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Afin de mieux cerner les contours de cet autre programme, une assise a eu lieu ce mercredi, dans la capitale politique Camerounaise; Elle était présidée par Bandolo Odou Fegue - Conseiller Technique N°2 au Ministère de la Santé Publique et le Docteur Ashu - Secrétaire Permanent du Programme National de Lutte contre le Paludisme. 

 

Lors de la phase protocolaire ponctuée par des discours et autres présentations, les spécialistes n’ont pas manqué de saisir cette occasion afin de présenter les objectifs visés par le Plan Stratégique National de Lutte contre le Paludisme (PSNLP). 

 

Le premier étant la mise en place d’une politique pour un plaidoyer permanent et ce dernier passe par:  Le Renforcement du dialogue national sur la lutte contre le paludisme - L’obtention de l'engagement des leaders et organismes publics et gouvernementaux - Le Renforcement de l'adhésion du secteur privé dans la lutte contre le paludisme…

 

Au cours des travaux, les échanges ont également porté sur: La révision de la note conceptuelle; La stratégie de campagne et le budget  alloué au lancement de la campagne. Pour se faire, les experts de ces questions venues des administrations publiques et privées, les ONG et Agences du système des Nations Unies  (OMS), se sont mis en groupe de travail afin de ressortir des documents techniques et fiables pour un bon plaidoyer.

 

En rappel,

 

Le paludisme cause plus de 4000 décès au Cameroun pour six (6) millions de cas, selon les estimations de l'Organisation Mondiale de la Santé. Il est provoqué par des parasites transmis à l'homme par le canal des piqûres de l'anophèle femelle. Le Cameroun est le 11ème pays le plus touché en Afrique. 

 

Le Paludisme connaît une telle ampleur car l’adhésion des populations, lors des campagnes d’information sur les causes de la maladie reste insuffisante. Elle ne s’intéresse pas à l'utilisation des moyens de prévention; à la non utilisation optimale des MILDA dans les ménages…

 

A ces derniers, on peut ajouter: 

 

L'alignement insuffisant des prestataires des Fosa aux directives nationales de prise en charge;

Des insuffisances dans la gestion de la chaîne d'approvisionnement des intrants au niveau des Fosa et en communauté ...

 

Pour atteindre l'objectif de réduction de 60% du taux de morbidité et de mortalité d'ici 2023, le PSNLP se donne pour action:

 

La prévention - La prise en charge dans les Fosa et en communauté avec la confirmation des cas par Test de Diagnostic Rapide - La prise en charge dans les communautés avec 7000 ASC polyvalents pour la prévention et la prise en charge - La communication pour le développement - La formation et la recherche - La surveillance épidémiologique y compris au niveau des communautés. 

 

La campagne sera probablement lancée en Janvier 2022, en fonction dit - on de l’agenda de la Première Dame - marraine de l'événement.

 

Nicole Ricci Minyem

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Ladite Unité, dédiée à la lutte contre le Paludisme, a été inaugurée ce Mardi au Centre pasteur de Yaoundé par l’ambassadeur de France au Cameroun et le Ministre de la Santé Publique. 

 

Le laboratoire de paludologie, d’insectarium est composé de quatre laboratoires : entomologie médicale, épidémiologique moléculaire, découverte de nouveaux médicaments et de développement de nouvelles techniques d’analyses.

 

Il est important de relever que: 

 

“11 millions de cas de paludisme ont été enregistrés au Cameroun en 2020 et plus de 11 mille décès dont 60% d’enfants”. Des statistiques rappelées en introduction de son propos, par le Directeur Général du Centre Pasteur du Cameroun, le Docteur Mirdad Kazanji. 

 

Ceux - ci prouvent une fois de plus que « le palu » est un problème majeur de santé publique, d’autant que l’Organisation Mondiale de la Santé classe le Cameroun parmi les 11 pays dans le monde, qui paie le plus lourd tribut de cette maladie. 

 

Aussi, souligne Mirdad Kazanji, le laboratoire de paludologie et d’insectarium construit au Centre Pasteur de Yaoundé, à hauteur 100 millions de FCFA, va apporter une réponse à certaines épidémies telles que la dengue, le chikungunya, etc. causées par des moustiques. 

 

Le Docteur Sandrine Nsango pour sa part va enseigner que “Ce laboratoire de paludologie est d’abord une plateforme d’entomologie, c’est-à-dire destinée à l’étude des insectes ayant un impact sur la santé humaine. 

