25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Mfoungo

Mfoungo

 
Le patriarche du makossa camerounais a retrouvé les salles de spectacles en Europe. La BAS (Brigade anti sardinards) a fait sortir le musicien transgénérationnel de la black-liste des artistes qualifiés de "sardinards".
 
 
C'est dans un communiqué rendu public dans le cours de la semaine écoulée, (le 21 novembre) que le mouvement dirigé par certains camerounais vivant dans la diaspora, a annoncé le retrait de Ben Decca de la fameuse liste.
 
 
Que lui reprochait-on ?
 
 
Il était reproché à Ben Decca comme à d'autres artistes black-listés d'avoir pris part au concert de fin de campagne présidentielle du RDPC le 06 octobre 2018 au palais polyvalent des sports de Yaoundé. Seulement, il faut rappeler que dans ses premières listes, la brigade avait oubliée le nom du grand Ben. C'est sur la dénonciation d'un autre chanteur makossa, l'artiste Longue Longue que le nom de Ben Decca va se retrouver dans cette liste noire. Conséquence des concerts du chanteur de charme ont été boycotté dans plusieurs salles en occident. Disons que cette situation tombe plutôt mal pour l'aîné de la famille Decca puisqu'il célèbre cette année ses 30 ans de carrière dans ma musique. Et ces actes de boycott venaient gâcher le plaisir de jubiler après 30 ans à s'investir pour que les camerounais soient heureux.
 
 
 
L'artiste a fait une publication sur son mur Facebook pour protester et dire sa colère à la suite des boycotts de ses spectacles. Un cri qui a été entendu par le conseil de la brigade.
 
Elle s'est réunie le mardi 20 novembre à Paris. Ils ont pris en compte les actions menées par l'artiste Ben Decca en faveur du vivre ensemble durant ses 30 ans de carrière musicale, ainsi que le respect par lui des conditions de dialogue édictées par les membres du mouvement. Ce qui a amené les membres de la brigade à revoir leurs  positions vis-à-vis de Ben Decca. 
 
 
Il pourra désormais tenir paisiblement ses concerts en Europe et en Amérique.
Voici d'ailleurs la décision telle que prise par la brigade à l'endroit de Ben Decca.
 
 
" Chers compatriotes,
 
1) Considérant que le mot d'ordre de Boycott des artistes lancé le 23 Octobre par le leader de la brigarde anti sardinards, ne concernait que les artistes ayant fait une prestation au palais de sport de Yaoundé pour le compte du parti tyrannique,
 
2) Considérant que l'artiste musicien Ben Decca, fût ajouté précipitamment dans la liste des blacklistés suite à une accusation faite par l'artiste Longuè Longuè,
 
3) Au vu du rapport de notre enquête menée auprès des organisateurs du spectacle pour le ''Vivre Ensemble et la paix'', tenu au stade Cicam et à laquelle plusieurs artistes ont participé au même titre que Ben Decca,
 
4) Considérant que Ben Decca a été l'unique artiste Blacklisté parmi tous ceux ayant fait une prestation ce même jour et sur la même scène à Douala,
 
5) Tenant compte du respect de notre condition pour un dialogue, qu'ont fait preuve l'artiste musicien Ben Decca en commun accord avec le promoteur de Washington, en annulant publiquement sa prestation,
 
Le Comité de la Brigade Anti sardinards, réuni avec toute sa représentation internationale, a décidé de s'appuyer sur les éléments ci-haut cités, pour rendre définitive et publique la décision suivante:
 
BEN DECCA EST ET RESTE RECEVABLE.
 
Que cette décision ne soit en aucun cas considérée comme, une faiblesse, une négociation arbitraire, ou cessation à une quelconque intimidation ou menace car, avant qu'elle ne soit effective, nous avions pendant la période de nos enquêtes, privé Ben Decca de plusieurs prestations.
 
Lieu pour nous ici, de remercier tous les compatriotes qui nous ont aidé de près ou de loin, dans cette démarche complexe, pour rétablir une vérité et surtout maintenir le cap sur l'objectif de notre combat pour l'intérêt de tout un peuple.
 
Nos prochaines actions vous seront communiquées dans les jours à venir."
 
 
Stéphane Nzesseu
 
Quatre semaines après la proclamation des résultats de l'élection présidentielle camerounaise, les membres du mouvement de revendications politiques dénommé "Non au hold-up" ne démord pas. Semaine après semaine, ils s'organisent autour des principales capitales européennes pour battre le pavé et signifier aux yeux du monde entier l'illégitimité du Chef de l'Etat actuel. C'est dans ce même état d'esprit qu'une autre marché est annoncée pour samedi prochain, 1er décembre.
 
