Paul Biya a créé vendredi 30 novembre, le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (CNDDR) des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le CNDDR doit permettre d' «accueillir et de désarmer les ex-combattants» du groupe islamiste «Boko Haram et des groupes armés des régions (anglophones) du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», de «collecter» leurs armes, et d' «aider à la réinsertion dans la vie civile», selon le document.
Basé à Yaoundé, le comité sera présidé par le Premier ministre Philémon Yang et disposera de centres à Bamenda et Buea, chefs-lieux des régions anglophones, ainsi qu'à Mora, une des principales villes de l'Extrême nord où sévit Boko Haram.
Ce décret a été promulgué dans un contexte où les incidents se multiplient en régions anglophones en proie à un conflit entre l'armée et des séparatistes. Le président Biya avait appelé le 6 novembre dernier les sécessionnistes à déposer les armes.
«A ces entrepreneurs de guerre, qui mettent à mal notre unité nationale et prônent la sécession, il faut qu’ils sachent qu’ils se heurteront non seulement à la rigueur de la loi, mais aussi à la détermination de nos forces de défense et de sécurité. Je leur lance un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin. J’en appelle tout particulièrement aux jeunes qui se sont laissé entraîner dans une aventure sans lendemain», avait déclaré Paul Biya.
La dernière attaque menée par le groupe Boko Haram a fait 29 blessés mercredi à Amchidé (Extrême-nord), où une femme a commis un attentat-suicide dans cette ville proche de la frontière avec le Nigeria, le pays d'origine du groupe jihadiste. Les attaques du groupe Boko Haram sont en recrudescence depuis quelques mois dans la région du lac Tchad, qui regroupe le Nigeria, le Niger, le Tchad et le Cameroun.
Boko Haram a récemment accru ses raids et autres attaques visant notamment l'armée nigériane. Mi-novembre, la branche de Boko Haram qui a prêté allégeance au groupe à l'EI a revendiqué la mort de 118 soldats au cours d'une série d'attaques dans la région du lac Tchad, particulièrement au Nigeria.
Les chefs d'Etat du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais se sont réunis jeudi à huis clos à N'Djamena pour discuter de la lutte contre le groupe jihadiste. A cette occasion, ils ont réclamé plus de soutien de la communauté internationale et affirmé vouloir changer d'approche dans la lutte contre Boko Haram.
Lors de leur rencontre à huis clos, les chefs d'Etat et de gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques et affirmé vouloir changer d'approche dans la lutte contre Boko Haram. Ils ont promis de multiplier ce type de rencontre au cours de laquelle ils se sont également entretenus avec de hauts gradés de la Force multinationale mixte (FMM).
Les politiques de désarmement, démobilisation et réinsertion, appelées DDR, sont des processus courants dans les pays en proie à des conflits. Ainsi, la Centrafrique a lancé en 2017 son programme de DDR pour les groupes armés qui sévissent dans le pays, sans véritablement enregistré de succès jusqu'à présent.
Otric N.
La nouvelle est tombée vendredi dernier. Le gouvernement du Niger a ordonné l’instauration de l'état d'urgence dans trois départements du sud-ouest, voisins du Burkina et souvent victimes d'attaques meurtrières de groupes terroristes. Il s’agit des départements de Say, de Torodi et de Téra dans la région de Tillabéri", précise le texte lu à la télévision d'Etat.
La liste des attaques de tous ordres menés par les terroristes est très longue :
Mi-novembre, deux gendarmes ont été tués et un autre blessé lors de l'attaque par des djihadistes présumés d'un poste de gendarmerie à Makalondi dans le département de Torodi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey.
Un prêtre italien qui vivait depuis onze ans au Niger y avait notamment été enlevé le 17 septembre par des hommes armés venus sur des motos à son domicile dans cette région proche du Burkina Faso.
Fin octobre, l'armée a été massivement déployée dans cette zone pour chasser des djihadistes qui tentaient de s'y implanter.
Les trois départements nigériens où l'état d'urgence a été décrété font l'objet d'attaques organisées, perpétrées par des groupes terroristes, mettant en péril l'ordre public et la sécurité des personnes et des biens, a justifié le gouvernement. Il est nécessaire et urgent de prendre cette mesure pour faire face à la situation.
L'Etat d'urgence va en sus accorder des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité sur les théâtres des opérations, dont celui d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit, selon les sources sécuritaires.
En 2015, Niamey avait déjà décrété l'Etat d'urgence dans la région de Diffa (sud-est), victime d'incursions meurtrières du groupe islamiste Boko Haram établi dans le nord-est du Nigeria.
