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Mfoungo

Mfoungo

 
Jeudi dernier, le prêtre kenyan Cosmas Omboto Ondari est tombé sous les balles des terroristes ambazoniens d'après le gouvernement camerounais. Abattu à bout portant. 
 
Seulement, cet avis n'est pas partagé par les protagonistes. L'église catholique dont dépend le prêtre tué accuse sans mettre de gants, l'armée du Cameroun. Dans un communiqué publié au lendemain de cet acte odieux par Monseigneur Andrew NKEA, l'église affirme qu' ” un témoin oculaire a déclaré qu’il avait été tué par des soldats du gouvernement qui tiraient au hasard depuis leur véhicule. Un certain M Johnson Ndip Nchot a également été abattu devant sa maison, à quelques mètres de l’église ». Le prélat témoigne s’être rendu sur les lieux du drame le lendemain et y avoir compté vingt-deux trous de balle dans les murs de l’église. 
 
Rappelons que c'est en décembre 2017 que le curé et le vicaire de la paroisse St Martin de Tours Parish à Kembong se sont enfuis à cause des violences dans cette partie du pays entre l’armée camerounaise et les sécessionnistes. Ils se sont réfugiés près de Mgr NKEA dans le diocèse de Mamfé. 
 
C'est en avril 2018 qu'ils vont retourner dans les villages pour réconforter les populations ébranlées par les massacres et les maisons incendiées. 
Cet autre affaire de prêtre tué dans la zone de conflit après le missionnaire américain, ne laisse pas indifférent l'ambassadeur des États-Unis au Cameroun. L'ambassade à Yaoundé a rendu public un communiqué déclarant les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest infréquentables et désormais interdites pour les ressortissants américains. L’ambassadeur américain a clairement demandé à ses ressortissants de déguerpir ces zones où même les forces de sécurité seraient mis en difficulté. 
 
Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les réseaux sociaux montrant les policiers camerounais qui déclarent être abandonnés au front à Jakiri département de Bui, région du Nord-Ouest. Leur commissariat a été attaqué par des Amba Boys. Ils n’ont même plus de quoi manger et accumulent plusieurs mois de retard de salaires.
 
Il faut dire que depuis le début du conflit, les États- Unis, par l'entremise de leur ambassade à Yaoundé, ont averti le gouvernement camerounais sur le risque d’escalade et lui ont imputé les multiples actes de violences et d’atteintes aux droits de l’homme. Dans un communiqué, les américains précisaient par la voix d'Henry Barmerin, qu'“il y a eu des assassinats ciblés (…) des incendies, des pillages de villages “. Après avoir rencontré Paul Biya, le diplomate américain avait déclaré lui avoir suggéré d’utiliser ” son leadership pour aller au dialogue “. 
Les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et les hommes se réclamant de ” forces de restauration ” d’un Etat anglophone qui avait brièvement vu le jour entre les deux guerres mondiales, sous mandat britannique. 
 
Le conflit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest a énormément évolué avec le temps. D’abord cantonnés aux attaques contre les symboles de l’Etat (commissariat, gendarmerie), les séparatistes ont commencé début 2018 à kidnapper des fonctionnaires et des francophones avant de s’en prendre aux entreprises étrangères qu’ils accusent de soutenir Yaoundé. De nombreuses écoles ont aussi été brûlées. 
 
Les Etats-Unis, quant à eux estiment que les deux camps ” ne s’écoutent tout simplement pas ” et “se sont engagées dans une rhétorique qui déshumanise la partie adverse “. Toutefois, l'armée contrôle de plus en plus la situation. Elle marque chaque jour des avancées notoires. À ce rythme, cette crise ne sera plus qu'un fait historique dans quelques mois.
 
Stéphane Nzesseu

La conférence sur les Archives qui s’est ouvert ce jour à Yaoundé a pour thème : Archives : Gouvernance, mémoire et, Patrimoine.

Il s’agit d’une initiative du Conseil International des Archives et, pendant les trois prochains jours, les participants notamment les universitaires, les professionnels et les experts, venus de divers horizons vont également s’appesantir sur les enjeux panafricains relatifs aux archives de même que sur les défis posés par le développement durables.