Les camerounais vivant en Belgique se sont donné rendez-vous ce samedi a partir de 14h dans plusieurs artères importants de la capitale belge, Bruxelles. L'ambassade du Cameroun à Bruxelles, le Palais de Justice seront au cœur de l'actualité politique en rapport avec le Cameroun à la faveur d'une grande marche pacifique et non violente pour dire non au hold-up électoral au Cameroun.
 
Comme c'est le cas chaque semaine, les préparatifs de ces manifestations donnent lieux à de multiples activités. Des actions de mobilisation qui vont très souvent au delà des villes et des pays où se déroulent las marches. Pour cette manifestation, les camerounais viendront de tout le royaume de Belgique, du royaume Uni et de plusieurs autres localités proches du lieu de la manifestation.
 
Chez les organisateurs, les reunions se multiplient et s'enchaînent. Des réunions dont l'objectif principal est de s'assurer que la manifestation soit suffisamment relayée. Étant entendu que ces mouvements spontanés de revendications ont pour but inavoué donner un peu plus de visibilité à ses acteurs sur le champ politique. Afin de leur apporter un aura qui pourrait éventuellement être marchandé contre un droit d'asile politique dans ces pays où ils vivent pour certains sans papiers.
 
La stratégie est très simple. Il faut s'en prendre publiquement et de manière austentatoire au pouvoir en place dans son pays d'origine. Dans la suite une demande d'asile politique est déposée dans une préfecture choisie avec en appui les images des revendications publiques faites à l'occasion de pareilles marches de revendications. 
 
Comme il est toujours nécessaire, les formalités administratives sont faites bien à l'avance. Ils exploitent cette liberté de ces pays pour multiplier chaque semaine des occasions de marcher et de revendiquer. Des revendications de plus en plus disparate au fil des jours. Au départ, une contestation exclusivement électorale, du fait de la perte de vitesse et du manque d'engouement autour de la question électorale puisque le vainqueur est connu, ces marcheurs du samedi ont décidé pour survivre, de greffer à leurs revendications, la fameuse crise anglophone pourtant antérieure aux joutes électorales récentes.
 
Jusqu'en octobre 2018, ils n'avaient pas autant bruité en faveur de la crise anglophone qui faisait déjà sa troisième année. Mais aujourd'hui, puisque la contestation électorale ne fait pas foule et ne servira pas leurs intérêts, ils se rabattent en bon récupérateurs sur la question de la crise anglophone.
 
Nous avons d'ailleurs entendu l´un des organisateurs de cette marche, Albert Tetang dire que " Ce 1er décembre 2018, des Camerounais veulent dénoncer la confiscation du pouvoir, des libertés individuelles et collectives, le terrorisme d'Etat contre les populations anglophones et surtout le hold-up électoral du pouvoir de Yaoundé qui a pris en "otage le peuple camerounais depuis 36 ans".
 
Pour cette marche, de nombreuses associations socio culturelles et même politiques dans lesquelles militent cette diaspora camerounaise ont été invitées. Reste à savoir si ces manifestations font encore courrir.
 
A Bruxelles tout comme dans plusieurs autres pays, où des manifestations similaires sont organisées, ces dernières, revêtues de leur caractère symbolique selon les organisateurs ont pour but de soutenir les victimes de la répression des libertés publiques au Cameroun, spécialement dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ; demander la Libération toutes les personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone, demander l'ouverture d'un Dialogue National Inclusif sur la crise anglophone et la réforme des institutions électorales, dénoncer le hold-up électoral du pouvoir RDPC à l'issue de la récente élection présidentielle.
 
Des actions qui visiblement sont des coups d'épée dans l'eau. Puisque n'ayant aucun véritable impact sur l'exercice du pouvoir à Yaoundé.
 
Stéphane Nzesseu
 

L'audition du général Gilbert Diendéré, l'un des principaux accusés de la tentative de coup d'État de 2015, s'est ouverte lundi 26 novembre devant la justice militaire burkinabè. L'ancien bras droit de Blaise Compaoré rejette les accusations portées contre lui. Il impute la responsabilité à Yacouba Issac Zida, ancien premier ministre.

 Le procès a repris ce mardi et, c’est l’affluence des grands jours. Depuis le 26 novembre, la salle des banquets de Ouaga 2000 est pris d’assaut par des curieux, qui veulent vivre chaque minute de cette action intentée par la justice burkinabé, contre les auteurs présumés du putsch manqué de septembre 2015. L’un des témoignages les plus attendus étant celui du général Gilbert Diendéré. Tout le monde veut savoir, si l’audition de celui qui a pris les rênes du Conseil national pour la démocratie va enfin permettre de situer les responsabilités dans la tentative de putsch mais aussi, d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur les ramifications politiques de ce qui fut qualifié de coup d’état le plus bête du monde.  

