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Mfoungo

Mfoungo

Ô toi, peuple de masochistes, toujours enclin à l’autoflagellation, même lorsque tous les signes d’une conspiration sont nettement visibles, souviens-toi des grands titres de la presse internationale sur « les stades inachevés », les retards dans l’organisation », à un mois de la coupe du monde au Brésil » ou encore le sort de l’équipe de football du Togo au Cabinda.


Ô toi, peuple de sots, as-tu oublié « Sochi 2014 », avec ses « Travaux inachevés » et ses « pistes modifiées la veille des Jeux Olympiques » ?


Depuis des années, je ne cesse de le crier : le pays est en guerre, mais une guerre d’un nouveau genre : la guerre hybride !, avec des adversaires parmi les plus inattendus. C’est même cela la caractéristique majeure de toute guerre hybride. Que dire à ceux dont le ressentiment personnel contre le Camerounais Issa Hayatou est connu depuis des années ? Que dire à ceux-là qui ne rêvaient que de vengeance, le moment venu ? Au fait, que pouvait-on attendre d’eux ? De la mansuétude ? Par contre, à ceux des nôtres qui se réjouissent stupidement de cette vengeance malsaine non seulement contre un homme (Hayatou) mais aussi contre toute une nation, il y aurait beaucoup à dire.

D’abord, le comportement malsain des Pétain et des Laval de la nation couvrant de lauriers, l’ennemi de la patrie. Immédiatement après la dernière élection présidentielle, ces forces qui avaient tenté de mettre la main sur l’appareil d’Etat, avec l’appui de leurs relais extérieurs, avaient juré de pourrir le présent septennat et d’avoir le vainqueur à l’usure : la partie est lancée. Parmi les motifs de l’éviction du Cameroun de l’organisation, il y a le retard dans les travaux et l’insécurité.
Pour montrer l’invalidité de ces arguments et rafraîchir la mémoire des bonnes âmes qui se plaisent à accabler leur propre pays, je me permets de soumettre à votre jugement les extraits de presse ci-après. Les extraits 1 et 2 portent sur la coupe du monde du Brésil et sur les jeux olympiques de Sotchi tandis que le 3e extrait a pour but de répondre au prétexte de l’insécurité, allégué par la CAF, à partir de l’exemple de l’Angola, organisateur de la CAN 2010, alors que le pays était secoué de toutes parts par des mouvements séparatistes et insurrectionnels de toutes natures. Malgré cette tragédie la CAF n’a pas hésité à confier à l'Afrique du sud l’organisation d’importants rendez-vous sportifs continentaux, en dépit d’un niveau d’insécurité inconnu dans les autres pays du monde, en temps de paix. S’agissant des homicides, Interpol parle d’une moyenne annuelle de 47000, bien que les chiffres officiels pour avril 2017 par exemple parlent de 20 336 meurtres, soit environ 57 homicides par jour, par l’action soit des gangs soit des compagnies de taxis en compétition.


Par ailleurs, depuis l’annonce de la décision de la CAF, les donneurs de leçons à l’intérieur du pays sont montés sur leurs ergots pour dénoncer la corruption du régime. S’ils avaient été eux-mêmes purs, on leur donnerait mille fois raison. Le problème est que le temps et les actes posés ont permis au peuple de se faire une idée de leur identité et de leur moralité, car, tous, aussi divers qu’ils sont, ils appartiennent presque tous à la même clique de pléonexes et de timocrates dont les réseaux infestent la société et l’Etat depuis des décennies. Le brouhaha assourdissant qu’ils ont orchestré depuis la crise dite « anglophone » jusqu’à la dernière élection présidentielle est de faire oublier le véritable enjeu de la lutte en cours dans le pays : expulser cette pègre maudite des rouages de l’Etat et de la société qu’ils parasitent et minent de l’intérieur.


