Le gouvernement camerounais a pris des engagements dans le cadre de la construction du barrage hydroélectrique de Naghtigal, pour un montant global arrêté à 723 milliards de Fcfa. Celui ci sera construit dans le cadre du partenariat public/privé, avec un apport substantiel des investisseurs étrangers, qui travaillent main dans la main avec le pouvoir public.
La mise en commun des actifs va leur permettre d’avoir accès au financement extérieur et, la loi de finance en étude ce jour par la commission du budget et des finances et dont la ratification va se faire lors d’une séance plénière sera la garantie apportée par l’Etat. Ce qui va déclencher le processus d’accès au financement extérieur ainsi que le démarrage effectif de cet important projet, qui va résorber le déficit en énergie électrique. Le barrage hydroélectrique de Naghtigal a une capacité de 420 MW, il va compléter le volume de tout le système énergétique dont dispose le Cameroun et accélérer l’aménagement du système hydroélectrique du Cameroun.
Il est important de relever que l’ordonnance sur laquelle se sont penchés les membres de cette commission des finances est la dernière sur laquelle le Chef de l’Etat s’est penché, s’agissant de la garantie ou encore de l’aval que l’Etat accorde aux sociétés économiquement rentables qui envisagent de l’accompagner dans la mise en place de certains projets d’envergure, tel que le barrage hydroélectrique de Naghtigal. Le représentant du ministre des finances a pu défendre ce projet, en apportant des réponses précises aux interrogations des députés.
La mise sur pied de ce projet va avoir un impact important dans le quotidien des populations riveraines certes mais également de tous les camerounais, actuellement victimes des coupures d’énergie électrique sur l’ensemble du triangle national.
Les membres de la commission du budget et des finances dont le bureau est présidé par l’honorable Moutymbo Rosette Julienne epse Ayayi se sont par ailleurs penchés sur le projet de loi du 2 octobre 2018, qui autorise le président de la république à «apporte, par voie d’ordonnance, des modifications aux législations financière, fiscale et douanière, ainsi que la charte des investissements. Elle avait pour objectif de relever le plafond des avals, fixés à 40 milliards de Fcfa, que l’Etat est autorisé à accorder à des sociétés d’économie mixte cette année.
Un deuxième sur la loi cadre sur la sécurité sanitaire des aliments. Il a pour objectif de fixer les principes et les bases réglementaires, relatives aux denrées alimentaires, aux aliments pour animaux destinés à la consommation humaine et aux additifs et compléments alimentaires, en vue d’assurer un niveau élevé de protection de la vie et de la santé des consommateurs et de respect de l’environnement.
Ce projet s’inscrit dans la mouvance de mise en application des principes généraux de sécurité sanitaire des aliments définis par les organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Food ans Agriculture Organisation (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Nicole Ricci Minyem