Un Diendéré à l’offensive

Poursuivi notamment pour attentat à la sûreté de l’État, meurtres et coups et blessures, « Golf », comme le surnomme les burkinabè a quitté son habituelle réserve pour se montrer particulièrement prolixe, et même offensif, à la barre du tribunal militaire présidé par le magistrat Seydou Ouédraogo : « Je n’ai ni commandité, ni planifié, ni organisé, ni exécuté ce que les gens appellent « coup d’État ». Le 16 septembre, on a fait appel à moi parce que des soldats du régiment de sécurité présidentielle ont fait irruption dans le conseil des ministres et, ont arrêté le président de la Transition Michel Kafando, le Premier ministre Isaac Zida et certains ministres… ».  

Une thèse en contradiction avec le témoignage du chef des opérations du coup d’État, l’adjudant-chef Eloi Badiel, qui avait directement mis en cause le général Diendéré. « Le 16 septembre 2015, vers 10h00, le sergent-chef Roger Koussoubé m’a informé que le général Diendéré a instruit de procéder à l’arrestation des autorités de la Transition », avait – t-il alors qu’on l’auditionnait Un ordre indirect, précisait alors ce témoin, qui a, dans le même temps admis n’avoir eu aucun contact direct avec le mis en cause pour recevoir cet ordre.

L’issue du débat sur ce point précis sera cruciale, et la défense en a particulièrement conscience. Me Mathieu Somé, avocat du général Diendéré, l’affirme : « L’instruction du dossier n’a pas pu établir que mon client était le commanditaire du coup d’État ».

Le général Diendéré a également voulu démontrer ce qu’il qualifie de comportement machiavélique des responsables de la Transition. Égrenant un chapelet de frustrations au sein de l’armée, provoquées selon lui par les agissements du lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida. L’accusé a expliqué avoir voulu jouer le rôle de médiation entre l’ancien Premier ministre de la Transition et les soldats mécontents du RSP : « Après s’être fait chef de l’État, puis chef du gouvernement suite au coup d’État du 30 octobre, Zida a cherché à prolonger la Transition en violation de la Charte adoptée illégalement pour réaliser son agenda. Pour cela, il avait besoin de prendre le contrôle des finances publiques de l’État, de l’administration, ainsi que de l’armée » a-t-il encore ajouté à la barre.  

La charge contre Zida

Pour Gilbert Diendéré, en s’appropriant le ministère de la Défense, Zida a manœuvré pour mettre l’armée au pas, notamment en envoyant à la retraite anticipée, les officiers plus gradés que lui.

L’accusé s’est également longuement attardé sur la volonté affichée par Zida de dissoudre le RSP, en dépit des recommandations d’un rapport commandé par le président Michel Kafando qui préconisait plutôt une réforme du corps : « Entre février et juin 2015, Zida a mené une campagne de désinformation contre le RSP et moi-même qui m’évertuais à aplanir les divergences entre lui et les soldats. J’avais toujours dit que ce corps est un maillon important de la chaîne de lutte contre le terrorisme. Si vous brisez ce maillon, vous affaiblissez notre système de sécurité. C’est la situation que nous vivons aujourd’hui… ».

Interrogé par le président du tribunal sur l’existence de clans au sein du RSP, le général Diendéré a botté en touche : « Je ne suis pas très bien informé sur ce problème. Zida contrôlait des éléments comme ceux qui sont venus me chercher le 30 décembre 2014. En tant que responsable militaire, je n’ai pas à favoriser des clans dans une unité militaire… ».

Nicole Ricci Minyem 

 
Cardinal Tumi "l'armée a tiré sur le prêtre kenyan"
 
Après le unième report de la conférence générale anglophone, l'archevêque émérite de l'archidiocèse de Douala a répondu vendredi dernier à quelques questions sur les causes de ce qui peut apparaître comme une reculade des organisateurs de ladite conférence.
 
Les politiciens n'ont pas pu résoudre le problème. Nous avons décidé (anciens d'église, pasteurs, imams...), de contacter les responsables du Cameroun anglophone pour qu'ils nous disent ce qui est leur problème. Il faut savoir que tout problème est d'abord spirituel. C'est pourquoi nous croyons devoir apporter notre contribution à la résolution de cette crise. Nous avons demandé aux responsables là-bas à Buea et Bamenda quels sont les vrais causes de cette crise, pourquoi vous êtes en guerre? Qu'est ce qui est à la base de votre mécontentement? Et nous allons chercher des solutions, trouver comment pour résoudre ce problème en urgence.
 
 
Pensez vous que le pays peut sombrer dans la guerre civile ?
 