1. « Stades inachevés, retards dans l'organisation... pourquoi la Coupe du monde et les JO au Brésil se joueront quoiqu'il arrive (13/05/2014 14:30 CEST | Actualisé 05/10/2016 06:27) Le HuffPost/ REUTERS
COUPE DU MONDE 2014 - A un mois du début du Mondial brésilien, la situation est critique. Voire alarmante. Sur les douze stades devant être construits ou rénovés pour la compétition, quatre sont encore en travaux, dont celui de Sao Paulo où se tiendra le match d'ouverture Brésil-Croatie le 12 juin.
Ce reportage de France 2 montre ainsi des images d'une tribune loin d'être achevée, des vestiaires encore en plein chantier...
Coupe du monde de foot : le Brésil est-il prêt ?par francetvsport
Dans ce contexte, difficile d'imaginer des dizaines de milliers de spectateurs prenant place d'ici un mois sous le regard du monde entier. D'autant que 2,5 millions de billets ont déjà trouvé preneurs et que l'ensemble des matches devraient se jouer à guichets fermés.
"Le match d'ouverture sera bien joué à Sao Paulo, assurait en décembre Jérôme Valcke, le secrétaire de la Fifa. Nous ne sommes pas dans une situation de crise, il n'y a pas de plan B à chercher. Nous sommes confiants, ils pourront livrer le stade (...) pour la Coupe du monde".
Ce Mondial aurait-il pu de toute façon être repoussé ou sa formule modifiée? Pas vraiment quand on connaît les enjeux financiers et médiatiques de la compétition, la plus suivie au monde à la télévision devant les Jeux olympiques d'été et le Tour de France. En 2010, la finale Espagne-Pays-Bas en Afrique du Sud a ainsi été suivie par près de 700 millions de téléspectateurs à travers le globe.
(Très) chers sponsors
Les sponsors de l'événement, eux, se nomment Coca-Cola, Adidas, Emirates, Visa, Sony, McDonald's, Continental... Soit les plus grands groupes mondiaux qui déboursent des sommes astronomiques pour figurer en bonne place lors de la compétition afin de valoriser au mieux leur image.
Le calendrier des matches -64 au total-, établi depuis le tirage au sort des groupes en décembre, serait de toute façon trop compliqué à modifier si près de l'événement. Les billets sont eux déjà édités de longue date...
Résultat, dans des stades terminés ou non, les matches se joueront quoiqu'il arrive. La semaine dernière, Jérôme Valcke tentait encore de rassurer tout le monde: "En ce qui concerne les stades, en ayant énormément discuté, en ayant réduit nous-mêmes nos prétentions, nos besoins, on aura ce qui est nécessaire pour assurer à l'ensemble des journalistes, des équipes, des fans, des officiels, une Coupe du monde qui restera (...) un souvenir exceptionnel".
Les problèmes d'articulation avec les calendriers des différentes ligues nationales et continentales empêchent également tout report.
Si c'est la première fois qu'un Mondial suscite autant de craintes et où autant de retards s'accumulent dans la construction des infrastructures, des précédents existent dans l'organisation des Jeux olympiques. Pas plus tard qu'en février, à Sotchi, les journalistes ont ainsi pris possession de chambres d'hôtels défectueuses et non terminées. Des couacs largement commentés sur les réseaux sociaux, surtout que ces JO restent les plus chers de l'histoire:
Les journalistes constatent les ratés dans les hôtels de Sotchi
Lors des JO d'été d'Athènes il y a dix ans maintenant, d'importants retards dans les travaux avaient conduit le gouvernement grec à faire travailler les ouvriers 24 heures sur 24 sur les chantiers, à quelques semaines du début des épreuves. Budgétés initialement à 4,6 milliards d'euros, la facture de cette olympiade s'était élevée à 13 milliards d'euros.
Mais le pire reste à venir. Et c'est encore le Brésil qui est au centre des attentions. Si le coup d'envoi des Jeux olympiques de Rio de Janeiro ne sera donné que dans deux ans, ce sont de nouvelles sueurs froides qui se préparent, non plus pour la Fifa mais pour le CIO.
"C'est la pire (préparation) que j'ai vue" en 40 ans d'olympisme a ainsi asséné fin avril le vice-président du Comité international olympique, l'Australien John Coates. "Je pense que la situation est pire qu'à Athènes". "A Athènes, a expliqué John Coates, nous avions pour interlocuteur un gouvernement. Ici, il y en a trois, a-t-il expliqué, citant "peu de coordination entre l'Etat fédéral, le gouvernement de l'Etat (de Rio) et la ville", ainsi que "des problèmes sociaux" et "un pays qui a aussi à gérer la Coupe du monde de football qui arrive". Mais là encore, "il n'y a pas de plan B, nous allons à Rio", a-t-il toutefois reconnu.
La réponse du Comité d'organisation de Rio 2016? "Nous avons une mission historique: organiser les premiers jeux Olympiques et Paralympiques au Brésil et en Amérique du Sud pour 2016. Nous allons y arriver. En 2016, Rio sera l'hôte d'excellents Jeux et respectera absolument tous les calendriers et budgets adoptés", a-t-il affirmé dans un communiqué.
Il reste désormais 815 jours au comité pour traduire ces paroles en actes.

2. Sochi 2014 : Travaux inachevés et pistes modifiées la veille des Jeux OlympiquesMise à jour le 6 févr. 2014 17:42:15 Ecrit par Aline V.
37 milliards d'euros ont été dépensés pour les Jeux Olympiques de Sochi, prévus du 7 au 23 février. À un jour de la cérémonie d'ouverture, les travaux ne sont toujours pas achevés, et les couacs ne cessent de s'accumuler tant chez les athlètes que chez les journalistes.
Les problèmes s'accumulent et ne se ressemblent pas à Sochi. Alors que le coup d'envoi des compétitions a été donné ce matin avec le snowboard slopestyle, il reste de nombreux réglages à modifier en coulisse. En effet, depuis quelques jours, les journalistes et athlètes du monde entier inondent les réseaux sociaux de tweets et photos à propos des dysfonctionnements qui règnent au sein de leurs hôtels. Entre ceux dont les chambres sont toujours en construction, ceux où l'eau n'est pas potable ou encore ceux qui n'ont toujours pas d'électricité, les mauvaises surprises commencent à s'accumuler. Alors que Dmitri Tchernychenko, chef du comité d'organisation des JO de Sochi, avait assuré dernièrement que ''tout était en place pour accueillir les athlètes'', il semblerait que le discours ait été légèrement exagéré. En atteste le confort très sommaire dont vont se contenter les joueurs canadiens de hockey sur glace qui pourtant, ont besoin de plus d'espace. En effet, une photo (dévoilée ci-dessous) lève le voile sur les conditions très étroites avec lesquelles les athlètes vont devoir s'accommoder.


