25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: paludisme

L’annonce a été faite ce jeudi 10 octobre 2019 par le Président de la République, Paul Biya, au terme de son audience  avec le Président français en marge de la 6e  conférence de reconstitution du  fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France. 

 

Le Cameroun accompagnera le Fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme dans sa lutte  contre ces fléaux qui continuent de faire de nombreuses victimes dans le monde. Le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a annoncé ce jeudi 10 octobre 2019, que le Cameroun  débloquera près de  3 milliards F Cfa  pour le Fond mondial. « Nous sommes engagés. Nous avons annoncé le déblocage de 3 milliards F Cfa  pour le programme qui vient. Pour nous, ce n’est pas rien. Le Cameroun est un des pays qui bénéficient de l’argent du Fonds Mondial pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. C’est une organisation que nous soutenons beaucoup », a déclaré Paul Biya dans un entretien avec la presse diffusé à la Crtv Radio. Le Président de la République a également précisé  que  le taux du paludisme a baissé. «  En raison de l’évolution démographique, il faut toujours s’adapter. Nous sommes décidés à combattre cette maladie, il ne faut pas se décourager », a-t-il déclaré.

Cette  déclaration a été faite au terme de son audience avec le Président de la République française, Emmanuel Macron, en marge de la 6e  Conférence de reconstitution du  fonds mondial  contre le Sida, la tuberculose et le  paludisme, qui s’est tenue du 9 au 10 octobre 2019 à Lyon en France.  Selon le  Président Camerounais,  cet entretien  entre Yaoundé et  Paris,  a permis d’évoquer les problèmes du Fonds mondial contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme et aussi le « Grand dialogue national » initié dans le cadre de la crise anglophone. « Nous avons évoqué évidemment les problèmes du Fonds Mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih. On a abordé aussi quelques problèmes de coopération. Il m’a demandé comment s’est déroulé le grand débat, je lui ai fait un compte-rendu du déroulement du débat. On a fait un tour d’horizon de la coopération entre le deux pays pour constater que cette coopération allait bien », a affirmé le Président de la République du Cameroun.

Lire aussi : Enjeux de la participation du Cameroun à la 6e conférence de reconstitution du Fonds Mondial 

Les deux Chefs d’Etat ont également échangé sur les questions de défense et de sécurité. A ce sujet, il convient de relever l’engagement du Cameroun et de la France dans la lutte contre le terrorisme et la gestion des réfugiés. Les Présidents Emmanuel Macron et Paul Biya ont aussi échangé, selon  la Présidence du Cameroun,  sur les  futurs rendez-vous qui permettront d’analyser les questions internationales au sujet desquelles ils partagent en général les mêmes points de vue.

 

Marie MGUE 

 

Published in Actualité

Il devrait, sauf changement de calendrier, prendre part à la 6ème Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme prévue les 09 et 10 octobre 2019. Conférence qui sera marquée par la présence d’Emmanuel Macron, le président français, et plusieurs chefs d’Etat africains.

 

Selon le journal Sans Détour qui rapporte cette information, ce sera l’occasion pour le Cameroun, à travers le chef de l’Etat, de solliciter des fonds afin de pouvoir régler sa contrepartie pour la lutte contre le vih-sida, le paludisme et la tuberculose. « Cela est prôné pour la réception d’un financement durable et une continuité des interventions avec un impact considérable. Ce d’autant plus que ces derniers temps, l’on prédit l’indisponibilité des antirétroviraux dans les multiples centres techniques agréés disséminés à travers le triangle national », écrit le journal.

Aussi vrai que des Ong, une dizaine, regroupées le 02 octobre 2019 à Yaoundé, ont décidé de solliciter du gouvernement des financements domestiques alloués à la santé et en particulier à la lutte contre le vih/sida, la tuberculose et paludisme. Question d’accélérer la fin des trois pandémies.

