l’État, pouvant leur permettre de passer à la transformation de leurs produits, ce qui va apporter une plus value à ces derniers.. 

Avant la visite des stands, le membre du gouvernement a répondu aux doléances qui lui ont été adressées et, a promis de les transmettre à qui de droit, pour que les mesures soient désormais prises, qui vont permettre d’ alléger la peine des uns et des autres. 

En visitant le site de la foire, Mme Ananga Messina Clémentine a félicité les exposants, alors qu’en fond sonore, l’on entendait battre les rythmes et sonorités du terroir. 

Nicole Ricci Minyem 

Une camerounaise pourrait devenir la future première dame dans ce pays. 

Elle se nomme Esther Ndengue Fayulu, elle a épousé il y’à plusieurs années déjà, l’un des candidats à l’élection présidentielle en RDC.


On ne la voit pas beaucoup au devant de la scène, pourtant, d’après les témoignages des acteurs politiques, proches du couple, elle est celle qui oeuvre dans les coulisses, pour que la campagne de son mari se déroule sans aucun anicroche. Elle l’accompagne dans tous ses déplacements, ou presque depuis que la campagne électorale a été lancée. Il est dit au sein de l’équipe du candidat que c’est une dame très engagée, qui se tient au courant de tout, parce qu’elle espère voir son mari devenir le prochain président de la république du Congo, au soir du 30 Décembre prochain, si bien évidemment, le vote se tient.


“ Lorsqu’elle parle, on sent une dame très ancrée dans ses convictions. Le président ne prend pratiquement aucune décision, sans au préalable s’en référer à elle. Même ceux qui sont autour d’eux, savent depuis longtemps qu’ ils doivent la convaincre, s’ils veulent que le Président adhère à leurs propositions. Nous ne voulons pas dire que c’est elle qui dicte sa conduite,mais juste qu’on peut lui faire confiance…”, révèle l’un des lieutenants de Martin Fayulu. 

“ Je l’ai connu quand son époux était à l’assemblée nationale, comme député. C’était il y’à un peu plus de six ans aujourd’hui. Nous avons eu l’occasion de rencontrer une grande dame. Je sais que nous pourrons compter sur elle, pour que la condition et la situation de la femme congolaise change, si Martin Fayulu est le vainqueur du scrutin présidentiel…”. 

“ Il sera important pour nous, pour les femmes congolaises d’avoir une dame de coeur, comme première dame. Je suis certaine et, je peux vous assurer que je ne suis pas seule à le penser que, si le président Fayulu gagne les élections, son épouse va beaucoup travailler afin que la condition de la femme congolaise change…”


Esther Ndengue Fayulu dont les activités professionnelles sont peu connues est mère de trois enfants. Elle est originaire de la région du Littoral, au Cameroun. Très discrète, elle est peu connue sur la scène politique de cette terre qui l’a accueilli, après son union avec Martin Fayulu.Par contre, elle apparaît comme une fervente chrétienne. Ses oeuvres et activités religieuses sont innombrables.


De son côté, Martin Fayulu, le candidat du Président sortant, Joseph Kabila a été à été étudiant à l’université de Paris XII. Il a obtenu une maîtrise en économie générale, ensuite il s’est rendu à l’Institut supérieur de gestion de Paris, ainsi qu’à l’European University of América, aux États-Unis. Il est parti de là, nanti d’un NBA.


Quelques temps après l’obtention de son diplôme, il est rentré dans son pays et a été engagé par le groupe pétrolier Mobil, à Kinshasa. Il s’en va de là au début de la décennie 2000.

C’est douze ans après, qu’on le retrouve comme député à l’Assemblée nationale du Congo. Dans le cadre de cette élection présidentielle, il est à la tête de la coalition de cinq partis de l’opposition, qui en principe, doit se tenir dans les prochaines heures. 

Nicole Ricci Minyem 

Une convention de partenariat a été signée entre ces quatre institutions cette semaine, afin que soit désormais mis à la disposition de ces personnes qui ont tout perdu pour diverses raisons des crédits bancaires afin de se lancer ou alors de développer des activités génératrices de revenus. 

Une ligne de crédit, d’une valeur de cinq milliards sera mise à la disposition des réfugiés, qui vont désormais contracter des crédits allant de cinq cent mille ( 500 000) à cinq millions ( 5 000 000) de FCFA. La seule condition que les bénéficiaires doivent remplir est de se constituer en groupement d’initiative commune (Gic) légalisé. 

La signature de cet accord de partenariat est pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés l’occasion de permettre la réduction ainsi que la dépendance des personnes réfugiées qui se sont installées au Cameroun ainsi que dans des localités partageant les mêmes frontières que d’autres pays.


Depuis quelques mois déjà, l’on constate une baisse quasi drastique des financements, à cause des violences à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. La joie des bénéficiaires était la même que celle des officiels qui ont pris part à la cérémonie qui s’est déroulée dans la salle des conférences du HCR. 

Pour le Directeur Adjoint du Crédit du Sahel, Adamou Haman Wabi c’est une joie de pouvoir accompagner ces personnes qui ont été obligées de tout abandonner derrière elles, en plus de leur dignité. Avoir la possibilité de redevenir indépendant, va leur donner d’autres perspectives d’avenir. Au delà des activités agricoles, ils auront l’occasion de pratiquer du commerce avec les pays voisins et même au niveau de certaines villes au Cameroun. 

Les crédits bancaires, selon Kouassi Lazare Etien, représentant du HCR, vont être accordé à tous ceux qui remplissent les conditions, sans aucune distinction d’origine. 

Mohamed Hamon, est l’une des personnes qui a pris part à la cérémonie de signature de cet accord de partenariat. Il est arrivé au Cameroun depuis sept ans et pour lui, c’est une véritable aubaine: “ Je suis tellement heureux d’assister à ceci. J’ai trouvé au Cameroun, une seconde terre d’accueil. Le fait de pouvoir, avec mes frères et soeurs devenir autonomes, indépendants, me rend très fier. Je dis merci à tout le monde ici, au gouvernement, à tout le monde….”. 

Un nombre de plus en plus croissant de réfugiés


Aujourd’hui, le Cameroun accueille un peu plus de trois cent quarante mille ( 340 000) réfugiés centrafricains, nigérians et de bien d’autres nationalités. On compte également des réfugiés nationaux qui sont partis des régions du Nord-ouest et du Sud – Ouest. Tous se sont installés tout le long des frontières à l’Est, de même qu’au Nord du pays.

D’autres encore ont  élu domicile dans les grandes métropoles comme Yaoundé – Douala – Bafoussam – Bertoua etc. 

Leur accès à l’emploi a toujours représenté un enjeu majeur pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, à cause de leur vulnérabilité qui les expose aux risques de la délinquance, de la prostitution, de la criminalité et de l’exploitation. 

Nicole Ricci Minyem 

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Sunday, 05 June 2022 11:01