3. « La délégation du Togo a été mitraillée vendredi alors qu'elle passait en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola pour se rendre à la Coupe d'Afrique des nations ». Le Monde avec AFP, AP et Reuters Publié le 09 janvier 2010 à 08h49 - Mis à jour le 22 janvier 2010 à 15h22
« Au moins deux personnes sont mortes après l'attaque meurtrière dont a été victime l'équipe du Togo à la frontière de l'Angola, vendredi 8 janvier, alors qu'elle se rendait à la Coupe d'Afrique des nations (CAN). La délégation du Togo a été mitraillée vendredi alors qu'elle passait en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola. Cette attaque a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC), qui milite depuis 1975 pour l'indépendance de cette bande de terre enclavée entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville.
"Le chargé de communication Stanislas Ocloo et l'entraîneur adjoint Abalo Amelete ont rendu l'âme à quatre heures au petit matin", a déclaré Kodjo Samlan, chargé de presse pour le Togo par la CAF (Confédération africaine de football) et arrivé samedi matin à Cabinda avec la délégation de la CAF. La télévision togolaise a confirmé le nouveau bilan de "deux morts et un blessé grave".
Un premier bilan délivré par la Fédération togolaise, qui parlait de neuf blessés parmi les joueurs et les officiels de l'équipe, faisait également état de la mort d'un chauffeur, une information qui n'a été confirmée ni par M. Samlan ni par la télévision togolaise. Le gouvernement togolais a précisé, dimanche, que le chauffeur était vivant mais "en soins intensifs".


L'état du deuxième gardien de la sélection, Kodjovi Obilale, évacué vers l'Afrique du Sud, serait également préoccupant. Alors que son décès avait dans un premier temps été annoncé dans l'après-midi, Obilale a bien été hospitalisé samedi après-midi à Johannesburg, où il devait être rapidement opéré, selon le responsable de l'établissement. "Il est conscient et dans un état stable", a déclaré le président du groupe médical privé qui détient la grande clinique de Milpark, Dr Richard Friedland, lors d'une conférence de presse. Obilalé, 25 ans, "souffre de deux blessures par balles dans le bas du dos et dans l'abdomen", a précisé le responsable du groupe Netcare. "Nous envisageons de l'opérer très rapidement", a ajouté le Dr Friedland.
"NOUS ALLONS RENFORCER TOUS LES MÉCANISMES DE SÉCURITÉ"
D'après les informations du gouvernement angolais, l'attaque aurait eu lieu "dix kilomètres après le passage de la frontière entre le Congo et l'Angola". Les auteurs sont ensuite retournés en République du Congo, selon Luanda. Un haut responsable de la CAF s'est toutefois étonné que le Togo soit la seule équipe à voyager en bus. "Toutes les équipes avaient leur plan de vol, sauf une, le Togo", regrette-t-il. Le gouvernement angolais et les instances de la CAF ont immédiatement souligné que la compétition aurait bien lieu, et que les mesures de sécurité seraient augmentées. "Nous allons renforcer tous les mécanismes de sécurité afin de réunir toutes les conditions pour garantir le succès, la tranquillité, et la sécurité des personnes et des biens", a soutenu le ministre des sports angolais, Gonçalves Muandumba.
Samedi, lors d'un entretien à Luanda avec le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou, le Premier Ministre angolais "a estimé que l'incident de Cabinda était un acte isolé et a réitéré que la sécurité de l'équipe du Togo et des autres sélections était garantie", selon un communiqué du comité local d'organisation. Tout en reconnaissant que l'équipe du Togo avait été victime d'un "acte terroriste", le chef du gouvernement Paulo Kassoma a "garanti que toutes les conditions de sécurité sont réunies" pour le déroulement de la compétition, qui s'ouvre dimanche, ajoute le texte."Le gouvernement angolais souhaite offrir toute sa compassion et apporter son soutien moral à la délégation togolaise", a déclaré M. Kassoma selon le communiqué, affirmant également que "le plus grand soin médical" était offert aux blessés. Les matches prévus au Cabinda pourraient par ailleurs être transférés dans la capitale, Luanda.
ADEBAYOR EST PARTI


D'après la BBC et l'agence AP, la sélection togolaise aurait pourtant décidé de se retirer de la compétition. L'agence Reuters précise qu'Emmanuel Adebayor, le capitaine du Togo, a quitté l'Angola samedi et ne participera pas à la CAN, en citant un porte-parole de son club, Manchester City. "Il est sur le chemin du retour en provenance d'Angola mais nous ne savons pas exactement où se rend son avion", a dit Simon Heggie à Reuters. "Le club a été en contacts permanents avec Emmanuel, nous avons parlé avec ses conseillers et avec sa compagne et il revient chez lui", a-t-il ajouté.
"En tant que capitaine de mon équipe nationale je peux dire que si la sécurité n'est pas assurée, alors peut-être que nous partirons demain", avait déclaré Adebayor samedi matin au micro de la BBC. "Nous allons prendre la décision qui sera la bonne pour nos carrières, nos vies et nos familles. Au bout du compte, il ne s'agit que de football, avait relativisé le Togolais. De nombreux joueurs veulent partir. Ils ont vu la mort et veulent rentrer auprès de leurs familles."