La 6ème Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre les trois fléaux sanitaires est une aubaine pour le Cameroun qui a réussi, quoi qu’on dise, à faire croître l’incidence au sida est la première cause mondiale de mortalité précoce chez les femmes âgées de 15 à 49 ans, à la tuberculose qui est une maladie infectieuse et très mortelle avec plus de 10 millions de nouveaux cas chaque année, et au paludisme qui demeure un tueur silencieux.

« Monsieur le président, la France doit être au rendez-vous dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », exigent quelque 200 Ong, appelant à une augmentation de 450 millions d’euros par an de la contribution française, remerciant Emmanuel Macron pour l’organisation de la Conférence en question, les 09 et 10 octobre 2019 à Lyon. A sa création en 2001, personne ne pensait que ce fonds aboutirait à ce que plus de 60% des personnes vivant avec le vih dans le monde bénéficient d’une trithérapie, et que 5 millions de personnes atteintes de tuberculose soient mises sous traitement.

Pour l’Onu, la fin du sida et du paludisme est possible à l’horizon 2030, et la fin de la tuberculose peut suivre. La 6è Conférence de reconstitution des ressources a pour objectif de mobiliser donateurs et pays bénéficiaires, afin de recueillir au moins 14 milliards de dollars américains pour la prochaine période de financement du Fonds, de 2021 à 2023, et sauver 16 millions de vies au cours de ces trois prochaines années. Organisée tous les trois ans, cette conférence rassemble des représentants de gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois pandémies.

 

Otric N.

 
Published in Diplomatie

Tortpout Nyarikjor, étudiant ingénieur à l’université de Dilla, dans le sud de l’Éthiopie, âgé de 24 ans a mis au point un détecteur instantané de paludisme, qu’il a présenté lors d’une compétition nationale sur l’innovation organisé par iCog Labs, une société qui travaille sur des projets d'intelligence artificielle, basée à Addis-Abeba.

 

Suite au décès de son frère de suite de paludisme, Tortpout Nyarikjor, étudiant ingénieur à l’université de Dilla a mis au point le premier détecteur instantané de paludisme. « Quand j’étais jeune, j’ai vu mon frère aîné mourir du paludisme. À l’époque, je me sentais profondément triste et je croyais que je pourrais un jour l'arrêter, mais je ne savais pas comment », a déclaré le jeune étudiant aux médias.

L'appareil de Torpout est facile à utiliser. En y insérant un doigt, les capteurs laser peuvent identifier si le sang est infecté ou non. « N'importe qui peut utiliser l'appareil », a confié le jeune homme. Le nouveau détecteur de paludisme, appelé « Tor », est actuellement d'une précision d'environ 70%  et l'étudiant de quatrième année de l'université poursuit ses travaux pour le rendre infaillible.

Notons que dans le cadre de la compétition, il a remporté le niveau régional du concours mais il a perdu en finale. Ce qui, selon lui, est dommage, car il pensait que son invention allait changer la donne. Cependant, il reste confiant quant à l'avenir. « Mon rêve est d'être un employeur et non un employé ».

Il veut par ailleurs développer d'autres projets impliquant des jeunes avec un savoir-faire technologique  et a de grandes ambitions quant à la manière dont son appareil pourra changer et sauver des vies.

Lire aussi : Lutte contre le paludisme: Des chercheurs camerounais mettent sur pied un insecticide non toxique

Selon l'agence des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), le paludisme tue plus de 2 500 enfants chaque jour en Afrique. L’Afrique reste donc le continent le plus touché par la maladie.

Au niveau mondial l’OMS recense dans son rapport une légère augmentation du nombre de cas de paludisme en 2017 avec 219 millions de personnes touchées contre 217 millions en 2016. 92 % de ces cas se trouvent en Afrique, soit 200 millions de victimes. Un chiffre qui place le continent loin devant l’Asie du Sud-Est (5%) et la région de Méditerranée orientale (2%).

En tout cas félicitations à Tortpout Nyarikjor pour son invention !

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International

Dans le cadre de la lutte contre le paludisme que mène le ministère de la santé publique, la troisième campagne de distribution des Milda débutée vendredi dernier prend fin ce lundi. Les chefferies traditionnelles sont identifiées comme l'un des principaux cadres où se déroule sans anicroche les opérations de distribution. 

