25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Mfoungo

Mfoungo

En plus du traditionnel « Basel City Run », ce ne sont pas moins de quatre mouvements qui ont défilé et manifesté dans la cité rhénane. La forte présence des forces de l'ordre n’a pas empêché la descente des manifestants dans les rues de la capitale rhénane.

C’est en mi-journée, qu’une trentaine de sympathisants de l'extrême droite se sont rassemblés à la Messeplatz pour signifier leur opposition au Pacte de l'ONU sur les migrations. Des membres du Parti des Suisses Nationalistes (PSN) n’ont pas manqué à l’appel.

C’est un Pacte mondial pour les migrations, qui se veut « non contraignant » pour les États signataires. Ce qui explique que la Suisse qui a mis en place une des législations les plus protectrices au monde et qui a contribué à la rédaction du texte aux côtés du Mexique, s'apprête à le signer les yeux fermés. Par ailleurs, non contraignant signifie que « les États conservent un pouvoir souverain de décider quels non-ressortissants sont admis à entrer et à rester sur leur territoire ». L'alliance entre les élites mondialistes mobiles par vocation et les pauvres mobiles par désir d'accéder à une vie meilleure sera ainsi gravée dans le marbre au détriment peut être des « sédentaires » attachés à leur ville ou village, à leur culture, à leur histoire.

Quelque 300 militants d'extrême gauche étaient également présents sur place. Ils avaient appelé sur internet à une « rencontre » avec les mouvements d'extrême droite en se rendant à l'endroit où devait se dérouler leur manifestation. Ils comptaient ainsi empêcher cette dernière. Après les provocations des milieux d'extrême gauche, la police a séparé les deux groupes.

Une contre-manifestation, annoncée par la jeunesse socialiste, a été organisée à environ un kilomètre de là en fin d'après-midi. Le PS, les Verts et BastA, ainsi que des partis bourgeois comme le PLR et le PDC ont annoncé en début de semaine qu'ils se joindraient à eux.

Cette contre-manifestation s’est déroulée sous la bannière « Bâle reste colorée ». Les forces de l'ordre présentes dans les rues de la capitale rhénane, a indiqué à Keystone-ATS que le Département de la justice et de la sécurité de Bâle-Ville ont simplement renforcés leurs collègues des autres cantons.

Novartis et les sportifs

Le mouvement de contestation a vu en outre l’arrivée des employés de Novartis, ainsi que les syndicats, dont les délégués d'Unia en réunion dans la cité rhénane, ont protesté contre les suppressions d'emplois prévues par le groupe pharmaceutique. L’on se rappelle que la multinationale bâloise a annoncé en septembre dernier, qu'il compte supprimer plus de 2000 emplois en Suisse au cours des quatre prochaines années.

Les autorités ont également approuvé un rassemblement contre l'initiative d'autodétermination qui sera soumise ce dimanche. Un collectif engagé dans la défense des droits des personnes homosexuelles, bisexuelles, transsexuelles et intersexuelles est descendu dans la rue.

La forte mobilisation de tous ces groupes n’a pas empêché le déroulement du traditionnel « Basel City Run ». Plus de 8500 coureurs y ont pris part.  

Nicole Ricci Minyem 

Dans une déclaration faite ce samedi, le général Mark Carleton-Smith, chef de l'armée britannique affirme que Moscou représente une plus grande menace que le groupe Etat islamique (EI).

Dans ses propos, il atteste que : « La Russie aujourd'hui constitue indiscutablement une menace bien plus grande pour notre sécurité nationale que les menaces extrémistes islamistes que représentent Al-Qaïda et le groupe État islamique », a déclaré le général Mark Cerleton-Smith, chef de l'état-major interarmes, dans un entretien au quotidien The Telegraph.

Cette déclaration intervient après une visite en Estonie, où des troupes britanniques sont déployées dans le cadre d'un programme de l'Otan, à quelques 150 kilomètres de la frontière russe.

Risques « non traditionnels »

« La Russie a montré qu'elle était prête à utiliser la force militaire pour défendre et développer ses propres intérêts nationaux », a-t-il ajouté. « Les Russes cherchent à exploiter la vulnérabilité et la faiblesse partout où ils la détectent ».