Une mesure pareille avait été mise en vigueur en mars 2017, cette fois dans cinq autres départements de Tillabéri, en raison d'incursions meurtrières attribuées à des groupes djihadistes maliens.
Entre février 2016 et juin 2017, 37 attaques terroristes ont été recensées au Niger, selon l’organisme de coordination humanitaire des Nations unies (Ocha-Niger) - Entre juillet 2015 et juillet 2016, 163 autres attaques meurtrières avaient été comptées dans ce pays sahélien.
En plus des groupes affiliés à Al-Qaida au Maghreb islamiques (Aqmi) installés dans le nord du pays, le Niger doit faire face, depuis 2015, aux attaques de Boko Haram dans sa partie sud.
La secte terroriste avait mené des attaques meurtrières à Ngalewa, village situé au sud-est du pays, à un peu plus de 100 km de Diffa. Ce jour-là, le groupe djihadiste avait tué neuf personnes et enlevé 37 femmes et enfants. En contrepartie de ces otages, ce groupe extrémiste islamiste avait exigé la libération de tous membres détenus par les forces de sécurité nigériennes.
Entre 2015 et 2017, 2000 membres présumés de Boko Haram ont été arrêtés par les autorités nigériennes.
Depuis 2014, le Niger, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont créé le G5 Sahel pour lutter contre les groupes djihadistes installés sur la bande sahélo-saharienne.
Nicole Ricci Minyem
Ils comptent poursuivre les manifestations tant qu'aucune solution n'a été trouvée à leurs revendications
Depuis 8h ce 1er décembre, l’on note de nombreux heurts entre les gilets jaunes et les forces de l’ordre. Les protestataires n’entendent pas faiblir et, c’est le troisième Week -end de manifestations depuis le 17 novembre. Le dispositif sécuritaire a été mis en place, près de 5000 hommes en tenue ont pris d’assaut les axes principaux qui constituent les sites de prédilection des membres de cette « association ».
Disposé à ne pas se laisser influencer par quoi que ce soit, quelques responsables ont distribué des casse – croûtes et, Jusqu’à cette heure, l’on ne peut dire avec certitude, le nombre d’interpellation que l’on a enregistré mais, à la préfecture de police, on parle de l’arrestation des dizaines d’hommes.
En matinée, des manifestants ont tenté de forcer un point de contrôle sur la place de l’Étoile provoquant une riposte de forces de l’ordre qui ont fait usage de lacrymogènes. Dès 6h00, l’artère parisienne a été interdite à la circulation et soumise à un quadrillage policier serré afin d’éviter tout débordement.
De nombreux rassemblements sont attendus un peu partout en France. La vigilance des autorités sera particulièrement de mise à Paris où la situation avait dégénéré la semaine dernière sur les Champs-Elysées avec vingt-quatre blessés, dont cinq côté forces de l’ordre. Utilisant des tracteurs pour leur défilé, les gilets jaunes n’ont pas manqué de donner leur programme :
Bouches-du-Rhône
- Une marche jaune a eu lieu à Marseille, avec un départ prévu du côté de l’Hôtel de Ville.
- Du côté de Fuveau, dans le pays d’Aix, opération péage gratuit près du péage de la Barque.
- Du côté de Lançon-Provence, une opération péage gratuit s’est déroulé en fin de matinée dans le sens Avignon-Marseille.
- À Martigues, les manifestants ont organisé une marche avec des barrages filtrants aux ronds-points du Chat Noir, ainsi qu’au carrefour Morales à Port-de-Bouc, à La Bayanne à Istres et au Clésud de Miramas.
- Une marche s’est tenue à Arles. De grosses perturbations gêné les automobilistes qui empruntaient la route entre Nîmes et Salon-de-Provence, dans les deux sens de circulation.
- À Auriol et à Pont-de-l’Étoile, l’opération autoroutes gratuites a été reconduite.
Vaucluse
- À Avignon : gigantesque rassemblement citoyen devant la préfecture.
- Une marche jaune à Bollène, place de la Mairie. Même chose à Apt.
Alpes-de-Haute-Provence
- Au rond-point de Sisteron-Nord, les gilets jaunes ne bloqueront plus la circulation mais souhaitent tout de même faire ralentir les gens.
- Au rond-point d’entrée et de sortie d’autoroute à Manosque. La CGT À l’appel de la CGT, un rassemblement de soutien a été organisé devant le lycée des Iscles.
- A Digne, un rassemblement se tiendra devant la préfecture…
Pour montrer leur soutien et encourager les forces de maintien de l’ordre, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a déclaré ceci : « J’ai voulu saluer et dire merci aux forces de l’ordre qui sont là pour protéger les manifestants… ».