 
Non le pays n'est pas en guerre civile. Mais il y a des gens qui meurent tous les jours, tous les jours dans ces régions. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de personnes qui tombent au Nord-ouest et au Sud-Ouest. Il y a seulement quelques heures (la veille du vendredi ndlr) on a tué un prêtre à Mamfe. L'armée a tiré sur lui en le prenant pour un ambazonien. Il n'est pas le seul qui meurt. Ils sont nombreux. 30 personnes sont mortes à Bamenda, des militaires, ainsi de suite. Il y a des morts à chaque  jours dans les villes et villages de ces régions. 
Il faut que la crise s'arrête. Paul Biya a le pouvoir de faire que la crise s'arrête. Il est possible que le chef de l'État fasse que ceux qui sont mécontents se mettent sur la table de discussion pour qu'on trouve la cause du problème.
 
 
Qu'est ce qui justifie cet autre report ? 
 
Le premier report était pleinement de notre initiative. Nous n'étions pas encore prêt. Mais cette fois ci, ce n'est pas de notre fait. Nous avons rédigé une demande d'autorisation de manifestation publique au préfet de Buea. Il ne nous a pas donné de réponse écrite. Nous avons aussi contacté le gouverneur qui était à Yaoundé. Il nous a dit qu'il y a des problèmes post électoraux. Mais nous voulons juste qu'ils nous fassent une réponse écrite. Certes, selon la loi, après trois jours sans réponse, on peut tenir la conférence. Mais vous savez comment ça se passe au Cameroun. Nous ne voulons pas tomber dans ce piège la. Et nous attendons une autorisation écrite.
 
 
Est ce à dire que la communication n'est pas bonne entre l'église et le gouvernement dans le règlement de cette crise ?
 
 
Il y a un dialogue. Mais il faut reconnaître qu'ils voient mieux que nous. Ils savent mieux que nous ce qui se passe réellement sur le terrain. Disons le, ce qui se passe maintenant est un désordre social.
À notre niveau, notre site avons décidé d'envoyer dans tout le pays, un questionnaire pour que les camerounais disent par leurs réponses, comment ils pensent qu'on peut résoudre cette crise.
Nous comptons organiser cette conférence avant la Noël de cette année.
 
 
Stéphane Nzesseu
 
 
 
 
ReplyForward

Désormais, les habitants sont libres de circuler entre 6 h et 21h. C’est le 25 novembre dernier que le gouverneur a pris cette décision, quelques heures après l’attaque d’un groupe d’individus armés, qui ont réussi à couper la route entre Bamenda – Bafoussam à Mille 7.

La décision de l’autorité administrative ne se limite pas à ce niveau. La circulation a été rétablie dans certaines villes ou localités et, les agences de voyages et les boutiques ont reçu l’autorisation de rester plus longtemps ouverts, ce qui va permettre, selon Adolphe Lele Lafrique, de réduire l’impact négatif que les précédents couvre -feu ont occasionné pour l’économie dans ces deux régions. Une décision fortement appréciée au sein de la population.

« C’est vrai que depuis l’année dernière, on ne savait vraiment plus quoi faire. Parfois, lorsqu’on trouvait la marchandise, elle se gâtait dans la boutique que vous voyez là, les clients étaient introuvables, chacun a peur et même comme c’est toujours le cas maintenant, nous pensons qu’avec la décision prise par le gouverneur, les gens n’auront plus trop peur… », Témoignage de Joan, commerçante dans la ville de Buea.

Pour Omar Salif, commerçant nigérien, c’est une mesure qui va permettre à ses frères de revenir vers Bamenda : « Moi, je pense qu’il faut dire merci à monsieur le gouverneur. Regardez autour de vous, tous mes frères sont partis, ils ont fui. Ils sont partis au Nigéria, à Douala, à Yaoundé et, même vers la Guinée Equatoriale… Même comme l’armée est dans les rues, nous, on ne se sent pas beaucoup en sécurité. Moi, je suis resté parce que je n’ai plus personne dans ma famille. J’habite ici depuis vingt ans et, je veux dire merci à l’armée camerounaise, ils ne viennent pas voler dans les boutiques, comme les autres, on a même plutôt envie de leur faire des cadeaux, pour le travail qu’ils font… ». 

Ils ne sont pas les seuls, Nelson Njie a décidé de revenir au Cameroun, après quelques mois passés dans un autre pays : « J’ai décidé de revenir chez moi. C’est mon pays ici, c’est ma maison ici, c’est ma famille ici. J’ai fui en 2017, j’ai fui et je suis partie au Nigéria, je ne peux pas vous dire comment on souffre là-bas. Les ambazoniens sont entrés dans notre groupe et, ils nous menacent tout le temps, en promettant de tout nous reprendre, même le peu que nous avons emporté, si on ne leur donne pas nous même. Ils droguent les enfants et, les obligent même à entrer dans leurs choses. J’ai donc décidé de revenir mourir chez moi, parce que nous avons fui pour ne plus avoir à faire avec eux… ».