 

Dans cet espace de recherche, les travaux vont s’étendre sur l’identification des moustiques et leur évolution dans le temps, l’étude de leur environnement, entre autres. 

 

Les travaux en cours portent sur la transmission du plasmodium vivax (auparavant rare au Cameroun), les nouveaux vaccins et les méthodes de lutte (moustiquaires, insecticides…) utilisées jusqu’ici.

 

Le Dr. Jean Marc Hougard, représentant de l’Institut de Recherche pour le Développement en Afrique centrale, tout en révélant que l’idée de projet a émergé lors des Journées internationales de l’IRD, va mentionner que “Cette réalisation consacre la place privilégiée qu’occupe le Cameroun dans l’IRD…”.

 

Pour preuve, poursuit-il, l'IRD, “c’est 10% de la production scientifique du Cameroun. Ce qui hisse notre pays au 3eme rang des nations qui publient le plus avec ce centre de recherche”. 

 

Pour Christophe Guilhou - ambassadeur de France au Cameroun, “cette nouvelle infrastructure renforce les liens historiques et étroits datant de 1970 entre le Cameroun et la France. Son avènement donne d’espérer des avancées significatives dans un domaine où les attentes sont grandes”.

 

Prenant la parole à son tour et pour clôturer la phase des allocutions, le Dr. Manaouda Malachie va dire “Sa satisfaction pour ce projet qui donne la possibilité de développer des solutions endogènes et annihiler le tueur silencieux qu’est le paludisme. 

 

Le paludisme, dont les vecteurs sont les moustiques, développe depuis quelques années, des résistances face aux différentes formes de lutte”. 

 

Il déclare en outre qu’à chacun de ses passages au Centre Pasteur, “l’engouement et la détermination du personnel lui donne envie de travailler toujours plus, pour le bien-être des populations...”. 

 

A la suite de la phase protocolaire, la plaque commémorative de l'espace de recherche réservé au paludisme au sein du Centre Pasteur a été dévoilée. Il a ensuite été procédé à la coupure du ruban symbolique et à la visite de l'insectarium. 

 

N.R.M

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jeudi, 09 septembre 2021 14:08

Pandémies et impact catastrophique du Covid 19

C’est principalement sur cet aspect que se penche le Fonds Mondial dans son rapport publié ce 8 septembre; rapport dans lequel  Peter Sands - Directeur exécutif de cet organisme s’est appesanti sur les impacts ressentis au niveau de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme

 

A l’entame de son propos, il affirme que: “ En deux décennies, nous avons réalisé des progrès remarquables dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Notre 20ème anniversaire est malheureusement terni par un constat alarmant : la pandémie de COVID-19 nous a fait perdre du terrain durement gagné contre ces maladies…”.

Tuberculose

Le document renseigne entre autres sur le fait que: “ Seulement 38 % des personnes atteintes de tuberculose pharmacorésistante accèdent à des soins. Et parmi les personnes traitées, seulement 57 % se rétablissent. Les autres ne terminent pas leur traitement, ou meurent parce que le traitement ne fonctionne pas pour elles…

À l’échelle mondiale, la pandémie de Covid -19 a eu un effet dévastateur sur la lutte contre la tuberculose. Entre 2019 et 2020, le nombre de personnes traitées pour la tuberculose pharmacorésistante dans les pays où le Fonds mondial investit a chuté de 19 %, le nombre de personnes sous traitement pour la tuberculose ultrarésistante de 37 %, et le nombre de patients tuberculeux séropositifs sous antirétroviraux pendant le traitement de la tuberculose de 16 %. Globalement, on a traité pour la tuberculose environ un million de personnes de moins en 2020 qu’en 2019.

VIH Sida

En ce qui concerne le VIH, les impacts de la pandémie de Covid -19 sont également très lourds. Bien que le nombre de personnes séropositives sous traitement antirétroviral ait continué de s’accroître, avec une augmentation de 9 %, cette statistique encourageante doit être tempérée par la réduction alarmante des services de prévention et de dépistage.

Comparativement à 2019, les programmes et les services de prévention du VIH ont atteint 11 % moins de personnes, et 12 % moins de jeunes. La circoncision médicale pour la prévention du VIH a chuté de 27 %. On a effectué 22 % moins de tests de dépistage du VIH.

Les perturbations occasionnées par le COVID-19 ont entravé l’accès à des informations et à des outils dont les personnes les plus vulnérables auraient eu besoin pour se prémunir de l’infection. Après tant d’années de gains si durement acquis, il serait tragique d’assister à une recrudescence des infections au VIH.