Nicole Ricci Minyem
Des policiers et des directeurs d'agences environnementales ont été sanctionnés à la suite du rapport d'enquête sur la mort de trois manifestants, le 18 juin dernier. Le gouvernement a accepté et appliqué toutes les recommandations de la commission d’enquête.
La police gambienne a officiellement été reconnue coupable d’avoir ouvert le feu sur des manifestants, selon les résultats de l’enquête rendus publics il y’a 72 heures. Dans le rapport, la commission d’enquête, composée de cinq membres et piloté par le magistrat Emmanuel Joof a parlé de la désorganisation, tout en mettant en exergue la surenchère instaurée par les hommes en tenue. Les causes principales des affrontements violents entre la population de Faraba Banta et la police gambienne : « Les éléments de la police d’intervention sur le terrain […] sont responsables de la fusillade sur les villageois et responsables de la mort et des blessures par balles qui leur ont été infligées ».
Les enquêteurs de la commission ont également pu établir avec certitude que quatre policiers Musa Fatty, Musa Badjie, Nuha Colley et Momodou Z Jallow avaient utilisé des munitions au moment de l’incident. Ils ont depuis été arrêtés et poursuivis pour meurtre. La totalité des policiers ayant ouvert le feu n’a néanmoins pas été identifiée par la commission, notamment en raison des casques et autres vêtements anti-émeutes qu’ils portaient.
En tant que supérieur hiérarchique des policiers, et parque qu’ils ont été présents sur les lieux tout au long des faits, le surintendant Babucarr Cham est aussi tenu pour responsable de la conduite de ses hommes, ont précisé les enquêteurs de la commission. Pour rappel, l’inspecteur général de la police Landing Kinteh, le directeur général de la police gambienne au moment des faits, avait démissionné trois jours après la mort des manifestants.
« La Gambie est résolument décidée à appliquer la loi et à ne plus accepter l’impunité »
À la suite des recommandations faites dans le rapport, le gouvernement a mis fin le 29 septembre aux fonctions du chef du village de Faraba Banta, Nuha Kujabi, et dissout le conseil des anciens du village. Le gouvernement a également recommandé au conseil régional de Brikama de dissoudre l’actuel comité de développement villageois de cette localité et, de faciliter la création d’une nouvelle entité avec effet immédiat.
L’État gambien a ainsi mis en place un comité d’indemnisation, sous la coupe des ministères de la Justice et des Finances, chargés de traiter toutes les demandes d’indemnisation recommandées par le secrétariat général à la présidence de la République de Gambie.
L’agence nationale de l’Environnement et le département de Géologie en faute
De leur côté, deux dirigeants des agences environnementales ont également été sanctionnés. Le directeur Momodou Suwareh et, celui du département de géologie, Abdoulie M. Cham. Ils ont été suspendus pour six mois et privés de salaire.
Le rapport d’enquête a en effet révélé qu’il n’y avait eu aucune étude d’impact sur l’environnement réalisée dans la zone à exploiter, conformément à la loi, avant l’octroi d’un permis d’exploitation à la société Julakay Ltd. L’on a par ailleurs précisé qu’il n’y avait eu aucune garantie suffisante de restauration, après l’achèvement des activités minières comme requis par la loi…
Au regard de toutes ces précisions, l’’État gambien a résolu de suspendre la licence de l’exploitant minier Julakay Ltd, qui ne sera plus renouvelée par le département de géologie de Gambie après son expiration en décembre prochain. Toutes les activités d’extraction de sable dans le village ont été interdites jusqu’à ce qu’une évaluation appropriée des incidences sur l’environnement soit réalisée par un consultant indépendant.
Nicole Ricci Minyem
Il avait 94 ans et avait été hospitalisé au printemps dernier pour soigner une infection qui s'était répandue dans son sang.
Le patriarche de la dynastie Bush avait succédé à Ronald Reagan en 1989...Il était le 41ème président des Etats -Unis et, il a occupé la Maison Blanche de 1989 à 1993. La nouvelle de son décès a été rendue publique par son fils George W. Bush, lui-même devenu président en 2001.
« Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d’annoncer qu’après 94 années remarquables notre cher papa est mort ...George H.W. Bush était un homme doté d’une noblesse de caractère et le meilleur père qu’un fils ou une fille aurait pu souhaiter… ».
Les détails sur les funérailles seront communiqués en temps voulu, a précisé le porte-parole.
Le décès de l’ancien président américain survient quelques mois seulement après celui de son épouse Barbara, avec laquelle il est resté marié 73 années. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants.
Les Bush, une dynastie politique
Fils d'un sénateur américain, George Herbert Walker Bush a été directeur de la CIA, une des agences de renseignements américaine, puis vice-président de Ronald Reagan pendant 8 ans. Il lui a succédé à la présidence des Etats-Unis en 1989.
