Ancienne vice-présidente de Western Union, elle occupe depuis le 1er novembre 2018 le poste de Senior vice-présidente de Visa en Afrique subsaharienne. Un poste d’où elle supervisera, notamment, « toutes les opérations de Visa sur 48 marchés en Afrique subsaharienne », rapporte Africanshapers.com
Selon la même source, Aida Diarra travaillera sous la direction d’Andrew Torre, président régional de Visa pour l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient et l’Afrique (CEMEA) et rejoindra l’équipe de direction régionale de Visa pour le CEMEA.
Le site d'informations ajoute qu'en tant que membre de cette équipe, Mme Diarra représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de s’assurer que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique. Elle représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de garantir que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique.
Avant sa nomination, la Malienne était directrice générale Afrique de Western Union, depuis 2014 et était basée à Casablanca au Maroc.
Aida Diarra justifie 25 ans de carrière dans le secteur des services financiers et de la finance numérique, spécialement le développement et la mise en œuvre de stratégies, le développement d’affaires et la gestion opérationnelle.
Née à Dakar d’un père malien professeur à l’université d’Abidjan et d’une mère nigérienne diplomate à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Aida Diarra a effectué ses études secondaires en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avant de faire ses études supérieures en France où elle décroche un diplôme de finance et d’économie à l’American Business School de Paris.
Elle est également détentrice d’un MBA en gestion et affaires internationales de l’université de Hartford, dans le Connecticut. Mme Diarra qui a débuté sa carrière professionnelle en 1992, a occupé plusieurs postes de direction dans différentes entreprises de vente au détail.
Elle a démarré dans l’entrepreneuriat à 25 ans, en créant Electro Ink Jet, une société d’import-export de matériel de télécoms. Avec cette activité, elle reste très connectée à l’Afrique. «Nous étions d’accord pour ne pas être d’accord», dit-elle en évoquant la fin de cette aventure avec son associé.
Après 5 ans, en 1999, elle rejoint Western Union d’abord comme directrice marketing adjointe, chargée des opérations des États-Unis vers l’Afrique. «Quand on est un Africain à l’étranger, on comprend l’importance d’accompagner sa famille, souligne-t-elle. Quand quelqu’un nous dit qu’il a pu envoyer sa fille à l’école ou faire soigner sa mère à l’hôpital grâce à nos services, on se dit que même établi aux États-Unis, on peut avoir un impact sur place».
En 2004, elle est promue directrice marketing pour l’Afrique et s’installe à Casablanca, où elle gère trois bureaux (Casablanca, Lagos et Johannesburg) et réalise un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions d’euros (en 2013, les revenus cumulés Afrique et Moyen-Orient ont atteint 640 millions d’euros). Elle se sent investie d’une belle mission: «Je suis persuadée que nous avons joué un rôle très important pour permettre aux plus pauvres d’accéder aux services financiers grâce à nos 27 000 points de vente».
En 2006, son rôle s’est élargi et elle est devenue Directrice régionale pour l’Afrique occidentale, étendant successivement ses responsabilités à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2009 et à l’Afrique du nord, centrale et occidentale en 2011. En 2014, elle a été nommée vice-présidente et directrice Afrique, supervisant les opérations dans plus de 50 pays du continent.
Otric N.