Les spécialistes des problèmes archivistiques, notamment en Afrique, se sont appuyés, au cours de leurs études, sur l’histoire des institutions archivistiques et documentaires en Afrique francophone, avant et après les indépendances pour dresser un état des lieux de l’organisation, la gestion et la conservation des archives, identifier les principaux problèmes et établir des recommandations et des propositions d’organisation. Dans un ouvrage intitulé : Prise de conscience globale et nécessaire, ils ont résolu d’informer les décideurs des graves dégâts causés par l’absence d’archives organisées, afin que ces derniers prennent toute la mesure du problème crucial des archives.

La rencontre qui va connaître son apogée dès ce jour, a été précédé par des réunions de gouvernance du Comité exécutif, des commissions du programme, le forum des archivistes nationaux, les réunions des groupes d’experts ainsi que des organisations partenaires…

Et, pour les prochaines heures, le président de l’Association camerounaise des archivistes Marc Florent Essomba donne le programme : « Plusieurs ateliers d’échanges et de formations vont regrouper chacun au plus 20 participants. Ils ont été mis en place pour meubler les trois prochains jours… Les participants vont réfléchir et proposer des pistes de solutions. Au-delà des thématiques centrales, ils vont plancher sur la problématique de la gouvernance documentaire en Afrique, le bilan de la situation des archives sur le continent africain … ».

Marc Florent Essomba aussi que « L’archive dont le rôle est de prouver l’existence de l’écriture et de l’histoire d’un pays, notamment le nôtre, s’intègre à l’exploitation des expériences passées, pour éviter de réinventer le fil à couper le beurre… ».

Le docteur Esther Olembe va dans la même logique et se réjouit que le Cameroun soit le pionnier d’un tel événement : « C’est un honneur pour nous d’être pionnier dans la diplomatie archivistique et, ce sera le moment des grandes résolutions parce que lors de cette conférence, ll va être question de panafricanisme archivistique. L’idée de tenir ces assises en Afrique c’est de rappeler qu’il ne s’agit pas d’une organisation blanche. Il s’agit d’une organisation qui doit prendre en compte toutes les spécificités et tous les continents, surtout l’Afrique qui a mal de ses archives… ».

Poursuivant dans le même ordre d’idées, Esther Olembe précise que : « On a toujours dit que l’Afrique est le continent de l’oralité ; même si cela est discutable, toujours est -il qu’il y’a une part de vérité dans cette assertion. Il est donc question de réfléchir désormais pour mieux conserver nos ressources aussi bien orales qu’écrites.  Ne dit-on pas chez nous que lorsqu’un vieillard meurt, on perd une bibliothèque. Alors quels sont les mécanismes que les pays africains mettent en place pour conserver ces bibliothèques ? Je crois humblement que la conférence de Yaoundé va apporter des réponses à toutes ces questions, c’est un rendez-vous du donner et du recevoir… ».

Nicole Ricci Minyem 

Il a été choisi par ses pairs, à l’issue d’une assemblée générale élective houleuse qui a pris fin aux premières heures du 25 novembre dernier dans la capitale économique camerounaise

45 candidats ont réussi à franchir les différentes étapes, lors des élections du Week - end dernier, alors que seules 15 places étaient à pourvoir, pour le poste de bâtonnier. Au cours des conférences, réunions, rencontres, dîners, cocktails et même distribution des prospectus, les candidats ont mis le paquet afin de convaincre près de 2500 électeurs. Deux candidats sortaient du lot : Me Jackson Ngnie Kamga, le bâtonnier sortant et Me Charles Tchakoute Patie, son principal challenger et malheureux candidat du scrutin qui s’est déroulé en février 2015. Or, depuis quelques mois, le sortant fait l’objet de plusieurs récriminations de la part de ses confrères. Ces derniers l’accusent par exemple de s’accrocher à ce fauteuil, alors que son mandat de deux ans (renouvelable une fois) a pris fin. On lui reproche aussi d’avoir refusé de remettre sur la table de discussion, le règlement ayant trait aux délais. Des tensions ont émaillé le cours des travaux, ce qui a amené Me Jackson Ngnie Kamga à se désister à la dernière minute, se déchargeant ainsi de ses fonctions de membre du Conseil de l’Ordre.