 

Démarré dans la région du Nord vendredi 13 septembre 2019 au cours d'une cérémonie solennelle présidée à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i, cette troisième campagne de distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action telles que celles des éditions précédentes, vise à protéger les populations contre les piqûres de moustiques responsables du paludisme. Le numéro un de la région du Nord en procédant au lancement officiel de la distribution a invité les ménages "de faire bon usage des moustiquaires imprégnées qui vont être reçues". Les équipes de santé déployées sur le terrain pour la conduite des opérations de distribution procèdent à des démonstrations pour expliquer les  modalités d'usage des Milda aux populations. Il faut dire que cette distribution des moustiquaires imprégnées déroulent principalement dans les chefferies traditionnelles.

 

Distribution des Milda dans les chefferies 

Cas pratique, la chefferie traditionnelle de Bibémiré 1 à Garoua. A l'esplanade de cette chefferie samedi dernier sont perceptibles des agents distributeurs en pleine activité. Pour Hammadou Arabo, vérificateur de ticket de distribution: "les bénéficiaires qui ont été recensés se présentent avec leur ticket et nous vérifions s'il n'y a pas de falsification et puis nous  remettons la moustiquaire au destinataire", explique-t-il. Tout se déroule sous le regard admirateur et sérieux de Sa Majesté Oumarou Moussa le Lawane de Bibémiré 1. Celui-ci nous assure: "dans mon quartier, il n'y a pas de problème. Par jour, nous distribuons au moins dix ballots de moustiquaires". 

Pour les bénéficiaires pas question de se plaindre, toutes les raisons sont réunies d'exprimer sa satisfaction quant au dispositif de distribution mis sur pied. "On m'a bien reçu et j'ai désormais ma moustiquaire imprégnée", confie Aziz Blama. Quant à Didjatou Djalo, elle aussi bénéficiaire des Milda : "le moment est venu d'aller faire usage des quatre moustiquaire que j'ai reçu pour ma famille. Mes enfants et moi, ne serions plus victime des piqûres de moustique", explique cette dame. Dans cette chefferie, après deux jours distribution, l'on dénombre plus 500 milda déjà distribuées.

De manière générale, dans la région du Nord, les opérations de distribution des moustiquaires imprégnées se déroulent sans anicroche, les populations manifestent de plus en plus leur intérêt à entrer en possession des Milda et d'en faire bon usage. 

 

Innocent D H

 

Published in Actualité

Ce nombre de Moustiquaires doit être réparti entre plus de 300.000 ménages.

 

Selon le Dr Yaou Zachary Alhadji, Délégué régional de la Santé publique pour l'Adamaoua, en 2018, le paludisme représentait 35,5% de motifs de consultations et 18% de causes de mortalité. C’est dire que cette maladie continue à avoir des effets dévastateurs dans cette partie du pays. On peut donc comprendre la joie des populations de l’Adamaoua qui ont accueilli à bras ouvert, la troisième campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda). Celle-ci a été lancée dans cette région le 05 septembre 2019.

De sources officielles, on apprend donc que jusqu’au 09 septembre, 783.422 Milda doivent être distribuées à plus de 300.000 ménages. A cet effet, 754 sites de distribution ont été recensés sur l'ensemble de la région. Et pour que l’opération de distribution se déroule sans couac, le Groupe technique régional (Gtr) de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua a mené plusieurs activités. Parmi ces activités, on peut citer la mise à contribution des crieurs, des médias et des voitures pour susciter l'adhésion des populations à retirer leurs moustiquaires. En plus de cela, le Gtr a mobilisé 1500 agents de distribution devant effectuer le travail pendant cinq jours en stratégies fixe, avancée et mobile. 