L’escalade des violences dans les deux régions anglophones du Cameroun est la cause de l’instauration d’un couvre-feu, en 2017. L’on avait alors assisté à la fermeture des bars, des snack-bars, des discothèques et autres sites sur lesquels les habitants avaient pris l’habitude de se retrouver. Et, puisque les amba boys, du nom des terroristes avaient pris l’habitude d’utiliser les motos, pour commettre leurs forfaits, les gouverneurs ont interdit leur circulation jusqu’à une certaine heure. Seules les autorités administratives et policières, les ambulances et les personnes en possession d’une autorisation de circulation, en étaient épargnées.

Nicole Ricci Minyem 

Organisée par la Commission diocésaine des universités et grandes écoles, la messe solennelle de rentrée du 1er décembre 2018 concerne les étudiants, enseignants, personnels administratifs, personnels d’appui et tous les autres acteurs de la communauté universitaire.

Cette eucharistie qui débutera à 10h précises,sera présidée par l’archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga, précise le journal Essingan. Pour l’aumônier principal de la Commission diocésaine des universités et grandes écoles, l’Abbé Janvier Nama, cet office est un moment de partage. Raison pour laquelle, sont attendus tous les acteurs des universités et grandes écoles. Y compris ceux qui ne sont pas de confession catholique romaine.

«Nous attendons beaucoup de la jeunesse camerounaise qui en ce moment se trouve à la croisée des chemins. Face aux dérives en tout genre, nous nous devons de rappeler le message de l’Evangile qui seul peut racheter. Livrée à la drogue, aux mondanités en tout genre, aux faiblesses du système mondialisé dont la surenchère et la démesure vendent des chimères sous toutes les coutures à notre époque, il est important de rappeler à la jeunesse de savoir faire le tri. Et puis, l’archevêque métropolitain de Yaoundé, à côté du message qu’il va délivrer en direction de la communauté universitaire, va prier en communion avec l’assistance pour confier cette année académique au Seigneur, lui qui est la Vie», a expliqué l’Abbé Janvier Nama.

Dans un contexte social, économique, politique et culturel qui interpelle, l’université est le cadre par excellence du développement de la pensée au service de la maison commune qu’est le Cameroun. C’est pour cela qu’au niveau de l’archidiocèse de Yaoundé, Mgr l’archevêque a pris la décision d’ouvrir la paroisse d’Olézoa aux étudiants, enseignants, personnels des universités et grandes écoles.

«Nous voulons profiter de votre tribune pour dire à toute la communauté universitaire que la paroisse d’Olézoa lui est ouverte. Nous leur donnons rendez-vous pour tous leurs besoins au plan spirituel. Nous voulons aussi et surtout établir à travers cette paroisse une relation des plus solides avec le milieu estudiantin. Tel est le sens de la décision de Mgr l’archevêque métropolitain de Yaoundé», situe l’aumônier principal.

La jeunesse considérée comme le Cameroun de demain, se doit d’être édifié comme de véritables citoyens pétris d’une formation complète: parfaitement instruits, solidement riches de culture générale, fortement adossés sur les us et coutumes, et complètement investis du message de Jésus Christ. Tel est le message que l’Eglise qui dispense une formation humaine, entend faire passer en ce début de la période d’attente de la naissance du Christ Rédempteur. La messe pontificale solennelle de rentrée des universités et grandes écoles se tient une semaine après la fête du Christ-Roi célébré hier, 25 novembre 2018.

La fête du Christ Roi est une fête chrétienne, instituée par le pape Pie XI, en 1925, par l'encyclique Quas Primas, afin de mettre en lumière l'idée que les nations devraient obéir aux lois du Christ. À l'origine, elle était célébrée le dernier dimanche d'octobre (c'est-à-dire le dimanche qui précédait la Toussaint); c'est toujours le cas pour ceux qui sont attachés à la forme tridentine du rite romain.

Depuis la réforme liturgique de 1969, les catholiques la célèbrent le dernier dimanche du calendrier liturgique, vers la fin du mois de novembre (le dimanche qui précède le premier dimanche de l'Avent, lequel est le début de l'année liturgique). Par ailleurs, l'orientation et le nom même de la fête ont été changés: devenue la fête du «Christ Roi de l'univers», elle met l'accent sur l'idée que dans le Christ toute la création est récapitulée.

Otric N.

Le samedi 24 novembre 2018, seuls les piétons ou les usagers des vélos avaient droit de circuler lors de cette journée spéciale baptisée «Journée sans voiture: la rue pour tous».