Il a attiré l’attention de ses pairs et, notamment mis en garde sur les risques « non traditionnels » posés par Moscou, en mentionnant la cybercriminalité, la guerre sous-marine ou dans l'espace. A l'inverse, il a estimé que la « menace islamiste » avait « diminué avec la destruction » du groupe État islamique.

« L’Otan, centre de la sécurité européenne »

Mark Cerleton-Smith avait mené il y’a quelques années déjà, des opérations britanniques pour tenter de retrouver Oussama Ben Laden après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Il a ensuite dirigé l'armée britannique dans la campagne militaire contre l'EI en Irak et en Syrie.

Le chef de l'état-major a également affirmé qu'il n’entend apporter aucun soutien dans quelque initiative visant à diluer l'efficacité de l’Otan. Il fait ici, référence au projet de création d'une armée européenne, défendu par le président français Emmanuel Macron. « L’Otan représente le centre de gravité de la sécurité européenne », a-t-il souligné, en appelant à « renforcer » ses moyens.

Coûts en milliards

Londres a accusé en octobre la Russie d'avoir mené les principales cyberattaques mondiales de ces dernières années, contre le parti démocrate américain, l'agence sportive anti-dopage ou encore l'aéroport d'Odessa, en Ukraine. Le ministère britannique des Affaires étrangères a désigné le renseignement militaire russe (GRU) comme responsables de ces attaques qui ont « coûté des millions de livres aux économies nationales » selon lui.

Les relations entre Londres et le Kremlin s'étaient déjà dégradées plus tôt cette année, suite à la tentative d'empoisonnement en mars à Salisbury, dans le sud de l'Angleterre, d'un ex-agent russe à l'agent innervant Novitchok, imputée par le gouvernement britannique au GRU.

Cette affaire avait donné lieu à la plus grande vague d'expulsions croisées de diplomates depuis la guerre froide. En juillet, deux Britanniques avaient à leur tour été victimes d'une contamination au Novitchok. L'un d'eux est décédé quelques semaines plus tard.

En plus, ces derniers mois, plusieurs pays occidentaux ont accusé le GRU d'être impliqué dans des cyberattaques et piratages dans le monde entier et Londres l'a mis en cause dans l'empoisonnement en mars en Angleterre d'un ex-agent double russe, Sergueï Skripal.

Nicole Ricci Minyem 

La décision est tombée ce 23 novembre, les élections municipales et régionales en Côte d'Ivoire ont été annulées dans deux communes et deux régions.

Au soir du mercredi 24 octobre, 102 recours avaient été déposés devant la chambre administrative de la Cour suprême. Quatre-vingt-quatre concernent l’élection municipale, dix-huit visent les régionales. Bien que ce chiffre soit élevé, il est inférieur à celui du dernier scrutin de 2013, durant lequel 187 recours avaient été instruits.

Par ailleurs, 43 autres ont été introduites dans les communes de Port Bouët (quartier populaire d’Abidjan) et de Lakota (sud-ouest) ». Les régionales à Lôh-Djiboua (sud-ouest) et dans le Guémon (ouest) ont également été annulées : « Les élections vont reprendre dans trois mois », s’est félicité le maire sortant de Lakota, Samy Merhy. La ville avait été le théâtre de violences qui ont fait un mort le 13 octobre, le jour du scrutin.

A Abobo, la victoire de Bakayoko n’est pas contestée

En revanche la requête en annulation du scrutin dans le grand quartier populaire d’Abobo, introduite par la candidat indépendant Tehfour Koné, a été « rejetée ». Le ministre ivoirien de la Défense Hamed Bakayoko, un proche du président ivoirien Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur dans cette commune.

Ailleurs, des centaines de requêtes venues des municipalités et des régions ont été déposées. Les électeurs évoquent le cas de nombreuses fraudes et même des pertes en vies humaines. C’est le cas des 92 communes remportées par la coalition au pouvoir (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix – RHDP).

D’autres sources indiquent que c’est le RHDP qui a contesté le plus grand nombre de résultats avec 24 recours (23 pour les municipales et 1 pour les régionales dans le Haut-Sassandra). Le PDCI en a déposé seulement 9 dont 3 pour les régionales (Lôh-Djiboua, Moronou et Gontougo) et 6 pour les municipales (Koumassi, Grand-Bassam, Attécoubé, Bonon, Tiebissou et Port-Bouët).