Nkolo Foé

Cela s'est passé en fin d'après-midi, hier, plus exactement à 17h précise. Le Comité Exécutif s'est réuni pour décider du sort de la Coupe d'Afrique des Nations, dans la capitale du Ghana, à Accra.

Il a donc été décidé qu'elle ne se déroulera pas au Cameroun.

Les raisons officielles

Le Comité, (dont Ahmad Ahmad et le Président), a décidé que le problème de la crise anglophone, mettait les nations d'Afrique dans une insécurité certaine et qu'avec l'avancée trop lente des infrastructures, il ne pouvait se résoudre à prendre un tel risque.
Effectivement, même si les régions dîtes “dangereuses” se trouvent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, rien ne nous assure que les terroristes sécessionistes ne chercheraient pas à frapper durant les nombreux matches prévus, afin d'affaiblir le Chef d'Etat.
Aussi, au niveau sécuritaire propre, les routes ainsi que les voies de transports restent encore impraticables pour l'accueil de toutes les Nations sachant que la CAF a décidé au dernier moment de changer le nombre d'équipe en l'augmentant d'un tier, ce qui demanderait encore plus de capacité d'accueil.

Les raison officieuses

Petit rappel, lors de la dernière CAN, il y a deux ans, le Maroc, qui devait être le pays organisateur, avait annulé au dernier moment par peur du virus Ebola qui s'était répendu dans certains pays d'Afrique.
Inutile de préciser les fonds qu'avaient du avancer les marocains pour accueillir cette Coupe d'Afrique des Nations.

Deux ans plus tard, le Cameroun est favori, le virus semble être éteind, et le Maroc endetté.
Il pourrait donc être naturel et justifiable que ce dernier veuille amortir tout l'argent sorti.
Sans accusation réelle, mais explicable, beaucoup de camerounais pensent que les marocains essaient depuis des mois maintenant, de sabotter les faveurs qu'a gagnés le Cameroun auprès de la CAF et de son Président Ahmad Ahmad.

Il semblerait même que sous la pression, ce dernier ait décidé de se rendre au Maroc secrètement trois jours, il y a très peu de temps.

La question qui demeure à l'esprit de tous est la suivante :
Pourquoi, s'il y a un mois, la comission de la CAF, ayant visité le Cameroun avait dit que nous serions prêts à accueillir et à recevoir la CAN, a-t-elle changé d'avis après que Ahmad Ahmad ait visité le Maroc ?

Une histoire de corruption se fait sentir, et nous saurons bien assez tôt, lorsque nous aurons la réponse définitive, du pays qui sera enfin favori à l'accueil de la Coupe d'Afrique des Nations.

Paul Ngan

 

 

 

Le Président Camerounais Paul Biya vient de lancer la mise en place d’un comité qui a pour mission d’organiser et d’encadrer le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants de Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest afin de réinstaurer un climat de paix au Cameroun.

Cette main tendue du Président Paul Biya vers les combattants armés des régions anglophones du Cameroun a pour but de faire revenir la paix, de lutter contre la radicalisation, de relancer l'économie et de permettre aux jeunes camerounais de reprendre une vie normale, loin des balles, de la torture et des souffrances quotidiennes infligées par les séparatistes.


Paul Biya et son gouvernement prouvent, par la mise en place de ce comité, qu’ils recherchent toutes les voies et moyens possibles à une résolution pacifique aux crises qui affectent durement le Cameroun depuis l’été 2016.


La création de ce comité intervient après le lancement du plan d'assistance humanitaire d'urgence et la mise en place du Centre de coordination de l'assistance humanitaire dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Voici le programme proposé par le comité afin d’aider les ex-combattants à déposer les armes et à se réinsérer dans la vie civile:

En matière de désarmement:

  • Accueillir, prendre en charge et désarmer les ex-combattants.
  • Collecter, répertorier et stocker les armes et munitions remises volontairement par les ex-combattants.
  • Prendre toutes les dispositions appropriées à la destruction des armes, munitions et explosifs - en liaison avec les autorités compétentes.

 

En matière de démobilisation:

  • Mettre en place des sites de cantonnement pour les ex-combattants et en assurer la gestion.
  • L’encadrement des ex-combattants.
  • Apporter une assistance multidimensionnelle aux ex-combattants dans le cadre de leur préparation à un retour à la vie civile.

 

En matière de réintégration:

  • Prendre les dispositions nécessaires à la déradicalisation des ex-combattants.
  • Aider les ex-combattants à la réinsertion dans la vie civile via la formation, l’éducation, la mise à disposition d’outils et moyens de production ainsi que l’assistance à la création d’activités génératrices de revenus.
  • Mener des actions de sensibilisation et apporter une aide multidimensionnelle aux communautés les plus touchées afin de faciliter la réintégration des ex-combattants.

 

Le comité dispose déjà de centres régionaux à Bamenda, Buea et Mora.
C’est dans ces centres que se dérouleront les opérations de désarmement, de démobilisation et de préparation à la réintégration.