Sans ce revirement et malgré la vive tension qui s’est installée dans la salle de vote, quelques électeurs pensent qu’à quelques détails près, ils ont failli assister pendant la nuit de samedi à dimanche, au même scénario qu’en 2015. Election au cours de laquelle Me Jackson Ngnie Kamga après de nombreuses tractations avait eu 621 voix contre 421. Ses partisans avaient mis à son actif, l’organisation de nombreux séminaires de formation, la gestion admirable des stagiaires ainsi que le renflouement des caisses mais également la mutuelle des avocats du Cameroun (MUTAC).

 Après l’annonce de sa victoire, le nouveau bâtonnier a pris l’engagement de faire valoir sa détermination afin de satisfaire les aspirations de ses pairs, notamment à travers la défense des intérêts des pratiquants de ce métier, des libertés fondamentales, une corporation qui suscite le respect des institutions camerounaises.  

Les membres du conseil de l’Ordre des avocats :

-         Tchakoute Patie Charles

-         Memong Olivier

-         Atangana Bikouna

-         Ngos Daniel

-         Fojou Pierre

-         Mbah Eric Mbah

-         Mbuyah Fri

-         Mohaadou Souleymanou

-         Ebah Ntoko Justice

-         Souop Sylvain

-         Nzoh Divine

-         Bately Suzanne

-         Akum Michael

-         Deugoue Raphaêl

-         Enow Agbor Benjamin

L’ordre des avocats a été créé en 1972, par une loi, portant organisation de la Profession d’Avocat du Cameroun. Ses Objectifs, sont entre autres : 

La Consolidation de l’état de droit et la gouvernance des droits de l’homme au Cameroun, par une meilleure élaboration et un meilleur suivi-évaluation des politiques publiques en matière de droits civils et politiques.

Le Renforcement du rôle des parlementaires (députés et sénateurs) dans la conception puis le suivi-évaluation des politiques publiques afin de mieux répondre à la demande sociale des droits civils et politiques ;

L’Accroissement du rôle du Barreau au sein de la société civile et des institutions judiciaires dans la consolidation de l’état de droit au Cameroun au travers de synergies opérationnelle avec les pouvoirs publics ;

Le Raffermissement du rôle des juridictions administratives dans le contrôle des violations des droits civils et politiques.

Nicole Ricci Minyem 

Selon les premières informations recueillies auprès des secouristes, la plupart des blessures ont été causées car les gens ont paniqué et fui leurs maisons.

Un puissant séisme de magnitude 6,4 a frappé ce dimanche, la province de Kermanshah dans l’ouest de l’Iran, a annoncé l’Institut de géophysique iranien. L’épicentre du séisme a été localisé à 17 kilomètres au sud-ouest de la ville plus précisément à sept kilomètres de profondeur, a indiqué l’Institut de géophysique. Cette région, frontalière de l’Irak, a subi plusieurs tremblements de terre meurtriers ces dernières années.

« Pas d’information faisant état de décès à ce stade »

Au moins 260 personnes ont été blessées à Sar-e Pol-e Zahab et dans la ville voisine de Gilan-e Gharb, a annoncé le gouverneur de Kermanshah, Houshang Bazvand, à la télévision d’Etat. « Nous n’avons pas d’information faisant état de décès à ce stade, la situation semble sous contrôle », a-t-il ajouté en rapportant des coupures d’électricité et d’eau n’ayant duré que quelques minutes dans ces deux villes. « La plupart des blessures ont été causées car les gens ont paniqué et fui leurs maisons », a précisé le chef des services d’urgence Pirhossein Kolivand dans le même média.

Le nombre de blessés pourrait augmenter dans les heures qui viennent, les 18 équipes de secours continuent de répertorier les dégâts. Une femme de 36 ans, résidente de Sar-e Pol-e Zahab, affirme-t-elle aussi que : « Les lumières se sont éteintes, les murs nous ont donné l’impression qu’ils allaient tomber et tous les voisins criaient… ».