Dans la dernière municipalité citée, le parti d’Henri Konan Bédié contredit la décision de la Commission électorale indépendante d’annuler le scrutin. La CEI a pris la même décision dans la région du Guémon. Une nouvelle élection doit s’y tenir dans un délai de 30 jours. La Commission électorale va proposer une nouvelle date après le verdict de la Cour suprême, au cas où d’autres résultats venaient à être invalidés. L’on se souvient que les résultats proclamés le 15 octobre dernier donnaient une large avance au RHDP, avec 18 conseils régionaux et 92 mairies, contre 6 conseils régionaux et 50 mairies pour le PDCI. Les candidats indépendants avaient remporté de leur côté 3 conseils régionaux et 56 communes. Et pourtant, nombreux parmi eux ont décidé de remettre leur victoire au RDHP ou au PDCI. D’autres coalitions se sont formées. D’abord le 24 octobre et puis le 26 du même mois, certains ont rejoint la mouvance présidentielle. Le PDCI a de son côté annoncé avoir obtenu le ralliement de 3 maires et 2 présidents de région.

Nicole Ricci Minyem 

Les manifestations sont prévues pour ce samedi 24 novembre 2018.

Près de cinquante villes françaises à l’instar de Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Lille et Nantes doivent abriter ce jour ces manifestations en rapport avec les violences faites aux femmes. Lesdites manifestations sont initiées par le mouvement #NousToutes, qui prévoit être parée de couleur violet, en signe distinctif et de différenciation avec les manifestants des Gilets jaunes. C’est ce qu’a expliqué à notre confrère de l’Agence française de presse (AFP) Marion Schaefer, coorganisatrice de cet événement.

«C'est important qu'on se rassemble derrière certains signes comme une couleur commune», a-t-elle déclaré. D’après cette dernière, le but de ces dénonciations est d’ «alerter l'opinion» à la veille de la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes. Pour ce qui est de la ville de Paris, les féministes commencer leur défilé dès 14 heures, d'Opéra à République. La toile de fond étant: réclamer la fin de «l'impunité des agresseurs», aussi parvenir à la mise en place «des mesures ambitieuses et des moyens financiers suffisants pour que l'action publique mette la lutte contre les violences en top des priorités».  

Pour ce qui est des chiffres, Tv5 monde indique qu’en 2016, 123 femmes sont passées de vie à trépas en France sous les coups de leur conjoint ou ex-compagnon. Notre confrère précise «soit environ une tous les trois jours». Il ajoute que dans le monde, par année, on dénombre près de 220.000 femmes victimes des violences de la part de leur conjoint ou ex-compagnon, si on s’en tient aux chiffres officiels qui datent de 2017. «En outre, plus de 250 femmes sont violées chaque jour en France, et une sur trois a déjà été harcelée ou agressée sexuellement au travail», ajoute Tv5 monde, qui rappelle que le Président de la République française Emmanuel Macron, il y a de cela une année, avait décrété l'égalité femmes/hommes comme «grande cause du quinquennat», lors d'un discours à l'Élysée.

Caroline De Haas l’une des instigatrices de #Noustoutes pense que sans moyens financiers, il est impossible que les politiques suivent. «En Espagne, ils ont sorti un milliard d'euros supplémentaires en cinq ans pour en finir avec les violences. En France, il faudrait deux milliards», a-t-elle déclaré.  

Pour revenir aux manifestations de ce jour, Tv5 monde rapporte que le mouvement #Noustoutes espère enregistrer de milliers de manifestants. D’après Marion Schaefer cette année, plus de 170.000 personnes ont signé une pétition intitulée "Je marche le 24". «Plus de 50.000 ont signifié leur intérêt pour l'événement sur le réseau social Facebook, et des centaines de personnalités, de syndicalistes et de journalistes ont annoncé dans des tribunes se joindre aux mouvements», écrit notre confrère.

Liliane N.