Une initiative de la Communauté urbaine de Douala (CUD) dans le cadre de «Mobilise your city», un programme de coopération décentralisée internationale avec la ville de Bordeaux et la Communauté urbaine de Bordeaux (Bordeaux Métropole), précise le journal Repères.

«Mobilise your city» est une initiative lancée en décembre 2015 à Paris en France, à l'occasion de la Cop 21, initiative chapeautée par le concept «Global Climate Action», dont le principal objectif est de créer un partenariat global et inclusif d'accompagnement des gouvernements nationaux et locaux des pays en développement dans l'élaboration de politiques nationales pour la mobilité urbaine (Pnmu) ainsi que dans l'implémentation des Plans de mobilité urbaine soutenable (Pmus). La ville de Douala s'inscrit désormais dans cette mouvance de conjonction opérationnelle entre la mobilité, le transport et le développement durable.

«Dans trois mois au plus tard, Douala aura son Plan de mobilité urbain. Ce plan inclut toutes les formes de moyens de transports même par voie fluviale, de voie de circulation, toute la signalétique horizontale et verticale et privilégie une circulation naturelle par la marche», promet déjà Fritz Ntone Ntone, le délégué du gouvernement auprès de la CUD.

Géraldine di Matteo, la directrice du transport de Bordeaux métropole avoue toutefois que la mise en œuvre de ce concept a été laborieuse en France. L'info claire et nette. Confronté à une farouche réticence de certains élus. Finalement, la quasi-totalité des grandes, moyennes et petites villes hexagonales disposent de leur plan de mobilité dont le volet circulation reste prépondérant.

«Bordeaux respecte chaque mois, un dimanche traditionnellement, la journée sans voiture décidée par les autorités municipales», dit l'expert. Qui le souhaite pour la ville de Douala confrontée à une circulation anarchique, une répartition disparate de l'espace urbain de mobilité, des moyens de transport désuets ou une pollution grandissante et des émissions de gaz à effet de serre.

La Communauté urbaine de Douala effectue des travaux en partenariat avec le groupement international Systra-Bj Group-Visuastat sur l'élaboration de son plan de mobilité et de mise en œuvre du module 4 portant sur l'approche et le processus participatif. Ce plan sera opposable à tous lorsqu'il sera prêt», ajoute Fritz Ntone Ntone, accompagné du représentant du gouverneur de la Région du Littoral.

La première édition de la «Journée sans voiture» de Douala était marquée, en plénière et en atelier, par des thématiques de travail portant notamment sur «la mobilité douce, le marketing et la communication des mobilités, et la gouvernance des mobilités». Journée également riche en activités techniques, sportives, commerciales, sanitaires, artistiques et sécuritaires. Le portail de la diaspora camerounaise de Belgique.

Présence remarquée de Manfred Missimikim, le président national de Securoute. Un calendrier provisoire d'activités a été arrêté : il s'agit de la promotion de la mobilité douce et du transport public, la diminution des émissions de gaz à effet de serre, la réduction de la congestion et l'amélioration de la santé urbaine.

Otric N.

Des syndicats et associations en Tunisie ont appelé à manifester lundi contre la venue du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, attendu mardi à Tunis dans le cadre de sa première tournée à l'étranger depuis le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

Jamal Khashoggi, éditorialiste saoudien critique du pouvoir, a été tué et démembré le 2 octobre au consulat de son pays à Istanbul, un meurtre qui a terni l'image de l'Arabie saoudite, notamment celle du prince héritier accusé par la presse et des responsables turcs d'avoir donné l'ordre de le tuer.

Mohammed ben Salmane, qui s'est rendu aux Emirats arabes unis puis à Bahreïn, est attendu pour quelques heures mardi à Tunis, selon la présidence tunisienne. Selon l’AFP, sa visite sera la première d'un membre de la famille royale depuis la révolution de 2011 en Tunisie, qui a chassé du pouvoir l'ex-dictateur Zine el Abidine Ben Ali, réfugié depuis en Arabie saoudite.

«Non à la profanation de la Tunisie, pays de la révolution», pouvait-on lire sur une affiche géante placardée sur le local du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), montrant un Saoudien de dos, une tronçonneuse à la main. «La Tunisie ne s'honore pas en recevant une personne impliquée dans un crime odieux contre un journaliste, qui mène une guerre contre le Yémen et qui n'a aucun respect pour les droits de l'Homme», a déclaré Soukaina Abdessamad, la secrétaire générale du SNJT, lors d'une conférence de presse.

Le SNJT et une dizaine d'organisations, dont la Ligue des droits de l'Homme ou l'Association des femmes démocrates (ATFD), ont appelé à manifester lundi à 17H00 locales (16H00 GMT) et mardi à 12H00 locales (11H00 GMT) à Tunis. Des organisations étudiantes ont aussi appelé à manifester mardi à Tunis et Sfax.