 

Paul Biya lance par ailleurs un appel aux autorités compétentes, qu’elles soient traditionnelles ou religieuses, ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté pour qu'elles appuient et soutiennent les efforts des autorités administratives.

 

Sensibiliser, responsabiliser et réintégrer à la vie civile les anciens membres des groupes armés afin qu'ils saisissent cette main tendue, prennent conscience de la gravité de la situation et soient les acteurs du changement qui permettra au Cameroun de redevenir un pays uni, soudé et fort -  tels sont les souhaits du gouvernement Camerounais.

Peter Essombe



Hier, dans l’après midi du 30 novembre, le Comité Exécutif s’était réuni à Accra, afin de décider du sort du Cameroun qui était jusqu’alors en charge pour abriter les différentes Nations d’Afrique qui se déroulera cet été, en juin 2019.

Après un long débat, nous avons appris en début de soirée qu’il serait, d’après le Président du Comité Exécutif, trop risqué, en vue de la crise anglophone ainsi que de l’avancée trop lente des travaux, pour le Cameroun, de rester favori, malgré la décision du Comité de la CAF qui s’était montré favorable lors de sa dernière visite au mois d’octobre.

Par ailleurs, c’est dans un communiqué écrit dans la soirée de cette même journée du 30 novembre, destiné au Chef d’Etat Paul Biya, qu’Ahmad Ahmad, Président du Comité Exécutif, lui propose d’accueillir la CAN 2021.

Effectivement, c’est en le remerciant pour tous les efforts accomplis « et au vu de l’importance de votre implication personnelle » a-t-il mentionné, qu’il promet que la CAF sera à ses côtés et « ne ménagera aucun effort » pour l’accompagner dans cette « historique et noble Mission ».

Ahmad Ahmad en profite aussi pour appuyer l’argument principal qui l’a, selon lui, poussé à différer l’organisation par le Cameroun de la Coupe des Nations 2019 en assurant que les deux années séparant la Coupe de cette été et la suivante permettront au Président du Cameroun « d’achever dans le confort et la sécurité, la totalité des projets prévus pour cette manifestation ».

C’est en conclusion de ce communiqué exclusif, qu’Ahmad Ahmad remercie vivement notre Chef d’Etat pour l’accueil exemplaire qui lui a été réservé lors de sa dernière audience.

A ce jour, nous ne savons pas si le Président de la République Paul Biya à Ahmad Ahmad acceptera ce retournement de situation même si le retour positif permettra aux camerounais de retrouver l'espoir perdu la veille.

 

 

Michel Mbara 

Arryada TV, un organe de propagande marocain, a publié plus tôt aujourd'hui une information selon laquelle la CAF retirerait l'organisation de la CAN au Cameroun.

L'information est fausse.

Si la CAF admet que le Cameroun doit encore accelerer la cadence de ses travaux, la decision sur le retrait ou non de l'organisation ne sera donnée qu'à partir de 17h.

Dernièrement, Ahmad Ahmad, le President de la CAF, a rencontré le Président Paul Biya du Cameroun, et l'a félicité pour l'avancée des travaux.

Le Maroc mène une campagne inamicale envers le Cameroun depuis des mois, tentant de chiper l'organisation de cet événement aux Lions Indomptables.

Le Directeur général a été en pourparlers avec les représentants des travailleurs.

Le mouvement de grève des employés de la Cameroon postal services (Campost) a pris fin le 26 novembre 2018 aux environs de 17 heures. Le mot d’ordre de grève a été levé après des négociations qui se sont faites entre Pierre Kaldadak le Directeur général (DG) de l’entreprise parapublique et les délégués des travailleurs. Au terme de cet échange, Mirelle Bilounga le Délégué du personnel a déclaré «notre Directeur général et les représentants des travailleurs ont fixé la date de paiement de nos salaires. Ils ont promis de payer une partie des sommes gelées et le problème de recrutement sera résolu». Et à en croire celle-ci, des retraités ont pu percevoir leur argent.

Mais un peu plus tôt dans la journée, les usagers de la Campost ont souffert. Le travail étant à l’arrêt ils ne savaient plus à quel saint se vouer. Parmi ces usagers on a compté des personnes du troisième âge qui étaient là pour faire des retraits d’argent, étant donné que nous sommes rendus à la fin du mois de novembre 2018. Certaines de ces personnes ont affirmé être malades et souffrant du diabète, d’où leur grande indignation au vu du fait que les employés de la Campost étaient en grève. Lundi dernier seuls les services minimum ont fonctionné. «Ce sont les courriers en insistance, administratifs, hôpitaux et forces de l’ordre qui ont été distribués», a indiqué Mireille Bilounga. Les services à l’instar de l’épargne, le paiement des salaires, les mandats et autres sont restés à l’arrêt. «Sur toute l’étendue du territoire, nous avons arrêtés le travail. Vous savez que notre réseau est vaste», a ajouté le Délégué du personnel.