« Nous sommes en train d’installer trois camps d’urgence dans cette zone », a déclaré à la télévision d’Etat le gouverneur adjoint de Kermanshah. D’après l’agence de presse officielle Irna, une trentaine d’équipes de secouristes du Croissant-Rouge iranien ont été envoyées dans l’ouest de l’Iran.

Interrogé par la télévision d’Etat, Pir Hossein Koolivand, le chef du Service national d’urgence, a déclaré qu’il était « difficile d’envoyer des équipes de secours dans les villages car les routes ont été coupées (…), nous avons eu des glissements de terrains ». Selon le site internet de la radio-télévision d’Etat, les écoles seront fermées lundi dans les provinces de Kermanshah et d’Ilam touchées par le séisme.

 

Selon les informations disponibles à ce stade, aucun bâtiment ni infrastructure n’a été endommagé. Sept répliques de moindre ampleur ont été enregistrées une heure après la secousse principale, a précisé l’Institut de géophysique.

Pour un responsable du Croissant-Rouge iranien, Morteza Salimi, cité par l’agence de presse Isna, le séisme a touché plusieurs zones qui venaient « juste d’être reconstruites » après un tremblement de terre dévastateur à la même période de l’année dernière.

En novembre 2017, un séisme de magnitude 7,3 avait fait 620 morts et plus de 12.000 blessés dans la province iranienne de Kermanshah, ainsi que huit morts en Irak. Il avait également endommagé au moins 30.000 maisons.

Les habitants des zones sinistrée vont passer la journée à extraire les décombres, afin de voir ce qui peut encore être sauvé.

Nicole Ricci Minyem 

Selon l’Organisation des Nations Unis, une étude a été menée et démontre que 58% de femmes dans le monde en 2017 ont été violentées par leur compagnon ou par les membres de leurs familles.

La même étude indique que plus de la moitié des femmes assassinées dans le monde en 2017 ont été les victimes de leurs proches, ce qui démontre que le domicile est l'endroit le plus dangereux pour une femme.

Publiée à l’occasion de la Journée Internationale pour élimination de la Violence Contre les Femmes, le Bureau des Nations unies sur la Drogue et la Criminalité a calculé que sur un total de 87.000 homicides de femmes dans le monde en 2017, environ 50.000 ont été commis par leur compagnon ou des membres de leur famille.

Environ 30.000 (34%) ont été commis par le partenaire de la victime. « Cela représente environ six femmes tuées toutes les heures par quelqu'un qu'elles connaissent », a observé le Bureau des Nations unies sur la Drogue et la Criminalité, basé à Vienne.

La grande majorité (environ 80%) des victimes d'homicides dans le monde sont des hommes, mais les femmes continuent à payer le prix le plus élevé en termes d'inégalité hommes-femmes, de discrimination et de stéréotypes négatifs, a déclaré le chef du Bureau de l'ONU, Iouri Fedotov.

Il a par ailleurs souligné que « Le fait que les femmes continuent à être victimes de ce type de violences davantage que les hommes dénotent un déséquilibre dans les rapports de pouvoir entre hommes et femmes dans la sphère domestique ».

Les risques sont les plus importants en Afrique et dans les Amériques

Selon les calculs du Bureau de l'Organisation des Nations Unies, le taux global de femmes victimes d'homicide s'élève à 1,3 victime pour 100.000 femmes. En outre, l'Afrique et les Etats - Unis sont les régions du monde où les femmes ont le plus de risques d'être tuées par leur compagnon ou un membre de leur famille. En Afrique, le taux s'élève à 3,2 victimes pour 100.000 femmes, dans les Amériques 1,6, en Océanie 1,3 et en Asie 0,9. Le taux le plus bas est observé en Europe, où il s'élève à 0,7.

Selon le Bureau de l'ONU, « aucun progrès tangible » pour combattre ce fléau n'a été fait ces dernières années « en dépit de législations et de programmes développés pour éradiquer les violences contre les femmes ».

Les conclusions du rapport « soulignent le besoin d'une prévention de la criminalité et d'une justice pénale efficaces pour affronter les violences contre les femmes ». Le rapport appelle aussi à une meilleure coordination entre la police et la justice pour que les auteurs de violences soient tenus responsables de leurs actes. Le rapport préconise enfin l'importance d'impliquer les hommes dans les solutions, notamment à travers l'éducation dès le plus jeune âge.