Dans une lettre ouverte à la présidence tunisienne, le SNJT a dénoncé cette visite comme une «violation flagrante des principes de notre révolution». La Fédération internationale des journalistes a soutenu «la position courageuse» du SNJT, dans une lettre adressée à ce syndicat.

Sur les réseaux sociaux en Tunisie, nombre d'internautes ont réagi à la visite avec le hashtag «La Ahla bika fi Tounès» en arabe, qui signifie «Tu n'es pas le bienvenu en Tunisie». Les autorités tunisiennes entretiennent de bonnes relations avec Ryad. Le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui, tout en condamnant l'assassinat de Jamal Khashoggi, avait souligné que cela «ne doit pas être (...) une raison pour s'attaquer à la stabilité du royaume».

Mohammed Ben Salmane prévoit également de visiter l’Algérie début décembre dans le cadre de sa tournée mondiale. Une visite qui déplaît à un grand nombre d’acteurs politiques algériens, surtout les islamistes.

Le président du parti islamiste algérien, Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri a réagi à la visite programmée de prince héritier de l’Arabie Saoudite Mohammed Ben Salmane en Algérie. Pour l’islamiste, la venue de MBS dans la conjoncture actuelle porterait «atteinte à la réputation de l’Algérie au niveau du monde arabe et international». Pour motiver sa position, Mokri a avancé des arguments économiques : «Mohammed Ben Salmane a répondu aux injonctions de Donald Trump, en baissant les prix du baril, tout en sachant que cela nuit aux intérêts de l’Algérie».

Makri a évoqué l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans l’ambassade de son pays à Istanbul. «A cela s’ajoute tous les crimes commis par l’armée saoudienne au Yémen et les abus quotidiens dont sont victimes les opposants en Arabie Saoudite», a martelé le président du premier parti islamiste algérien.

Otric N.

L’ambassadeur des États-Unis à Yaoundé, Peter Henry Barlerin, a affirmé que les échanges commerciaux entre son pays et le Cameroun ont atteint 280 millions de dollars en 2017. C’était lors d’une rencontre en fin de semaine dernière avec les étudiants de l’université de Ngaoundéré (Adamaoua). Il a indiqué à ces dernier qu’il y avait «un grand intérêt à renforcer cette relation, mais uniquement, dans un environnement de transparence et de concurrence loyale».

Alors que ces chiffres présagent une bonne relation commerciale entre le Cameroun et le pays de l’oncle SAM, l’on note cependant une nette décrue des échanges commerciaux entre les deux pays qui, en 2015, se situaient à 487,7 millions de dollars.

En exemple d’une coopération fructueuse, le diplomate a cité l’achat récent, par le Cameroun, de plusieurs locomotives à hauteur de 35 millions de dollars auprès de la société américaine General Electric, qui permettra à la Cameroon Railway de disposer d’une flotte moderne en vue de desservir la future liaison entre Ngaoundéré et la capitale tchadienne, N’Djamena.

Ce projet de chemin de fer Ngaoundéré-N’Djamena, évoqué pour la première fois en février 2013 pour une longueur de 800 kilomètres nécessitant un investissement de 5000 milliards FCFA, est encore au stade de l’étude de faisabilité financée par un prêt/don du Fonds africain de développement (FAD, Banque africaine de développement, BAD).

Il consiste, pour l’instant, à établir la viabilité socio-économique de la ligne, et à déterminer la meilleure solution sur les points de vue technique et économique, tout en prenant en compte les conditions institutionnelles, sociales et environnementales.

Globalement, les échanges entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne ont progressé de 5,8% entre 2015 et 2017, a indiqué le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) dans un rapport présenté au Congrès américain, le 29 juin dernier.

Selon le document, le volume total des échanges commerciaux entre les USA et les pays d’Afrique subsaharienne est passé de 36,9 milliards $ en 2015 à 39 milliards $ en 2017. Le rapport indique que sur la même période, les exportations américaines ont baissé tandis que celles des pays de l’Afrique subsaharienne vers le pays de l’oncle Sam ont connu une nette progression.

Ainsi, en 2017, les Etats-Unis ont exporté pour 14,1 milliards $ de marchandises vers les pays d’Afrique, contre un volume de 18,8 milliards $ en 2015. Selon les auteurs du rapport, cette baisse de 21,6% serait principalement due à celle des ventes d'aéronefs américains envers ces pays.

D’un autre côté, les exportations des pays africains vers les USA ont connu une progression de 32,4%. Ainsi, le volume des marchandises exportés par les pays africains envers les Etats-Unis sont passés de 18,8 milliards $ en 2015 à 24,9 milliards $ en 2017, principalement grâce à une remontée des prix des matières premières.