Sa présidence a coïncidé avec la fin de la Guerre Froide. En 1990, il avait réagi à l'invasion du Koweït par Saddam Hussein en déclenchant la première Guerre du Golfe contre l'Irak. Il n'a effectué qu'un seul mandat, battu par le démocrate Bill Clinton fin 1992.
Père de six enfants, George H.W. Bush est devenu le patriarche d'une véritable dynastie politique républicaine, et le deuxième président américain de l'histoire à voir son fils lui succéder, en l'occurrence George W. Bush, président de 2001 à 2009. Un autre de ses fils, Jeb Bush, a été candidat malheureux à la nomination républicaine pour l'élection présidentielle de 2016.
Les messages de condoléances affluent du monde entier mais aussi des autres locataires de la maison blanche. Très tôt ce samedi matin, le président des Etats-Unis Donald Trump salué le « leadership inébranlable » de George H.W. Bush dans un communiqué publié sur Tweeter : « A travers son authenticité, son esprit et son engagement inébranlable en faveur de la foi, de la famille et de son pays, le président Bush a inspiré des générations de concitoyens américains » a-t-il estimé.
Barack et Michelle Obama ont salué son service et pour eux, le Georges Bush père est un grand nom dans l’histoire des Etats – Unis.
George Herbert Walker Bush, est né le 12 juin 1924 à Milton, dans le Massachusetts et il est décédé à Houston, au Texas. C’est un vétéran de la deuxième Guerre mondiale et homme d'État américain, 41ème président des États-Unis pour un unique mandat de 1989 à 1993.
Avec son épouse, il a eu comme enfants : Georges Walter Bush, Jeb Bush, Dorothy Bush Koch, Neil Bush, Marvin Bush et Pauline Robinson Bush.
Nicole Ricci Minyem
Une décision qui a jeté une chape noire dans le pays. Que l’on soit d’un bord politique à un autre, le sentiment d’avoir été humilié est général et partagé.
Cabral Libî Li Ngué Ngué : Les camerounais ont refusé en 2018 de se rendre dans les bureaux de vote pour que les choses changent dans ce pays. Les conséquences sont malheureusement là. Une humiliation mondiale pour le Cameroun de Albert Roger Milla et tous les autres grands footballeurs :
« Quelle déception ! Quelle contrition ! Une annonce qui sonne comme une douche froide au moment où le peuple camerounais se mobilisait pour montrer au monde entier ses talents, ses acquis socioculturels, son hospitalité légendaire.
Il ressort qu’à l’exception de la minorité des compatriotes excédés sans doute par la récupération politique du gouvernement, qui a milité davantage elle aussi pour des raisons politiques afin que l’organisation de la Can soit retirée au Cameroun, le peuple dans sa majorité est outré ce Soir.
Déçu de l'incompétence de ceux qui nous dirigent. Ceux-ci sont incapables d’organiser plus de quarante années après, une compétition de football. Oui, les institutions chargées de la préparation de la Can ont brillé par une incompétence inégalable. Finalement, ceux qui exercent le pouvoir ne sont compétents qu’en matière de fraude électorale. La forfaiture du 7 octobre 2018 l’atteste sans conteste.
Chers compatriotes, je vous appelle à être forts dans l'épreuve, l'heure n'est pas à se morfondre de douleur mais nous devons tirer les conséquences d'une telle humiliation.
Cette situation a l'avantage de nous rappeler notre responsabilité dans le choix de ceux qui vous dirigent.
A ceux qui ont décidé de ne pas participer au processus électoral en 2018, n'êtes-vous pas tristes aujourd'hui ?
Allez-vous commettre les mêmes erreurs en 2019 et laisser ceux qui n'ont de cesse d'humilier notre pays continuer leur décadente besogne ?
Le gouvernement est responsable de cet échec, mais le peuple doit rectifier le tir lors des prochaines échéances électorales. Vous méritez d'avoir dirigeants à la hauteur, mais il vous revient de vous impliquer.
Aucun gouvernement au monde ne peut rien contre une marée électorale. On peut voler la victoire de quelques électeurs, mais c'est plus difficile de le faire quand ils sont nombreux. Que cette tristesse nous amène à prendre de bonnes décisions.
Nous invitons ceux qui ont souhaité cette situation douloureuse à respecter la douleur des patriotes qui en souffrent.
Nous exigeons aussi que, sans attendre, Monsieur Paul Biya, bénéficiaire de la forfaiture du 7 octobre 2018, lui qui a affirmé que le Cameroun serait « prêt le jour dit », explique au peuple camerounais ce qui a conduit à cette humiliation nationale en mondovision qui en toute logique doit déboucher sur sa démission.