Les Etats et gouvernements ne sont pas en reste et, l’Organisation des Nations Unies les invite à faire respecter les clauses des traités et conventions signés au sein de cet organisme et, d’appliquer durement la loi, lorsque les cas de violence envers les femmes s’avèrent réels.

Nicole Ricci Minyem 

 
Depuis le début du mois d'octobre, les succès des lions indomptables de la défense sont incompatibles sur le terrain des opérations. Jour après jour les vaillants soldats de l'armée camerounaise gagnent du terrain. 
 
La derniere prouesse date de ce 25 novembre 2018. L'opération se déroulait dans la localité d'Ediki dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Les services de renseignement ont efficacement joué leur rôle, et des informations fiables sont remontés jusqu'aux commandants du Centre Anti Terroriste posté sur le terrain. L'armée est mis au courant que des sécessionnistes sont réunis dans une des maisons du coin. En attente d'une réunion. Ils sont au nombre de six (06).
 
Il sera déployé une équipe de commandos du C.A.T. Comme les grands professionnels qu'ils sont, ils ont pu approcher et cerner les lieux. Surpris par le surgissement des soldats de la République, deux assaillants vont tenter de prendre la fuite par l'arrière du domicile. Mais mal leur en prend, ils seront simplement péchés comme des poissons par les forces de défenses. Les quatre autres terroristes seront capturés vivants. Tous ces assaillants sont en cours d'exploitation.
 
Cet arrestation intervient dans un contexte où les sécessionnistes se manifestent de plus en plus dans des actes de terrorisme entraînant la mort de personnalités de l'église. Après le pasteur américain, c'est un prêtre keynian qui est tombé sous les balles de l'ennemi. Le prêtre Cosmas Omboto Ondari a été tué mercredi dernier à kembong dans la région du Sud-Ouest.
 
 
Alors que des langues s'élèvent pour accuser les forces de l'ordre, le Ministre Délégué à la Présidence de la République en charge de la Défense en rendu public un communiqué question de mettre les points sur les "i". Selon Joseph Beti Assomo, 
« Des individus non identifiés armées et vêtus de treillis de combat, ont fait irruption devant la chapelle de Kembong agglomération rurale située à une vingtaine de kilomètres de Manfe, département de la Manyu à bord d’un véhicule dans l’après-midi du mercredi 21 novembre 2018 vers 15h 30. Ils ont délibérément ouvert le feu autour à l’aveuglette.
 
C’est au cours cette action que le prêtre Omboto de nationalité kenyane âgé de 33 ans, vicaire de ladite chapelle, et résident à Kembomg, va être atteint de plusieurs balles, et décédera probablement des suites de ses blessures… Cet incident ne sera signalé aux autorités administratives et militaires que tôt dans la matinée du 22 novembre 2018, hypothéquant ainsi toute prompte opération de poursuite et de recherche. 
 
Une enquête approfondie a été ouverte autour de ce regrettable incident. Le premier élément de celle-ci, démontre formellement que les auteurs de ce crime ont usé de perfidies dans le but de faire porter la responsabilité de leur crime aux forces de défense et de sécurité… 
 
Le ministre délégué à la présidence chargé de la défense exhorte les populations à collaborer sans relâche avec les forces de défense et de sécurité pour mettre hors d’état de nuire, ces hors la loi qui écument les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest».
 
 
Il est donc évident que les populations ont choisi leur camp dans cette crise qui oppose les sécessionnistes à l'armée régulière dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest.
 
 
Stéphane Nzesseu

En arrachant les 3 points de son dernier match samedi, le Nigéria se case à la 2ème place du groupe B et devient l’adversaire du Cameroun pour la première demi-finale le 27 novembre prochain.

Double tenant du titre, le Nigeria s’est qualifié pour les demi-finales de la CAN féminine 2018 en écrasant la Guinée Equatoriale 6-0 ce samedi lors de la dernière journée du groupe B. Francisca Ordega a rapidement ouvert la marque (10e) puis Asisat Oshoala a déroulé avec un triplé en 20 minutes (13e, 23e, 33e) ! Ugochi Desire Oparanozie (48e) et Rita Chikwelu (63e) ont encore enfoncé le clou en seconde période.