L’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières (RSF) a demandé, par voie de communiqué publié sur son site internet vendredi, «la remise en liberté immédiate» de l’ancien Directeur général de la radiotélévision publique du Cameroun (CRTV), Amadou Vamoulké, victime, selon elle, d’une «cabale judiciaire» et dont «la détention provisoire s’éternise depuis le 29 juillet 2016».

Aux affaires entre 2005 et 2016 et poursuivi pour des faits de détournement de près de 27,8 milliards FCFA, Vamoulké est à nouveau attendu à l’audience du 4 décembre prochain devant le Tribunal criminel spécial (TCS), après 14 renvois consécutifs.

Dénonçant l’accusation de distraction de fonds «non pas à des fins personnels, mais au profit de la chaîne de télévision publique qu’il a dirigée» formulée contre Vamoulka, RSF estime qu’aucun élément probant n’a été fourni par l’avocat général pour justifier les poursuites et le maintien en détention provisoire du journaliste.

De même, pour l’ONG, aucun rapport d’audit et aucun témoin n’ont appuyé ces accusations depuis le début du procès, de nombreuses personnalités ayant par ailleurs attesté de son intégrité, soulignent que l’accusé était de bonne foi et saluent la qualité de la gestion de la CRTV pendant la durée de son mandat.

Décrivant «un modèle de professionnalisme et d’intégrité», et rappelant en outre que le pays occupe la peu honorable 129ème place à son classement 2018, RSF demande de laver la justice camerounaise de cette tâche en abandonnant toutes les charges contre Amadou Vamoulké et en lui restituant sa liberté. Le Cameroun «ne peut plus être le seul pays de la région connu pour les placements arbitraires et à répétition de journalistes en détention», écrit l’ONG.

Plus de 500 personnes dont de nombreux dirigeants internationaux, ainsi que des dirigeants de l’audiovisuel africain et des activistes de la société civile camerounaise se mobilisent pour la libération d’Amadou Vamoulke, journaliste et ancien Dg de la Cameroon Radio and Television (Crtv), dont le procès vient d’être renvoyé pour la 4e fois.

Amadou Valmouke est emprisonné depuis le 29 juillet 2016 à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Il est poursuivi pour des faits de malversations présumées de près de 4 milliards de FCFA. La justice camerounaise, lui reproche également la distraction d’environ 595 millions FCFA. La somme était logée dans le compte de la Mutuelle nationale des personnels de la direction générale des impôts.

Pour la société civile camerounaise notamment le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale (Redhac), «Amadou Vamoulké est injustement emprisonné». L’Union internationale de presse francophone (Upf) qui appelle à la libération du journaliste fait indique «l’absence d’éléments à charges» dans le dossier d’Amadou Vamoulke qui est passé du statut de «prisonnier innocent à celui d’otage».

«Amadou Vamoulké se caractérise en deux mots : rigueur et intégrité. Rigueur avec les personnels de la Crtv qui sont à présent nommés sur leurs qualités professionnelles et évalués sur leurs résultats, mais aussi rigueur budgétaire qu’il a commencée par s’appliquer à lui-même en baissant son revenu de 60% et en adoptant un train de vie plus que raisonnable. Intégrité aussi en mettant fin au régime des enveloppes et en adoptant un principe de transparence dans tous les domaines de sa gestion», rappelle l’Union de la presse francophone.

Otric N.

Le chef de l’État Paul Biya a accordé une audience au vice-ministre saoudien de la Défense, Mohammed Bin Abdullah Al-Ayesh, le 19 novembre 2018 au Palais de l’Unité.

Des échanges brefs, d’une demi-heure, mais denses entre les deux personnalités. Paul Biya et son hôte ont passé en revue les différents aspects de la vieille et fructueuse coopération qui lie le Cameroun et l’Arabie saoudite. Politique, économie, mais surtout des questions de Défense nationale, les sujets abordés étaient dignes d’intérêt. En effet, au regard des réalisations de l’Arabie saoudite au Cameroun, l’axe Yaoundé-Riyad est sans nuages.

La signature le 30 janvier 2009 à Yaoundé d’un accord de financement pour le bitumage d’un tronçon de la route Foumban -Tibati qui devra relier les régions de l’Ouest et de l’Adamaoua du Cameroun est l’un des signes forts de la coopération entre le Cameroun et l’Arabie Saoudite. Le premier tronçon va s’étendre de Foumban au Pont de Mape en passant par Manki et Magba.