« Pour assurer le plein succès de cette opération, nous avons d'abord mis l'accent sur la communication. Ceci dans l'objectif d'atteindre toutes les couches sociales. Ensuite, nous avons multiplié les plaidoyers auprès des chefs traditionnels et religieux. Les formations des agents ont été menées sous la supervision de la hiérarchie à tous les niveaux. En prélude à la date du 5 septembre 2019, toutes les Milda avaient été acheminées à temps dans la majorité des aires de santé. En ce moment où se déroule la distribution de masse, les forces de maintien de l'ordre ont été sollicitées pour la sécurité de certains sites dans la région de l'Adamaoua », indique le Dr Nadine Fando, coordinatrice du Gtr de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

Il veut révolutionner le traitement du paludisme, une thérapeutique à moindre frais, quand Sanofi, Novartis, Adventis, Pharmakina, Zenufa, investissent d’importants moyens financiers. Pourtant, le chercheur congolais, Jérôme Munyangi s’attire des ennuis.

 
LA FIRME Norvatis a investi 100 millions de dollars dans la recherche de nouvelles molécules antipaludique et s’engage au côté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de réduire d’ici à 2030 la mortalité infantile liée au palu de 90 %. En 2017, la firme pharmaceutique avait réalisé 49.1 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Voilà à quoi se frotte le chercheur congolais. Quand on sait qu’il n’est pas que Norvatis qui gagne gros dans ce qu’une enquête de France 24 a appelé « Malaria Business ».   
 
L’État doit illico presto accorder une protection rapprochée au chercheur et médecin Jérôme Munyangi. Tous les jours qui passent, ce chercheur qui a découvert une molécule plus efficace que celle recommandée par l’OMS, contre le paludisme (malaria) brave les menaces de mort dans l’Est (Goma, Bukavu, Kindu) où il offre son produit notamment dans des écoles.
 
 
 
Concurrence déloyale
 
« Vous êtes en train de piétiner notre business », c’est l’un derniers messages-menaces qu’il a reçu au téléphone. Dr Munyangi a dit avoir identifié ce message comme provenant d’un grand dépôt pharmaceutique de la place. Quelques jours plutôt, le médecin chef de zone de la région de Goma a réussi à empêcher la tenue de la conférence projetée par le chercheur sur l’artesumine, la tisane à partir de laquelle il a inventée son médicament. Vendu 5 fois moins cher que l‘ACT recommandée par l’OMS, l’antipaludéen de Munyangi a été jugé, en outre  plus efficace par un autre laboratoire au Sénégal. 
 
En d’autres termes, le médicament proposé par l’OMS ne ferait que battre en retraite le palu alors que celui de Munyangi l’éradique jusque dans son dernier retranchement, des cellules souches. Hélas, voilà 4 ans que le  chercheur congolais peine à faire publier ses résultats de ses recherches dans un journal médical de référence mondiale pour que son produit soit reconnu à l’échelle internationale. Même la Fédération internationale des fabricants de médicaments ne veut pas entendre parler du Congolais, rapporte une enquête réalisée par la chaine française France 24. 
 
Au moins 500 000 personnes, essentiellement, sur le continent africain, mourraient du palu. « L’Afrique a besoin des insoumis de la recherche », confie Dr Munyangi, qui visiblement, n’attend plus reculer dans sa croisade contre le palu avec ses moyens de fortune mais efficaces. Pourtant, des menaces, le chercheur congolais en a connu et essuyé même à Paris, où il s’est fait arracher son carnet des recherches. Le chercheur a dû s’enfuir du pays-berceau des droits de l’homme et de Louis Pasteur. 
 
Dr Munyangi partagerait les convictions de l’industrie pharmaceutique chinoise qui accuse ouvertement l’OMS de rouler pour les intérêts des firmes occidentales du secteur. L’OMS accompagne une campagne de test de vaccin anti-palu notamment au Kenya mais refuse d’apporter le moindre soutien au chercheur congolais. Le palu, c’est aussi une affaire des gros sous, de business. L’opinion se souviendra de la polémique sur les vrais faux antipaludéen à base de quinquina qui a notamment opposé Zenufa à Pharmakina.
 