Le jour vient où les énergies des camerounais seront libérées aux yeux du monde ».
Pour Jean Mitchell Nintcheu, cadre dans le Social Democratic Front, cette décision entre dans les annales du football africain et jette l’opprobre sur le peuple camerounais, un peuple de football
« La Confédération africaine de football vient de retirer l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations au Cameroun. Un coup de tonnerre sans précédent dans les annales de l'Histoire de notre sport-roi.
Le Cameroun a pourtant décroché l'organisation de cette Can depuis 2014 alors que rien ne l'y obligeait. On ne saurait passer pareille forfaiture par pertes et profits. Les véritables responsables de cette catastrophe nationale doivent payer le prix fort conformément à la loi. Pas question de faire payer uniquement les exécutants périphériques ou de profiter de ce séisme pour procéder à des règlements de comptes politiques. Plus besoin de tergiverser à partir du moment où l'échelle de responsabilités peut être aisément établi.
Les causes de cette humiliation historique sont connues. En plus de l'inertie et de l'improvisation érigées en méthodes de gouvernement, l'attentisme longtemps observé dans le démarrage effectif des travaux a été dicté par l'appât du gain rapide et facile. Les différentes mafias tapies dans l'ombre ont compris que la rapine ne pouvait être mieux déployée qu'à travers une stratégie bien huilée de retard entretenu qui visait à aboutir aux différentes procédures d'urgence avec ce que cela comporte comme rétro-commissions et réduction du nombre de signataires du fait de la simplification des formalités administratives de déblocage de fonds.
Le football qui est l'unique élément fédérateur du peuple camerounais vient de subir une grosse humiliation planétaire. Compte tenu de la gravité de la situation sur les plans éthique et financier (plus de 650 milliards de FCFA prévus dans le cadre du budget de l'État pour le compte de l'exercice 2018 ainsi que des centaines de milliards inscrits à cet effet pour le compte de l'exercice 2019), une commission d'enquête parlementaire s'impose. Afin que toute la lumière soit entièrement faite sur cette déconvenue qui achève de décrédibiliser notre pays à l'extérieur.
Le Cameroun est définitivement devenu la risée du monde entier. Tant que M. Biya est au pouvoir, le processus de putréfaction de l'image du Cameroun sera irréversible. Ce septennat dit de grandes opportunités est en train de se transformer dès le début en septennat de profondes désillusions. Ce qui est sans surprise pour les camerounais qui n'ont pas encore été envoûtés par 36 ans d'obscurantisme… ».
Serge Espoir Matomba, le candidat du PURS pense que malgré cette déculottée, le Cameroun doit penser à la révision du code électoral, en plus d’apporter une solution définitive à la crise sécuritaire.
« Triste de savoir que la Can 2019 a été retiré au Cameroun ce soir. Nous aurions pu éviter cette énième humiliation, si nous nous étions mieux préparés pour affronter cette échéance.
Mais ne faut-il pas reculer pour mieux sauter ?
La résolution des crises dans les différentes régions du Cameroun devrait être notre priorité. Nous avons appelé à la pacification du Cameroun avant la tenue de l’élection présidentielle, mais n’avons pas été entendus.
Aujourd’hui l’autre combat majeur est celui de la révision du code électoral, afin qu’il garantisse la transparence du processus électoral.
Il faut surtout que la construction des infrastructures dont doivent naturellement bénéficier les camerounais, se poursuive et s’achève dans les délais. Sinon, c’est encore le peuple qui devra faire les frais d’un paiement supplémentaire en cas de non livraison des travaux à temps. Une compétition sportive d’une telle envergure que la Coupe d’Afrique des Nations devrait servir à rehausser l’image du Cameroun et non l’inverse.
Il est temps de tout remettre à plat ».
Pour Éric Mathias Owona Nguini, le Cameroun a été victime d’un complot. Les dessous du coup de semonce de la Caf décalant le Cameroun de la Can 2019 à la Can 2021 : Des « combinaisons » en lien avec la nouvelle cartographie politico – décisionnelle du pouvoir footballistique continental.