Il s’agit en fait de 65 km de route devant relier les parties méridionale et septentrionale du Cameroun, et rapprocher par ricochet le Cameroun de certains pays comme le Nigeria et le Kenya. Les travaux de bitumage de cet axe bénéficient de l’appui financier de l’Arabie Saoudite à travers le Fonds Saoudien de Développement à hauteur de 45 millions de Riyades saoudiens soit 6,04 milliards de francs CFA.

Cet accord de financement qui avait été paraphé côté Cameroun par le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, son Excellence Yaouba Abdoulaye, et côté Saoudien par le Directeur Général du Fonds Saoudien de Développement M .Youssef Al Bassam est à inscrire dans le carnet des réalisations Saoudiennes au Cameroun.

Ce type d’accord est une marque de confiance et le signe d’une parfaite coopération entre les deux pays qui entretiennent depuis plusieurs années des rapports d’amitié et de partenariats dans divers secteurs tels que la culture, le commerce, le sport, l’agro-alimentaire, etc. La route Foumban -Tibati est une transafricaine par laquelle transitent plusieurs marchandises en partance ou en provenance des pays comme le Tchad, la République Centrafricaine, le Nigeria.

C’est donc un axe important en matière d’échanges entre le Cameroun et les pays limitrophes qui sont ses principaux clients. C’est également un véritable outil d’intégration sous -régionale qui devra faciliter la promotion des cultures locales.

Il faut rappeler que la coopération entre ces deux pays existe depuis 1966. Parmi les signes majeurs de cette coopération, on peut citer le soutien financier pour la construction du barrage hydroélectrique de Song- Loulou et du chemin de fer, le transcamerounais Eséka -Maloume, l’extension de l’université de N’Gaoundéré, le complexe islamique de Tsinga à Yaoundé qui avait remis officiellement au Cameroun le 19 juin 1997.

Il faut aussi ajouter le geste de du du Roi d’Arabie Saoudite pour la prise en charge des frais d’opération en 2007 des bébés siamois Camerounais Heinbom et Shevoboh âgés de 13 mois et opérés avec succès en Arabie Saoudite le 21 avril 2007.

L’Arabie Saoudite à travers le Fonds Saoudien de Développement continuera à soutenir le Cameroun .selon son Directeur Général, Youssef Al Bassam, sa participation aux projets de développement au Cameroun s’élève à près de 23,90 milliards de francs CFA. L’Ambassadeur d’Arabie Saoudite arrivé en fin de séjour au Cameroun a été reçu au palais de l’Unité par le Président de la République son excellence Paul Biya le 29 juin 2009.Son excellence Amjad Bin Houssein Bin Abdel Hamid Boudeiway venu faire ses adieux au Président Camerounais a reçu comme cadeau d’adieu un Objet d’art camerounais, offert par le chef de l’état de l’état Paul Biya.

Otric N.

En présentant le programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour l’exercice 2019, le premier ministre, Philémon Yang (photo) a affirmé le 21 novembre au Parlement, que l’Etat a œuvré en 2018, à la promotion de l’emploi décent à travers la création de 437 653 emplois nouveaux dans le secteur moderne de l’économie.

«Cette performance a été atteinte grâce aux multiples opportunités offertes par les différents recrutements dans la fonction publique, les forces de défense et de sécurité, et dans les collectivités territoriales décentralisées», a déclaré le premier ministre, ajoutant que ces emplois ont été également favorisés par la mise en œuvre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique décidé par le président de la République.

«La promotion de l’emploi décent a également bénéficié de l’action conjuguée des programmes et projets gouvernementaux, ainsi que du suivi de la main-d’œuvre dans divers grands chantiers publics, y compris ceux de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019», a conclu M. Yang.

Seulement, en comparant avec les données sur l’emploi en 2017, il apparaît une baisse (35 650 emplois) relative aux nouveaux emplois favorisés par le gouvernement en 2018. En effet, le président de la République, Paul Biya, dans son traditionnel discours le 31 décembre l’année dernière a déclaré que 473 303 emplois jeunes ont été recensés en 2017.