Malgré leur défaite contre l’Afrique du Sud (1-0) lors de leur premier match, les Super Falcons seront bien au rendez-vous. 2es du groupe B, elles affronteront en demi-finales le Cameroun, un adversaire qu’elles ont battu en finale des deux dernières éditions.

Si le Mali joue sa première demi-finale, le Cameroun et le Nigeria sont déjà des habitués de ce niveau de la compétition. Les deux équipes se sont affrontées tout récemment en 2016 lors de la finale en Yaoundé sur une victoire nigériane sur le score d’un but à zéro.

Ce sera une finale avant la finale. La confrontation Cameroun-Nigeria arrive bien tôt dans cette compétition. Les pronostics avaient placé la rencontre en finale comme aux 2 précédentes éditions. Mais le Nigéria battu par l’Afrique du Sud au premier match se contentera de la 2eme place au premier tour.

Depuis le verdict des stades, les avis sont partagés au sein des supporters camerounais. Chantal est de ceux qui sont optimistes: «C’est votre tour de les battre allez les lionnes je vous plonge dans le précieux sang de Jésus Amenoooooh», déclare-t-elle au micro de la Crtv. De son côté, Paul propose des solutions pour une victoire des Lionnes: «il faudra remettre Leuko en défense et Ngo Mbeleck au milieu et enlever Ejangue et Meyong parce que il faut les filles bien solides pour ce match». Pour d’autres encore, c’est la fin du parcours pour les Lionnes.

L’affiche Cameroun-Nigeria en demi-finale de cette Can était prévisible depuis peu. Abordée sur la question, les Lionnes à l’instar de Ntchout Ajara, de la Christine Manie, Marlyse Ngo Ndoumbouk et Gabrielle Aboudi Onguene n’ont pas manqué de marquer leur assurance. «Nous n’avons peur de personnes, nous sommes venues pour remporter 5 matches et nous allons tout faire pour y arriver», ont-elles souvent répondu.

Cette demi-finale Cameroun-Nigeria vient à point mettre les points sur les i. C’est un secret de polichinelle, le Nigéria a été la terreur des Lionnes Indomptables depuis deux finales consécutives. Asisat Oshoala, un phénomène qui est pour le moment la meilleure buteuse du tournoi avec 4 réalisations. Le Cameroun de son côté a fait un parcours honorable. 3 matches, 2 victoires un nuls et 3 dames de match.

Pour rappel, les 3 premiers de la CAN (les deux finalistes + le vainqueur de la petite finale) valideront leur billet pour le Mondial féminin 2019 qui sera organisée en France du 7 juin au 7 juillet.

Otric N.

La Confédération africaine de football (CAF) a informé, samedi par voie de communiqué, l’instance fédérale du Cameroun de la discipline (FECAFOOT) de sa décision de rejeter la demande d’engagement du deuxième club du pays qualifié pour l’édition 2018-2019 de la Coupe de la confédération.

Cette mesure, signée du secrétaire général adjoint de l’instance, Anthony Baffoe, vaut ainsi forfait partiel pour le Cameroun, dont le deuxième représentant à la compétition devait être le vainqueur de la Coupe nationale dont la finale ne s’est pas encore disputée. En revanche, la CAF a décidé de qualifier pour la phase suivante de la Coupe de la confédération le club qui devait croiser le gagnant du trophée local.

La CAF évoque le non-respect des délais impartis pour la désignation du représentant Camerounais à la compétition. En effet, le 14 octobre dernier, le Cameroun a sollicité de la CAF une dérogation spéciale d’un mois aux fins de communiquer le nom de son deuxième représentant à ladite compétition, amenant, constate Anthony Baffoe, l’instance continentale à publier son calendrier avec le nom «Cameroun 2» à titre provisoire, en attendant de recevoir le 15 novembre, soit 12 jours avant le début de la Coupe de la confédération, afin de lui permettre d’aviser toutes les parties concernées.