Le Paludisme

Dans la lutte contre les trois maladies, ce sont les interventions visant le paludisme qui semblent avoir le moins souffert du COVID-19 jusqu’à présent. Il semble que l’adaptation rapide des services de lutte contre le paludisme ait limité les dégâts, avec une baisse de 4,3 % du dépistage des cas suspects de paludisme par rapport à 2019.

Toutefois, les progrès dans la lutte contre la maladie se sont arrêtés. Les services de lutte contre le paludisme n’ont pas affiché la croissance annuelle indispensable pour vaincre la maladie.

Dans son rapport, le directeur exécutif du Fonds Mondial ajoute que: 

“Dans de nombreux pays, le COVID-19 a submergé les systèmes de santé, les confinements ont perturbé les services, et des ressources vitales de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont été réaffectées à la lutte contre la nouvelle pandémie.

Celle-ci a touché de manière disproportionnée les personnes déjà vulnérables aux épidémies existantes : les personnes vivant dans la pauvreté, les groupes marginalisés, les personnes sans accès aux soins de santé…”.

Les moyens mis à disposition pour venir à bout de c es maladies

En mars 2020, le Fonds mondial a immédiatement mis à disposition, au moyen d’assouplissements de ses subventions, quelque 500 millions de dollars US pour aider les pays à sauvegarder les acquis contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, et appuyer leur réponse au Covid -19.

“Le 9 avril 2020, nous avons lancé le dispositif de riposte au Covid -19 (C19RM), destiné à aider les pays à combattre la pandémie, à atténuer ses impacts sur leurs programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à renforcer d’urgence leurs systèmes de santé.

À la fin de 2020, les généreuses contributions de donateurs nous ont permis de décaisser 980 millions de dollars US pour 105 pays et 14 programmes multi pays par le biais de ces deux mécanismes de financement.

En date d’août 2021, nous avions augmenté ces mesures de soutien à 3,3 milliards de dollars US pour 107 pays et 16 programmes multi pays…”.

Au regard du lourd tribut payé par de nombreux pays depuis l'avènement du coronavirus, Peter Sands - Directeur exécutif a, à la fin de sa présentation, lancé cet appel:

“C’est en continuant d’innover et de collaborer – à l’échelle mondiale, nationale et locale – que nous mettrons fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme, que nous vaincrons le COVID-19, et que nous renforcerons nos dispositifs de préparation et de riposte aux pandémies”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La convention relative à ce don américain a été signée le 1er juin 2021 par Louis Paul Motaze le ministre des Finances et Vernelle Trim Fitzpatrick, chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.

Selon les chiffres officiels en 2020, 4121 personnes sont décédées de paludisme au Cameroun. Et pour ce qui est du Vih/Sida, les dernières données révèlent que 540 000 personnes vivaient avec cette pandémie dans notre pays en 2019, soit un pourcentage de 3,6% chez les adultes (entre 15 et 49 ans). Les Etats-Unis veulent accompagner le Cameroun dans la lutte contre ces deux maladies. C’est la raison pour laquelle, ils ont décidé de lui accorder un appui financier de près de 54 milliards de FCFA. Pour matérialiser cette décision, une convention a été signée hier à cet effet.

Côté Cameroun, c’est Louis Paul Motaze le ministre des Finances qui a signé la convention. Et du côté des américains, c’est Vernelle Trim Fitzpatrick, la chargée des Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun, qui s’est chargée de cela.

«Nous avons le plan d’investir plus de 100 millions de dollars dans deux projets importants. Un projet de lutte contre le SIDA et un autre projet de lutte contre le paludisme. Ce sont deux programmes qui représentent une grande partie de l’investissement américain dans le secteur sanitaire pour aider le peuple camerounais», a déclaré la diplomate américaine au terme de la signature du contrat.

Il convient de rappeler que dans une de ses plateformes, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indiquait que le Programme National de Lutte contre le VIH du Cameroun est le plus grand investissement américain dans notre pays, avec près de 54 milliards de dollars en 2020.

Liliane N.

 

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L’Organisation mondiale de la Santé relève plus de 1 700 000 malades dans le pays. Au vu de ces chiffres qui restent alarmants, l’institution indique que beaucoup reste à faire pour l’éradication de cette maladie. Pour l’OMS, cela serait possible à travers l’intensification de la politique de gratuité des moustiquaires imprégnées d’insecticides notamment.   