Avec les nombreux projets en cours d’implémentation, 2019 s’annonce plus prolifique en termes de création d’emploi. Par exemple, en implémentant la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeurs de l’anacarde récemment élaborée avec le concours de la coopération allemande, le gouvernement camerounais pourrait créer un peu plus de 1000 emplois dans le domaine de la transformation de cette culture des zones chaudes.

Dans le détail, apprend-on, 550 emplois pourraient être créés dans la transformation (décorticage) de l’anacarde (noix de cajou), au cours de la période allant de 2019 à 2023, dont 70% des emplois pour les femmes. Le même nombre d’emplois pourrait être créé dans la transformation de la pomme d’anacarde en jus, apprend-on.

Entre la production et la transformation, la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeurs de l’anacarde projette la création de 151 650 emplois au total, sur une période de 5 ans. Mais, pour parvenir à ce résultat, il faudra réussir à créer 150 000 hectares de plantations d’anacardiers, dans les bassins de production du pays que sont principalement les trois régions septentrionales du Cameroun et la région de l’Est.

Dans la mise en œuvre de ce projet, l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) via son centre de Wakwa a procédé en septembre dernier à la distribution de ces plants qui permettront aux populations de diversifier leurs activités génératrices de revenus.

En rappel, le gouvernement camerounais a adopté, le 17 octobre 2018, à Yaoundé, la capitale du pays, le document sur la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde (noix de cajou) dans le pays, avec le concours de la GIZ, l’organisme en charge de la coopération allemande.

Le document, qui dresse un état des lieux exhaustif de cette filière encore embryonnaire, explore également toutes les pistes (disponibilité des terres, dispositif institutionnel pour la promotion de la culture de l’anacarde, problématique des plants, les acteurs, les ressorts de la transformation, les financements, etc.) visant à faire de l’anacarde un produit de rente aussi important au Cameroun que le cacao, le café ou encore le coton.

Otric N.

L’opérateur Eneo, concessionnaire du service public d’électricité au Cameroun, a réalisé un bénéfice net en hausse de 1,7 milliard FCFA en 2017, passant de 2,5 milliards FCFA un an auparavant à 4,3 milliards FCFA.

Bien qu’il soit passé de 22,42 à 19,63 milliards FCFA, le résultat net de l’exercice est considéré comme «relativement intéressant» grâce à une meilleure performance de l’activité financière (dotations aux amortissements et provision financières, frais financiers).

De même, apprend-on dans le rapport disponible sur son site internet, les produits d’exploitation se sont inscrits en augmentation de 8,5% entre les deux périodes, du fait de l‘accroissement des ventes et des autres produits et production immobilisées, de la variation sur la compensation tarifaire (4,25 milliards FCFA) suite à un accroissement de la demande, de la hausse des ventes d’énergie et autres produits (11 milliards).

Eneo, dans le même sillage, signale l’accroissement de la production immobilisée (24,4 milliards FCFA) alors qu’il est signalé une baisse du transfert des charges capitalisables (-15,1 milliards FCFA). Le chiffre d’affaires de l’opérateur a augmenté de 4% par rapport à 2016, bien que les travaux facturés soient en diminution de 1,71 milliards FCFA et que les reprises de provisions d’exploitation sont en légère baisse de 8%.

La subvention d’exploitation a aussi augmenté de 4,25 milliards FCFA en 2017, soit 24,5 FCFA milliards résultant de la compensation tarifaire consécutive au blocage par le gouvernement de la hausse des tarifs aux consommateurs, contre 20,2 milliards FCFA en 2016, une variation liée principalement à la différence entre le chiffre d’affaires réalisé et le minimum autorisé.

L’opérateur d’électricité, filiale du fonds d’investissement britannique Actis, a également vu ses autres produits croître de 4,9 milliards FCFA par rapport à 2016, alors que ses charges d’exploitation étaient en augmentation de 10%.

En 2017, Eneo revendique le branchement de 99.431 nouvelles familles et entreprises au réseau électrique, portant ainsi le nombre de clients actifs à 1.184.372 en fin d’année pour une croissance de la demande de 4,8%, une évolution de la clientèle de 7,44% entre 2014 et 2017, un taux d’accès à l’électricité d’environ 62% et une baisse globale de 30% des énergies non-distribuées.