« C'est avec un certain art de l 'équilibrisme politique que Ahmad a su régler ses comptes au Cameroun, l’humilier tout en lui ménageant une porte de sortie et En ouvrant Le chemin aux nouveaux caucus dominants de La Caf que sont les blocs régionaux d'Afrique du Nord et d'Afrique Australe pour récupérer La Can 2019. Dès le départ, au-delà des travers de l’inertie managériale des organisateurs camerounais de cette Can et de la duplicité traîtresse et renégate des mouvances ne connaissant que l’anti patriotisme comme mode de contestation et d’opposition, la véhémence du leader de la Caf contre l’organisation camerounaise de cette compétition était clairement motivée par deux raisons structurantes : Le désir de revanche contre le pays du grand Issa Hayatou dont le comité exécutif lui retira la Can juniors – Le souci de ménager ses puissants alliés Nord Africains et d’Afrique Australe, en leur permettant de reprendre la main pour l’organisation de la Can 2019, au détriment du Cameroun… Malgré les propos lénifiants du président de la Caf lors de son voyage express au Cameroun en compagnie de la star Samuel Eto'o pour une audience avec le Président Paul Biya, je n’ai jamais eu confiance au patron du football continental africain… ».
Nicole Ricci Minyem
La 8ème conférence du Conseil International des Archives s’est achevée ce 28 novembre 2018 à Yaoundé. En mettant en fin à cet évènement, Narcisse Mouelle Kombi, Ministre des Arts et de la Culture a salué les résolutions qui en ressortent.
Près de 500 archivistes et autres experts du secteur de archives, membres ou non du Conseil International des Archives (Ica) et de nombreuses organisations mondiales et régionales étaient présents à Yaoundé. Ceci à l’occasion de la 8ème conférence de l’Ica.
Pendant 4 jours, ils sont revenus sur la situation des archives dans le monde. Entre ateliers, tables-rondes, conférences, formations, etc., les nombreux participants ont pu apprécier le savoir-faire camerounais.
Voici les résolutions
Devant les manquements criards relevés dans le domaine, des travaux scientifiques menés par une équipe d’experts, conduite par ailleurs par Laurent Charles Boyomo Assala, Directeur de l’Ecole Supérieure des Science et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic), des résolutions ont été énoncés et proposés au comité exécutif de l’Ica pour validation. Il s’agit entre autre de :
– Veiller à ce que la protection et la préservation du patrimoine documentaire en Afrique soient liées aux préoccupations centrales liées à la numérisation de la démocratisation et aux processus de gouvernance ouverte ;
– Rechercher des moyens et des mécanismes pour poursuivre le programme Ica-Afrique pour la période allant de 2018 à 2024, avec des rapports annuels à la communauté des archivistes et des archivistes lors de l’Assemblée générale d’Ica;
– Chercher à promouvoir le développement de programmes, de politiques et d’institutions archivistiques dans tout le continent africain, par le biais de plans de développement nationaux liés à des initiatives de développement régionales et internationales telles que l’Agenda 2063.
– Poursuivre le programme de formation Ica et le développement de contenu destiné aux communautés africaines d’archivage et de gestion de documents;
– Collaborer avec d’autres réseaux professionnels mondiaux pour le développement de moyens et de mécanismes de protection et de préservation du patrimoine documentaire en Afrique;
– Gardant à l’esprit que les fonds d’archives dans de nombreux pays africains sont principalement constitués de documents officiels et ne reflètent pas les voix et les expériences des marginaux et des peuples autochtones dont les connaissances sont menacées, cette conférence exhorte l’Ica à travailler et à collaborer avec d’autres organisations ayant un intérêt pour saisir, documenter et préserver les systèmes de connaissances autochtones afin de garantir que ces connaissances sont collectées, préservées et rendues accessibles;
– Considérant que les pays africains ont longtemps poursuivi avec succès le problème du patrimoine archivistique déplacé, cette conférence exhorte Ica à aborder le problème du patrimoine archivistique déplacé avec l’Unesco et l’Union africaine afin de mettre en place un cadre pour faire face au problème des personnes déplacées archives
– Promouvoir la coopération entre les pays africains en vue de l’identification systématique et de l’accès partagé de diverses archives, notamment celles concernant la période précédant l’indépendance.
Fondée en 1948 sous l’égide de l’Unesco, l’Ica est une organisation non gouvernementale financée par ses membres. Elle a pour principale mission, la promotion, la préservation et l’accès aux archives dans le monde entier, au moyen de la coopération internationale.
Liliane N.
Les présidents du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais, ont demandé jeudi "le soutien" de la communauté internationale dans la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, à l'issue d'une réunion à N'Djamena, selon un communiqué rendu public à la fin des travaux.
Les présidents Muhammadu Buhari (Nigeria), Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Déby (Tchad), et le Premier ministre camerounais Philémon Yang, «sollicitent le soutien de la communauté internationale» dans la «lutte contre le terrorisme» et pour «la stabilisation» de la région du lac Tchad, indique le texte.
Lors de leur rencontre à huis clos, indique l’Agence France presse, «les chefs d'Etat et de gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques» et affirmé vouloir «changer d'approche dans la lutte contre Boko Haram». Ils ont promis de multiplier ce type de rencontre au cours de laquelle ils se sont également entretenus avec de hauts gradés de la Force multinationale mixte (FMM).