«Nous sommes au regret de vous annoncer que la CAF ne peut accepter d’engager une équipe cinq jours avant le démarrage d’une compétition. Cette tardiveté reflète un non-respect des règlements de la compétition, ainsi qu’un non-respect du délai de dérogation que vous avez-vous-même sollicité dans votre courrier du 14 octobre», peut-on lire dans la lettre de la CAF au secrétaire général de la FECAFOOT, Benjamin Didier Banlock.

Selon les règlements, le Cameroun ne sera ainsi représenté à la Coupe de la confédération que par le deuxième du championnat national, à savoir l’Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum.

La date de la finale de Coupe du Cameroun de Football entre Eding FC et Lion Blessé reste toujours inconnue du grand public, «la date de la finale est sous la discrétion de l’agenda présidentiel. Le cabinet civil n’a pas encore confirmé la date», déclare une source au Ministère des Sports et qui a fortement requis l’anonymat. Conséquence, le vainqueur de la coupe du Cameroun ne pourra pas disputer la coupe des confédérations.

En attendant, les clubs finalistes de la Coupe du Cameroun de Football ont déjà perçu l’aide financière de l’Etat, qui est en fait la traditionnelle dotation du Président de la République. La cérémonie au cours de laquelle ils ont perçu chacun la somme de 10 millions de FCFA s’est déroulée cette semaine au ministère des Sports et de l’Education physique.

«Comme lors des précédentes éditions, le Président de la République, Chef de l’Etat a marqué sa très haute sollicitude envers les équipes finalistes de la Coupe du Cameroun, à savoir Eding Fc de la Lékié et Lion Blessé de Fotouni. Dans cette optique, il a donné de très hautes instructions  en vue de la mise à disposition des ressources nécessaires pour une préparation optimale des équipes finalistes», a déclaré Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, le Ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP).

«J’invite par conséquent les responsables des équipes finalistes, les joueurs et leurs encadreurs à faire preuve d’un comportement digne et responsable lors de la prochaine finale de la Coupe du Cameroun et de tout mettre en œuvre pour offrir au public un spectacle alléchant à la hauteur de la notoriété du football camerounais», a ajouté le Ministre. 

Otric N.

A ce jour, apprend-on de source autorisée, ce projet a déjà permis de toucher 40 000 ménages pour le programme de transferts monétaires ordinaires doté de mesures d’accompagnement et 12 000 ménages pour le programme de transferts monétaires sans mesures d’accompagnement. Ce qui fait au total, 52 000 ménages touchés.

Le gouvernement camerounais poursuit la mise en œuvre du  projet « filets sociaux » soutenu par la Banque mondiale, pour lutter contre la pauvreté chronique. Depuis l’année 2016 en effet, des ménages camerounais bénéficient de transferts monétaires dans le cadre du projet « filets sociaux » implémenté par le gouvernement camerounais, avec l’appui de la Banque mondiale. Chaque bénéficiaire reçoit au total 12 transferts de fonds en espèces, soit une enveloppe globale de 360 000 FCFA.

La mise en œuvre du Projet se fait de manière graduelle dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Est et du Nord-Ouest et les principales villes de Yaoundé et de Douala. Le gouvernement compte étendre le programme sur l’ensemble du territoire national. Dans cette perspective, le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement additionnel d’un montant total de 60 millions de dollars en mai 2018.

Selon la Banque Mondiale, l'objectif de développement du Projet de filet de sécurité sociale du Cameroun est de financer la création d’un système de filet de sécurité sociale de base, y compris le pilotage de programmes de transferts monétaires ciblés et de travaux publics pour les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables dans les régions participantes sur le territoire du bénéficiaire.

Le projet s’articule autour de trois composantes : la première composante concerne la mise en place des fondations du système de filet de sécurité et de la gestion du projet qui s’y rapporte (7,8 millions USD). Elle comporte les deux sous-composantes suivantes : (1) assistance à l’emprunteur pour la création de systèmes de coordination et de gestion de programmes de filets de sécurité pour les personnes pauvres et vulnérables ; et (2) financement des coûts des activités de gestion, coordination, suivi et évaluation dans le cadre de cette composante et des deux autres composantes du projet.