Au rang des difficultés rencontrées au cours du dernier exercice, l’opérateur signale la situation tendue de la trésorerie de l’entreprise, l’état de surcharge des réseaux de transport et de distribution, le retard dans la mise en service du barrage hydroélectrique de Memve’ele (Sud), les pertes causées par la fraude et le vandalisme, «deux grands fléaux qui freinent sévèrement la qualité du service et nous interpellent tous».

Le mercredi 13 juin 2018, le ministre de l’Eau et de l’énergie a notifié à Eneo, la décision du président de la République, Paul Biya, de prolonger le contrat cadre de concession et les contrats dérivés qui lient l’Etat du Cameroun à Eneo Cameroon. « Cette extension court sur une durée de 10 ans à compter du 18 juillet 2021 dans les segments de la production et de la distribution, étant entendu que, le contrat de concession de transport et de gestion du réseau de transport de l’électricité prendra fin le 31 décembre 2018 », explique l’entreprise dans une note.

Le contrat de concession du service public de l’électricité au Cameroun a été signé en 2001 pour une période de 20 ans, entre l’Etat et la société américaine AES. Cette dernière, en fin d’année 2013, a cédé tous ses actifs au Britannique Actis. Ce fonds d’investissement a alors élaboré et soumis au gouvernement, dès 2015, un programme d’investissement nécessitant des emprunts de long terme, que ne pouvait pas couvrir le reste de la période contractuelle (moins de 10 ans).

Afin de rendre effectifs ces investissements estimés à environ 900 milliards FCFA sur une période de 10 ans, un Conseil d’administration d’Eneo tenu le 23 avril 2015 dans la capitale camerounaise, Yaoundé, a recommandé à la Direction générale «de finaliser et de signer le nouvel avenant au contrat de concession entre Eneo Cameroon S.A. et la République du Cameroun». Ce qui a été fait.

Otric N.

La filiale locale du groupe français Alios Finance, spécialisée dans le crédit-bail, a lancé à la Douala stock exchange (DSX) un emprunt obligataire en vue de mobiliser 8 milliards de FCFA, selon la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF).

Dans son communiqué, le régulateur de la Douala stock exchange déclare avoir accordé le 19 novembre 2018 son visa à Alios Cameroun pour mener cette opération, dont la période de souscription s’étend du 20 novembre au 11 décembre 2018. Avec un taux d’intérêt de 5,75% par an, pour une maturité de 5 ans comprise entre 2018-2023, le taux de souscription minimale est de 150.000 FCFA pour cet emprunt dont l’arrangeur principal est la filiale camerounaise du groupe bancaire gabonais BGFI Bank.

Le lancement de cette opération de levée de fonds intervient quelques semaines après l’emprunt obligataire 2018-2023 de l’Etat du Cameroun d’un montant de 150 milliards de FCFA, assorti d’un taux d’intérêt annuel de 5,6% et qui a connu des souscriptions de l’ordre de 207 milliards de FCFA.

Cette disponibilité de la liquidité est d’ailleurs confirmée dans le dernier rapport sur la politique monétaire de la BEAC, publié en octobre 2018, lequel document révèle que l’atonie des crédits dans la zone CEMAC au cours des six premiers mois de l’année 2018, ainsi que le rapatriement des avoirs extérieurs des banques, ont accentué la surliquidité bancaire (les banques financent généralement 80% des appels publics à l’épargne) dans cet espace communautaire à six pays, dans lequel le Cameroun tient 40% du tissu industriel.

Au demeurant, selon des experts, les habitudes d’investissement au Cameroun pourraient déteindre sur cette opération de mobilisation des fonds, les investisseurs locaux ayant plus confiance dans les placements sur les opérations étatiques que privées.

Pour preuve, l’appel public à l’épargne en vue de la constitution du capital de la Société métropolitaine d’investissement de Douala (SMID), en juillet 2018, a été clôturé par une mobilisation effective de seulement 5 milliards de FCFA (après prorogation du délai des souscriptions), sur les 10 milliards de FCFA sollicités.