 

Le Cameroun compte 11 233 décès liés au paludisme et 1 722 188 personnes testées positives au plasmodium, à en croire les informations contenues dans le rapport 2000-2019 sur l’état de lutte contre le paludisme au Cameroun.

Pourtant en 2019, plus de 8 860 millions de Camerounais qui ont bénéficié des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) et plus de 2 millions de tests de diagnostic rapide effectués. S’agissant des cas de paludisme pris en charge avec des traitements de première intention (y compris à base d’arthémisinine), ils s’élèvent à plus de 1 834 millions.

Le rapport 2020 de l’OMS publié le 30 novembre attire l’attention sur les stratégies de lutte contre le paludisme au Cameroun qui restent insuffisantes. La distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide connaît de véritables difficultés d’implémentation, note la branche onusienne en charge de la Santé. L’institution indique également qu’à travers le monde, le paludisme fait encore des centaines de milliers de morts chaque année. Une maladie qu’il est pourtant possible de d’éviter et de traiter, fait savoir l’Organisation mondiale de la Santé.

Innocent D H    

 

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Une situation due en grande partie à la prolifération des moustiques pendant cette saison des pluies, accentuée en cela par la non utilisation des moustiquaires imprégnées dans certaines familles. Cas pratique à l’Hôpital régional de Garoua où environ 85% patients en pédiatrie souffrent du paludisme grave.

 

La prolifération des moustiques en cette saison des pluies, mais aussi la non utilisation des moustiquaires imprégnées par certaines familles, sont citées comme principaux facteurs favorisant la hausse de la prévalence du paludisme dans la région du Nord surtout chez les enfants. Selon le docteur Irène Nzoteu Wabo, médecin généraliste. « Nous avons reçu environ 85% des patients qui souffrent du paludisme grave. Le taux de décès augmente par jour et par semaine car sur cinq patients nous avons environ trois décès des suites d’anémie sévère ».

En fonctions des symptômes présentés, les enfants atteints de la malaria sont pris en charge. « On leur fait un examen pour déterminer le résultat. Quand c’est positif, nous cherchons à savoir combien de parasites nous avons. Quand c’est plus de 25 000, on pourra dire qu’il s’agit d’un paludisme sévère, aussi en fonction des symptômes que le patient va nous présenter. Si le patient est tellement asthénique c’est-à-dire tellement fatigué, il n’arrive pas à s’asseoir, ne parle pas, a une altération de la conscience, s’il vomit beaucoup, convulse ou fait une anémie sévère, nous le prenons en charge comme un paludisme grave », précise en outre, Dr. Irène Nzoteu.

Cette hausse de la prévalence du paludisme grave est aussi observée chez les patients adultes. « En cette période la proportion des patients qui sont dans notre service d’hospitalisation tourne autour de 50% dû au paludisme. C’est le paludisme grave que nous hospitalisons car le paludisme simple n’arrive pas à notre niveau », confie Sorelle Tchoffo, major au service de médecine à l’Hôpital régional de Garoua.

Pour lutter efficacement contre le paludisme, les experts conseillent aux populations, l’utilisation effective et convenable de la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (Milda).   

Innocent D H

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La distribution des moustiquaires imprégnées se fera de porte à porte.

 

C’est une campagne qui est organisée par le Ministère de la Santé. Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, qui a trait à ladite campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral précise que les districts de santé concernés par cette opération sont Bonassama, New-Bell, Nylon, Abo, Dibombari, Mbanga, Loum, Njombe-Penja, Manjo, Nkongsamba et Melong.

La campagne de distribution des moustiquaires qui se fera de porte à porte, ira du 25 au 30 juin 2020. Les ménages qui vont bénéficier des moustiquaires, sont ceux qui ont été recensés, lors du dénombrement effectué en décembre 2019. De ce fait il faudra présenter avant la réception de la moustiquaire, un coupon remis en décembre dernier. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua demande aux populations de réserver un accueil chaleureux aux agents qui se chargeront de distribuer l’équipement nécessaire dans la lutte contre le paludisme.

A titre de rappel, le paludisme reste parmi les maladies les plus meurtrières dans notre pays. Entre 2011 et 2016, le Cameroun a enregistré 12,8% de décès. Toutefois, les autorités sanitaires avaient noté qu’à la période suscitée, il y a eu une baisse du taux de prévalence, ceci d’une part grâce au fait que 20,4 millions de moustiquaires ont été distribués dans les ménages camerounais.