En guise de rappel, les employés de la Campost ont décidé d’entrer en grève parce qu’ils réclamaient entre autres le paiement des salaires mensuels dans les délais prévus par la convention collective d’entreprise, le paiement des sommes gelées issues du protocole d’accord de juin 2017, le paiement systématique du solde tout compte des personnels retraités. «La Campost traverse une tourmente depuis des années. Nous sommes dans une espèce de restructuration qui ne s’arrête pas qui dure. Et nous le personnel sommes les principales victimes. Alors que c’est nous la cheville ouvrière. Nous souffrons. Les grèves ici sont récurrentes. Les conditions de travail ne sont pas réunies. Le gouvernement n’encadre pas juridiquement notre activité. Alors qu’il y a une concurrence et ça nous fait beaucoup de mal. Alors que nous avons le monopole d’un certain grammage de courrier. Tout ça c’est sous l’œil du gouvernement qui ne subventionne pas l’entreprise pour qu’elle redémarre», explique Mireille Bilounga.

Liliane N.  

Elle a reçu le trophée de Meilleure artiste féminine d’Afrique centrale.

La 5ème édition des All Africa Music (AFRIMA) qui a mis la clé sous le paillasson samedi dernier, s’est déroulée à Accra, capitale du Ghana. Dans la catégorie Meilleure artiste féminine d’Afrique centrale, il y a eu 16 nominés. Aux côtés de Daphne, les artistes Charlotte Dipanda, Shura ou encore Blanche Bailly étaient aussi nominées. Mais c’est le talent de l’auteur du titre à succès «Jusqu’à la gare» qui a été primé devant une assistance composée des stars de la musique, des dignitaires et des mélomanes de l’Afrique.

Pour la petite histoire c’est en 2014 que la carrière musicale de la chanteuse d’Afro pop a débuté. A cette époque, elle a été découverte avec le titre «Rastafari». En 2016, elle a convié l’artiste de renom Ben Decca pour un featuring sur le titre «Ndolo». En 2017 elle a sorti et conquis le public avec le titre «calée». Cette chanson a été primée lors des Balafon Music Awards pour avoir été la meilleure chanson de l‘année. En février 2018, Daphnée s’est produit au Congo Brazzaville à l’occasion de la quinzième cérémonie organisée pour la célébration des œuvres de l’esprit. A sa grande surprise, elle a reçu le trophée de reconnaissance pour ses œuvres musicales lors des Awards Congolais sous le haut patronage du Ministre Congolais de la Culture,  Dieudonné Moyongo. Un moment de grande joie pour la chanteuse Camerounaise qui n’a pas manqué d’exprimer sa profonde gratitude pour cette distinction qui l’honore et qui honore son pays le Cameroun. Au total Njie Efundem Daphne compte huit singles à son actif.

Pour parler aussi brièvement d’AFRIMA, il faut savoir que c’est une cérémonie musicale qui se veut annuelle. Elle vise à récompenser les talents africains qui se sont fait remarquer au cours de l’année. 36 catégories composent la compétition. Il y a aussi des récompenses spéciales de reconnaissance qui sont données par le Comité international. Elles sont attribuées à des personnes qui ont eu un impact positif sur le monde par l’usage de leur art.

Liliane N. 

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, a effectué il y’a quelques heures, une visite controversée à Tunis, marquée par des manifestations contre son rôle dans la guerre au Yémen et la répression dans son pays.

Mohammed ben Salmane, l'un des premiers membres de la famille royale saoudienne à se rendre en Tunisie depuis la révolution de 2011, a rencontré le président tunisien Béji Caïd Essebsi et dîné avec lui et le Premier ministre Youssef Chahed. Pour Caïd Essebsi: « Le dirigeant saoudien n'est pas l'invité de la Tunisie, il est ici chez lui », soulignant ainsi la force des relations bilatérales.

A la fin de l’audience qui lui a été accordée, la présidence tunisienne a simplement indiqué dans un communiqué que les deux hommes ont évoqué les moyens de renforcer la coopération, notamment économique, la promotion de l'investissement et de la coopération militaire et en matière de sécurité, ainsi que la tenue du 30e sommet de la Ligue arabe à Tunis en mars 2019.

Après des visites aux Emirats arabes unis, à Bahreïn et en Egypte, où les pouvoirs en place ont réitéré leur appui au royaume saoudien, quelques centaines de Tunisiens ont accueilli le prince héritier en manifestant aux cris de : « dégage assassin ».

La Tunisie, seul pays à poursuivre sur la voie de la démocratisation après les soulèvements du Printemps arabe, est un des rares pays arabes où l'on peut afficher de telles positions, a souligné Youssef Cherif, chercheur en politique internationale.

Cette brève halte se déroule dans le cadre de la première tournée de Mohammed ben Salmane à l'étranger depuis le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Cet assassinat a ébranlé la position à l'international du prince surnommé "MBS", accusé par des responsables turcs et américains de l'avoir commandité.

Les autorités saoudiennes démentent toute implication du prince dans le meurtre de cet éditorialiste critique du pouvoir saoudien, dont Ryad a reconnu qu'il avait été tué et démembré dans son consulat à Istanbul le 2 octobre.

Une villa fouillée lundi par les enquêteurs turcs à la recherche du corps de Jamal Khashoggi, appartient à un ami proche du prince héritier saoudien, ont rapporté mardi les médias turcs.