Pour rappel, Alios Finance est un établissement financier panafricain ciblant les PME et les grandes entreprises, auxquelles il offre des solutions de financement telles que le crédit-bail, le crédit-immobilier, le crédit d’investissement, la location-vente, et la location longue durée des véhicules.

Alios Finance est un établissement financier ciblant notamment les Petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes entreprises, auxquelles il propose des financements autour du crédit-bail, le crédit-immobilier, le crédit d’investissement, la location-vente des véhicules.

Alios Finance Groupe est un acteur de référence en Afrique, spécialisé dans le financement des professionnels et des particuliers. Il est implanté dans 9 pays d’Afrique Subsaharienne (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Kenya, Mali, Sénégal, Tanzanie, et Zambie). Il est également présent en Afrique du Nord (Tunisie, Algérie) à travers son actionnaire de référence le Groupe Tunisie Leasing.

Créé depuis 1956, Alios Finance continue à développer avec succès des solutions de financement adaptées aux besoins de la clientèle et à contribuer au développement social et économique des pays.

Otric N.

samedi, 24 novembre 2018 15:42

Prévention contre le VIH – Sida

Le réseau des Journalistes pour l’application du Plan d’action de Maputo œuvre pour la sensibilisation de la jeune fille 

Il s’agit encore, de la tranche de la population la plus vulnérable, la plus exposée à cette pandémie. C’est une réalité qui a été relevé au mois de juillet dernier, au cours des travaux de la 22ème Conférence Internationale sur le Sida, à Amsterdam.

Durant les travaux, les exposés des spécialistes ont démontré que toutes les heures, environ 30 adolescentes âgées de 15 à 19 ans ont contracté le VIH en 2017 – 3à 5 étaient des filles. Pour Henrietta Flore, directrice générale de l’Unicef, « C’est une crise de santé ainsi qu’une crise en matière de capacité d’action… Dans la plupart des pays, les femmes et les filles n’ont pas accès à l’information et aux services nécessaires ou n’ont même pas la possibilité de refuser des relations sexuelles non protégées. Le Vih se propage rapidement parmi les personnes les plus vulnérables et les plus marginalisées, ce qui place les adolescentes au cœur de la crise ». Au cours de la même année, 130 000 enfants et adolescents âgés de 19 ans ou moins sont morts du sida, alors que 430 000 ont contracté le Vih.

C’est au regard de tout ce qui précède que Le Réseau des Journalistes pour l’application du Plan d’action de Maputo (JNMAP) a vu le jour en 2012 sous les auspices de la Cameroon National Association for Family Well Fair (CAMNAFAW).  

Cette association, à travers ses actions, compte intégrer le plan d’action arrêté lors de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui contient l’approche du cycle de vie, à travers les éléments de santé tels que : La sexualité et la reproduction pour les adolescents – L’accouchement sans risque et les soins au nouveau-né – Les soins de l’avortement – La planification familiale, la prévention et le traitement des infections sexuellement transmissibles notamment IST/VIH/SIDA – La prévention et la gestion de la stérilité – La prévention et le traitement des cancers de l’appareil reproductif – La préoccupation concernent la vie des garçons, des filles, des hommes et des femmes – La santé des femmes et le développement, y compris la réduction de la violence liée à l’égalité entre les hommes et les femmes – La communication entre personnes et les services d’orientation et l’éducation sanitaire.

  

Il est important de relever que Le Plan d’action de Maputo pour la mise en œuvre du Cadre d’orientation continental et la promotion des droits et de santé en matière de sexualité et de reproduction vise à amener le continent Africain vers l’objectif de l’accès universel aux services intégrés de santé en matière de sexualité et de reproduction en Afrique. Et, les ministres de pays africains réunis à Maputo en septembre 2006, avaient convenu que la médiocrité de la santé de reproduction et de la santé sexuelle constitue un tueur redoutable sue le continent.

Pourquoi faire le test de dépistage du VIH ?

Il est important de connaitre son statut sérologique, pour

-         Se faire sensibiliser et pour se protéger

-         Se faire prendre en charge tôt si séropositivité

-         Se permettre d’avoir une bonne qualité de vie et de gagner sa vie normalement

-         Prévenir l’infection autres …

Nicole Ricci Minyem 







Sunday, 05 June 2022 11:01