 
 
Marché Local
 
Des dizaines de milliers de dollars étaient en jeu au point que la justice a longtemps traîné pour rétablir la vérité. Depuis début juin 2019, les écorces de quinquina, la poudre de totaquina, le sel de quinine et le rauwolfia connaissent une stabilité de prix sur le marché international en se négociant respectivement à 1,53 dollar,  54 dollars, 91,80 dollars  et 1,53 dollar. Mais voilà que la tisane de Munyangi risque de bouleverser le marché des antipaludéens. La firme Roche détiendrait, en effet, des parts dans la société Pharmakina qui dispose, en effet,  de 4 000 ha, dont 3 800 ha dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, de plantations de quinquina en RDC et au Rwanda, et  en tire l’essentiel de sa matière première. Le laboratoire congolais est l’un des premiers producteurs africains de sels de quinine et de toute une gamme de médicaments (sirops, comprimés, solutions injectables pour nourrissons, enfants et adultes) destinés à combattre la fièvre et le paludisme, l’une des maladies les plus mortelles en Afrique subsaharienne. Seule entreprise de la filière en RDC, Pharmakina, qui emploie quelque 2 000 personnes, dont 1 300 saisonniers, est aussi l’unique unité pharmaceutique du pays à avoir ciblé l’export. Un marché qui représente environ 40 % de son chiffre d’affaires. 
 
Ce sont surtout les sels de quinine qui sont exportés vers l’Asie (Inde, Pakistan, Chine), l’Europe (Allemagne, Espagne, France) et quelques pays africains dont le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Cameroun, le Bénin et le Ghana. Quant aux produits finis (sirops, etc.), s’ils comptent quelques clients au Rwanda et au Burundi, ils sont surtout écoulés en RDC. À Kinshasa, notamment, qui absorbe 60 % de la production. Pharmakina doit aussi affronter la concurrence asiatique sur son propre marché intérieur. 
 
De nombreux Indiens viennent s’approvisionner localement en quinquina, puis fabriquent en Inde les médicaments qu’ils exportent ensuite vers la RDC. Mais combien cela rapporte-t-il au Trésor ? Aucune régie financière, ni l’Office national du café,  ni le ministère de l’Agriculture ni la Banque centrale du Congo, ne dispose des données spécifiquement retracées sur les exportations de quinquina ou de la papaye.
 
 
Nicole Ricci Minyem
 
Published in International
Tagged under

Les agriculteurs font usage de ces substances chimiques pour éliminer les parasites animaux ou végétaux qui pourraient s'attaquer aux cultures. Toutefois, une mauvaise utilisation de ces produits pourrait avoir des conséquences sur l'environnement et sur la santé humaine. 

 

"J'utilise les herbicides qui me facilitent la culture du maïs. Ils tuent les herbes et les chenilles dans mon champ. Je n'ai pas besoin de labourer plusieurs fois", nous confie Eli Ghandi qui est un fervent agriculteur. Depuis plusieurs années déjà, il a trouvé dit-il, le secret de la facilitation de ses travaux champêtres, dans l'utilisation des pesticides. Comme lui, Bodfane Daouda fait confiance aux produits phytosanitaires. Il les utilisent non seulement pour brûler les mauvaises herbes, mais aussi dans les alentours de sa maison pour éliminer les insectes nuisibles. "Je pulvérise l'insecticide chez moi pour éviter la multiplication des moustiques dont la piqûre peut causer le paludisme", dit-il.

 

Les conséquences néfastes de l'utilisation incontrôlée des pesticides

 

Bien que les pesticides soient abondamment utilisés par les seigneurs de la terre dans le Nord du Cameroun, leur usage incontrôlé peut avoir des méfaits sur l'environnement en général et sur la santé humaine en particulier. "Au niveau de la biodiversité, lorsqu'on utilise les pesticides, il y a plusieurs espèces touchées. C'est le cas des crapauds qui sont en voie de disparition dans la région du Nord. Il y a aussi la pollution de l'air. Chez l'homme, l'usage incontrôlé des produits phytosanitaires peut être source", indique le délégué départemental de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour la Bénoué, Manou Godjé.