La deuxième composante concerne le programme pilote de transfert monétaire mettant en œuvre des mesures visant à stimuler la productivité des ménages (36,3 millions USD). Elle financera le développement et la stimulation de la productivité des ménages chroniquement pauvres et fera office de pierre angulaire du filet de sécurité sociale du Cameroun. Des mesures d’accompagnement seront mises en place pour maximiser l’impact des transferts monétaires sur le bien-être et la productivité des ménages bénéficiaires.

La troisième composante traite du programme pilote de travaux publics (5,9 millions USD). Elle financera le développement et le pilotage du programme de travaux publics à forte intensité de main-d'œuvre visant à aider les ménages vulnérables à faire face aux chocs exogènes (comme les sécheresses ou les inondations). Les activités de travaux publics seront coordonnées par le biais du programme de transfert monétaire de manière à faciliter sa mise en œuvre et à renforcer son efficacité.

Otric N.

Cette municipalité vient de recevoir le premier prix de la meilleure performance dotée d’un chèque de 50 millions de FCFA

Le premier prix de la meilleure performance des communes de la région du Centre a été remporté par la commune de Soa. Cette distinction remise par le ministère de l’Economie de la planification et de l’Aménagement du territoire, à travers le Programme national du développement participatif (Pndp) a été présentée aux populations de la commune de Soa le 15 novembre 2018 dans la salle des actes de cette municipalité. C’était en marge de la session budgétaire pour l’année 2019, selon nos confrères de Le Jour.

Sur les 70 municipalités que compte la région du Centre, Soa a été sélectionnée comme meilleure des communes au guichet performance du Pndp. Les critères qui ont retenu l’attention du jury sont entre autres l’implication des populations au développement participatif ainsi que la réalisation de plusieurs projets comme l’entretien des routes dans les 39 villages que comptent l’arrondissement de Soa et la construction des forages dans plusieurs villages.

Dans la catégorie performance, 20 mairies ont pu se démarquer dans tout le pays. En effet, à raison de deux par région, les mairies honorées s’en sortent avec une bagatelle somme de 50 millions FCFA, chacune. Evaluer sur 100, dans l’Adamaoua, c’est la commune de Djohong (79 points) qui prend le dessus sur la commune de Ngaoundal (76 points).

Au Centre, Soa et Obala sont ex éco avec 79 points chacune. La commune d’Angossas (83 points) à l’Est prend le dessus sur Bertoua I (80 points). Dans l’Extrême-Nord, Toukombéré (80 points) suit la commune de Guémé (83 points). Dans le Littoral, les mairies de Dibombari et Ndom mènent la danse avec 61 et 57 points chacune. Au Nord, c’est Pitoa (86 points) et Baschéo (81 points) qui mènent la danse.

Au Nord-Ouest, Elak-Oku (85 points) est premier devant Kumbo (83 points). A l’Ouest, c’est Bamendjou (87 points) et Kekem (80 points). Au Sud du pays, Zoétélé (76 points) se place devant  Djoum (72 points). La région du Sud-Ouest, malgré les tensions observées depuis environ deux ans, Tombel (78 points) et Tiko (77 points), occupent les premiers rangs.

Avec ce prix, la commune de Soa a bénéficié d’un chèque de 50 millions de FCFA. La cérémonie de présentation de ce prix s’est déroulée en présence du préfet du département de la Méfou et Afamba. Ce prix a été mis en place pour encourager le développement local dans les collectivités territoriales décentralisées. Avec ce chèque de 50 millions FCFA, la commune de Soa a vu son budget augmenter pour l’année 2019.

Pour l’année prochaine, ce budget s’élève à un peu plus d’un milliard deux cent soixante millions FCFA. Cette enveloppe a été adoptée en présence de tous les conseillers municipaux. Selon la maire Essama Embolo, le budget de 2019 sera principalement réservé aux travaux de finition de construction de l’hôtel de ville lancés depuis plusieurs mois.

L’exécutif communal va aussi lancer les travaux de construction d’une dizaine de forage et d’une maison de la femme, notamment le centre de formation de la fille à certains projets générateurs de revenus. Le projet d’aménagement d’une voix de contournement donnant accès au stade d’Olembe est également en cours.

Otric N.







Sunday, 05 June 2022 11:01