Cette force, appuyée par les pays occidentaux, regroupe des militaires du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria pour surveiller la région du lac Tchad avec l'aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.
Les quatre pays de la zone du lac Tchad sont membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), engagée dans la lutte contre Boko Haram, un groupe né en 2009 au Nigeria et qui s'est scindée en 2015 en deux branches, dont l'une est affiliée à l'organisation de l'Etat islamique (EI).
Boko Haram a récemment accru ses raids et autres attaques visant notamment l'armée nigériane. Mi-novembre, la branche de Boko Haram qui a prêté allégeance au groupe à l'EI a revendiqué la mort de 118 soldats au cours d'une série d'attaques dans la région du lac Tchad, particulièrement au Nigeria.
Jeudi, un officier nigérian a déclaré qu'une autre base proche du lac Tchad avait été attaquée mardi par Boko Haram et que les soldats, qui ont perdu trois des leurs, avaient été «écrasés» par les insurgés. Au Cameroun, au moins 29 personnes ont été blessées mercredi dans un attentat-suicide perpétré par une femme à Amchidé (Extrême-nord), ville proche de la frontière nigériane.
Le président Buhari avait promis lors de la campagne de la présidentielle de 2015 d'éradiquer le groupe jihadiste et avait assuré, quelques mois après son élection que Boko Haram était «techniquement vaincu». Candidat à sa propre succession en février prochain, M. Buhari doit faire face à un bilan sécuritaire très critiqué.
Le président nigérian Muhammadu Buhari, en campagne pour sa réélection et qui fait face à une forte pression après des attaques très violentes de Boko Haram a déclaré mercredi que le groupe jihadiste devait être «éliminé de la surface de la terre».
Selon le président Nigerian, «des progrès remarquables ont été faits pour rétablir la sécurité dans le nord-est depuis 2015, date à laquelle notre gouvernement est arrivé au pouvoir», a-t-il lancé lors d'un sommet de l'armée nigériane. Cette réunion annuelle de hauts gradés militaires devait se tenir dans le sud du pays, mais elle a finalement été organisée à Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno, après une terrible attaque contre une base militaire la semaine dernière qui a fait une centaine de morts parmi les soldats.
«Nos troupes ne doivent pas perdre de vue leur tâche: éliminer Boko Haram de la surface de la terre. C'est une guerre que nous devons gagner absolument», a ajouté Muhammadu Buhari, d'un air strict et austère, sans oublier de partager «pensées» et «prières» avec les familles des soldats tués au combat, mais sans donner un bilan exact des victimes, rapporte l’Agence France presse.
Otric N.
C’est le revenu enregistré et publié côté camerounais par le Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP).
Le droit de transit des hydrocarbures via le pipeline Tchad/Cameroun, entre janvier et octobre, a généré un revenu de 24,36 milliards de F CFA (environ 37,14 millions d’euros) côté camerounais, selon les chiffres publiés à l’issue de la deuxième session annuelle du «Comité de suivi, instance de supervision du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP)». La rencontre a eu lieu mardi, 27 novembre, à Yaoundé, au siège de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).
Ces résultats sont en hausse par rapport aux données enregistrées à la même période en 2017, soit 22,94 milliards de FCFA (environ 34,97 millions d’euros). «Les revenus au titre de droit de transit connaissent ainsi une hausse significative, en raison essentiellement de l’augmentation des quantités de pétrole brut transportées sur la période considérée», explique Adolphe Moudiki, président du Comité de pilotage et de suivi des pipelines.
D’après le CPSP, un volume cumulé de 33,90 millions de barils de pétrole brut a été enlevé au terminal KK1 entre janvier et octobre 2018, contre 30,05 millions de barils de pétrole brut au cours de la même période en 2017.
Le pipeline Tchad/Cameroun couvre une distance de 1080 km – dont environ 900 au Cameroun – et permet de transporter le pétrole produit dans le sud du Tchad vers le terminal Komé-Kribi 1 (KK1) – Sud-Cameroun – dans le golfe de Guinée, d’où il peut être exporté.
L’infrastructure est gérée côté camerounais par Cameroon Oil Transportation Company (COTCO), filiale du groupe pétrolier américain ExxonMobil; et côté tchadien par Tchad Oil Transportation Company (TOTCO) qui appartient au même groupe.
Rappelons qu’en application des dispositions de l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (Cotco), opérateur du pipeline Tchad-Cameroun, le taux du droit de transit a été actualisé le 30 septembre 2018, passant de 1,30 dollar US à 1,32 dollar US par baril.