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et le ministre de la Défense Jim Mattis doivent s'adresser ce mercredi au Sénat des Etats-Unis à propos de l'Arabie saoudite, source d'inquiétude au sein de la classe politique américaine.

Cette intervention est prévue alors qu'une résolution devrait être présentée sous peu visant à arrêter l'aide militaire américaine à la coalition menée par l'Arabie saoudite contre les rebelles Houthis au Yémen.

Mardi à Tunis, certains manifestants brandissaient des scies en référence à l'assassinat sordide du journaliste saoudien et des drapeaux du Yémen, où le conflit a fait des milliers de victimes civiles.

De grandes affiches ont également été déployées sur des immeubles de Tunis, l'une montrant un Saoudien de dos, une tronçonneuse à la main et l'autre, un Saoudien armé d'un fouet avec l'inscription « le bourreau des femmes n'est pas le bienvenu ».

L'Arabie saoudite a accordé cette année 100 millions de dollars de dons pour la médina et un hôpital à Kairouan, haut lieu de l'islam dans le centre de la Tunisie et investi 187 millions d'euros dans le pays, selon le service de communication de l'ambassade saoudienne à Tunis.

Son rival qatari est quant à lui le premier investisseur arabe en Tunisie, alors que la Turquie est un de ses principaux partenaires économiques. Par cette rencontre, après une série de visites ministérielles ces derniers mois, « les Saoudiens cherchent à contrer le Qatar et l'influence qu'il peut avoir » en Tunisie, estime M. Cherif.

Sur le plan de la politique intérieure tunisienne, l'Arabie saoudite pèse pour une "diminution du degré de démocratie", selon M. Cherif, une recentralisation du pouvoir à la présidence et une mise à l'écart d'Ennahdha, parti d'inspiration islamiste souvent considéré comme plutôt proche de Doha.

Ryad, qui a accueilli l'ex dictateur tunisien Zine el Abidine ben Ali chassé du pouvoir en 2011, a œuvré "à discréditer la révolution en Tunisie," mais "ses relations sont bonnes avec la composante de la classe politique liée à l'ancien régime", explique M. Cherif.

Après la Tunisie, Mohammed ben Salmane est attendu vendredi au G-20 en Argentine, où l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a porté plainte contre lui. HRW demande à la justice argentine de le poursuivre pour des crimes de guerre au Yémen, des cas de torture par des responsables saoudiens, et sa possible complicité dans le meurtre de Khashoggi.

Nicole Ricci Minyem 

Les termes du contrat inclus dans l’accord de partenariat paraphé ce mardi, en présence du ministre de la décentralisation et du développement rural, Paul Atanga Nji, stipulent que :

Le gouvernement camerounais et la GIZ, entendent jouer un rôle très important a travers l’expérimentation de nouvelles méthodes de gestion. Ils ambitionnent de faire des zones rurales recensées pour l’implémentation de ces télécentres communautaires polyvalents, de grands pôles de développement économiques locaux, ce qui va permettre de capitaliser toutes les activités qui y seront menées, pour une meilleure restauration du projet. Il est par ailleurs question d’élaborer et de mettre en œuvre les initiatives et autres projets conjoints - de partager les connaissances et les idées innovantes mais aussi - de renforcer les capacités des acteurs du processus de revitalisation des télécentres et du déploiement du numérique dans les communautés locales décentralisées.

Le ministre des postes et télécommunications, en prononçant son discours de circonstance, a déclaré que : « Cette convention est très importante pour le département ministériel dont j’ai la charge et le projet de télécentre communautaire polyvalent a été mis en place pour les populations des zones rurales, afin qu’elles aient des centres autour desquels elles peuvent se connecter, développer quelques activités. Même comme la mise en place du projet a rencontré des difficultés, mes collaborateurs, nos partenaires et moi avons fait des audits pour une évaluation d’impact de ce projet sur le développement des communautés rurales recensées… ».

Dans la suite du Minpostel, le représentant de la GIZ pense que : « Les télécentres communautaires polyvalents sont des opportunités très fortes qui vont faciliter les communications et, instaurer une transparence dans la gestion des communes… Nous avons donc trouvé logique d’accompagner cette initiative du gouvernement camerounais, qui participe du développement des populations qui vivent en zones rurales. Nous pensons qu’il est important de contribuer à leur épanouissement et, nous restons ouverts à tous les projets allant dans ce sens … ».

Les télécentres communautaires polyvalents sont la résultante d’un programme d’investissement mis en place par le ministère des postes et télécommunications, afin de promouvoir un développement équilibré et intégré des zones rurales. C’est une plus-value pour les camerounais installés dans l’arrière pays, qui n’ont pas toujours eu accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ; cela fait par ailleurs partie des avantages liés aux télécentres communautaires polyvalents.

Jusqu’à ce jour, le Cameroun en compte deux cent trente un au total (231), soit cent soixante dix sept (177) télécentres communautaires polyvalent (TCP), cinquante-deux (52) points d’Accès Numériques (PAN), et deux (02) centres agricoles numériques (CAN).    

Le Télécentre Communautaire Polyvalent (TCP) est une infrastructure commune dispensatrice des services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à partir d'un terminal ou des terminaux mis à la disposition d'une communauté afin de lui permettre de communiquer à un prix abordable.