 

L'utilisation des produits phytosanitaires par les populations du Nord, doit donc être adossé sur le respect de la réglementation en vigueur afin d'éviter des conséquences désastreuses. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Roger Nkodo Dang le président du Parlement panafricain indique que la quête des financements pour la lutte contre les maladies, fait partie des missions régaliennes de l’institution dont il a la charge.

 

La quête des ressources financières devant servir à la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose préoccupe le Parlement panafricain, dirigé actuellement par le camerounais Roger Nkodo Dang. L’institution africaine a décidé de se lancer dans la recherche desdites ressources en restant au niveau du continent. L’effort de tous les pays est attendu, y compris celui du Cameroun. D’ailleurs Roger Nkodo Dang pense qu’en ce qui concerne particulièrement la lutte contre le Vih/Sida, le Cameroun peut faire bénéficier aux autres pays son expérience.

 

« Le Cameroun a sur son territoire, l’une des plus grandes organisations non gouvernementales de lutte contre un fléau comme le Vih-Sida : Synergies africaines qui a été mise sur pied par la Première Dame, Mme Chantal Biya. Cette structure a une grande expérience en matière de recherche et même de soins. Mais le pays reste exposé du fait qu’il partage une très longue frontière avec ses voisins du fait de l’insécurité. Cela n’est pas sans conséquences sur un secteur aussi sensible que la santé. Ce pays a donc un rôle important à jouer et une expérience à partager. Les présidents des deux chambres du Parlement ont été invités au même titre que les Ministres de la Santé et des Finances », déclare Roger Nkodo Dang dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.  

 

Il convient de noter que l’action initiée par le Parlement vient en prélude aux travaux de la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Ces travaux vont se dérouler du 9 au 10 octobre 2019 à Paris en France. Le Parlement panafricain profitera de la tenue du sommet sur la santé qui va se dérouler du 11 au 12 juillet 2019 à Brazzaville au Congo pour faire connaître son initiative aux participants du continent.

 

Liliane N.

 

Published in Santé

L’annonce a été faite ce jeudi, lors d’un point de presse donné par le ministre de la Santé Publique dans la salle des conférences de ce département ministériel. La CPS sera lancée dans quelques semaines dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord du Cameroun pour les enfants de 03 à 59 mois.

 

Dans son propos liminaire, le Dr Manaouda Malachie a donné quelques précisions 

 

« Cette 4ème  campagne, qui démarre en juillet 2019, après celle de 2016, 2017 et 2018, vise à administrer pendant la période de forte transmission, les médicaments antipaludiques aux enfants de 03 à 59 mois, pour les protéger contre le paludisme afin de réduire la morbidité et la mortalité liées à cette endémie…

     

Le ministre de la Santé Publique (Minsanté) a expliqué que « Le calendrier de déroulement s’étalera sur quatre (04) cycles mensuels pendant quatre (04) mois successifs de juillet, août, septembre et octobre… Pendant cette période, les Agents de Santé Communautaires passeront dans les villages et quartiers pour identifier les ménages abritant les enfants à traiter et sensibiliser les familles du passage des distributeurs. Il reviendra au responsable de chaque ménage identifié de présenter chaque enfant cible à l’équipe de distribution et surtout de lui donner la deuxième et la troisième dose pendant les deux jours suivants.

 

Le premier cycle de la CPS couvre les opérations de mobilisation sociale et de comptage des cibles dans les ménages. Il ira du 30 juin au 02 juillet, et l’administration effective des médicaments, du 03 au 07 juillet 2019 dans tous les Districts et Aires de Santé des deux régions concernées.

 

La CPS est un traitement préventif répété chaque mois de juillet à octobre pour une prévention complète du paludisme chez les enfants de 03 à 59 mois… ».