Ce taux actualisé est appliqué sur les quantités de pétrole brut enlevées au terminal KK1 depuis le 1er octobre 2018, et ce jusqu’au 30 septembre 2023, date de la prochaine actualisation dudit taux.
Le pipeline Tchad-Cameroun permet de transporter le pétrole produit dans le sud du Tchad vers le terminal Komé-Kribi I – terminal maritime situé au large de la ville côtière de Kribi (Sud-Cameroun) – dans le golfe de Guinée, d’où il peut être exporté. L’infrastructure a été mise en service le 24 juillet 2003 et couvre une distance de 1080 km, dont environ 900 au Cameroun.
Le pipeline est exploité côté camerounais par Cameroon Oil Transportation Company (COTCO) et côté tchadien par Tchad Oil Transportation Company (TOTCO), deux filiales du groupe pétrolier américain ExxonMobil.
Le Cameroun a fait le choix, depuis l’entrée en service du pipeline, de négocier un taux fixe de frais de transit par baril «pour avoir une source de revenu sûre plutôt que d’être à la merci des prix parfois volatiles du pétrole», justifie ExxonMobil dans un document officiel consacré au pipeline.
«Les frais de transit appartiennent à 100% au Cameroun et ne sont pas partagés avec les autres partenaires du pipeline», ajoute le groupe pétrolier.
Otric N.
D’après le ministre camerounais des Transports, qui vient de rendre publics ses statistiques pour l’année 2017, après avoir enregistré une augmentation du nombre de voyageurs de 1,4 million en 2013 à 1,6 million en 2015, depuis 2016, il y a une tendance baissière dans le secteur du transport ferroviaire.
Cette tendance à la baisse fait voir qu'en 2016, environ 1,5 million de voyageurs ont été transportés tandis qu'en 2017, il y a une réduction de près de 45% pour se situer à 850 000 voyageurs. La baisse est également notée pour ce qui concerne le trafic des marchandises qui est parti de 1 088 millions de tonne-kilomètres en 2013 à 806 millions de tonne-kilomètres en 2017. Les raisons de cette baisse ne sont pas révélées.
Pour l’heure, informe le ministère des Transports, Camrail, filiale de Bolloré, a le monopole de la gestion, la commercialisation, l'exploitation et la maintenance du chemin de fer camerounais. Ledit chemin de fer à voie unique est long d’un peu plus de 1 000 km et à écartement métrique. Ce réseau comporte trois lignes. Le Transcam I : Douala-Yaoundé (262 km); le Transcam II : Yaoundé-Ngaoundéré (662 km) et la ligne de l’Ouest qui a deux tronçons Douala-Mbanga (74 km) et Mbanga-Kumba (27 km).
Camrail va bientôt lancer un vaste projet de modernisation de la voie ferroviaire au Cameroun. Ainsi, la réhabilitation complète des 1 010 km de voies entre Douala et Ngaoundéré, auxquels s’ajoutera l’embranchement entre la ville de Kumba, près du lac Barombi, et Douala, constitue le principal défi de la compagnie. Il faut le dire, le chemin de fer entre Douala et Yaoundé et le tronçon Belabo-Ngaoundéré sont dans un état critique.
Une portion de 175 km est en voie d’achèvement dans le cadre du premier plan quinquennal, qui arrive à son terme cette année. La direction de l’entreprise souhaite que ce projet gigantesque, qui nécessitera près de trois ans de travaux, démarre au début de 2020. La Banque mondiale, la BEI et l’AFD ont déjà manifesté leur intérêt pour certains segments.
En attendant la construction de la ligne Edéa-Kribi, qui connectera le port en eau profonde au réseau ferroviaire local. En dehors de la modernisation du matériel roulant, qui occupe une place importante dans ce plan de modernisation, l’accent doit également être mis sur le renouvellement de la ressource humaine, prévient Joseph Jean Aouda.
«Dans trois à quatre ans, la plupart des techniciens partiront à la retraite. Cela dénote l’absence d’une politique de transfert de compétences ces dernières années. Certes, 150 jeunes ont été recrutés l’an passé. Mais il faut deux ans en moyenne pour les former. L’échéance est très juste pour un partage d’expérience avec les aînés», affirme une source proche de la direction de l’entreprise.
La création d’une société de gestion du patrimoine est une nécessité. La recommandation, parmi huit autres, figure dans le rapport d’audit de la concession de Camrail remis en octobre 2017 par le consortium constitué de KPMG, du cabinet français DS Avocats et de la firme québécoise ConsultRail.
Déjà inscrite dans la convention de 1999, cette exigence n’a jamais été traduite dans les faits. L’État doit également retirer le statut de maître d’œuvre délégué à la compagnie, souvent juge et partie dans le contrôle des travaux.
Otric N.