Il se présente aujourd'hui dans tous les pays du monde qui en ont fait l'expérience, comme une solution à mettre en œuvre dans les zones rurales pour lutter efficacement contre la pauvreté, connecter les populations de ces zones au village planétaire et réduire ainsi la fracture numérique qui sépare les zones urbaines des zones rurales. Un Télécentre Communautaire doit satisfaire principalement deux critères, à savoir : 

-         Être accessible à toute la communauté, sans discrimination

-         Offrir l'accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuel et Internet à moindre coût.

A la différence de la téléphonie rurale classique, le Télécentre permet un accès partagé et offre une gamme variée de services tels que Internet, E-mail, téléchargement des logiciels, scanning, traitement de textes, impression des documents, hébergement des pages Web, téléphone/fax, photocopie, formation, maintenance, télévision et radio communautaires…

Cette infrastructure peut être un support à toutes les activités et projets de développement d’une zone. Le Télécentre peut également être utilisé pour offrir d'autres services communautaires à l'instar des services postaux, de la Caisse d'Epargne, des services de transfert de fonds, télémédecine et télé -enseignement.

Nicole Ricci Minyem 

Les termes du contrat inclus dans l’accord de partenariat paraphé ce mardi, en présence du ministre de la décentralisation et du développement rural, Paul Atanga Nji, stipulent que :

Le gouvernement camerounais et la GIZ, entendent jouer un rôle très important a travers l’expérimentation de nouvelles méthodes de gestion. Ils ambitionnent de faire des zones rurales recensées pour l’implémentation de ces télécentres communautaires polyvalents, de grands pôles de développement économiques locaux, ce qui va permettre de capitaliser toutes les activités qui y seront menées, pour une meilleure restauration du projet. Il est par ailleurs question d’élaborer et de mettre en œuvre les initiatives et autres projets conjoints - de partager les connaissances et les idées innovantes mais aussi - de renforcer les capacités des acteurs du processus de revitalisation des télécentres et du déploiement du numérique dans les communautés locales décentralisées.

Le ministre des postes et télécommunications, en prononçant son discours de circonstance, a déclaré que : « Cette convention est très importante pour le département ministériel dont j’ai la charge et le projet de télécentre communautaire polyvalent a été mis en place pour les populations des zones rurales, afin qu’elles aient des centres autour desquels elles peuvent se connecter, développer quelques activités. Même comme la mise en place du projet a rencontré des difficultés, mes collaborateurs, nos partenaires et moi avons fait des audits pour une évaluation d’impact de ce projet sur le développement des communautés rurales recensées… ».

Dans la suite du Minpostel, le représentant de la GIZ pense que : « Les télécentres communautaires polyvalents sont des opportunités très fortes qui vont faciliter les communications et, instaurer une transparence dans la gestion des communes… Nous avons donc trouvé logique d’accompagner cette initiative du gouvernement camerounais, qui participe du développement des populations qui vivent en zones rurales. Nous pensons qu’il est important de contribuer à leur épanouissement et, nous restons ouverts à tous les projets allant dans ce sens … ».

Les télécentres communautaires polyvalents sont la résultante d’un programme d’investissement mis en place par le ministère des postes et télécommunications, afin de promouvoir un développement équilibré et intégré des zones rurales. C’est une plus-value pour les camerounais installés dans l’arrière pays, qui n’ont pas toujours eu accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ; cela fait par ailleurs partie des avantages liés aux télécentres communautaires polyvalents.

Jusqu’à ce jour, le Cameroun en compte deux cent trente un au total (231), soit cent soixante dix sept (177) télécentres communautaires polyvalent (TCP), cinquante-deux (52) points d’Accès Numériques (PAN), et deux (02) centres agricoles numériques (CAN).    

Le Télécentre Communautaire Polyvalent (TCP) est une infrastructure commune dispensatrice des services de télécommunications, informatiques, audiovisuels et Internet à partir d'un terminal ou des terminaux mis à la disposition d'une communauté afin de lui permettre de communiquer à un prix abordable.

Il se présente aujourd'hui dans tous les pays du monde qui en ont fait l'expérience, comme une solution à mettre en œuvre dans les zones rurales pour lutter efficacement contre la pauvreté, connecter les populations de ces zones au village planétaire et réduire ainsi la fracture numérique qui sépare les zones urbaines des zones rurales. Un Télécentre Communautaire doit satisfaire principalement deux critères, à savoir : 

-         Être accessible à toute la communauté, sans discrimination

-         Offrir l'accès aux services de télécommunications, informatiques, audiovisuel et Internet à moindre coût.

A la différence de la téléphonie rurale classique, le Télécentre permet un accès partagé et offre une gamme variée de services tels que Internet, E-mail, téléchargement des logiciels, scanning, traitement de textes, impression des documents, hébergement des pages Web, téléphone/fax, photocopie, formation, maintenance, télévision et radio communautaires…

Cette infrastructure peut être un support à toutes les activités et projets de développement d’une zone. Le Télécentre peut également être utilisé pour offrir d'autres services communautaires à l'instar des services postaux, de la Caisse d'Epargne, des services de transfert de fonds, télémédecine et télé -enseignement.

Nicole Ricci Minyem 

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Sunday, 05 June 2022 11:01