En 2018, l’Organisation mondiale de la santé dans un de ses rapports a classé le Cameroun, au 9ème des pays les touchés par le paludisme dans le monde. Les régions camerounaises les plus affectées étaient l’Est, l’Adamaoua, le Centre et le Sud-Ouest.

 

Liliane N.


 
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L’information est contenue dans le journal Essingan en kiosque ce mercredi 06 novembre 2019. Ce journal à son tour, cite le directeur mondial de la lutte contre le paludisme comme source. 

 

Le paludisme reste un problème majeur de santé publique au Cameroun. Tous les jours, cette maladie décime de nombreuses vies. La dernière sortie de Pedro Alonso, directeur mondial de lutte contre le paludisme présente des chiffres qui font froid dans le dos. Ce qui fait d’ailleurs exclamer ce dernier : « nous frôlons les 10.000 décès dus au paludisme par an, pour sept millions de malades ». 

Les actions des pouvoirs publics

Les efforts du Gouvernement camerounais dans la lutte contre la pandémie qu’est le paludisme sont soutenus par Pedro Alonso. L’évaluation à mis chemin des stratégies à mettre en œuvre font découvrir, « dans le cadre de la révision brutale des tendances et des indicateurs de la lutte contre le paludisme, relativement aux recommandations de l’OMS : changement des politiques, adaptation des stratégies et changement des tendances », peut-on lire dans le journal Essingan. 

« De cette rencontre, la secrétaire permanente du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), Dr. Dorothy Achu renseigne que le Nord avec un taux de modernité de 29, 3%, est la zone la plus atteinte par le paludisme au Cameroun. Tandis que le Nord-Ouest, enregistre le taux de morbidité le plus bas, avec 13, 06%. Taux de couverture, il est à noter que les régions de l’Est, du Sud et du Centre, à l’exception de la ville de Yaoundé concentrent un fort taux de prévalence », apprend-on, une fois de plus. 

 

Innocent D H

 

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D’après les informations données par des sources sécuritaires, il s’agit d’une action civilo–militaire, organisée le 19 octobre dernier, à Mile 40, une localité située entre Kumba et Muyuka.

 

Ce qui a permis de prendre en charge, deux cent quatorze (214) personnes (Hommes, Femmes, Enfants, de tout âge  confondus). Les pathologies courantes dont souffrent les populations de ce côté, sont entre autres : le  Paludisme, la fièvre typhoïde, l’infection digestive, les infections cutanées, les infections pulmonaires, les pathologies ostéoarticulaires …

Tous ont été examinés avec soin et, à chacun, les médecins et aides soignants ont accordé les temps nécessaire pour une prise en charge concrète : « Nous nous sommes déplacés pour eux, il était donc nécessaire de laisser à chacun expliquer ce qu’il ressent et, avec les enfants surtout, qui ne peuvent quant à eux dire exactement là où ils ont mal, donc, nous nous sommes penchés avec soin sur chaque cas… ».    

En plus des soins de santé, les Forces de Défense et de Sécurité avaient d’autres cadeaux, notamment des denrées alimentaires qui ont été données aux habitants du coin. Une action qui a certainement suscité beaucoup de joie et de reconnaissance de la part des heureux récipiendaires.

Autre lieu, même instant de partage et de bonheur

L'équipe médicale après avoir pris en charge les malades de Mile 40, s'est rendue à l'orphelinat Mothers House Orphanage afin de prendre en charge, les pensionnaires qui s'y trouvent. 08 malades ont été évalués et traités parmi lesquels 03 cas particuliers:

- Okwa Zebenu, âgé de 17 ans pressentant une cécité bilatérale secondaire à une cataracte bilatérale.

- Malo Souvenir, fillette âgée de 12 ans présentant une cécité bilatérale d'origine congénitale.

-Nkeng Stella, jeune fille âgée de 17 ans, présentant une paralysie des deux membres inférieurs, séquelle d'une pathologie neurologique présentée à l'âge de 02 ans. Malade condamnée à vivre sur place faute de moyen de déplacement (Chaise roulante).

« Nous avons profité de cette occasion, pour regarnir la boite à pharmacie dudit orphelinat qui était quasiment vide et nous leur avons apporté des denrées alimentaires... », explique l’un des responsables militaires, qui ajoute que : « Au total, les populations de Mile 40 préalablement favorables aux Forces de Défense et de Sécurité, ont apprécié notre geste. Cette action est venue renforcer les liens entre les deux parties et motiver davantage ces populations à se défaire des idéologies sécessionnistes prônées par des terroristes séparatistes… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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