 

Quelques statistiques

 

Le paludisme demeure un problème de santé majeure au Cameroun. En 2018, il était responsable de deux millions cent trente-trois mille cinq cent vingt-trois (2 133 523) cas de maladies dans les formations sanitaires, soit 25,9 % des consultations externes et trois mille deux cent quatre-vingt-dix-neuf (3 299) décès, soit un taux de mortalité de 14,6 % dont environ 65% chez les enfants de moins de 05 ans. Ces tendances nationales cachent des disparités régionales significatives.

 

En effet, la transmission est continue dans le sud du pays, tandis que les régions du septentrion sont caractérisées par une transmission saisonnière sur une période de 4 à 6 mois, au cours desquels l’on enregistre le plus grand nombre de cas et de décès. Les régions de l’Extrême Nord et du Nord sont les plus affectées, notamment pendant les périodes de grandes pluies qui s’étalent de Juillet à Octobre.

 

Un partenariat qui apporte des résultats probants

 

L’Etat s’est entouré de nombreux partenaires, à l’instar de Président’s Malaria Initiative (PMI). Ce qui a permis la mise en place des plans stratégiques et suscité l‘arrivée des subventions.

 

La Chimio Prévention Saisonnière du paludisme doit être utilisée dans les zones à forte transmission saisonnière de la maladie, selon l’OMS, en plus des MILDA, du Traitement Préventif Intermittent (TPI) chez les femmes enceintes sans oublier la prise en charge correcte des cas détectés.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Santé

Certains habitants de la capitale économique sont entrés en possession de leurs moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) vendredi 14 juin 2019.

 

Ce vendredi 14 juin 2019, certains habitants du quartier Cité-sic, dans l’arrondissement de Douala 5e ont reçu leur Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda). « Je me suis fait enregistré pendant le recensement et je suis allée retirer ma moustiquaire aujourd’hui (vendredi 14 juin 2019 Ndr) sans aucune difficulté chez le chef du quartier. C’est un ami qui m’a informé que la distribution est déjà effective, et j’ai préféré y aller pour éviter les tracasseries des dernières minutes », affirme Gerald, qui s’est chargé de propager la nouvelle autour de lui. Contrairement à ce jeune père de famille, certains de ses voisins n’avaient pas été informés, malgré la communication du Ministère de la Santé publique à ce sujet.

 

En effet, Manaouda Malachie a officiellement lancé la 3ème campagne nationale de distribution gratuite des Milda le 13 juin dernier à Mandjou dans le département du Lom et Djerem, région de l’Est. 1 320 349 Milda vont être distribuées à près de 500 mille ménages, soit plus de deux millions de personnes ciblées par cette première phase de distribution dans la région du Littoral. Près de 14,8 millions de Milda seront distribués dans tout le pays au cours de cette étape. Les  régions du Sud et de l’Ouest, ainsi que  13 districts de santé du Littoral sont également concernés par cette première phase de la  troisième campagne nationale de distribution qui  s’étendra jusqu’au 17 juin prochain.   

 

Selon les données du ministère de la Santé publique, la région de l’Est est la région la plus touchée par le paludisme sur le territoire national. Le Cameroun a enregistré une baisse du taux de paludisme  de 30% à 25%, grâce à l’utilisation des Milda. En 2016, le paludisme représentait   près de  24% de motifs de consultations et 12% de causes de décès dans les hôpitaux du Cameroun. Un chiffre qui a légèrement augmenté en 2019, avec  25% de consultations et 14% de décès.

 

Les enfants de moins de 5 ans constituent  les couches sociales  les plus vulnérables.  Sur les 3 195 décès liés au paludisme enregistrés dans les  formations sanitaires, 1942 ont été relevés chez les moins de 5 ans, soit 60,78%.  L’Unicef indique  que de nombreux enfants, notamment en Afrique, continuent à mourir du paludisme dans la mesure où ils ne dorment pas sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide et où ils sont dans l’impossibilité d’accéder à un traitement qui sauve la vie dans les 24 heures suivant les premiers symptômes.

 

Marie MGUE

 

Published in Santé
Tagged under
Page 2 sur 4






Sunday, 05 June 2022 11:01