Les auteurs du rapport ont également indiqué que le volume des exportations des pays de l’Afrique subsaharienne envers les USA, dans le cadre de l’AGOA, s’est établi à 13,8 milliards $, contre 9,3 milliards en 2015.

Selon les experts, cette performance serait due à l’impulsion d’un programme de diversification des produits d’exportations, par les pays africains dans le cadre de l’accord. Notons que cinq pays d’Afrique subsaharienne ont été les principaux moteurs de cette performance en 2017. Il s’agit du Nigéria avec des exportations estimées à 6,1 milliards $, de l’Afrique du Sud avec 2,9 milliards $, de l’Angola avec 2,3 milliards $. Le Tchad et le Nigeria complètent ce classement avec respectivement 590 millions $ et 408 millions $ de produits exportés vers les USA.

Otric N.

Ils sont par ailleurs identifiés comme ceux qui ont ouvert le feu sur l’Abbé Félix Désiré Amougou et agressé Ernest Obama.

Au moment où les obsèques de l’artiste musicien et auteur compositeur, Avenir Ava, se préparent à Yaoundé, deux de ses agresseurs présumés ont été interpellés par les limiers de la police. Parmi eux, le chef de gang dont le nom n’a pas été dévoilé à la presse. Toujours est-il que de sources policières, et d’après les premiers éléments d’enquête et sur la foi des déclarations du présumé chef de gang, ils opéraient avec une arme de poing.

Un pistolet automatique, une arme de guerre donc. De sources policières, il est celui qui a tiré sur Avenir Ava et l’Abbé Félix Désiré Amougou. Il aurait également reconnu avoir agressé Ernest Obama dont ils ont pillé les avoirs financiers aussi bien à Orange Money qu’au niveau de la banque. En tout cas, Le journaliste aurait lui aussi identifié son principal agresseur, le même qui a ouvert mortellement le feu sur Avenir Ava et blessé l’Abbé Amougou, commente le journal Essingan.

Toujours dans la proximité de l’enquête, les présumés chefs de ce groupe de criminels ont reconnu au moment de leur arrestation qu’il leur restait 40 munitions et qu’ils habiteraient le quartier Nlongkack à Yaoundé. Décédé le dimanche 18 novembre 2018 au Centre des urgences de Yaoundé (Cury), l’artiste musicien et auteur compositeur Avenir Ava a été agressé à l’arme dans la nuit du 15 novembre 2018 à sa résidence de Nkoabang dans la banlieue de Yaoundé aux environs d’une heure du matin.

D’après des témoignages notamment de ses proches, des «bandits» armés ont tiré sur le père de «Abié», le blessant grièvement dans le cou et une partie de la tête. Jugé depuis lors entre la vie et la mort, après avoir passé trois nuits en soins intensifs, et alors que la communauté des mélomanes le croyait hors de danger, la nouvelle de sa mort s’est propagée dimanche, 18 novembre comme une trainée de poudre.

L’avant-veille, apprend-on, dans la soirée du vendredi 17 novembre 2018, l’Abbé Félix Désiré Amougou, curé de la paroisse Ste Trinité et porte-parole de l’archidiocèse de Yaoundé, dont les jours ne sont plus en danger, a reçu deux balles en pleine poitrine à la résidence du confrère François Mballa Mekongo au quartier Odza à Yaoundé. Ce confrère et prêtre a été opéré avec succès au Centre des urgences de Yaoundé (Cury) où il a été transporté tard dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 novembre 2018. Les balles ont été extraites. Une seconde intervention également avec succès a eu lieu le lundi 19.

D’après ses médecins, proches et confrères, le pitre est évité. Le curé de Ste pire de Nsam respire convenablement et s’exprime distinctement. L’on assiste à une vague d’agressions armées depuis la fin du processus électoral à Yaoundé. Parmi les principales figures ayant été ciblées le journal Essingan cite le directeur de la chaine de télévision Vision4, Ernest Obama, Avenir Ava malheureusement décédé, l’universitaire Claude Abe, l’Abbé Amougou, etc.

Hors des frontières, de nombreux artistes ayant accompagné les meetings du candidat, Paul Biya, ont fait l’objet d’agressions verbales, physiques et dans les réseaux sociaux. Parmi eux, K-Tino, Coco Argentée, Kaiyiti, Jp Mélodie. Victimes de la «brigade antisardinard» en Europe, l’on a vécu ahuri aux menaces de jet d’acide sur son visage au sortir d’un concert de musique, proférées notamment contre Coco Argentée.

Otric N.







Sunday, 05 June 2022 11:01